Le moulin Saint-Denis de Saclas
Renseignements disponibles
Signatures du gendre et du petit-fils et successeur
de Bouthemard à son décès en 1856
Vers 1910
Carte retitrée
vers 1917: Fabrique de pianos Kleis (coquille pour: Klein).
Courrier à entête des établissements
Od. Falchi postée en 1948
Date
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Renseignements
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Sources
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1691
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Devis du 30 août 1691
pour des travaux à faire au moulin qui appartient à la manse
abbatiale de Saint-Denis-en-France.
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SV&SH 28 (sans
référence)
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1817
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Jacques Bouthemard demande
l’autorisation de reconstruitre deux moulins et pour ce de rendre la rivière
à son ancien lit. Projet ensuite modifié.
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SV&SH 28 (sans référence)
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1820 env.
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Vers 1820, sans réponse
à sa demande Jacques Bouthemard construit un moulin
et une filature. |
SV&SH 28 (sans référence)
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1823
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Le 16 septembre 1823: à voir
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Registre d'état civil
de Saclas (AD91 2454)
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1824
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Le 1er novembre 1824: à voir
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Registre d'état civil
de Saclas (AD91 2454)
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1825
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Le 24 octobre 1825: à voir
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Registre d'état civil
de Saclas (AD91 2454)
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1826
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Le 20 avril 1826: à voir
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Registre d'état civil
de Saclas (AD91 2454)
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1827
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Le 11 février 1827: à voir
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Registre d'état civil
de Saclas (AD91 2454)
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1836
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Le 18 juin 1836: à voir
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Registre d'état civil
de Saclas (AD91 2455)
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1836
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Recensement (qui paraît
dater précisément du 26 juin 1836 vu que le petit Bouthemard
y est dit avoir 8 jours):
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AD91 6M 250
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1839
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Le 18 juillet 1839: à voir
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Registre d'état civil
de Saclas (AD91 4E 2455)
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1841
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Recensement: à voir
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AD91 6M 250
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1843
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Le 20 décembre
1843: à voir
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AD91 4E 2455
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1846
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Recensement: à voir
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AD91 6M 250
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1851
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Recensement: à voir
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AD91 6M 250
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1853
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Le 10 juin 1853: à voir
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Registre d'état civil
de Saclas (AD91 4E 2456)
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1856
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Le 2 août 1856, mort
à Saclas de Jacques Bouthemard: “N°25 — Décès
de Bouthemard Jacques — Du samedi deux août mil huit cent cinquante
six, heure de midi. Acte de décès de Jacques Bouthemard,
propriétaire et meunier, âgé de soixante-dix-huit
ans, né à Gommerville, Eure et Loir, décédé
hier en son domicile à Saint Denis commune de Saclas, à une
heure de relevée, fils de Louis Bouthemard et de Thérèse
Guy tous deux décédés, veuf en première mariage
de défunte Marie Louise Delanoue, époux de Françoise
Adélaïde Quinton, domiciliée au dit Saint Denis commune
de Saclas. — Les témoins ont été messiers Louis Rieul
Le Moine, propriétaire âgé de cinquante huit ans, domicilié
à Étampes, gendre du défunt, et Louis Alexandre Le
Moine, filateur, âgé de trente un ans, domicilié à
Saint Denis commune de Saclas petit-fils du défunt. — Lesquels ont
signé avec nous Paul Étienne Brossard, maire, officier de l’état
civil de cette commune, après lecture faite et le décès
constaté. — [Signé:] Le Moine-Bouthemard — Lemoine fils — Brossard.”
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Registre d'état civil
de Saclas (AD91 4E 2456)
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1861
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Recensement: à voir
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AD91 6M 250
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1866
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Recensement: à voir
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AD91 6M 250
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1872
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Recensement: à voir
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AD91 6M 250
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1876
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Recensement: à voir
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AD91 6M 251
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1876
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Le 24 août 1876, formation
d’une société en commandite entre Henri Vuillaume et
Alfred Ferre pour une durée de dix ans et avec un
fonds social de 130.000 francs. M. Vuillaume apporte le matériel et
les immeubles d’une valeur de 80.000 francs.
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SV&SH 28 (sans référence)
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1878
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Conversion de cette société en commandite
en société en nom collectif.
