Thierry Boudin, Fons Alkemade et Bernard 
 Gineste
                 
      
               
      Les Ateliers Morisse de construction automobile à 
  Étampes
                 
      
                 
      
        compilation, 1898-1921 
         
                  
                                
       
         
         Le personnel des ateliers Morisse vers 1910 (carte-photo
 de la collection de la famille Boudin)
          
                  
            
                            
      
  
                 
      1867-1912: 
        Sur les deux frères Morisse 
           (renseignements glanés par Thierry
Boudin) 
            
             
                                          
      
         
          
                Robert 
  Ferdinand Morisse est né à Dieppe le 24 avril 1853, fils de Pierre David Ernest Morisse , négociant 
  et de Léonie Delphine Legriel. 
          Il se marie à Étampes le 20 juin 1910 avec Léontine Delphine Doré (née 
  à Prunay-sur-Essonne le 26 juin 1883). Au recensement de 1896, qualifié ingénieur fabricant de sucre, il 
  habite à la sucrerie de Morigny. Il en est directeur lors du recensement 
  de 1901. En 1906, qualifié patron et constructeur mécanicien, 
  il habite à Étampes au n°42 de l’avenue de Paris. 
             | 
             
                    | 
           
          
                 Pierre 
  Henri Morisse est né à Dieppe le 10 août 1867, fils
  de Pierre Morisse et de Léonie Legriel.  
           Il se marie le 17 octobre 1900 à Paris 16e 
 avec  Madeleine Meyer (née le 26 décembre 1876 à Paris). 
 Pierre  Henri est alors domicilié à Morigny. Au recensement 
 de 1901,  Pierre est qualifié ingénieur 
 et ils habitent à Étampes au 42 avenue 
 de Paris, où  naissent leurs deux filles, Suzanne Léonie Hélène 
 le  24 septembre 1901, et Marguerite Jeanne Thérèse, le 24 
décembre  1902. 
           Ils habitent au n°19 de la rue Evezard, lors
 de  leur divorce, le 19 mars 1912.  
                    | 
             
                    | 
           
                     
                                            
       
       
                           
      
  
                 
      1896: extraits du recensement 
      (exploré par Thierry 
Boudin) 
            
             
                                             
      
           
          
            Domicile 
                    | 
            Nom 
                    | 
            Âge 
                    | 
            Emploi 
                    | 
                  
          
            Sucrerie de Morigny 
              | 
            MORISSE Robert 
       | 
             
              | 
            ingénieur 
fabricant   de sucre 
       | 
                  
               
                 N°8 boulevard Saint-Michel 
  à Étampes 
                  | 
                 MERLIN Noël 
                  | 
                 41 
                  | 
                 employé chez Morisse 
                  | 
                
                     
                                            
       
           
            
                            
      
  
                                      
      1er octobre 
  1898: constitution de la société 
            
            
                                              
      
             
               
                 |                           
                                      
             Constitution 
  de société 
                  
                  
          Suivant acte reçu par Me Prat-Marca notaire 
 à Étampes, le vingt septembre mil huit cent quatre-dix-huit, 
 enregistré,  il a été formé une Société 
 en commandite  simple, entre: Monsieur Pierre Morisse, ingénieur civil,
 demeurant  à Morigny, canton d’Étampes, qui en est le gérant,
 et deux autres personnes dénommées audit acte, comme commanditaires. 
                  
          Cette Société a pour objet l’édification
   et l’installation d’un atelier de construction de voitures automobiles
et   de moteurs à pétrole, et l’exploitation, la fabrication
et  la vente de ces véhicules. La durée de la Société 
  a été fixée à dix années à partir 
  du premier septembre mil huit cent quatre-vingt-dix-huit, pour finir le 
trente-un  août mil neuf cent huit. La raison et la signature sociale 
sont: "P.  Morisse & Cie". La signature sociale appartient seulement à
Monsieur  Pierre Morisse, mais il ne pourra obliger la Société 
que pour  les affaires l’intéressant. Le siège social est à 
Étampes,  boulevard Saint-Michel. Le fond social a été 
fixé à  cinquante mille francs. Monsieur Pierre Morisse a apporté 
à  la Société: ses études, plans, dessins et ses
connaissances  pratiques sur la chose qui fait l’objet de la Société. 
             
                  
                                                                 
                
            
                   
                     
                        
     Les associés commanditaires ont apporté: l’un,
 une somme  de quarante mille francs en espèces, ci 
                        | 
                       40 000 fr. 
                        | 
                      
                     
                        
     et le second, une somme de dix mille francs en la valeur d’un
 terrain,  ci 
                        | 
                       10 000 fr. 
                        | 
                      
                     
                        
     Ce dernier a en outre conféré gratuitement à 
 la  Société, au même titre d’apport, le droit d’exploitation
   et usage d’un brevet d’invention lui appartenant et ayant pour objet une
  voiture automobile marchant au pétrole. 
                        | 
                       50 000 fr.  
                        | 
                      
                                                                        
      
                                                                 
             
             
                  
          Il a été stipulé qu’en cas
de  décès  de monsieur Pierre Morisse la Société 
serait dissoute de plein  droit. Deux expéditions dudit acte de Société 
 ont été  déposées, le vingt-neuf septembre mil 
 huit cent quatre-dix-huit  conformément à la loi , l’une au 
 greffe du Tribunal de la justice  de paix du canton d’Étampes. 
                                                                 
                
             Pour extrait,  
                  signé, Prat-Marca 
                  
                  | 
                                            
           
            Abeille d’Étampes 
du 1er Octobre 1898 (saisie de Thierry Boudin) 
                                
                | 
                
                     
                                           
       
            
          
                            
      
  
                       
      1898: Mention
des ateliers  
            
            
                                              
      
             
               
                 |                            
           
                                            «La fabrique de voitures Morisse-Giraud est citée en 1898
   au boulevard Saint-Michel.» 
                                         
             
                  
                  | 
                                           
                   
                Frédéric
  GATINEAU, Étampes en lieux et places, Étampes, A travers 
 champs, 2003, p. 55. 
                           
     | 
                
                     
                                           
       
             
          
                            
      
  
                                      
      1898-1921: 
  le site des ateliers Morisse 
          (selon Thierry Boudin) 
           
            
                               
      
            
              
                 
                 
                 | 
                 
                 
                 | 
               
              
                Site sur le cadastre 
napoléonien 
                 | 
                Site sur le cadastre 
actuel 
                 | 
               
                     
                                    
       
           
           
                            
      
  
                 
      5 février 
  1900: acte modificatif de la Société 
        
                                          
      
         
          
            |                                
                                        
             Acte modificatif 
  de Société 
             
             
           Suivant acte reçu par Me Georges Prat-Marca, 
  notaire à Étampes, le cinq février mil neuf cent, enregistré,
               
           Monsieur Pierre Morisse, ingénieur civil,
 demeurant  à Étampes, boulevard Saint-Michel;               
               
           Monsieur Alexandre-Marie-Marcel-Tony Huber, ingénieur 
  des Arts et Manufactures, demeurant à Paris, rue de Constantinople, 
  numéro 39: 
           Et une autre personne dénommée en 
l’acte;               
           Après avoir exposé, qu’aux termes 
d’un   acte reçu par ledit Me Prat-Marca, le vingt septembre mil huit 
cent   quatre-vingt-dix-huit , publié, il avait été formé
  une Société en commandite simple entre Monsieur Pierre Morisse,
  qui en était le gérant, et deux personnes dénommées
  en cet acte, comme commanditaires sous la raison et la signature sociales
  "P. Morisse et Cie," ayant pour objet l’édification et l’installation
  d’un atelier de construction de voitures automobiles et de moteurs à
  pétrole, et l’exploitation, la fabrication et la vente de ces véhicules;
  et que l’un des associés commanditaires étant décédé,
  ses héritiers, du consentement des associés survivants, avaient
  cédé à monsieur Huber, susnommé, leurs droits
  à la commandite de leur auteur;              
           Ont — à raison de l’ adjonction de monsieur Huber, dans ladite 
  Société — apporté aux Statuts de cette Société diverses 
  additions et modifications desquelles il est extrait ce qui suit:  
           "La Société P. Morisse et Cie qui 
était   en commandite simple sera dorénavant en nom collectif 
à l’égard   de monsieur Pierre Morisse et de monsieur Huber, 
et en commandite simple  à l’égard du troisième associé. 
             
