CORPUS HISTORIQUE ETAMPOIS
 
 Jean de Foix, comte d’Étampes
Testament
Orléans, 20 octobre 1500
     
Denier de Catherine de Foix, 1483-1516 (© CGB)
Denier de Catherine de Foix, nièce de Jean.

     Jean de Foix fut comte d’Étampes de 1578 à 1500. On reprend ici l’édition princeps de son testament donnée en 1885 par l’érudit orléanais Rémi Boucher de Molandon dans le Bulletin du Comité des travaux historiques et scientifiques de 1884.
 
      La saisie des textes anciens est une tâche fastidieuse et méritoire. Merci de ne pas décourager ceux qui s’y attellent en les pillant sans les citer.
     
Bulletin du Comité des travaux historiques et scientifiques.
Section d’histoire et de philologie
(1884), pp. 31-38.
Testament de Jean de Foix, comte de Foix et d’Étampes,
roi de Navarre (Orléans, 27 octobre 1500)

 

TESTAMENT DE JEAN, COMTE DE FOIX ET D’ÉTAMPES, ROI DE NAVARRE.
(ORLÉANS, 27 OCTOBRE 1500.)

Communication de M. Boucher de Molandon, membre non résidant du Comité.
 


[Introduction de l’éditeur]

     Les archives des notaires, naturellement affectées à la conservation [p.32] des titres privés, contiennent parfois des actes d’une réelle valeur pour l’histoire.
 
     Nos dévoués archivistes du Loiret, et tout particulièrement aujourd’hui M. Jules Doinel, au prix de laborieuses recherches en ces dépôts trop inexplorés, y ont fait de précieuses découvertes.

     Nous aussi y avons recueilli d’intéressants documents, dont quelques-uns ont été déjà publiés, dont plusieurs autres le seront peut-être un jour.

     Le testament de Jean de Foix, comte d’Étampes, que nous venons soumettre au Comité des travaux historiques, est depuis quatre siècles enseveli dans la collection des vieilles minutes d’un notaire de notre ville au XVIe siècle (Me Courtin). — Nous en devons la communication à la gracieuse obligeance de Me Paillart, son successeur actuel.

     Nous en croyons le texte inédit, bien que son existence ait été mentionnée par quelques auteurs (La Chenaye-Desbois; Lottin,
Recherches historiques sur Orléans).

     Le 27 octobre 1500 , Jean de Foix, l’un de ces puissants vassaux de la couronne qui, sans atteindre au rang élevé des grands feudataires, continuaient parmi nous les traditions du régime féodal, de retour en France après la brillante conquête du Milanais par Louis XII, son beau-frère, dont il avait partagé les périls et l’honneur, se trouvait à Orléans. Atteint d’une maladie mortelle, en l’hostel d’un simple marchand bourgeois chez lequel il était descendu, il fit venir à son chevet deux notaires au châtelet d’Orléans, pour leur dicter ses dernières volontés.


     Jean de Foix, vicomte de Narbonne, comte d’Étampes, gouverneur du Milanais et du Dauphiné, prétendant de plus, en concurrence avec Catherine de Foix, sa nièce, au titre de roi de Navarre, était un des princes les plus en faveur et les plus royalement apparentés de son temps.

     Fils de Gaston de Foix, fait chevalier par Charles VII au siège de Tartas, et roi de Navarre du chef d’Éléonore d’Aragon, sa femme, Jean avait pour épouse Marie d’Orléans, fille de Charles, duc d’Orléans et de Milan, et sœur de Louis XII.

     Gaston de Foix, prince de Viane, son frère aîné, avait épousé Marie de France, fille de Charles VII, et Catherine leur fille, après avoir apporté en dot à Jean d’Albret le titre de roi de Navarre, que lui contestait depuis son oncle, Jean de Foix, avait eu pour fils
[p.33] Henri d’Albret, marié à Marguerite d’Orléans, sœur de François Ier, et aïeul d’Henri IV, roi de France et de Navarre.

     La sœur de Jean, Marguerite de Foix, eut pour fille Anne de Bretagne, deux fois reine de France par sa double alliance avec Charles VIII, puis avec Louis XII.

