BULLETIN MONUMENTAL
2e série, tome 2, volume 12 (1846), pp. 488-501
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Le Donjon d’Étampes
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LE
DONJON D’ETAMPES.
Par M. Victor PETIT,
Membre de la Société française
et de plusieurs autres Sociétés savantes.
L’itinéraire d’Antonin de même que
la table géographique de Conrad Peutinger, indiquent une voie allant
de Genabum, Orléans, à Lutecia, Paris. Cette
voie, reconnue et étudiée par nos géographes modernes,
sortait d’Orléans par la muraille d’enceinte du nord, et se dirigeait,
en ligne légèrement brisée, vers Salioclita, position
mentionnée dans l’itinéraire d’Antonin, et généralement
signalée comme ayant dû occuper l’emplacement du village de
Saclas. De ce point, la voie s’avançait vers Paris, mais bientôt
son tracé, jusqu’ici reconnaissable à sa rectitude, se perd
dans la route royale d’Orléans à Paris. Cette voie antique,
qui a été décrite par plusieurs auteurs, entre autres
par M. Jollois, dans son ouvrage sur “Les Antiquités du Loiret,”
se trouve parfaitement indiquée dans la belle carte du dépôt
de la guerre, feuilles 65 et 84, et aussi dans presque toutes les bonnes
cartes.
Or, à neuf mille pas environ, au nord
de Salioclita, on construisit sur la voie romaine, à
une époque qui est restée incertaine, une petite cité
nommée Stampæ et dont il est fait mention dès
l’année 604, à l’occasion de la bataille livrée dans
ses environs, entre le roi Thierry et Clotaire, son oncle. [p.489] En 911, elle fut ravagée par les Normands;
mais suivant une tradition relatée dans les chroniques locales, elle
fut réparée par le roi Robert qui la dota de plusieurs fondations
pieuses. Suivant la même tradition, le pieux roi Robert obéissant
à la demande de sa seconde femme, Constance, fit bâtir un château-fort
qui dominait la ville. Ce château, dont les fondations auraient été
commencées vers l’an 1020, fut entouré de grandes murailles,
et bientôt une partie de cette nouvelle enceinte prit le nom d’Etampes-les-Nouvelles,
pour la distinguer de la première ville, nommée par cela même,
Etampes-les-Vieilles. Aujourd’hui cette petite ville, propre et assez bien
bâtie sur les bords de la Juine , est devenue un des chefs-lieux d’arrondissement
du département de Seine-et-Oise, et la principale station du chemin
de fer de Paris à Orléans.
Un religieux Barnabite, Dom Fleureau, dit, dans
son histoire des Antiquités de la ville et duché d’Etampes,
imprimée en 1683, qu’on n’a pas de preuves suffisantes pour justifier
que le roi Robert a été le fondateur d’Etampes-les-Nouvelles;
mais Dom Morin, le naïf historien du Gâtinais, ne doute pas que
ce ne soit ce Roi qui ait fait bâtir le château “fort de structure”
et fondé l’église de Notre-Dame, remarquable monument, dont
le Bulletin monumental donnera bientôt quelques dessins. Si
de nouvelles recherches ne viennent pas prouver que le roi Robert est le fondateur
du château, on doit présumer que Philippe-Auguste qui pourvut
à la défense des villes de ses états, en les entourant
de hautes murailles, a été le véritable fondateur de
la forteresse dont on admire encore les ruines, et surtout l’énorme
tour qui domine non-seulement la ville, mais aussi une grande étendue
de la vallée. D’ailleurs le nom de Philippe-Auguste se rattache assez
étroitement l’histoire du donjon d’Etampes; c’est là qu’il
fit enfermer dès l’an 1199, sa femme Isburge, pauvre reine que les
épaisses murailles de la forteresse retinrent [p.490] prisonnière jusqu’au mois d’avril 1201.
