Fief et dixmes d’Estampes* |
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Titre porté au dos du dossier.
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Estampes*
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Titre porté en haut de la première
page.
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Les revenus qui appartiennent à cette abbaye en la ville d’Estampes,
concistent, en un petit fief dans la même ville; en portion des dixmes
de la parroisse de Saint-Martin de la même ville; et en quelques
heritages abandonnez par le curé de cette parroisse pour avoir
la portion congrüe*.
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Pension annelle versé par le gros
décimateurs d’une paroisse à son curé pour sa subsistance. |
Fief.
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Le fief paroist peu considerable par les titres qui se trouvent dans la
layette des papiers d’Estampes et dans les anciens cartulaires* puisqu’il ne conciste
qu’a cinq livres quelques sols** en quatre articles
qui ont esté si fort negligez que les derniers titres sont du 15.
et du seizieme siecles, et qu’ainsi on a perdu la connoissance des maisons
et heritages sur lesquels ils se prenoient, à l’exception de deux
articles dudit cens***, l’un de vingt sol deü par
les religieux celestins de Marcoussy sur les cens qu’ils ont au terroir
de Villesauvage*. Ils ont esté condamnez à paier ces vingt sols parisis
de cens par sentence des Requestes du Palais**, qui a esté suivie de reconnoissance et de prestation
de paiement qui ne se trouvent point et dont on a connoissance que [sic] par des lettres du sieur Dannery procureur de cette abbaye à Estampes***, qui ne marque pas les dattes ny les notaires qui les ont passées.
L’autre article du cens qui se paie est de quatre deniers parisis.
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*
Le Cartulaire de Maubuisson
a été édité par Dutilleux et Depoin en 1890
et 1913 (voir notre Bibliographie).
**
Rappelons qu’une livre valait 20 sols
(ou sous) de 12 deniers, soit 240 deniers. Très grossièrement
parlant, un sol valait à peu près un euro d’aujourd’hui.
*** Le
cens est une redevance seigneuriale, qui par suite de l’inflation continuelle
du Moyen Âge est devenue, sous l’Ancien Régime, essentiellement
symbolique.
28 mars 1415.
* On se rappelera que Villesauvage est dans la paroisse de
Saint-Martin, ce qui occasionnait évidemment des frictions entre
les deux ordres.
**
Tribunal où l’on jugeait en première
instance les causes des privilégiés qui s’y pourvoyaient.
*** En 1706, nous
voyons un “Jacques Dannery fondé de procuration des dames religieuses
de Longchamp” et non de celles de Maubuisson. La chose est à éclaircir.
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Ce dernier cens a pour fondement un bail à cens d’une place de
deux toises et demie* sur la grande rüe St Jacques d’Estampes**. Ces deux toises et demie font
partie d’une plus grande place sur laquelle a esté basty
[sic] une maison par le sieur Delabutte, et qui est à present
possedée par le sieur François Tardy officier de Monseigneur
le duc d’Orléans.
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*
La toise carrée de France faisait
3799 m². La surface en question faisait donc environ 9.500 m²,
un peu moins d’un hectare.
** Il s’agit
du n°10 de l’actuelle rue Louis-Moreau (Frédéric Gatineau,
Étampes en lieux et places, pp. 26a et 81b).
5 novembre 1511. deficit.
[en latin: manquant
aux archives (terme rayé)] il est esnoncé
dans la sentence cy-apres ./. ou
à l’original dudit bail à cens
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On voit que ce cens de 4 deniers parisis a esté contesté
par les proprietaires de la maison bastie sur cette place [p.2] en l’année 1637 sous pretexte qu’ils
avoient payé ce cens aux religieux de Marcoussy; mais ils perdirent leur cause, par sentence des Requestes du
Palais, ils furent condamnez de representer leurs titres d’acquisition,
et d’en paier les lots et les arrerages des cens suivant le bail de 1511.
Le droit de cens des religieux de Marcoussy est conservé par la mesme
sentence pour 13 deniers parisis, elle a esté confirmée par
arrest.
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21 fevrier 1637.
7 septembre 1646.
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On peut voir les autres articles de cens non paiez et dont les debiteurs
ne sont pas connus au second volume du cartulaire, folios 250, 251, 257.
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Rente
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Il est deu aussi trente livres de rente du bail à cens et rente
fonciere, suivant le contract de bail à rente qui en a esté
fait à desfunct monsieur de Bry lieutenant general à Estampes* et à la dame son espouse pour le prix d’une
maison qui appartenoit à cette abbaye en la ville d’Estampes, appellé
l’Hotel de Maubuisson et ses dependances.
Depuis le decez
du sieur de Bry la dame sa vefve s’est fait adjuger sur luy cette maison
au bailliage d’Estampes le 3 decembre 1697.
On voit par les
anciens titres de cette maison qu’elle appartenoit à cette abbaye
dèz le 13e siecle et particulièrement au folio 2, verso, du
2e volume du cartulaire, et par plusieurs baux à longues années
de cette maison de 1498, 1507, 1538 où il paroist que le prix n’estoit
que de 61 sols parisis par an.
