Bernard Gineste
Pierre-Joseph Pinaire, médecin à Étampes (1769-1832)
Résumé et noyau d’une compilation, depuis 2020
Signataires de l’acte de mariage de Pierre-Joseph Pinaire en 1804 (dont
son oncle Claude-Joseph)
|
Renseignements
|
Sources
|
Lignée maternelle |
Didier Boncerf, né vers 1681
fils de Pierre Boncerf
(ce dernier mort à Chazot le 24 février 1720).
Greffier, bourgeois de Besançon, agriculteur à Chazot
(Doubs).
Épouse à Chazot, le 1er
février 1723, Françoise Simonin
(née le 13 octobre 1701 à Randevillers, fille d’Anatoile
Simonin et de Jeanne Lanchy).
Mort à
Chazot le 5 février 1758 âgé de 77 ans, agriculteur.
1) Claude-Joseph Boncerf (1724-1811)
2) Claude-Marie Boncerf (1725-1725)
3) Claude-François Boncerf (1727-1792)
3) Théodore Boncerf (1730-)
4) Marguerite Boncerf (1733-1811)
5) Pierre-François Boncerf (1735-1811)
6) Claude-Marie-Boncerf (1740-?)
7) Antoine Boncerf (1743-?)
1)
Claude-Joseph Boncerf (1724-1811) prêtre et littérateur.
— Né le 17 février 1724
à Chazot, filleul de Claude Boncerf et de Jeanne Petitjean. — Parrain à Chazot le
17 mai 1734 de Claude Joseph Courgey né à Orve, fils d’Étienne
Courgey le jeune et de Pierrette ou Perrine (Petra) Thouret, la marraine
étant Anne Sauget. — Mort
le 22 janvier 1811 à Étampes âgé de 86 ans.
— Auteur de plusieurs ouvrage dont:
Le Citoyen zélé ou la Solution du problème
sur la multiplicité des académies (1757) et Le Vrai
philosophe ou l’Usage de la philosophie relativement à la société
civile, à la vérité et à la vertu (1762).
2) Claude-Marie I Boncerf
(1725-1725) morte en bas âge. — Née le 11 août
1725 à Chazot, filleul de Pierre Michottey et de Claudie Boncerf de
Chasot, morte au même lieu le 11 décembre 1725, âgé
de 4 mois.
3) Claude-François
Boncerf (Claudius Franciscus Boncerf) (1727-1792) docteur en médecine à Étampes.
— Né et baptisé à
Chazot le 6 août 1727, filleul de Claude-François Maldinez
et de Catherine femme de Léonard Simonin / Symonnim de Randevillers.
Parrain à Chazot le 26 janvier 1738 d’Anne-Marie Symonin (1738-1808)
née à Randevillers fille de Léonard Symonin de Randevillers
agriculteur et de Catherine Boncerf. — Parrain à Chazot le
18 février 1740 d’Agathe Buthefez (alias Buttefey) fille de Nicolas
Buthefez agriculteur à Chazot et de Claude Clerc, la marraine étant
Agathe Nedey, de Chasot. — Parrain à Chazot le
13 septembre 1746 de Claude-François Becoulet, fils de Jacques Becoulet
agriculteur à Chazot et d’Anne-Françoise Monnot, la marraine
étant Marie Barret, de Chazot. — Parrain à Clerval
le 13 février 1761 (messire Claude-François Boncerf),
résidant à Chazot, docteur en médecine, de Victoire
Félicité Berton fille de Nicolas Berton de Clerval et Marguerite
Boncerf, la marraine étant Lucie Françoise Munnier ou Monnier.
— Parrain à Clerval (Doubs) le
27 octobre 1762 (messire Claude François Boncerf), résidant
à Besançon, avocat au parlement [mais il est probable qu’il
soit ici confondu avec son frère Pierre-François, avocat à
Besançon], de Fortuné Albert Bertoz, fils de Nicolas Bertoz,
de Clerval, et de Marguerite Boncerf, la marraine étant Geneviève
Royaucourt. — Marié à Étampes
paroisse Notre-Dame le 3 juin 1757 à Marie Cantienne Henriette
Laumosnier (v.1720-1780) fille du mercier épicier étampois
Étienne Laumosnier 1690-1746 et de Cantienne Mahy v.1695-1783). — Père de Françoise
Cantienne Joseph Boncerf ( née le 22 avril 1758 et morte âgée
de huit mois le 1er janvier 1759. — Médecin de son altesse
sérénissime monseigneur le duc d’Orléans et conseiller
du Roy et élu en l’élection d’Etampes. — Correspondant de la Société
royale de médecine. — Mort à Étampes
le 3 mai 1792 âgé de 65 ans. — Il a laissé plusieurs mémoires sur la ville, l’hôpital
et les campagnes autour d’Etampes où il a exercé pendant
une trentaine d’années.