           "La Société a pour objet comme par
 le  passé l’édification et l’installation d’un atelier de
construction   de voitures automobiles et de moteurs à pétrole,
et l’exploitation,   la fabrication et la vente de ces véhicules et
accessoires.                    
           "La Société a commencé le
premier   septembre mil huit cent quatre-vingt dix-huit et continuera entre
monsieur   Pierre Morisse, monsieur Huber et l’associé commanditaire,
pour prendre   fin le trente-un août mil neuf cent huit (terme fixé 
primitivement   pour sa durée.) 
           "La raison et signature sociale seront comme par
 le  passé "P. Morisse et Cie ".  
           "Le siège de la Société est
 fixé,  comme précédemment, à Étampes,
boulevard Saint-Michel.               
           "Les affaires de la Société seront
 gérées  et administrées par monsieur P. Morisse et
monsieur  Huber, conjointement  ou séparément; chacun d’eux
aura la signature  sociale mais il ne pourra en faire usage que pour les
besoins et affaires  de la Société.               
           "Le capital social, primitivement fixé à 
  cinquante milles francs, a été augmenté de quarante 
 mille francs et porté à quatre-vingt dix mille francs, fournis 
  par:              
             
                                                                 
                  
            
         
          
                 "Monsieur Pierre Morisse, pour sept mille francs, ci 
             | 
            7.000
  fr. 
             | 
           
          
                 "Monsieur Huber, à concurrence de cinquante mille francs, 
  ci 
             | 
            50.000 
  fr. 
             | 
           
          
                 "Et par le commanditaire, pour trente-trois mille francs, ci 
             | 
            30.000 
  fr. 
             | 
           
                     
                       "Somme 
  égale 
                   | 
                  90.000 fr. 
                   | 
                 
                                 
                                                                 
                    
             
              
                 "L’adjonction de monsieur 
  Huber prendra cours et aura tous ses effets à compter, rétroactivement, 
  du trente-un décembre mil huit cent quatre-vingt dix-neuf. L’inventaire 
  de la Société, dresse à cette date, servira de point 
  de départ."  
             
           Deux expéditions dudit acte modificatif
de  Société  ont été déposées le
quatorze  février mil  neuf cent, conformément à la
loi, l’une  au greffe du tribunal  civil d’Étampes et l’autre au greffe
de la justice de paix du canton d’Étampes. 
                                                                 
                  
            Pour extrait,  
            signé, Prat-Marca. 
              
       | 
                                           
       
            Abeille d’Étampes 
89/7 (16 février 1900), pp. 3-4  (saisie de
Thierry Boudin) 
                           
                
              | 
           
                     
                                            
       
       
                            
      
  
                                      
       1900-1912: les différents modèles 
  d’automobiles fabriquées 
      (données non sourcées 
 présentées par le Wikipedia de langue allemande en 2012) 
            
            
                                          
      
          
          
                 La
  société P. Morisse et Cie a débuté en 1899
avec   la production d’automobiles.  
                 
         Le premier modèle avait un moteur monocylindre
  de 3 CV, monté sous le siège du conducteur. 
                 
         En 1901, le modèle suivant avait à
l’arrière   un moteur intégré De Dion-Bouton de 5,5
CV. 
                 
         A partir de 1904, il y eut des modèles avec
 moteurs  monocylindres De Dion-Bouton de 5 CV et 9 CV, avec moteur à
 deux cylindres  de De Dion-Bouton et Tony Huber de 10 CV, avec moteur avec
 moteur à  quatre cylindres de Tony Huber ou Fossier, de 24 CV.  
                 
         En 1912 on proposa des modèles à quatre
  cylindres, 9/11 CV , 10/12 CV , 14/16 CV et 16/20 CV, qui ont été
  commercialisés en partie sous le sigle SEM. 
                 
         En 1914, la production cessa. 
                
        Un véhicule de cette marque dans le Museu
 Nacional de l’Automobil d’Andorre. 
                 
                 
                                                                 
  
                 D’après
  l’article "Morisse" de Wikipédia de langue allemande, en
ligne   en 2012. 
                           
            | 
             
                 
    Exemplaire conservé au Musée national d’Andorre 
                    | 
           
                     
                                            
       
        
          
                            
      
  
                       
      1900. 
 Le Manuel théorique et pratique de l’Automobile sur route de
 Gérard Lavergne (extraits) 
                 
          
          
                       
      
           
             
                   
 Gérard  Lavergne, Manuel théorique et pratique de l’automobile
sur route.  Vapeur — pétrole — électricité [722
p.], Paris, Librairie polytechnique, Gh. Béranger, 1900.  
                | 
                   
   Saisie de Bernard Gineste d’après la mise en ligne de cet ouvrage
par le site www.archive.org, 2012. 
                | 
              
             
                   
 (Extrait 1) Transmission  du mouvement du moteur aux roues motrices 
            [...] [p.331] [...] 
                
         184. — 3° Systèmes mixtes a engrenages 
 et courroies. — Voiturette       Bollée. — L’axe moteur porte 
3 pignons, l’axe intermédiaire 3 [p.332] 
 roues dentées fixées sur lui à demeure, et sur une portée
 carrée un tambour qui, sans être entraîné, permet
 à cet axe de glisser sur lui-même et qu’une courroie relie
à  une poulie solidaire de l’unique roue motrice du véhicule. 
             
            
        En éloignant peu à peu cette dernière 
 des roues d’avant, la courroie est tendue et l’embrayage se fait progressivement. 
 En faisant glisser l’arbre intermédiaire sur lui-même, on amène 
 en prise la paire de roues, capable de donner la vitesse que l’on désire, 
 tout en laissant le tambour et la poulie dans le même       plan. Ces
 mouvements s’obtiennent à l’aide d’un levier unique, constitué 
 par un fourreau cylindrique, dont l’oscillation dans un        plan vertical 
 produit l’avancement ou le recul de la roue motrice montée sur le 
châssis, et à l’intérieur duquel tourne un axe qui, par 
pignon et crémaillère, fait glisser sur lui-même l’arbre 
intermédiaire. Chaque fois qu’on change de vitesse, il est nécessaire 
      de débrayer; pour aller de la petite à la grande, il faut
passer par la moyenne vitesse.  
            