     Ainsi, fils, beau-frère, oncle et grand-oncle de roi, prétendant lui-même au titre de roi de Navarre, ce prince se rattachait, à tous les degrés, à la grande et noble race qui présida longtemps aux destinées de la France.

     Du mariage de Jean de Foix et de Marie d’Orléans deux enfants naquirent: Gaston, duc de Nemours, héros des guerres d’Italie, sous Louis XII, gouverneur du Dauphiné et du Milanais comme l’avait été son père; compagnon d’armes de Bayard, vainqueur à Aignadel; général à vingt-trois ans de l’armée française, couvert de blessures et comme enseveli dans sa gloire à la victoire de Ravenne.

     Et Germaine de Foix, successivement mariée à Ferdinand, roi d’Aragon; à Jean, marquis de Brandebanes; à Ferdinand, duc de Calabre.

     Jean de Foix vécut sous trois monarques français et les servit avec honneur.

     Louis XI, peu prodigue de sentiments affectueux, l’honora de sa confiance et, par lettres patentes d’avril 1478, l’investit lui et ses hoirs du comté d’Étampes, récemment réuni à la couronne.

     Charles VIII voulut l’avoir à ses côtés dans les solennités de son mariage avec Anne de Bretagne, dans les dangers de la guerre d’Italie, dans son entrée triomphale à Naples.

     Louis XII, beau-frère de Jean de Foix, lui témoigna toujours une vive affection. Il l’aida à soutenir ses prétentions sur le Béarn et la Navarre, l’emmena dans sa campagne d’Italie et l’avait près de lui à la bataille de Novarre. Il lui confia le gouvernement du Milanais et du Dauphiné; le choisit pour représenter, à son sacre, l’un des six pairs laïcs dont les domaines avaient été réunis à la couronne, et voulut, à sa mort, veiller lui-même à l’éducation de ses deux jeunes enfants.

     Jean de Foix, que tant de liens rattachaient à notre Orléanais, aimait particulièrement sa ville et son comté d’Étampes. Il affranchit les habitants d’onéreuses et gênantes servitudes. Il voulut en faire l’entrepôt des riches produits de la Beauce, et entreprit la canalisation
[p.34] de la rivière qui l’arrose pour les conduire à Corbeil et a Paris. Il voulut enfin que ses restes mortels reposassent dans l’antique collégiale de Notre-Dame d’Étampes.

     Tel fut, en ses traits principaux, le noble et vaillant seigneur dont il nous reste à faire connaître les dispositions testamentaires.


Denier de Catherine de Foix, 1483-1516 (© CGB)
Denier de Catherine de Foix, nièce de Jean.






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Armes du Béarn sur un écu d'or de François-Phébus (vers 1480)
1483-1516 (© CGB
Armes du Béarn sur un écu d’or
de François-Phébus (vers 1480)
Texte du testament de Jehan de Foix.

     A tous ceulx qui ces présentes lettres verront: Loys Boillart, licencié en loix, garde de la Prévosté d’Orléans, salut:

     Savoir faisant, que très hault, excellant et puissant seigneur, monseigneur Jehan, par la grâce de Dieu, roy de Navarre, conte de Foix et d’Estampes, estant gisant au lit malade, en ceste ville d’Orléans, en l’hostel Jehan le Voix, bourgeois marchant, demourant en cette dicte ville et, ce nonobstant, sain d’entendement, a le jour d’huy, par devant Jehan Courtin et Jehan Naudet, notaires du Roy, nostre sire, en son chastellet d’Orléans, fait et passé son testament et ordonnance de derrenière volunté, selon et ainsi qu’il est contenu et déclairé en une feuille de pappier dont lecture lui a esté faicte, mot après mot, par lesdictz notaires, ès présences des témoings et personnes cy après nommez, et duquel testament la teneur est telle.