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*
Les Archives municipales d’Étampes
conservent le Registre des délibérations pendant le mandat
de maire de Gabriel de Bry, lieutenant général, 1658-1670;
une Requête de la ville au Parlement, contre le lieutenant général
de Bry, 1663, ainsi qu’un Règlement politique et général
par le même de 1633.
8 juin 1681. Deficit. Cette rente
a esté racheté en 1722 ou auparavant (comme je l’ay veu par
la quittance d’employ des 600 livres provenant dudit remboursement à
partir du plan fait ladite année de 20 arp. 42 perches de houlmes sur
le teroir de Bessancourt**, lieudit
le Buisson à la Malette) par madame Darcy. ** Commune du Val-d’Oise.
[Ajout dans
l’interligne:] Note: Il
a esté fait un bail à chef cens de 4 livres 9 sols payé
à Estienne Le Tonnelier, sergent d’Estampes, le 23 mars 1407 (trois
mots non déchiffrés) du 11 septembre 1407.
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Dixmes
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Les dixmes qui font la plus considerable partie des revenus de cette abbaye
à Estampes concistent à 4 gerbes par arpent de terre semée
de tous grains et à quatre pintes de vin par arpent de vigne dans
la continence de treize cens quatre-vingt-dix-sept [p.3] arpens de terre dans l’estendüe de la
parroisse du faubourg Saint-Martin d’Estampes. Le surplus des grosses
dixmes de cette parroisse appartiennent, partie aux chantre, chanoines
et chapitre de Notre Dame d’Estampes et partie au sieur commandeur de
Chaillous-la-Reyne*, et partie au sieur prieur de Saint-Martin.
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[Ajout postérieur en marge:] En 1722,
ces dixmes ont esté abandonnées au curé de Saint-Martin
d’Estampes ainsy que les domaines de sa cure qu’il avoit luy meme abandonnées
en 1641 à l’abbaye, qui luy a fait cet abandonnement pour estre
dechargé de la portion congruë qu’elle luy payoit et autres
charges desdites dixmes, duquel abandonnement luy a esté donné
acte par arrest du Grand Conseil du 7 septembre 1722, en sorte que l’abbaye
n’a plus que les trois muids** de froment
sur les quatre que le domaine a à prendre sur les dites dixmes.
* Le
commanderie hospitalière de Chalou détenait le Temple et le
secteur environnant, dîmage compris. |
Heritages
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** Le muid de Paris valait 12
setiers de 12 boisseaux de 640 pouces cubes, soit 1,824 m³.
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Les héritages qui appartiennent à cette abbaye en la parroisse
de Saint-Martin d’Estampes concistent.
1° Un arpent de vigne ou environ, tenant
d’un bout sur le grand chemin d’Orleans, d’autre sur un murger* tenant à
Claude Regnard archer.
2. Un quartier de vigne assis à l’Orme
Coignet** aboutissant
sur le grand chemin d’Orleans, d’un bout sur le grand chemin des vignes
tenant à Jean Durand.
3. Trois quartiers et demy de terre labourables
assis au Grand Verger, tenant d’une part à une sente, d’autre aboutissant
sur la rue de Riverselieu***, d’autre sur plusieurs au
bout de la montagne de Rogemont.
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* Un murger ou meurger est au départ une
épaisse muraille ou un tas de pierres parementé, édifié
en une seule fois lors du défrichement et du défonçage
d’une parcelle en vue de la création d’une vigne, ou lentement constitué
par l’épierrage récurrent d’une vigne; c’est ensuite, en toponymie,
une pièce de terre caractérisée par la présence
d’une telle structure.
** Selon Frédéric
Gatineau (Étampes en lieux et places, p. 90), mention est
faite de l’Orme Cognet en 1593, Cogniet en 1790, Cognier
au plan d’intendance de 1785, aujourd’hui l’Orme Cogner.
*** Aujourd’hui rue Reverseleu.
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4. Demy arpent une quarte perche* demie de terre, ou environ,
assis à Greneux**, tenant d’une
part au chemin qui descend au guai dit L’Avocat***, d’autre
aux terres du sieur ministre de la Trinité*, et d’autre au chemin de
Vallenay**.
5. Un demy arpent de terre ou environ assis
à l’Orme Cognet, tenant à Julien Moreau, aboutissant sur le
chemin des vignes.
6. Un demy quartier de terre en courtil*** assis au Petit Mortemer*, tenant à Jean Chevrier,
aboutissant sur le chemin de Vallenay, et d’autre bout sur [mot laissé en blanc].
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* Une perche (carrée) ordinaire valait 20 pieds de côté,
soit 400 pieds carrés, soit environ 42,2 mètres carrés.
**
Mot de lecture incertaine.
*** Le Gué de l’Avocat,
sur la Chalouette, était encore un lieu-dit cité en 1790 et
1855; la sente du gué de l’Avocat est encore citée en 1827.
* C’est-à-dire
le supérieur des Trinitaires, plus communément appelés
Mathurins, qui avaient leur maison au n°24 de la rue Saint-Martin.
**
Aujourd’huy Valnay.