        Cet embrayage par déplacement de l’essieu moteur 
 est assez rare ; nous le retrouvons pourtant dans la voiture Morisse, dont 
 la transmission est aussi du système mixte à courroies et engrenages.
                                  [...] 
                | 
                
                | 
              
             
                    (Extrait 2) [....] [p.351]             Chapitre
 VII: Essieux, Roues, Bandages. — 1° Les Essieux.  
                
        188. — Essieux moteurs et essieux directeurs. — Les
 essieux sont de deux sortes, moteurs ou directeurs : moteurs, quand ils
portent  les roues motrices, calées sur eux, (ou du moins sur leurs
deux parties  réunies par le différentiel), ou folles avec
les couronnes qu’attaquent les chaînes Galle ; directeurs, quand ils
portent les roues,       chargées d’assurer à chaque instant
l’orientation  de la voiture.        
                
        D’une façon générale, l’essieu
 d’arrière est moteur, et l’essieu d’avant directeur. La disposition
 inverse n’est cependant pas sans exemple : on la trouve notamment dans l’omnibus
 Weidknecht, dans celui de la Compagnie générale des automobiles,
       dans la voiture de Morisse. L’essieu directeur à l’arrière
 assure même très bien le pilotage de la voiture, avec une grande
 douceur, avec beaucoup de stabilité dans les virages courts; mais,
 on lui reproche de rendre difficiles les démarrages quand la voiture
 est arrêtée au contact d’un trottoir.  
                
        M. Forestier estime que le mieux est de mettre l’essieu 
 moteur à l’avant, la direction se faisant par l’arrière ou 
même par l’avant. Certains essieux sont, en effet, moteurs et directeurs, 
et sont alors toujours disposés à l’avant.  
                                     | 
                
                | 
              
             
                   
  (Extrait 3)  Chapitre IX: Freins [....] [p.424] [...]  
                
        217. — l re catégorie. Freins agissant sur 
 les bandages. — Ces freins agissent par l’application l’un contre l’autre 
 d’un patin et du bandage 1 ; et cette application est presque toujours obtenue 
 par le mouvement du premier vers le second ; parfois, cependant, comme dans 
 les voiturettes Bollée et Morisse, c’est le patin qui est fixe.  
                
        On sait que la première est actionnée
 par son unique roue d’arrière, que l’on déplace de manière 
 à tendre ou détendre la courroie, qui transmet le mouvement 
 du moteur à une poulie solidaire de la roue. En amenant cette dernière
  à sa position extrême       vers l’avant, on établit 
 un contact, non pas entre son bandage, mais entre la poulie et un patin de
 caoutchouc fixé au bâti.        
                
        Dans les voiturettes Morisse, l’essieu d’arrière 
 moteur, le pont qui le supporte et les ressorts sont mobiles autour d’un 
                          [p.425] axe de suspension. Un levier permet de faire mouvoir tout cet 
 ensemble : quand c’est vers l’avant, le moteur est progressivement embrayé 
 et la voiture marche en avant ; quand c’est vers l’arrière, le moteur 
 est débrayé et les bandages des roues sont appliqués 
 contre les patins solidaires du châssis de la voiture.  
                
     
                       | 
                
                | 
              
             
                   
  (Extrait 4) Troisième partie: Les 
Voitures. [...] Véhicules à pétrole [...] Chapitre Premier 
             [...] [p. 499] [...] 
                
        265. — Voiturettes Peugeot, Delahaye, Morisse, 
 Foucher et Delachanal, Goret, Faugére, Pittsburg, Walker et Hutton. 
 — La maison Peugeot a exposé aux Tuileries en 1899 une voiturette 
d’un modèle       fort élégant, qui est, comme châssis
  et mécanismes, la réduction de ses grandes voitures. Le moteur 
 de 3 chevaux, à allumage par brûleurs ou par bougies, peut lui
 imprimer une vitesse de 25 km. en palier; il y a deux vitesses intermédiaires 
 (8 et 16 km.)       et une marche arrière. La voiture pèse 
en ordre de marche 350 kg. Citons encore la voiturette Delahaye à moteur
de 4 chx, capable de faire de 25 à 30 km. à l’heure, d’un système
tout analogue à celui des voitures du même  constructeur, que
nous       décrirons plus loin, à cette différence près
 qu’elle n’a qu’une courroie de transmission; la voiturette Morisse
 *, à transmission        par engrenages et courroie, à essieu
 moteur d’avant qu’un levier permet de déplacer pour embrayer et débrayer
 en tendant ou       détendant la courroie, à roues d’arrière
 directrices ; la voiturette Foucher et Delachanal a , à transmission
 par poulies coniques, à       engrenages inclinés permettant
 de donner de l’écuage aux roues ; la voiturette Goret 3 , qui n’a
 guère circulé, croyons-nous, mais qui était intéressante
 par son moteur à 6 temps (§ 117) disposé verticalement
 entre les deux essieux et sa transmission à plateau  ; la voiturette
 Faugère, à moteur à deux cylindres horizontaux, à
 transmission par courroies, engrenages toujours en prise et cônes
de  friction, à 3 vitesses et mise en marche du siège, mais
qui  pourrait presque être classée parmi les voitures ordinaires.
              [...] 
                | 
                
                | 
              
                             
                             
       
          
          
                            
      
  
                               
      Vers 1900: 
 photographie ancienne 
          
          
          
                       
       
         
   Photographie ancienne conservée au musée de Compiègne 
 (source: RMN)
           
          
         
                            
      
  
                                                                 
                 
      
       
                            
      
  
                                               
                                          
      1901: extraits du recensement d’Étampes 
      (exploré par Thierry 
Boudin)           
        
                                          
      
          
          
            Domicile 
                    | 
            Nom 
                    | 
            Âge 
                    | 
            Emploi 
                    | 
                  
          
                 Sucrerie de Morigny 
                  | 
                 MORISSE Robert 
                  | 
                  
                  | 
                 directeur de la sucrerie 
                  | 
                
               
                 Fabrique de Morigny 
                  | 
                 LANGLET Henri 
                  | 
                 13 
                  | 
                 apprenti operateur chez 
Morisse   - sucre 
                  | 
                
               
                 Rue de la Mairie à 
 Morigny 
                  | 
                 TOURLOURAT Jacques 
                  | 
                 33 
                  | 
                 chauffeur chez Morisse 
                  | 
                
               
                 Rue du Pont à Morigny 
                  | 
                 DESSAULES Paul 
                  | 
                 35 
                  | 
                 contremaître chez 
Morisse 
                  | 
                
               
            Rue du Pressoir à Morigny 
             | 
            PAYARD Edmond 
             | 
            26 
             | 
            maréchal  chez Morisse 
  - mécanicien 
             | 
                  
          
            Rue du Pressoir à Morigny 
             | 
            TISON Arsène 
             | 
            43 
             | 
            menuisier chez Morisse 
             | 
                  
          
                 ------------------ 
                  | 
                 ------------------ 
                  | 
                 ------------------ 
                  | 
                 ------------------ 
                  | 
                
               
                 N°42 avenue de Paris
 à  Étampes 
                  | 
                 MORISSE Pierre 
                  | 
                  
                  | 
                 ingénieur 
                  | 
                
               
                 N°2 Saint-Michel à
  Étampes 
                  | 
                 LEITERER Léon 
                  | 
                 23 
                  | 
                 dessinateur chez Morisse 
                  | 
                
               
                 N°5 avenue de Paris 
à  Étampes 
                  | 
                 BELLET Atheniar 
                  | 
                 14 
                  | 
                 mécanicien chez
Morisse 
                  | 
                
               
            Rue du Comte à Étampes 
                  | 
            LASNIER Léonce 
             | 
            15 
             | 
            ouvrier tourneur chez Morisse 
             | 
                  
                                                                        
 
                                            
       
             
       
                            
       
        
                                          
      8 juin 
  1901: une livraison réussie à Quimper 
            
            
                                               
      
        
          
            |                                
                                 
             Sports 
     —  
     Étampes-Quimper 
                  
                  
          La maison Morisse, boulevard Saint-Michel, à
  Étampes, vient de faire par voie de terre, la livraison d’une voiturette
  à Quimper. Cette machine conduite par un chauffeur de la maison,
a  effectué en 20 heures de marche, le trajet de 540 kilomètres
  d’Étampes à Quimper, par Chartres, Le Mans, Laval, Rennes
et  Lorient, sans aucun accident, ni incident, malgré la circulation
sur  les routes de Bretagne, de nombreux troupeaux de bestiaux. 
                  
