Maison Pasquier
Chaussures
Étampes,
rue Saint-Jacques, 1876-1901
1866
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Lors du recensement de 1866,
résident séparément au n°15 de la rue Saint-Jacques:
Armand Pasquier, épicier, 25 ans, et Marie Louise Julie Cousinet,
rentière, 58 ans (tandis qu’au 13 habitent le commissaire-priseur
Magnand et sa famille).
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AD91 6M 121
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1872
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Lors du recensement de 1872,
résident au n°28 de la rue Saint-Jacques: Étienne Maugé,
mégissier, 27 ans, et sa femme Juliette Jacquemard, blanchisseuse,
22 ans; Louise Désirée Villette, lingère, célibataire,
20 ans; Marie Alexandrine
Darmance, journalière, veuve, 46 ans
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AD91 6M 122 (Pour les numéros 13 et 15, le registre du recensement mis
en ligne par les AD91 est lacunaire).
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1872
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Mariage le 16 janvier 1872
à Étampes entre Armand Pasquier et Ismérie Benoist:
“N°6 Pasquier et Benoist – Du mardi
seize janvier mil huit cent soixante douze, onze heures du matin, sont comparus
devant nous Alphonse Philippe Auguste Brunard, maire de la ville d’Étampes,
chevalier de la légion d’honneur, officier de l’état civil
de la dite ville. – Le sieur Armand Paulin Pasquier, marchand épicier,
âgé de trente un ans, domicilié à Étampes
rue Saint Jacques numéro treize, né en la commune de Santilly
(Eure-et-Loir) le dix neuf octobre mil huit cent quarante, fils majeur de
Jean Denis Théodore Pasquier, cultivateur, agé de cinquante
huit ans, et de Marie Victoire Davory, son épouse, agée de
cinquante six ans, domiciliés en la dite commune de Santilly. – Et
la demoiselle Ismérie Mélina Benoist, sans profession, agée
de vingt quatre ans, demeurant avec ses père et mère, née
en la commune de Maisse (Seine-et-Oise) le dix neuf aout mil huit cent quarante
sept, fille majeure de Yves Benjamin Noël Benoist, fabricant de machines
à battre, agé de cinquante cinq ans, et de Marie Sophie Adèle
Binet, son épouse, agée de quarante neuf ans, domiciliés
de cette ville rue Saint-Martin numéro quarante huit, la dite future
veuve en premières noces de Alfred Louis Amédée Maisteault
décédé en la commune de Saint Paterne (Indre-et-Loire)
le dix huit février mil huit cent soixante neuf, – lesquels nous ont présenté
deurs actes de naissance, l’acte de décès du premier époux
de la future, un certificat délivré le dix huit décembre
dernier par maître Méneray notaire en cette ville constatant
que les futurs époux ont fait un contrat de mariage et les actes de
publication du présent mariage faits en cette ville les dimanches
trente un décembre dernier et sept janvier présent mois sans
opposition. – Et après avoir visé ces pièces pour être
annexées, nous en avons donné lecture aux parties comparantes
assistées des quatre témoins ci après nommés et
qualifiés, ainsi que du chapitre six du titre du mariage sur les doits
et devoirs respectifs des époux. – Ensuite nous avons reçu la
déclaration du sieur Armand Paulin Pasquier qu’il prend pour sa légitime
épouse la demoiselle Ismérie Mélina Benoist, et celle
de la demoiselle Ismérie Mélina Benoist qu’elle prend pour
son légitime époux le sieur Armand Paulin Pasquier. – En conséquence
nous avons déclaré eu nom de la loi que le sieur Armand Paulin
Pasquier et la demoiselle Ismérie Mélina Benoist sont unis
par le mariage. – Tout ce que dessus fait à Étampes en l’hôtel
de la mairie les portes ouvertes, en présence et du consentement des
pères et mères des époux, et aussi en présence
des sieurs Alphonse Pasquier marchand épicier, agé de vingt
neuf ans, frère de l’époux, Auguste Chery, horloger agé
de vingt sept, beau frère de l’époux et aussi de Alphonsine
Pasquier son épouse, Michel Alleaume garde-moulin, agé de cinquante
sept ans, oncle de l’époux et Pierre Galinard, jardinier, agé
de cinquante cinq ans aussi oncle de l’époux, ce dernier domicilié
à Ormoy la Rivière, et les autres domiciliés de cette
ville, qui ont signé avec les époux, les pères et mères
des époux et nous maire susnommé après lecture faire.