4) Théodore Boncerf
(1730-) sans doute mort jeune. — Né le 29 avril 1730
à Chazot, filleul de Théodore Bataillard de Chasot et de Perrine
Maldinez de Chasot.
5) Marguerite Boncerf
(1733-1811) mère de famille. — Née le 16 avril 1733
à Chazot, filleule de Claude François Mourez de Chasot et
de Marguerite Baret de Chasot. — Mariée à Chazot
le 13 février 1759 à Nicolas Berthoz. — Mère de deux enfants. — Morte le 24 novembre 1811
à Clerval (Doubs) âgée de 78 ans.
6) Pierre-François
Boncerf (1735-1795) publiciste. — Né à Chazot
le 19 septembre 1735, filleul de son frère Claude Joseph Boncerf
(à la place de Claude François Huguenotte) et de Françoise
Lamy de Grand Sancey. — Parrain à Clerval (Doubs) le
4 décembre 1765 de son neveu Fortune Dalmace Bertoz fils de Nicolas
Bertos et de Marguerite Boncerf, la marraine étant Victoire Félicité
Boncerf (alors qualifié avocat en Parlement). — Mort à Paris le 20
mars 1795, âgé de 59 ans. — Auteurs de plusieurs ouvrages,
dont:
7) Claude-Marie II Boncerf
(1740-) mère de famille. — Né à Chazot
le 19 août 1740, filleule de Nicolas Boncerf de Chazsot et de Claudie
Chalon de Chazot. — Mariée à Chasot le 20
décembre 1763 à Adrien Pinaire (1739-1807) greffier notaire
(notaire royal en 1791), mère d’au moins trois enfants dont Pierre-Joseph
Pinaire (1769-1831) médecin.
7.1)
Pierre-Joseph Pinaire, né le 2 février
1769 à Lanans (Doubs) et baptisé à Servin le même
jour. — Docteur en médecine. — Mariée à Henriette
Astruc (1785-1818), dont cinq enfants parmi lesquels Marie-Caroline Pinaire
(née le 29 juillet 1808 à Étampes). — Médecin
à l’hôpital d’Etampes. — Mort à Étampes le 10 septembre
1831 âgé de 62 ans. — Auteur d’une thèse en latin sur une épidémie
survenue en 1803 dans la vallée de l’Essonne.
7.2) Jeanne Marie Angélique
Pinaire née vers 1772, mariée à Servin (Doubs)
le 4 janvier 1791 à Jean-Claude Genin.
8) Antoine Boncerf
(1743-), sans doute mort jeune. — Né à Chazot
le 13 juin 1743 (son père agriculteur), filleul d’Antoine Simonin
fils de Léonard Simonin de Randevillers et de Marie Becoulet de Chazot
|
AD25 (relevés empruntés, par
suite de la défaillance des AD25, à l’association Doubs
Généalogie) — En mai 2020 les actes de la commune de Chazot
n’ont toujours pas été numérisés par les Archives
départementales du Doubs. Et s’il est envisagé à moyen
terme de le faire, c’est de toutes façons à l’exclusion dans
un premier temps des actes antérieurs à 1732, sous le prétexte
suivant: “Le choix
a été fait de ne proposer pour l’instant en ligne que les
actes de la période 1737-1912. Avant cette date, les registres sont
en effet reliés de manière trop aléatoire, les actes
souvent en latin et difficiles à lire”. Voilà l’une des conséquences
de la régression historique et catastrophique des études latines
en France depuis la fin du XXe siècle: on ne trouve plus dans le Doubs
d’archiviste sachant le latin, et cette situation est loin d’être isolée.