*** Un courtil est un petit
jardin attenant à une maison paysanne.
* Les Mortemers
sont un lieu-dit attesté depuis 1454 selon Gatineau (op. cit.,
p. 85), et un fief des célestins de Marcoussis.
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7. Un autre demy quartier de terre assis au Petit Mortemer tenant à
[un ou deux mots laissés en blanc]
aboutissant sur la rivière de Chalouette, le chemin entre deux**, d’autre le chemin de Vallenay.
8. Un quartier
de terre en courtil assis audit lieu et proche celui en-dessus, aboutissant
sur la grande riviere, d’autre sur la sente.
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* Il s’agit
sans doute de la Sente entre deux eaux. Selon Gatineau (op. cit.,
p. 52b), “sur le plan cadastral de 1827, ce lieu-dit, ainsi que les Mortemets
tout proches, apparaissent comme extrêmement morcelés. Dans
la partie Est existent toujours ds jardins potagers”.
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9. Un quartier de terre en courtil assis audit lieu, et proche celuy en-dessus,
tenant à [un ou deux mots laissés en
blanc], aboutissant sur [un ou deux mots laissés
en blanc] [p.4] |
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10. Un quartier de terre assis au Chevreau*, aboutissant sur plusieurs
et tenant à Claude Fontaine.
11. Un autre quartier de terre à
Rochepie**, tenant à
[un ou deux mots laissés en blanc].
12. Un demy quartier de terre assis aux Roches
Sallant***, tenant au sieur Petit, prestre,
d’autre bout ci-devant au sieur Montagne.
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* sans doute le lieu-dit du cadastre Les Chevreaux,
pente au nord de Chauffour (Étampes en lieux
et places, p. 34a).
**
Au lieu-dit Les Pailleraies
selon Gatineau (op. cit., p. 110b).
***
Frédéric Gatineau situe près du Temple les Roches Jallant (op. cit., p. 110b,
où il faut sans doute corriger ce J en S). Sallant est attesté comme patronyme.
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13. Trois quartiers de pré, et aunoy scis proche le Gras* de, [un ou deux mots laissés en blanc]
entre deux eaües, tenant à plusieurs, aboutissant sur la riviere,
et d’autre à [un ou deux mots laissés
en blanc].
14. Un demy arpent demy quartier de pré
assis au-dessous du Petit Saint-Marc, appellé vulgairement le Recoing
du Curé, tenant d’un bout à la riviere de Juisneteau, d’autre
sur la Veuve Corneuilliers.
Et un morceau d’aunoy assis entre deux eaux
contenant demy quartier prèz L’Avocat, tenant à Jean Chevrier,
aboutissant sur [un ou deux mots laissés
en blanc].
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* Mot de lecture incertaine.
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Ces terres sont raportées dans l’abandonnement qui en a esté
fait par le sieur curé de Saint-Martin le 6e [lisez: 26] septembre*
1641, et par quelques antiens baux. Il y a quelques articles dont les fermiers
se plaignent de ne point jouir, et particulierement les 13 et 14. articles
dont le curé jouit nonobstant son abandonnement.
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* Les mots le 6e septembre sont
précisés dans l’interligne, mais le corps du texte porte,
plus, loin, le 26.
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Charges annuelles sur les dixmes
suivant les baux.
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1. Au sieur curé de Saint-Martin d’Estampes, 225 livres pour partie
de sa portion congrüe et de son vicaire, montant à 450 livres,
les autres codécimateurs paient le surplus.
2. Les decimes ordinaires et extraordinaires,
à la descharge du sieur curé, cet article est considerable
en ce temps icy*.
3. Au
receveur du domaine d’Estampes un muid de blé froment**. Observer qu’il est deub
sur ces dixmes 4 muids de blé par cette abbaie, mais le domaine à
Estampes doit aussi à cette abbaie trois muid [sic] de blé à titre particulier, en
sorte que la compensation faite il reste deu au domaine le sestier blé
en question, dont le fermier des dixmes est chargé. Il faut faire
mention dans les quittances de chacune année de ce muid de cette compensation.
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* Allusion qui prend tout son sens plus bas lorsque l’auteur
se réfère à “l’augmentation
des decimes ordinaires et extraordinaires dont le fermier est chargé”, augmentation survenue après 1703. Selon l’Encyclopédie
(t.IV), c’est “un ancien
droit, subvention, ou secours de deniers, que nos rois levoient autrefois
sur tous leurs sujets, tant ecclésiastiques que laïcs, pour
les besoins extraordinaires de l’état. Dans la suite, le terme de
décime est demeuré propre aux subventions que les ecclesiastiques
payent au roi, & ces décimes sont devenues annuelles & ordinaires;
le clergé paye aussi de tems en tems au roi des décimes ou
subventions extraordinaires”.
**
Rappelons
que le mot blé désigne alors indifféremment plusieurs
céréales, soit surtout le froment, ou le seigle, ou le méteil, qui était
un mélange des deux premières.