          Cette expérience est le meilleur éloge 
  que l’on puisse faire des machines si remarquables, par leur construction 
  soignée et leur solidité, qui sortent de la maison Morisse. 
               
                  
                  
                                                                 
                
            Abeille d’Étampes
              90/23 (8 juin 1901), p. 3  (saisie de Thierry Boudin) 
             
                  | 
                                           
                                 
            
             | 
           
                                                          
                                            
       
                                       
       
                            
      
 
  
    1901: affiche publicitaire 
            
           
            
                                               
      
        
          
            |                                
                                 
            
                                                       
              
             
                  | 
                                           
                    
                           
                                                       
                                                    
           
                                                      
         
                 Lithographie
  non signée, de 81 cm sur 60, imprimée à Paris en 1901
  par la Société nouvelle d’impressions en couleurs.
               
                   
                       Elle porte en bas à
  gauche en effet un cachet de cette imprimerie en bas à gauche: Societé
  Nouvelle d’impressions en couleur, 23 bis rue Ganneton, Paris. La BnF
  précise, on ne sait sur quelle base, que cette affiche daterait
précisément   de 1901. 
                   
                       Un exemplaire en est
 conservé  à la B.n.F. et a été mis en ligne
sur  son site Gallica  (un peu sombre), ici. 
                   
                       Un autre exemplaire 
a  été vendu par un site marchand, qui en garde mémoire 
 également en ligne, par un cliché plus clair mais en revanche 
 un peu flou, ici. 
                   
                      Il serait bon et beau que 
le  dynamique Musée intercommunal d’Étampes fasse l’acquisition
  d’un exemplaire de ce splendide témoignage du passé industriel
  de la ville. 
                 
                
                
                   
             | 
           
                                                          
                                            
       
            
       
                            
      
  
                                       
      4 février 
  1902: Alexandre Huber se retire de la société  
        
                                          
      
          
          
            |                                
                                        
             Insertion légale 
               
             
             
           D’un acte reçu par Me Prat-Marca, notaire
 à  Étampes, le quatre février mil neuf cent deux, enregistré, 
  il appert:  
                  
           1° Que Monsieur Alexandre-Marie-Marcel-Tony 
Huber,   ingénieur des arts et manufactures demeurant à Paris, 
rue de  Constantinople, numéro 39, a cédé à la 
Société   P. Morisse et Cie, moyennant prix et conditions indiqués 
en l’acte,   ce accepté par Monsieur Pierre Morisse ci-après 
nommé,   ayant seul  qualité pour donner cette acceptation, 
tous les droits   lui appartenant dans la Société, en nom collectif 
à  l’égard de Monsieur Huber, cédant, et de Monsieur 
Pierre Morisse,  ingénieur civil, demeurant à Étampes, 
avenue de Paris,  numéro 42, et en commandite simple à l’égard 
d’un troisième  associé, établie à Étampes, 
boulevard Saint-Michel,  au capital de quatre-vingt-dix-mille francs, sous 
la raison et la signatures   sociales P. Morisse et Cie, ayant pour objet 
l’édification et l’installation   d’un atelier de construction de voitures
automobiles et de moteurs à   pétrole, et l’exploitation, la
fabrication et la vente de ces véhicules,   et constituée pour
une durée de dix années qui ont commencé  le premier 
septembre mil huit cent quatre-vingt-dix-huit et expireront le  trente-et-un 
août mil neuf cent huit, aux termes de deux actes reçus  par 
Me Prat-Marca, notaire à Étampes, l’un le vingt septembre mil 
huit cent quatre-vingt-dix-huit, et l’autre le cinq février mil neuf 
cent publiés; 
                  
           2° Et que par suite de cette cession et de
la  retraite de l’associé cédant qui en est la conséquence, 
 la Société continue entre les associés restants: Monsieur 
 Pierre Morisse, et le commanditaire, et ce, conformément aux statuts 
 de la Société, au même capital et sous la même 
raison et signature sociales sous lesquelles elle existait; 
                  
           Pour extrait conforme audit acte, dont une expédition 
  a été déposée le sept février mil neuf 
  cent deux à chacun des greffes du tribunal civil d’Étampes
  et de la justice de paix du canton d’Étampes. 
       signé: Prat-Marca.  
                    | 
                                           
       
            Abeille d’Étampes 
91/6 (7 février 1902), p. 3  (saisie de Thierry 
  Boudin)          
             | 
           
                                                          
                                            
       
        
            
          
                            
      
  
                                      
      Février 
  1903: premier bilan par l’Abeille d’Étampes de la vie de l’entreprise 
            
            
                                               
      
        
          
                
 Étampes. — L’industrie étampoise semble vouloir   prendre un nouvel 
essor; déjà on peut voir sur la Promenade   des Prés, 
à côté de l’Usine à gaz, les  travaux préparatoires 
de la Station centrale d’électricité  que vont installer MM 
Mauger et Benard, électriciens: des travaux importants de fondations 
devront y être exécutés pour assurer la solidité 
d’une immense cheminée destinée au générateur 
de l’usine. 
                  
          La fabrique d’automobiles Morisse et Cie installée 
  depuis quatre ans seulement fait également grand honneur à 
 notre industrie locale; pour répondre à l’affluence des commandes 
  qui ne cessent de leur parvenir tant de France que de l’étranger 
et   aussi pour ne pas cesser de donner satisfaction à leur clientèle 
  locale toujours plus nombreuse, MM. P. Morisse et Cie viennent de se décider 
  à doubler leur usine du boulevard Saint-Michel pour pouvoir y loger 
  le matériel et le personnel nécessaires  
      à cette augmentation de leur production.  
                  