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SV&SH 28 (sans référence)
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1879
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Mise en vente de la la filature
à la requête de M. Ferre, qui fait procéder à
la saisie réelle des biens des époux Vuillaume, saisie
transformée en vente volontaire à la suite d’un procès.
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SV&SH 28 (sans référence)
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1879
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“Etude de Me Bouvard, avoué à
Etampes, Rue Saint-Jacques, n°5. — Vente sur conversion de saisie
immobilière, en la maison d’école de Saclas, et par le ministère
de Me Ravault, notaire à Méréville, commis à
cet effet, de: 1° UNE GRANDE FILATURE DE LAINES
sise à
Saint-Denis, commune de Saclas,mue par deux moteurs. — 1° Chute d’eau ; — 2° Machine
à vapeur de la force de vingt chevaux, système Powler, avec
son matériel industriel. — 2° UNE MAISON sise à Gravier,
commune de Saclas. — 3° NEUF PIÈCES DE TERRE EN
JARDINS PRAIRIES, PRÉ, FRICHES sises sur la commune de Saclas, en
11 lots, avec faculté de réunion et de subdivision. — L’Adjudication aura lieu le dimanche
9 novembre mil huit cent soixante-dix-neuf, Une heure de relevée.
— On fait savoir à tous ceux qu’il
appartiendra, que: En exécution: 1° d’un jugement de conversion
de saisie immobilière, rendu par le Tribunal civil de première
instance séant à Étampes, le vingt-sept mai mil huit
cent soixante-dix-neuf, enregistré, — 2° D’un autre jugement rendu par
le même Tribunal, le vingt-neuf juillet suivant, enregistré;
— Il sera, aux requête, poursuite
et diligence de M. Victor Alfred Ferré, propriétaire,
demeurant à Saulxier, commune de Saulx-les-Chartreux, canton de Longjumeau
; ayant pour avoué constitué Me Amable-Michel Bouvard, exerçant
près le Tribunal civil de première instance séant à
Etampes, demeurant en ladite ville, rue Saint-Jacques, n° 5; — en présence, ou eux dûment
appelés, de M. Henri Vuillaume, filateur, et dame Héloïse
Alphonsine Pradault, son épouse, demeurant ensemble à Saclas;
ayant pour avoué constitué Me Louis Laurent Chenu, exerçant
près le Tribunal civil de première instance séant à
Etampes, demeurant en ladite ville, rue Saint- Jacques, numéro 100;
— procédé, le dimanche neuf
novembre mil huit cent soixante-dix-neuf, une heure de relevée, en
la Maison d’école de Saclas, et par le ministère de Me Ravault,
notaire à Méréville, commis à cet effet, à
l’adjudication, au plus offrant et dernier enchérisseur, à l’extinction
des feux, des biens dont la désignation suit. — DÉSIGNATION des biens mis en
vente: PREMIER LOT. Premièrement. — BÂTIMENTS D’EXPLOITATION.
Une grande Filature de laines, située à Saint-Denis, commune
de Saclas, sur la rivière de Juine, à l’angle de la route de
Saclas à Méréville et du chemin de Pont-Luçon
à Saint-Denis, composée de: 1° Un principal corps de bâtiment,
divisé en un rez-de-chaussée, où sont la roue motrice
et le pont des vannes, magasin et caves; quatre étages carrés
et grenier au-dessus sous combles, à deux égouts, couverts en
ardoises; — Ce corps d’habitation comprend les pièces
d’habitation, vestibule, cuisine, cabinets, salon, chambres à feu,
chambres froides et magasins; — Dans ce même corps de bâtiment,
étaient établis autrefois, le matériel et le mécanisme
d’un moulin à eau, faisant de blé farine. — 2° Un autre grand corps de bâtiment
à côté et à la suite du précédent,
duquel il est séparé par un pignon, dans lequel existent des
portes de communication. Ce deuxième corps de bâtiment est divisé
en un rez-de-chaussée et en trois étages carrés, greniers
au-dessus couverts en ardoises. C’est dans ce deuxième bâtiment
qu’est la principale exploitation de la filature. — 3° Un troisième bâtiment
nouvellement construit, à droite en entrant dans la cour par le chemin
de Pont-Luçon. Ce troisième bâtiment est élevé
seulement d’un rez-de-chaussée couvert en tuiles. Il contient un grand
métier renvideur de deux cent vingt broches, système Curtis
et Sons. — 4° Cour devant ces bâtiments,
traversée par la rivière de Juine, et s’étendant jusqu’à
la route de Saclas à Méréville. — 5° Dans la partie de la cour longeant
ladite route de Saclas à Méréville, se trouvent la grande
cheminée de l’usine et un bâtiment récemment construit,
couvert en tuiles, dans lequel est établie une machine à vapeur
de la force de vingt chevaux, et son matériel et mécanisme.