     Au nom du Père et du Filz et du benoist Sainct-Esperit,

     Nous, par la grâce de Dieu, roy de Navarre, conte de Foix et d’Estampes, etc., gisant au lit mallade, sain toutes voyes d’entendement, considérant que riens n’est plus certain que la mort, et riens plus incertain que l’eure d’icelle, voulant mourir comme ung bon crestien doit faire, avons ce jourd’hui fait nostre testament et ordonnance de derrenière volonté, en la manière cy-après déclairée, en cassant, et révoquant et annullant tous autres testamens par nous cy devant fais.

     Premièrement, nous recommandons nostre âme à Dieu, à la benoiste Vierge Marie, à monseigneur sainct Jehan, dont nous portons le nom, à tous les anges et archanges et à tous les saincts et sainctes du Paradis; leur supplions et requérons qu’ilz soient intercesseurs envers nostre saulveur et redempteur Jhésus, ad ce qu’il veuille avoir pitié de nostre âme, après qu’elle sera sortie de nostre corps.

     Item, s’il est que aillions de vie à trespas en ceste ville d’Orléans, où sommes de présens mallade, voulons que nostre corps soit porté à Estampes et enterré en l’église de Nostre-Dame d’Estampes, devant le grand autel de la Vierge Marie.

     Item, quand est du fait du luminaire, pour l’enterrage de nostre corps et pour le service nécessaire, nous remectons le tout à la discrétion de nos exécuteurs cy après déclairez ou de deulx d’eulx, en l’absence des autres.

     Item, nous ordonnons et laissons à nostre très chière et amée fille, Germaine [p.35] de Foix, la somme de soixante mille livres tournois, ou à la volonté du Roy.

     Item, voulons et ordonnons que toutes noz debtes soient payées à quelques personnes qu’ilz puissent estre deues, lesquelles, si Dieu nous eust donné la grâce de longuement vivre, avions vouloir icelles acquicter et payer. Et afin que nostre très cher et très amé fils et héritier, Gaston de Foix, ayt mieulx de quoy acquitter noz dictes debtes, supplions au Roy très humblement que luy plaise luy laisser et donner la pension que à présent tenons de luy, l’office de gouverneur de Daulphiné, et autres pensions et bienffaiz que à présent tenons dudit seigneur. Et s’il estoit que promptement lesdictes debtes ne peussent être acquitées et payées, nous voulons et ordonnons que la vicomté de Narbonne soit vendue et adenerrée pour paier nos dictes debtes.


     Item, et pour ce que nous devons plusieurs grans sommes de deniers à la veuve et enffans de feu Jehan Brachet, et aussi à François Brachet (1), nous voulons que leur soit baillé et délivré tout le revenu de nostre grenier d’Estampes, doresenavant, jusques à ce qu’ilz soient entièrement payez de tout ce que loyaulment leur pouvons devoir.

     Item, nous ordonnons estre payé par nos dicts exécuteurs à Jehannot de la Plume la somme de quatre cens escuz d’or, et aussy à Jehannin, valet de chambre, ce qu’il se trouvera lui estre deu.

     Item, nous donnons par ce présent testament à nostre cher et ami nepveu et serviteur, Roger de Béarn, la ferre et seigneurie d’Aspet, ses appartenances et deppendances pour l’amour que avons avec luy et pour les bons et agréables services que luy et les siens nous ont faiz et espérons que ledit Roger fera à nostre dict fils; et s’il estoit que ledict Roger ne peult joyr de ladicte terre d’Aspet, nous lui donnons la ville, terre et seigneurie de Hauterive, ses appartenances et deppandances, laquelle ville, terre et seigneurie de Haulterive nostre dict fils pourra recouvrer en payant, par lui, audict Roger de Béarn, la somme de dix mille livres tournois, pour une fois.