— Nous suivons ici les relevés apparemment exhaustifs et très
fiables de l’assocation Doubs Généalogie, auxquels renvoient
elles-mêmes ces mêmes Archives départementales du Doubs
(ici).
|
État
civil disponible
ou reconstituable
|
|
|
1767
|
Naissance à Lanans (Doubs). —
Pierre
Joseph Pinaire, né le 2 février à Lanans (Doubs) et
baptisé le même jour à Servin (Doubs), fils d’Adrien
Pinaire (1739-1807), greffier et notaire à Lanans, et de Claude-Marie Boncerf, née en 1640 à Chazot,
soeur des trois frères Claude-Joseph, Claude-François et Pierre-François
Boncerf, les deux premiers morts à Étampes, le second médecin
du roi dans la même ville.
|
AD25 (relevés empruntés, par
suite de la défaillance des AD25, à l’association Doubs
Généalogie) — En mai 2020 les actes de la commune de Lanans
n’ont toujours pas été numérisés par les Archives
départementales du Doubs. — Nous suivons donc ici les relevés
apparemment exhaustifs et très fiables de l’assocation Doubs Généalogie,
auxquels renvoient elles-mêmes ces mêmes Archives départementales
du Doubs (ici).
|
1804, janvier
|
Soutenance de sa thèse
de médecine. — De febre
quae sub fine decimi et initio undecimi Reipublicae anni, epidemicè
grassabatur ad oras amnis Exonae Раrisiorum, per vallem cui vulgo nomen
a vico Мaisse, in sub-praefectura Stampensi, ex partitione Sequanae-et-Оesiae,
tentamen, in scholâ Medicâ Pariensi, die 29 mensis nivôsi
anni XII, ad doctoratûs lauream propugnatum à Petro-Josepho
Pinaire, ex Lanans, in partione Dubis. Thèse de médecine
en latin de 58 pages concernant l’arrondissement d’Étampes, qui s’inspire
pour une bonne part de la méthode développée avant
lui par son oncle et prédécesseur Claude-François Boncerf.
Voici comment on peut en traduire le titre: “Sur la fièvre qui vers
la fin de l’an X et au début de l’an XI de la République [autour
de décembre 1802] sévissait sous forme d’épidémie
sur les rives du fleuve parisien Essonne à travers la vallée
qui prend son nom du village de Maisse dans l’arrondissement d’Étampes
au département de Seine-et-Oise. Épreuve passée à
l’école de médecine de Paris le 29 nivôse de l’an 12
[24 janvier 1804] en vue de l’obtention du grade de docteur par Pierre-Joseph
Pinaire natif de Lanans, département du Doubs”.
|
En ligne sur le Corpus
Étampois (ici)
|
1804, octobre
|
Mariage à Étampes
(en présence de son oncle Claude Joseph Boncerf). — “4e — Pinaire et Astruc —
Du mercredi deux brumaire an treize [24 octobre 1804] dix heures du matin
— Acte de mariage de Pierre Joseph Pinaire, docteur en médecine,
âgé de trente cinq ans, né dans la commune de Cervin
arrondissement de Baume departement du Doubs le deux février mil
sept cent soixante neuf domicilié de cette ville, fils majeur de Adrien
Joseph Pinaire, notaire, et de Claude Marie Boncerf son epouse, domiciliés
en la commune de Lanans departement du Doubs, — et de Henriette Josephine
Astruc âgée de dix neuf ans, née à Paris, paroisse
Saint André des Arcs, le premier février mil sept cent quatre
vingt cinq, demeurant à Paris chez sa mère rue des Grands
Augustins n°24 division du Théâtre Français onzieme
arrondissement, fille mineure de deffunt Louis Astruc décedé
le dix sept ventose an onze à Paris susdites rue et division, et de
Marie Joseph Babaud sa veuve. —Les actes préliminaires sont — 1°
ceux susdatés et déposés de naissance des contractans;
— 2° celui aussi susdaté de décès du père
de la contractante; — 3° celui du consentement des père et mère
du contractant au mariage de leur fils passé le dix sept fructidor
an douze devant Claude François Faivre notaire à Baume enregistré
au dit Baume le dix huit du même mois, à nous presenté
et remis par Jean Fridou homme de loi âgé de soixante treize
ans domicilié de cette ville qui a signé en marge du dit pouvoir
avec nous ne varietur; — 4° les actes de publication et promesse de
mariage faits en cette ville les quinze et vingt deux vendemiaire dernier
et dans le onzieme arrondissement de Paris les huit et quinze du même
mois sans opposition quelconque ainsi qu’il resulte du certificat en date
du dix huit vendemiaire an treize délivré par le maire du dit
arrondissement signé Camet maire. — 5° La mère de la contractante
presente et consentant au mariage de sa fille mineure — Les époux ont
declaré prendre en mariage l’un Henriette Josephine Astruc, l’autre
Pierre Joseph Pinaire — en presence du côté de l’epoux de Jean
Fridou susnommé representant les père et mère du contractant,
de Claude Joseph Boncerf son oncle maternel ancien archidiacre de Narbonne
âgé de quatre vingt un ans, et de Pantaleon Joseph Engaz docteur
en medecine âgé de quarante neuf ans, ami, domiciliés
de cette ville. — Du côté de l’épouse, de sa dite mère,
de Pierre Joseph Laumonier ancien commissaire au Chatelet âgé
de quatre vingt deux ans son grand oncle maternel domicilié de cette
ville et de Benoit André Chambette, ami, notaire à Paris rue
Christine n°1er douzieme arrondissement division du Theatre Français
âgé de trente quatre ans. —
Après quoi moi maire de la
ville d’Etampes lecture faite des actes susdatés dument en forme,
du chapitre six de la loi du vingt six ventose an onze relatif aux droits
et devoirs respectifs des époux et du present — J’ai prononcé
au nom de la loi que les dits époux etaient unis en mariage; — et
ont les époux et les témoins signé avec moi — [Signé:]
H. S. Astruc — Pinaire [signature précédée des trois
points maçonniques] — M. J. Babaud — Fridou — Boncerf — Engaz, D.
