CORPUS DES ÉTABLISSEMENTS ÉTAMPOIS
 
Jules Maudemain, horloger-bijoutier à Étampes
place du Tribunal, 1880-1903
 
Signature de Jules Maudemain en 1880
Signature de Maudemain en 1880

     Jules Maudemain a été horloger-bijoutier à Étampes pendant près d’un quart de siècle, précisément de 1880 à 1903, au 22 de la rue de l’Hôtel-de-Ville, aujourd’hui rue Aristide-Briand. Gendre et successeur d’Adrien Laroche, il a lui-même laissé sa boutique à Eugène Henry. Il a aussi opéré des fouilles préhistoriques.
Bernard Gineste, octobre 2016

Maudemain
Réclame pour Maudemain (Abeille d’Étampes du 17 novembre 1888)

Maudemain
Réclame pour Maudemain (Abeille d’Étampes du 9 décembre 1888)

Maudemain
Réclame pour Maudemain (Almanach d’Étampes pour 1902)

Jules Maudemain, horloger-bijoutier à Étampes
place du Tribunal, 1880-1903 


1880
Mariage “N°41 — Maudemain et Laroche — Du lundi vingt sept septembre mil huit cent quatre vingt, onze heures du matin, sont comparus devant nous Dosité Bourdeau, maire de la ville d’Étampes, officier de l’état civil de la dite ville: le sieur Jules Toussaint Magloire Maudemain, hologer-bijoutier, agé de trente ans, domicilié à Paris rue de la Bacherie numéro dix (quatrième arrondissement) né en la commune de Cernay (Eure et Loir) le vingt cinq octobre mil huit cent quarante neuf, fils majeur de Jacques Maudemain, propriétaire, agé de soixante cinq ans et de Marie Louise Legrand, son épouse, agé de soixante douze ans, demeurant à Saint Denis des Puits (Eure et Loir). Et la demoiselle Marguerite Laroche, sans profession, agée de vingt trois ans, demeurant chez ses père et mère, née à Étampes le cinq aout mil huit cent cinquante sept, fille majeure de Jean Baptiste Adrien Laroche, horloger, agé de cinquante deux ans, et de Eugénie Rose Émelie Lefevre, son épouse, agée de quarante sept ans, domiciliés en cette ville rue de l’Hôtel de Ville numéro vingt deux. Lesquels nous ont présenté leurs actes de naissance, un certificat délivré à la date d’hier par maitre Hautefeuille, notaire à Étampes, constatant que les futurs époux ont fait un contrat de mariage, et les actes de publication du présent mariage faits tant en cette ville qu’en celle de Paris (quatrième arrondissement) les dimanches cinq et douze septembre présent mois sans opposition. Et après avoir visé pour etre annexés l’acte de naissance du futur, le certificat délivré par le notaire et les actes de publication, nous en aons donné lecture aux parties comparantes assistées des quatre témoins ci-après nommés et qualifiés, ainsi que du chapitre six du titre du mariage sur les droits et devoirs respectifs des époux. Ensuite, nous avons reçu la déclaration du sieur Jules Toussaint Magloire Maudemain qu’il prend pour sa légitime épouse la demoiselle Marguerite Laroche , et celle de la demoiselle Marguerite Laroche qu’elle prend pour son légitime époux le sieur Jules Toussaint Magloire Maudemain. En conséquence, nous avons déclaré au nom de la moi que le sieur Jules Toussaint Magloire Maudemain et la demoiselle Marguerite Laroche sont unis par le mariage. Tout ce que dessus fait publiquement à Étampes, en l’hôtel de la mairie les dits jour, mois et an, en présence et du consentement des pères et mères des époux et aussi en présence des sieurs Auguste François Maillard, horloger, agé de vingt six ans, demeurant à Paris cité d’Antin numéro huit, Jules Victor Louis Bled, cultivateur, agé de quarante deux ans, frère de l’époux, demeurant à Freuncé (Eure et Loir), Auguste Jean Baptiste Édouard Sigé, agent d’assurance, agé de cinquante ans, domicilié en cette ville et Albert Auguste Gingreau, horloger, agé de trente six ans, cousin de l’épouse demeurant à Pithiviers (Loiret), qui ont signé avec les époux, leurs pères et mères et nous maire susnommé après lecture faite. — [Signé:] M. Laroche — J. T. M. Maudemain — J. Maudemain — Le Grand — Lefevre — Laroche — A. Maillard — J. Bled — Ed. Sigé — A. Gingreux — D. Bourdeau.
Signature de Jules Maudemain en 1880
AD91 4E 1329 (saisie de B.G., 2016)
1881
Recensement Le recensement de 1881 trouve au n°22 de la rue de l’Hôtel-de-Ville (aujourd’hui rue Aristide-Briand): 1° Jules Maudemain, 32 ans, horloger, chef de famile; 2° Marguerite Laroche, 24 ans, sa femme; 3° Félix Morin, 19 ans, employé; 4° Léonie Porthault, 15 ans, domestique.
AD91 6M 123 (saisie de B.G., 2016)
1888
Réclame Pince-nez Lucien Cerf, ne tombant jamais du nez. Ce pince-nez est plus fixe que les lunettes. Il tent sur tous les nez, ne glisse jamais, malgré la transpiration. Déposé au Tribunal de Commerce. Vendu partout 7 francs. Prix: 4 francs. Seule maison autorisée pour la vente du pince-nez Lucien Cerf, chez: Maudemain, horloger-bijoutier, en face du Tribunal, Étampes. Cette maison fait les réparations de lunettes et pince-nez en tous genres, pose les verres et les livre de suite.