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4. Au sieur chappelain de Saint-Laurent*** vingt-huit
sestiers de grains, scavoir les deux tiers blé meteil et l’autre tiers avoine. Il s’est fait paier pendant plusieurs
années du froment au lieu de meteil. Je lui ai fait voir les titres
en 1704 et a cessé dèz cette année-là. [p.5]
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*** Il s’agit de la chapelle du château d’Étampes,
transférée dans l’église Saint-Basile semble-t-il depuis 1415 (Fleureau,
Antiquitez, p. 400).
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Au sieur prieur de Saint-Martin huit sestiers de grains méteil.
On a sujet de douter que ce dernier article
etoit legitimement dû, car on n’en charge les fermiers* par les baux
qu’en cas qu’il soit deub. On voit par les titres dont on parlera incontinant,
et particulierement par une sentence du bailliage d’Estampes confirmée
par arrest, que le sieur prieur de Saint-Martin avoit deux sortes de pretentions
sur les dixmes de la parroisse de Saint-Martin 1° une douzieme portion
sur celle de cette abbaie. 2° une autre portion qui luy appartenoit
sur les terres despendans d’une mesterie de la Folie**. S’il jouit de l’une et
de l’autre portion de ces dixmes, il ne peut pas demander ceste redevance
de 8 sestiers de meteil, s’il ne jouit que d’une partie, et que de cette
abbaie jouisse de l’autre qui est la 12e portion qu’il pretendoit sur les
dixmes. Il seroit de l’interest de cette abbaie de luy abandonner cette douzieme
partie, qui ne vaux [sic] pas le quart par année
commune des huit sestiers meteil qu’elle luy paie. C’est ce qui merite bien
d’estre esclairci au plus tot.
|
* Les fermiers dont il est ici question sont ceux à
qui on afferme la perception de la dîme.
15 mars 1646.
** Voici ce qu’en écrivait Frédéric
Gatineau en 2003 (Étampes en lieux et places, p. 56b): «Lieu-dit
du cadastre de 1827. Il n’a plus été retenu par la suite.
Le nom est cité dès 1593: “la Folie anciennement dit la Haye
aux Bretons” (Archives diocésaines 5). Il y avait un hameau à
cet endroit, il est cité dès 1683 (Fleureau). Il était
aussi appelé la Croix de Champdoux. Il semble bien que le dernier
vestige de ce hameau était “lla Cabane à Pierrot”. Cette
terre appartenait jusqu’à la Révolution au chapitre Sainte-Croix
(Arch. Dép. Yvelines 5Q 2)».
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Principaux titres des dixmes
et autres droitz à Estampes.
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Le 1er est le don fait par la Royne Blanche à cette abbaye
de toute la dixme de blé et vin* qu’elle
avoit à Estampes. Il n’est point dit la scituation, non plus que
la contenence de cette dixme. Elle declare qu’elle luy appartient par son
douaire, et qu’elle a fait cette donnation, du consentement de son cher
filz Louis Roy de France.
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1239.
* Les mots et vin, d’abord oubliés, ont été
ajoutés en marge par un appel de croix.
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Le Roy Saint Louis son fils a confirmé cette donnation la même
année par ses lettres patentes et a ajouté de nouveaux dons
à cette abbaie, avec eloge; ces deux titres sont existans en parchemin,
et sont raportez au 2. tome du cartulaire, folios 246, 247.
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1239.
|
On voit dans le même cartulaire, folios 250. et suivans jusqu’au
folio 274 plusieurs actes concernant les contestations sur ces dixmes et
quelques dons particuliers de quelques portions de dixmes. On y voit aussi
folio 64. l’esnonciation des quatre muids [de]*
blé pretendus par le domaine d’Estampes qui ne sont esnoncés
dans aucun autre. Suivant ce 1er titre de 1312, il n’en restoit que 3 muids
[p.6] quatre sestiers à la
charge des dixmes de cette abbaie, lesquels compensés avec les trois
muids deüs à cette abbaie par ce domaine il ne resteroit deu
au domaine que quatre sestiers au lieu d’un muid qu’il se fait paier depuis
plusieurs siecles.
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*
Mot oublié par l’auteur.
1312.
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Mais ce qui est encor pis, c’est qu’il n’estoit rien dû de ces 4
muids, au moien de la donnation qui en avoit [esté]* faite à cette abbaie par Jean fils de roy
duc de Berry comte d’Estampes en 1404, confirmée par Jean duc de
Bourgogne son neveu, qui ont sur le fondement de ce don chargé cette
abbaie de 4 obits** solemnels
de vigiles à diacres et sous-diacres par an.
|
*
Mot oublié par l’auteur.
febvrier 1404.
novembre 1405.
**
Messes anniversaires pour les défunts.
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Chose encore bien surprenante sur le mesme fait; c’est une donnation d’Anne
de Bretagne reine de France, qui jouissoit de la comté d’Estampes
en proprieté, de * trois muids de blé
sur quatre muids qu’elle suppose luy estre deubs sur les mesmes dixmes,
et sur ce fondement elle charge cette abbaie de chanter chacun jour à
la fin des matines un Salve, avec l’oraison de Concede, ensorte
qu’elle donne ce qui estoit déjà donné, et mesme à
titre onereux**. Il seroit
bien dificile de se faire décharger de ce muid de blé apres
une si longue possession mais pour les obits il
semble qu’ils sont à discretion.
|
* Ici a été porté, puis rayé, le
mot ces.