M. — Laumonier [paraphe] — Chambette [paraphe] — T. L. Bouraine — A. C. Astruc
— Bouraine.”
|
AD91 4E 1254 (saisie de B.G., 2020)
|
1805
|
Naissance à Étampes
de sa fille Virginie-Joséphine. — “173 — Pinaire — Du vendredi sept thermidor an treize
de la republique heure de midi. — Acte de naissance de Virginie Joséphine
née d’hier à sept heures du matin, fille legitime de Pierre
Joseph Pinaire, docteur en medecine et de Henriette Joséphine Astruc
son epouse demeurans en cette ville rue Evezare n°5
— Témoins Claude Joseph Boncerf,
proprietaire agé de quatre vingt un ans grand oncle de l’enfant et
Pierre Louis L’Aumonier, propriétaire, agé de quatre vingt
trois ans arrière grand oncle de l’enfant domiciliés de cette
ville. — Constaté suivant
la loi par moi maire d’Etampes à la requisition du pere et des temoins
susnommés qui lecture faite de l’acte ont signé avec moi.
— [Signé: Boncerf]
— Laumonier [paraphe] — Pinaire — Romanet.”
|
AD91 4E 1164 (saisie de B.G., 2020)
|
1805-1823
|
On constate que Pinaire n’utilise
plus de signature maçonnique. De fait il n’apparaît dans aucun
des tableaux de la loge locale de 1806 à 1823, à la différence
de son collègue et ami Pantaléon Joseph Engaz et du maire
Joseph Romanet, tous deux affiliés en 1806
|
François Cavaignac, La Franc-Maçonnerie
à Étampes (1806-2000), Paris, L’Harmattan, 2019, pp. 15-48.
|
1807
|
Naissance à Paris
de son fils Adrien-Louis-Philippe. — État civil reconstitué:
“Année 1807 — Arrondissement ancien: 4e — Nom: Pinaire — Prénoms: — Adrien, Louis, Philippe — Date de naissance: 24 avril 1807.”
|
AD75 V3E/N 1817 (saisie de B.G., 2020)
|
1808
|
Naissance de sa fille Marie-Caroline.
—
“109
— Pinaire — Du mardi dix-neuf juillet mil huit
cent huit onze heures du lmmatin — Acte de naissance de Marie Caroline
née d’hier à onze heures du matin fille legitime ddde monsieur
Joseph Pinaire docteur en médecine de la faculté de Paris
et de dame Henriette Joséphine Astruc son épouse demeurans
en cette ville rue Evezard n°5. — Temoins messieurs Claude Joseph Boncerf
ancien archidiacre de Narbionne agé de quatre vingt quatre ans grand
oncle paternel de l’enfant et Jean Tridon, propriétaire agé
de soixante dix sept ans aussi domicilié de cette ville. — Constaté suivant la loi par
moi mair ed’Etampes à la requisition du pere et des temoins susnommés
qui lecture faite ont signé avec moi. — [Signé:] Tridon —
Boncerf — Pinaire —
Romanet.”
|
AD91 4E 1167 (saisie de B.G., 2020)
|
1811
|
Sépulture à Étampes
de son oncle Claude-Joseph Boncerf (en sa présence). — “26. — Boncerf — Du mercredi
vingt trois janvier mil huit cent unze trois heures après midi.
