I
L’église collégiale de Notre-Dame
d’Étampes avait, au moment où éclata la Révolution,
comme toutes les églises quelque peu importantes, un chartrier renfermant
de nombreux et précieux documents. Saisies au nom de la Nation,
toutes ces richesses historiques furent déposées au district
d’Étampes d’abord, puis bientôt après envoyées
au chef-lieu du département, à Versailles.
Mais en 1804 ou 1805, peut-être sur
une demande des curés, placés à la tète des
paroisses reconstituées, ou plutôt sur un ordre émanant
du pouvoir central, l’administration départementale se dessaisit
des documents reçus en dépôt, et les rendit aux fabriques.
Il existe aux archives de Seine-et-Oise des reçus en bonne forme,
et signés par les marguilliers de chacune des quatre paroisses
(1) de la ville d’Étampes,
qui [p.VI] constatent cette restitution.
Cette mesure qui ne profita guère aux églises, je crois,
fut un malheur pour la science; car un grand nombre de ces titres ont
péri; à part Notre-Dame et Saint-Basile, qui ont conservé
quelques pièces de leur ancien trésor historique, on chercherait
vainement ailleurs un document remontant au delà de 1802.
C’est une
des épaves échappées à ce grand naufrage que,
grâce à la bienveillance de M. l’archiprêtre d’Étampes
(2), je puis offrir aujourd’hui
au public, sous le nom de Cartulaire de Notre-Dame d’Etampes.
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(1) La ville d’Etampes compte en effet
quatre paroisses depuis la réorganisation du culte, en 1802 Notre-Dame;
Saint-Basile; Saint-Gilles, et Saint-Martin. — Avant la Révolution,
il y avait à Etampes une cinquième [p.VI] église paroissiale celle de Saint-Pierre,
et de plus l’église collégiale de Sainte-Croix, sur la paroisse
Saint-Basile. Ces deux églises ont été détruite
durant la Révolution. — Une autre église paroissiale s’élevait
aux portes de la ville; elle portait le nom de Saint-Germain-lèz-Etampes,
à l’endroit où est actuellement le cimetière de Morigny.
Cette église, sur laquelle il n’existe que peu ou point de documents,
parait avoir été il y a un siècle dans un état
de complet délabrement; et le temps ou les hommes en la renversant
ne firent que hâter une ruine déjà commencée.
Aujourd’hui il n’en reste pas une pierre, et le nom même de la paroisse
Saint-Germain est inconnu de la plupart des habitants.
(2) M. l’abbé Lheureux, curé-doyen
de Notre-Dame et archiprêtre d’Etampes depuis 1881.
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II
Qu’est-ce que le Cartulaire?
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Le Cartulaire
de Notre-Dame d’Étampes est un registre en papier couvert en parchemin,
de format in-quarto. Il compte 189 feuillets, dont 66 seulement (3) sont écrits au recto et au verso (sauf
le dernier qui n’a que le recto), soit un total de 131 pages. Chaque
page mesure 28 centimètres de hauteur sur 20 de largeur, et compte
d’ordinaire 37 lignes d’une écriture régulière et
très serrée, assurément tracée par la même
main.
Le Cartulaire est composé de 114
pièces qui s’échelonnent [p.VII]
de l’an 1046 à 1495, pendant une durée
d’environ 450 ans. Il fut paraphé à la fin du XVIIes siècle
par un notaire d’Etampes, nommé Le Vassor, que le chapitre
de Notre-Dame avait requis à cet effet.
Pour être complet dans la description en quelque
sorte matérielle de ce registre, je dois dire que:
4 pièces appartiennent au XIe
siècle,
20
— au
XII e —
38
— au
XIIIe —
33
— au
XIVe —
15
— au XVe
—
Quatre ne portent aucune date; mais elles appartiennent certainement à
la même période, car ces pages ne peuvent avoir été
écrites après les dernières années du XVe siècle.
Deux de ces pièces ne sont que des
doubles, car le n°XLI n’est que la reproduction du titre n°XXX,
et la lettre papale n°XL s’est déjà présentée
au n°VIII.
Enfin au XVIIIe siècle, ou du moins
après le 24 avril 1692, date du paraphe fait par le notaire Charles
Le Vassor, un long arrêt du Parlement de Paris, daté du 3o
janvier 1572, a été ajouté sur notre manuscrit. Cet
arrêt qui ne prend pas moins de 53 pages du registre, forme comme
une sorte d’appendice au Cartulaire. Ne pouvant songer à le reproduire
tout entier, j’en ai fait un résumé succinct, dans lequel
j’ai soigneusement conservé tous les noms des habitants d’Étampes,
rencontrés à travers les pages de ce long document judiciaire.
III
A quelle date le Cartulaire a-t-il été
écrit et quel en est l’auteur?
Ce manuscrit remonte certainement à
la fin du XVe siècle. En effet, aux preuves intrinsèques,
vient se joindre un fait consigné dans le Cartulaire lui-même,
et qui permet de serrer d’un peu plus près la date de sa composition.
|
(3) Le premier feuillet est complètement
rongé dans la partie supérieure; de telle sorte que la première
et la deuxième charte sont en partie détruites; mais une
main moderne a rétabli les lignes qui manquaient, à l’aide
du texte de Fleureau, comme nous l’apprend une note placée au haut
de la première page.
|
Au commencement
du XVIe siècle, une discussion s’éleva entre [p.VIII] l’archevêque de Sens
(4), Étienne de Poncher,
ou son successeur, et le chapitre de Notre-Dame d’Etampes, relativement
au droit de présentation, que les chanoines exerçaient sur
les deux cures de Notre-Dame et de Saint-Basile. Cette prétention
de l’archevêque n’était point nouvelle, puisqu’elle avait
déjà été soulevée plus de trois siècles
auparavant par un de ses prédécesseurs, et qu’elle avait
été réglée à l’amiable en faveur des
chanoines, en 1185, par l’archevêque Guy de Noyers (5). Pour écarter les nouvelles réclamations
du métropolitain, les chanoines d’Étampes en appelèrent
à leur Cartulaire, et mirent sous les yeux des commissaires
délégués par l’archevêché la copie de
l’acte de 1185 qui établissait leur droit. Le texte de notre manuscrit
fut probablement contesté par les envoyés de l’archevêque,
car deux notaires d’Étampes, Saincton Dodier et Jehan Maroublier,
furent commis pour déchiffrer l’original qui existait alors encore
dans le chartrier de la collégiale.
Ils trouvèrent cet acte «escript en parchemin, scellé en double queue de cire blanche,
auquel est l’impression par figure d’un archevesque.» Nos deux tabellions virent également,
autour du sceau, l’exergue commençant par ces mots Sigillum Guido...;
mais ils déclarèrent «que l’on ne peult bonnement
le lire ne cognoistre.» Néanmoins ils firent une collation
de la copie avec l’original, et, le 5 novembre 1526, ils en dressèrent
le procès-verbal qui se lit au bas du 35e feuillet de notre manuscrit.
Ainsi, dès cette époque,
le Cartulaire existait depuis assez longtemps déjà pour
que les chanoines pussent invoquer son autorité clans le maintien
de leurs droits et de leurs intérêts. Il n’y a donc pas exagération
à en fixer l’origine à trente ans environ avant la date de
1526, fournie par le procès-verbal des deux tabellions Dodier et
Maroublier.
Je pourrais encore ajouter cette preuve,
qui ne manque pas d’une certaine valeur c’est que tout à fait
au début du XVIe siècle, [p.IX]
en 1512, le curé de l’église
Saint-Basile d’Étampes, Jean Pocaire, fit transcrire également
les titres de son église en forme de Cartulaire, par Daniel Pavye,
son vicaire. Cette copie est présentement entre mes mains, et il
suffit de placer l’un auprès de l’autre les deux manuscrits, pour
être convaincu que celui de Notre-Dame est le plus ancien.
Le Cartulaire, ai-je dit, a été
écrit tout entier par la même main. C’est assurément
l’œuvre de l’un des chanoines qui vivaient dans le cloître de Notre-Dame
vers la fin du XVe siècle. Mais tous les efforts que j’ai faits
pour découvrir son nom ont été inutiles.
Parmi les documents manuscrits, conservés
à la mairie d’Etampes, il n’est pas un mot qui puisse nous éclairer;
et, si les deux notaires experts constatent bien l’existence du Cartulaire,
ils ne disent pas un mot de son auteur.
Mais s’il est impossible de pénétrer
le mystère qui entoure le nom du scribe, il n’en est pas de même
du but qu’il s’est proposé en rédigeant ce Cartulaire. Le
chanoine d’Etampes qui a copié les titres de la collégiale,
dans le manuscrit que je publie, a voulu tout simplement faire un recueil
facile à consulter dans les discussions d’intérêts,
de prérogatives, de droits honorifiques qui revenaient fréquemment.
Le nom même de Répertoire, donné
par le chapitre à ce recueil, suffit amplement pour justifier et prouver
cette assertion.
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(4) On ne doit pas perdre de vue qu’avant
la Révolution, la ville d’Etampes dépendait de l’archevêché
de Sens.
(5) Voir la charte LXVI.
|
IV
Aussi les premières pièces
portent-elles invariablement ces mots, écrits par l’auteur du
Cartulaire lui-même: Contre le chapitre de Sainte-Croix: Contra
capitulum Sancte Crucis; contra predictum capitulum.
Nous voyons ensuite le long démêlé
des chanoines avec leurs chapelains, qui cherchaient à jouir des
mêmes droits et prérogatives que les chanoines. Cette discussion
plusieurs fois séculaire nous a valu la transcription des titres
de fondation de différentes chapelles, ainsi que ceux de certaines
rentes; elle nous a valu également le texte des accords, des règlements, [p.X] des sentences, qu’on remettait
impitoyablement sous les yeux des chapelains, ou vicaires, lorsqu’ils
devenaient trop entre prenants et cherchaient à se soustraire à
la tutelle des chanoines.
Les droits, prérogatives et privilèges,
accordés aux différentes époques, tenaient une large
place dans la vie des anciennes communautés ecclésiastiques.
Pour les chanoines de Notre-Dame, il fallait défendre ces droits
contre les oublis et les prétentions des archevêques de Sens,
ou de leurs représentants, les archidiacres. C’est l’objet d’un
grand nombre de pièces de notre manuscrit.
Viennent ensuite les contestations d’intérêts
avec l’abbesse de Villiers, près la Ferté-Alais, le chapitre
de Saint-Gatien de Tours, le prieur de Saint-Samson d’Orléans,
l’abbaye de Morigny et divers particuliers; puis l’établissement
des droits du chapitre sur les deux chapelles qui se trouvaient sur la
paroisse: celle de Saint-Jacques de Bedégon ou du cimetière,
et celle de Saint-Laurent du château d’Étampes. Tout cela était
pour les chanoines l’occasion de produire les titres justifiant les droits
que leur avait concédés la piété des comtes
d’Étampes et de plusieurs seigneurs des environs.
Si je joins à cette énumération
déjà longue le texte de deux ou trois règlements
d’ordre intérieur pour la communauté ecclésiastique
qui vivait à Notre-Dame, plus quelques pièces concernant
Saint-Basile et l’Hôtel-Dieu, j’aurai exposé brièvement
les divisions que l’on pourrait établir entre les différentes
pièces du Cartulaire.
Je crois inutile d’ajouter que ce recueil
n’est point la copie complète des titres qui se trouvaient à
Notre-Dame d’Étampes. Le chartrier du chapitre était beaucoup
plus considérable; et nous ne saurions trop déplorer aujourd’hui
la dispersion et probablement la destruction, au moins partielle, de tant
de richesses historiques. Le Cartulaire que nous possédons n’a
été fait que dans un but, je le répète faciliter
la défense des prérogatives, possessions, droits de toute
sorte attaqués ou qui pouvaient l’être. [p.XI]
|
|
V
J’ai dit que les premières pièces
du Cartulaire étaient destinées à soutenir les droits
de l’église Notre-Dame contre le chapitre de Sainte-Croix.
La collégiale de Sainte-Croix d’Étampes
avait été bâtie vers 1183 par Philippe-Auguste, ou
avec son concours, sur la synagogue des Juifs, que le monarque avait chassés
de son royaume. Comme à Notre-Dame, il y avait à Sainte-Croix
un collège de chanoines, qui chantaient l’office et s’adonnaient
à la prière; mais quoique plus nombreux que leurs confrères,
ils n’avaient pas comme eux de paroisse à desservir. Ce chapitre
compta, jusqu’à sa suppression, 17 prébendes. L’église
à trois nefs était une des plus remarquables de la ville
d’Étampes; elle offrait un spécimen parfait de cette belle
architecture du XIIe siècle, et montrait un chevet couronné
par une triple abside. La Révolution l’a renversée, et sur
ses ruines se trouve aujourd’hui un dépôt de bois et de charbon.
Les deux églises étaient
situées tout près l’une de l’autre, et les chanoines de
Sainte-Croix eurent souvent à lutter contre leurs envahissants
confrères qui, ne se contentant pas toujours de la première
place, voulaient encore la place tout entière.
Au cours du XVe siècle, la querelle
s’étant envenimée à l’occasion d’une question de
préséance dans je ne sais plus quelle cérémonie
religieuse, on fut amené à discuter l’authenticité
de certaines pièces du Cartulaire (6).
|
(6) J’ai fait des réserves pour l’une de ces pièces.
— V. la charte IV et la note qui se trouve au bas de la page 3.
|
VI
Le chapitre de Notre-Dame, voulant imposer sa
supériorité pour établir ses droits, produisit son
Cartulaire. Le litige fut porté devant le bailli d’Étampes
qui condamna les chanoines de Sainte-Croix. Ceux-ci en appelèrent
et profitèrent de la [p.XII] circonstance
pour publier un mémoire, dans lequel ils refusaient toute espèce
d’autorité au Cartulaire et notamment aux deux lettres de Philippe-Auguste,
datées de Saint-Jean d’Acre, ainsi qu’à la bulle du pape Clément
III, datée du palais de Latran la quatrième année
de son pontificat (7).
|
(7) V. chartes 1, IV et V.
|
Le chapitre
de Notre-Dame alléguait qu’il avait été jugé
supérieur à celui de Sainte-Croix «par une sentence
arbitrale de 1191 (8), suivie de
lettres patentes et de bulles qui l’ont confirmée, lesquelles marquent
que le chapitre de Sainte-Croix, ayant été supprimé,
ne fut rétably qu’à condition de demeurer soumis à
celuy de Notre-Dame.»
|
(8) C’est 1190 qu’il fallait dire, puisque
la commission donnée à Maurice de Sully est de 1190 au mois
d’avril, et que cette sentence fut rendue presque immédiatement.
|
Voici la réponse
que faisaient les chanoines de Sainte-Croix; elle mérite d’être
donnée toute entière:
Cette prétendue
sentence arbitrale n’est point rapportée, et les prétendues
lettres-patentes et bulles confirmatives ne le sont que par copie non
signée (9), dans
un prétendu Cartulaire, que le seul titre rend extrêmement
suspect (10), paroissant fait pour
usurper la supériorité dont il s’agit, et d’ailleurs d’une
écriture peu ancienne (11). L’auteur
du savant traité De re diplomatica (12),
quoy qu’il se déclare le deffenseur des Cartulaires, assure [p.XIII] que cela suffit
pour qu’ils ne fassent aucune foy; et convient que dans les meilleurs
il y a souvent des titres faux: Falsunm promiscue cum veris ac legitimis
confundebant; l’on ne peut apres cela y avoir un fort grand égard.
Dans l’espèce particulière,
il y a des preuves sensibles de la fausseté dont il s’agit: 1°
Pour qu’elles fussent véritables, il faudrait que Philippe Auguste,
qui avait fondé le chapitre de Sainte-Croix en 1183, l’eut supprimé
sans connaissance de cause en 1189, et qu’en 1190 leur ayant donné
des commissaires, ils (les commissaires) aient rendu cette sentence arbitrale,
et qu’elle ait été portée en même temps en
Syrie et à Rome: c’est de quoy ne parlent ny Rigord qui a écrit
les particularités de la vie de ce prince, ny aucun auteur contemporain.
|
(9) Les chanoines de Sainte-Croix étaient-ils
bien sûrs que le chapitre de Notre Dame n’avait pas dans son trésor
les originaux ou les authentiques de quelques-unes au moins de ces pièces?
Pour moi j’en doute; ou mieux la charte n°II datée de Fontainebleau
était authentique et signée, cela n’est pas douteux.
(10) Le Cartulaire n’avait aucun titre.
Celui auquel les chanoines de Sainte-Croix faisaient allusion était
celui de la première pièce. Il était ainsi conçu
Quomodo clerici Sancte Crucis habent corrigi per capitulum
Beate Marie. On conçoit aisément qu’un pareil titre
ne fut guère agréable aux membres du chapitre de Sainte-Croix;
toutefois cela n’est pas suffisant pour nier l’authenticité de
la lettre royale qui lui fait suite. Ajoutons à cela que Fleureau
qui cite cette charte n’élève pas le moindre doute à
son sujet. Elle n’a pas été contestée davantage par
le moderne éditeur des mandements de Philippe-Auguste, M. Léopold
Delisle.
(11) Les chanoines de Sainte-Croix ignoraient
assurément la collation et le procès-verbal faits en 1526,
et dont j’ai parlé plus haut, et n’avaient d’ailleurs jamais vu le
Cartulaire très probablement.
(12) Mabillon. |
2° Il est contre le bon sens de croire qu’il (Philippe-Auguste)
eut nommé comme on le suppose, pour juger ce différend,
ceux qu’on dit avoir été les ennemis déclaréz
du chapitre de Sainte-Croix, et qui le luy avaient fait supprimer; outre
qu’il n’est pas croyable que Maurice de Sully, évesque de Paris,
l’un des plus savants hommes de son siecle, ait rendu cette sentence absolument
injuste, et précisément contraire à l’autorité
épiscopale.