     Item, nous ordonnons, pour aucunement récompenser nos serviteurs, chacun en droit soy, du service qu’ilz nous ont faiz, leur estre payé la somme de deux mille escuz d’or, et sera départie cette somme par nos dits exécuteurs, ou deulx d’eulx, ainsi qu’ilz verront estre à faire, selon la qualité des personnaiges et servyces qu’ils auront faiz, et en oultre, supplions le Roy
et la Royne les avoir pour recommandez, et, à plus avant, ordonner de leur récompense à leur bon plaisir, en manière que nostre âme en soit deschargée pour ce que ladicte somme n’est pas souffisante à leurs récompenses. Et aussi chargeons nostre dict fils et héritier s’en servir et les récompenser. [p.36]

     (1) Jean Brachet, seigneur de Froville et de Pormorand, membre d’une honorable famille orléanaise et aïeul de Jean Brachet de Pormorand, premier maire d’Orléans en 1568, était en effet récemment décédé en 1498. Son frère puîné, François Brachet, seigneur de Marigny, était trésorier de la reine d’Aragon, et construisit le bel hôtel aujourd’hui connu sous le nom de Vieille-Intendance.
     Item, nous ordonnons nostre dict fils unique, Gaston de Foix, héritier universel de nos dictz royaumes de Navarre, et de toutes noz autres terres et seigneuries, biens et choses qui nous appartiennent, et peuvent appartenir; et supplions au Roy et à la Royne que leur plaise avoir pour recommandez nos enffans, ayder et favoriser nostre dict fils à recouvrer ce qu’il leur appartient, ainsi que avons trouvé par conseils de gens saiges et grans clers. Et en cas que ledict Gaston décédast sans hoirs descendans de son corps, en loyal mariage, faisons nostre dicte fille, Germaine de Foix, héritière universalle desdictz royaumes et de toutes nos dictes terres et seigneuries. Et en cas que nostre dicte fille décédast pareillement sans hoirs, en ce cas nous ordonnons nostre héritier, nostre très cher et très ami frère, James de Foix (1), de toutes lesdictes terres et seigneuries dont nostre dicte fille se trovera saisie et qui luy appartiendront, et oultre voulons que nostre dict frère ayt son droit de partaige qui luy appartient, par droit de nature, de la maison de Navarre et de Foix, dont il est descendu.
     (1) Jacques ou James de Foix, frère puîné du testateur et troisième fils de Gaston de Foix, suivit également Louis XII à l’expédition d’Italie. Il assista en l’année 1500 à un tournoi à Lyon et mourut peu de temps après, et jeune encore, ne laissant après lui que deux enfants naturels.
     Item, nous supplions le Roy et la Royne que leur plaise prandre la charge de l’accomplissement de nostre présent testament, lesquieulx, par ces présentes, nous ordonnons nos exécuteurs, et avec eulx nostre dict filz, Gaston de Foix, et pour solliciter lesdicts seigneur et dame pour l’accomplissement de nostre dict testament, et donner ordre à nos exsèques et funérailles, nous ordonnons nostre dict frère, James de Foix, révérend père en Dieu messire Jehan de Foix, évesque de Quimper (2), Roger de Béarn et Jehan de Gant nostre maistre d’ostel. Et quant audict testament, et les dons et ordonnances contenues en icelluy faire et accomplir, ledict seigneur a obligé et oblige par sa foy par devant lesditz notaires, luy et ses hoirs, en tous ses biens, meubles et immeubles, présens et advenir, où qu’ils soient; lesquieulx il a soubzmis à la jurisdiction et contraincte de la dicte prévosté d’Orléans, et à toutes autres, jusqu’à l’accomplissement dudict testament, en tesmoing, etc…
     (2) La Gallia christiana, dans sa liste épiscopale du diocèse de Quimper, ne mentionne aucun évêque du nom de Jehan de Foix.
     Ce fut faict es présences de Marcius Wissarnilh, maistre d’ostel; maistre Mathieu Benaye (ou Venege), médecin; Barthélémy Rivault, trésorier; messire Jehan de la Gardère, chappellain; Jehan Horin, valet de chambre; Pierre de la Charre et Raoulin le Nalier, le vingt-septième jour d’octobre l’an mil cinq cens.

     (Étude de Me Paillart, notaire à Orléans, dépositaire actuel des minutes de Jehan Courtin.) [p.37]



[Commentaire de l’éditeur]

     Les touchantes recommandations de Jean de Foix en faveur de ses jeunes enfants ne furent pas déçues. Louis XII les entoura d’une affection presque paternelle.

     Il assit sa nièce Germaine sur le trône d’Aragon.