Dom Fleureau qui s’est plu à raconter longuement les infortunes d’Isburge,
ne dit que quelques mots de la forteresse, qu’il a pu voir pourtant presque
entière et qu’il lui était si facile de décrire. Les
nombreuses pages de son gros livre sont remplies par le récit des
dissentions [sic] politiques ou religieuses,
qui agitèrent la ville d’Etampes. Quelques phrases descriptives, écourtées
et laconiques, indiquent seulement l’existence du vieux château. Après
avoir parlé des fossés bordés de murailles qui entourent
le donjon, Dom Fleureau ajoute que “La grosse tour servant de donjon est
faite en forme de rose à quatre-feuilles de 40 toises de tour et
20 de hauteur; les murs ont 12 pieds d’épaisseur dans lesquels était
un escalier en forme de pied-droit pour monter aux étages d’en haut
de cette tour, au-dessus de laquelle s’élevait une tourelle qui servait
d’échauguette ou guérite pour découvrir les avenues
et les environs du château.” Il termine, après avoir indiqué
brièvement la longueur des bâtiments situés en avant
du donjon, en disant: “Tous ces édifices étaient couverts
d’ardoises et de plomb, garnis de roses, de fleurons et d’autres embellissements,
dont il ne reste aujourd’hui qu’une partie de la tour, où les vassaux
du duché d’Etampes vont rendre leurs hommages (1683).”
Le graveur Chastillon, dans ses vues des monuments
de France, a donné une vue de la tour d’Etampes, prise à vol
d’oiseau. J’ai adopté avec empressement, pour mon dessin cette disposition
qui permet de reconnaître parfaitement la forme curieuse de la tour
de Guinette; c’est ainsi qu’on la nomme dans le pays. J’ignore tout-à-fait
l’origine de ce mot. La gravure de Chastillon, tout inexacte qu’elle soit,
peut donner d’utiles renseignements sur la forme et le développement
des fossés, bordés de murailles, qui isolent complètement
le donjon du reste du château, lui-même entouré [p.491] de fossés d’une grande profondeur.
Malheureusement cette petite gravure reproduit d’une manière trop
peu exacte, les constructions qui existent encore, pour qu’on puisse compter
sur l’exactitude des parties qui ont été démolies. Voici
ce qu’étaient, approximativement, les dispositions défensives
du château d’Etampes.
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Vue extérieure du Donjon
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La ville d’Etampes a la forme d’un long triangle isocèle dont la base,
ou petit côté, est tournée vers le nord. Un des grands
côtés, celui du sud-est, s’étend dans la plaine que
baigne une jolie rivière, la Juine; le troisième côté
longe le versant d’une colline assez haute et qui domine toute la ville;
c’est sur le penchant de cette colline et vers l’angle nord de l’enceinte,
que s’élève l’enceinte spéciale du château toutes
deux reliées entre elles par de larges fossés qui existent encore
en partie. Deux portes fortifiées s’ouvraient dans les murs d’enceinte
du château; l’une sur la ville, l’autre sur la campagne près
de la vieille route de Dourdan. De vastes bâtiments dont il ne reste
plus que de larges fondations, cachées sous les massifs de verdure
d’un petit bois, s’élevaient en avant du donjon, et ne communiquaient
avec lui qu’à l’aide d’un pont-levis placé sur la muraille
quadrangulaire qui formait autour de ce donjon une nouvelle enceinte défendue
par un fossé profond, ainsi que le dit Dom Fleureau. Une petite partie
de ce gros mur se retrouve encore vers le côté ouest de la tour.
Un peu à droite de ces bâtiments, on remarquait une petite chapelle
dédiée à St.-Laurent; enfin on aperçoit encore
çà et là les restes de quelques voûtes souterraines
et l’orifice d’une citerne. Les détails que je pourrais ajouter, n’auraient
que peu d’intérêt pour les lecteurs du Bulletin monumental;
tous connaissent parfaitement les dispositions habituelles des forteresses
du moyen-âge, et je n’ai, ici, rien de nouveau à signaler. Pendant
de longues années les entrepreneurs de maçonneries ont fait
du château [p.492] une immense carrière
et sans 1’intervention heureuse [p.493] du
possesseur actuel, le donjon lui-même n’existerait plus. Grâce
au goût éclairé de M. de Grandmaison, nous pouvons encore
étudier un reste imposant de notre ancienne architecture militaire.