          Le très sérieux succès des
constructeurs   prouve que leur consciencieuse fabrication est appréciée 
sur   le marché de l’automobile.  
                         | 
                                           
       
            Abeille d’Étampes 
94/7 (14 février 1903), p. 2   (saisie de Thierry Boudin) 
                
             | 
           
                                                          
                                            
       
            
       
                            
      
  
                                      
      Vers 1903: 
  Une carte postale de Louis des Gachons consacrée aux Ateliers 
Morisse
         
          
         
         
          
         
         
            
            
                                              
      
                                       
      Carte postale de l’éditeur étampois Louis-Didier
  des Gachons, vers 1903, sous le n°23 de sa collection et avec le titre:
       Les Ateliers Morisse.  
    Certaines de ces cartes ont été éditées par 
 erreur avec le n°31. 
   (scan de Jean-Michel Rousseau) 
            
            
                            
      
  
                                              
      Janvier 
  1904: Médaille de bronze à l’exposition du Grand Palais 
            
            
                                               
      
        
          
                
 Étampes.   L’exposition du Grand Palais qui vient de fermer 
ses portes qu’une des manifestations   les plus grandioses de la vitalité 
et de la prospérité   de cette industrie si éminemment 
française de l’Automobile,   a été pour nos constructeurs 
étampois, MM. Morisse,  frères, l’occasion d’un succès 
bien mérité. Nous  apprenons en effet que le Jury leur a décerné 
une médaille  de bronze et que, ce qui vaut mieux encore, l’excellence 
de leur constructeur   leur a valu de nombreuses commandes, tant de France 
que de l’Etranger, MM.   Morisse, frères, trouvant là une juste 
récompense de  leurs efforts persévérants toujours tendus 
ver l’amélioration  de leurs types de voitures, aussi bien en ce qui 
concerne la partie mécanique   que le confortable de la carrosserie 
et nous sommes heureux de les en féliciter. 
                  
          L’extension que prennent leurs affaires les amène 
  du reste, nous a-t-on dit, à créer à Paris, indépendamment 
  de leur magasin de vente, 29, rue Brunel; un atelier de montage succursale 
  de l’usine d’Étampes, qui reste le siège social de la Maison.
               
                         | 
                                           
       
            Abeille d’Étampes 
du 9 janvier 1904   (saisie
 de Thierry Boudin) 
                
             | 
           
                                                          
                                            
       
            
         
                            
                     
      11 juin 
  1904: Annonce dans l’Abeille d’Étampes
        
         
        
            
            
                                               
      
        
          
                
 Excellente occasion. — Voiture 6 chevaux             — Moteur de Dion             — carosserie tonneau 4 places, marque «Bolide», vitesse 40
 kilomètres, état de neuf, prix 2.800 francs — S’adresser pour renseignements
 et essais à MM. P. MORISSE et Cie, 2, boulevard Saint-Michel, Etampes.
               
                         | 
                                           
       
            Abeille d’Étampes 
93/25 (11 juin 1904), p. 3   (saisie B.G.) 
                
             | 
           
                                                          
                                            
       
            
    
                            
      
  
                                      
      1er juillet 
  1905: La société prend le nom Morisse frères  
            
            
                                               
      
        
          
            |                                
                                 
             Annonces 
                  Société Morisse
  Frères 
                  
                  
          D’un acte sous signatures privées en date 
à  Étampes (Seine-et-Oise) du premier juillet mil neuf cent 
cinq, enregistré   à Paris, le trois août mil neuf cent 
cinq, il appert que la  société existant aux termes d’un acte 
authentique reçu  par Me Prat-Marca, notaire à Étampes, 
le quatre février  mil neuf cent deux, enregistré à Étampes
le six du même  mois, déposé au Greffe du Tribunal civil
d’Étampes faisant  fonction de Tribunal de Commerce le sept février
mil neuf cent deux  et au Greffe de la Justice de Paix des ville et canton
d’Étampes le  même jour, publié dans le journal d’annonces
légales l’Abeille d’Étampes également le même
jour, pour une durée de dix années expirant le  trente et un
août  mil neuf cent huit, au capital de 90.000 francs avec siège
social à Étampes, pour l’expiration d’un fonds de commerce
de construction de voitures automobiles et de moteurs à pétrole
et toutes opérations  s’y rattachant sous la raison et la signature
sociales P.Morisse et Cie, entre Monsieur MORISSE, comme associé gérant
et Monsieur Robert Morisse, comme associé en commandite continue d’exister
entre Monsieur Pierre Morisse et Monsieur Robert Morisse pour le même
objet avec la même durée et à charge des mêmes
obligations sous les seules modifications ci-après:  
                  
        La Société sera à l’avenir en nom
collectif   à l’égard des deux associés. La raison et
la signature   sociales seront Morisse Frères. Les deux associés
géreront   et administreront conjointement ou séparément
les affaires  de la Société et pourront faire séparément
usage   de la signature sociale, mais toutefois pour les besoins de la Société 
  seulement. Un double dudit acte a été déposé 
 au Greffe du Tribunal civil d’Étampes faisant fonction de Tribunal 
 de Commerce le vingt-trois août mil neuf cent cinq, et au Greffe de 
 la Justice de Paix des ville et canton d’Étampes le vingt-trois août
  mil neuf cent cinq. 
                         | 
                                           
       
            Abeille d’Étampes 
du 26 Août 1905   (saisie 
  de Thierry Boudin) 
                
             | 
           
                                                          
                                            
       
            
            
                                  
      
  
                       
              3 juin
 1905: Annonce dans l’Abeille d’Étampes 
         
                  
                                               
      
        
          
            |                                
                                 
             Automobiles 
           — Motocyclettes — Bicyclettes 
                 Morisse Frères, 2, boulevard Saint-Michel,
  Étampes 
                  Sensationnelle… 
                  
                  
                                                                     
            
                   
                     
                        Bicyclette 
  Morisse de luxe 
                        | 
                       125 fr. 
                        | 
                      
                     
                        Bicyclette 
  Morisse touriste, roue libre et frein sur jante 
                        | 
                       138 fr. 
                        | 
                      
                     
                        Bicyclette 
  Morisse grand luxe, jante bois et aluminium 
                        | 
                       150 fr. 
                        | 
                      
                     
                        Toutes 
 nos  machines sont montées en pneus Dunlop ou Wolber, elles sont livrées
  complètes avec Sacoches garnies, Grelot, Lanternes et portes-lanternes
  et garanties sur factures. 
                        | 
                        
                        | 
                      
                     
                        Motocyclettes 
  Morisse moteur Mirus 2 chevaux 3/4, fourches élastique Simplex, selle
  confortable, 2 freins. Machines très soignées et de tout
repos 
                        | 
                       650 fr. 
                        | 
                      
                                                                        
      
                                                                 
             
             
                   
                         | 
                                           
       
            Abeille d’Étampes 
du 3 juin 1905   (saisie de Thierry Boudin) 
                
             | 
           
                                                          
                                            
       
            
            
                            
      
  
                                      
      Septembre 
  1905: incident curieux aux ateliers Morisse 
            
            
                                               
      
        
          
                 Étampes. — Notre région n’ a pas été 
  épargnée par les orages qui ont fait fureur un peu partout 
 en France; samedi dans l’après-midi des nuées accumulées
   dans la vallée de la Juine s’est abattue avec accompagnement de
tonnerre   et d’éclairs une pluie diluvienne qui a eu tôt fait
de transformer  en torrents les rues d’Étampes 
                  
           On nous signale qu’à l’usine d’automobiles 
  de MM. Morisse, un phénomène électrique des plus étranges 
  s’est produit; l’employé-comptable qui se trouvait dans le bureau 
 en même temps qu’il entendait comme un coup de fouet, vit tout à 
  coup sortir des récepteurs du téléphone une flamme 
bleue  qui se dirigea vers la porte, pénétra dans l’atelier, 
en fit  le tour, puis finalement se perdit dans la terre. A peine la lueur 
avait-elle  disparu qu’on entendait au dehors une détonation retentissante, 
la  foudre venait de tomber sue la voie près des premières maisons
 de Saint-Michel. Le passage du fluide électrique ne s’était 
  pas fait sans incommoder les ouvriers et l’un deux fut pendant plus d’un 
 quart d’heure dans l’incapacité de mouvoir son poignet…. 
                         | 
                                           