Enfin il est impossible
sans miracle d’accorder ces prétendues lettres-patentes avec la
bulle de Clément III, qu’on prétend les avoir confirmées;
ces lettres paraissant avoir esté données à Acre,
en Syrie, en 1191, et cette bulle estant dattée du 23 janvier de
cette même année 1191 (13),
puisque Clément III est mort le 10 avril ensuivant, au lieu que
le Roy n’arriva en Syrie qu’à la fin du même mois d’avril (14), en sorte qu’il faudrait que le pape les
eut confirmées avant qu’elles eussent été données;
d’ailleurs elles portent que la charge de grand séneschal était
vacante, ce qui n’estoit pas vraye en janvier 1191; Thibault, comte de
Blois, qui la possédoit n’ayant esté tué qu’à
la fin du siège d’Acre, commencé au mois d’avril, [p.XIV] lequel dura cinq
mois entiers: ces acronysmes (sic) sont des preuves invincibles de
la fausseté.
|
(13) Il y a quelque confusion dans tout
cela. La bulle, à laquelle il est fait allusion, se trouve dans
le Cartulaire sous le n° VII. Elle est datée de Latran le 10
des calendes de février (23 janvier), année 1190 (e. s.),
1191 (n. s.). Pour que cette bulle soit fausse, il faut en même temps
que celle de Célestin III et celle d’Innocent III qui l’ont confirmée
soient fausses aussi. C’est ce que les chanoines de Sainte-Croix eussent
été bien en peine de prouver, ce me semble. D’ailleurs
Fleureau si bien au courant de toute cette discussion, rapporte tout
au long la sentence arbitrale, objet du présent litige, et n’émet
pas le moindre doute sur les confirmations papales dont elle fut l’objet;
il cite même comme des authentiques indiscutables les lettres confirmatives
des papes Célestin et Innocent. (Cf. Fleureau, pp. 387, 388, 390
et suiv.)
(14) Les chanoines de Sainte-Croix sont
ici en défaut, et malgré le doute que j’ai moi-même
émis sur cette lettre du Roi (v. note, p. 3), il n’en est moins vrai
qu’elle est bien datée.
|
L’on a
cru les pouvoir éluder dans les dernières écritures,
en faisant une histoire toute nouvelle et contraire à ce que l’on
avait écrit dans les précédentes: l’on y a changé
la date de la prétendue sentence arbitrale, qu’on dit estre de
1190, et l’on a prétendu tantost que la bulle confirmative avoit
précédé les lettres-patentes, et d’autres fois qu’elle
n’avoit esté que de Clément IV au lieu de Clément
III. Ces changements ne rendent pas la cause des demandeurs plus favorables,
puisqu’il n’est pas permis de varier ainsi en justice: — 1° Cette nouvelle
datte ne s’accorde ny avec le prétendu Cartulaire, ny avec ce qu’en
dit l’auteur des Antiquitéz d’Estampes (15); — 2° Il n’est pas naturel qu’on
n’eust (qu’on eut) envoyé confirmer a Rome cette prétendue
sentence, qu’on dit avoir esté rendue de l’ordre du Roy, sans
qu’il en eust eu auparavant connaissance; et enfin il n’est pas possible
que cette bulle ait esté de Clément IV, lequel n’a esté
pape qu’en 1245 (16), puisqu’il en
est fait mention dans celle qu’on dit estre d’innocent III de 1290 (17).
Comme on le voit, c’était parler
bien peu respectueusement de notre Cartulaire. Après l’avoir rejeté
en bloc, les chanoines de Sainte-Croix font une guerre acharnée
à ses quatorze premières chartes, dont quelques-unes au moins
ne me paraissent pas attaquables (18). Et
quand même il serait prouvé que quelques [p.XV] uns des documents qui
y sont contenus sont apocryphes, il n’en demeure pas moins incontestable
que l’immense majorité de ces documents sont d’une authenticité
qui défie toutes les attaques de la critique.
Je ne m’arrêterai pas davantage à
discuter les raisons et les allégations du chapitre de Sainte-Croix.
Je veux seulement faire remarquer qu’il se pourrait que le doute élevé
sur l’authenticité de quelques-uns dès documents contenus
dans le Cartulaire fût le motif vrai, la principale raison, pour
lesquels on cachait avec tant de soin le nom de son auteur. On évitait
de la sorte l’inconvénient toujours grave de faire attacher à
ce nom l’épithète déshonorante de faussaire.
De plus, ce fut ce pamphlet de leurs confrères
qui décida, je crois, les chanoines de Notre-Dame à faire
parapher leur manuscrit ou leur Répertoire, comme ils l’appelaient,
pour lui donner une sorte d’autorité et de consécration
légales. De là, l’acte du 24 avril 1692, par lequel le notaire
Charles Le Vassor fit comme un inventaire ou une reconnaissance du Cartulaire,
en en cotant et paraphant toutes les pages.
|
(15) Dom Basile Fleureau, religieux Barnabite,
étampais d’origine. Il écrivit les Antiquités de
sa ville natale. Son livre publié, après sa mort, est une
des sources les plus précieuses pour l’histoire locale. Fleureau
peut même être regardé comme le père de l’histoire
d’Etampes; car tous ceux qui sont venus après lui n’ont cessé
de lui faire de nombreux emprunts. J’ai moi-même invoqué souvent
son témoignage. Antiquités de la ville et du duché
d’Estampes. A Paris. chez J.-B. Coignard, in-4o, 1683.
(16) C’est 1265 qu’il fallait dire.
(17) Factum pour les doyen, chantre, chanoines
de l’église roïale de Sainte-Croix d’Estampes, appellans, defendeurs
et demandeurs. — Contre les chantre et chanoines de l’église roiale
de Notre-Dame de la même ville intiméz, demandeurs et deffendeurs.
Cette brochure est conservée à
la bibliothèque communale de la ville d’Etampes, mais la date et
le nom de l’éditeur ont été détruits s’ils
ont jamais existé.
(18) Je n’ai point trouvé la réponse
du chapitre de Notre-Dame à cette diatribe dont je ne cite qu’un
extrait, mais je suis convaincu que cette réponse existe, et qu’elle
n’est peut-être pas introuvable dans le fonds encore inexploré
de ce, qui reste des archives de Notre-Dame, au presbitère de l’archiprêtre
d’Etampes.
|
VII
Tout près de la collégiale
de Notre-Dame d’Étampes s’élève l’église
Saint-Basile (19). Fondée
en même temps que Notre- Dame (20),
dans le but de pouvoir exercer tranquillement les fonctions curiales baptêmes,
mariages, sépultures, sans troubler l’office canonial qui se faisait
chaque jour dans la collégiale, Saint-Basile ne fut d’abord qu’une
sorte de succursale de Notre-Dame, quelque chose de semblable à ce
que nous appelons une chapelle de secours, dont les chanoines avaient la
libre disposition et l’entier gouvernement. L’histoire de ces deux églises
est intimement liée, et on ne peut guère traiter de l’une sans
parler en même temps de l’autre. [p.XVI]
|
(19) La distance entre les deux églises
n’atteint pas 2m mètres.
(20) Son existence est constatée
dès l’an 1046 dans la charte du roi Henri Ier. — V. charte XXVIII.
|
A l’origine,
le chapitre avait peut-être simplement délégué
à Saint-Basile l’un de ses membres pour exercer la charge pastorale
sur tous les habitants qui vivaient à l’ombre du château
d’Étampes. Mais les corps sociaux, comme les individus, aiment
à vivre de leur vie propre, et un siècle ne s’était
pas encore écoulé depuis la double fondation de Notre-Dame
et de Saint-Basile, que celle-ci avait déjà conquis une
sorte d’indépendance (21), si bien que
l’archevêque de Sens croyait pouvoir nommer à cette cure,
comme aux autres cures libres de son diocèse. Le chapitre de Notre-Dame
réclama, et on fit une transaction (22). Moins d’un siècle après ce
premier différend réglé, en 1226 (23), la séparation totale et complète
fut consommée. On donna à chacune des deux églises
un territoire propre, qui devint sa paroisse, et par conséquent
une organisation séparée et définitive. Saint-Basile
avait conquis son autonomie et son indépendance.
|
(21) Cette constatation peut se faire dès
1119. — Voyez charte XVI.
(22) En 1127 — V. charte XXV.
(23) V. charte XXI.
|
Malgré
cette séparation, faite à la requête du chapitre de
Notre-Dame, assure le Cartulaire, les chanoines n’en continuèrent
pas moins à afficher des prétentions parfois exorbitantes
sur la cure de Saint-Basile. A travers les âges, ils ne cessent de
se dire les curés primitifs de cette église; et à les
entendre, le prêtre placé à la tête de cette paroisse
n’est autre chose que leur vicaire. Et jusqu’en plein XVIIIe siècle,
j’ai surpris l’un des membres du chapitre, qui venait de donner la sépulture
à l’abbé Jouan, décédé curé de
Saint-Basile, dressant un acte de décès larmoyant, dans lequel
il a soin de glisser tout doucement que ce curé, auquel il vient de
rendre les derniers honneurs, n’était que le vicaire perpétuel
du vénérable chapitre de Notre-Dame (24).
|
(24) Archives municipales d’Etampes. Registres
paroissiaux de Saint Basile.
|
Comme bien
on pense, ces insoutenables prétentions amenèrent de nombreux
débats dans le courant de sept siècles; et j’imagine que
la fondation de Saint-Basile, demandée au roi [p.XVII] Robert, par le chapitre de Notre-Dame,
dit-on, ne dut point être sans repentance. Cependant les curés
de Saint-Basile se contentaient la plupart du temps de sourire des droits
imaginaires que voulaient s’arroger leurs voisins. Ils leur laissaient
même assez volontiers le nom de curés primitifs, pourvu toute
fois que ceux-ci ne tentassent pas de convertir en acte ce titre un peu
naïf.
Ce fut ce qui arriva au sujet de la fête
de Saint-Laurent, que le chapitre de Notre-Dame venait célébrer
à Saint-Basile de puis 1415. Tout alla bien d’abord, mais ensuite
les chanoines élevèrent la prétention de tout régler
par eux-mêmes indépen damment de la volonté du curé;
et, qui plus est, de percevoir et de garder pour eux les oblations que
les fidèles faisaient dans cette circonstance. De là un long
procès qui n’a laissé que peu de traces dans le Cartulaire,
et dont Fleureau a noté la continuation au cours du XVIIe siècle
(25).
|
(25) Cf. Fleureau, p. 407.
|
Je m’étonnais
du silence relatif gardé sur ce débat et sur plusieurs autres,
par notre manuscrit, dont le but, comme je l’ai dit, était d’enregistrer
les controverses du chapitre, lors qu’un mot de l’historien d’Étampes
est venu me révéler l’existence d’un autre registre dans
le chartrier de Notre-Dame.
J’ai leu, dit Fleureau (26), dans un vieil registre rie Notre- Dame, que
cette année-là (1415) ceux du chapitre convinrent avec Pierre
Ridet, curé de Saint-Basile, de célébrer à
l’avenir dans cette église le service de ce saint martyr (27) (saint Laurent).
Il y avait donc à Notre-Dame d’autres
registres, peut-être une sorte de coutumier, et comme malgré
tout Saint-Basile était toujours regardé comme de la famille,
il y avait sa place marquée. Hélas! ce vieil registre,
que Fleureau feuilleta et qui pour nous serait si précieux, a
disparu avec bien d’autres richesses historiques.
|
(26) Cf. Fleureau, p. 400.
(27) Cf. Fleureau, p. 400.
|
VIII
Mais ce sur quoi le Cartulaire contient
les plus précieux [p.XVIII] renseignements,
c’est sur l’histoire de ce beau chapitre royal de Notre-Dame et sur sa
magnifique basilique, debout encore après tantôt neuf siècles,
et dont le passé n’est point tout à fait sans gloire.
Fondée en 1022 (28) par Robert le Pieux, roi de France, l’église
Notre-Dame reçut un collège de douze chanoines, à
la tète desquels était placé un abbé, comme
chef de la communauté. On adjoignit aux chanoines, peut-être
dès l’origine, dans tous les cas peu de temps après la fondation,
des vicaires ou chapelains, dont le nombre varia aux différentes
époques et s’éleva jusqu’à dix-sept, durant les âges
de foi et de ferveur religieuse (29).
Ce nom d’abbé, attribué au
chef d’une communauté d’ecclésiastiques, a fait croire à
quelques-uns que le pieux fondateur de Notre-Dame avait d’abord donné
cette église à des Réguliers, et qu’elle était
au commencement une sorte de monastère. Rien dans le Cartulaire
n’appuie cette opinion, qui ne nie semble pas soutenable, bien qu’il soit
possible que les premiers chanoines établis dans la collégiale
fussent des religieux rendus à la vie de clercs séculiers;
le fait, pour être rare, n’est pas [p.XIX]
sans exemple dans les temps anciens. Le nom
d’abbé disparut d’ailleurs avec le temps, et dès le commencement
du XIIIe siècle, le supérieur des chanoines était
le chantre, élu librement par ses confrères, usage qui
se perpétua jusqu’à la Révolution. A partir de l’an
1210, le titre d’abbé de Notre-Dame, supprimé de fait parmi
les membres du chapitre, paraît avoir été retenu par
quelques-uns de nos rois, successeurs du pieux fondateur. Mais ce titre
ne semble avoir été pour le monarque qu’un simple moyen
de battre monnaie en percevant certains droits fiscaux, qui furent abandonnés
peu à peu par saint Louis et ses successeurs.
|
(28) Avant la fondation faite par le roi
Robert, les chrétiens de cette partie de la ville d’Etampes avaient
déjà une église à l’endroit même où
le pieux roi fit élever Notre-Dame. Fleureau a constaté l’existence
de cet ancien temple; il a même nommé le saint sous le vocable
duquel était érigé cet ancien sanctuaire. Mais il
se trompe, lorsqu’il dit que ce premier monument a été totalement
détruit. L’église Notre-Dame le recouvre tout entier, mais
il existe encore, eu partie du moins; et ce que nous nominons aujourd’hui
la crypte de Notre-Dame u’est autre chose que l’abside de cette première
église. Il suffit de descendre dans la crypte pour se rendre compte
que cet édicule était autrefois en plein air; les fenêtres
qui l’ajouraient existent encore, avec leurs baies largement évasées
en dedans, comme dans tous les anciens monuments. C’est par les alluvions
successives et les terrassements sans cesse renouvelés, que cet
édifice se trouve si profondément enseveli et placé
au-dessous du niveau actuel de tout ce qui l’entoure.
(29) Au XIVe et au XVe siècle, il
y eut même des vicaires des chapelains, ce qui constitua une troisième
catégorie d’ecclésiastiques à Notre-Dame. Les nombreuses
fondations de chapelles faites par saint Louis, par les comtes d’Etampes
et même par des particuliers, avaient nécessité cette
augmentation du nombre des prêtres dans la collégiale.
|
Outre les
chanoines (30), il y avait à Notre-Dame
des chapelains qui possédait chacun un véritable bénéfice.
La nomination de ces chapelains appartenait au chapitre, niais celui-ci
ne pouvait dépouiller le prêtre pourvu d’une chapellenie, sinon
pour le punir d’une faute bien constatée; il ne pouvait pas même
faire passer le chapelain d’une chapelle à une autre
(31).
En 1231, intervint entre les chanoines et
les chapelains un sage règlement qui mettait en commun tous les
biens de l’église Notre-Dame et en réglait la distribution
entre chacun des bénéficiers (32). C’est ce qu’on nomma la formation de la
communauté.
Cet accord et cette communauté des
biens servirent de base aux chapelains pour réclamer dans la suite
la complète égalité de traitement, de droits et d’honneurs
entre eux et les chanoines, leurs supérieurs. Déboutés
de cette prétention, nous les voyons sans cesse revenir à
la charge; et bien que leur nombre et leur importance aient de beaucoup diminué
dans le courant du XVIIIe siècle, ils maintinrent, malgré
les accords, les [p.XX] règlements,
les jugements et les sentences, une partie de leurs réclamations, jusqu’à
la Révolution française qui mit tout le monde d’accord.
|
(30) Le nombre des chanoines de Notre-Dame
varia à différentes époques. Il fut d’abord de douze,
non compris le supérieur, ou l’abbé. Au XIIe siècle,
il fut de onze par suite de la suppression d’une prébende. En 1529,
on en supprima une autre en faveur des enfants de chœur. Mais pendant
le XVIIe siècle, il y eut de nouveau douze chanoines, comme il
est facile de le voir dans le Factum fait par les chanoines de
Sainte-Croix et que j’ai cité plus haut.
(31) V. charte XV.
(32) V. charte XXX.
|
Dans les ombres
du XIVe siècle, on voit se dégager du milieu des bénéficiers
de Notre-Dame un personnage, dont le rôle tout modeste d’abord ne
cessera de grandir, et finira par absorber presque toute l’autorité,
tous les droits, tous les honneurs ce personnage, c’est le curé. A
l’origine son rôle est si effacé, qu’il est à peine
visible. Sa fonction jugée toute matérielle est dévolue
à l’un des membres du chapitre, le chanoine chevecier d’ordinaire
(33). Tout en étant le curé
de la paroisse, il est obligé de faire diacre ou sous-diacre aux
offices solennels du chapitre. Pour ses offices paroissiaux, il a un modeste
autel dans un des coins de la collégiale; ses confrères le
citent à leur barre, l’admonestent, le réprimandent et le condamnent
quelquefois (34). Mais le curé,
qui par la nature de ses fonctions est sans cesse en rapport avec les paroissiens,
obtient peu à peu pour eux des concessions, qui lui profitent à
lui-même.
|
(33) Celui qui avait le soin du matériel
du chœur: livres de chant, luminaire, etc.