**
Le comportement d’Anne de Bretagne me
paraît devoir s’expliquer par le fait que ses ascendants avaient revendiqué
en vain le comté d’Étampes; sans doute donc ne reconnaissait-elle
pas pour cette raison la validité des donations opérées
par ses prédécesseurs bourguignons, qu’elle avait des raisons
de considérer comme des usurpateurs. Par ailleurs, j’ai déjà édité
en ligne la confirmation de ce don par Artus Gouffier, comte d’Étampes,
du 6 mars 1519 (cliquez ici).
|
Il y a eu une grande contestation sur la proprieté de ces dixmes
en 1520. Les chanoines et chapitre de Notre Dame s’en pretendoient les proprietaires
par le titre de leur fondation*, et particulierement de certaines
portions. Les dames abbesse, et religieuses de Maubuisson leur opposoient
la donnation de la royne Blanche et une possession de plusieurs siecles.
Le prieur et le curé de Saint-Martin qui y estoient parties se deffendoient
par le droit commun, en sorte qu’il y eut transaction entre toutes ces parties
sur ces contestations qui avoient esté portées aux Requestes
du Palais par laquelle il est dit qu’il a esté convenu que lesdites
dames jouirroient pour les cinq parts [p.7]
et les sieurs prieurs et curé pour la sixieme part du droit entier
desdits dixmes, et particulierement des terres y esnoncées, en quelque
maniere que ce soit, à prendre ledit dixmage le long de la rue aux
Loups appellée la rue Saint-Jean en ladite parroisse Saint-Martin
sur la main senestre, commanceant devant la Croix Boisée*, près l’Hospital
Saint-Jean, tirant contre mont jusqu’à un petit carfour qui est au
bout du chemin de la dite rue aux LOurs** Loups, et sur le grand chemin tendant de la porte du chatel d’Estampes
à Dourdan; et dudit carfour tirant le long du grand chemin d’Estampes
à Dourdan, et laissant à main droite la Pointe Maillard*** qui appartenoit alors aux heritiers de feu Gilles Le Loup et autres.
Le chapitre se reserve le lieu et mesterie de Chandoux appartenant audit
chapitre, contenant vingt arpens ou environ, dont il est dit qu’ils ne payent
aucun droit de dixme. Il est dit aussi que pour recompense, les sieurs prieur
et curé de Saint-Martin, et les religieuses de Maubuisson ont ceddé
audit chapitre tels droits de dixmes qu’ils pouvoient avoir sur plusieurs
pieces de vignes et terres labourables assis au-dessus du Chatel d’Estampes
tirant vers Bonneron*, Chesnay, et Saint-Ladre**, et as*** environs qui sont assises de l’autre coté du chemin de
ladite rue aux Loups à la main droite du coté dudit chatel,
venant de Saint-Jean, tirant en haut le long de la rue, du coté de
la main droite jusqu’au carfour tout le long dudit grand chemin tendant
de la porte dudit chatel d’Estampes à Dourdan, en tant que ce dixmage
se peut estendre, en ce compris la Pointe Maillard, où il y a unze
arpens de terre appartenant aux [p.8]
representans feu Gilles Le Loup, et au-dessus il y a une piece de terre
de cinquante arpens, ou environ des appartenances de la grande Guynette* èsquels lieux il est dit
que les religieuses de Maubuisson avoient droit, et coutume de lever les
dixmes; et que les lieux cy-dessus designez seront bornez.
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* Les chanoines faisaient apparemment valoir un item quelque
peu obscur des biens qui leur avaient été garantis par la
chancellerie d’Henri Ier en 1046: et de Culturis Regis quae super Stampas
Vetulas sunt decimas, “et les dîmes provenant des Coutures-le-Roi
qui sont en contre-haut de d’Étampes-les-Vieilles”.
14 juillet 1520.
* La Croix Boisée ou Boissée se
trouvait au carrefour où la rue Saint-Jean (alias rue aux Loups)
se transforme en route de Saclas, et la rue d’Enfer en rue du Haut-Pavé.
**
L’auteur a d’abord porté Ours, puis a rajouté un L initial,
et ensuite rayé le tout avant de récrire Loups, indice
que cette dénomination de la rue Saint-Jean (encore attestée
par Fleureau vers 1668, était totalement sortie de l’usage au XVIIIe
siècle. On notera que l’étymologie de cette dénomination
nous est donnée par le contexte: c’était la rue de la famille
Le Loup.
*** Frédéric Gatineau
(op. cit., p. 99a) nous parle d’une autre pointe Mallard citée
en 1631 située quant à elle dans la prairie d’Étampes.
De fait il cite en tout quatorze lieux-dits appelés
Pointe, et Mallard ou Maillard est un patronyme
usuel du pays chartrain et alentours.