       
            Abeille d’Étampes 
du 2 septembre 1905 (saisie de Thierry Boudin) 
                
             | 
           
                                                          
                                            
       
            
            
                            
      
  
                                      
      1906: 
        extraits du recensement d’Étampes 
           (exploré par Thierry 
  Boudin) 
            
             
                                           
      
         
          
            Domicile 
                    | 
            Nom 
                    | 
            Année de naissance 
(âge) 
                    | 
            Emploi 
                    | 
                  
               
            N°2 Saint-Michel 
  à Étampes 
                    | 
            TOURBOURAL Jacques 
                    | 
            1869  
(37               ans env.) 
                    | 
            chauffeur chez Morisse 
                    | 
                  
          
            N°2b Saint-Michel 
  à Étampes 
                    | 
            COLOMES Jean Pierre 
                    | 
            1861  
(45               ans env.) 
                    | 
            mécanicien
 chez  Morisse 
                    | 
                  
          
            N°3 Saint-Michel 
  à Étampes 
                    | 
            CANIVET Auguste 
                    | 
            1877  
(29               ans env.) 
                    | 
            mécanicien  
  chez Morisse 
                    | 
                  
          
            N°4 Saint-Michel 
  à Étampes 
                    | 
            CAVERME Jules 
                    | 
            1866  
(40               ans env.) 
                    | 
            mécanicien  
  chez Morisse 
                    | 
                  
               
                 N°4 avenue de Paris 
à  Étampes 
                  | 
                 DOMIN Georges 
                  | 
                 1879 (27 ans env.) 
                  | 
                 mécanicien  
chez   Morisse 
                  | 
                
                                                     
                                            
       
            
            
                            
          
               
      28 mars 1908:
 Annonce dans l’Abeille d’Étampes 
    
             
                      
      
         
                                               
      
        
          
            |                                
                                 
              
                   Société anonyme
 des Anciens Établissements Morisse frères — Étampes — Moteurs indistriels
transportables à vitesse réduite. —
Groupes agricoles sur chariot de 3 et 7 chevaux — Marche parfaite et garantie — Prix modérés.        | 
                                           
       
            Abeille d’Étampes 
97/13 (28 mars 1908), p. 4 
               (saisie B.G.) 
                              
             | 
           
                                                          
                                            
       
            
            
                            
      
  
                                        
                     
                          
      Vers 1908: 
 Cliché de Garnier 
     
             
                          
      
                         
      
                            
      Carte postale n°168: Étampes 
 (S.-et-O.) — Les Ateliers 
 Morisse — G.G. 
          
          
                            
      
  
                                              
      2 septembre 1908: changement de raison sociale et transfert du 
 siège  social à Paris 
            
                                          
      (annonce dans l’Abeille 
  d’Étampes) 
            
                                               
      
        
          
            |                                
                                 
             Avis 
                   Anciens Établissements
 Morisse  Frères 
                  
                  
          Par décisions de l’Assemblée générale 
  en date du 2 septembre 1908, la raison sociale de cette Société 
  est remplacée par Société Anonyme des Moteurs et Automobiles 
  Renault Schneider et le siège administratif a été transféré
  à Paris, 38, rue Saint-Ferdinand. 
                  
                                                                 
                
            L’administrateur, Schneider 
             
                  | 
                                           
       
            Abeille d’Étampes 
du 3 Août 1908   (saisie de Thierry Boudin) 
                
             | 
           
                                                          
                                            
       
            
          
                            
                            
        
   2 novembre 1909: émission d’actions au porteur 
          
          
                              
      
          
       
                                          
      
         
          
                 Société 
 Anonyme des Anciens Établissements Morisse Frères. —Statuts 
 déposés chez Me Lescuyer, Notaire à Étampes (Seine-et-Oise)
 — Capital social: 400.000 francs, divisé en 4.000 actions de 100
chacune.  — Siège social à Étampes -Seine-et-Oise) —
Action de  Cent Francs au porteur entièrement libérée. 
— n°  3.789. — Étampes, le 2 Nov. 1909. — Un Administrateur, [signé:] 
 (illisible) — Un Administrateur, [signé:] P. Morisse. 
                       | 
                                           
       
                 Des exemplaires 
 de ces coupons sont régulièrement mis en vente sur des sites 
 d’enchères en ligne (images saisies en 2003, 2007 et 2012). 
                           
           | 
           
          
             
                    | 
             
                    | 
           
                                                     
                                            
       
       
       
                            
                            
       
   Vers 1910: Photographie du personnel des ateliers Morisse 
          
          
                       
       
    
          Le personnel des Établissements Morisse
Frères  vers 1910 (collection Boudin)
          
            
                                               
      
        
          
                                            Sur cette carte photo prise devant les ateliers 
 Morisse, avenue Saint-Michel, posent vingt membres de l’entreprise, qui tous
 portent la casquette des ouvriers, y compris au centre un homme en blouse
 blanche qui est sans doute l’un des deux frères Morisse. 
        Presque tous sont assis ou
debout  sur deux véhicules de leur fabrication. Celui de droite porte
à  l’arrière un numéro qui semble être 163. Celui
de gauche  porte sur le côté, sur une ridelle, l’inscription:
            Etabts  MORISSE Frères. 
                    Le troisième 
 ouvrier en partant de la gauche, marqué d’une croix à l’encre 
 bleue, est César Léopold Laumonier (1890-1915), qui épousa 
 en 1911 Andrée Yvonne Mettens (1893-1941), dont il eut deux enfants. 
 De la classe 1910, il est mort pour la France le 20 mars 1915, à Vauquois
 (Meuse).      
                          | 
                                           
             
                 Carte-photo conservée 
 par la famille Boudin (scan de Thierry Boudin). Un autre exemplaire de cette 
 carte appartenant à la collection de Denis Decroix a déjà 
 été publié en 1997 par l’Association 
  Étampes-Histoire dans son Étampes, l’album souvenir, 
  p. 134 
                                         
             
             
                  | 
           
                                                          
                                            
       
     
          
                            
      
  
                                      
       Décembre 1910: émission d’actions 
            
                                       
      (réclame 
  dans l’Abeille d’Étampes) 
            
            
                                               
      
        
          
            |                                
                                 
             Société 
  Anonyme des Anciens Établissements Morisse Frères 
                  
                  
          On pourrait intituler cet article "Peu de bruit, 
beaucoup   de besogne". En effet, un petit nombre de personnes autres que 
les initiés   ou les intimes se doutent de l’importance qu’a prise 
et que  continue   à prendre, sur le marché automobile, 
la marque S. E. M., qui   constitue le monogramme de la Société. 
                  
          Parce qu’elle ne fait pas de réclame tapageuse, 
  qu’on ne voit pas son nom s’étaler sur les murs en lettre d’un mètre, 
  qu’elle s’est refusée à exposer au dernier Salon pour ne pas
  endosser à ses clients les 10 ou 12.000 fr. que coûtait cette
  année un stand un peu convenable, que ses directeurs et administrateurs 
  ne se promènent pas sur les routes dans de confortables limousines,
   on se figure assez volontiers que cette petite Maison est quantité 
  négligeable aussi bien pour le grand public que pour ses concurrents. 
               
