Édouard
Lefèvre, Documents historiques et statistiques sur
les communes du canton d’Auneau, arrondissement de Chartres (Eure-et-Loir).
Tome 1 (1867), pp. 295-301.
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Vierville
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VIERVILLE
Ce petit village de l’ancienne province de
la Beauce est situé dans la plaine à 16 kilomètres
d’Anneau, son chef-lieu de canton, à 6 kilom. de Baudreville, son
bureau de poste et à 35 kilom. de Chartres. Son territoire est limité
par ceux des communes suivantes: au nord Sainville; à l’est Oisonville,
Orlu et Châtenay; au sud Orlu; à l’ouest Léthuin et
l’ancienne voie Romaine de Paris à Blois, par
Ablis, connue dans le pays sous le nom de route de César.
L’origine de Vierville est très-ancienne,
si l’on en juge par les noms latins que ce lieu porte dans les chartes
du moyen-âge: Verisvilla, Verivilla, Vervilla, Viervilla.
Nous y trouvons deux étymologies: Veris-villa (la ville
ou résidence du printemps, par opposition avec la résidence
de l’hiver — Hyemis-villa — Janville. — Veri Villa, la villa
ou ferme de Verus, appellation toute romaine. Cette dernière
semble justifiée par les ruines anciennes que nous allons exhumer.
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Dans la contrée de Mouillard, à l’est de Vierville
et à gauche du chemin d’Orlu à Oisonville, on remarque des
traces de constructions Gallo-Romaines; le sol renferme des fragments
nombreux de poteries antiques, des débris de tuiles plates à
rebords et de grosses tuiles creuses; on y a trouvé plusieurs fois
des monnaies romaines. Des fouilles faites en 1846 et 1847, près
de Noir-Epinay dans la pièce dite la Marche, tout contre
l’ancienne voie dite de César, ont amené la découverte
de plusieurs maisons antiques et des marches conduisant à une cave
dans laquelle on a trouvé [p.296] diverses monnaies
romaines et plusieurs objets de la même époque, qui ont été
malheureusement dispersés. Des tuiles plates à rebords,
des tessons de poterie et des monnaies romaines ont aussi été
trouvés dans la contrée du chemin de Léthuin et des
bois, notamment dans la Parcelle n°241 section C. |
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Nous verrons tout à l’heure que la paroisse était constituée
au XIe siècle, et que l’église fut, à cette époque,
donnée à l’abbaye de Marmoutiers. Un pouillé du diocèse
de Chartres, dressé vers 1250, la mentionne au nombre de celles
qui faisaient partie du doyenné de Rochefort, et lui donne 60 paroissiens;
elle avait pour patron Saint-Hilaire (1); la cure était à la collation
du grand archidiacre:
«Ecclesie parrochiales diocesis....
VERVILLA; parrochiani 60; estimationes...»
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(1)
Saint-Hilaire, évêque de Poitiers, vivait an IVe siècle.
Son culte se répandit en France sur la fin du règne de Clovis
(Note de Lefèvre).
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Cette église, située dans le cimetière, forme un rectangle
long de 22 mètres sur 6 m. 50 de largeur. A l’extrémité
de la nef se trouve le chœur plus étroit que celle-ci; la sacristie,
adossée au côté nord, a 3 m. 80 sur 2 m. 50.
A l’ouest, au-dessus de la porte d’entrée,
se trouve un petit clocher établi sur le comble et supporté
par quatre poteaux en bois descendant jusqu’au sol. Une échelle
en bois placée à l’intérieur sert pour y monter.
La nef voûtée en bardeau est
éclairée par deux croisées à plein cintre de
0,70 sur 1,35; le choeur, voûté en maçonnerie, n’a qu’une
croisée également à plein cintre, de 1 m. sur 2 m.
50.