* Bonneron est énigmatique. Il ne me paraît
pas impossible que notre auteur, non étampois, aura mal déchiffré,
dans un acte de lecture difficile, le nom de Brières.
**
Saint-Ladre paraît avoir été
une petite ferme isolée sur la route de Dordan, un peu plus loin
que Chesnay.
*** As est une forme archaïque
de ès, contraction de *en les, qui a été
absorbée en français contemporain par aux, contraction
de *à les.
* Il
existait deux fermes dites Guinette: la Grande Guinette,
où se bâtissent actuellement les Hauts-Forestiers (néologisme
malheureux, qu’il serait bon d’abondonner au bénéfice du toponyme
originel, Grande Guinette); et la Petite Guinette, située
un peu plus loin, de l’autre côté du chemin de Dourdan.
|
Cette transaction a eü toute son execution, il ny [sic] a point eü de contestation entre les codecimateurs
de cette parroisse depuis, si ce n’est pour le reglement de ceque chacun
d’eux devoit contribuer à la portion congrue de cette parroisse* du curé et du vicaire de cette parroisse.
Il y eut sur cela plusieurs sentences d’Estampes et arrests du Grand Conseil
en 1639 1640 1646. et par une derniere sentence rendüe en execution
des arrests le 13 [sic] mars 1646 il fut dit
que la contribution de 300 livres adjugée et qui se paioit alors
seroit faite à raison de la valleur de ceque chacune des parties percevoit
de dixme dans cette parroisse.
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* Ces trois derniers mots ont été
rayés.
15 mars 1646. (L’auteur avait d’abord porté: 13)
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Sçavoir les dames de Maubuisson, pour le droit de dixme sur 1397
arpens de terre speciffiés en la cotte qu’elles en avoient fait signiffier,
|
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Et que sur cequi proviendroit de cette portion de dixme, il seroit pris
par prefferance un muid de blé de froment qui sera paié annuellement
au domaine du roy à Estampes, 28 sestiers, les deux tiers mesteil,
et l’autre tiers avoine, adjugés par arrest du 3. juin 1529. au
chapelain de Saint-Laurent du château d’Estampes, 8 sestiers remis
ausdites religieuses par Louis fils de France comte d’Evreux en 1312. sur
4 muids 8 sestiers que le roy avoit droit de prendre sur lesdites dixmes
pour demeurer quitte au moien de cette remise [p.9]
de 40 sols de rente leguée au monastere de Maubuisson par Marguerite
femme de Louis comte d’Evreux.
|
Charges sur les dixmes
de Maubuisson.
1529.
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Que sur les mesmes dixmes des dames de Maubuisson il seroit pris un douzieme
appartenant audit sieur prieur de Saint-Martin, et une autre douzieme part
appartenant au sieur curé de la même parroise. Laquelle part
du sieur curé a esté par luy abandonnée au profit
commun de tous les decimateurs.
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Que les venerables chantre, chanoines et chapitre de Notre Dame d’Estampes
contriburoient [sic] à ladite portion
congrüe pour les dixmes qu’ils percoivent dans la même parroisse.
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Que le prieur de la même parroisse contribura [sic] à
la même portion congrüe pour le droit de dixme qu’il perçoit
sur les terres despendans de la mesterie de la Folie, ensemble pour une douzieme
portion qu’il prend sur les dixmes desdites dames de Maubuisson, et pour
les menües dixmes d’agneaux et fillasses qu’il perçoit dans cette
parroisse.
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Il est dit que pour faire droit sur contribution que doit faire à
la même portion congrüe* pour les
dixmes qu’il perçoit dans cette parroisse que le juge se transportera
en presence des parties sur les lieux esnoncez au blasme fourny par les dames
de Maubuisson, et par le sieur prieur de Saint-Martin.
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* [Ajout de mots oubliés:]
par le commandeur de Chaillou la Royne
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Il y a quelques autres dispositions par cette sentence peu considerables,
si ce n’est le chef qui ordonne que le 12e, et les heritages abandonnez
par le sieur curé seront partagez entre les decimateurs, ou que l’un
d’eux s’en chargera, et demeureront les autres d’autant quitte sur le payement
de la portion congrüe pour le prix qui sera arresté entr’eux,
en plus disant devant ce juge judiciairement.
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On ne voit point d’acte qui ait reglé les chefs interloquez* par cette
sentence avec le sieur commandeur de Chaillou, et le sieur prieur de Saint-Martin
avec lesquelles il ne paroist point qu’il y ait eü d’autres contestations,
mais seulement avec les [p.10] sieur chantre,
chanoines et chapitre de Notre Dame d’Estampes, qui interjetterent appel
de la sentence du 15 mars 1646. de même que les dames de Maubuisson.
Ces appellations furent suivies d’une transaction entre ce chapitre et
les dites dames passé devant Tumery, notaire royal à Paris.