— 6° En face, mais séparées
par la route de Saclas à Méréville, une écurie
et une remise, greniers au-dessus couverts en tuiles, grand magasin à
côté aussi couvert en tuiles, et hangar au bout, en appentis,
également couvert en tuiles; tenant d’un côté à
la route, d’un bout au septième lot, d’autre côté et d’autre
bout au neuvième lot. — 7° La chute d’eau dépendant
de cette usine et la faisant mouvoir, telle que cette chute d’eau résulte
des titres de propriété et des règlements administratifs.
— 8° Et les tournants, virants et
travaillants de ladite usine, et les appareils, machines, chaise, loup, cardes,
briseuses, repasseuses, boudineuses, pelotonneuses, métiers, dévidoirs,
tours, bascules, forges, meules, et généralement tous les instruments
et ustensiles en dépendant, et qui sont décrits et désignés
ci-après. — Cette filature tient d’un côté
à la route de Saclas à Méréville, d’autre côté
au grand jardin désigné sous le troisième lot, par derrière
au jardin du sixième lot ci-après, et par devant au chemin de
Pont-Luçon et au jardin composant le cinquième lot. — Deuxièmement. — MATÉRIEL
existant à l’usine: — Une roue hydraulique en bois, garnie
de ferrures et son arbre en bois; Une roue droite cent soixante-douze dents,
et son pignon vingt-cinq dents; Une roue droite quatre-vingt-quatre dents
et son pignon; Une chaise en fonte supportant le tout; Une ligne de transmission
de quatorze mètres et seize poulies. La ligne et les poulies brutes
de fonte; Une petite transmission de deux mètres, deux poulies (le
tout brut de fonte); Une petite transmission de deux mètres, deux poulies,
le tout brut de fonte pour métier à filer; Une petite transmission
de deux mètres cinquante centimètres, deux poulies, le tout
brut de fonte, pour tour; Une petite transmission de quatre mètres,
deux poulies pour métier à tisser, brut de fonte; Une petite
transmission de trois mètres cinquante centimètres, trois poulies
pour batteuse, brut de fonte; Un loup système Barbot, bâti en
fonte, construction de mil huit cent cinquante-sept;
Trois cardes du Phœnix Gaud, largeur un mètre vingt centimètres,
tambour diamètre un mètre vingt centimètres, tambour
diamètre un mètre vingt centimètres, volant trente centimètres,
cinq travailleurs, cinq balayeurs, deux demi-lunes, le tout en fonte en bon
état (non garnies de rubans de cardes); Une carde Mercier, largeur
un mètre vingt centimètres, tambour un mètre vingt centimètres,
bois, peigneur fonte soixante-dix centimètres, volant trente centimètres,
cinq travailleurs, cinq balayeurs en bois, bâti fonte (non garnies de
rubans de cardes); Un appareil Célestin Martin, numéro 38; Un
assortiment composé de trois cardes; Une briseuse bâti fonte,
demi-lune fonte, largeur quatre-vingt centimètres, tambour quatre-vingt-dix
centimètres, un volant, quatre travailleurs, quatre balayeurs; Une
repasseuse, bâti en bois, largeur quatre-vingt-dix centimètres,
tambour, quatre travailleurs, quatre balayeurs, volant, le tout en bois, demi-lune
fonte; Une boudineuse, bâti bois, demi-lune fonte, appareil à
deux peigneurs Rottee, frotteur système Mercier, quatre travailleurs,
quatre balayeurs, tambour un mètre vingt centimètres, largeur
quatre-vingt-dix centimètres (garnies de leurs rubans de cardes); Deux
briseuses Bailly, quatre demi-lunes, six travailleurs, deux tambours, le
tout en fonte en bon état (non garnies de leurs rubans de cardes);
Un tour à nettoyer en bois, garni de ses poupées; Une batteuse
en bois, dents en fer; Une machine à percer Dandoy Maillard, complète
et neuve; Cent bobines à boudin; Deux poulies et un petit arbre à
démonter; Quatre cardes, une briseuse, une repasseuse bâties
en bois, largeur quatre-vingts centimètres, demi-lunes en fonte, quatre
travailleurs, quatre balayeurs; Une repasseuse largeur quatre-vingt-dix centimètres,
demi-lunes en fonte, quatre travailleurs, quatre balayeurs; Une boudineuse,
largeur quatre-vingt-dix centimètres, appareil Rottee, frotteur, demi-lunes
fonte (garnies de leurs rubans de cardes); Quatre cardes de quatre-vingts
centimètres de largeur, bâti bois, demi-lunes fonte, quatre travailleurs,