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Nous avons peu de documents sur Vierville et sur les seigneurs qui
l’ont possédé; voici l’acte le plus ancien que nous ayons
trouvé; il est du XI siècle:
«Sachent tous nos descendants que,
pour le repos de leurs âmes, Gautier d’Aunay et sa femme Mélisende
ont [p.297] donné au bienheureux Saint-Martin de Marmoutiers et à
nous, ses moines, la villa appelée Vierville, l’église,
la dîme, la sépulture, une terre de deux charrues de labour
avec la dîme et le champart ainsi que tous les hôtes qui voudroient
demeurer dans ladite villa; à condition toutefois qu’ils nous rendront
toutes les coutumes à Vierville et non ailleurs, et qu’ils n’auront
à répondre que du champart hors ladite villa et qu’ils se
sont réservé. Dans le cas ou les donateurs voudroient donner
ou vendre l’objet de leur réserve, ils ne pourront le faire qu’en
notre faveur, ils ont retenu en outre une place dans la même villa
pour y bâtir une maison, à charge par eux de nous rendre les
coutumes comme les hôtes. Ce fut fait à Saint-Avit dans la maison
même de Gautier, en présence du père de sa femme, Mélisende,
de Eudes Tête-de-fer et de Robert d’Ursion nos religieux, auxquels
Mélisende a fait ce don par le moyen d’un bâton (1), comme étant principale propriétaire
des objets donnés: d’Archambaud, domestique du moine Eudes, et
de Eudes, chevalier, de Cremisay... Cette donation fut faite du consentement
de Guerry et de sa mère Mélisende de qui Gautier tenait en
fief la moitié de la villa de Vierville, ainsi que l’autre moitié
qui appartenoit à Guillaume, fils de Bernol d’Étampes...
Godescal, fils d’Ulric de Vierville nous abandonna aussi la dîme
de ses hôtes qui étoient dans la même villa. Au nombre
des témoins figurent Hubert de Denonville, et Gautier de Vierville:
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(1)
La transmission de la propriété n’était entièrement
accomplie qu’après la cérémonie appelée investiture,
qui répondait à la mancipation romaine et ressemble à
la saisine actuelle. La tradition ou ensaisinement consistait dans la
remise d’un objet quelconque à la personne à laquelle on
transmettait la propriété. Nous en avons déjà
donné plusieurs exemples (Note de Lefèvre).
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Ante a. 1080*. — «Noverint omnes posteri
nostri quod Gauterius de Alneto et uxor ejus Milesendis dederunt
beato Martino majoris monasterii et nobis suis monachis, pro animabus suis,
villam que dicitur Vervilla et ecclesiam et decimam
et sepulturam et terram [p.298]
ad duas carrucas, cum decima et camparcio et omnes hospites qui in eadem
villa hospitari voluerint; ita ut nobis reddant omnes consuetudines, nec
alicui respondeant de aliquo nisi nobis preter camparcium quod retinuerunt
sibi extra villam. Hoc reddent eis in eadem villa non alias deferentes.
Pepigerunt vero nobis si illud quod retinuerunt sibi, vellent dare vel vendere,
nulli alii se daturos vel vendituros nisi nobis. Unam aream tantum retinuerunt
sibi in eadem villa ad domum sibi faciendam, de qua tamen reddent nobis omnes
consuetudines sicut hospites. Factum est hoc apud Sanctum Avitum in domo
ipsius Gauterii, presente patre uxoris ejus Milesendis Teudone Capite de
ferro et Roberto de Ursione** nostris monachis,
quibus ipsa Milesendis dedit hoc donum per unum baculum, quum id maxime pertinebat
ad eam, et Archumbaldo*** famulo Teudonis monachi,
et Teudone milite de Cramisiaco.... Hoc etiam donum ipsius
Gauterii de Alneto et uxoris ejus Milesendis concessit nobis Hugo filius
Guerrici et mater ejus Milesendis, a quibus habebat idem Gauterius in fevo
partem unam illius ville Verville.... Aliam vero partem hujus sepe dicte
ville Verville concessit nobis Guillelmus filius Bernollii de Stampis,
quia habebat ille Gauterius in fevo ab illo…. Sciendum est etiam quod Godescalis
filius Hulrici de Vervilla concessit Sancto-Martino et nobis monachis
suis decimam de sex hospitibus qui erant in eadem villa. Hujus concessionis
testes sunt.... Herbertus de Danonvilla, Gauterius de
Vervilla, famulus (1)...»****
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*
Cette date paraît inexacte. Voyez notre édition en ligne
du document original qui ne peut dater d’avant 1092 (B.G.)
** Erreur de lecture
de Lefèvre. L’original porte de Virsone, “de Vierzon” (B.G.).
*** Coquille. L’original
porte: Archembaldo (B.G.).
