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Gaëtan de Clérambault
Étampes en 1907
14 photographies, |
Gaëtan Gatian de Clérambault (1872-1934) est un personnage hors du commun. Cela nous fait d’autant plus regretter le manque d’originalité des clichés qu’il a pris à Étampes en 1907 à l’âge d’environ 35 ans. |
Étampes. Vue générale (© CMN) |
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Maison à arcades (© CMN) [Maison des Piliers, place Saint-Gilles] |
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Maison à arcades (© CMN) [Maison des Piliers, place Saint-Gilles] |
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[Le phototype suivant mis en ligne est le même
que le précédent, soit erreur, ou doublon] |
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Hôtel de Ville (© CMN) |
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Hôtel de Ville (© CMN) |
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Maison (© CMN) [Hôtel Saint-Yon] |
Gaëtan
de Clérambault (1872-1934)
Gaëtan Gatian de Clérambault, né à Bourges en 1872, psychiatre, professeur à l’Ecole nationale des beaux-arts, ethnologue et photographe, fut un personnage hors du commun, dont la vie et l’œuvre ont d’ailleurs été adaptées en 1996 au cinéma dans Le Cri de la soie d’Yvon Marciano, avec Sergio Castellitto, Marie Trintignant et Anémone. Sa mort elle-même fut extraordinaire: devenu aveugle, il se donna la mort avec une arme à feu devant son miroir à Malakoff, en 1934. Clérambault était psychiatre de profession et toute sa carrière s’est déroulée à l’Infirmerie spéciale du Dépôt, où il fut médecin-chef des urgences psychiatriques de la Préfecture de Paris de 1920 jusqu’à sa mort. Comme tel, il s’illustra par ses travaux cliniques sur l’érotomanie et sur l’automatisme mental, et fut le seul maître avoué du célèbre Lacan. Ayant fait par ailleurs des études à l’Ecole nationale des beaux-arts, il y enseigna ensuite lui-même drapé, pour lequel il avait une véritable passion. Il prit notamment au Maroc, entre 1917 et 1920, de nombreuses photographies de femmes voilées, dont certaines ont été rééditées en 1996 par Serge Tisseron. Comme photographe il fut également très productif. On parle de 40.000 clichés pris au Maroc dont il a légué la plupart au Musée de l’Homme. En février 2005, on compte 484 de ses clichés conservés par la Médiathèque du Patrimoine et mis en ligne par Base Mémoire du Ministère de la Culture. On peut penser néanmoins que les clichés que Clérambault prit à Étampes en 1907, encore jeune, ne constituent pas ce qu’il a produit de plus original ni de plus intéressant. |
Source
de ces photographies
Les phototypes de ces photographies sont conservées dans les Archives Photographiques de la Médiathèque du Patrimoine sous les cotes MH 00075671 à MH 00075684 (on notera que les phototypes MH 00075681 et MH 000756482 sont identiques, soit par erreur lors de la saisie, ou cas de doublon). Ces images ont été mises en ligne par la Base Mémoire du Ministère de la Culture sous le copyright de la CMN (http://www.culture.gouv.fr/documentation/memoire/LCOM/dpt-91.htm). Nous les reproduisons ici toutes sur la même page pour rendre plus commode la consultation des clichés étampois de Clérambault. Cette base présente au total 484 phototypes attribués à Gaëtan de Clérambault, mentionnées comme des dons de l’auteur. |
BIBLIOGRAPHIE
Gaetan-Henri-Alfred-Édouard-Léon-Marie GATIAN DE CLÉRAMBAULT, Contribution à l’étude de la folie communiquée et simultanée, par MM. Guiard et de Clérambault [in-8°; 24 p.; extrait des Annales de neurologie 82-83 (1903)], Évreux, C. Hérissey [Publications du Progrès médical], 1903. On ne citera pas ici tout ce que Clérambault a publié ultérieurement, et qui n’a guère de rapport avec notre sujet. Serge TISSERON, Gaëtan Gatian de Clérambault, psychiatre et photographe [70 p. ; format à l’italienne], Paris, Les empêcheurs de penser en rond, 1990 [recueil de photographies de femmes voilées prise par Clérambault au Maroc en 1915 et 1917]. Ces mêmes éditions ont republié récemment plusieurs ouvrages de Clérambault comme: Passion érotique des étoffes chez la femme, L’érotomanie, La fin d’une voyante, Souvenirs d’un opéré de la cataracte, et l’Automatisme mental. Merci de nous communiquer
tout information éventuellement disponible sur le séjour de
Gaëtan de Clérambault à Étampes.
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