quatre balayeurs (démontés, réformés, non garnies
de leurs rubans); Deux métiers à filer: l’un de cent, l’autre
de quatre-vingt-dix broches, bâti bois (démontés, réformés);
Deux métiers à filer : l’un de cent, l’autre de quatre-vingt-dix
broches, bâti bois (démontés, réformés);
Une transmission en deux bouts, longueur huit mètres, quatre poulies,
le tout brut de fonte; Un métier renvideur, construction Curtis et
Sons, de Manchester, de cent quatre-vints broches en état de neuf
et au complet, sa commande et ses poulies; Un métier à filer
de cent vingt broches en bon état; Un dévidoir à échantillonner
en bois, une paire de balances; Un poêle; Un lot de pièces de
rechange pour cardes; Un lot de pièces de rechange pour métiers
à filer; Deux dévidoirs en bois; Un dévidoir en bois;
Deux pelotonneuses en bois; Un métier à filer de cent broches
(incomplet et non monté); Une chargeuse Bollet, construction Mercier;
Un bâti et un tambour en bois, deux demi-lunes fonte, incomplètes
et sans poupées; Un dévidoir pour un écheveau seul en
bois; Une machine à peloter incomplète en bois; Un métier
à filer de cent vingt broches en bon état; Un pupitre en bois;
Un fléau et ses plateaux en bois, une série de poids; Un bâti
en fonte monté sur quatre galets, tablier en bois sur rouleau; Un
cylindre à émeri pour carde de quatre-vingts centimètres;
Un appareil dresseur aiguiseur, système Morisot, en bon état
pour cardes de quatre-vingt-dix centimètres; Onze lampes à
pétrole; Une lampe à essence; Une pièce à tourner
pour carde de un mètre vingt centimètres; Quatre poulies en
deux pièces diamètre quatre-vingts centimètres, largeur
vingt centimètres; Deux poulies; Une poulie diamètre quatre-vingt-dix-neuf
centimètres, largeur dix-neuf centimètres; Un renvideur deux
cent vingt broches, système Curtis et Sons, et les pièces de
rechange en bon état; Une transmission de trois mètres cinquante
centimètres et deux poulies; Une transmission intermédiaire,
deux roues d’engrenages hyperboliques et une poulie; Une roue d’engrenage
de deux mètres de diamètre, brut de fonte; Une roue d’engrenage
de un mètre quarante centimètres de diamètre, brut de
fonte; Deux morceaux de fer rond, l’un de quatre mètres, l’autre de
deux mètres; Une roue d’engrenage, diamètre soixante-dix centimètres;
Deux bascules en bois; Une forge portative; Une enclume, un mateau à
frapper devant, quatre marteaux de forge, cinq paires de pinces pour forge;
Deux étaux; Une machine à percer à colonne; Un tour à
crochets, en bois, son chariot complet; Une cloche; Deux serre-joints; Une
scie à percer à la main; Une petite transmission de quatre mètres
et cinq poulies; Une meule en grès, bâti fonte; Un cylindre
divisé avec lames circulaires, Construction Dugoujon; Quatre filières
avec leurs tarots; Un cliquet, une plaine, trois équerres en fer,
trois vilbrequins; Un lot de forets de différentes grandeurs; Un arson
et ses accessoires; Un fer à souder, un étrier à percer;
Une boîte de numéros en acier, de un à zéro, servant
à marquer; Un compas d’épaisseur, une bigorne; Un lot de pièces
détachées, pignons et roues de rechange pour cardes et métier
à filer; Un bâti en bois avec rouleaux et roues d’engrenage
en fonte n’ayant pas encore servi; Un petit banc en bois et roue à
manivelle; Deux poulies; Une roue d’engrenage de deux mètres; Une
autre roue d’engrenage de deux mètres cinquante centimètres;
Une machine à vapeur verticale à balancier, de construction
Scott, détente variable Correy (force nominale vingt chevaux); Un
générateur système Thomas et Laurens; Une transmission
reliant la machine à vapeur à l’usine, longueur totale : quarante-un
mètres trente centimètres; Une grande paire de moufles; Une
machine à manivelle servant aux grandes moufles; Une petite paire
de moufles; Un casier et ses cartons; Une presse à copier et sa table;
Un palan différentiel; une paire de meules; Deux pièces de
chêne, longueur environ cinq mètres chacune, sur l’une vingt
centimètres d’équarrissage, sur l’autre trente centimètres;
Un établi de menuiserie, une paire de varlopes et différents
outils; — Il reste en magasin: rubans
de cardes, cardes à débourrer, rubans à volants, etc.