     Il combla son neveu Gaston de faveurs qui semblaient prématurées pour son âge, mais que son mérite et sa valeur surent justifier. Il lui maintint le gouvernement du Dauphiné, comme le testament en exprimait le désir; il l’emmena près de lui à la guerre d’Italie; il lui confia, à vingt-trois ans, le gouvernement du Milanais et le commandement de l’armée expéditionnaire, et, lors de sa mort glorieuse à Ravenne, il le pleura comme un fils.

     Les vœux du testateur furent également accomplis en ce qui concerne ses obsèques. Son corps fut déposé, comme il l’avait demandé, dans un caveau construit au pied du maître-autel de l’église Notre-Dame d’Étampes avec une grande solennité et le religieux concours d’une population dont ses bienfaits lui avaient gagné les cœurs.

     Mais ses prévoyantes dispositions pour maintenir des titres et domaines féodaux en sa famille demeurèrent sans effet.

     Son fils Gaston, sa fille Germaine, son frère James, qu’il avait substitués l’un à l’autre, moururent sans laisser de successeurs.

     Ses importants domaines passèrent donc en d’autres mains.

     Le comté d’Étampes fit retour à la couronne et fut donné par Louis XII à la reine Anne, sa femme.

     La Navarre, le Bigorre, le Béarn, la vicomté de Narbonne, vinrent successivement s’annexer au domaine royal, et de cette puissante maison de Foix qui, par ses royales alliances, ses vastes possessions, ses titres, ses services et sa valeur militaire, avait brillé de tant d’éclat, il ne resta bientôt plus qu’un glorieux souvenir.

OBSERVATION.

     Le texte que nous venons de publier pourrait, semble-t-il, autoriser quelques doutes sur l’affirmation émise par plusieurs auteurs, mais dont la justification a, jusqu’à présent, échappé à nos recherches, que Jean de Foix serait mort à Étampes, dans les premiers jours de novembre 1500.

     Si, le 27 octobre de l’année 1500, ce prince se trouvait à Orléans, si gravement malade qu’il ne pouvait parvenir jusqu’au chef-lieu de son comté, pour y déposer ses dernières volontés entre
[p.38] les mains des propres officiers de son domaine, on s’expliquerait difficilement qu’après l’accomplissement de cet acte solennel devant deux notaires au châtelet d’Orléans, il eût pu se faire conduire à Étampes, presqu’à ses derniers moments, et dans le seul but d’y
rendre le dernier soupir.

     On se demande, jusqu’à preuve contraire, si, par une erreur fort excusable, en cet intervalle de quelques jours, du 27 octobre au 5 ou 6 novembre, les historiens d’Étampes et quelques biographes n’auraient pas confondu le lieu du décès avec celui de la sépulture?

     Et s’il ne serait pas plus vraisemblable que Jean de Foix, décédé à Orléans peu de jours après son acte testamentaire, eût été transporté sans bruit à Étampes pour y recevoir, au sein de son comté, les magnifiques funérailles que ses fidèles habitants lui avaient préparées?


BOUCHER DE MOLANDON,
Membre non résidant du Comité.

   
Source: la mise en ligne en mode texte par la BNF du Bulletin du comité des travaux historiques,
revue et corrigée sur s version image par Bernard Gineste en septembre 2010.
BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE

Éditions

 
     Rémi BOUCHER DE MOLANDON (érudit orléanais, 1805-1893) [éd.], «Testament de Jean de Foix, comte de Foix et d’Étampes, roi de Navarre (Orléans, 27 octobre 1500)», in Bulletin du Comité des travaux historiques et scientifiques. Section d’histoire et de philologie (1884), pp. 31-38.

      
Rémi BOUCHER DE MOLANDON [éd.], «Jean de Foix, comte d’Étampes: Testament (27 octobre 1500)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-15-1500testamentdejeandefoix.html, 2010.

