Bulletin du Comité des travaux historiques et scientifiques.
Section d’histoire et de philologie (1884), pp. 31-38.
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Testament de Jean de
Foix, comte de Foix et d’Étampes,
roi de Navarre (Orléans, 27 octobre 1500)
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TESTAMENT DE JEAN,
COMTE DE FOIX ET D’ÉTAMPES, ROI DE NAVARRE.
(ORLÉANS, 27 OCTOBRE 1500.)
Communication de M. Boucher de Molandon, membre non
résidant du Comité.
[Introduction de l’éditeur]
Les archives des notaires, naturellement affectées
à la conservation [p.32] des titres
privés, contiennent parfois des actes d’une réelle valeur pour
l’histoire.
Nos dévoués archivistes du Loiret,
et tout particulièrement aujourd’hui M. Jules Doinel, au prix de laborieuses
recherches en ces dépôts trop inexplorés, y ont fait de
précieuses découvertes.
Nous aussi y avons recueilli d’intéressants
documents, dont quelques-uns ont été déjà publiés,
dont plusieurs autres le seront peut-être un jour.
Le testament de Jean de Foix, comte d’Étampes,
que nous venons soumettre au Comité des travaux historiques, est depuis
quatre siècles enseveli dans la collection des vieilles minutes d’un
notaire de notre ville au XVIe siècle (Me Courtin). — Nous en devons
la communication à la gracieuse obligeance de Me Paillart, son successeur
actuel.
Nous en croyons le texte inédit, bien que
son existence ait été mentionnée par quelques auteurs
(La Chenaye-Desbois; Lottin, Recherches historiques sur Orléans).
Le 27 octobre 1500 , Jean de Foix, l’un de ces
puissants vassaux de la couronne qui, sans atteindre au rang élevé
des grands feudataires, continuaient parmi nous les traditions du régime
féodal, de retour en France après la brillante conquête
du Milanais par Louis XII, son beau-frère, dont il avait partagé
les périls et l’honneur, se trouvait à Orléans. Atteint
d’une maladie mortelle, en l’hostel d’un simple marchand bourgeois chez lequel
il était descendu, il fit venir à son chevet deux notaires au
châtelet d’Orléans, pour leur dicter ses dernières volontés.
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Jean de Foix, vicomte
de Narbonne, comte d’Étampes, gouverneur du Milanais et du Dauphiné,
prétendant de plus, en concurrence avec Catherine de Foix, sa nièce,
au titre de roi de Navarre, était un des princes les plus en faveur
et les plus royalement apparentés de son temps.
Fils de Gaston de Foix, fait chevalier par Charles
VII au siège de Tartas, et roi de Navarre du chef d’Éléonore
d’Aragon, sa femme, Jean avait pour épouse Marie d’Orléans,
fille de Charles, duc d’Orléans et de Milan, et sœur de Louis XII.
Gaston de Foix, prince de Viane, son frère
aîné, avait épousé Marie de France, fille de Charles
VII, et Catherine leur fille, après avoir apporté en dot à
Jean d’Albret le titre de roi de Navarre, que lui contestait depuis son oncle,
Jean de Foix, avait eu pour fils [p.33]
Henri d’Albret, marié à Marguerite d’Orléans, sœur de
François Ier, et aïeul d’Henri IV, roi de France et de Navarre.
La sœur de Jean, Marguerite de Foix, eut pour fille
Anne de Bretagne, deux fois reine de France par sa double alliance avec Charles
VIII, puis avec Louis XII.
Ainsi, fils, beau-frère, oncle et grand-oncle
de roi, prétendant lui-même au titre de roi de Navarre, ce prince
se rattachait, à tous les degrés, à la grande et noble
race qui présida longtemps aux destinées de la France.
Du mariage de Jean de Foix et de Marie d’Orléans
deux enfants naquirent: Gaston, duc de Nemours, héros des guerres d’Italie,
sous Louis XII, gouverneur du Dauphiné et du Milanais comme l’avait
été son père; compagnon d’armes de Bayard, vainqueur
à Aignadel; général à vingt-trois ans de l’armée
française, couvert de blessures et comme enseveli dans sa gloire à
la victoire de Ravenne.