Le dessin joint à cette notice montre
la partie la plus intéressante de la tour de Guinette; c’est le côté
qui fait face à la ville.
L’ouverture placée en bas à gauche,
au niveau du premier étage, est la porte d’entrée. On y arrivait
par un pont-levis qui s’abaissait sur le mur d’enceinte dont j’ai déjà
parlé. Au-dessus de cette porte, on remarque une seconde ouverture
complètement défigurée par suite de l’arrachement des
larges pierres qui l’entouraient; elle éclairait une petite salle
voûtée servant de corps-de-garde. [p.494]
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Vue extérieure du Donjon
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Une salle toute semblable aboutit
au pont-levis; toutes les deux sont percées dans l’intérieur
des murs qui ont plus de quatre mètres d’épaisseur. Le plan
indique la disposition de cette partie du premier étage. On remarque
à gauche un escalier descendant au rez-de-chaussée, qui semble
n’avoir été éclairé que par des ouvertures très-étroites.
De fortes poutres, s’appuyant sur un pilier central, soutenaient le plancher
de la grande salle du 1er étage. Celle-ci, éclairée
par quatre longues fenêtres à larges embrâsures [sic] intérieures, était voûtée
en pierre; la retombée des nervures, formées de grosses moulures
rondes, posait sur un simple tailloir et sur un pilier central. Le dessin
de l’intérieur de la tour et aussi le plan feront comprendre mieux
[p.495] qu’une description la disposition
de ces voûtes dont l’ensemble devait être imposant et monumental.
L’escalier
conduisant au deuxième étage s’arrêtait environ à
la moitié de son développement, à l’endroit où,
dans notre dessin, on remarque une longue brèche. De là, l’escalier
montait en spirale; ou bien, ce qui semble probable, il était interrompu
et on ne parvenait au deuxième étage qu’à l’aide d’un
escalier mobile, disposition dont les forteresses du moyen-âge offrent,
dit-on, quelques exemples.
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A. Porte. B. Corps-de-garde. C. Fosse d’aisance.
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Ce deuxième étage, qui était
assurément la partie la plus remarquable de l’édifice, formait
sans nul doute le logement du seigneur-châtelain. Quatre colonnes ornées
de beaux chapiteaux, soutenaient de forts arcs doubleaux destinés
à supporter soit une voûte en pierre soit un plancher. Il ne
reste aucune trace de voûte, tandis que de larges trous placés
de manière à recevoir l’extrémité des poutres
sont très-reconnaissables; ainsi s’expliquerait l’emploi de nombreux
corbeaux, qui sans doute servaient de supports aux étais de ces mêmes
poutres. Toutefois j’avoue que cette belle salle m’a semblé fort difficile
à réédifier par la pensée. Des planchers à
demi-hauteur pour les quatre tours, sans moyens apparents d’y arriver, et
la non uniformité de l’élévation des petits arcs doubleaux
des côtés présentent quelques difficultés à
expliquer.
La vue intérieure
de la tour et aussi la vue extérieure enfin le plan, indiquent, aussi
exactement qu’il m’a été possible, la disposition de cette
belle salle, qui était éclairée par de longues fenêtres
également à larges embrâsures intérieures. Deux
énormes cheminées dont il ne reste que le foyer et le tuyau
n’offrent plus d’intérêt.
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A. Porte. B. Corps-de-garde. C.
Escalier intérieur.
D. Puits. E. Fosse d’aisance.
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Le troisième étage, auquel on arrive par un escalier en spirale
encore bien conservé, est celui qui a le plus souffert.