— Acte de décès de Mr Claude Joseph Boncerf, prêtre,
ancien archidiacre et chanoine de l’église de Narbonne âgé
de quatre vingt sept ans décédé d’hier à sept
heures du matin, domicilié de cette ville rue Evezard. — Sur la déclaration
faite par M.M. Pierre Joseph Pinaire docteur en médecine âgé
de quarante cinq ans, neveu du décédé et Jean Vallery
Perier avocat greffier en chef du tribunal civil d’Etampes âgé
de cinquante huit ans amis du décédé domiciliés
de cette ville qui ont signé après lecture faire. — [Signé:]
Perier — Pinaire — Constaté suivant la loi par moi maire d’Etampes
chevalier de l’empire membre de la légion d’honneur faisant les fonctions
d’officier public de l’état civil soussigné. — Romanet.”
|
AD91 4E 1351 (saisie de B.G., 2020)
|
1812
|
Naissance de sa fille Augustine-Charlotte.
—
“16.
— Pinaire — Du samedi huit février mil
huit cent douze trois heures après midi. — Acte de naissance de Augustine Charlotte,
née d’hier à neuf heures et demie du matin fille legitime
de monsieur Pierre Joseph Pinaire octeur en medecine et de dame Henriette
Josephine Actruc son epouse domiciliés de cette ville rue Evezard
n°5. — Témoins les sieurs
Jean Charles Pierre Vallienne directeur de la comptabilité de la
manufacture des glaces à Paris agé de quarante ans domicilié
à Paris rue Barbette n°10 oncle de l’enfant à cause de
Agnès Charlotte Astruc son épouse et de Charles Benjamin Chauvet
propriétaire agé de quarante quatre ans domicilié de
cette ville. — Sur la réquisition
faite par le pere de l’enfant qui a signé avec les témoins
après lecture faite. — [Signé:] Chauvet. — Vallienne [Signature précédée
des trois points maçonniques, avec paraphe] — Pinaire. — Constaté suivant la loi par
nous maire d’Etampes chevalier de la légion d’honneur faisant les
fonctions d’officier public de l’état civil soussigné. —
Romanet.”
|
AD91 4E 1171 (saisie de B.G., 2020)
|
1816
|
Naissance de son fils Ange-Louis-Marie.
—
“Pinaire — Du lundi vingt six aout mil huit cent
seize deux heures de relevée. — Acte de naissance de Ange Louis Marie,
né d’hier à dix heures du matin fils en legitime mariage de
monsieur Pierre Joseph Pinaire octeur en medecine de la faculté de
Paris, médecin en chef de l’hospice d’Etampes, et de dame Henriette
Josephine Actruc son epouse domiciliés de cette ville rue Evezard
n°5. — Témoins messieurs Jean Gilles
Boivin adjoint à monsieur le maire de la ville d’Etampes agé
de cinquante un ans domicilié de cette ville et Charles Benjamin
Chauvet secrétaire de la mairie de cette ville, âgé de
quarante huit ans, domicilié de cette ville. — Sur la réquisition faite par
le pere de l’enfant qui a ainsi que les témoins signé lecture
faite. — [Signé:] Chauvet. — Pinaire — Boivin Chevallier [Signature précédée
des trois points maçonniques] — Constaté suivant la loi par
moi Louis Marie Venard adjoint à monsieur le maire de la ville d’Etampes
faisant pour son absence fonctions d’officier public de l’état civil
soussigné. — Venard.”
|
AD91 4E 1175 (saisie de B.G., 2020)
|
1818
|
Mort de son épouse
à Étampes. —
“236
— Astruc — Du jeudi dix neuf novembre mil huit
cent dix huit, deux heures de relevée — Acte de décès de dame
Henriette Joséphine Astruc, âgée de trente trois ans,
épouse de monsieur Pierre Joseph Pinaire docteur en médecine,
decedée ce jour à onze heures du matin en son domicile en
cette ville rue Evezard n°5. — Sur la declaration faite par messieurs
Paul Odile Pillas receveur particulier de l’arrondissement âgé
de soixante un ans, et Denis Narcisse Venard notaire royal et certificateur
à la residence d’Etampes membre du bureau de bienfaisance, âgé
de trente trois ans, domiciliés de cette ville, qui ont signé
lecture faite. — [Signé:] Pillas — Venard — Constaté suivant la loi par
moi Pierre Louis Marie de Tullières, maire d’Etampes, chevalier de
saint Louis et de saint Lazare, faisant fonctions d’officier public de l’état
civil soussigné. — [Signé:] Tullières.”
|
AD91 4E 1358 (saisie de B.G., 2020)
|
1825
|
Mention de Pinaire par Antoine Portal.
— “Obs.
