CORPUS ARTISTIQUE ÉTAMPOIS
 
Jean Belliard
Marie-Alexandre Guénin
notice biographique, 2007
  
     Marie-Alexandre Guénin, né à Maubeuge le 20 février 1744, mort à Étampes, le 22 janvier 1835, fut l’un des violonistes et compositeurs les plus estimés de son temps. Merci à Jean Belliard de cette notice, destinée à signaler aux Étampois les attaches locales du premier violon de l’Opéra de Paris.
  

Jean Belliard
Marie-Alexandre Guénin


     «Le 22 janvier 1835, à 7 heures du matin, le vieil artiste s’éteignait à Étampes chez son gendre, le docteur Sédillot, boulevard Henri IV. Il était âgé de quatre-vingt-onze ans, et était veuf de Marie-Suzanne Joly.»

     Son acte de décès figure sous le n°22 dans les registres de l’état civil d’Étampes pour l’année 1835.

     Guénin a été l’un des violoniste et compositeurs les plus estimés de son temps, auteur de musique de chambre et de symphonies, influencées par Gossec. Sous Louis XVI, il accède vite à des postes de direction ou de soliste à l’Opéra, au Concert spirituel, à la cour et dans des maisons aristocratiques.

     Après dix-neuf ans comme professeur à l’École royale de chant — le futur Conservatoire — et trente ans de service à l’Opéra, Guénin est mis à la retraite en 1801. Sans une plainte, il quitte Paris et trouve un emploi auprès de Charles IV d’Espagne, grand amateur de musique qui sait s’entourer des meilleurs instrumentistes. Il le suit en 1808 dans son exil à Marseille.

     Sur la demande de Cherubini, Louis XVIII réintègre Guénin dans sa musique. Mais trop âgé il ne reprendra jamais sa place de premier plan: bientôt sa pension est réduite, puis supprimée en 1816. Il cherche alors une retraite pour oublier tant d’ingratitude: ce sera Étampes, chez sa fille Anne-Rose. Il continue pendant quelques années à se produire dans les concerts organisés par la Société des enfants d’Apollon dont il est le président: son nom est cité pour la dernière fois à l’affiche en octobre 1822. Il a soixante-dix-huit ans!

Jean Belliard
François Dumont: Marie-Alexandre Guénin (aquarelle sur ivoire, 1791)
 Portrait de Guénin par François Dumont
(aquarelle sur ivoire, 1791, musée du Louvre)
 
ANNEXE BIBLIOGRAPHIQUE
PAR BERNARD GINESTE


     Marie Alexandre GUÉNIN [compositeur], Six trios dont les trois premiers ne doivent s’exécuter qu’à trois et les autres avec tout l’orchestre... Œuvre Ier. Gravé par Bouré... [musique imprimée; daté d’après: Annonces, affiches et avis divers (31 mars 1768)], Paris, Guénin (l’auteur), 1768.

     Marie Alexandre GUÉNIN [compositeur], Deux concertos a violon principal, premier et second dessus, alto et basse... Œuvre IIe... [musique imprimée; 10 p.; daté d’après: Annonces, affiches et avis divers (2 janvier 1769)], Paris, Guénin (l’auteur), 1769.

     Marie Alexandre GUÉNIN [compositeur], Six duos pour deux violons dédiés a Monsieur Guelle Controlleur général des Suisses et Grisons
Œuvre IIIe. Gravés par Mme Annereau [musique imprimée; 2 parties (vl. I, vl. II); daté d’après: Mercure de France (avril 1775)], Paris, Guénin (l’auteur), 1775.

     Marie Alexandre GUÉNIN [compositeur], Trois simphonies a premier et second dessus, alto, basse, deux hautbois obligés et deux cor ad libitum... Œuvre IV.... Gravées par Mme Annereau [musique imprimée; 8 parties (vl. I, vl. II, vla., b., ob. I, ob. II, cor I, cor II); daté d’après Mercure de France (novembre 1776)], Paris, Guénin (l’auteur), 1776.

     François GIROUST (1737-1799) [compositeur], Passage de la Mer rouge tiré du Cantique de Moyse.— Cantemus Domino [musique manuscrite (conservé à la BNF, site de Richelieu); 30,5 cm sur 23; 31 parties], 1779: Guénin est mentionné manuellement comme l’un des interprètes (d’après la notice de la BNF).