(1) Archiv. d’Eure-et-Loir;
fonds de l’abbaye de Marmoutiers (Note de Lefèvre).
**** Le document dont
Lefèvre donne ici des extraits est en réalité une
suite de notices portées sur deux parchemins conservés à
Chartres, et dont nous avons donné une édition complète
en ligne, avec traduction et notes.
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Vers le même temps, Geoffroy de l’Eau donna aux religieux de Marmoutiers
une terre d’une charrue de labour (42 hectares 80 ares environ), et trois
hostises (2) à Vierville
et tout ce qu’il possédait d’ailleurs dans cette villa; en reconnaissance
de cette libéralité les moines lui donnèrent trente-cinq
sols, monnaie d’Etampes (175 francs de la monnaie actuelle):
[p.299]
«Notificamus successoribus nostris
quod Godefredus de Aqua filius Felicie et Gila uxor ejus dederunt
sancto Martino majori monasterii et monachis ejus terram ad unam carrucam
et tres hosticias in villa que Vervilla dicitur, et totum scilicet
quicquid in ea possidebat, pro salute animarum suarum et suorum antecessorum.
Dederunt tamen monachi eis in caritate solidos XXXta Vque Stampensis monete
(1)...»
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(2) Au
XIe siècle, la tenure d’un hôte, c’est-à-dire sa maisonnette
avec la terre qui en dépendait, se nommait un hospice, hospitium,
hospitiolum, et plus tard une hostise, hostisia
(Note de Lefèvre).
(1) Archiv. d’Eure-et-Loir;
fonds de l’abbaye de Marmoutiers (Note de Lefèvre).
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1130-1150. — Briant de Vierville «Brientius de Viervilla»
assiste comme témoin de la donation de la terre de Morvilliers
faite à l’abbaye de Saint-Père par Pierre, fils de Cochard,
que l’abbé Eudes avait affranchi (2).
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(2) Cart.
de Saint-Père, page 458 (Note de Lefèvre).
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1403. — Les Mémoires de Guillaume Lainé, prieur de Mondonville,
contiennent à la page 51 du volume D, la mention de «plusieurs
titres en la possession de monsieur de Chatignonville demeurant à
Vierville proche Lestuing et de Sainte-Escobille en
Beaulse.» Ces pièces, dont la plus ancienne est de 1403,
intéressent particulièrement la famille de Morainville, et
incidemment les familles de Prunelé, de Maillard, des Feugerais,
de Chambray et de Molitard.
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1649. — «Lettres du bailly de la Chastellenye de Lestuing, pour
monseigneur l’abbé de Mermoustier-les-Tours, à cause de
ladite abbaye seigneur du dict Lestuing, portant donation de divers héritages
à la fabrique de l’église par M. Saint-Eutroppe de Morainville,
par Messire Georges de Fesnières, chevallier, seigneur
de Morainville, Mondonville, Noir-Espinay, Lestuing et autres lieux, demeurant
audit Morainville, et dame Angelique Coutelz, son espouze.» |
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Georges de Fesnières mourut le 3 juillet 1651; Angélique
de Coutel, sa veuve, fit à cette occasion, de nouvelles largesses
à la cure de Morainville. Par son testament du 25 septembre elle
donne à la dite cure six muidz de terre en une pièce faisant
partie de celle de 17 muidz appelée la Marche, assise au terroir
de Vierville proche Noir-Espinay [p.300] et Lestuing; laquelle pièce
est enclavée entre trois chemins: l’un d’iceulx appelé le chemin
d’Ablis à Orléans, un autre qui tend de Lestuing à
Vierville, appellé le Chemin-des-Bois, et l’autre qui tend dudit
Noir-Espinay à Vierville. La dite dame donne et délaisse trois
muidz, moitié des dits six muidz pour accomplir et exécuter
la dernière de défunct messire Georges de Fesnières,
chevallier, son petit-fils, vivant, enseigne aux gardes du Roy, seigneur
du Perruchet et dudit Lestuing, depuis ratifiée par ledit feu messire
Georges de Fesnières, seigneur de Morainville, son ayeul; — les trois
autres muids sont donnés à la cure de Morainville.
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|
Voici la contenance territoriale de Vierville, qui a été
constatée par les opérations du cadastre terminées
sur le terrain en 1813, et dont la matrice n’a été mise en
recouvrement qu’en 1818:
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hect.
|
ares
|
cent.