Et Germaine de Foix, successivement mariée
à Ferdinand, roi d’Aragon; à Jean, marquis de Brandebanes; à
Ferdinand, duc de Calabre.
Jean de Foix vécut sous trois monarques
français et les servit avec honneur.
Louis XI, peu prodigue de sentiments affectueux,
l’honora de sa confiance et, par lettres patentes d’avril 1478, l’investit
lui et ses hoirs du comté d’Étampes, récemment réuni
à la couronne.
Charles VIII voulut l’avoir à ses côtés
dans les solennités de son mariage avec Anne de Bretagne, dans les
dangers de la guerre d’Italie, dans son entrée triomphale à
Naples.
Louis XII, beau-frère de Jean de Foix, lui
témoigna toujours une vive affection. Il l’aida à soutenir ses
prétentions sur le Béarn et la Navarre, l’emmena dans sa campagne
d’Italie et l’avait près de lui à la bataille de Novarre. Il
lui confia le gouvernement du Milanais et du Dauphiné; le choisit pour
représenter, à son sacre, l’un des six pairs laïcs dont
les domaines avaient été réunis à la couronne,
et voulut, à sa mort, veiller lui-même à l’éducation
de ses deux jeunes enfants.
Jean de Foix, que tant de liens rattachaient à
notre Orléanais, aimait particulièrement sa ville et son comté
d’Étampes. Il affranchit les habitants d’onéreuses et gênantes
servitudes. Il voulut en faire l’entrepôt des riches produits de la
Beauce, et entreprit la canalisation [p.34]
de la rivière qui l’arrose pour les conduire à Corbeil et a
Paris. Il voulut enfin que ses restes mortels reposassent dans l’antique collégiale
de Notre-Dame d’Étampes.
Tel fut, en ses traits principaux, le noble et
vaillant seigneur dont il nous reste à faire connaître les dispositions
testamentaires.
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Denier de Catherine de Foix, nièce
de Jean.
)
1483-1516 (© CGB
Armes du Béarn sur
un écu d’or
de François-Phébus (vers 1480)
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Texte du testament de Jehan de Foix.
A tous ceulx qui ces présentes lettres
verront: Loys Boillart, licencié en loix, garde de la Prévosté
d’Orléans, salut:
Savoir faisant, que très hault, excellant
et puissant seigneur, monseigneur Jehan, par la grâce de Dieu, roy de
Navarre, conte de Foix et d’Estampes, estant gisant au lit malade, en ceste
ville d’Orléans, en l’hostel Jehan le Voix, bourgeois marchant, demourant
en cette dicte ville et, ce nonobstant, sain d’entendement, a le jour d’huy,
par devant Jehan Courtin et Jehan Naudet, notaires du Roy, nostre sire, en
son chastellet d’Orléans, fait et passé son testament et ordonnance
de derrenière volunté, selon et ainsi qu’il est contenu et
déclairé en une feuille de pappier dont lecture lui a esté
faicte, mot après mot, par lesdictz notaires, ès présences
des témoings et personnes cy après nommez, et duquel testament
la teneur est telle.
Au nom du Père et du Filz et du benoist
Sainct-Esperit,
Nous, par la grâce de Dieu, roy de Navarre,
conte de Foix et d’Estampes, etc., gisant au lit mallade, sain toutes voyes
d’entendement, considérant que riens n’est plus certain que la mort,
et riens plus incertain que l’eure d’icelle, voulant mourir comme ung bon
crestien doit faire, avons ce jourd’hui fait nostre testament et ordonnance
de derrenière volonté, en la manière cy-après
déclairée, en cassant, et révoquant et annullant tous
autres testamens par nous cy devant fais.