     François GIROUST (1737-1799) [compositeur], Laudate Dominum de cœlis [musique manuscrite (conservé à la BNF, site de Richelieu); 30,5 cm sur 23,5; 66 parties], 1779 & 1780: Guénin est mentionné manuellement comme l’un des interprètes (d’après la notice de la BNF).

     Marie Alexandre GUÉNIN [compositeur], Trois sonnates pour le clavecin ou le piano forte avec accompagnement de violon... Œuvre V... [musique imprimée; 2 parties (cemb., vl.); daté d’après: Annonces, affiches et avis divers (5 février 1781)], Paris Guénin (l’auteur), 1781.

     Marie Alexandre GUÉNIN [compositeur], Trois simphonies à premier et second dessus, alto, basse, deux hautbois et deux cors... Œuvre VI.... Gravées par Richomme [musique imprimée; 8 parties (vl. I, vl. II, vla., ob. I, ob. II, cor I, cor II, b.); daté d’après: Mercure de France (12 avril 1788)], Paris, Guénin, (l’auteur), 1788.

     François DUMONT (1751-1831
) [peintre], Marie Alexandre Guénin  [aquarelle sur ivoire; 12 cm sur 16], 1791 [conservé au Musée du Louvres].

     Marie Alexandre GUÉNIN [compositeur], Trois Quatuors pour deux violons, alto et basse... Œuvre 7e. Premier livre de quatuors [Musique imprimée; 4 parties (vl. I, vl. II, vla., b.)], Paris, Guénin (l’auteur), vers 1800.

     François-Joseph FÉTIS (
directeur de la Revue musicale, 1784-1871), Curiosités historiques de la musique. Complément nécessaire de La musique mise à la portée de tout le monde [455 p.], Paris, Janet et Cotelle, 1830 [dont une réédtion numérique au format PDF mise en ligne par Google, en ligne en 2007].

     François-Joseph FÉTIS,
«Guénin (Marie-Alexandre)», in  ID., Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique [8 volumes], 1866, t. 4 [dont une réédition numérique en mode image par la BNF sur son site Gallica, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k69720x, en ligne en 2006], pp. 131-132 [dont reproduction ci-contre].

       Lionel de LA LAURENCIE (1861-1933), L’école française de violon de Lully à Viotti. Études d’histoire et d’esthétique [in-8°; 3 volumes (442+516+321 p.); bibliographie t. 3, pp. 213-272; index; illustrations (15 reproductions); nombreuses citations musicales], Paris, Delagrave, 1922-1924 [rééditions en fac-similé (3 volumes, 23 cm): Genève, Minkoff, 1971. 1991 (ISBN 2-8266-0351-5)], t. 2, pp. ?-?.

     Marie-Alexandre GUENIN (1744-1835)  [compositeur], ENSEMBLE INSTRUMENTAL DE PARIS dirigé par Louis de FROMENT (1921-1994) [interprètes], Symphonie n°2 opus 4 n°2 en ut majeur [enregistrement sonore sur disque 33 tours (17 cm)], sans mention de lieu ni d’éditeur (référence commerciale “L’Oiselet DOLD16”), 1955.

     Joseph de BOLOGNE, dit le CHEVALIER DE SAINT-GEORGES (1745-1799), Marie-Alexandre GUENIN (1744-1835) & Isidore BERTHEAUME (vers 1752-1802) [compositeurs] & ENSEMBLE INSTRUMENTAL JEAN-MARIE LECLAIR [interprètes], Symphonie concertante en sol majeur, œuvre IX n°2 du Chevalier de Saint-Georges. Symphonie en ré mineur, œuvre IV n° 3 de M. A. Guénin. Symphonie concertante en mi bémol majeur, œuvre VI n°2 d’I. Bertheaume.— Symphonie en sol majeur, œuvre XI n° 1 du Chevalier de Saint-Georges. L’Ensemble Instrumental Jean-Marie Leclair [disque 33 tours (30 cm)], Sans mention de lieu ni d’éditeur (référence commerciale Erato LDE3037), 1957.