— Sur la mise à prix, y compris
les bâtiments, le matériel et les appareils, de 20 000 fr. — DEUXIÈME LOT. — Une MAISON, sise à Graviers,
commune de Saclas, comprenant un corps de bâtiment composé de:
— Deux chambres dont une à feu,
grenier au-dessus couvert en tuiles; Grange aussi couverte en tuiles, à
la suite, ayant une entrée sur la cour; Autre petite chambre à
feu, par derrière à l’entresol, dans laquelle on monte par un
escalier en pierre, éclairée sur les pentes; — Cave sous ladite chambre; — Cour non close à côté
desdits bâtiments, dans laquelle se trouve un fournil couvert en tuiles;
— Lesdits bâtiments et cour d’une
contenance de quatre ares quatre-vingt centiares; — Et quatorze ares vingt centiares de
terre en pente, derrière lesdits bâtiments et cour; — Le tout tenant d’un long Payen, d’un
bout Auclerc Etienne, et d’autres bout le chemin de Méréville
à Saclas. — Sur la mise à prix de 400 fr.
— TROISIÈME LOT. — Un Grand Jardin situé à
Saint-Denis, entouré de murs et par la rivière, planté
d’arbres fruitiers et treilles et d’espaliers; tenant d’une part à
la filature et à la cour, d’autre part au troisième lot, d’un
troisième côté à la rivière, et du quatrième
côté au chemin de Pont-Luçon, mur entre avec terrain au-delà
de ce mur. — Sur la mise à prix de 1.000 fr.
— QUATRIÈME LOT. — Un autre Jardin sis au même lieu,
au bout du précédent, clos de murs de trois côtés
et par la rivière; tenant d’un long au déversoir et à
la rivière de décharge, d’autre long au chemin de Pont-Luçon,
terrain au-delà du mur. — Sur la mise à prix de 500 fr.
— CINQUIÈME LOT.
— Dix ares vingt-un centiares
de pré, situés prairie de Saint-Denis, au champtier des Poitoux;
tenant d’un long à l’abreuvoir de Pont-Luçon, d’un bout à
la rivière de décharge, et d’autre bout en pointe le chemin
de Pont-Luçon. — Sur la mise à prix de 100 fr.
—SIXIÈME LOT. — Un jardin sis à Saint-Denis,
devant l’ancien moulin ; tenant d’un long à la cour de l’usine, d’autre
long au chemin de Pont-Luçon, d’un bout à la rivière,
et d’autre bout à l’emplacement occupé par la machine à
vapeur. — Sur
la mise à prix de 400 fr. — SEPTIÈME
LOT. — Un autre jardin appelé
le Parterre, derrière l’ancien moulin ; tenant d’un long au premier
lot, d’autre long la rivière, d’un bout la route de Saclas à
Méréville. — Sur la mise à prix
de 500 fr. — HUITIÈME LOT. — Quinze ares trente de terre
autrefois en jardin, appelé le Jardin-aux-Asperges, sis au même
lieu de Saint-Denis; tenant d’un long la route de Saclas à Méréville,
d’autre long au montoir de Saint-Denis, d’un bout au hangar désigné
sous le premier lot. — Sur la mise à prix
de 300 fr. — NEUVIÈME
LOT. — Vingt-cinq ares cinquante-deux centiares
de terre en pré et jardin, sis prairie de Saint-Denis; tenant d’un
long à la route de Saclas à Méréville, d’un bout
à l’ancienne route de Pont-Luçon. — Sur la mise à prix
de 500 fr. — DIXIÈME LOT. — Un hectare cinquante-trois
ares vingt-un centiares, blâmés pour un hectare quatre-vingt-sept
centiares de terre et friches, dans la côte de Saint-Denis ; tenant
d’un long M. Honoré Payen, d’autre long plusieurs, d’un bout la route
de Saclas à Méréville, d’autre bout au montoir de Saint-Denis.