Par cette transaction ils se sont desistez de leurs appellations respectives,
et sont convenus de contribuer à la portion congrüe en question
conformement à la sentence du 15 mars 1646 dont estoit appel, et
aux sentences et arrests precedens, tant pour les dixmes dont ils jouissoient
en vertu de la transaction du 5. juillet 1520 que pour les dixmes dont
jouissoient ledit chapitre de la mesterie de Chandou. L’on convient que
des 300 livres qui se paioient alors de la portion congrüe le chapitre
en paieroit cinquante livres, les dames de Maubuisson et les autres decimateurs
paieroient le surplus, le chapitre abandonne*
ausdites dames le 12e de dixme et heritages ceddez par le sieur curé
de Saint-Martin, et pour cela, et en consideration de cette cession faite
par le chapitre qui ne pouvoit monter pour leur part à plus de dix
livres par an, les dames de Maubuisson remettent à ce chapitre tout
cequ’elles avoient avancé pour luy de la portion congrüe au
sieur curé de Saint-Martin, en consequence des contraintes**, elles lui remettent aussi tous les frais et
despens qui leurs estoient adjugez tant au Grand Conseil qu’à Estampes.
On donne pour pretexte à cette remise qui estoit de plus de 500
livres la pauvreté du chapitre*. Cette
transaction tout à fait desavantageuse aux dames de Maubuisson fut
stipulée pour elles par le R. P. Nazare Auroux ministre de la Trinité
d’Estampes, prometteur general de cet ordre, sans procuration, seulement
comme se faisant fort, mais il eut l’adresse d’engager les dames de Maubuisson
à la rathifier. Elles ont esté surprises, et lezées
considerablement. Ces observations sont faites pour s’en servir en cas de
besoin dans les nouvelles contestations du [p.11]
chapitre d’Estampes qui veut se dispenser de continuer de paier sa part de
l’augmentation de la portion congrüe qui n’étoit lors de cette
transaction qu’à 300 livres tant pour le curé que pour son
vicaire, et qui est à present de 450 livres. Le chapitre a tousjours
ajouté aux 50 livres reglé [sic] par la
susdite transaction sa part de cette portion congrüe, il a pretendu
ces dernieres dernieres [sic]
années s’en dispenser contre la regle, et l’usage.
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* C’est-à-dire les points sur lesquels le tribunal a
refusé de se prononcer définitivement en l’absence d’une information
suffisante.
7 fevrier 1660.
* Nota: Il ne pouvoit abandonner que sa portion, et non celle
des autres decimateurs.
** [Ajout en marge par appel de croix:]
elles se chargent des decimes ordinaires et extraordinaires que doivent
paier tous les gros decimateurs.]
*L’auteur est ici de mauvaise foi, ou très mal informé,
en parlant de prétexte. En effet la pauvreté du chapitre
Notre-Dame était considérable dans les années qui
suivirent la dévastation d’Étampes en 1652, lors des troubles
de la Fronde. On sait que les chanoines durent alors se défaire
pour survivre de certains des biens qu’ils possédaient depuis l’époque
même de leur fondation, par exemple de Richerelles et Fromonvilliers
dans le Loiret (B.G.).
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Les heritages abandonnez par le curé d’Estampes et deslaissez aux
dames de Maubuisson sont raportez cy-dessus. L’acte qui contient cet abandonnement
fait devant le lieutenant general d’Estampes est du 26 septembre 1641.
au nombre des autres titres des dixmes ./.
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Voilà les principaux titres de proprieté, et de possession,
des revenus de cet abbaie à Estampes. Ces revenus sont peu considerables,
et beaucoup chargez.
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On voit par les baux que depuis 1512. jusqu’à 1618 ils n’estoient
que de cent et quelques livres outre les charges dont les fermiers sont
tenus.
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Depuis 1620. jusqu’en 1662 le prix de la ferme a esté de 270 livres
jusqu’à 300 livres outre les charges, et depuis ce temps-là
à 200 livres, et 220 livres jusque 1703. et le dernier bail n’est
que de 120 livres. |
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Cette diminution vient en partie de l’augmentation des decimes ordinaires
et extraordinaires dont le fermier est chargé*, et en partie
de ce que les moynes de Marcoussis ont cessé de paier la dixme de
plusieurs heritages qui leur appartiennent sur cette parroisse. [Il faut**] scavoir d’eux les raisons du refus qu’ils en font.
Il faut
scavoir aussy du curé de Saint-Martin c’il [sic] a quelque raison de se dispenser de payer
ses decimes, car quoy que cette maison en ait esté chargée
par la transaction de 1660. dont on vient de parler, elle en a esté
deschargée par la declaration du roy du 30 juin 1690. [p.12]
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* Ceci explique l’allusion précédente: “Les decimes ordinaires et extraordinaires, à la descharge
du sieur curé, cet article est considerable en ce temps icy”. Les guerres de Louis XIV
conduisent à une imposition croissante même des privilégiés.
Selon l’Encyclopédie (t.IV), “il avoit aussi été créé par
édit du mois de Novembre 1703, des offices de commissaires pour
le recouvrement des décimes dans tous les diocèses du royaume:
mais ces offices furent unis à ceux de receveurs [p. 679] &
contrôleurs généraux & particuliers des décimes,
par une déclaration du 4 Mars 1704”.
** Mots oubliés
par l’auteur.