                  
          Il me paraît opportun de rendre à César…
  et à la Société des Établissements Morisse
le   rang qu’elle doit tenir en réalité. 
                  
           Il est certain que naguère, avant la fondation 
  de la Société actuelle, la Société préexistante 
  a subi, comme beaucoup d’autres, les déboires inévitables 
dans  une industrie qui était, à cette époque, à 
peine  connue, elle a traversé les crises où d’autres, plus 
solides,  en apparence tout au moins, ont sombré, mais elle s’en est 
tirée  à son honneur et la Société actuelle, si
elle s’est trouvée, à ses débuts, gênée 
par les conséquences  de cet état de choses, a rapidement, grâce
au concours de ses  amis et à l’énergie de ses directeurs,
pris le dessus, tant  au point de vue commercial que technique. 
                  
          Les voitures S. E. M. sont aujourd’hui, dans les 
régions   ou les pays étrangers où la Société 
a des agents,   reconnues comme les égales des meilleures et peuvent 
soutenir la comparaison  à tous égards avec les plus grandes 
marques. Ses moteurs industriels  sont assez connus dans ce pays par leurs 
réelles qualités pour  que je m’abstienne d’en parler, mais 
pour ce qui est des voitures, je ne saurais trop modeste et c’est regrettable. 
Étampes, qui compte si peu d’industrie,  peut, à bon droit, 
se réjouir d’avoir vu naître une marque  sui fera avant longtemps 
parler d’elle, et d’autant, si on ne considère  que le côté 
réaliste immédiat des choses, les salaires de ses ouvriers et
les frais généraux  qui peuvent être considérés 
comme dépensés  dans ses murs, s’élèvent à 
environ 100.000 fr. annuellement  et  contribuent pour une part appréciable 
à la prospérité  de la ville.                
               
                  
          En ce qui concerne la partie commerciale, qu’il
me  suffise  de dire que le chiffres d’affaires de la Société 
a  toujours  été en progressant et que l’inventaire de cette 
année   donnera sur l’année précédente un excédant 
de   ventes de 120.000 frs., représentant 50 % d’augmentation.  
                  
          Les prévisions pour 1911 (il y a actuellement 
  du travail assuré pour 4 mois) permettent de tabler sur un chiffre 
  plus élevé et sur une production presque doublée, à
  des prix plus rémunérateurs encore. Il n’est pas inutile
de   rappeler que la Société a distribué pour l’exercice
 1909 un dividende de 6 % dont un acompte de 4% contre détachement 
du n° 1 et 2 % pour le coupon n° 2 payable à partir d’octobre 
 dernier.              
                  
          Les exigences de la vente ont pour résultat 
 immédiat  d’obliger la société à construire de
 nouveaux bâtiments,  à à augmenter son matériel 
 dans des proportions notables  et dans ce but, comme dans celui de pouvoir 
 répondre aux commandes  toujours plus nombreuses, l’Assemblée 
 générale des actionnaires a autorisé les Administrateurs 
 à émettre, jusqu’à concurrence de 600 des obligations 
 de 500 frs., 4  1/2 %, remboursables au pair en 15 années par 
 voie de tirage au sort, et ce au fur et à mesure des besoins de la 
 Société ( ces obligations étant garanties par l’actif 
 social). 
                  
          En exécution de cette décision, il 
est   mis en vente dès maintenant 150 de ces obligations au prix d’émission 
  de 475 frs net. ( Jouissance 15 janvier, 15 juillet.) 
                                                                 
                
             
     Un actionnaire  
                  
                  
          S’adresser pour tout renseignements et achats au 
siège   de la Société,   2, boulevard Saint-Michel, 
à  Étampes.  
                          | 
                                           
       
            Abeille d’Étampes 
du 31 décembre 1910 
                
                              
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                                                                 
                
             
                 
                 Action au porteur datée du 2 nov. 
1909
                 
                 
                  
             
      Action au porteur
             
                  | 
           
                                                          
                                            
       
                                
      
            
                                               
      
        
          
            |                                
                    
             Tribunal de Commerce d’Étampes 
                  Liquidation judiciaire 
                Société des Anciens Etablissements
  Morisse Frères            
               
                 
                                  
               
         Par jugement du trente janvier mil neuf cent douze, 
 rendu sur requête du débiteur, le Tribunal de première 
 instance d’Étampes jugeant commercialement, a déclaré 
 en état de liquidation judiciaire la Société anonyme 
 des Anciens Établissements Morisse Frères, dont le siège 
 est à Étampes, boulevard Saint-Michel, n°2. 
           M.Pasquier est nommé juge-commissaire et 
Me  Louis, avoué à Étampes, liquidateur provisoire. 
           Les créanciers présumés de 
la  liquidation judiciaire dont s’agit sont invités à se trouver
  au Palais de Justice, à Étampes, le Mercredi quatorze février
  mil neuf cent douze, à neuf heures et demie du matin, pour donner
 leur avis, tant sur  la composition de l’état des créanciers
  présumés que sur la nomination du liquidateur définitif. 
           Le Greffier du Tribunal 
         (signé): E. Michaut 
                         | 
                                           
       
            Abeille d’Étampes 
du 3 février 1912   (saisie de Thierry Boudin) 
                
             | 
           
                                                            
                                            
       
            
                                              
      
            
                                               
      
        
          
                 Etudes 
  de Me Louis, avoué à Étampes et de Me Duprè,
  commissaire-priseur des Ville et Arrondissement d’Étampes.  Liquidation judiciaire de la Société des Anciens
  Établissements Morisse Frères.  
                                                                 
                
             Vente aux enchères 
  publiques 
                  
                  
          En vertu d’un jugement rendus par le Tribunal de 
commerce   d’Étampes en date du vingt et un février mil neuf 
cent douze,  à Étampes, dans les locaux de l’usine, le Lundi 
11 mars 1912  à 2 heures 1/2 précises, d’un fonds de constructeur 
de voitures  automobiles exploité à Étampes boulevard 
Saint-Michel  n°2, par le ministère de Me Dupré, commissaire-priseur
 commis à cet effet, 
          Comprenant:  
          1° Le fond de commerce clientèle et achalandage; 
          2° Et le droit au bail où s’exploite
ledit   fonds pour 12,15 ou 18 années, moyennant un loyer annuel de
1.500  francs.               
               
          L’adjudication aura lieu en un seul lot, sur la
mise   à prix de 5.000 fr. pour le fonds de commerce, clientèle 
et   achalandage, avec obligation par l’acquéreur de reprendre le matériel,
  outillage et marchandises à dire d’experts, et ce, aux clauses et
 conditions qui seront énoncées avant la vente et telles qu’elles
 seront formulées dans le procès-verbal.           
               