— Sur
la mise à prix de 200 fr. — ONZIÈME ET DERNIER LOT.
— Six ares trente-huit centiares
de terre en jardin, sis au lieu de Graviers, presque en face de la maison
du deuxième lot; tenant d’un long la sente de l’Etourneau, d’autre
M. Maximilien Marchaudon, d’un bout le chemin de Saclas à Méréville,
et d’autre bout M. Louis Bourdeau. — Sur la mise à prix
de 50 fr. — S’adresser
pour les renseignements: — A Méréville, En l’étude
de Me Ravault, notaire, dépositaire du cahier des charges et des titres
de propriété; — A Etampes, En l’étude
de Me Bouvard, avoué poursuivant la vente, rue St-Jacques, numéro
5; En celle de Me Chenu, avoué présent à la vente, rue
Saint-Jacques, numéro 100; — Et sur les lieux pour visiter l’usine
et les autres immeubles. — Fait et dressé par
l’avoué poursuivant soussigné. — A Etampes, le neuf octobre
mil huit cent soixante-dix-neuf. — Signé : Bouvard. —
En
marge est écrit: Enregistré à Etampes, le dix octobre
mil huit cent soixante-dix-neuf, folio 34 recto, case 2. Reçu un franc
quatre-vingt-huit centimes, doubles décimes et demi compris. —
Signé
: Delzangles.” |
Abeille d’Étampes du 11 octobre 1879, p. 3 (saisie
particulièrement méritoire de Bernard Métivier, 2016).
|
1881
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Recensement: à voir
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AD91 6M 251
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1886
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Recensement: à voir
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AD91 6M 251
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1886
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Le 25 juillet 1886: à voir
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Registre d'état civil
de Saclas (AD91 4E 3433)
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1891
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Recensement: à voir
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AD91 6M 251
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1892
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Les bâtiments anciens sont démolis.
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SV&SH 28 (sans référence)
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1896
|
Recensement: à voir
|
AD91 6M 251
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1901
|
Recensement: à voir
|
AD91 6M 251
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1904
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Maxime Legrand, après avoir raconté
sa visite de la filature Gaillard à Saclas, poursuit comme suit: “De
son côté, la filature de M. Lucas, située à
Saint-Denis, nous attendra au retour. La visiter aujourd’hui serait nous
détourner de notre route et perdre un temps précieux dont nous
ne devons user qu’avec parcimonie. Apprenons ici seulement que cet
établissement comprend environ 1285 broche actionnées par une
quarantaine d’ouvriers.”
|
Maxime Legrand et René Ravault,
Étampes pittoresque, Guide du promeneur dans la ville
et l’arrondissement. L’arrondissement, deuxième partie. III. La Juine
et ses affluents. 1. La vallée de la Juine en amont, Étampes,
L. Humbert-Droz et L. Brière et E. Flizot, 1904, p. 504.
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1906
|
Recensement: à voir
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AD91 6M 251
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1911
|
Recensement: à voir
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AD91 6M 251
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1913
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Un Klein est signalé
comme conseiller municipal.
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Almanach d'Étampes
pour 1913 = BHASE 16 (mai 2015), p. 234.
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1934
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Installation dans les bâtiments
de la filature d’une fabrique d’objets funéraires, les Établissements
Falchi. Au début de l’exploitation des rejets dans
la Juine occasionnent des dégats; les résidus sont neutralisés
et répandus sur un terrain voisin.
|
SV&SH 28 (sans référence)
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1948
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Courrier à entête posté
le 28 août 1948: “Établissements Od. Falchi.
Société à responsabilité limitée au capital
de 200.000 francs. La plus ancienne et la plus importante fabrique de croix
funéraires à Saclas (Seine-et-Oise). Téléphone
n°9 à Saclas.”
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Exemplaire en vente en septembre 2016
sur le site d’enchère Delcampe (dont un scan ci-dessus).
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B.G., septembre 2016.
Toute critique, correction ou contribution
sera la bienvenue. Any criticism or
contribution welcome.
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