Premièrement, nous recommandons nostre
âme à Dieu, à la benoiste Vierge Marie, à monseigneur
sainct Jehan, dont nous portons le nom, à tous les anges et archanges
et à tous les saincts et sainctes du Paradis; leur supplions et requérons
qu’ilz soient intercesseurs envers nostre saulveur et redempteur Jhésus,
ad ce qu’il veuille avoir pitié de nostre âme, après qu’elle
sera sortie de nostre corps.
Item, s’il est que aillions de vie à trespas
en ceste ville d’Orléans, où sommes de présens mallade,
voulons que nostre corps soit porté à Estampes et enterré
en l’église de Nostre-Dame d’Estampes, devant le grand autel de la
Vierge Marie.
Item, quand est du fait du luminaire, pour l’enterrage
de nostre corps et pour le service nécessaire, nous remectons le tout
à la discrétion de nos exécuteurs cy après déclairez
ou de deulx d’eulx, en l’absence des autres.
Item, nous ordonnons et laissons à nostre
très chière et amée fille, Germaine [p.35] de Foix, la somme de soixante mille livres
tournois, ou à la volonté du Roy.
Item, voulons et ordonnons que toutes noz debtes
soient payées à quelques personnes qu’ilz puissent estre deues,
lesquelles, si Dieu nous eust donné la grâce de longuement vivre,
avions vouloir icelles acquicter et payer. Et afin que nostre très
cher et très amé fils et héritier, Gaston de Foix, ayt
mieulx de quoy acquitter noz dictes debtes, supplions au Roy très humblement
que luy plaise luy laisser et donner la pension que à présent
tenons de luy, l’office de gouverneur de Daulphiné, et autres pensions
et bienffaiz que à présent tenons dudit seigneur. Et s’il estoit
que promptement lesdictes debtes ne peussent être acquitées et
payées, nous voulons et ordonnons que la vicomté de Narbonne
soit vendue et adenerrée pour paier nos dictes debtes.
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Item,
et pour ce que nous devons plusieurs grans sommes de deniers à la veuve
et enffans de feu Jehan Brachet, et aussi à François Brachet
(1), nous voulons que leur soit baillé
et délivré tout le revenu de nostre grenier d’Estampes, doresenavant,
jusques à ce qu’ilz soient entièrement payez de tout ce que
loyaulment leur pouvons devoir.
Item, nous ordonnons estre payé par nos
dicts exécuteurs à Jehannot de la Plume la somme de quatre cens
escuz d’or, et aussy à Jehannin, valet de chambre, ce qu’il se trouvera
lui estre deu.
Item, nous donnons par ce présent testament
à nostre cher et ami nepveu et serviteur, Roger de Béarn, la
ferre et seigneurie d’Aspet, ses appartenances et deppendances pour l’amour
que avons avec luy et pour les bons et agréables services que luy et
les siens nous ont faiz et espérons que ledit Roger fera à nostre
dict fils; et s’il estoit que ledict Roger ne peult joyr de ladicte terre
d’Aspet, nous lui donnons la ville, terre et seigneurie de Hauterive, ses
appartenances et deppandances, laquelle ville, terre et seigneurie de Haulterive
nostre dict fils pourra recouvrer en payant, par lui, audict Roger de Béarn,
la somme de dix mille livres tournois, pour une fois.
Item, nous ordonnons, pour aucunement récompenser
nos serviteurs, chacun en droit soy, du service qu’ilz nous ont faiz, leur
estre payé la somme de deux mille escuz d’or, et sera départie
cette somme par nos dits exécuteurs, ou deulx d’eulx, ainsi qu’ilz
verront estre à faire, selon la qualité des personnaiges et
servyces qu’ils auront faiz, et en oultre, supplions le Roy
et la Royne les avoir pour recommandez, et, à plus avant, ordonner
de leur récompense à leur bon plaisir, en manière que
nostre âme en soit deschargée pour ce que ladicte somme n’est
pas souffisante à leurs récompenses. Et aussi chargeons nostre
dict fils et héritier s’en servir et les récompenser. [p.36]
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(1) Jean Brachet, seigneur de Froville et de
Pormorand, membre d’une honorable famille orléanaise et aïeul
de Jean Brachet de Pormorand, premier maire d’Orléans en 1568, était
en effet récemment décédé en 1498. Son frère
puîné, François Brachet, seigneur de Marigny, était
trésorier de la reine d’Aragon, et construisit le bel hôtel aujourd’hui
connu sous le nom de Vieille-Intendance.