(34) V. charte XXIV.
|
A la suite
ou durant la guerre de Cent Ans, on lui permet de quitter son autel latéral
(35), et de se servir de l’autel
principal pour les fonctions curiales. Cette concession, qui ne fut d’abord
que temporaire, devint perpétuelle par les soins et l’habileté
des curés, qui se succédèrent et poursuivirent toujours
le même but. Le changement des mœurs aidant, l’importance des curés
grandit tant et si bien qu’ils devinrent peu à peu les plus puissants,
sinon les premiers personnages du chapitre de Notre-Dame; et lorsque l’ancien
ordre de choses [p.XXI] s’écroula,
la dignité de chantre naguère si enviée n’était
plus que l’égale de celle de curé de la paroisse.
|
(35) Durant un certain temps, la place concédée
au curé pour y remplir les fonctions curiales fut encombrée.
Il n’est pas impossible que l’église Notre-Dame, qui extérieurement
ressemble une forteresse crénelée, n’ait vu l’une de ses nefs
convertie en ambulance, comme le veut une tradition, et n’ait servi elle-même
de lieu de refuge aux paroissiens apeurés, dans l’un des sièges
que la ville eut à soutenir, pendant la douloureuse époque
de la domination anglaise.
|
IX
Les titres du Cartulaire relatifs à
l’abbaye de Morigny, située aux portes d’Etampes, n’apprennent
que bien peu de choses touchant l’histoire de cette célèbre
communauté de Bénédictins, dont la fondation fut
presque contemporaine de celle de l’église Notre-Dame.
Je trouve l’abbé de Morigny assistant
à la nomination du chantre ou supérieur du chapitre chaque
fois qu’il y a lieu à élection. Ce n’est pas en vertu d’un
droit qu’il a sur les chanoines, il est là à titre d’hôte
et d’ami; et la dignité dont il est revêtu rehausse la cérémonie
à laquelle il préside d’ordinaire.
Quand les intérêts temporels
de l’abbaye et ceux du chapitre sont en contact et peuvent donner lieu
à un litige, — ce qui arrivait souvent, — l’affaire se termine toujours
par un accord. «C’est pour eschever (éviter) rigueur de procéz
et pour paix et amour nourir entr’eux,» dit un des documents du
Cartulaire et qui porte la date de 1397 (36).
|
(36) V. charte LXXXVI.
|
Des difficultés
survenues au sujet du droit de sépulture et auquel Fleureau fait
allusion, il n’est pas resté trace dans le Cartulaire: et contrairement
à ce qui se passait pour Sainte-Croix, l’entente la plus cordiale
et la plus religieuse me parait avoir régné entre les deux
familles sacerdotales de Notre-Dame et de Morigny, dont j’ai eu à
suivre l’histoire (37).
X
Ce n’est point uniquement pour ces données
sur l’histoire ecclésiastique d’Étampes et des environs,
pas plus que pour apprendre la vie du clergé de nos contrées
au moyen âge, que [p.XXII] j’ai
lu le Cartulaire. Ce double point de vue avait son charme et son intérêt,
mais j’y ai cherché autre chose.
|
(37) V. chartes LXXXIV et suiv.
|
Ce n’est pas
davantage pour les résultats qu’on en peut tirer au sujet de notre
histoire nationale, que j’ai consenti à sa publication; car la lecture
du Cartulaire n’offre rien qui puisse modifier l’histoire générale
de notre pays, bien qu’il renferme vingt-quatre lettres royales,
neuf bulles papales, dix-sept lettres
épiscopales, dix lettres des comtes d’Étampes,
et plusieurs autres émanant de personnages historiques. Tous ces
documents sont intéressants et quelques-uns mêmes inédits,
mais ce que j’ai aimé surtout à rencontrer dans notre Cartulaire,
ce sont les détails d’histoire locale, complètement inconnus,
ou totalement oubliés. Que de noms de lieux-dits défigurés
ou totalement disparus y sont rappelés! Combien de villages, de
hameaux du Gâtinais et de la Beauce seront étonnés
de voir leur existence remonter à cinq ou six siècles! Et
dans ces hameaux, que de modifications le temps n’a-t-il pas apportées
avec lui! Qui se douterait, par exemple, que cette ferme isolée
et triste de Chandoux, perdue là-bas dans la plaine de Beauce, existait
déjà en 1046? Qu’elle avait même une certaine importance,
s’y trouvait une mairie et un maire, c’est-à-dire un régisseur
ou un administrateur (38)?
|
(38) V. chartes n°XCV et XCVI.
|
Et ce petit
pays de Brières-les-Scellés, dont le souvenir m’est resté
si cher, lui si inconnu aujourd’hui, si oublié entre ses collines
et au fond de sa vallée, ne sera-t-il pas étonné et
heureux à la fois d’apprendre que plusieurs de ses habitants, ses
bourgeois, pour parler comme notre manuscrit, faisaient jadis figure auprès
de ceux d’Étampes, jouissaient des mêmes droits et des mêmes
privilèges devant les rois, les comtes et autres grands seigneurs,
maîtres d’Étampes.
A côté des noms de pays, ne
puis-je pas signaler les noms de familles disparues, dont plusieurs étaient
contemporaines des Croisades, et y avaient quelques-uns de leurs membres?
Les Gravelle, les Richarville, les Paviot, les Outarville, les des Mazis,
et tant d’autres, dont les noms ne se trouvent point dans [p.XXIII] les grands recueils spéciaux
du XVIIe siècle, et à plus forte raison dans ceux du nôtre.
Eu me plaçant à un autre
point de vue, n’ai-je pas le droit de signaler aux érudits et
aux savants de notre époque, si avides de connaître tout
ce qui touche à l’instruction, des titres comme la pièce
n°LX, laquelle relate la nomination d’un maître d’école,
dans le cloître de Notre-Dame, en plein XIVe siècle? Que diront
en face de ce document ceux qui s’imaginent que ce sont nos contemporains
qui ont vu naître l’école populaire?
XI
Enfin, ce qui m’a plus touché que
tout le reste dans les pages du Cartulaire, c’est de voir dans le lointain
des âges l’union de la population d’Étampes avec son clergé,
la place que le peuple donnait alors à la religion dans ses préoccupations
quotidiennes. Car, ce ne furent pas seulement des rois, comme saint Louis,
ni des princes comme ce Louis d’Évreux, comte d’Étampes,
lequel dota si magnifiquement Notre-Dame, qui firent des fondations pieuses
dans la collégiale. J’y trouve également, au nombre des fondateurs
et des bienfaiteurs, les noms de Jean Bourginel, de Regnault Lebrun,
des frères Hué, de Guillaume Célérier, qui
tous appartenaient à la classe moyenne, pour ne pas dire populaire,
et qui donnaient partie de leurs biens temporels à l’église,
afin de sauver leur âme et d’acheter le ciel! Ah! c’est qu’on n’avait
pas encore appris aux petits et aux humbles à se passer de Dieu; à
croire que tout finit ici-bas; on ne leur avait pas encore dit que le prêtre
était leur ennemi, l’église leur spoliatrice; on n’avait
pas encore soufflé au cœur du peuple la haine, le mépris,
l’indifférence, l’irréligion, l’impiété!
XII
La lecture de notre Cartulaire m’avait
donné l’idée de le mettre au jour, mais comment faire cette
publication qui, à [p.XXIV] cause
de l’importance du manuscrit, allait demander beaucoup de temps et beaucoup
d’argent? Or, il n’y avait point à s’y tromper, le Cartulaire, si
intéressant qu’il soit pour nous, n’est cependant point une œuvre
totalement inédite. Fleureau, dans ses Antiquitéz d’Étampes,
en a publié un grand nombre de pièces: 42 sur 114. Il est vrai
que l’ouvrage de Fleureau est à peu près introuvable; il fait
l’ornement de quelques bibliothèques privilégiées; et
lorsque par hasard il en apparaît un exemplaire dans quelque vente
publique, les prix exorbitants qu’il atteint l’empêchent d’être
à la portée de toutes les bourses, et par conséquent
de tous les lecteurs. Et de tous les efforts tentés dans ces derniers
temps pour en donner une nouvelle édition, aucun n’a encore, que je
sache, été jusqu’ici couronné de succès. De plus
je ne puis me départir de cette pensée c’est que Fleureau n’a
jamais vu, ou du moins jamais lu le Cartulaire. Les chanoines de Notre-Dame
ne communiquaient pas facile ment leur Répertoire; et les différences
qui existent entre le texte de Fleureau et celui de notre manuscrit, la diversité
des dates entre les pièces des deux textes, tout cela me confirme
de plus en plus dans mon opinion.
Il n’y a pas que Fleureau qui ait eu connaissance
des documents contenus dans le Cartulaire. Il a été signalé
à plus d’un chercheur (39). Des mains
indiscrètes l’ont annoté, ont essayé des titres
pour chaque pièce, écrit sur les marges; l’une d’elles
a même essayé de rédiger une table.
|
(39) Je l’ai moi-même communiqué
à M. A. Luchaire qui l’a utilisé pour son Catalogue
des actes de Louis VII.
|
M. Maxime
de Montrond l’a consulté pour son ouvrage sur Etampes. — Une légende,
dont je ne garantis pas l’authenticité, dit que notre Cartulaire
fut aussi communiqué, il y a quelque trente ans, à un professeur
pour le publier. On ajoute que ce manuscrit voyagea dans le midi avec
son futur éditeur, et qu’après avoir visité Carcassonne
ou quelque ville voisine, il rentra, non sans peine, au presbytère
de Notre-Dame, qu’il aurait bien dû ne pas quitter.
Au milieu de tous ces emprunts faits au
Cartulaire et de ces [p.XXV] diverses
tentatives de publications, il fallait se décider et adopter un mode
de publication, qui ne prit pas trop de temps et qui ne grevât pas
trop le budget de la Société historique et archéologique
du Gâtinais qui s’était chargée de publier notre
Cartulaire.
Voici le parti auquel on s’arrêta:
Donner dans un titre succinct toutes les pièces publiées
par Fleureau, en renvoyant à la page de son ouvrage pour le texte
même de la charte. Conserver toujours l’ordre des pièces
observé par le Cartulaire et indiquer, dans des notes, les différences
entre les deux textes lorsqu’il s’en présente. Publier intégralement
tous les documents qui ne se trouvent pas dans le vieil historien d’Étampes.
XIII
Même pour cette publication
restreinte, j’étais bien novice. Aussi, là encore, ai-je
été bien heureux de rencontrer le bien veillant concours
de M. Stein, notre secrétaire. Il a libéralement mis à
ma disposition sa science des vieilles écritures et sa vaste érudition.
Souvent il a corrigé des erreurs que je n’eusse point su éviter.
Quelques-unes des notes qui citent des publications modernes ont été
rédigées par lui; c’est justice de le dire, et j’ai plaisir
à le reconnaître, en le priant d’en accepter mes sincères
remerciements.
Pour les notes historiques, j’ai souvent
eu recours aux divers historiens d’Étampes, à Fleureau
principalement. Mais j’ai trouvé aussi de précieux renseignements
dans les Rues d’Étampes, de notre confrère,
M. Léon Marquis. Même lors qu’il m’est arrivé de dire,
dans mes notes, que les noms de tel ou tel officier de la justice, comme
les baillis ou prévôts, ne se trouvent pas dans Marquis, c’est
dans la Rapsodie citée par lui à la fin de son ouvrage
qu’il faut lire; car plusieurs de ces personnages ont trouvé place
dans une liste dressée par l’auteur lui-même et qui se trouve
à la page 51 de son volume.
Tel est le résumé que j’ai cru
devoir faire pour initier le lecteur aux matières contenues dans
le Cartulaire. Puisse cette [p.XXVI] publication,
que j’aurais voulue plus complète et plus parfaite, contribuer
à mieux connaître notre pays, son histoire, son passé;
et si j’atteins ce but, je me tiendrai comme largement indemnisé
de mes efforts.
Bures, le 19 mars 1888.
|
|
|
I.
|
Sentence de Philippe II, roi de France,
prononcée contre les chanoines et le chapitre de Sainte-Croix d’Etampes.
Saint-Jean-d’Acre, 1191. |
[Publiée par D. Fleureau. p.
389.]
|
II;
|
Donation*
faite par Philippe II, roi de France, au chapitre de Notre-Dame d’Étampes,
de l’église Sainte-Croix avec tous ses biens, privilèges
et revenus.
Fontainebleau, 1189. [p.2]
|
[Publ. par D. Fleureau, p. 384.]
* Cette donation fut révoquée
quelques jours plus tard. — Cf. FLEUREAU, p. 385 et suivantes.
|
III;
|
Commission donnée par Philippe
II à Maurice, évêque de Paris, au doyen, au chantre,
au chancelier de la même église, et à l’abbé
de Sainte-Geneviève, à l’effet de régler le différend
soulevé entre le chapitre de Notre-Dame et celui de Sainte-Croix
d’Étampes.
Avril 1190.
|
[Publ. par D. Fleureau, p. 386.]
|
IV;
|
Mandement de Philippe II au bailli et
au prévôt d’Étampes dc faire exécuter la sentence
des commissaires royaux contre le chapitre de Sainte-Croix d’Étampes.
Saint-Jean-d’Acre, 1191. [p.3]
|
|
V.
|
Bulle du pape Célestin III, portant
confirmation. de la sentence des commissaires royaux contre le chapitre de
Sainte-Croix et en faveur du chapitre de Notre-Dame d’Etampes.
Rome, palais de Latran, 1191. |
[Publ. par D. Fleureau, p. 390.]
|
VI.
|
Bulle du même pape Célestin
III, portant défense de bâtir aucune église ou oratoire
dans les limites des paroisses Notre-Dame et Saint-Basile d’Étampes*, sans la permission [p.4] du chapitre dc Notre-Dame, on celle de l’archevêque
dc Sens.
Rome, palais de Latran, 1191.
|
* Il est à remarquer que Saint-Basile
n’existait pas encore à cette [p.4] époque comme paroisse
spéciale, puisqu’elle ne fut séparée de celle de
Notre-Dame qu’en 1226.
|
VII.
|
Bulle du pape Clément III, portant
confirmation de la sentence des commissaires royaux contre le chapitre
de Sainte Croix d’Étampes.
Rome, palais de Latran, 1190. [p.5]
|
|
VIII.
|
Bulle du pape Grégoire IX, portant
confirmation d’un arbitrage conclu entre l’archidiacre d’Étampes
et le chapitre de l’église Notre-Dame d’Étampes, relatif aux
droits que l’archidiacre prétendait exercer sur les chanoines et
le clergé de Notre-Dame.
Rome, palais dc Latran, 1239.
|
[Publ. par D. Fleureau, p. 336.]
|
IX.
|
Bulle du pape Innocent III, confirmant
derechef la sentence [p.6] des commissaires
royaux dans le différend qui existait toujours entre le chapitre
de Notre-Dame et celui de l’église Sainte-Croix d’Étampes.
Rome, palais de Latran, 1209.
|
[Publ. par D. Fleureau, p. 390.]
|
X.
|
Bref du pape Alexandre IV relatif un
nouveau différend survenu entre les chapitres de Notre-Dame et de
Sainte-Croix, les premiers prétendant que les chanoines de Sainte-
Croix étaient tenus, à certains jours, de venir en procession
dans l’église de Notre-Dame.
Viterbe, octobre 1257.
|
[Publ. par D. Fleureau, p. 391.]
|
XI.
|
Guillaume, archevêque de Reims,
cardinal du titre de Sainte Sabine, et régent du royaume pendant
l’absence de Philippe-Auguste, donne ordre aux commissaires royaux de terminer
au plus tôt le différend existant entre les deux chapitres
de Notre-Dame et de Sainte-Croix de la ville d’Étampes.
Année 1190*.
|
[Publiée par D. Fleureau, p.387.]
* Cette pièce ne porte pas de
date, mais elle est assurément de la fin de l’année 1190.
|
XII.
|
Pierre de Corbeil, archevêque
de Sens, porte à la connaissance publique l’accord intervenu entre
les deux chapitres [p.7] de Notre-Dame et
de Sainte-Croix d’Étampes, et que sera tenu d’observer le chapitre
de Sainte-Croix relativement aux cérémonies religieuses, au
droit paroissial, à l’aumônerie des Bretons, aux censives et
à la prébende accordée au chantre de Notre-Dame.
[Sens], mars 1211.
|
|
XIII.
|
Hugues, doyen de l’église Sainte-Croix
d’Étampes, publie l’accord fait entre les deux chapitres de Notre-Dame
et de Sainte-Croix.
[Etampes], mars 1210, v. s. [p.8]
|
|
XIV.
|
Même accord et même règlement
publiés par Guillaume*, chantre de l’église
Notre-Dame d’Etampes.
[Etampes], mars 1210, v. s. [p.9]
|
* Il y a bien de la probabilité,
dit Fleureau, que le premier chantre qui a eu l’honneur d’être
chef de l’église et du chapitre de Notre-Dame apres que nos Roys
se sont reservez la dignité d’abbé, ç’a été
un nommé [p.9] Guillaume, dont il est
parlé dans l’accord fait l’an 1210. (D. FLEUREAU, pag. 351.)
|
XV.
|
Règlement fait par Eudes, abbé
de Notre-Dame d’Etampes, au sujet de la translation des chapelains de cette
église d’un autel l’autre*.
Etampes, 1193.
|
[Publ. par D. Fleureau, p. 303.]
* Cet acte est le premier en date de
tous ceux qui ont trait au désaccord plusierus fois séculaire,
qui s’éternisa entre les chanoines et les chapelains de l’église
Notre-Dame d’Etampes. Odon ou Eudes, qui est ici qualifié d’abbé
de Notre-Dame, était en même temps archidiacre de l’église
de Paris: — (Cf. FLEUREAU, p. 302.)
|
XVI.
|
Bulle du pape Calixte II portant confirmation
aux églises de Notre-Dame et de Saint-Basile d’Étampes du
droit de sépulture qui leur était disputé par quelques
uns de leurs paroissiens.
Sens, 4 décembre 1119.
|
[Publ. par D. Fleureau, p. 491 (2)]
Cf. UL. ROBERT Etude sur les actes de Callixte II (1874), n°78.
|
XVII.
|
Lettre du chantre et du chapitre de
l’église Notre-Dame d’Étampes relative à l’abbaye
de Villiers*, près La Ferté-Alais.