X. Sur l’abus des vomitifs dans le traitement d’une fièvre bilieuse.
— C’est après avoir recueilli celle dernière observation,
et quelques autres à peu près semblables que je dirai qu’un
bon médecin d’Etampes, M. Pinaire, m’a appris qu’un de ses malades,
après une fièvre |421 bilieuse,
avait éprouvé une vraie gastrite avec les accidens les plus
graves (et malheureusement cela n’est que trop commun aujourd’hui), pour
avoir abusé des vomitifs et d’autres remèdes toniques échauffans,
au lieu de prescrire le véritable traitement qui consiste presque
toujours en des remèdes relâchans, rafraîchissans, anodins,
quelquefois même la saignée du bras ou l’application de sangsues;
la boisson d’eau de poulet, des infusions de plantes émollientes,
anodines avec la gomme arabique ou le sirop de guimauve, les bains tièdes,
etc. Tous les remèdes du même genre conviennent alors; ce n’est
que lorsque le malade est dans un état de relâche, la bile dominant
dans l’estomac, qu’il est permis de lui prescrire un léger vomitif,
mais toujours avec la plus grande réserve, si l’on ne veut exciter
la gastrite; et alors elle n’est que secondaire, comme elle peut l’être
aux affections du foie ou de la bile, de même qu’elle peut aussi provenir
de plusieurs autres causes encore ayant leur siège en des organes
divers correspondans avec l’estomac, la rate, le pancréas, les reins,
les intestins, le mésentère, la vessie, la matrice chez les
femmes. Je pourrais rapporter une multitude d’exemples de ces espèces
de gastralgies ou de gastrites secondaires qui exigent un traitement entièrement
différent de celui qui leur conviendrait si elles étaient immédiates
et primitives. Malheureusement il en est à l’égard de cette
affection de l’estomac comme de celles du canal intestinal; de manière
qu’il nous |422 faudrait répéter
ici une grande partie de ce que nous avons dit précédemment
sur les maladies dont on attribue le siège dans l’estomac ou dans
les intestins quoiqu’il réside dans le foie [Note: Voyez aussi notre
Mémoire sur les inflammations des intestins ou sur
les maladies du foie, page 50]. — Est-il possible
de voir en médecine et en aussi peu de temps un pareil changement
dans l’opinion presque générale des médecins? Elle était
fondée sur les observations de Ferrein, de Morgagni, de Lieutaud,
etc.; j’en ai été convaincu moi-même; sans aucun doute
que ce point peut être jamais contesté, et cependant aujourd’hui
je suis entouré de médecins qui rapportent ces vomissemens
à une affeclion idiopathique de l’estomac, sans réfléchir
qu’elle peut n’être que secondaire et exiger tout autre traitement.
— Il y a peu de jours que j’ai eu sous les yeux une jeune dame
malade, qui ressentait de la douleur dans la région épigastrique,
et qui avait même éprouvé des vomituritions quelques
semaines après un heureux accouchement. Ses médecins croyaient
que cette maladie avait son siège dans l’estomac; mais ayant considéré
que la malade avait un teint jaune, et que, d’après lé rapport
qui nous était fait, ses urines étaient rouges, sédimenteuses;
ayant de plus exploré la région du foie, surtout la portion
de cet organe qui revêt le bord supérieur de l’estomac, |423 je crus devoir attribuer la cause des souffrances
à quelques engorgemens bilieux du foie. M.Dubois, mon confrère,
qui réunit la plus grande perspicacité dans le diagnostic
à beaucoup de savoir, adopta mon opinion; de doux relâchans,
anodins, furent prescrits intérieurement en boisson, en lavemens
et en bains, et cette dame rendit par les selles des calculs biliaires,
ce qui justifia pleinement que nous avions eu raison de considérer
l’affection du foie comme primitive, el celle de l’estomac comme secondaire.
Cette dame est guérie.”
|
Antoine Portal, Mémoires
sur la nature et le traitement de plusieurs maladies. Tome 5, Paris
Arthus Bertrand, 1825, pp. 420-423.
|
1826
|
Mort de sa fille Augustine-Charlotte.