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On doit se souvenir de faire mention dans la quittance qu’on donne chacune
année au receveur du domaine d’Estampes des trois muids de blé
dûs par ce domaine à cette abbaye, qu’ils sont deduits et
compensez sur les quatre muids de blé de même qualité
dus par cette abbaie au même domaine, on l’a observé par la
quittance de la derniere année*.
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* On aimerait bien savoir quelle est cette dernière
année. |
Les titres de la redevance des trois muids de blé deus par cette
abbaie sont cy-dessus esnoncés, ausquels il faut adjouter une ordonnance
des tresoriers de France de Paris sur la requeste de madame Louise Marie
Palatine de Bavière*, et des prieure
et religieuses de cette abbaie par laquelle il leur a esté donné
acte de la representation des titres de cette redevance et en consequence
ils ont levé la deffense portée par leur ordonnance du 10
janvier 1674. et en consequence elles ont esté maintenües et
gardées en la possession et jouissance de ces trois muids de blé,
ordonné qu’elles en seront payées par les fermiers au tresorier
general des domaines de sa Majesté commise à l’exercice de
ladite charge ou autre qu’il appartiendra, suivant le fond qui en sera laissé
ès estats de distribution desdits domaines en leur laissant*
fournissant pour une fois seulement coppie collationnée de cette
ordonnance.
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dernier aoust 1674.
* Abbesse
de Maubuisson.
* Ici
a été porté puis rayé le mot laissant.
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[Porté au dos du dossier:]
Antoine Goupil lab(oureur)
en Normandie, héritier de monsieur Goupil curé de Saint-Martin
d’Estampes.
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BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE
Éditions
DAME DE MAUBUISON, Fief et dîme
d’Étampes [cahier de 12 pages], conservé autrefois aux
Archives départementales de Seine-et-Oise, et aujourd’hui aux Archives
départementales du Val-d’Oise, sous la côte 72H 107.
Bernard GINESTE [éd.], «Religieuses de Maubuisson: Fief,
rente et dîmes sis à Étampes (vers 1705)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-18-maubuisson1705fiefetdimes.html, 2008.
Autres
sources en ligne sur les biens étampois des dames de Maubuisson
Bernard GINESTE
[éd.], «Artus Gouffier, comte d’Étampes: Charte en
faveur des religieuses de Maubuisson (6 mars 1519)», in Corpus
Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-16-artusgouffier1519mauduisson.html,
2008.
Sur
les religieuses de Maubuisson et leur cartulaire
(Il faut désormais ajouter le
Cartulaire de Maubuisson à la bibliographie
proposée par Michel Martin au tome I du Pays d’Étampes)
Arthur DEMARSY,
Les abbesses de Maubuisson [24 cm; 15 p.; carte; tiré
à part de la Revue nobiliaire], Paris, J.-B. Dumoulin, 1868.
Adolphe DUTILLEUX
(1829-1916) & Joseph DEPOIN (1855-1924), L’Abbaye de Maubuisson
(Notre-Dame-la-Royale), Histoire et cartulaire publiés, d’après
des documents entièrement inédits [in-4°; 318 p.;
4 tomes en 1 volume: t.1 (1882): Histoire de l’abbaye et des abbesses ?
1236-1789; t.2 (1883): Les bâtiments, l’église et les tombeaux,
1236-1789; t.3 (1884): Le trésor et le mobilier, 1236-1793; t.4 (1885):
Analyse du cartulaire et annexes], Pontoise, A. Paris [«Documents
édités par la Société historique du Vexin»],
1882-1885.
Adolphe DUTILLEUX & Joseph DEPOIN, Cartulaire
de l’abbaye de Maubuisson (Notre-Dame-la-Royale) [2 volumes in-4°;
168 p.; t.1 (1890), “Première partie. Chartes concernant la fondation
de l’abbaye et des chapelles: titres I et II du cartulaire” (pp. 1-88);
t.2 (1913): “Seconde partie. Contrats: titres III à XIV du Cartulaire”
(pp. 89-168)], Pontoise, L. Paris [«Documents édités
par la Société historique du Vexin»], 1890-1913.
Odile VERGÉ DU TAILLIS-BÜRGLIN,
La vie religieuse au temps de la vieille France. Chroniques de
l’Abbaye royale de Maubuisson, 1236-1798 [in-16 (20 cm sur 13); 255
p.; plan, portraits], Paris, Perrin, 1947.
Armelle BONIS, Abbaye cistercienne de Maubuisson:
Saint-Ouen-l’Aumône, Val-d’Oise: la formation du temporel, 1236 à
1356 [28 cm; 109 p.; cartes; bibliographie pp. 11-12; texte remanié
d’un mémoire de maîtrise présenté à l’Université
de Paris I], Saint-Ouen-l’Aumône, Service départemental d’archéologie
du Val-d’Oise [«Archéologie en Val-d’Oise» 1], 1990.
Armelle BONIS & Monique WABONT, L’abbaye
de Maubuisson [23 cm; 32 p.; illustrations], Rennes, Éditions
Ouest-France, 1997.
Toute critique,
correction ou contribution sera la bienvenue. Any criticism or contribution.
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