– [Signé :] I. M. Benoist – A. P. Pasquier – Pasquier – A. Binet – E. Davory – Benoist
– A. Pasquier – Cochery – Alleume [sic] – Galmard – A. Brunard.” |
AD91 4E 1321 (transcription
de Bernard Gineste, février 2015).
Signature d’Armand Paulin Pasquier lors de son mariage
en 1872
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1872
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Naissance le 16 décembre
1872 à Étampes de Paul Pasquier: “N°172. Pasquier Paul Armand – Du mardi dix sept décembre
huit cent soixante douze, heure de midi. – Acte de naissance de Paul Armand
Pasquier du sexe masculin, né hier à trois heures du soir,
chez ses père et mère, fille de Armand Paulin Pasquier, marchand
épicier, agé de trente deux ans, et de Ismérie Mélina Benoist, son épouse,
agée de vingt cinq ans, domiciliés de cette ville rue Saint
Jacques numéro treize. – Les témoins ont été
les sieurs Edme Sébastien Raviod, propriétaire, agé
de cinquante neuf ans, et Frédéric Désiré Dauvillier,
propriétaire, agé de quarante cinq ans, domiciliés de
cette ville. – Sur la présentation de l’enfant et sur la déclaration
du père d’icelui qui a, ainsi que les témoins, signé
avec nous Michel Amable Bouvard, adjoint délégué par
le maire d’Étampes, après lecture faite. – [Signé :]
Dauvillier – E. Raviod – Bouvard adj. – Pasquier ainé.”
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Saisie de Bernard Gineste,
2015
Enfant mort en bas-âge le 1er
décembre 1873 à Santilly (Eure-et-Loir) |
1874
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Naissance le 15 juin 1874
à Étampes de Marthe Marie Pasquier: “Pasquier Marthe
Marie – Du lundi quinze juin mil huit cent soixante quatorze, onze heures
du matin. – Acte de naissance de Marthe Marie Pasquier du sexe féminin,
née ce jour à six heures du matin chez ses père et mère,
fille de Armand Paulin Pasquier, marchand épicier, agé de
trente trois ans, et de Mélina Ismérie Benoist, son épouse,
agée de vingt sept ans, domiciliés de cette ville rue Saint
Jacques numéro treize. – Les témoins ont été
les sieurs Louis Sévère Beauhaire, concierge de la sous préfecture,
agé de soixante cinq ans, grand oncle de l’enfant, et Louis Auguste
Cochery, horloger, agé de vingt neuf ans, oncle paternel de la dite
enfant, à cause de Alphonsine Pasquier son épouse, domiciliés
de cette ville. – Sur la présentation de l’enfant et sur la déclaration
du père d’icelle qui a, ainsi que les témoins, signé
avec nous Étienne Auguste Decolange adjoint délégué
par le maire d’Étampes, après lecture faite. – [Signé
:] Pasquier ainé – Cochery – Beauhaire – Decolange.”
(mariée en
1898 à Étampes, mère d’une fille, morte le 29 janvier
1940 âgée de 65 ans).
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Saisie de Bernard Gineste,
2015 |
1876
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Naissance le 24 juin 1876
à Étampes de Charles Pasquier: “Pasquier
Charles Georges Jean-Baptiste – Du lundi vingt six juin mil huit cent
soixante seize, dix heures du matin. – Acte de naissance de Charles Georges
Jean-Baptiste Pasquier du sexe masculin, né avant-hier à neuf
heures du matin chez ses père et mère, fille de Armand Paulin
Pasquier, marchand de chaussures, agé de trente cinq ans, et d’Ismérie
Mélina Benoist, son épouse, agée de vingt huit ans, demeurant
à Étampes, rue Saint Mars, numéro premier. – Les témoins
ont été les sieurs Michel Germance Alleaume, ancien garde-moulin,
agé de soixante un ans, grand oncle de l’enfant, et Louis Auguste
Cochery, horloger, agé de trente un ans, oncle paternel de la dite
enfant, à cause de Alphonsine Pasquier son épouse, domicilié
de cette ville. – Sur la présentation de l’enfant et sur la déclaration
du père d’icelui qui a, ainsi que les témoins, signé
avec nous Étienne Auguste Decolange adjoint délégué
par le maire d’Étampes, après lecture faite. – [Signé
:] Pasquier ainé – Cochery – Alleaume – Decolange – Cochery.”
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Saisie de Bernard Gineste,
2015
Mort pour la France le 9 mai 1916 à Saint-Vallier en Saône-et-Loire,
âgé de 39 ans.