Les murs ont été détruits
presque jusqu’à leur base; il est donc impossible d’indiquer la hauteur
de cet étage qui, selon [p.496] toutes
les probabilités, devait être celui qui supportait les toitures.
D’après la gravure de Chastillon de nombreux créneaux, assez
étroits, éclairaient l’intérieur et ne paraissent pas
devoir border une petite plate-forme. Malheureusement il ne reste aucun renseignement
sur la forme et la hauteur de ces toitures qui, peut-être, étaient
aigués et coniques au-dessus de chacune des demi-tourelles qui forment
la masse du donjon; un grand toit central supportait la portion qui ne posait
pas sur la muraille.
On peut assez approximativement se figurer l’aspect
imposant et si pittoresque que devait présenter la vaste tour de Guinette
surmontée de ses toits aigus, d’ardoises et de plomb, qui, ainsi
que le dit Dom Fleureau, avait cent vingt pieds de hauteur. Mais aujourd’hui
qu’elle a perdu [p.497] ses toits et une partie
de son couronnement, elle n’a plus que quatre-vingt-cinq pieds environ d’élévation.
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A. Petite salle. B.
Escalier de la tourelle. C. Fosse d’aisance.
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L’escalier en spirale, dont j’ai déjà parlé plusieurs
fois, arrivé au sommet de la tour, continuait à monter dans
l’intérieur d’une petite tourelle très-haute, et qui se terminait
par une sorte de guérite de laquelle on pouvait parfaitement voir
tous les environs, et jusqu’à la porte même du donjon car elle
se trouvait précisément placée au-dessus de cette porte.
Aujourd’hui, il ne reste plus que la base de cette tourelle.
Enfin il me reste à mentionner deux détails
d’aménagement fort utiles dans un donjon où les assiégés
pouvaient rester bloqués fort long-temps. Je veux parler d’un puits
étroit et très-profond, dont l’orifice s’ouvrait dans la grande
salle du premier étage , et aussi d’un immense conduit de fosse d’aisance,
allant du sommet à la base de la tour, dans l’intérieur de
la muraille. Les vastes proportions de ce conduit et surtout sa position dans
l’épaisseur des murs, firent penser que ce ne pouvait être que
d’affreuses oubliettes. Le moindre examen à chaque étage fait
justice de cette supposition d’emploi.
Après la description sommaire qui précède,
il est nécessaire d’indiquer le mode de construction motivé
par la nature des matériaux qu’on avait à employer. La base
de la tour est formée de quelques assises de pierres de taille de
moyenne grosseur; c’est une sotte de calcaire d’un grain fort dur et dont
la nuance est gris-jaunâtre. Tout le reste de l’édifice est bâti
en petites pierres simplement cassées au marteau et formant un blocage
d’une grande solidité, qui était recouvert à l’intrados
comme à l’extrados, d’un crépi de mortier de chaux et sable.
L’appareil est, comme on le pense, peu monumental, mais tous les grands angles
des murs, tous les parements et les cintres des ouvertures, sont bordés
de pierres de taille soigneusement dressées et jointées par
une couche très-mince de mortier. Les claveaux des grands arcs doubleaux
sont minces, d’une épaisseur uniforme, et parfaitement posés.
[p.498]
La brique n’a été employée
que pour le foyer des cheminées; elle est disposée en arête
de poisson. Enfin on ne remarque [p.499] sur
les quelques plaques de plâtre restées aux murailles aucune
trace de peinture.
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Vue intérieure du Donjon
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Je vais essayer maintenant de préciser l’époque de construction,
et cet essai me semble assez facile à l’aide des détails sculptés
et de la forme généralement en plein cintre des voûtes.