Abeille d’Étampes 77/46 (17 novembre 1888), p. 4.
1888
Réclame Thermomètre de M. Maudemain, opticien, place du Tribunal. 6 (décembre), 7 heures (du) matin: -4 °; midi: +2°; baromètre: 768 mm 7 (décembre), 7 heures (du) matin: -3°; midi: +2°; baromètre: 765 mm: Baisse. Abeille d’Étampes 77/49 (9 décembre 1888), p. 4.
1895-1896
Fouilles préhistoriques à Saint-Hilaire.
Cf. infra, année 1910.
1896
Maudemain a chez lui une horloge à eau. “Des horloges d’eau. Article dédié aux amateurs ayant des loisirs à la campagne. La première horloge mécanique de Lyon fut précédée par une horloge d’eau (Clepsydre). On en rencontre encore quelques rares spécimens dans les pays bourguignons. Sont-elles les filles de l’horloge qu’un souverain étranger envoya à Gondebaud, roi de Bourgogne? C’est à supposer. Une curieuse horloge de ce genre existe et fonctionne chez M. Maudemain, horloger à Étampes. C. S., «Des horloges d’eau», in Revue chronométrique 19/474 (1896), ppp. 33-48, spécialement p. 33.
1898
Répertoire professionnel de l’Annuaire Graveurs sur métaux Brunon, rue Saint-Martin, 87. Maudemain, rue Hôtel-de-Ville, 29. Horlogers Danielsen, place Notre-Dame, 3-5. Fleurmann, rue Basse, 32. Maudemain, rue de l’Hôtel-de-Ville, 29. Minier, rue Darnatal, 16. Renard, rue Tannerie, 12.
 Bernard GINESTE & Jean-Michel ROUSSEAU, «Lecesne-Allien: Commerce et industrie d’Étampes en 1898 (Répertoire de l’Annuaire de la ville d’Étampes)», in Corpus Étampois, www.corpusetampois.com/cee-1898commerceetindustrie.html, 2009, p. 127.
1901
Recensement Le recensement de 1901 trouve au n°22 de la rue de l’Hôtel-de-Ville (aujourd’hui rue Aristide-Briant): 1° Jules Maudemain, 51 ans, horloger, chef de famile; 2° Marguerite Laroche, 43 ans, sa femme, sans profession; et leurs deux enfants: 3° Marcel Maudemain, 18 ans, horloger; 4° Jacques Maudemain, 14 ans, sans profession.
AD91 6M 125 (saisie de B.G., 2016)
1902
Réclame Horlogerie, bijouterie, orfèvrerie joaillerie Grand assortiment d’horlogerie et de bijouterie pour mariage Ancienne maison Laroche Maudemain, gendre et successeur À Étampes, en face du Tribunal Maison de confiance Horlogerie de précision Seul dépositaire à Étampes, L’Oméga, or, argent, nickel, acier, réglage parfait, heure exacte, solidité, montre supérieure à son prix modéré.
Almanach pour 1902 scanné par Jean-Michel Rousseau.
1903
Retraite Maisons qui se créent ou qui changenr de propriétaires. [...] Adresse: Étampes. Nom: Henry. Profession: horlogerie, bijouterie. Prédécesseur: Maudemain.
Archives commerciales de la France 30/89 (7 novembre 1903), p. 1426.
1906
Recensement Maudemain a bien pour successeur Eugène Henry.
AD91 6M 126
1910
Récit par Maudemain de ses fouilles préhistoriques de 1895 et 1896. “Sépulture sous roche des Boutards à Saint-Hilaire (Seine-et-Oise), par Maudemain  En 1889, M. Capron, entrepreneur de maçonnerie à Châlo-Saint-Mars, acheta un champ dans les roches pour agrandir sa carrière de grès située aux Boutards. Il fit retirer la terre végétale provenant d’éboulis pour exploiter une large roche, et, en effectuant ce travail, on trouva sous la pierre un squelette humain, puis un deuxième, puis un troisième [Note: La découverte a été signalée dans l’Abeille d’Etampes du 17 mai 1889 et dans le Réveil d’Etampes du 18 mai 1889.]. L’ouvrier alla prévenir M. Capron de sa découverte et le lendemain ils fouillèrent ensemble l’espèce de grotte ménagée sous la pierre, pensant que c’étaient des «Seigneurs» qui avaient été enterrés là et qu’ils y trouveraient leurs armes. Ils retirèrent successivement les restes de 15 squelettes, mais pas une arme, aussi leur surprise fut-elle grande. Le seul objet rencontré est un petit vase en terre mal cuite de la forme d’un pot à fleur, qui s’effrita et tomba en fragments dans leurs mains. N’osant pas vider la grotte jusqu’au fond dans la crainte que la pierre ne vienne à se casser et ne les écrase en glissant, ils minèrent la roche et la firent sauter. Les morceaux, en se détachant, tombèrent sur la terre qui n’avait pas été fouillée. De ce fait, les fouilles étaient devenues extrêmement difficiles, aussi furent-elles abandonnées. Tous les crânes furent placés en rang devant la grotte. Les fouilleurs avaient remarqué que beaucoup de mâchoires possédaient toutes leurs dents et qu’un crâne avait sur le derrière de la tête un morceau de moins, qui paraissait avoir été coupé. Les corps étaient déposés sur