[Etampes], décembre 1239. [p.10]
|
* L’abbaye de Villiers, dont il est
ici question, était une communauté [p.10] de femmes suivant la règle de
saint Benoit. — Le nom du chantre de Notre-Dame d’Etampes qui a écrit
cette lettre n’a pu être retrouvé dans la liste incomplète
des chantres de Notre-Dame, donnée par Fleureau, p. 351 et suivantes.
|
XVIII.
|
Règlement fait en commun par
les membres du chapitre de Notre-Dame d’Étampes, touchant le serment,
les gros, les fruits, les droits perçus pour l’apposition du sceau.
Étampes, 11 juin 1306.
|
[Publ. par D. Fleureau, p. 310.] |
XIX.
|
Concession faite par Louis IX, roi de
France, aux chanoines de Notre-Dame d’Étampes, des oblations qu’il
avait coutume [p.11] de percevoir la veille
et le jour de l’Assomption de la sainte Vierge.
Étampes, décembre 1257.
|
[Publ. par D. Fleureau, p. 309.]
|
XX.
|
Ordre donné par l’archevêque
de Sens, aux chapelains de Notre-Dame d’Étampes, de ne pas molester
les chanoines de la même église dans leurs droits et privilèges.
S. 1. n. d. [p.12]
|
|
XXI.
|
Division des paroisses de Notre-Dame
et de Saint-Basile d’Etampes, faite par l’ordre de Gautier III Cornut,
archevêque de Sens, et acceptée par le clergé des deux
églises.
Sens, 1226*.
|
[Publ. Par D. Fleureau, p. 404.]
* Après la date, on lit dans
le Cartulaire ces quelques mots qui ne se trouvent pas dans Fleureau: «Etiam
est querita divisio facta per chapitulum predicte ecclesie, et sigillata
sigillo ejusdem de assensu partium.»
|
XXII.
|
Charte de Louis VII accordant un droit
de foire* au chapitre de Notre-Dame.
Étampes, 1160**. [p.13]
|
[Publ. par D. Fleureau, p. 349.]
*Cette foire se tenait le samedi d’après
la fête de l’Assomption, et ne durait qu’un jour. — Comme ce droit
était inséparablement uni à l’abbaye, quand le titre
d’abbé fut supprimé, le droit de foire demeura au Roi. (Cf.
FLEUREAU, p. 349.)
** Il y a une difficulté relativement
à la date de Cette charte. Fleureau, qui avait sans doute l’original
sous les yeux, dit que cette pièce est de 1171 et de la 34e année
du règne du roi Louis VII. Notre manuscrit porte la date de 1160,
c’est-à-dire la 24e année du règne du même roi
Louis VII. Je n’ose décider lequel a raison, ou de Fleureau dont l’autorité
est grande, ou du manuscrit que j’ai sous les yeux. Ces deux dates d’ailleurs
sont possibles, car Louis VII régna de 1137 à 1180. M. A. LUCHAIRE
(Études sur les actes de Louis VII, p. 241), en mentionnant
cette pièce sous le n°438, se fonde sur deux raisons assez plausibles
pour admettre la date 1160.
|
XXIII.
|
Sentence rendue par l’abbé de
Saint-Germain-des-Prés, l’abbé de Sainte-Geneviève,
le prieur de Saint-Germain de Paris, et le chevecier de Notre-Dame d’Étampes,
contre les chapelains de l’église Notre-Dame.
S. l. n. d. [p.14] |
|
XXIV.
|
Accord fait entre le chapitre de l’église
Notre-Dame d’Etampes et Pierre Delas*, curé de la même
église, au sujet de la suppression de plusieurs charges que celui-ci
négligeait d’acquitter, bien qu’il y fût tenu en vertu de
son bénéfice. Cet accord fut conclu par les soins de Jean
Le Vassor, doyen de la chrétienté d’Etampes, spécialement
délégué à cet effet par l’archevêque
de Sens, Louis de Melun.
Étampes, 20 décembre 1434. [p.15]
[p.16] [p.17] [p.18]
|
* Il est à remarquer que ce Pierre
Delas, chanoine chevecier et curé de la paroisse Notre-Dame, était
originaire d’Etampes, qu’il avait été élevé
par les soins du chapitre, et que ce fut pour cette raison qu’on se montra
si bienveillant à son égard..
|
XXV.
|
Concordat passé entre Henri
Sanglier, archevêque de Sens, et le chapitre de Notre-Dame d’Etampes,
au sujet de la présentation à la cure de Saint-Basile de
la même ville. Ce concordat fut conclu par les soins du cardinal Mathieu,
évêque d’Albano et légat en France, assisté des
évêques de Chartres et de Meaux.
[Saint-Denis, 1127*]
|
[Publ. par D. Fleureau, p. 201.]
* C’est Fleureau qui indique la date
de cette charte, et les raisons qu’il donne en faveur dc cette année
1127 me paraissent irrécusables. Il dit aussi que ce concordat
fut conclu dans l’abbaye de Saint-Denis, où se tenait une assemblée
considérable de prélats. (Cf. FLEUREAU, p. 401 et 402.)
|
XXVI.
|
Dispense accordée par Daimbert,
archevêque de Sens, aux chapelains de l’église Notre-Dame
d’Etampes, d’aller, chaque année, assister au synode qui se tenait
à la métropole.
Sens, septembre 1104.
|
[Publ. par D. Fleureau, p. 338.]
|
XXVII.
|
Don des oblations faites à l’Hôtel-Dieu
d’Etampes, au maître des Frères du dit Hôtel-Dieu. Cette
donation fut faite par le chapitre de Notre-Dame, à la demande du
chanoine chevecier qui avait jusque-là droit à ces dites oblations.
1225. [p.19] |
[Publ. par D. Fleureau, p. 413.]
|
XXVIII
|
Prérogatives accordées
par le roi Henri 1er à l’abbé et au chapitre de Notre-Dame
d’Etampes*.
Compiègne, 1046. |
[Publ. par D. Fleureau, p. 292.]
* On lit dans le Cartulaire, en
tête de cette charte, deux notes qui ne se trouvent pas dans Fleureau:
1° Copie faicte l’original : Comment il appert que la justice laye
(laïque) ne peuleut mettre la main ung chanoine d’Estampes, ne prendre
riens ès maisons ou ilz demeurent sur pène de cent livres
d’amende.
2° Donné pour copie soubz le scel de la prévosté
d’Estampes, l’an de grâce mil ccc soixante et quatre, le lundi
xvlle jour du mois de juing.
Par contre Fleureau ajoute à la
fin de cette charte une indication omise par le Cartulaire : « Ego
Baldovinus cancellarius relegendo subscripsi. »
|
XXIX.
|
Permission accordée par Etienne
Bequart, archevêque de Sens, au chantre et au chapitre de Notre-Dame
d’Etampes de nommer aux chapellenies vacantes en leur église, et
ce nonobstant une ordonnance que les chanoines avaient faite, et qu’il avait
lui-même confirmée.
1306.
|
[Publ. par D. Fleureau, p. 340.]
|
XXX.
|
Ordonnance faite par le chapitre de
Notre-Dame d’Etampes touchant les biens qui doivent être distribués
aux chanoines et aux chapelains en raison de leur qualité et de
leur assistance aux offices du chœur.
Étampes, 1231. [p.20]
|
[Publ. par D. Fleureau, p. 305.]
|
XXXI.
|
Charte de Jean de Nanton, archevêque
de Sens, par laquelle il reconnaît et confirme au chapitre de Notre-Dame
d’Etampes le droit de présentation à la cure de Saint Basile
de la même ville. Cette charte fut donnée lors de la nomination
du successeur de Jean Hue, mort curé de Saint-Basile en 1430.
Montargis, 2 décembre 1430. [p.21]
|
|
XXXII.
|
Guillaume de Melun, archevêque
dc Sens, confère la cure de Notre-Dame d’Étampes*, avec tous ses droits et
privilèges, à un prêtre nommé Jean Thomas. Celui-ci
succédait à Raoul Trichet qui avait résigné
ce bénéfice pour accepter une autre charge.
Nolon**, 21 mai 1371. [p.22] |
* Il y avait dans l’église Notre-Dame
d’Etampes, comme dans beaucoup d’autres collégiales, un autel spécialement
affccté au service paroissial. C’est cet autel qui porte dans cette
charte et dans plusieurs autres le nom d’église paroissiale :
ecclesia parochialis.
** Nolon, aujourd’hui hameau de la
commune de Cuy, canton de Pont (Yonne), était un château de
plaisance des archevêques de Sens déjà au XIIIe siècle.
— Cf. Cartulaire de l’archevêché de Sens, Bibl. nationale,
mss. latin, n°9896, f° 12.
|
XXXIII.
|
Mandement aux chapelains de l’église
Notre-Dame d’Étampes pour leur rappeler l’obéissance aux
règlements faits par le chapitre. Réponse des chapelains qui
affirment avoir toujours obéi fidèlement aux statuts.
Étampes, 2 août 1343. [p.23] [p.24]
|
|
XXXIV.
|
Fondation de deux chapellenies en l’église
de Saint-Jacques de Bédégon*. Cette fondation fut faite
par le roi Philippe Auguste qui assigna douze livres dix sols parisis de
rente annuelle à chaque chapelain, payables par moitié dans
l’octave de Pâques et à la Saint-Remi*.
Paris, février 1192, n. s.
|
[Publ. par D. Fleureau, p. 406.]
* L’église, ou mieux la chapelle
de saint Jacques de Bédégon, était située
dans le grand cimetière. Tout près de cette chapelle il
y avait une hôtellerie ou hospice qui servait aux pelerins se rendant
à Saint-Jacques de Compostelle.
* Cf. LÉOPOLD DELISLE: Catalogue
des actes de Philippe-Auguste (Paris, 1856), n° 360.
|
XXXV.
|
Fondation de la chapelle Saint-Pierre
en l’église Notre- Dame d’Étampes, faite par le roi Louis
IX, pour le repos de l’âme de la reine Blanche, sa mère. Le
chapelain qui jouissait de ce bénéfice était tenu de
dire chaque jour la messe des Morts, excepté aux fêtes solennelles.
Orléans, octobre 1255. [p.25]
|
[Publ. par D. Fleureau, p. 342.]
|
XXXVI.
|
Fondation de deux chapellenies en la
chapelle de l’Hôtel-Dieu d’Étampes, faite par Jean Bourginel,
natif d’Etampes. Ratification de cette fondation et règlement pour
percevoir les revenus dus aux deux chapelains, donné par Marguerite
de Provence (vidimus de Philippe III le Hardi, son fils, du même
jour).
Saint-Germain-en-Laye, 31 mai 1274.
|
[Publ. par D. Fleureau, p. 419.]
|
XXXVII.
|
Fondation de la chapelle de Saint-Denis
en l’église Notre- Dame d’Étampes, par Louis IX, roi de France.
Orléans, octobre 1255*.
|
[Publ. par D. Fleureau, p. 341.]
* Notre manuscrit porte bien expressément
la date de 1255. Mais Fleureau, qu’il est bon d’écouter en ces
matières, dit textuellement aux pages 340 et 341 que cette fondation
eut lieu un an avant celle de la chapellenie de l’autel Saint-Pierre (voyez
charte XXXV), c’est-à-dire au mois d’octobre 1254. Notre manuscrit
ajoute aussi au texte donné par Fleureau cette mention : Data vacante
cancellaria.
|
XXXVIII.
|
Fondation des chapellenies de Saint-Paul
et de Saint-Denis* en l’église Notre-Dame
d’Étampes, par Louis I comte [p.26]
d’Evreux**, seigneur d’Étampes,
pour l’accomplissement d’un article du testament de Marguerite d’Artois,
sa femme.
Paris, mars 1313, n. s.
|
[Publ. par D. Fleureau, p. 344.]
* Il importe de ne pas confondre cette
fondation d’une chapellenie de Saint-Denis faite par Louis Ier, seigneur
d’Etampes, avec celle qu’avait déjà fondée en l’honneur
du même saint le roi saint Louis, comme il est dit dans la charte
précédente.
** Ce Louis Ier était fils
de Philippe III le Hardi et de Marguerite de Brabant, seconde femme dudit
roi. Il fut mis en possession de la seigneurie d’Etampes par Philippe le
Bel, son frère, en l’année 1307.
|
XXXIX.
|
Amortissement fait par Philippe Ier
roi de France, de la place où était bâtie la chapelle
de Saint-Jacques de Bédégon*, au grand cimetière
d’Etampes.
S. 1. n. d. (XIe siècle),
|
[Publ. par D. Fleureau, p. 405.]
* Le nom de cette chapelle lui vient
du hameau de Bédégon, où elle est située
et dont il ne reste plus aujourd’hui que quelques masures au-dessous de
ladite chapelle. On a tort à Etampes de l’appeler Bezegond, nom
erroné que plusieurs historiens de la ville ont donné comme
vrai.
|
XL.
|
Ordonnance du roi Philippe-Auguste,
qui soumet les deux chapelains de Saint-Jacques de Bédégon
à l’autorité du chapitre de Notre-Dame, et donne aux chanoines
l’institution de ces deux chapellenies.
Paris, 1193-1194* [p.27]
|
[Publ. par D. Fleureau, p. 407.]
* Cette charte a été donnée
entre le 1er novembre 1193 et le 9 avril 1194. — Cf. LÉOPOLD DELISLE,
Catalogue des actes de Philippe-Auguste (Paris, 1856), n° 408.
|
XLI.
|
Etablissement de la communauté
entre les chanoines, le chapitre et les chapelains de Notre-Dame d’Etampes*.
Etampes, juin 1231.
|
[Pub. par D. Fleureau, p. 305.]
* Cette pièce est la reproduction
exacte de la charte XXX.
|
XLII.
|
Accord conclu par arbitrage entre l’archidiacre
d’Etampes et le chapitre de Notre-Dame de la même ville, au sujet
de leur juridiction respective.
[Etampes], 28 juin 1229.
|
[Publ. par D. Fleureau, p. 335.]
|
XLIII.
|
Bulle du pape Grégoire IX, qui
confirme l’accord conclu entre l’archidiacre et le chapitre de Notre-Dame
d’Etampes, au sujet de leur juridiction*.
Rome, palais de Latran, 1er juin 1239.
|
[Publ. par D. Fleureau, p. 336.]
* C’est la reproduction textuelle de
la charte n°VIII. L’accord dont il est question ici est relaté
dans la pièce précédente, n° XLII.
|
XLIV.
|
Assignation donnée à l’archidiacre
d’Étampes et au chapitre de Notre-Dame de la même ville, au
sujet dc leur procès.
[Étampes], 29 novembre 1228. [p.28]
|
|
|
Assentiment donné par le chapitre
de Sens à toutes les mesures prises par l’archidiacre Pierre envers
le chapitre de Notre- Dame d’Etampes.
Sens, 30 décembre 1228. [p.29]
|
|
XLVI.
|
Lettre de l’archidiacre Pierre, touchant
l’arbitrage conclu entre lui et le chapitre de Notre-Dame d’Étampes,
par laquelle il promet d’obéir aux décisions de l’arbitre
désigné. [p.30] [p.31]
|
|
XLVII.
|
Vidimus, par le doyen de la chrétienté
d’Étampes, des lettres du chapitre de Sens consentant à l’accord
conclu entre l’archidiacre et le chapitre de Notre-Dame d’Etampes*.
14 novembre 1346. [p.32]
|
* Ces lettres d’assentiment sont précédemment
publiées (n°XLV), elles ont été données
le 30 décembre 1228.
|
XLVIII.
|
Vidimus, par Philippe, doyen de la chrétienté
d’Étampes, et Guillaume, chantre de Sainte-Croix, des lettres des
chanoines de Paris désignés comme arbitres pour rétablir
l’accord entre l’archidiacre et le chapitre, et du règlement de juridiction
établi par eux au civil et au criminel (2).
28 juin 1280. [p.33] [p.34]
|
|
XLIX.
|
Guillaume* chantre de Notre-Dame d’Étampes,
en union avec le chapitre de la même église, fait défense
à tous les clercs et sujets de cette église d’obéir
en quoi que ce soit aux ordres de l’archidiacre, et de tenir compte de l’excommunication
que pourrait lancer ledit archidiacre.
Étampes, août 1224. [p.35]
|
* Ce Guillaume, que nous avons déjà
rencontré plus d’une fois, est probablement le premier qui ait
été chef de l’église Notre-Dame en qualité
de chantre, c’est-à-dire qu’il fut le successeur immédiat
des abbés.
|
L.
|
L’archidiacre d’Étampes, à
l’occasion d’une visite faite sur son ordre dans les églises Notre-Dame
et Saint-Basile par Jean Nauden, doyen du Gâtinais, déclare
qu’il ne veut rien innover et qu’il ne s’occupera nullement de ce qui concerne
l’église paroissiale de Notre-Dame, qu’il importe [p.36] de distinguer de la collégiale elle-même,
puisque les offices paroissiaux se faisaient à l’un des autels de
la collégiale.
Étampes, 19 avril 1450. [p.37]
|
|
LI.
|
Donation par Louis II d’Evreux, comte
d’Étampes (1), de plusieurs cens, rentes, héritages, fiefs,
arrière-fiefs, etc., sis aux environs d’Étampes, ainsi que
des droits de justice et mesurage y attenant, à la collégiale
de Notre-Dame d’Étampes et à tous les bénéficiers
de cette église.
Étampes, août 1373.
|
[Publ. par D. Fleureau. P. 324.]
|
LII.
|
Fondation de la messe du Comte, vulgairement
dite Messe au Comte, par Louis II d’Evreux, comte d’Étampes*.
Paris, juillet 1378. |
[Publ. par D. Fleureau, p. 320-323.]