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Item,
nous ordonnons nostre dict fils unique, Gaston de Foix, héritier universel
de nos dictz royaumes de Navarre, et de toutes noz autres terres et seigneuries,
biens et choses qui nous appartiennent, et peuvent appartenir; et supplions
au Roy et à la Royne que leur plaise avoir pour recommandez nos enffans,
ayder et favoriser nostre dict fils à recouvrer ce qu’il leur appartient,
ainsi que avons trouvé par conseils de gens saiges et grans clers.
Et en cas que ledict Gaston décédast sans hoirs descendans
de son corps, en loyal mariage, faisons nostre dicte fille, Germaine de Foix,
héritière universalle desdictz royaumes et de toutes nos dictes
terres et seigneuries. Et en cas que nostre dicte fille décédast
pareillement sans hoirs, en ce cas nous ordonnons nostre héritier,
nostre très cher et très ami frère, James de Foix (1), de toutes lesdictes terres et seigneuries dont
nostre dicte fille se trovera saisie et qui luy appartiendront, et oultre
voulons que nostre dict frère ayt son droit de partaige qui luy appartient,
par droit de nature, de la maison de Navarre et de Foix, dont il est descendu.
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(1) Jacques ou James de Foix, frère puîné
du testateur et troisième fils de Gaston de Foix, suivit également
Louis XII à l’expédition d’Italie. Il assista en l’année
1500 à un tournoi à Lyon et mourut peu de temps après,
et jeune encore, ne laissant après lui que deux enfants naturels.
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Item,
nous supplions le Roy et la Royne que leur plaise prandre la charge de l’accomplissement
de nostre présent testament, lesquieulx, par ces présentes,
nous ordonnons nos exécuteurs, et avec eulx nostre dict filz, Gaston
de Foix, et pour solliciter lesdicts seigneur et dame pour l’accomplissement
de nostre dict testament, et donner ordre à nos exsèques et
funérailles, nous ordonnons nostre dict frère, James de Foix,
révérend père en Dieu messire Jehan de Foix, évesque
de Quimper (2), Roger de Béarn et Jehan
de Gant nostre maistre d’ostel. Et quant audict testament, et les dons et
ordonnances contenues en icelluy faire et accomplir, ledict seigneur a obligé
et oblige par sa foy par devant lesditz notaires, luy et ses hoirs, en tous
ses biens, meubles et immeubles, présens et advenir, où qu’ils
soient; lesquieulx il a soubzmis à la jurisdiction et contraincte
de la dicte prévosté d’Orléans, et à toutes autres,
jusqu’à l’accomplissement dudict testament, en tesmoing, etc…
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(2) La Gallia christiana, dans sa liste
épiscopale du diocèse de Quimper, ne mentionne aucun évêque
du nom de Jehan de Foix.
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Ce
fut faict es présences de Marcius Wissarnilh, maistre d’ostel; maistre
Mathieu Benaye (ou Venege), médecin; Barthélémy Rivault,
trésorier; messire Jehan de la Gardère, chappellain; Jehan Horin,
valet de chambre; Pierre de la Charre et Raoulin le Nalier, le vingt-septième
jour d’octobre l’an mil cinq cens.
(Étude de Me Paillart, notaire à
Orléans, dépositaire actuel des minutes de Jehan Courtin.)
[p.37]
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[Commentaire de l’éditeur]
Les touchantes recommandations de Jean de Foix
en faveur de ses jeunes enfants ne furent pas déçues. Louis
XII les entoura d’une affection presque paternelle.
Il assit sa nièce Germaine sur le trône
d’Aragon.