deux rangs, assis ou accroupis, les jambes allongées ou plus ou moins entrecroisées. M. Capron fit part de sa découverte au Muséum d’histoire |312 naturelle de Paris, qui ne mit pas un très grand empressement à se rendre à son aimable invitation. Comme beaucoup de personnes étaient venues voir les ossements exhumés, elles avaient touché les crânes, en avaient retiré les dents et les avaient abîmés, la pluie et le soleil les avaient désagrégés, enfin les enfants les avaient achevés à coups de pierres. Aussi, quand les envoyés du Muséum vinrent, une surprise désagréable les attendait: il n’y avait plus que des débris, tout avait été cassé. Le dérangement, l’ennui d’être venus pour rien, les contraria beaucoup. M. Capron proposa de retirer les morceaux de roche qui étaient détachés; il estima que. ce travail pouvait entraîner une dépense de 25 à 28 francs. Cela aurait obligé les délégués à faire un second voyage, peut-être avec la perspective de ne rien trouver. Ils se concertèrent et décidèrent de ne rien faire, d’abandonner la fouille. Je pensais toujours à cette découverte, dont j’avais entendu parler, sans avoir pu obtenir sur elle des détails précis, lorsque, en 1894, j’ai eu l’occasion de voir M. Capron, avec lequel j’ai causé quelques instants. Ce qu’il m’a dit m’a fait supposer qu’il s’agissait d’une sépulture sous roche datant des temps préhistoriques et qu’il devait y avoir là quelque chose d’intéressant. En 1895, je suis retourné voir M. Capron, qui m’a fourni tous les renseignements que je donne ci-dessus. Il m’a autorisé à continuer les fouilles à mes frais. Mais la difficulté était très grande, il fallait se glisser entre la roche en place et le morceau éclaté, et se tenir dans une position guère engageante, rendue particulièrement pénible par le peu d’écartement. C’est à peine si l’on pouvait se mouvoir. Au bout d’une heure de travail, j’avais fait un trou rond de 45 à 50 centimètres de profondeur, et j’eus le plaisir de découvrir un crâne. Le corps avait été placé accroupi, les jambes, croisées sous lui. Dans la terre que j’avais retirée se trouvait une petite pointe de flèche en silex ayant la forme d’une feuille de laurier, qui m’indemnisa largement de ma peine et me fixa sur l’âge de la sépulture. Quand le crâne fut nettoyé, je remarquai qu’il portait un trou dans le frontal, auprès de la suture transversale, trou |313 qui me parut d’autant plus étrange qu’il avait dû exister du  vivant de l’individu, puisque l’os s’était reconstitué sur la moitié de son épaisseur. Je ne savais à quoi attribuer l’origine de ce trou, car j’ignorais à ce moment que la trépanation avait été fréquemment pratiquée à l’époque néolithique. Un tibia avait reçu une forte blessure de 3 à 4 centimètres de long. Il s’était produit une excroissance osseuse de 7 à 8 millimètres de haut de chaque côté. J’ai malheureusement oublié cet os dans la fouille et je n’ai pu le retrouver plus tard. À signaler aussi une grosse molaire de ruminant, probablement une dent de bœuf. Il ne m’a été possible de reprendre les fouilles qu’au printemps de 1896. J’ai alors trouvé une seconde pointe de flèche, puis le crâne d’un enfant de 12 à 14 ans, placé au milieu et au fond de la grotte, le corps allongé, les jambes repliées. À côté du crâne, de la clavicule gauche, j’ai retiré une lame en silex ayant de l’usage. Le crâne a pu être extrait presque tout entier; en vidant la terre qui remplissait l’intérieur, j’ai trouvé un second silex, une scie toute neuve, n’ayant jamais servi comme on peut le constater par l’arête vive du tranchant dentelé. L’enfant avait reçu une blessure à un bras. J’ai en outre récolté des fragments de mâchoire ayant appartenu à un enfant de 8 à 10 ans, un morceau de crâne d’un enfant d’un an à peu près, la moitié d’une mâchoire inférieure de renard soudée à un os humain, et dans le coin à droite, sous une large pierre, encore un crâne, très bien conservé, mais sans silex.  