* Cette charte n’est que la confirmation
de la suivante qui fut donnée dix ans auparavant. Elle se trouve
placée, on ne sait pourquoi, avant la charte de 1368 qu’elle devrait
suivre. — Les règlements établis pour l’anniversaire du comte
diffèrent un peu de ceux qui avaient été promulgués
en 1368. Les lieux où il prend les revenus pour ces nouvelles libéralités
sont parfaitement indiqués dans la charte; il est en particulier
fait mention de dix livres à prendre au marché Saint-Gilles
d’Etampes. |
LIII.
|
Louis d’Evreux, comte d’Étampes,
fonde la messe au Comte*. Il règle son anniversaire
et indique minutieusement les lieux d’où l’on tirera les sommes
et revenus nécessaires à l’acquittement de ses pieuses fondations.
Paris, juin 1368. |
[Publ. par D. Fleureau, p. 315-320.]
* Le souvenir dc cette Messe au
Comte, qui se chantait chaque matin dans l’église Notre-Dame, n’a
pas totalement péri dans la mémoire des habitants d’Etampes,
et il y a peu d’années des vieillards se rappelaient encore avoir
assisté à cette messe, laquelle se célébrait
de très grand matin.
|
LIV.
|
Amortissement consenti par Charles VI,
roi de France, de tous les biens que Louis d’Evreux, comte d’Étampes,
a [p.39] donnés à l’église
et au collège de Notre-Dame. Dénombrement de tous ces biens.
Paris, février 1393 et novembre 1394.
|
[Publ. par D. Fleureau, p. 326-331.]
|
LV.
|
Amortissement consenti par Louis d’Evreux,
comte d’Étampes, de tous les biens que Jean de Nacelles ou Nasselles*, son écuyer, avait
donnés à l’église de Notre-Dame**.
Dourdan, mai 1375. [p.40] [p.41] [p.42] [p.43] [p.44] [p.45]
[p.46]
|
* Suivant l’orthographe adoptée
par Fleureau.
** Cette nouvelle faveur du comte
d’Etampes était encore faite en vue d’augmenter les revenus des
bénéficiers qui assistaient à la messe au Comte.
|
LVI.
|
Autre amortissement consenti par le
même comte d’Étampes* du cens qui lui était
dû sur les biens cédés par Pierre Durant et Ferry Huë,
tous deux bourgeois d’Étampes, à l’église Notre-Dame,
à la charge de quelques services religieux.
Étampes, 25 septembre 1384. [p.47] [p.48] [p.49] |
* Le comte d’Étampes. qui
se montra si libéral en faveur de l’église Notre-Dame, s’était
marié en 1357 avec la veuve d’un gentilhomme tué à
la bataille de Poitiers. Il n’eut point d’enfants de son mariage; c’est
pour quoi il disposa de tous ses biens avant de mourir, tant en faveur du
clergé qu’en faveur de la famille royale à laquelle il était
allié.
|
LVII.
|
Arrangement conclu entre le chapitre
métropolitain de l’église de Tours et le chapitre de Notre-Dame
d’Étampes, au sujet de droits et de redevances à prendre
sur une grange située à Blandy.
Tours, 23 juin 1479. [p.50] [p.51]
|
|
LVIII.
|
Accord consenti entre le chapitre de
Notre-Dame d’Étampes et le prieur de Saint-Samson d’Orléans,
touchant les dunes de Nangeville.
[Orléans], juin 1495.
Ratification de cet accord par les religieux de Saint-Samson.
(20 juin 1495). [p.52] [p.53] [p.54] [p.55] [p.56]
|
|
LIX.
|
Charte de Henri Ier, roi de France,
qui règle les prérogatives du chapitre de Notre-Dame d’Étampes.
Compiègne, 1046.*
|
[Publ. par D. Fleureau, p. 292.]
* Cette charte n’est que le double
de la pièce n°XXVIII.
|
LX.
|
Nomination de Jean Thomas, prêtre,
comme maître des écoles de l’église Notre-Dame d’Étampes,
faite par Ivard de Lunaires, chantre de cette église.
Étampes, 10 octobre 1367 (2). [p.57]
|
(2) Parlant incidemment de cette pièce,
l’auteur des Antiquités d’Étampes [p.57]
dit qu’elle est de 1357 et qu’elle fut donnée
le dimanche avant la fête de saint Denis. La mention expresse du Cartulaire
semble donner tort à don Fleureau.
|
LXI.
|
Louis Ier d’Évreux, seigneur
d’Étampes, assigne sur la prévôté d’Étampes
trente sous tournois de rente, légués au chapitre de Notre-Dame
par Marguerite d’Artois, son épouse, pour la célébration
de son anniversaire.
Paris, août 1311.
|
[Publ. par D. Fleureau, p. 398.]
|
LXII.
|
Philippe IV, roi de France, amortit
les trente sous tournois légués par Marguerite d’Artois,
comtesse d’Étampes, au chapitre de Notre-Dame pour la célébration
de son anniversaire.
Saint-Ouen, août 1311. [p.58]
|
|
LXIII.
|
Exécution du testament de Charles
d’Évreux, premier comte d’Etampes. Assignation de dix livres tournois
sur la prévôté d’Etampes pour la célébration
annuelle de quatre services solennels fondés par ce testament.
Cette charte contient en vidimus : 1° Une lettre de Jeanne d’Evreux,
reine de France, sœur du comte Charles, et son exécutrice testamentaire
(24 janvier 1337); 2° Une lettre de [p.59] Philippe de Melun, évêque
de Châlons-sur-Marne, confirmative de la précédente
(même date).
Étampes, 10 février 1337. [p.60] [p.61]
[p.62]
|
|
LXIV.
|
Confirmation des précédentes
lettres par la reine de France, Jeanne, femme de Philippe de Valois et
sœur du comte d’Étampes, avec approbation de l’évêque
de Châlons et de la comtesse d’Alençon, veuve du comte Charles.
Chàteau-Thierry, 11 juin 1337. [p.63]
|
|
LXV.
|
Mandement de Jean, duc de Berry et comte
d’Étampes, à son receveur, pour lui ordonner de payer au chapitre
de Notre- Daine les huit livres parisis qu’il devait pour la fondation des
anniversaires de Charles d’Évreux.
Poissy, 31 juillet 1400. [p.64]
|
|
LXVI.
|
Concordat passé entre Guy des
Noyers, archevêque de Sens, et le chapitre de Notre-Dame d’Étampes,
au sujet de la vacance des cures de Notre-Dame et de Saint-Basile.
Moret, 1135.*
|
[Publ. par D. Fleureau, p. 403.]
* Le texte de Fleureau nomine l’archevêque
de Sens Gilo, c’est Guido qu’il faut lire. — De même Fleureau donne
à cette pièce la date de 1180 tandis que le Cartulaire dit
expressément 1185. Nous croyons que c’est cette dernière date
qui est la véritable.
|
LXVII.
|
Liste des obligations qui incombent
au chanoine chevecier de l’église Notre-Dame d’Étampes, à
cause de son bénéfice de curé de la dite église.
Reconnaissance de toutes ces obligations par messire Jean Olivier, curé
et chevecier de Notre-Dame.
Etampes, 2 novembre 1439. [p.65] [p.66]
|
|
LXVIII.
|
Jean des Mazis, chantre de l’église
Notre-Dame d’Étampes, reconnaît l’obligation de donner dîner
aux chapelains de la dite église à certains jours de fête.
[Étampes], 18 mai 1440. [p.67] [p.68]
|
|
LXIX.
|
Charte de Philippe Ier, roi de France,
qui confirme les privilèges accordés par les rois Robert
et Henri Ier au chapitre de Notre-Dame.
Étampes*, 1082; et la 23ème
année de son règne.* [p.69]
|
[Publ. par D. Fleureau, p. 294 ]
* Il est à remarquer que
c’est une des premières et rares pièces royales, dans lesquelles
on dit Etampes-les-Nouvelles : Actum… Stampis novis.
** Le P. Fleureau a publié
cette charte, il est vrai; mais son texte présente de notables différences
avec celui de notre manuscrit. Il est important de signaler celles qui
se présentent dans la dernière catégorie des témoins;
elles renferment des renseignements précieux pour l’histoire, et
nous les indiquons en les soulignant : «Interfuit etiam et hoc
laudavit et concessit tunc temporis ipsius ecclesie abbas, — Hugo Bardulfus.—
Albertus de Pilveris. filius Tescelini.— Teudo de Stampis.— Albertus Anseli
filius.— Bernodalius. — Stephanus cantor. — Girardus canonicorum prepositus.—
Giraldus canonicus.— Tetbaudus de Aqua.— Robertus de Alveris.— Petrus
prepositus de Parisius et ciscircam. — Brilanus frater ejus.—Simon canonicus.—
Otbertus canonicus.— Droco canonicus.— Seguinus Tropidormit filius.— Petrus
Airardi filius et Hugo frater ejus.— Airicus cocus.— et Odardus Framerici
filius.— Martinus canonicus.— Hilduinus canonicus.— Fulco canonicus.—
[p.69] Godfridus sacerdos. — Albertus Desvourio
Aurelianensis prepositus.— Roberti Anselli filius.— Frogerius Catalaunensis.—
Robertus et Bernardus capellani.»
|
LXX.
|
Serment que prêtent les chapelains
de Notre-Dame d’Étampes de respecter les droits de cette église
et d’en garder les coutumes.
[Étampes], 19 octobre 1332. [p.70] |
|
LXXI.
|
Lettres d’Étienne Bequart, archevêque
de Sens, vidimant et confirmant le règlement fait par le chapitre
de Notre- Dame d’Étampes tant pour la collation et la présentation
des bénéfices appartenant à ce chapitre, que pour
l’élection du chantre.
S. 1., 18 juin 1300.
[Vidimus par l’official de Paris, du même jour.] [p.71] [p.72]
[p.73]
|
|
LXXII.
|
Accord entre le chapitre de Notre-Dame
d’Étampes et le chevecier de cette église au sujet des pensions
et des anniversaires dus par ce dernier tant au chapitre qu’au trésorier
et au pitancier.
[Étampes], juillet 1340. [p.74] [p.75] [p.76] [p.77]
[p.78]
|
|
LXXIII.
|
Accord fait par Guillaume de Melun,
archevêque de Sens, au sujet du litige pendant entre son prédécesseur,
Philippe de Marigny, et le chapitre de Notre-Dame d’Étampes, touchant
la procuration* et la visite de cette église.
Paris, octobre 1317.
[Vidimus par l’official de Paris, du 6 juillet 1318.] [p.79] [p.80]
|
* On donnait ce nom au repas que
le chapitre devait à l’archevêque lorsqu’il faisait la visite
d’une église.
|
LXXIV.
|
Littera procurationis et visitationis
Domini archiepiscopi Senonensis super capitulum ecclesie Beate Marie Stampensis,
et sententia lata*.
|
* Cette pièce n’est autre
chose que l’accord publié intégralement en vidimus sous le
numéro précédent. Inutile donc de la réimprimer.
|
LXXV.
|
Confirmation de l’accord susdit par
les doyen et chapitre de Sens, dont le visa avait été réservé
par l’archevêque.
[Sens], 22 décembre 1317. [p.81]
|
|
LXXVI.
|
Permission donnée par le chapitre
de Notre-Dame d’Étampes au chevecier de cette église de célébrer
l’office paroissial dans le choeur des chanoines, à certains jours
de fête, et après qu’il en aura fait la demande.
Etampes, juin 1440. [p.82] [p.83]
|
|
LXXVII.
|
Acte pris par le chapitre de Notre-Dame
contre l’archevêque de Sens (Tristan de Salazar) pour maintenir son
droit de célébration et d’offrande, le 25 juillet, dans la
chapelle de Saint-Jacques de Bédégon.
[Étampes], 25 juillet 1484. [p.84] [p.85]
|
|
LXXVIII.
|
Vente faite par Guillaume dc Bolinville
de IX livres moins II solz parisis de cens et droitures, assises au terroir
de Champigny, à Étampes-les-Vieilles et ailleurs, moyennant
la somme de 240 livres parisis, provenant des revenus des fondations faites
à l’église Notre-Dame.
[Étampes], février 1245. [p.86] [p.87]
|
|
LXXIX.
|
Clause du testament fait par Régnauld
Lebrun, au mois de septembre 1311, en faveur de l’église de Notre-Dame
d’Étampes. Le testateur lègue plusieurs cens, assis en divers
lieux, notamment sur des vignes à Harèle, à la charge
de faire acquitter cinq messes chaque semaine à une chapelle qu’il
fonde dans l’église Notre-Dame et à la quelle il attache
un chapelain.
[Étampes], 8 novembre 1317. [p.88] [p.89]
|
|
LXXX.
|
Vente faite par le chapitre de Notre-Dame
d’une masure et de plusieurs terres situées Guibeville, moyennant
XII sous parisis de rente annuelle, que l’acquéreur, nommé
Macy Leboulier, devra payer chaque année audit chapitre.
[Étampes], 8 octobre 1401. [p.90] [p.91] [p.92]
|
|
LXXXI.
|
Vente des héritages ci-dessus
désignés, faite par le même chapitre à Etienne
Gaultier, de Marolles en Hurepoix. — Modifications apportées aux
conditions de la vente précédente.
[Étampes], 19 août 1478. [p.93] [p.94]
[p.95]
|
|
LXXXII.
|
Vente d’une maison située dans
ici basse-cour de Notre-Dame, faite par le chapitre à Pierrot des
Haies, moyennant la somme de XX sous parisis de rente annuelle payable en
deux termes.
[Étampes], 30 septembre 1383. [p.96] [p.97]
|
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LXXXIII.
|
Legs de vingt-quatre sous parisis de
rente censuelle, fait par Jaquelin Celerier et par Gille, son épouse,
pour la fondation d’un anniversaire à célébrer après
leur mort. — Conditions pour entrer en possession de cette rente.
[S.l.], juillet 1226. [p.98]
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LXXXIV.
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Accord fait entre l’abbé de Morigny
et les chantre, chapitre et bénéficiers de l’église Notre-Dame,
pour les champarts de Bonvilliers et différents droits énumérés
dans cette charte. — Le chapitre de Notre-Dame paya quarante-quatre livres
tournois au monastère pour se racheter de tous ces droits de censive
et autres.
[Morigny], 29 mars 1443. [p.99] [p.100] [p.101] [p.102] [p.103]
|
|
LXXXV.
|
Confirmation de l’accord précédent
par Louis de Melun, archevêque dc Sens.
Sens, 22 mai 1447. [p.104]
|
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LXXXVI.
|
Accord fait en présence de Jean
Davy, bailli d’Étampes, entre les délégués
de l’abbaye de Morigny et les délégués du chapitre
de Notre-Dame, au sujet du champart et des redevances de Bonvilliers*.
Étampes, 5 mai 1397. [p.105] [p.106] [p.107]
[p.108] [p.109] [p.110]
|
* Cette pièce contient :
1° l’énumération des terres, au sujet desquelles il y
avait litige; — 2° la procuration donnée par l’abbaye de Morigny
à des commissaires chargés de conclure cet accord (avril 1396);
— 3° la procuration donnée par le chapitre dc Notre-Dame aux
commissaires chargés de le représenter (septembre 1395); —
4° l’accord prononcé par le bailli.
|
LXXXVII.
|
Consentement donné par Jean III,
abbé de Morigny, à l’accord précédent conclu par
les soins de son prédécesseur.
Morigny, 25 novembre 1398.
|
|
LXXXVIII.
|
Quittance donnée par Guillaume
III, abbé de Morigny, des dix livres parisis que le chapitre de
Notre-Dame avait été [p.111] condamné à
verser, en vertu de l’accord précédemment conclu en présence
de Jean Davy.
[Morigny], 18 juin 1397.
|
|
LXXXIX.
|
Accord fait entre Simon le Gras, abbé
de Morigny, et le chapitre de Notre-Dame d’Étampes, au sujet de
quatre arpents de terre situés au chantier du Bordeau*.
Morigny, juin 1468. [p.112] [p.113]
|
* Lieu dit inconnu.
|
XC.
|
Reconnaissancc donnée par le
même abbé au chapitre de Notre-Dame d’Étampes, touchant
un égoût à Bonvillier.
Morigny, 3 mars 1419*. [p.114]
|
* Cette date est assurément
erronée, car l’abbé Simon ne fut élu abbé de
Morigny qu’en 1433 et par conséquent il ne put signer comme tel
en 1419. On ne saurait dire d’ailleurs qu’il s’agit d’un autre Simon,
car c’est le premier abbé qui porte le nom de Simon dans la liste
dressée par Fleureau. Cette reconnaissance constate un des bons
procédés qui furent échangés entre Notre-Dame
et Morigny pendant que Simon Le Gros tenait la crosse abbatiale. Je propose
la date de 1449, qui me parait être la vraie, parce que les arrangements
entre l’abbé Simon et le chapitre de Notre-Dame commencèrent
vers cette époque.
|
XCI.
|
Convocation du chapitre pour l’élection
d’un chantre*.
[Étampes], 11 juin 1395. [p.115] |
* Le cartulaire ne nous fait point
connaître le résultat de cette élection, mais il est
probable qu’elle aboutit à la nomination de Jean de Seuleville, que
Fleureau donne comme ayant occupé cette charge en 1400. — Toutefois
cette pièce a dû échapper à la sagacité
de l’historien d’Etampes, autrement il n’eût pas dit que Jean de Seuleville
était chantre longtemps avant 1400, puisqu’il y eut une élection
en juin 1395.
|
XCII.
|
Mode d’élection du chantre par
le chapitre.
S.l.n.d.*. [p.116]
|
* FLEUREAU a analysé cette
pièce dans son ouvrage. Il dit que ce mode d’élection est
en usage depuis environ l’an 1210; mais le document que nous mettons sous
les yeux de nos lecteurs n’est pas antérieur au XIVe siècle.
|
XCIII.
|
Gilles de Ruparfont, chevalier, donne
en gage au chapitre de Notre-Dame d’Étampes la moitié de
la dîme d’Estouy qui mouvait du fief de Notre-Dame. Cette obligation
est attestée par Ferry Pâté, chevalier.