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Terres labourables
|
655
|
19
|
44
|
Bois taillis
|
10
|
76
|
31
|
Jardins potagers
|
2
|
62
|
22
|
Superficie des
bâtiments
|
1
|
46
|
06
|
Total
|
670
|
04
|
43
|
|
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Population. — Les anciens registres de l’état
civil, qui remontent à 1646, sont en mauvais état jusqu’à
l’an XI (1803): les suivants sont bien conservés.
Nous avons vu qu’au XIIe siècle Umpeau
[sic, lisez: Vierville]
avait...
|
84 paroissiens.
|
En 1738, on y comptait...
|
60 communiants.
|
Les recensements généraux lui
donnent:
En
1816
|
158
|
habitants.
|
En
1836
|
203
|
—
|
En
1846
|
163
|
—
|
En
1866
|
131
|
—
|
répartis en 41 ménages,
occupant 38 maisons. [p.301]
|
|
Vierville, dépourvu d’eaux courantes, possède trois puits
de 30 mètres de profondeur, dont un seul est communal, deux mares
conservant mal leur eau dans les temps de sécheresse.
Le sol, calcaire marneux, est presque
entièrement découvert et cultivé sur tous les points;
quelques bouquets de bois plantés sont épars ça et
là sur le territoire.
Vierville est un pays de grande culture;
les propriétés y sont peu divisées; les parcelles n’offrent
qu’une proportion de deux par hectare.
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Vierville le 26 juin 2006 (© Michel De Pooter,
2006)
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BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE
Édition
Édouard (Pierre-Édouard-Alexandre)
LEFÈVRE (ancien chef de division à la Préfecture
d’Eure-et-Loir, historien de la Beauce, membre correspondant du Comité
des travaux historiques et scientifiques et de plusieurs sociétés
savantes, historien de la Beauce), «Vierville», in ID., Documents
historiques et statistiques sur les communes du canton d’Auneau arrondissement
de Chartres (Eure-et-Loir) [2 volumes in-16, ou in-12; extrait de l’Annuaire
d’Eure-et-Loir (1867) & (1868)], Chartres, Garnier, 1867-1869, tome
1 (1867), pp. 295-301.
Bernard GINESTE [éd.], «Édouard
Lefèvre: Vierville (1867)», in Corpus Étampois,
http://www.corpusetampois.com/che-19-edouardlefevre1867vierville.html,
2008.
Autres
sources sur Vierville
Bernard GINESTE,
«Thion Chef-de-Fer: Notices sur Vierville (vers 1090)»
in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cls-11-vierville.html,
2008.
IGN (Institut Géographique National),
Méréville ouest [2e édition; 1 feuille
en couleur; 67 cm sur 99, pliée 23 cm sur 12; carte topographique
(projection conique conforme de Lambert); 1:25 000; relief représenté
par courbes de niveau, points cotés et estompage; coordonnées
géographiques: E 1°47’52" - E 1°58’40" / N 48°25’15" -
N 48°14’27"; communes représentées: Sainville, Maisons,
Denonville, Vierville; Gouillons; Gommerville; Baudreville; Levesville-la-Chenard,
Mérouville, Intreville, Rouvray-Saint-Denis, Neuvy-en-Beauce, Fresnay-l’Éveque],
Paris, IGN [«Série bleue: carte topographique de la France
à 1:25 000»], 1979.
Réédition sous le titre: Sainville
[3e édition: les éléments de la révision de
1989 figurent en orangé], Paris, IGN, 1990; Sainville [4e
édition; carte réalisée à partir des données
numériques de la Base de données topographiques], Paris, IGN,
1997 (réimpression 2002); Sainville [5e édition; quadrillage kilométrique UTM-WGS 84;
date du fond cartographique: 1997-2002 d’après la déclaration
de dépôt légal], Paris, IGN, 2005.
Michel DE POOTER, «Michel De Pooter:
Vue aérienne de Vierville (photographie, 2006)»,
in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cie-21-depooter2006etampois.html,
2006.
COLLECTIF D’INTERNAUTES, «Vierville (Eure-et-Loir)», in Wikipédia,
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vierville_(Eure-et-Loir),
en ligne en 2008.
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