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1876
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Lors du recensement de 1876,
résident au n°28 de la rue Saint-Jacques: Armand Paulin Pasquier,
36 ans, marchand de chaussures, né en Eure-et-Loir; sa femme Mélina
Ismérie Benoist, 29 ans, née en Seine-et-Oise; leurs
deux enfants: Marie Marthe et Georges Charles Jean Baptiste Pasquier, âgés
respectivement de 2 ans et de 5 mois.
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AD91 6M 123
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1878
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Rousset, fabriquant de chaussure
à Blois, dont Pasquier vendra les chaussures, obtient une médaille
d’or à l’Exposition universelle de 1878: “Rousset, fabricant de chaussures,
membre des Comités et du jury dans plusieurs Expositions, médailles
d’or, Paris 1878, Paris 1889, Blois (Loir-et-Cher).”
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Bulletin officiel de l’Exposition
de Lyon de 1894, p. 2 («Liste des Membres du Comité de Paris»)
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1879
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Naissance le 13 février
1879 à Étampes de Georgette Pasquier: “N°15 Pasquier
Georgette Jeanne Thérèse Charlotte – Du jeudi treize février
mil huit cent soixante dix-neuf, trois heures de relevée. – Acte
de naissance de Georgette Jeanne Thérèse Charlotte Pasquier
du sexe féminin, née ce matin à trois heures chez ses
père et mère, fille de Armand Paulin Pasquier, marchand de
chaussures, âgé de trente-huit ans, et de Ismérie Mélina
Benoist, son épouse, âgée de trente-un huit ans, domiciliés
de cette ville, rue Saint-Jacques, numéro vingt-huit. – Les témoins
ont été les sieurs Michel Germance Alleaume, grand oncle de
l’enfant, âge de soixante-quatre ans, et Louis Auguste Cochery, oncle
de l’enfant, âgé de trente-quatre ans, bijoutier, tous
deux domiciliés de cette ville, le premier témoin commissionnaire
en grains. – Sur la présentation de l’enfant et sur la déclaration
du père d’icelle qui a, ainsi que les témoins, signé
avec nous Léonard Breuil, adjoint délégué du
maire de la ville d’Étampes, après lecture faite du présent.
– [Signé :] Pasquier ainé – Alleaume – L. Breuil – Cochery
– Cochery.” (mariée
en 1899 à Étampes, morte le 4 octobre 1965 à Neuilly-sur-Seine,
âgée de 86 ans).
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Saisie de Bernard Gineste,
2015
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1881
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Lors du recensement de 1881,
résident au n°28 de la rue Saint-Jacques: Armand Pasquier, 41
ans, marchand de chaussures; sa femme née Benoit, 34 ans; leurs
trois enfants: Marie, Georges et Charlotte, âgés respectivement
de 7, 5 et 2 ans; leur domestique Adèle Lasser, 18 ans.
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AD91 6M 123
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1886
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Naissance le 4 février
1886 à Étampes de Madeleine Armandine Mélina Adèle Pasquier (mariée
en 1908 à Étampes, mère de quatre filles, morte le 12
avril 1978 à Étampes, âgée de 92 ans).
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Christian Sevestre, «Famille
Chapeau-Sevestre», in geneanet.org, consulté en 2014.
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1886
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Lors du recensement de 1886,
résident au n°28 de la rue Saint-Jacques: Armand Pasquier, 45
ans, marchand de chaussures; sa femme Mélina Benoit, 38 ans, sans profession;
leurs quatre enfants: Marie, Georges, Charlotte et Madeleine, âgés
respectivement de 11 ans, 9 ans, 7 ans, 3 mois; leur cuisinière Marthe
Denis, 29 ans.
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AD91 6M 124
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1888
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Réclame publiée
le 30 mars 1888: “Grand assortiment de chaussures.
– Maison Pasquier – 28, rue St-Jacques Chaussures, 28 – En face l’église
Saint-Basile, près de la gare, Étampes (S.-&-O.) – M. – À l’occasion de la Saison
Nouvelle, vous trouverez chez moi un très grand assortiment de chaussures
de toutes sortes, de la fabrication de MM. Rousset frères, de Blois.
Inutile d’ajouter que cette fabrication est au-dessus de toutes celles de
ce genre, la supériorité en étant universellement reconnue.
– Je me permettrai de vous rappeler que la Maison Pasquier a le monopole de
cette fabrication pour Étampes et les environs, où la
vente a pris de jour en jour une plus grande extension ; aussi ai-je cru devoir
traité cette année des affaires très importantes et
à des conditions qui me permettent de vous offrir, sur tous les articles
en général, un rabais de 0 fr. 50, 1 fr. et 2 fr. par paire
selon l’importance. Malgré ces rabais nous maintiendrons la qualité
et la solidité des produits de la fabrique Rousset frères,
de Blois. – Nous espérons ainsi conserver la confiance de nos clients.