S. 1., juin 1234. [p.117]
|
|
XCIV.
|
Agnès, femme de Gilles de Ruparfont,
ratifie l’obligation précédente devant Guillaume, doyen du
Gâtinais.
S. 1., 4 juin 1234. [p.118]
|
|
XCV.
|
Accord fait entre le chapitre de Notre-Dame
d’Étampes et Guillaume, fils de Richard de Chandoux, sur certains
droits que le chapitre avait sur le territoire de Chandoux.
S. l., janvier 1233. [p.119]
|
|
XCVI.
|
Philippe-Auguste, roi de France, confirme
l’accord conclu entre Richard de Chandoux et les chanoines de Notre-Dame
d’Étampes. Approbation dc cet accord par tous les membres de la famille
de Richard.
Anet*, octobre** 1200. [p.120] [p.121]
|
* Anet, chef-lieu de canton d’Eure-et-Loir,
arrondissement de Dreux.
** Cette date de mois nous est fournie
par l’itinéraire dressé par M. LÉOPOLD DELISLE. Cette
pièce manque toutefois à son remarquable recueil.
|
XCVII.
|
Guillaume Menier, châtelain d’Étampes
et bailli du Roi, notifie l’arrangement susdit.
[Étampes], 1211.
|
|
XCVIII.
|
Louis VI, dit le Gros, roi de France,
accorde au chapitre de Notre-Dame l’autorisation d’aller, avec un âne,
quérir le [p.122] grain dans toute la châtellenie
d’Étampes, pour le moudre à leur moulin.
Étampes, 1113. |
[Publ. par D. Fleureau, p. 348.]
|
XCIX.
|
Louis, comte d’Étampes, rappelle
la concession ci-dessus et la confirme dc nouveau après deux cent
cinquante ans.
Paris, 2 juin 1368. [p.123]
|
|
C.
|
Bulle du pape Innocent III, qui défend
aux chapelains non prêtres d’exercer des fonctions dans l’église
Notre-Dame d’Étampes avant d’avoir été promus à
la prêtrise.
Ferentino, 10 mai 1203 (1). [p.124]
|
Cette date est certaine. Il suffit
de se reporter à POTTHAST, Regesta pontificum romanorum, tome I,
p. 166. Cependant, d’après la liste formée par ce savant,
Innocent III serait à Palestrina les 7, 9 et 11 mai, et ne serait
arrivé à Ferentino qu’entre le 11 et le 14. Faut-il admettre
que le pape s’est déjà rendu le 10 à Ferentino? Ou faut-il
admettre que notre document est mal daté, et qu’il faut lire «
II° ou III°, au lieu de VI° idus maii ». Nous signalons
cette pièce encore inédite à l’attention des nouveaux
éditeurs des Regesta pontificium romanorum.
|
CI.
|
Privilège accordé par
Louis Ier, comte d’Évreux et seigneur d’Étampes, aux habitants
d’Étampes et de Brières-les-Scellés de chasser le
lièvre et le lapin dans la garenne de Villeneuve.
Paris, 24 mars 1310. [p.125]
|
|
CII.
|
Louis VII, dit le Jeune, roi de France,
accorde des privilèges à la vilIe d’Étampes, pour
mettre les habitants à l’abri des vexations exercées par les
officiers royaux. [p.126]
Paris, 1179*.
|
[Publ. par D. Fleureau. p. 111.]
* Cet acte intéressant est
analysé en détail par FLEUREAU, et dans l’Histoire de la
civilisation en France, t. IV, pp. 341-344, GUIZOT s’est longuement étendu
sur ce sujet.
|
CIII.
|
Privilèges accordés par
le même roi aux habitants d’Étampes dès le commencement
de son règne.
Paris, 1137*.
|
[Publ. par D. Fleureau, p. 103.]
* Cet acte est postérieur
au 1er août d’après M. A. LUCHAIRE (Catalogue des Actes de
Louis VII, p. 100).
|
CIV.
|
Jeanne, veuve de Guillaume de Tignonville,
chevalier, d’accord avec son fils, vendent au chapitre de Notre-Dame leur
dîme de Tignonville an prix de LXV livres parisis*. Ce contrat est passé
en présence du doyen d’Étampes.
[Étampes], janvier 1230. [p.127]
|
* Il est à noter que Jeanne et
son fils ne firent que ratifier cette vente conclue plusieurs années
auparavant par le mari de Jeanne.
|
CV.
|
Gautier Cornut, archevêque de
Sens, ratifie la vente de la dîme, dont il est question dans la pièce
précédente.
Sens, avril 1225. [p.128]
|
|
CVI.
|
Guillaume de Tignonville ratifie la
vente précédente faite par son père et sa mère.
Cette ratification a lieu en présence du même Gautier Cornet,
archevêque de Sens.
Sens, 7 mai 1236. [p.129]
|
|
CVII.
|
Amortissement de la dîme ci-dessus
faite par Milet de Tignonville.
[Étampes], 17 mai 1287. [p.130]
|
|
CVIII.
|
Quittance d’amortissement de la dîme
précédente, donnée par Agnès, femme de Pierre
de Richarville.
S. l., mars 1286. [p.131]
|
|
CIX.
|
Milet de Tignonville confirme les accords
précédents touchant la dîme susdite.
[Étampes], 11 mai 1287. [p.132]
|
|
CX.
|
Amortissement de la dîme susdite
par les seigneurs de Richardville.
[Étampes], 1285. [p.133] [p.134]
|
|
CXI.
|
Jehan de Boutervilliers et Agnès
de Richarville, sa femme, font un nouvel accord avec le chapitre de Notre-Dame
d’Étampes au sujet de la dîme dc Tignonville.
[Étampes], 28 février 1326. [p.135] [p.136]
|
|
CXII.
|
Louis IX, roi de France, augmente les
honoraires du chapelain qui dessert la chapelle du château d’Etampes.
Dourdan*, avril 1255. [p.137]
|
* Dourdan, canton de l’arrondissement
de Rambouillet (Seine-et-Oise).
|
CXIII.
|
Vidimus, par l’officialité de
Paris, de la charte de fondation de la chapelle Saint-Laurent au château
d’Étampes.
Paris, 17 février 1275. [p.138] |
|
CXIV.
|
Sentence de l’officialité de
Sens en faveur du chantre et des chanoines de Notre-Dame qui consacre leur
droit de nommer [p.139] le chapelain de la chapelle Saint-Laurent
du château d’Étampes.
S. l. n. d. (vers 1395). [p.140] [p.141] [p.142] [p.143] [p.144]
|
|
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|
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[PARAPHE DE
LE VASSOR]
|
Paraphé le présent registre
appellé le Répertoire du chapitre de l’église Notre-Dame
d’Étampes, tiré de leur trésor littéral en
nostre présence; contenant soixante-six feuillets écrits,
commençant par ces mots Quomodo clerici Sancte Crucis habent corrigi
per capitulum Beate Marie, et finissant par eux: dicitur quod dominus
comes. Dans lequel présent répertoire, page 35 verso,
on a trouvé une collation faite par Dodier, le Maroublier, notaires,
de l’acte cy après. Le tout fait à la réquisition des
sieurs du chapitre, par Charles Le Vassor, notaire royal et principal tabellion
des ville et duché d’Estampes. On a signé le vingt-quatre
avril mil six cent quatre-vingt-douze.
LE VASSOR. [p.145]
|
|
|
[Les chiffres indiquent
les pages de l’édition Alliot de 1888.]
[On rappelle que malheureusement les données présentées
par les chartes déjà éditées par Fleureau
ne sont pas prises en compte dans cet index.]
A
A., doyen du chapitre de Sens, 32.
Aales de Chandoux, 120, 121.
Abbés de Morigny, 34, 97, 98, 99, 104, 105. 109-113, 127.
Abbés de Notre-Dame d’Etampes, 4, 9, 19, 145.
Abbés de Sainte-Geneviève de Paris, 5, 13.
Abbés de Saint-Germain-des-Prés de Paris, 13.
Acre (Saint-Jean d’), chartes datées de ce lieu, 1-3.
Adam Gervaise, 55.
Adam (Sauxetus), prêtre d’Etampes, 107, 114.
Agnès, fille de Gilles de Ruparfont, 117.
Agnès de la Barre, fille d’Etienne Valleton, 112.
Agnès de Richarville, 130, 131, 134- 136.
Airicus cocus, 68.
Alain. Voy. Allanus.
Albericus. Voy. Aubry.
Albertus, fils d’Anseau, 68.
Albertus de Pilveris, fils de Tescelin, 68.
Albertus Desvourio, prévôt d’Orléans, 69.
Aleaume (Ferry), garde du sceau de la prévôté
d’Etampes, 85.
Alençon (duc d), 59.
Alençon (Marie, comtesse d’), 60.
Alexandre IV, pape, 6.
Alienor de Chcndoux, 120, 121.
Allanus, greffier de l’officialité de Paris, 138.
Allardi (Ludovicus), 167.
Alleuz (les), lieu dit, commune de Bonvillier (Seine-et-Oise), 100.
Alveris (Robertus de), 68.
Amaury
de Montfort, connétable de France, 118.
|
Ambroise Serveau, sergent de la comté
d’Etampes, 84.
Amelina de Chandoux, 120, 121.
Amortissements, 26, 33, 39, 46, 58, 129, 132
André Creté, prêtre, 114.
André Duverger, sergent de la comté d’Etampes, 84.
André (M. Louis), cité, 55.
Anet, lieu (Eure-et-Loir), 119.
Anglais (Jean l’), clerc, 114.
Anisy (Pierre d’), archevêque de Sens, 11. 12.
Anomville (Colin d’), dit Larcher, 55.
Ansellus de Fravilla, chevalier, 86, 87.
Anselme Corbillon, 145.
Anselme (le Père), cité, 117.
Antoine Defarges. chapelain, 53, 55.
Antoine Mart, 84.
Antoine (Maison de Saint-), dite l’Aumônerie des Bretons, 8.
Apondry (Jean), clerc de la prévôté d’Etampes,
90.
Aqua (Tetbaudus de), 68.
Arbitrages, 27, 29.
Arbouville (Charles d’), seigneur de Buno, 55.
Archevêques de Sens, 11, 12, 14, 18, 19-21, 44, 77, 80, 87.
Archidiacres d’Etampes, 5, 27. 28, 32, 34, 35.
Ardeingus (Magister), 29-33.
Arpajon. Voy. Chastres.
Artois (Marguerite d’). comtesse d’Etampes, 26, 57-58.
Assignations, 27, 58, 59.
Aubert (Jean), chanoine d’Etampes, 53, 55.
Aubry. chambrier de Louis VI, roi de Frange, 138. [p.150]
Aumônerie des Bretons, 7-8.
Auneux (Philippot d’), 40, 45.
|
B
Baillis d’Etampes, 2, 8, 100, 104, 111, 145.
Baldovinus. Voy. Baudouin.
Banouart (Jcan et Simon), 84.
Barbrûlée (R.), 29, 32.
Bardiers (Guillaume et Philippe de), chevaliers, 87.
Bardulfus (Hugo), 68.
Barra (Reginaldus de), 21.
Barre (Agnès de la), fille d’Etienne Valleton, 112.
Barte (Philippus de la), 87.
Bartier (Gillet), 112.
Basilia, fille de Richard de Chandoux, 120.
Baudequin (Simon), prêtre, 81.
Baudouin, chancelier d’Henri 1er, roi de Fronce, 19.
Baudrevillari (Jaquelinus de), chevalier, 86.
Beauboucher (Jaques), prévôt d’Etampes, 129, 131, 133.
Beaudreville, hameau d’Erceville (Loiret), 86.
Beaumont (Jean de), écuyer, 84.
Beauvoir (Pierre de), 112.
Bédégon (Chapelle Saint-Jacques de), 24, 26, 88.
Bel (Guillaume Le), 118.
Bellefage, 147.
Bellesauve, hameau d’Orveau (Seine-et-Oise), 54.
Bellot (Jean), 105.
Belot (Jean), prévôt d’Etampes, 90.
Bénard (Jean), 55.
Benoît (l’antipape), 141-143.
Bequart (Etienne), archevêque de Sens, 19, 70, 147.
Bernardus, chapelain, 69.
Bernardus de Fontanis, 23.
Bernodalius, 68.
Besnard (Raoul), 52.
Beval, lieu dit (1). Voy. Buval. [(1) Nous avons trouvé cette
autre forme de ce lieu dit dans un document de juin 1404 (Archives Nationales,
J. 159, 110 12), mais la véritable forme est Buval, qu’on retrouve
encore aujourd’hui sur le cadastre de la commune d’Etampes.
Bezegond. Voy. Bédégon.
Blaize (Jacques), 145.
Blanchart (Guy), 99, 100.
Blanche de Castille, mère de Louis IX roi de France, 24.
|
Blandy, lieu près Méréville
(Seine-et-Oise) 49-51.
Blazetor (Guinardus de), 86.
Blecellis (Nolletus de), 77.
Blésonville (Simon de), 40.
Blezes (Etienne de), 53.
Bloiont (feu Gilbert), 10.
Boiceau (Gilles). Voy. Boisseau.
Boinville, hameau de Chalo-Saint-Mars (Seine-et-Oise), 40. Boinville (Jean de), 40.
Boisminart (Gilles), 105, 107.
Boisseau (Gilles), lieutenant du bailli d’Etampes, 66, 68.
Boistron (Laurent), 145.
Bolunvula (Guillelmus de), chevalier, 85-87.
Bolunvilla (Henricus de), chevalier, père du précédent,
85-87.
Bonnet (Etienne), écuyer, 84.
Bonnnier (Ytier), prévôt d’Etampes, 130-133.
Bonvilliers, hameau de Morigny (Seine-et-Oise), 98, 101, 104, 111,
113.
Bordeau (Chantier du), lieu dit près d’Etampes, 111, 112.
Boucher (Jean), garde du sceau de la prévôté
d’Etampes, 92, 97.
Boucher (Philippot Le), 40.
Bouland, 55.
Boulier. Voy. Leboulier.
Boulogne (Marguerite, comtesse de), 60.
Bourgevin (Jehannot), 90, 93.
Bourginel (Jean), bienfaiteur d’Estampes, 25.
Boutervilliers (Jean de), chevalier, 134, 135.
Bouvier. Voy. Bonnier (Ytier).
Bouville (Henri de). Voy. Bolunvilla.
Bouville, lieu (Seine-et-Oise), 100, 101.
Boysquemin (Louis), doyen de la chrétienté d’Etampes,
84.
Boytel (Nicole), prêtre, 84, 85.
[p.151]
Brabant (Marguerite de), 26.
Brandons (les), 136.
Braugier (Nicolas), chapelain d’Etampes, 107.
Braya (Thericus de), 37.
Brières-les-Scellés, lieu (Seine-et-Oise), 124-125.
Britanus, frère de Petrus, prévôt de Paris, 68.
Bulles de papes, 3-6, 9, 27, 123.
Buno, lieu (Seine-et-Oise), 53, 55.
Burgevin. Voy. Bourgevin.
Buval, commune d’Etampes, 112.
|
C
Calixte II, pape, 9.
Calvo (Egidius de), 37.
Camus (Nicolas Le), prévôt d’Etampes, 134.
Canisculus. Voy. Chandoux.
Cantian Lebeuf, prêtre, 52.
Carrillon (Gillet), 55.
Cassegrain, 145.
Celerarius (Jaquelinus), bourgeois d’Etampes, 97-98.
Célestin III, pape, 3.
Cepaut, 37.
Cerda (Marie de la), comtesse de Biscaye, mère de Louis d’Évreux,
37.
Chairam (Jacobus), prêtre, 69.
Challo (Jean de), 43.
Châlons-sur-Marne (Philippe, évêque de), 60.
Champigny, paroisse de Morigny (Seine-et-Oise), 85-86.
Champmotteux, lieu (Seine-et-Oise), 43.
Chancelier de Bayeux, 59.
Chancelier de l’archevêché de Sens, 11.
Chancelier du royaume de France, 19.
Chandoux, ferme, commune d’Etampes, 118-120.
Chandoux (Aales, Alienor et Amelina de), filles de Richard, 120-121.
Chandoux (Aales de), femme de Richard, 120-121.
Chandoux (Basilia de), fille de Richard, 120.
Chandoux (Guillermus de), fils de Richard, 118-121.
Chandoux (Michael de), fils de Richard, 120.
Chanoines. Voy. Notre-Dame d’Etampes.
Chanqueau (Jacques), prêtre, 52.
Chantaloue (Charles de), écuyer, 55.
Chantre. Voy. Notre-Dame d’Etampes.
Chapelains. Voy. Notre-Dame d’Etampes.
Chapelle de l’Hôtel-Dieu d’Etampes, 25.
Chapelle de Saint-Denis, 25.
Chapelle de Saint-Jacques de Bédégon, 24, 26, 88.
Chapelle de Saint-Laurent an Château, 26.
Chapelle de Saint-Pierre, 24.
Chapellenies. 19, 24, 26.
Chapitre de Notre-Dame d’Etampes. Voy. Notre-Dame d’Etampes.
Chapitre de Sainte-Croix d’Etampes, 1-4, 6-7, 44, 112-113.
Chapitre de Sens, 28, 31, 32, 80,
81.
Charbonnier (Simon), 145.
Charles
VI, roi de France, 38.
|
Charles d’Arbouville, seigneur de Buno,
55.
Charles de Chantaloue, écuyer, 55.
Charles d’Evreux, comte d’Etampes, 37, 58, 59, 62, 63.
Charlot le Maire, 55.
Charny (Robert de), 59, 62.
Charrolles (Denis de), conseiller de Philippc VI, roi de France,
59, 62.
Chastelle (terroir de), 54.
Chastillon (Charles de), seigneur de Parcheville, 101.
Chastres, auj. Arpajon (Seine-et-Oise), 93.
Château-Thierry (Aisne), charte datée de ce lieu, 62.
Châtillon-le-Roi (Loiret), lieu, 40.
Chaumereau (Jean), prêtre, 139, 140, 142.
Chausson (Lubin), 145.
Chemino (Nicolaus de), prêtre, 69.