     Frédéric ROBERT, «Une découverte musicologique: trois Quatuors opus VII de Marie-Alexandre Guénin (1744-1835)», in Recherches sur la musique française classique [Paris, éditions A. et J. Picard], 1 (1960), pp. 145-152.
Articles «Guénin» de la Biographie universelle des musiciens  de Fétis
(édition de 1866)

Dictionnaire de Fétis (édition de 1866)

Dictionnaire de Fétis (édition de 1866)
Dictionnaire de Fétis (édition de 1866)




 

     VILLE DE MAUBEUGE [éd.],
Marie-Alexandre GUENIN (1744-1835) [compositeur], Sonate en ré majeur pour clavecin et violon opus 5 n°1, Quatuor à cordes en sol mineur opus 7 n°2, Sonate en Trio en mi bémol majeur opus 1 n°2 et la symphonie en ut majeur opus 4 n°2 [disque 33 tours], Maubeuge, Ville de Maubeuge, sans date (années 1970) [mentionné en juin 2007 par un contributeur du site http://musiqueclassique.forumpro.fr, dénommé “Joachim”].

François Dumont: Marie-Alexandre Guénin (aquarelle sur ivoire, 1791)
     Avec cette notice sur la pochette (qui pourrait nous en donner l’auteur?): “Le 20 février 1744 a été baptisé à Maubeuge Marie Alexandre Guénin, né ce même jour à deux heures du matin, fils d’Hilaire Guénin et de Marie Michèle Dolphin son épouse...” (Actes de baptême de la paroisse de Maubeuge).
     Ce que l’on sait de Marie Alexandre Guénin est dû essentiellement au musicologue Lionel de la Laurentie qui, dans son 
“Ecole française du violon de Lully à Viotti”, a écrit une biographie du musicien.
     Dès l’âge de 6 ans, Marie Alexandre manifeste des dons exceptionnels de violoniste. En 1760, son père l’envoie à Paris pour y développer son talent. Guénin est élève de Capron et Gaviniès. Il reçoit les conseils de Jarnowic, il travaille la composition avec Gossec, dont il gagne l’amitié. Gossec est né en 1734 à Vergnies, village situé à une trentaine de km de Maubeuge.
     C’est aux côtés de Capron que Guénin débute au Conseil Spirituel en 1773, dans une symphonie concertante de Davaux. Dès cette première apparition, le jeune violoniste est couvert de fleurs. Le 2 février 1774, Guénin, Capron, Duport et Monin jouent une symphonie à quatre de Stamitz.
     Auparavant, il a dédiè son opus 1 à son maître Gossec: 6 Trios, “dont les trois premiers doivent s’exécuter à trois, les autres à l’orchestre”.
     Au début de 1769, il publie son opus 2: 2 Concertos pour violon, dédiés au comte de Montrevel. Puis en 1775 son opus 3: 6 Duos pour 2 violons dédiés à M. Guelle, contrôleur général des Suisses et Grisons.
     En novembre 1776, le “Mercure” annonce l’Œuvre 4, dédicacée au prince de Rohan-Guémenée, Grand Chambellan: 3 Symphonies. Par cette œuvre, Guénin sait s’attirer une réputation qui dépasse les frontières.
     Il entre en 1778 au service du Roi, et dirige quelques uns de ces concerts particuliers qui se donnent au Trianon sur le désir de Marie-Antoinette. Il paraît aussi aux concerts du Duc de Polignac. En 1778, il remplit encore les fonctions d’intendant de la musique du Prince de Condé. En 1781 il dédie son opus 5 à Mlle de Condé: 3 Sonates pour le clavecin avec accompagnement de violon.