– Et, pour faciliter aux personnes éloignées la visite des
magasins de la maison Pasquier, il sera offert à tout acheteur d’une
ou plusieurs paires de chaussures dépassant le prix de 10 francs une
correspondance par la voiture de M. Lirot, qui stationne sur la place de
la gare à tous les trains, et qui le conduira à son domicile
dans l’intérieur de la ville, mais pour une distance d’au moins 150
mètres. – En outre des produits de la frabrication Rousset frères,
vous trouverez chez moi des chaussures de bonne fabrication et de premier
choix, à un bon marché exceptionnel défiant la concurrence
de toute autre maison. – Voici l’aperçu de quelques prix : – Chaussures pour hommes. – Bottines cambrées,
veau : 13 fr. ; Bottines tiges mégis, faux bouts claqués,
veau, bouts rapportés, bouts et talons anglais, cousues : 15 fr. ;
Napolitains, veau, contreforts, piqûres, doubles semelles : 11 fr.
; – Chaussures pour dames
– Bottes à tiges hautes, boutons multiples, chèvre : 12 fr.
; Polonaises, tiges megis, dit chevreau, claquées, rond pareil, mode
: 14 fr. ; chaussures de mariées – Toutes les marchandises sont vendues
à prix fixes et au comptant. – Grand choix de brodequins et bottes
de fatigue. – Réparations solides et bien faites.” |
Abeille d’Étampes, dont un scan ci-dessus. Saisie de Bernard Gineste, 2015.
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1888
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Réclame publiée
le 7 avril 1888: Même texte, plus: “Spécifique
Victorieux – Pour la guérison radicale des cors aux pieds, durillons,
oeils-de-perdrix et verrues. – Prix du flacon : 1 fr. 25.” |
Abeille d’Étampes, dont un scan ci-dessus. Saisie de Bernard
Gineste, 2015.
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1889
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Rousset, fabriquant de chaussure
à Blois, dont Pasquier vend les chaussures, obtient une nouvelle médaille
d’or à l’Exposition universelle de 1889: “Rousset, fabricant de chaussures,
membre des Comités et du jury dans plusieurs Expositions, médailles
d’or, Paris 1878, Paris 1889, Blois (Loir-et-Cher).”
|
Bulletin officiel de l’Exposition
de Lyon de 1894, p. 2 («Liste des Membres du Comité de Paris»)
|
1890
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Réclame publiée
le 6 septembre 1890: “Chaussures de chasse – Molletières
. – Maison Pasquier – 28, rue St-Jacques, à Étampes
– Messieurs les cahsseurs trouveront un grand assortiment de chaussures,
marque Rousset frères, de Blois, et des chaussures cousues à
la main, semelles débordantes, leur usage, et dont ils auront
toute satisfaction. – Et quantité de molletières en tous genres
: molletières toile 1re qualité, à tringles : 6 fr.
; molletières cuir jaune, à tringles : 9 fr. ; molletières
cuir jaune, tige haute : 12 fr. ; molletières cuir noir, tige haute
: 10 fr. – Notre nouveau genre de molletières ne tourne pas à
la jambe.” |
Abeille d’Étampes, dont un scan ci-dessus. Saisie de Bernard
Gineste, 2015.
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1891
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Lors du recensement de 1891,
résident au n°28 de la rue Saint-Jacques: Armand Pasquier, 50
ans, marchand de chaussures; sa femme Mélina Benoit, 43 ans, sans profession;
leurs deux filles Marthe et Madeleine, âgées respectivement
de 16 et 5 ans, sans profession; leur domestique Marthe Denis, 34 ans.
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AD 91 6M 124.
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1896
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Charles Paquier, seul fils
survivant d’Armand, fait son service militaire (il mourra en 1916).
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1896
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Lors du recensement de 1896,
les Pasquier résident désormais au n°15 de la rue Saint-Jacques, où habitent deux
foyers. D’une part: Marie Chantelou, rentière, 47 ans, et Madeleine
Leboucher, 16 ans, sa fille; et d’autre part: Armand Pasquier, négociant,
55 ans; son épouse Ismérie Benoit, 48 ans; leurs deux filles
Charlotte et Madeleine, âgées respectivement de 17 et 10 ans;
leur domestique Léa Barbier, 19 ans.
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AD 91 6M 125.