Il combla son neveu Gaston de faveurs qui semblaient
prématurées pour son âge, mais que son mérite et
sa valeur surent justifier. Il lui maintint le gouvernement du Dauphiné,
comme le testament en exprimait le désir; il l’emmena près de
lui à la guerre d’Italie; il lui confia, à vingt-trois ans,
le gouvernement du Milanais et le commandement de l’armée expéditionnaire,
et, lors de sa mort glorieuse à Ravenne, il le pleura comme un fils.
Les vœux du testateur furent également
accomplis en ce qui concerne ses obsèques. Son corps fut déposé,
comme il l’avait demandé, dans un caveau construit au pied du maître-autel
de l’église Notre-Dame d’Étampes avec une grande solennité
et le religieux concours d’une population dont ses bienfaits lui avaient gagné
les cœurs.
Mais ses prévoyantes dispositions pour
maintenir des titres et domaines féodaux en sa famille demeurèrent
sans effet.
Son fils Gaston, sa fille Germaine, son frère
James, qu’il avait substitués l’un à l’autre, moururent sans
laisser de successeurs.
Ses importants domaines passèrent donc
en d’autres mains.
Le comté d’Étampes fit retour à
la couronne et fut donné par Louis XII à la reine Anne, sa femme.
La Navarre, le Bigorre, le Béarn, la vicomté
de Narbonne, vinrent successivement s’annexer au domaine royal, et de cette
puissante maison de Foix qui, par ses royales alliances, ses vastes possessions,
ses titres, ses services et sa valeur militaire, avait brillé de tant
d’éclat, il ne resta bientôt plus qu’un glorieux souvenir.
OBSERVATION.
Le texte que nous venons de publier pourrait,
semble-t-il, autoriser quelques doutes sur l’affirmation émise par
plusieurs auteurs, mais dont la justification a, jusqu’à présent,
échappé à nos recherches, que Jean de Foix serait mort
à Étampes, dans les premiers jours de novembre 1500.
Si, le 27 octobre de l’année 1500, ce prince
se trouvait à Orléans, si gravement malade qu’il ne pouvait
parvenir jusqu’au chef-lieu de son comté, pour y déposer ses
dernières volontés entre [p.38]
les mains des propres officiers de son domaine, on s’expliquerait difficilement
qu’après l’accomplissement de cet acte solennel devant deux notaires
au châtelet d’Orléans, il eût pu se faire conduire à
Étampes, presqu’à ses derniers moments, et dans le seul but
d’y
rendre le dernier soupir.
On se demande, jusqu’à preuve contraire,
si, par une erreur fort excusable, en cet intervalle de quelques jours, du
27 octobre au 5 ou 6 novembre, les historiens d’Étampes et quelques
biographes n’auraient pas confondu le lieu du décès avec celui
de la sépulture?
Et s’il ne serait pas plus vraisemblable que Jean
de Foix, décédé à Orléans peu de jours
après son acte testamentaire, eût été transporté
sans bruit à Étampes pour y recevoir, au sein de son comté,
les magnifiques funérailles que ses fidèles habitants lui avaient
préparées?
BOUCHER DE MOLANDON,
Membre non résidant du Comité.
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BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE
Éditions
Rémi BOUCHER DE MOLANDON (érudit
orléanais, 1805-1893) [éd.], «Testament de Jean de Foix,
comte de Foix et d’Étampes, roi de Navarre (Orléans, 27 octobre
1500)», in Bulletin du Comité des travaux historiques et scientifiques.
Section d’histoire et de philologie (1884), pp. 31-38.
Rémi
BOUCHER DE MOLANDON [éd.], «Jean de Foix,
comte d’Étampes: Testament (27 octobre 1500)», in Corpus
Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-15-1500testamentdejeandefoix.html,
2010.
Sur Jean de Foix comte
d’Étampes, sa femme et ses enfants
Dom Basile FLEUREAU
(religieux barnabite, 1612-1674), «Des
choses memorables arrivées à Estampes,
vers le Regne de
Louis Xl, Charles
VIII & Louis XII», in
ID., Les Antiquitez de la ville, et du Duché
d’Estampes avec l’histoire de l’abbaye
de Morigny et plusieurs remarques considerables,
qui regardent l’Histoire generale de France [in-4°;
XIV+622+VIII p. (les pages 121-128 sont numérotées
par erreur 127-134); publication posthume par
Dom Remy de Montmeslier d’un texte rédigé
en réalité vers 1668], Paris, J.-B.