Chesneyo (Johannes de), diacre, 69.
Chevallier (Guillaume), 100.
Chevecier. Voy. Notre-Dame d’Etampes.
Chiendoux. Voy. Chandoux.
Christian (Jean), 112.
Cimetière d’Etampes, 26.
Clément III, pape, XIII, XIV, 4, 5.
Clément VI, pape, 12, 23.
Clément Marchand, 91.
Coignet (Etienne), prêtre è Saint-Samson d’Orléans,
52.
Colin d’Anomville, dit Larclier, 55.
[p.152]
Colin Troignet, 112.
Collégiale Notre-Dame. Voy. Notre Dame d’Etampes.
Collin Dalier, 84.
Collette la Dantonne, 96, 101.
Compiègne (Oise), chartes datées de ce lieu, 19, 50.
Comtet (Guy), 37.
Concordats, 18, 61.
Confirmations, 62, 80, 81, 103.
Constanciis ou Cousanciis (Johannes de), prêtre, 23, 69.
Convocation du chapitre, 114.
Corbeil (Pierre de), archevêque de Sens, 11, 12.
Corbillon (Anselme), 145.
Corcellis (Helias de), chevalier, 128.
Corps-Saints (Fête des), 83.
Coste (Hervy de la), tabellion à Etampes, 92.
Cousanciis. Voy. Constancii.
Creté (André), prêtre, 114.
Custurarii (Johannes), 24.
|
D
Daimbert, archevêque de Sens, 18.
Dalier (Colin), 84.
Dantonne (Collette la), 96, 101.
Davy (Jean), bailli d’Etampes, 100, 104, 111.
Defaiges (Antoine), chapelain, 53,
55.
Delaporte (Jean), 99.
Delas (Pierre), curé de Notre-Dame d’Etampes, 14.
Deleton (Gilbert), 35.
Delimariis. Voy. Yvardus de Lunariis.
Delisle (M. Léopold), cité, XII, 3, 24, 26, 119. 121.
Delivrée (Jean), 93.
Delorme (Guyot et Macy), 100.
Denis (Jean), 112.
Denis de Charrolles, conseiller de Philippe VI, roi de France, 59,
62.
Desert (Jean), 55. |
Desnoiers (Johannes), prêtre,
114.
Desvourio (Albertus), prévôt d’Orléans, 69.
Dîmes, 49, 51, 53.
Dionisius Gloteti, clerc du diocèse de Paris, 77.
Division des paroisses d’Etampes, 12.
Dodier (Saincton), notaire, VIII, 144.
Doillart. Voy. Philippe des Prèz.
Dommerville (Eure-et-Loir), lieu, 40, 43.
Dourdan (Seine-et-Oise), chartes datées de ce lieu, 39, 42,
46, 136, 137.
Doyen de la chrétienté d’Etampes, 14, 31, 69, 84.
Doyen de Sainte-Croix d’Etampes, 34.
Doyen de Sens, 111.
Dreux-Duradier (M.), cité, 63.
Droco, chanoine, 68.
Durant (Pierre), bourgeois d’Etampes, 46, 47.
Duverger (André), sergent de la comté d’Etampes, 84.
|
E
Ecoles de Notre-Dame d’Etampes, 56-57.
Egidius de Calvo, 37.
Election du chantre, 114, 115.
Eremburgis, femme de Ferry de Tretinville, 86.
Essarz (Pierre des), 60.
Estouy (Loiret), lieu, 116, 117.
Etampes, passim.
Etienne Bequart, archevêque de Sens, 19, 70, 147.
Etienne de Blezes. 53.
Etienne Bonnet, écuyer, 84. |
Etienne Coignet, prêtre à
Saint Samson d’Orléans, 52.
Etienne Gautier, laboureur, 92, 93.
Etienne Lepiat, garde du scel de la prévôté d’Etampes,
95.
Etienne Pochot, 55.
Etienne Valleton, chevalier, 99, 100, 102.
Etienne. Voy. Stephanus.
Eudes, abbé de Notre-Dame d’Etampes, 4, 9.
Evreux (Charles d’), comte d’Etampes, 37, 58, 59, 62, 63.
Evreux (Jeanne d’), reine de France, 58, 59, 62.
Evreux (Louis I d’), 25, 26, 57, 58, 78, 124.
Evreux (Louis Il d’), 37, 38, 39, 41, 46, 50, 122.
Excommunication, 34. [p.153].
|
F
Farcheville, commune de Bouville (Seine-et-Oise), lieu, 101.
Farperii ou Ferpeni (Johannes), chapelain, 23, 69.
Félix Oudinet, tabellion juré à Etampes, 67.
Ferentino (Italie), charte datée de ce lieu, 123.
Ferron (Guillaume le), garde du scel de la prévôté
d’Etampes, 103, 131, 133.
Ferry (Aleaume), garde du sceau de la prévôté
d’Etampes, 85.
Ferry de Tretinville, 86, 87.
Ferry Pâté, maréchal de France, 116, 117.
Fleureau (Dom B.), cité, 1-3, 5-6, 8-12, 18, 19, 24-27, 37-39,
56, 57, 62, 64, 68, 84, 97, 105, 113-115, 122, 138, 139, 145-148.
Foire (Droit de), à Etampes, 12.
Foix (Jean de), comte d’Etampes, 52, 147.
Fondations, 24, 25, 38.
|
Fontainebleau (Seine-et-Marne), charte
datée de ce lieu, 1.
Fontanis (Bernardus de), 23.
Foresta (Guillelmus de), 28.
Fosse-Boucher (la), lieu dit, 40.
Foucault (Jean), prieur de Framée en Berry, 52.
Foudrier (Michel), prévôt d’Etampes, 95.
Fourquant (Jean), 105.
Framée, prieuré, hameau de Brinon-sur-Sauldre (Cher),
52.
François Ier, roi de France, 146.
François Gaudion, prêtre à Saint-Samson d’Orléans,
52.
François Rogier, 52.
Fravilla (Ansellus et Guillelmus de), chevaliers, 86, 87.
Fresne (J. Laurens, sieur du), 84.
Frogerius Calalaunensis, 69.
Fulco, chanoine, 68.
|
G
Gaalle (Jean), 112.
Galeranus, chapelain, 26, 29, 33.
Garnier (Guillelmus), 139, 141-144.
Garnier (Martinus), bénéficier de Notre-Dame d’Etampes,
77.
Gaudion (François), prêtre à Saint-Samson d’Orléans,
52.
Gauffridus de Mansione Giraudi, chevalier, 128.
Gauguin (Pierre), prêtre à Saint-Samson d’Orléans,
52.
Gaultier (Etienne), laboureur, 92,93.
Gautier Cornut, archevêque de Sens, 7, 12, 30, 127, 128.
Geoffroy de Richarville, écuyer, 133, 135.
Gervaise (Adam), 55.
Gervaise du Tertre, tabellion juré à Etampes, 95.
Gilbert Bloiont, 10.
Gilbert Deleton, 55.
Gilbertus, bouteiller de Louis VI, roi de France, 138.
Gilla, femme de Jaquelin Célerier, 97, 98.
Gilles (Pierre de), procureur fiscal du comte d’Etampes, 84.
Gilles Boisminart, 105, 107.
Gilles Boisseau, lieutenant du bailli d’Etampes, 66, 68.
Gilles. Voy. Egidius et Gilo.
Gillet Bartier, 112.
Gillet Carrillon, 55.
Gillet Ligier, 100.
Gillet Soreau, 112.
Gilo de Rivo profundo, chevalier, 116, 117.
Giraldus, chanoine, 68.
Girardus, chanoine, 68.
Gloleti (Dionisius), clerc du diocèse de Paris, 77.
Godfridus, prêtre, 69.
Goffridus de Magnilio Giraudi chevalier, 127.
Gravella (Guillermus de), 129.
Gras (Simon Le), abbé de Morigny, 99, 111, 113.
Graville (Louis de),amiral de France, 53, 54.
|
Grégoire IX, pape, 5, 27.
Gregorius, chanoine de Paris, 29, 30, 33.
Grenée (Matheus), 24.
Grimileti (Johannes), prêtre, 107, 114.
Guibeville, lieu, canton d’Arpajon (Seine-et-Oise), 89, 90, 93.
Guichard (Joseph), 145. [p.154]
Guillaume Chevallier, 100.
Guillaume Le Bel, 118.
Guillaume Le Ferron, garde du sceau de la Prévôté
d’Etampes, 130, 131, 133.
Guillaume d’Outarville, 55.
Guillaume Sevin, prieur de Saint-Samson d’Orléans, 52-55.
Guillelmus, dit aux Blanches-Mains, archevêque de Reims, 6.
Guillemus de Meleduno, archevêque de Sens, 21, 78, 81.
Guillelmus, abbé de Morigny, 105, 110, 111.
Guillelmus Meniarius, châtelain d’Etampes, 121.
Guillelmus, doyen d’Etampes, 129.
Guillelmus, doyen du Gâtinais, 117.
Guillelmus, chantre de Notre-Dame d’Etampes, 8, 33-35, 98.
Guillelmus, chantre de Sainte-Croix d’Etampes, 32.
Guillelmus de Bardiers, chevalier, 87.
Guillelmus de Bolunvilla, chevalier, 85-87.
Guillelmus de Chandoux, fils de Richard, 120.
Guillelmus de Foresta, 28.
Guillelmus de Fravilla, chevalier, 86.
Guillelmus de Tignonvilla, chevalier, 126, 128, 129, 131, 133, 134.
Guillelmus Parvi, chapelain de Notre-Dame d’Étampes, 28,
29, 33, 34.
Guillelmus Roboli, chevecier de Notre-Dame d’Etampes, 23.
Guillelmus Salomonis, 23.
Guizot (M.), cité, 126.
Guy Blanchart, 99, 100.
Guy Comtet, 37.
Guy des Noyers, archevêque de Sens, 64.
Guyot Delorme, 100.
Guyot Panneau. 100.
|
H
Haies (Pierrot des), 95
Harcherii (Simon), 24.
Haye-Boinville (la). Voy. Boinville.
Hazèle, lieu dit pres d’Etampes, 87-88.
Hébert, 101.
Helias de Corcellis, chevalier, 128.
Hémard, scribe, 36.
Hémont, chapelain, 77.
Henri Ier, roi de France, 19, 56, 68.
Henri Sanglier, archevêque de Sens, 18.
Henricus de Bolunvilla, chevalier, 85-87.
Henricus Nauberti, 67. |
Herbelot (Nicolas de), gouverneur
d’Etampes, 145.
Herbertus de Pueseleo, chevalier, 118.
Hervy de la Coste, tabellion à Etampes, 92.
Heuse (Terroir de la), près d’Etampes, 40.
Hilduinus, chanoine, 68.
Hôtel-Dieu d’Etampes, 18, 25.
Huë (Ferry), bourgeois d’Etampes, 46, 102.
Huë (Jean), curé de Saint-Basile d’Etampes, 20.
Huë (Pierre), chantre de Notre- Dame d’Etampes, 139-142.
Hugo, connétable de Louis VI, roi de France, 138.
Hugo, curé de Saint-Basile d’Etampes, 24.
Hugo, doyen de Sainte-Croix d’Etampes, 7.
Hugo, frére de Petrus Airardi, 68.
Hugo Bardulfus, 68.
|
I
Innocent III, pape, 5, 123. |
Isaac (Me Jean), doyen en la faculté
de Théologie de Paris, 147.
|
J
Jacobus
Charaim, prétre, 69.
Jaquelinus de Baudrevillari, chevalier, 86.
Jaquelinus Celerarius, bourgeois d’Etampes, 97-98.
Jacques Blaize, 145.
Jacques Beauboueher, prevôt d’Etampes, 129, 131, 133.
Jacques Chanqueau, prêtre, 52.
Jametus de Sancto-Petro, prêtre, 107. [p.155]
Jean III, abbé de Morigny, 110.
Jean Aubert, chanoine d’Etampes, 53, 55.
Jean Apondry, clerc de la prévôté d’Etampes,
90.
Jean Banouart, 84.
Jean Bellot, 105.
Jean Belot, prévôt d’Etampes, 90.
Jean Bénard, 55.
Jean Boucher, garde du sceau de la prévôté d’Etampes,
92, 97.
Jean Bourginel, bienfaiteur d’Etampes, 25.
Jean Chaumereau, prêtre, 139, 140, 142.
Jean Christian, 112.
Jean Davy, bailli d’Etampes, 100, 104, 151.
Jean de Beaumont, écuyer, 84.
Jean de Berry. comte d’Etampes, 63.
Jean de Boinville, 40.
Jean de Boutervilliers, chevalier, 134-135.
Jean de Challo, 43.
Jean de Foix, comte d’Etampes, 52, 147.
Jean Delaporte, 99.
Jean Delivrée, 93.
Jean de Nacelles, écuyer du comte d’Etampes, 39-40, 42-45.
Jean de Nanton, archevêque de Sens, 20.
Jean Denis, 112.
Jean Désert, 55.
Jean des Mazis, prêtre, 66, 67, 99.
Jean d’Outarville, 55.
Jean Foucault, prieur de Framée-en-Berry,
52.
|
Jean Fourquant, 165.
Jean Gaalle, 112.
Jean Huë, curé de Saint-Basile d’Etampes, 20.
Jean l’Anglais, clerc, 114.
Jean Laurens,prévôt d’Etampes, 84.
Jean Lelong, commis à la garde de la prévôté
d’Etampes, 64.
Jean Lemasson, 100.
Jean Le Tainturier, garde du sceau de la prévôté
d’Etampes, 134.
Jean Letexier, 55.
Jean Mahondeau, 55.
Jean Martin, 84.
Jean Olivier, curé de Notre-Dame d’Etampes, 64-65.
Jean Paris, 145.
Jean Pichon, 145.
Jean Plumet, prévôt d’Etampes, 67.
Jean Raguier, 105.
Jean Thiercelin, 55.
Jean Trichereau, 93.
Jean. Voy. Johannes.
Jeanne d’Evreux, reine de France, 58, 59, 62.
Jehannot Bourgevin, 90, 93.
Johanna, veuve de Guillaume de Tignonville, 126-127.
Johannes Curci, scribe, 89.
Johannes Custurarii, 24.
Johannes de Messis, 24.
Johannes de Pruviuo, chapelain d’Etampes, 28, 29, 33.
Johannes de Rodolis, chanoine de Notre-Dame d’Etampes, 23.
Johannes de Sancto Remigio, prêtre, 20.
Johannes de Villerello, 23.
Johannes Farperii, chapelain, 23.
Johannes Grimileti, prêtre, 107, 114.
Johannes Morelli, 77.
Johannes Renardi, 77.
Johannes Thome, prêtre, 21, 56, 57.
Joseph Guichard, chapelain, 145.
Juridiction du chapitre de Notre- Dame d’Etampes, 27, 33.
|
L
La Ferté-Alais (Seine-et-Oise), lieu, 10.
Laplote (Thomas), archidiacre d’Etampes, 36-37.
Latran (Palais de), à Rome, 4-6.
Laubier, 101.
Laurens (Georget), 84.
Laurens (Jean), prévôt d’Etampes, 84.
Laurent Boitron, 145.
Lebeuf (Cantien), prêtre, 52.
Lebeuf (Pierre), 107.
Le Boulier (Macy), 89, 90, 93.
Le Boulier (Thévenin), 90.
Le Brun (Regnault), 87.
Le Ferron (Guillaume), garde du scel de la prévôté
d’Etampes, 130, 131, 133.
Legendre (Lyphard), 145.
Légier (Pierre), 55.
Lejeune (Simon), 145.
Lemasson (Jean), 100. [p.156]
Lemort (Oudinet), clerc, 92.
Lepetit. Voy. Parvus.
|
Lepiat (Etienne). garde du scel de
la prévôté d’Etampes, 95.
Letexier (Jean), 55.
Li Bos (Stephanus), chevalier, 127.
Ligier (Gillet), 100.
Longue-Haute (Chantier de), d’Etampes, 100.
Louis VI, roi de France, 121, 137.
Louis VII, roi de France, 12, 125.
Louis IX, roi de France, 10, 24, 25, 117, 136.
Louis Ier, comte d’Etampes, 25, 57, 58, 78, 124.
Louis II, comte d’Etampes, 37-39, 41, 46, 50, 122.
Louis Boisquemin , doyen de la chrétienté d’Etampes,
84.
Louis de Melun, archevêque de Sens, 14, 103.
Louis Malapart, prieur de Prunesac-en-Berry, 52.
Louis Prunelle, écuyer, 84.
Lubin, 55.
Lubin Chausson, chanoine, 115.
Luchaire (M. A.), cité, XXIV, 12, 126.
Ludovicus Allardi, 167.
Lunariis (Yvardus de), 56-57.
Lune (Pierre de), antipape. Voy. Benoît.
Lys (Abbaye du), près Melun (Seine-et-Marne), 90, 93.
|
M
Mahondeau (Jean), 55.
Mahot (Thomas), 55.
Mainvilliers, lieu (Loiret), 53.
Maire (Charlot et Mathurin Le), 55.
Maisse, lieu (Seine-et-Oise), 43.
Malapart (Louis), prieur de Prunesac en Berry, 52.
Malet de Graville (Louis), amiral, 54.
Mansione-Giraudi Gauffridus de), chevalier, 127-128.
Marchant (Clément), 91.
Marchant (Toussaint), 145.
Marches (Guillelmus de), prêtre. 114.
Marguerite, comtesse de Boulogne, 60.
Marguerite d’Artois, comtesse d’Etampes, 26, 57-58.
Marguerite de Brabant, 26.
Marguerite de Provence, 25.
Marguerite, femme de Guillelmus de Bolunvilla, 86.
Marie, comtesse d’Alençon et d’Etampes, 60, 62.
Marie de la Cerda, mère de Lotus d’Evreux. 37.
Marigny (Philippe de), archevêque de Sens, 78.
Marolles-en-Hurepoix, lieu (Seine-et-Oise), 92-93.