     Le “calendrier musical” de 1782 fait figurer Guénin comme premier violon parmi les professeurs de violon attachés à l’opéra, celui de 1783 comme Premier violon de l’Opéra.
     En 1783 est créée l’Ecole Royale du Chant qui, en dépit de son nom, comprend des classes d’instruments, et deviendra le Conservatoire. Guénin y est nommé comme professeur.
     Trois nouvelles Symphonies opus 6 paraissent en 1788, dédiées au Duc de Polignac.
     Survient la Révolution. On ne sait presque rien sur la vie du musicien durant cette période troublée. Entre 1788 et 1815 paraissent: 6 Quatuors à cordes opus 7, 3 Sonates en trio opus 9, 3 autres sonates opus 10, 3 Duos opus 13.
     En 1802, à l’âge de 58 ans, Guénin est mis à la retraite de l’Ecole de Chant, par un arrêté du 1er vendémiaire an XI. La mise à la retraite de l’opéra survient en 1813, mais par une cabbale, sa pension est supprimée, et il ne l’obtiendra que 12 ans plus tard.
Il est contraint de quitter Paris, où il compte tant d’amis et d’élèves qui le regrettent. Il fait alors partie de la musique du Roi d’Espagne Charles IV et le suit dans son exil à Marseille après son abdication. Trois autres artistes français figurent dans cette maison musicale de de Charles IV: Bouchet, Ferrière et Duport;
     Lors de la première Restauration, Guénin s’empresse de faire des démarches pour rentrer dans la maison royale. En mai 1814 il envoie une pétition à son protecteur le Prince de Condé pour lui demander de l’appuyer auprès de Louis XVIII qui, appuyé par Cherubini, ordonne que Guénin fasse partie de sa chapelle. Il a alors 70 ans, Cherubini le surnommait “l’invieillissable”. En 1815, il interprète son opus 14, un concerto pour alto.
     Entré depuis 1766 à la Société il en est devenu le Président et le Doyen. Il y fait sa dernière apparition en quatuor en octobre 1822.
Son opus 15: 3 Duos pour violon et violoncelle, et son opus 18: 3 Duos faciles pour deux violoncelles, semblent être ses dernières compositions connues. Guénin aurait également écrit, on ne sait quand, un duo pour harpe et pianoforte avec accompagnement de flûte et cors.
     Mais Guénin n’a pas de chance en matière de pension: Soit par suite de nouvelles intrigues, soit par insouciance, ou encore par cette dignité d’homme qui refuse de faire des courbettes, l’ancien premier violon de l’opéra ne peut rien toucher, et cherche une retraite où il pourra oublier tant d’injustice et d’ingratitude. Il se retire donc chez sa fille Anne-Rose, épouse du docteur Jean Sédillot à Etampes.
     Le 22 janvier 1835 à 7 heures du matin, Marie Alexandre Guénin, veuf de Suzanne Joly, s’éteignait chez son gendre à Etampes, âgé de 91 ans.
     “Nul ne fut, plus que lui, dévouè à la musique, comme le dit Bouilly, et il eut le courage de se regarder vieillir en un temps où la musique, cette coquette, changeait souvent d’adorateur”.
     Guénin eut aussi un fils, Hilaire Nicolas, né à Paris le 4 juillet 1773, qui écrivit quelques compositions et fut professeur de piano à Paris pendant plus de 40 ans.