Coignard, 1683 [réédition en fac-similé
(23 cm sur 16), Marseille,
Lafittes reprints, 1997], pp. 190-199.
Réédition numérique illustrée et annotée:
Bernard
GINESTE [éd.], «Dom Fleureau: Des choses memorables arrivées
à Estampes, vers le Regne
de Louis Xl,
Charles VIII & Louis XII (1668)»,
in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-17-fleureau-b37.html, 2005.
Mariona IBARS PUGA
(Investigadora, Historiadora, Directora del Proyecto de Poblet) &
Jose Luis BERMEJO (INEMA Ingenieros Asesores, S.L) «Jean
de Foix, III de Grailly -Segundo hijo de Leonor de Navarra y Gaston IV
de Foix», in ID., «La Casa de Foix», in Historia
de Poblet, http://www.poblet-pviana.com/CASA%20DE%20FOIX/JEAN%20DE%20FOIX.htm,
en ligne en 2006.
Bruno GALLAND
[éd.] «K 536, n° 27 à 28 ter» & «K
537, n°13 à 16», in «Première
partie. Pièces d’intérêt familial relatives aux
Princes du sang (classement chronologique). Inventaire des articles
K 531 à K 546 établi de 1936 à 1952 par Jeanne
Vielliard, Michel François et Suzanne Clémencet»,
in ID. [éd.], Centre historique des Archives Nationales.
Série K., Monuments historiques. Titre IV. Princes du sang
(K 531 A K 578). Inventaire des articles K 531 à K 546 et répertoire
des articles 547 à K 578 [170 p.], Paris, Archives Nationales,
2000 [dont une réédition numérique en mode texte
au format pdf, http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan/chan/fonds/EGF/SA/InvSAPDF/K-4.pdf,
en ligne en 2006], pp. 45 & 50.
[K
536 (p.45)] 27.— Lettres patentes donnant à Madeleine de France,
veuve de Gaston de Foix, la tutelle de ses enfants mineurs, François
Phoebus et Catherine. (Copie informe sur papier, du XVIIIe s., 26 février
1473 n. st.)
28.— Traité de mariage entre
Jean de Foix, vicomte de Narbonne, et Marie d’Orléans, fille
du duc Charles. (Parchemin jadis scellé., 10 avril 1473 n. st.)
28bis.— Double dudit traité.
(Parchemin jadis scellé., 10 avril 1473 n. st.)
28ter.— Idem.
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[K 537 B (p.50)] 13.— Lettres de Jean, roi de Navarre et comte de Foix,
relatives à la réduction de la dot de sa femme Marie
d’Orléans. (Parchemin signé, jadis scellé. 30
mai 1486.)
14.— Vidimus par le bailli de Blois
de la transaction passée entre le duc d’Orléans, Louis
et Jean, comte de Foix, pour le paiement de la dot de Marie d’Orléans,
femme de Jean, le 29 juin 1486. (Parchemin jadis scellé. 26 avril
1487.)
15..— Autorisation donnée
par Jean de Foix à Marie d’Orléans, sa femme, d’approuver
la transaction faite par lui avec Louis d’Orléans quant au règlement
de la dot de ladite Marie. (Parchemin jadis scellé. 29 juin
1486.)
15bis.— Ratification par Marie
d’Orléans, comtesse de Foix, de l’accord conclu entre son
mari Jean de Foix et son frère Louis d’Orléans relativement
au paiement de sa dot. (Parchemin, avec seing manuel. 24 juillet 1486.)
16.— Mandement des commissaires
à l’administration des biens saisis de Louis d’Orléans
portant paiement au comte et à la comtesse de Foix de partie de
la pension à eux due sur les biens du duc d’Orléans. (Parchemin
scellé. 15 septembre 1488.)
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la bienvenue. Any criticism or contribution welcome.
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