À l’entrée du caveau, on avait remarqué un peu de terre noire, sans doute les restes d’un foyer. Des fragments d’os humains brûlés étaient du reste répandus dans toute la terre qui enveloppait les ossements des corps inhumés. Des débris humains, dont un fragment de mâchoire avec quelques dents, ont dû appartenir, vu le peu d’usure de celles-ci, et l’épaisseur du crâne, à un jeune individu d’environ 20 ans. Sur le côté gauche, au fond, j’ai trouvé le squelette d’un vieillard: le crâne en bien mauvais état, un humérus, un fémur, les deux tibias et un péroné. De chaque côté de la tête  étaient deux silex taillés. Un silex ayant subi l’action, du feu et une belle lame en silex lui touchaient les pieds. |314 À 10 centimètres environ du crâne et en face de lui, une partie de mâchoire inférieure de renard, complétant celle déjà recueillie, une tête entière de blaireau, une autre de renard, des morceaux de poterie, des os calcinés, des os percés et un gros percuteur. Contrairement à ceux déjà mentionnés, ce dernier corps était couché, les jambes légèrement repliées. La tête reposait sur une pierre plate, au-dessous d’une partie de la roche formant voûte. D’autres pierres plates, de dimensions différentes, étaient posées assez irrégulièrement de chaque côté du corps; les pieds étaient pris, au-dessus et au-dessous, entre des pierres semblables. Le crâne, auquel il manque beaucoup de fragments, est plus gros que ceux précédemment mis au jour. Il présente les mêmes caractères, mais plus accentués. L’os est épais, les sutures sont simples et très oblitérées, le front est très fuyant avec des bosses frontales effacées, la calotte crânienne est volumineuse et élargie à sa partie postérieure, l’occipital est rejeté en arrière, les apophyses zygomatiques sont très grosses et forment des arcades proéminentes. Ces caractères, joints au développement des sinus frontaux et à celui des arcades sourcilières, donnent à l’ensemble de la tête un aspect féroce. Une blessure qui se voit sur le haut du crâne a conservé la forme du silex qui l’a faite. La longueur des tibias est de 39 centimètres; ils sont aplatis, de forme platycnémique ou en lame de sabre. Le cubitus, très fort et arqué, indique une grande puissance. Le fémur a une ligne âpre très marquée. Le péroné, long de 375 millimètres, présente un sillon longitudinal profond en forme de gouttière. Les têtes d’animaux semblent avoir été placées intentionnellement dans la position où elles ont été trouvées. L’absence complète d’autres ossements appartenant aux animaux cités paraît indiquer que les têtes seules ont été déposées dans la sépulture, probablement dans l’intention d’honorer, suivant une coutume de l’époque, quelque grand chasseur. Bien que commencées beaucoup trop tardivement, alors que la plus grande partie de la couche archéologique avait |315 déjà été détruite, les recherches que j’ai effectuées aux Boutards n’ont donc pas été absolument stériles. Elles m’ont notamment permis de fixer avec certitude la date de la sépulture. Ainsi que je l’avais pensé dès le début, c’est pendant la période néolithique qu’ont vécu les nombreux individus de tout âge dont elle a livré les restes. Cette sépulture n’est, à proprement parler, ni une grotte, ni un dolmen. Elle constitue un type spécial, un type mixte, consistant en une excavation creusée au-dessous d’un énorme bloc en place. Le caveau funéraire des Boutards, qui n’est plus guère reconnaissable aujourd’hui, est situé à quelques centaines de mètres au nord-ouest d’Obterre, hameau dépendant de la commune de Saint-Hilaire, canton et arrondissement d’Etampes. Avant qu’on le brise, le bloc qui recouvrait les squelettes formait une légère saillie presque au sommet du coteau au bas duquel passe la ligne récente du chemin de fer d’Etampes à Chartres et il présentait l’aspect d’un cintre très ouvert. Au cours d’une excursion géologique qu’il fit dans la région peu de temps après la découverte de la sépulture, M. le professeur Stanislas Meunier y conduisit ses élèves, qui emportèrent quelques ossements et des dents. Le 24 octobre 1909, la Société d’Excursions scientifiques visita à son tour ce qu’il en restait, sous la conduite de MM. A. de Mortillet et G. Courty, et les personnes présentes purent encore recueillir des fragments d’os et quelques morceaux de poterie très grossière.
Jules Maudemain, «Sépulture sous roche des Boutards à Saint-Hilaire (Seine-et-Oise)», in L’Homme préhistorique 8/10 (1910), pp. 311-315 (; texte déjà utilisé par l’instituteur de Chalo-Saint-Mars pour sa monographie de 1900, et réédité par Frédéric Gatineau et Jean-Marc Warembourg dans leur ouvrage sur Saint-Hilaire, 1re et 2e éditions).
1925
Maudemain possède une collection préhistorique “Séance du 26 février 1925 — Présidence de M. G. Courty, Président. — Procès-verbal de la séance. — Sorbonne, salle M, séance ouverte à 16 h. 10. — [...] — Les fils de M. Maudemain offrent à nos collections des crânes néolithiques provenant des Boutards, près Saint-Hilaire (environs d’Etampes). — M. le Présiden, en adressant à la famille de notre regretté collègue les remerciements de la S. P. F., rappelle que M. Maudemain a publié le résultat de ses fouilles dans l’Homme Préhistorique (n° 10, 1910), et que la mâchoire de l’un des crânes présente une anomalie
très curieuse.