(d’après la saisie, ici très légèrement corrigée, du sus-nommé “Joachim”
sur le “verso de la pochette d’un vieux vinyl 33 tours édité dans les années 1970 par la ville de Maubeuge”,
sur la page: http://musiqueclassique.forumpro.fr/les-compositeurs-f2/marie-alexandre-guenin-t2503.htm)

       Guy REMAUD (né en 1947) [éditeur (qui a reconstitué la partition)], Marie-Alexandre GUENIN (1744-1835), Symphonie pour cordes, une flûte, deux hautbois et deux cors [partition; 30 cm; 25 p.; durée: 9 mn 25 s], Avrillé, AMUCA, 2001.
 
     Claude ROLE (né en 1939, spécialiste du compositeur François-Joseph Gossec), Marie-Alexandre Guénin, violoniste et compositeur maubeugeois. 1744-1835 [in-8° (24 cm); 89 p.; illustrations; bibliographie, iconographie & discographie pp. 57-61], Maubeuge, Association Les amis du livre, 2003 [ISBN 2-9514413-2-0; 16€].

Dont cet extrait mis en ligne par la page http://www.loiseaulire.com/Histoire/France/Nord.html:
Avant-propos
Claude Role: Marie-Alexandre Guénin (2003)      «Sauf erreur, aucune biographie récente n’a été écrite sur Marie-Alexandre Guénin, virtuose du violon et compositeur qui occupa durant cinquante ans une place éminente dans le monde musical, non seulement parisien mais européen. Aujourd’hui sa vie et ses œuvres ne sont guère connues et apparaissent le plus souvent comme par “réfraction”, lci dans la presse contemporaine, là, soulignées mais sans excès, par son appartenance à ce qu’il est devenu commun d’appeler “l’École française de violon”, c’est-à-dire l’ensemble non structuré des violonistes dont la France pendant un siècle, depuis Lully jusqu’à Viotti, peut s’enorgueillir à juste titre.
     Pourtant, la longue carrière de Guénin à un point charnière de la vie musicale en France, entre 1760 et 1820, offre à la musicologie de vastes et nouvelles perspectives. Elles mériteraient d’être examinées de plus près car, si l’on excepte les biographies superficielles du musicographe Fétis et du littérateur Bouilly, celle rédigée par Lionel de La Laurencie date quand même de 1922-1924! Mais c’est ici l’occasion de rappeler tout ce que lui doit la présente notice et de rendre hommage à un auteur remarquable par tant d’excellents travaux musicologiques.
     Jusqu’à ces dernières années prévalait, à quelques nuances près, l’idée que la musique française n’avait peu ou pas existé entre la mort de Rameau (1764) et l’apparition, quelques soixante années plus tard, de notre Berlioz 
“national” (la Symphonie fantastique date de 1830). Il était évidemment facile aux musicographes de la fin du XIXe siècle et même plus tardifs, d’enjamber cette période. Nombreux étaient les musiciens de “premières magnitudes”, les Mozart, Haydn, Beethoven, Schubert, suivis des Brahms, Wagner et aussi par Bach et Vivaldi, qui occultaient de leur génie incomparable l’horizon hexagonal. Devant ce constat d’une soi-disant période musicale “sans repères spécifiquement français”, il était tentant d’y aller voir de plus près et, d’un passé méconnu, évoquer les noms et les ouvrages de musiciens célèbres en leur temps mais aujourd’hui oubliés.»

     Marcel et Jean SAINT-SEVIN, «Le pain, le vin, les sous», in ID., Le siècle des Saint-Sevin dits l’Abbé [“l’histoire vraie et bien souvent inédite de trois musiciens partis de Bordeaux puis d’Agen pour conquérir Versailles et Paris au Siècle des Lumières”], http://pagesperso-orange.fr/saint-sevin/pageab.htm, en ligne en 2007.


      Extrait: “En 1713, le violoniste, Bernard Quentin gagnait 400 livres au Grand Chœur de l’Opéra. 600 livres était le salaire courant d’un tel instrumentiste au milieu du siècle. Quant à Marie-Alexandre Guénin, premier violon en 1790 il gagnait 2000 livres l’an.”

     Christopher BOULIER, «Guénin Marie-Alexandre», in  ID., «Dictionnaire des interprètes » in ID., Le site du violon, http://www.christophe-boulier.com/pages/interpretes.html, en ligne en 2007.


      Extrait: “Guénin Marie-Alexandre (B-1744 / 1814). V. Attaché pendant 10 ans à la Musique de Chambre du Roi, 1er violon des Concerts de la Reine (concerts qu'il dirigea également), 1er violon au Concert Spirituel à Paris pendant 20 ans. Professeur à l'Ecole Royale (1784) puis au Conservatoire de Paris dès sa création (1795) jusqu'en 1802.”

     ANONYMES (sous les pseudonymes “Joachim” et Snoopy”), «Marie Alexandre Guénin», in «Les Compositeurs», in Toutes les musiques du monde... Forum sur la musique classique, http://musiqueclassique.forumpro.fr/les-compositeurs-f2/marie-alexandre-guenin-t2503.htm, 2007.

      Extrait: “Les symphonies de Guénin (sauf l’opus 6 n° 2) sont écrites en trois mouvements, et cette division ternaire est d’autant plus à remarquer que la plupart des symphonies contemporaines sont en quatre mouvements.”

Jean Belliard (2004)      Jean BELLIARD [éd.], «Marie Alexandre Guénin (notice biographique, 2007)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cae-18-guenin2007jeanbelliard.html, 2007.
 
Sur Jean Belliard

     Lydwine DE HOOG-BELLIARD, «Weblog de l’Association Exultate» [site officiel de cette association loi 1901], in Haut et Fort [plate-forme de blogging],http://exultate.hautetfort.com, en ligne depuis février 2005 [contient notamment un dossier de presse, des photographies et des informations régulièrement mises à jour sur la vie de l’Association].

     Bernard GINESTE [éd.], «Jean Belliard: une présentation» in Corpus Étampois, http://corpusetampois.com/cae-21-belliard.html, depuis 2005.




Toute critique, correction ou contribution sera la bienvenue. Any criticism or contribution welcome.
Sources: Courrier de Jean Belliard en date de novembre 2007, plus la toile à la même date.
    
Explicit
   
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