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Le plan fragmentaire que nous éditons ici est tiré du tome 9 d’un Registre des mutations pour l’année 1791 qui est conservé aux Archives Municipales d’Étampes. Nous remercions ici de son obligeance Clément Wingler, éminent directeur de ces mêmes archives, qui nous l’a signalé. |
J
9e Section de la Ville et faubourg d’Estampes, consistant
en ville basse, sa prairie depuis la porte Saint-Fiacre jusqu’à
l’encognure des mures de Girofosse, de la deuxième section, ses
promenades, le faubourg Saint-Piere, jardins et ouches; du côté
du |
Un fragment de plan d’Étampes de 1791 (cliquez ici pour télécharger un agrandissement du cliché de droite) Les Archives Municipales d’Étampes conservent un Registre des mutations pour l’année 1791 en neuf volumes in-folio préimprimés et renseignés manuellement. Chacun est consacré à une des neuf sections du territoire de la commune, la dernière étant celle de la ville elle-même et de ses faubourgs. Chaque tome était illustré par un plan en couleur, dont un seul ne paraît pas avoir été conservé, mais dont la partie gauche a le plus souvent disparu. C’est ici le cas, pour ce plan de la section J, qui comprenait la ville elle-même et ses faubourgs: une partie du quartier Saint-Gilles manque, ainsi que l’intégralité du quartier Saint-Martin. Il est assez difficile de représenter par un plan exact une ville d’une forme aussi allongée que celle d’Étampes. Aussi son auteur n’a pas visé ici à l’exactitude des proportions, comme on s’en convaincra facilement en comparant ce plan à d’autres, plus à l’échelle. Les distorsions sont assez importantes. Rappelons aux néophytes que l’axe actuellement constitué par l’avenue de la Libération n’existait pas alors. L’axe vertical avec lequel on pourrait la confondre, et qui va de la Porte Dorée à la Porte Saint-Fiacre, représente en fait un dédale comprenant la rue de la Porte Dorée (où l’escalier actuel ne date que de 1827), la rue du Creux-Chemin (actuelle rue Léon-Marquis), la rue du Collège (actuelle rue Cyrille Brossard) et la rue du Pont-Quesneaux (actuelle rue Magne). On notera que ce plan ne mentionne pas l’église Sainte-Croix, en cours de démolition depuis cette même année 1791, tandis qu’il atteste encore l’église Saint-Pierre, dont la démolition n’eut lieu qu’au début du XIXe siècle. B.G., juin 2007
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En bas: église Saint-Gilles, église Saint-Basile, Hôtel-Dieu, porte de Paris et route de Paris |
(Notez la disparition de Sainte-Croix, dont la démolition est alors en cours) |
En haut: couvent des Cordeliers, moulin Sablon, Palais des Quatre-Tours (de Justice), moulin Notre-Dame, moulin Darnatal; En bas: tour du Loup (dont on notera la hauteur), porte Saint-Gilles, porte Saint-Fiacre, Porte Saint-Pierre et Rivière du Port |
En bas: rivière d’Estampes (nom alors donné à la Juine), moulin du Bourgneuf, faubourg Saint-Pierre, église Saint-Pierre |
Source: tome 9 du registre des mutations pour l’année 1791, clichés du 13 juin 2007. |
Éditions
VILLE D’ÉTAMPES, Registre des mutations pour l’année 1791 [9 volumes in-folio renseignés manuellement, numérotés de A à J (=I); chaque tome était précédé d’un plan en couleur, dont souvent la partie gauche a disparu], Étampes, 1791, conservé aux Archives municipales d’Étampes. Bernard GINESTE [éd.], «Ville d’Étampes: Plan de la Ville d’Étampes et de ses faubourgs (Registre des mutations, 1791)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cie-18-1791registredesmutations9i.html, 2007. Plans et cartes
du Pays étampois CORPUS ÉTAMPOIS, «Topographie et toponymie étampoises» (page de liens pour les cartes,
plans et répertoires toponymiques du pays d’Étampes), in
Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/index-cte.html, depuis
2007. |
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