Bulletin de la Société préhistorique de France 22/2 (1925), pp. 65-66.
1928
Maudemain possède une collection préhistorique “Etampes. — Hache polie, en roche grise, très dense; longueur 0,210. Elle servait de poids d’horloge, lors de la découverte par M. Maudemain, à Étampes. Poids 1 kg. 032; épaisseur 0,055. (Coll. Maudemain).
A.-L. Harmois, «Inventaire des grandes haches en pierre trouvées en France», in L’Homme préhistorique 15/6 (1928), p. 148.
Signataires de l'acte de mariage de Jules Maudemain en 1880
Signataires de l’acte de mariage de Jules Maudemain en 1880 avec la fille de son prédécesseur Laroche
B.G., depuis octobre 2016.

Toute critique, correction ou contribution sera la bienvenue. Any criticism or contribution welcome.
BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE
 
Édition

     Bernard GINESTE [éd.], «Jules Maudemain, horloger-bijoutier à Étampes (place du Tribunal, 1880-1903)», in Corpus Étampois, www.corpusetampois.com/cee-maudemain.html, depuis 2016.

Autres sources
       
     Nous faisons appel ici à tous les Étampois pour regrouper d’autres documents intéressant l’histoire de tous les établissements privés et publics du pays étampois à travers les âges. Nous donnons la liste de ce pot-pourri, qui veut garder la mémoire de toutes les entreprises étampoises, ne serait-ce que sous la forme de modestes documents, dans la page «Corpus des établissements étampois», in Corpus Étampois, www.corpusetampois.com/index-cee.html, 2007.
 
 
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Explicit
 
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