—
“92 — Pinaire — Du lundi dix sept avril mil huit cent
vingt six, dix heures du matin — Acte de décès de demoiselle
Augustine Charlotte, âgée de quatorze ans, fille en légitime
mariage de monsieur Pierre Joseph Pinaire docteur en médecine, membre
du conseil municipal, et de feue dame Henriette Joséphine Astruc
son épouse, mon dit sieur Pinaire domicilié de cette ville
rue Evezard n°14 où la dite demoiselle Pinaire est décédée
avant hier à dix heures du matin. — Les témoins ont été
messieurs Louis Narcisse Venard notaire royal et certificateur âgé
de quarante ans, et Charles Benjamin Chauvet secrétaire de la mairie,
âgé de cinquante huit ans, domiciliés de cette ville,
qui ont signé avec nous maire lecture faite et le décès
constaté par nous soussigné. — [Signé:] Venard [paraphe] — Chauvet — Boivin Chevallier [signature précédée
des trois points maçonniques].”
|
AD91 4E 1366 (saisie de B.G., 2020)
|
1827
|
Mariage de sa fille Virginie-Joséphine.
—
“N°6
— de Joinville, Louis et Pinaire,
Virginie Joséphine — le 29 mars — Du vingt-neuf mars mil huit cent vingt-sept
à deux heures après midi. Acte de mariage de monsieur
le baron Louis de Joinville, intendant militaire de la 1re division, ancien
ordonnateur en chef des armées, chevalier de l’ordre royal et militaire
de Saint-Louis, commandeur de l’ordre royal de la légion d’honneur,
plaque de 4e classe de l’ordre royal et militaire de Saint Ferdinand d’Espagne,
né le cinq juin mil sept cent soixante-treize, à Paris où
il demeure rue de Verneuil n°58, faubourg Saint-Germain, majeur, veuf
de dame Hélène Mathurine Bouaissier, décédée
le dix sept septembre mil huit cent vingt-quatre à Paris, fils majeur
de feu Pierre Madeleine de Joinville, décédé à
Paris le vingt-trois mai mil huit cent vingt-quatre, et de dame Marie Jeanne
Rosalie Lenglet, son épouse, décédée à
Paris le premier février mil huit cent douze, — d’une part — et de mademoiselle Virginie Joséphine
Pinaire, née le vingt-cinq juillet mil huit cent cinq à Etampes,
département de Seine-et-Oise, où elle demeure de droit chez
son père, demeurant de fait chez monsieur Vallienne son oncle, maire
de la commune de Saint-Cloud, rue du Calvaire n°11. — et à Paris, rue des Grands-Augustins
n°21, fille majeure de monsieur Pierre Joseph Pinaire, docteur en médecine,
et de feue dame Henriette Joséphine Astruc, son épouse, décédée
à Etampes le dix-neuf novembre mil huit cent dix-huit, — d’autre part. — NOus maire de la commune de Saint-Cloud
— vu 1° les actes de naissance
des futurs époux; 2° l’acte de décès de la première
femme du futur; 3° les actes de décès des père
et mère du futur; 4° l’acte de décès de la mère
de la future; 5° l’acte des publications du présent mariage,
faites en la mairie de cette commune, les dimanches dix-huit et vingt-cinq
mars mil huit cent vingt-sept sans opposition; 6° pareil acte de publications
faites en la mairie du 10 earrondissement de la ville de Paris, lieu du domicile
du futur, sans opposition; 7° pareil acte de publications faites en
la mairie du 11e arrondissement de la ville de Paris, lieu de l’un des domiciles
de fait de la future, sans opposition; 8° Pareil acte de publications
faites en la mairie d’Etampes, les mêmes dimanches que les autres,
aussi sans opposition; 9° et la permission au présent mariage
accordée au futur par son excellence monseigneur le ministre de la
guerre, à la date du dix-neuf du présent mois. — Après avoir donné lecture
aux parties comparantes assistées des quatre témoins ci-après
nommés et soussignés, des pièces sus-énoncées
relatives à leur état et aux formalités du mariage,
toutes les dites pièces en bonne et due forme signées et paraphées
au désir de la loi pour être déposées au greffe
du tribunal, ainsi que du chap. 6 du titre du mariage sur les droits et
les devoirs respectifs des époux; — nous avons reçu la déclaration
de monsieur le baron Louis de Joinville qu’il prend pour épouse mademoiselle
Virginie Joséphine Pinaire et de la part de mademoiselle Virginie Joséphine
Pinaire qu’elle
prend pour époux monsieur le baron Louis de Joinville. monsieur le baron Louis de Joinville En conséquence, nous
avons déclaré au nom de la loi que monsieur le baron Louis
se Joinville et mademoiselle Virginie Joséphine
Pinaire sont
unis en mariage. — Tout ce que dessus fait en la mairie
de Saint-Cloud en présence et du consentement du père de l’épouse,
et aussi en présence, du côté de l’époux, de
messieurs Charles Jacques Basieu (?) âgé de cinquante-six ans,
demeurant à Paris rue de la Chaussée-d’Antin n°28, et
Benigne Casimir Joan de Laneuville, âgé de quarante-sept ans,
demeurant à Paris rue de Vaugirard n°31. — Et du côté de l’épouse,
de messieurs Eugène Hutteau-Dury, âgé de cinquante-quatre
ans, demeurant à Paris rue du Bac n°3 ami de l’épouse
et Jean Jacques Joseph Besaucele, âgé de quarante-huit ans,
demeurant à Paris, rue Saint-Lazare n°73 cousin de l’épouse. — Lesquels époux, le père
de l’épouse, ainsi que les quatre témoins susnommés,
en conformité de l’avis du conseil d’État du trente mars mil
huit cent huit, nous ont déclaré par serment que c’est par
erreur si dans les actes de publication du présent mariage, faits
dans les mairies des 10e et 11e arrondissements de Paris, et dans celui
des mêmes publications faites dans la mairie d’Etampes, le nom de
famille de la mère de l’époux a été écrit
Langlet, au lieu de Lenglet. — Et ont tous les déclarans signé
avec nous maire après lecture faite. — [Signé:] Louis de Joinville
— V. J. Pinaire — Suivent une vingtaine de signatures.”