          Jouissance aussitôt après l’expertise 
 et  le paiement du prix.  
          Prix payable dans la huitaine avant la prise de
possession. 
          Consignation pour enchérir: 10.000 fr. 
          Pour tous renseignements s’adresser à Me
Louis,   avoué, rue de la Tannerie, et à Me  Dupré,
commissaire-priseur.                
                            | 
                                           
       
            Abeille d’Étampes 
du 24 février 1912 
             (saisie de Thierry Boudin) 
                
             | 
           
                                                          
                                            
       
                           
         
                                              
       
                            
       
                                       
      30 mars 
  1912: liquidation judiciaire 
      
            
            
                                               
      
        
          
            |                                
                                 
             Etude de Me Dupré, 
  commissaire-priseur. 
                 Liquidation judiciaire 
                 de la Société 
  des Anciens Établissements Morisse Frères  
                Matériel de Constructeur de Voitures 
 Automobiles               
                 Important 
                                            
                                                                     
            Marchandises et voitures à
vendre aux enchères publiques 
                  
                  
          En vertu d’un ordonnance rendue par M. le Juge Commissaire 
  de la dite liquidation, le 26 mars 1912, à Étampes, boulevard
  Saint-Michel, n° 2 dans les locaux d’usine, les jeudi 18, vendredi
19,   lundi 22 avril 1912, à une heure et jours suivants, par le ministère
  de Me Dupré, commissaire-priseur, commis à cet effet. (Pour
  le détail voir les affiches.) 
         Nota. — Une affiche détaillée sera
  adressée à toute personne qui en fera la demande en l’étude
  du commissaire-priseur. 
                           | 
                                           
       
            Abeille d’Étampes 
du 30 mars 1912   (saisie de Thierry Boudin) 
                
             | 
           
                                                          
                                            
       
            
            
                            
      
  
                                      
      
            
                                                
      
         
          
            |                                
                                 
             Etude Me Louis, 
  avoué à Étampes,19, rue de la Tannerie. 
                  
                  
          Vente à la barre du tribunal civil d’Étampes
  d’une Usine d’Automobiles, avec matériel et outillage, sise à
  Étampes, boulevard St-Michel, n° 2. L’adjudication aura lieu
le  Mardi 16 Juillet 1912 à midi  
               
          On fait savoir à tous ceux qu’il appartiendra:
  qu’en exécution d’un jugement rendu sur requête par le Tribunal 
  civil d’Étampes, le onze juin mil neuf cent douze, enregistré: 
          Et au requête, poursuite et diligence de:
             
          1° La Société anonyme des anciens
  Établissements Morisse Frères, dont le  siège
est  à Étampes, boulevard Saint-Michel, numéro 2, poursuite
  et diligence de monsieur Jean Dormoy son administrateur délégué;
  "Ladite Société actuellement en état de liquidation
 judiciaire". 
          2° Me Louis, avoué prés le Tribunal 
  civil d’Étampes, demeurant an ladite ville, 19, rue de la Tannerie;
   "Agissant en qualité de liquidateur judiciaire de ladite Société 
  anonyme des anciens Établissements  Frères", ayant pour
  avoué constitué Me Frédéric Louis, sus-nommé.
               
          Il sera procédé à la vente
aux   enchères publiques, au plus offrant et dernier enchérisseur,
  de l’immeuble ci-après. 
           Désignation:  
         Lot unique 
          Une usine de construction de voitures automobiles
 et  de moteurs à pétroles, sise à Étampes, boulevars
  Saint-Micheln numéro 2, comprenant: Ateliers, magasins et dépendances:
  ensembles l’outillage, matériel et mobilier de bureau, désignés 
  au cahier des charges, le tout d’une contenance d’environ soixante-quinze 
  ares dix neuf centiares, porté au cadastre sous le numéro 
547  partie de la section B. Mise à Prix: 25.000 francs  
          Fait et rédigé par l’avoué
soussigné,   à Étampes, le vingt-six juin mil neuf cent
douze. (Signé):   Louis. 
                         | 
                                           
       
            Abeille d’Étampes 
du 29 juin 1912   (saisie de Thierry Boudin) 
                
            | 
           
                                                          
                                            
       
                                       
       
            
                            
       
                                       
      30 novembre 
  1912: Marcel Gauché successeur 
            
            
            
                                               
      
        
          
            |                                
                                 
             Fabrique d’automobiles 
                  Anciens Établissements Morisse
  Frères              
                  Marcel Gauché, successeur 
                  
                  
                                                      
                   Continue 
 la fabrication de voitures S. E. M. — Réparations et pièces de rechange pour voitures de toutes marques — 
             Travail garanti à des prix défiant 
 toute concurrence — On demande 
 un apprenti. 
                                     
                | 
                                           
       
                 Abeille d’Étampes
  du 30 novembre 1912   (saisie de Thierry Boudin) — Selon Fons
 Alkemade, le sigle S.E.M. signifierait Société des Études
 Mécaniques (courriel du 6 juin 2012); j’ai plutôt tendance
à  croire qu’il signifiait Société (anonyme des anciens)
              Établissements
Morisse (B.G.). 
                
            | 
           
                                                          
                                            
       
            
            
                            
      
  
                                        
      Vers 1917: 
 les ateliers S.E.M. photographiés par Dugast 
            
                    
                              
      
          
                                               
      
        
          
                                           
                                              
                                                   
                 Sur ce cliché
qu’on peut dater de 1917, on constate qu’un troisième hangar a été
construit à la suite et à la droite des deux premiers et qu’une clôture sépare désormais
les ateliers du boulevard Saint-Michel. Malheureusement on ne peut lire que
la première ligne du panneau surplombant le premier hangar, à
savoir: AUTOMOBILES S.E.M. 
                
                                
     | 
                                           
             
                 Scan communiqué 
 par Fons Alkemade, des Pays-Bas, qui s’est fait l’historien des marques automobiles
 françaises les moins connues (courriel du 6 juin 2012). Je date cette
 photographie en m’appuyant sur les dates de circulation des cartes postales
 Dugast de Morigny, qui vont à ma connaissance de 1917 à 1919   (B.G) 
                         
             | 
           
                                                          
                                            
       
            
          
                       
      Merci à toute
personne qui pourrait nous communiquer un scan de plus grande taille de cette
carte postale. 
          
                                      
       
                            
       
                                       
      3 décembre 
  1921: Liquidation 
  judiciaire 
       
            
                                               
      
        
          
            |                                
                                 
             Tribunal de Commerce
d’Étampes 
                  
                  
          Les créanciers de la liquidation judiciaire 
 de  la Société des Anciens Établissements Morisse Frères, 
  à Étampes, sont invités à se présenter
  au Palais de justice, le mercredi vingt et un décembre mil neuf
cent   vingt et un, à onze heures du matin, pour recevoir la réddition
  des comptes du liquidateur.  
                                                                 
                
             Le Greffier du tribunal, 
               
                  Laduré  
             
                  | 
                                           
       
            Abeille d’Étampes 
du 3 décembre 1921 
                                
           | 
           
                                                          
                                            
       
            
            
                            
      
  
                       
      1922: Mention
des ateliers Marcel Gauché 
            
             
                                               
      
              
               
                              
                        «A l’emplacement du foyer [Sonacotra, construit en 1972] se trouvait 
 l’atelier de construction automobile Marcel Gache [lisez: Gauché] 
en 1922.» 
                                | 
                                           
                   
                Frédéric
  GATINEAU, Étampes en lieux et places, Étampes, A travers 
 champs, 2003, p. 122. 
                           
     | 
                
                                                 
                                            
       
             
         
                      
      1924 (?) 
             
                        
      
  
                                               
      
              
               
                              
                        Le site d’enchères
 en ligne eBay garde mémoire d’une transaction datée de novembre
 2011 concernant «N°158 / dépliant automobile SEM 1924 Marcel
 Gauché Etampes (#290624426243)». 
                                | 
                                           
                   
                eBay. 
                           
     | 
                
                                                 
                                            
       
             
          
                       
      Toute critique,    correction ou contribution 
        sera la bienvenue. Any criticism or contribution    welcome. 
            
          |