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| On trouve dans une rue de Nantes, près du château, un bronze récent de Jean Fréour, représentant Anne de Bretagne, reine de France, duchesse de Bretagne... et dame d’Étampes. |
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Anne de Bretagne Vers 2002, Jean Fréour a produit une Anne de Bretagne en bronze, qui rappelle depuis aux passants autant qu’aux visiteurs de Nantes et de son château que cette bonne ville continue à se considérer comme bretonne. La personnalité d’Anne de Bretagne, à la fois duchesse de Bretagne et deux fois reine de France, incarne bien la problématique de l’identité bretonne à travers les siècles. Quant à nous nous nous rappelons que cette princesse fut aussi Dame d’Étampes, comme après elle sa fille la reine Claude, et que sa dépouille mortelle, de passage sur la route de Saint-Denis, y fut honorée avec une grande solennité dans la collégiale Notre-Dame, comme le raconte Dom Basile Fleureau, dans ses Antiquitez d'Estampes, pp. 210-211: La protection de cette vertueuse Reine ne fut pas beaucoup utile à Estampes qu’elle fut de peu de durée, étant morte le 9. jour de Janvier 1514. au Château de Blois sans laisser que deux filles, Madame Claude, & Madame Renée de France, les enfans mâles qu’elle avoir eu étant morts en bas âge. Une si prompte mort causa bien de la tristesse aux habitans d’Estampes. A la premiere nouvelle, ils firent aussi-tôt faire dans les Eglises de leur ville, des prieres publiques pour le repos de l’ame de la deffunte. Il fut arrêté à Blois que son corps seroit inhumé à saint Denis, auprés de celuy du Roy Charles VIII. son premier Mari, & qu’on l’y conduiroit par le grand chemin. Au premier avis qu’on receut à Estampcs de cette resolution l’on y fit disposer toutes choses pour recevoir avec honneur le corps de leur Comtesse. Le Chœur de l’Eglisc de Nôtre Dame fut tendu de drap noir, avec des bandes de Velours, chargées d’écussons aux armes de la deffunte. & l’on dressa au milieu un lit de parade, avec un ciel de Damas noir au dessus, chargé aussi d’écussons. Les Officiers de la Justice, & les Eschevins vêtus de robes, & de Chaperons de deuil, suivis d’une multitude incroyable de peuple receurent le corps à la porte de [p.211] la ville. On le porta sous un dais dans l’Eglise qui fut toûjours éclairée de grande quantité de flambeaux. L’on y chanta les prieres, & les suffrages ordonnez pour les morts, & aprés cela on le reconduisit avec la même pompe qu’il avoit été receu, hors de la ville du côté de Paris. Madame Claude de France succeda au Comté d’Estampes, en vertu des Lettres que j’ay cy-devant rapportées. B.G.
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Nous avons par ailleurs reçu le 16 octobre 2005 un courriel de M. Gilbert Massard, qui précisément a entrepris de dresser le catalogue des œuvres de Jean Fréour, dont le nombre avoisinerait 700 items. Il nous a aimablement indiqué, après avoir consulté l’artiste lui-même, une erreur dans notre modeste liste, aussitôt corrigée, et de plus communiqué la photographie ci-contre, où l’on voit l’artiste, à l’occasion de l’inauguration de la statue d’Anne de Bretagne à Nantes, en présence de Jean-Marc Ayrault, député-maire de Nantes. Qu’il en soit ici vivement remercié. Bernard
Gineste
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| BIBLIOGRAPHIE Sur cette sculpture ANONYME, «Bild:Statue of Anne of Britanny near castle in Nantes France.jpg», in Wikipédia [«L’encyclopédie libre et gratuite»], http://de.wikipedia.org/wiki/Bild:Statue_of_Anne_of_Britanny_near_castle_in_Nantes_France.jpg, en ligne en 2004 [d’où notre image]. Denis ROUX,
«Nantes – Culture: La rue pour Musée…», in Le Point
n°1566 (20 septembre 2002), p. 315. Dont une édition numérique,
http://www.lepoint.fr/dossiers_villes/document.html?did=120150,
en ligne en 2005.
Bernard GINESTE [éd.], «Jean Fréour: Anne de Bretagne (bronze, 2002)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cae-21-jeanfreour-annedebretagne.html, 2005. GALERIE VENDÔME (Paris), Jean Fréour, sculptures, dessins, Galerie Vendôme... Paris... du 4 au 22 février 1969... [in-4° agenda (26 cm sur 11); 4 p. non paginées; planches ; catalogue d’exposition à la Galerie Vendôme, 12, rue de la Paix, Paris IIe], Paris, Galerie Vendôme, 1969. Alcime BACHELIER, Jean GUÉHENNEUC (né en 1920) & Jean FRÉOUR (né en 1919), Bouvron, son histoire, son église, ses vieilles croix, par le chanoine Bachelier, l’abbé Guéhenneuc et M. Fréour [27 cm; 44 p.; illustrations], Nantes, Chantreau et Cie, vers 1970. Jean FRÉOUR (né en 1919), Sculpture: nus et bustes [22 cm sur 30; 115 p; relié; illustrations; avant-propos de Yves Cosson (né en 1919); biographie par Michel Maison; commentaires de Jacques Raux (né en 1913)], Treillières, Ateliers du Bois des Dons [«Prix du bois des dons»], 1983 [240 FF en 1983]. Véronique DABOUST (née en 1956), Fréour ou Le chant de la sculpture: exposition, Paris, Mairie du XVIe, 6-21 février 2004, organisée par Paris beauté culture; textes de Véronique Daboust [27 cm; 59 p.; illustrations couleur; broché], Paris, Paris beauté culture, 2004 [ISBN 2-9521156-0-5; 20€]. J. LE RUYET & Véronique DABOUST, Jean Fréour sculpteur [broché, illustrations], Nantes, Le Télégramme Editions, 2004 [ISBN 2848331127; 35 €]. Fréour
sur Internet
Philippe CHOTARD, «Paroisse de Bouvron», in ID., Site de généalogie et d’histoire locale, http://perso.wanadoo.fr/chotard.philippe/html/fondation%20paroisse%20bouvron.html, en ligne en 2005. ARCHIVES MUNICIPALES DE RENNES, «4Z212», http://www.archives.rennes.fr/fonds/listecote.php?page=8&total=2041&cotefond4=priv&serie=Z&sousserie=4Z&idaa=, en ligne en 2005. ANONYME, «Christ en gloire du sculpteur, Jean Fréour de Batz sur Mer», in Paroisse Sainte Thérèse de Nantes, http://paroissestetherese.free.fr/visite/photo11.htm, en ligne en 2005. GWENNHADU [«site 100% breton»], «Exposition Ar Seiz Breur: Trente-quatrième Tableau» [au Musée du Château des Ducs de Bretagne, du 3 Février au 6 Mai 2001], in gwennhadu.com, http://www.gwennhadu.com/informer/articles/arseizbreur/34-tableau.htm, en ligne 2005. Toute information
complémentaire sera la bienvenue. Any information welcome.
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