Maroublier (Jean), notaire, 144.
Marquis (M. Léon), cité, XXV, 90, 92, 104, 130.
Mart (Antoine), 84.
Martin (Jean), 84.
Martin Tourneville, 84.
Martinus, chanoine, 68.
Martinus Garnier, bénéficier de Notre-Dame d’Etampes,
77.
Martinus Parvus, chapelain de Notre-Dame d’Etampes, 28, 29, 33,
34.
|
Masnis (Chantier du), près d’Etampes,
100.
Matheus Grenée, 24.
Matheus, chambrier de Philippe II, roi de France, 121.
Matthieu, évêque d’Albano, légat en France, 18.
Maurice de Sully, évêque de Paris, 2.
Mazis ( Jean des), prêtre, 66, 67, 99.
Melun (Guillaume de), archevêque de Sens, 21, 78, 81.
Melun (Louis de), archevêque de Sens, 14, 103.
Melun (Philippe de), évêque de Châlons-sur-Marne,
59-62.
Menault (M.), cité, 97.
Meniarius (Guillelmus), châtelain d’Etampes, 121.
Méréville, lieu (Seinc-et-Oise), 40.
Mesnil-Girault (Le), lieu, commune de Boissy-la-Rivière (Seine-et-Oise),
127-128.
Messe au Comte (La), 38, 39, 50.
Messis (Johannes de), 24.
Michael de Chandoux, 120.
Michel Foudrier, prévôt d’Etampes, 95.
Milet de Tignonville, écuyer, 129-133.
Miliaco (Monacus de), 127.
Molinier (M. Aug.), cité, 118. [p.157]
Monnerville (Oudin de), tabellion juré du comté d’Etampes,
84.
Montargis (Loiret), charte datée de ce lieu, 20-21.
Montfort (Amaury de), connétable de France, 118.
Montlhéry, lieu (Seine-et-Oise), 90, 93.
Monts (Pierre des), 145.
Morelli (Johannes), 77.
Moret (Seine-et-Marne), charte datée de ce lieu, 64.
Morigny, lieu et abbaye (Seine-et-Oise), 34, 43, 85, 96-100, 102,
104, 105, 109-113, 124, 127.
Mossa (Petrus de), 37.
|
N
Nacelles (Jean de), écuyer
du comte d’Etampes, 39-40, 42-45.
Nangeville, lieu (Loiret), 52-55.
Nanton (Jean de), archevêque
de Sens, 20.
Nauberti (Henricus), 107.
Nauden (Johannes), doyen du Gâtinais,
35-37.
Nicolas Braugier, chapelain d’Etampes,
107.
Nicolas de Herbelot, gouverneur d’Etampes,
145.
Nicolas Le Camus, prévôt
d’Etampes, 134.
Nicolaus, neveu du pape, 29.
Nicolaus de Chemino, prêtre,
69.
Nicole Boytel, prêtre, 84, 85.
|
Noble (Pierrot le), 96, 101.
Nolletus de Blecellis, 77.
Nolon, hameau de la Commune de Cuy
(Yonne), 21.
Notre-Dame d’Etampes (église);
chanoines, 10, 11, 14, 19, 26, 27, 52, 55, 57, 119, 130, 138, 145-148;
— chantre, 7-10, 19, 52, 54, 56, 57, 66, 67, 70, 71, 86, 93, 98-102, 105-107,
199, 112, 113, 131; — chapelains, 11, 13, 14, 19, 22-28, 63, 66, 69, 87,
123, 127, 145-148; — chapitre, 1-4, 6, 7, 10, 12, 14, 18-20, 26-29, 31-35,
49, 51-57, 63, 64, 68, 70,71, 73, 80, 81, 83, 86, 89, 93, 95, 98-102, 104-107,
109-118, 121, 131, 133, 134; — chevecier, 13, 18, 73-76. 81, 82; — collégiale
et paroisse, 1-4, 8, 12, 21, 24, 25, 34-39, 46, 56, 60, 62-65, 87, 108,
123, 144, 145; —curé, 14, 74.
Noviomus, chanoine de Paris, 33.
|
O
Oblations, 10, 18.
Odardus, filius Framerici, 68.
Odon. Voy. Eudes.
Odorisius (Magister), 29-30.
Officialité de Sens, 138, 145.
Oinville, hameau de Mainvilliers (Loiret), 52-54.
Olivier (Jean), curé de Notre-Dame d’Etampes, 64-65. |
Orléans (Prieuré
Saint-Samson d’), 52-55; — chartes datées de ce lieu (Loiret), 24,
25, 51.
Ormes-aux-Tournans (Vallée des), lieu dit prés d’Etampes,
100.
Orveau, lieu (Seine-et-Oise [erreur:
Loiret (B.G.]), 53, 54.
Otberlus, chanoine, 68.
Oudin de Monnerville, tabellion juré du comté d’Etampes,
84.
Oudinet (Félix), tnbellion juré à Etampes,
67.
Oudinet Lemort, clerc, 92.
Outarville (Guillaume et Jean d’), 55. |
P
Panneau (Guyot), 100.
Paris (Jean), 145.
Paris (Evêque de), 2; — (Faculté de théologie
de), 147; — chartes datées de ce lieu, 24, 26, 38, 39, 57, 78, 122-126,
137.
Parvi (Guillelmus), chapelain de Notre-Dame d’Etampes, 28, 29,
33, 34.
Parvus (Martinus), chapelain de Notre-Dame d’Etampes, 28, 29, 33,
34.
Pâté (Ferry), maréchal de France, 116-117.
Paticerii (Robertus), 107.
Paviot (Roullin), 112.
Perrenelle, femme de Philippe des Prez, 43.
Ferret (M. Michel), cité, 54.
Perrin Saillart, 102.
Petrus, filins Airaidi, 68. [p.158]
Petrus, prévôt de Paris, 68.
Petrus de Mossa, 37.
Petrus de Rosiguno, chevalier, 86.
Petrus de Roussignaco, damoiseau, 128.
Petrus de Sauvarchiis, 118.
Philippe Ier, roi de France, 26, 68.
Philippe II, roi de France, 1-3, 6, 24, 26, 119, 120, 146.
Philippe III, roi de France, 25-26.
Philippe IV, roi de France, 26, 57, 58.
Philippe VI, roi de France, 62.
Philippe de Bardiers, chevalier, 87.
Philippe de Marigny, archevêque de Sens, 78.
Philippe de Melun, évêque de Châlons-sur-Marne,
59-62.
Philippe des Préz, seigneur de Maisse, 43.
Philippe, marguillier de l’église Notre-Dame d’Etampes,
28-29, 32-34.
Philippot d’Auneux, 40, 45.
Philippot de la Barte, 87.
Philippot Le Boucher, 40.
Pichon (Jean), 145.
Pierre, archidiacre d’Etampes, 28, 29, 33.
Pierre d’Anisy, archevêque de Sens, 11-12.
Pierre de Beauvoir, 112.
Pierre de Corbeil, archevêque de Sens, 11-12.
Pierre de Gilles, procureur fiscal du comte d’Etampes, 84.
|
Pierre Delas, curé de Notre-Dame
d’Etampes, 14.
Pierre de Lune, antipape. Voy. Benoît.
Pierre de Richarville, chevalier, 127, 128, 131, 133, 135.
Pierre des Essarz, 60.
Pierre des Monts, 145.
Pierre Durant, bourgeois d’Etampes, 46-47.
Pierre Gauguin, prêtre à Saint-Samson d’Orléans,
52.
Pierre Huë, chantre de Notre-Dame d’Etampes, 139-142.
Pierre Lebeuf, 107.
Pierre Légier, 55.
Pierre Prunelle, prévôt d’Etampes, 92
Pierre Reclardy, 145.
Pierre Torel, chanoine de Chartres, 43.
Pierre. Voy. Petrus.
Pierrot des Haies, 95.
Pierrot Le Noble, 96, 101.
Piget (Jean), prêtre à Saint-Samson d’Orléans,
52.
Pitveris (Albertus de), fils de Tescelin, 68.
Plumé, habitant d’Etampes, 148.
Plumet (Jean),prévôt d’Etampes, 67.
Pochot (Etienne), 55.
Poteraz (le chemin), prés d’Etampes, 100.
Poissy (Seine-et-Oise), charte datée de ce lieu, 63.
Potthast (Aug.), cité, 123.
Prérogatives du chapitre de Notre Dame d’Etampes, 19, 56.
Prévôté d’Etampes, 19, 57, 58, 61, 66, 68,
132.
Prévôts d’Etampes, 2, 67, 84, 90, 92, 95, 129-131,
134.
Prévôts de Paris, 68.
Préz (Philippe des), dit Doillart, 43.
Prieurs de Saint-Germain des Prés de Paris, 13.
Prieurs de Saint-Victor de Paris, 29, 32.
Prieurs de Saint-Samson d’Orléans, 51-54.
Privilèges des habitants d’Etampes, 124-126.
Propositi (Stephanus), 107.
Provence (Marguerite de), 25.
Prunelle (Louis), écuyer, 84.
Prunelle (Pierre), 92.
Pruvino (Johannes de), chapelain d’Etampes, 28, 29, 33.
Prunesac, prieuré, commune de Villegenon (Cher), 52.
Pueseleo (Herbertus de), chevalier, 128.
Pulcher (Guillelmus). Voy. Le Bel.
|
Q
Quiers-en-Brie, lieu (Seine-et-Marne), 77.
|
|
R
Raguier (Jean), 105.
Raoul Besnard, 52.
Raoul Trichet. 21.
Rebelli on Roboli (Guillelmus), curé de Notre-Dame-d’Etampes,
23, 74. 77. [p.159]
Rebelli ou Roboli (Raymundus), clerc, 24, 77.
Reclardy (Pierre), 145.
Reginaldus Brunus, 87.
Reginaldns de Solaville, chanoine de Notre-Dame d’Etampes, 107,
114.
Regnart (Etienne), 107.
Regnault (Simon), 91.
Regnault de Sarguz, chancelier de Bayeux, 59, 62.
Regnault Le Brun, 87.
Reims (Guillaume aux Blanches- Mains, archevêque de), 6.
Renardi (Johannes), 77.
Renardi (Stephanus), chanoine de Notre-Dame d’Etampes, 107.
Richard La Touffe, 88.
Richardis, femme d’Anseau de Fraville, 86.
Richarville (Agnès de), femme de Pierre, 130, 131, 133-136.
Richarville (Geoffroy de), écuyer,
133, 135.
|
Richarville (Pierre de), chevalier,
127, 128, 131, 133, 135.
Richerellis (Sanctus de), chapelain de Notre-Dame d’Etampes, 23.
Rivoprofundo. Voy. Ruparfont.
Robert, roi de France, 68, 145.
Robert, abbé de Morigny, 97.
Robert de Charny, 59, 62.
Robert (M. Ulysse), cité, 9.
Robertus, chapelain, 69.
Robertus de Alveris, 68.
Robertus de Teignonvilla, 127.
Robertus Paticerii, 107.
Robin Sandrouet, 84.
Roholi (Guillelmus), chevecier de Notre-Dame d’Etampes, 23.
Roboli (Raimundus), 24.
Rodolis (Johannes de), chanoine de Notre-Dame d’Etampes, 23.
Rogier (François), religieux à Saint Samson d’Orléans,
52.
Rome (Italie), chartes datées de ce lieu, 3-6, 27.
Rosigino (Petrus de), chevalier, 86.
Roullin Paviot, 112.
Roussignaco (Petrus de), damoiseau, 128.
Rovre (Johannes de), clerc, 114.
Ruparfont (Gilles de), chevalier, 116- 117.
|
S
Saillart (Perrin), 102.
Saint-Antoine (maison de). Voyez Aumônerie.
Saint-Basile d’Etampes, 3, 4, 8, 9, 12, 18, 20, 24, 35, 36, 47,
64, 112.
Saint-Benoit-sur-Loire (abbaye de), 53-54.
Saint-Denis (chapelle de), à Notre- Dame d’Etampes, 25.
Saint-Denis (Seine), charte datée de ce lieu, 18.
Sainte-Croix d’Etampes, 1-7, 32, 34, 44, 112, 113.
Sainte-Geneviève de Paris (abbaye de), 2, 5, 13.
Saint-Germain des Prés de Paris (abbaye de), 13.
Saint-Germain en Laye (Seine-et-Oise), charte datée de ce
lieu, 25.
Saint-Gilles d’Etampes, 38.
Saint-Jacques de Bédégon (chapelle de), à
Etampes, 24, 26, 83, 84.
Saint-Jacques de Compostelle (pèlerins de), 24.
Saint-Jean d’Acre (Asie), chartes datées de ce lieu, 1-3.
Saint-Laurent du Château (chapelle de), à Etampes,
26, 136-143.
Saint-Martin d’Etampes, 40, 47.
Saint-Ouen (Seine), charte datée de ce lieu. 57.
Saint-Paul (chapelle de), à Notre- Dame d’Etampes, 25.
Saint-Pierre (chapelle de), à Notre Dame d’Etampes, 24-25.
Saint-Pierre, faubourg, à Etampes, 10.
Saint-Samson d’Orléans (prieuré de), 52-55.
Saint-Victor de Paris (abbaye de), 29, 32.
Sainvillier, lieu-dit près d’Etampes, 10, 97-98.
Salazar (Tristan de), archevêque de Sens, 83.
Salomonis (Guillelmus), 23.
Sancius de Richerellis, 23.
Sancto Petro (Jacobus de), prêtre, 114. [p.160]
Sancto Petro (Jametus de), chanoine de Notre-Dame d’Etampes, 107.
Sancto Remigio (Johannes), prêtre, 20.
Sancto Villari. Voy Sainvillier.
Sandrouet (Robin), 84.
Sanglier (Henri) , archevêque de Sens, 18.
Sarguz (Regnault de), 59, 62. |
Saudrevilla (Cancianus de), prêtre,
114.
Sandronet. Voy. Sandrouet.
Sauvarchiis (Petrus de), 118.
Sauxetus Adam, prétre, 107, 114.
Scamviator (Stephanus), 77.
Seguinus, 68.
Sens (archevêques de), , 1, 12, 18, 21, 30, 70, 78, 81, 83,
127, 128, 147.
Sens (chapitre de), 28, 31, 32, 80, 81.
Sens (doyen de), 111.
Sens (officialité de), 138, 145.
Sens (Yonne), chartes datées de ce lieu, 7, 12, 18, 28,
80. 103, 104, 127-129.
Serment des chapelains de Notre- Dame d’Etampes. 10, 69.
Serveau (Ambroise), 84.
Seuleville (Jean de), 114. Voy. Solavilla.
Sevin (Guillaume), prieur de Saint-Samson d’Orléans, 52-55.
Simon, chanoine, 68.
Simon Charbonnier, 145.
Simon de Blésonville, 40.
Simon Harcherii, 24.
Simon Le Gras, abbé de Morigny, 99, 111, 113.
Simon Le Jeune, 145.
Simon Regnault, 91.
Solavilla (Reginaldus), chanoine de Notre-Dame, 107, 114.
Soreau (Gillet), 112.
Stampis (Teudo de), 68.
Stephanus, chancelier de l’archevêque de Sens, 11.
Stephanus, chancelier de Louis VI, roi de Franco, 138.
Stephanus, chantre, 68.
Stephanus Propositi, 107.
Stephanus Renardi, chanoine de Notre-Dame d’Etampes, 107.
Stephanus, sénéchal de Louis VI, roi de France. 138.
Stephanus. Voy. Etiennc.
Stoviacum. Voy. Estouy.
|
T
Taupin (Jean), 107.
Teinturier (Jean Le), 134.
Tertre (Gervaise du), tabellion juré à Etampes, 95.
Tescelinus, 68.
Testament de Charles d’Evreux, 58-59.
Testament de Regnault Le Brun, 87-89.
Tetbaudus de Aqua, 68.
Teudo de Stampis, 68.
Thericus de Braya, 37.
Thèvenin Leboulier, 90.
Thibault, abbé de Morigny, 97.
Thiercelin (Jean), 55. Thomas Laplote, archidiacre d’Etampes,
36-37.
Thomas Mahot, 55.
Thome (Johannes), prêtre, 21, 56, 57.
Tignonvilla (Guillelmus de), chevalier, 126, 128-131.
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Tignonvilla (Guillelmus de), son
fils, 126, 128- 132.
Tignonvilla (Robertus de), 127.
Tignonville, lieu (Loiret), 126-131.
Tignonville (Milet de), écuyer, 129-133.
Torel (Pierre), chanoine de Chartres, 43.
Toucheronde (chantier de), près d’Etampes, 99, 101.
Touffe (Richard La), 88.
Tourneville (Martin), 84.
Tours (Indre-et-Loire), charte datée de ce lieu, 51.
Tretenvilla (Ferricus de), damoiseau, 86-87.
Tretenvilla (Stephanus de), son fils, 87.
Trichereau (Jean), 93.
Trichet (Raoul), 21.
Tristan de Salazar, archevêque de Sens, 38.
Troignet (Colin), 112.
Trois-Maries (Fête des), 83.
Tropidormit (Seguinus, filius), 68.
|
V
Val-des-Maisons (le), lieu dit près d’Etampes, 99. [p.161]
Valleton (Etienne), chevalier, 99, 100, 112.
Vannier (Nicolas), 145.
Vassor (Charles Le), notaire, XV, 144.
Vassor Johannes), doyen de la chrétienté d’Etampes,
14.
Vaucreuse, lieu dit près
d’Etampes, 101.
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Vieleux, 53.
Villemartin, hameau de la commune de Morigny-Champigny (Seine-et-Oise),
101.
Villeneuve, lieu dit près d’Etampes, 100, 124, 125.
Villerello (Johannes de), 23.
Villiers (abbaye de), près de la Ferté-Alais, 9,
10, 44, 112.
Viterbe (Italie), charte datée de ce lieu, 6.
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Y
Ytier Bonnier ou Bouvier, prévôt d’Etampes, 130-133. |
Yvardus de Lunariis, 56-57.
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