|
AD92 E Num SCL 134 1827 (1827)
|
1828
|
Mariage de sa fille Marie-Caroline. — État civil reconstitué
de Paris: “1828 — 8e arrondissement — Pinaire, Marie Caroline
—— Delacour, Charles — 24 juin 1828.”
* Mariée religieusement
le 24 juin 1828, paroisse Notre-Dame-des-Blancs-Manteau, Paris, avec
Charles Delacour 1795-1883 fils de Germer-Claude Delacour et d’Élisabeth
du Cancel.
|
AD75 V3E/M 817 (saisie de B.G., 2020)
* Selon plusieurs
généalogistes sur le site Geneanet consulté en 2010.
|
1828-1844
|
Sur son gendre. —
“M. Delacour avait épousé, vers 1828, Marie-Caroline
Pinaire, la fille d’un
célèbre docteur en médecined’Etampes. De cette union naquirent trois
enfants, deux filles et un garçon *. Il perdit sa femme le 29 septembre 1835
et resta veuf pendant douze ans, se consolant avec ses études chéries
de la solitude.”
* “Du mariage de M. Ch. Delacour
avec Marie-Caroline Pinaire naquirent:
1° Le 8 novembre 1829, Elisabeth-Henriette Delacour, qui épousa,
le 6 mars 1853, Pierre-François-Henri Ausouy, chef de bataillon de
chasseurs; 2° Le 21 juin 1833, Pauline-Louise-Marie Delacour, mariée,
le 5 juillet 1853, à Jules-Théodore Hallouin, capitaine de cavalerie;
3° Le 19 avril 1835, Gustave-Léopold Delacour, mort, sans être
marié, le 21 février 1844.”
|
Louis-Eudore Delebreue, Notice
sur M. Charles Delacour, juge honoraire, ancien vice-président du
bureau de bienfaisance, administrateur de la caisse d’épargne, président
honoraire de la Société d’horticulture de Beauvais, président
honoraire de la Société académique de l’Oise, chevalier
de la légion d’honneur, Beauvais, D. Père, 1883, p. 16.
|
1832
|
Mort à Étampes. — “551 — Pinaire — Du lundi dix septembre mil hui cent
trente deux, deux heures de relevée; — acte de décès de Pierre
Joseph Pinaire, né à Lanans, département du Doubs,
âgé de soixante quatre ans, docteur en médecine de la
faculté de Paris, médecin en chef de l’hospice civil d’Etampes,
des épidémies et des prisons, veuve de dame Henriette Joséphine
Astruc décédé d’hier à une heure de relevée
en son domicile en cette ville rue Evezard n°14. — Les témoins ont été
messieurs Jean Sédillot, docteur en médecine de la faculté
de Paris, chevalier de la légion d’honneur, âgé de soixante
quinze ans et Jean Nicolas Collin, receveur de l’enregistrement au bureau
d’Etampes, âgé de soixante deux ans, tous deux amis du décédé,
domiciliés de cette ville, qui ont signé avec nous maire,
après lecture faite du présent, et le décès
constaté par nous soussigné. — [Signé:] Sédillot — Collin — Boivin Chevallier [signature précédée
des trois points maçonniques].”
|
AD91 4E 1372 (saisie de B.G., 2020)
|
Toute critique, correction ou contribution
sera la bienvenue. Any criticism or
contribution welcome.
|