Je dis généralement, parce que plusieurs cintres ont leur courbe
surbaissée afin d’avoir moins d’élévation sous clef;
plusieurs fenêtres sont même couvertes d’un linteau droit, d’une
seule pièce; mais nulle part, on ne reconnaît une voûte
ogivale. On est donc amené à faire remonter jusqu’au XIIe siècle
l’époque de construction du donjon d’Etampes. Les détails d’ornementation,
si utiles pour faciliter l’appréciation de l’âge des monuments,
ne nous manquent pas ici; voici le dessin de l’un des quatre grands chapiteaux
et d’une base de colonne de la salle du 2e étage. [p.500]
Les tailloirs épais et saillants, ornés
de feuilles ou de dentelures; les larges feuilles plates de la corbeille,
enfin le profil des bases, indiquent la fin du XIIe siècle, et pour
ainsi dire la première période du règne de Philippe-Auguste,
de 1180 à 1200. Cependant, c’est dans le pays une tradition généralement
accréditée, que le roi Robert a bâti le chastel d’Etampes,
dénomination qu’on trouve, dit-on, dans un titre datant de ce roi.
Quoi qu’il en soit, rien clans la construction encore debout ne semble remonter
à une époque aussi reculée. Le pieux roi mourut vers
l’an 1030, et on ne peut lui attribuer que les fondations d’un vaste château,
que Philippe-Auguste jugea utile d’achever, et on sait l’usage qu’il en fit
à l’égard de sa jeu ne femme Isburge, ou Isemburge. Si de nouvelles
recherches ne viennent pas confirmer que le roi Robert ait bâti le
château, on peut reporter l’époque de la construction à
la période du règne de Philippe-Auguste, c’est-à-dire
de 1180 à 1223. Je ne parle que pour mémoire de l’origine romaine
qu’on donne quelquefois à la tour de Guinette; cette origine ne me
semble pas soutenable, malgré la proximité de la voie antique.
Rien dans notre vieux et remarquable donjon n’appartient à l’ère
gallo-romaine; rien, excepté pour les gens qui ne voient dans un
plein cintre romain, roman ou renaissance, aucune différence.
Les ruines du donjon d’Etampes ne sont pas seulement
l’ouvrage du temps, et dom Fleureau nous a laissé à ce sujet
quelques détails curieux: “Sa Majesté Henry IV, dit-il,
prit le chemin d’Orléans et vint loger à Montlhéry,
et le lendemain, quatrième novembre, il fit camper son armée
sous les murailles d’Etampes. Alexandre de Castelnau, comte de Clermont,
de Lodêve, était dedans pour la Ligue, avec cinquante gentilshommes
et quelques autres gens de guerre; il ne voulut pas s’exposer au siége
dans une ville de si grande garde, laquelle tous les habitants avaient abandonné
pour [p.501] ne pas tenir contre le roi,
et la rendit le même jour à la première sommation, à
Sa Majesté.
L’expérience du passé avait fait
connaître à ceux d’Etampes que le château de leur ville
était la cause de sa perte et de leur ruine; ils demandèrent
au roi la permission de le démolir, qu’il leur accorda, et ils l’exécutèrent
aussitôt eux-mêmes.
D’ailleurs, Sa Majesté considérant
que cette misérable ville avait été prise trois fois
en quatre mois, jugeant qu’il était difficile de la conserver, fit
ruiner ce qu’il y avait de fortifications.” (Années 1589 et 1590.)
Toutefois, il faut croire que la vieille tour
ne fut pas complètement privée de moyens de défense,
puisque le vicomte de Turenne l’assiégea en vain à coup de
canon en mai et juin 1652. — Mais si elle résista aux attaques des
hommes de guerre, elle allait s’écrouler, cent quatre-vingts ans plus
tard, aux coups de marteau des vendeurs de pierre.
Je terminerai ma notice ici, en félicitant
le bienveillant possesseur de la belle tour d’Etampes, d’avoir su, il y a
vingt ans, préserver d’une ruine complète, le curieux monument
dont nous avons donné quelques dessins.
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Un des quatre grands chapiteaux
et une
base de colonne de la salle du 2e étage.
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