Sur Jean de Foix comte d’Étampes, sa femme et ses enfants

     Dom Basile FLEUREAU (religieux barnabite, 
1612-1674), «Des choses memorables arrivées à Estampes, vers le Regne de Louis Xl,  Charles VIII & Louis XII», in ID., Les Antiquitez de la ville, et du Duché d’Estampes avec lhistoire de labbaye de Morigny et plusieurs remarques considerables, qui regardent l’Histoire generale de France [in-4°; XIV+622+VIII p. (les pages 121-128 sont numérotées par erreur 127-134); publication posthume par Dom Remy de Montmeslier d’un texte rédigé en réalité vers 1668], Paris, J.-B. Coignard, 1683 [réédition en fac-similé (23 cm sur 16), Marseille, Lafittes reprints, 1997], pp. 190-199.
     Réédition numérique illustrée et annotée:
Bernard GINESTE [éd.], «Dom Fleureau: Des choses memorables arrivées à Estampes, vers le Regne de Louis Xl,  Charles VIII & Louis XII (1668)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-17-fleureau-b37.html, 2005.

       Mariona  IBARS PUGA  (Investigadora, Historiadora, Directora del Proyecto de Poblet) & Jose Luis BERMEJO  (INEMA Ingenieros Asesores, S.L) «Jean de Foix, III de Grailly -Segundo hijo de Leonor de Navarra y Gaston IV de Foix», in ID., «La Casa de Foix», in Historia de Poblet, http://www.poblet-pviana.com/CASA%20DE%20FOIX/JEAN%20DE%20FOIX.htm, en ligne en 2006.

     Bruno GALLAND [éd.] «K 536, n° 27 à 28 ter»«K 537, n°13 à 16», in «Première partie. Pièces d’intérêt familial relatives aux Princes du sang (classement chronologique). Inventaire des articles K 531 à K 546 établi de 1936 à 1952 par Jeanne Vielliard, Michel François et Suzanne Clémencet», in ID. [éd.], Centre historique des Archives Nationales. Série K., Monuments historiques. Titre IV. Princes du sang (K 531 A K 578). Inventaire des articles K 531 à K 546 et répertoire des articles 547 à K 578 [170 p.], Paris, Archives Nationales, 2000 [dont une réédition numérique en mode texte au format pdf, http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan/chan/fonds/EGF/SA/InvSAPDF/K-4.pdf, en ligne en 2006], pp. 45 & 50.

     [K 536 (p.45)] 27.— Lettres patentes donnant à Madeleine de France, veuve de Gaston de Foix, la tutelle de ses enfants mineurs, François Phoebus et Catherine. (Copie informe sur papier, du XVIIIe s., 26 février 1473 n. st.)
     28.— Traité de mariage entre Jean de Foix, vicomte de Narbonne, et Marie d’Orléans, fille du duc Charles. (Parchemin jadis scellé., 10 avril 1473 n. st.)
     28bis.— Double dudit traité. (Parchemin jadis scellé., 10 avril 1473 n. st.)
     28ter.— Idem.
     [K 537 B (p.50)] 13.— Lettres de Jean, roi de Navarre et comte de Foix, relatives à la réduction de la dot de sa femme Marie d’Orléans. (Parchemin signé, jadis scellé. 30 mai 1486.)
     14.— Vidimus par le bailli de Blois de la transaction passée entre le duc d’Orléans, Louis et Jean, comte de Foix, pour le paiement de la dot de Marie d’Orléans, femme de Jean, le 29 juin 1486. (Parchemin jadis scellé. 26 avril 1487.)
     15..— Autorisation donnée par Jean de Foix à Marie d’Orléans, sa femme, d’approuver la transaction faite par lui avec Louis d’Orléans quant au règlement de la dot de ladite Marie. (Parchemin jadis scellé. 29 juin 1486.)
     15bis.— Ratification par Marie d’Orléans, comtesse de Foix, de l’accord conclu entre son mari Jean de Foix et son frère Louis d’Orléans relativement au paiement de sa dot. (Parchemin, avec seing manuel. 24 juillet 1486.)
     16.— Mandement des commissaires à l’administration des biens saisis de Louis d’Orléans portant paiement au comte et à la comtesse de Foix de partie de la pension à eux due sur les biens du duc d’Orléans. (Parchemin scellé. 15 septembre 1488.)


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