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1897
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Le seul fils survivant d’Armand,
Charles, est incorporé le 16 novembre 1897, puis réformé
temporairement pour blepharite chronique.
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AD78 1R/RM 273 (Registre d’incorporation
pour 1896)
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1898
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Réclame dans l’Annuaire
d’Étampes pour 1898: “À Saint-Basile
– Chaussures – Médailles d’Or, Croix d’Honneur – Maison Pasquier,
13 rue St-Jacques et rue Ste-Croix près la gare, à Étampes
– Grand assortiment de chaussures de luxe pour hommes, dames et enfants.
– Brodequins de ville et de chasse. – Bottes et brodequins de fatigue. –
Spécialités de guêtres et de molletières. – Chaussures
de soirée, de mariées et de communiantes. – Commandes sur mesures,
et réparations. – Prix fixe et au comptant. – Nota. – Nous vous garantissons
la qualité de toutes nos chaussures médaillées.”
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Scan de Jean-Michel Rousseau,
saisie de Bernard Gineste (2015)
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1898
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Le 24 janvier 1898, mariage
à Étampes de Marthe Pasquier, fille aînée d’Armand Pasquier,
avec Jules Médéric Charbonnier, marchand boucher à
Blois.
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AD91 4E 3647
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1899
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Le 11 décembre
1899, mariage à Étampes de Georgette Pasquier, fille cadette d’Armand avec François Joseph Léon Rizier, marchand
d’eaux minérales en gros à Paris.
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AD91 4E 3648
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1899
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Réclame
dans l’Abeille d’Étampes: “Maison Pasquier — 15, rue Saint-Jacques, et rue Sainte-Croix,
près de la Gare, Étampes — Chaussures de confection et sur
mesure, en tous genres, pour hommes, dames et enfants — Tout article médaillé
est de premier choix et garanti. — Il est recommandé pour sa bonne
forme donnant un bon chaussant tout en laissant à la chaussure un
beau cachet d’élégance. — Très grande quantité
de petits souliers pour dames et fillettes — Chaussures genre chevreau blanc
— Garnitures très soignées pour communiantes et mariées
— Assortiment de souliers de vélo-sport. — Prix réduit et
au comptant.”
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Abeille d’Étampes
du 3 juin 1899 (saisie B. G. 2014)
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1900
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Le seul fils survivant d’Armand,
Charles, réformé en 1897 pour blepharite chronique, est rapppelé
à l’actiité le 9 janvier 1901, puis à nouveau réformé
temporairement en juin pour la même raison. Il fera deux périodes
d’exercices dans la Réseve, en 1901 puis 1903, puis une troisième
dans l’armée territoriale en 1913. Il fera la campagne d’Allemagne
du 6 août 1915 au 9 mai 1916, date de sa mort.
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AD78 1R/RM 273 (Registre d’incorporation
pour 1896)
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1900
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La maison Rousset de Blois
reçoit un grand prix lors de l’Exposition universerselle de
1900.
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Cf. infra 1902.
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1901
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Lors du recensement de 1901,
résident au n°15: Armand Pasquier, marchand de chaussures, 60
ans; son épouse Mélina Benoist, 48 ans; leur fille Madeleine,
âgée de 15 ans; leur domestique Flora Buisson, 18 ans.
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AD 91 6M 125.
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1902
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Réclame dans l’Annuaire
d’Étampes pour 1902: “Magasin spécial
de chaussures, pour hommes, garçonnets, dames et enfants – Seul dépôt
de la grande manufacture de chaussures Rousset frères, de Blois (grand
prix à l’Exposition universelle, Paris, 1900) – Maison Pasquier –
M. Lefranc successeur – 15, rue St-Jacques (En face de l’église St-Basile,
près de la gare), à Étampes – Articles de luxe grande
façon, cousus main, très soignés – Médaille
d’or et croix d’honneur – Grand assortiment de chaussures de chasse – Grand
choix de brodequins et napolitains – Gros ferrage pour fatigue – Spécialité
de guêtres & molletières – Chaussures sur mesure et réparations
– Seul dépôt du spécifique «Victorieux»,
pour la guérison des cors aux pieds – Le flacon : 1 fr. 25. – Prix
fixe et au comptant.”
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Scan de Jean-Michel Rousseau,
saisie de Bernard Gineste (2015)
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1906
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Lors du recensement de 1906,
deux ménages résident au n°15. D’une part : Maxime Victor
Lefranc, né à Orléans en 1877, marchand de chaussure,
et sa femme Laurence Ginriau, née en 1881 Pithiviers, sans profession;
et d’autre part: Armand Pasquier, sans profession, né en 1840 à
Santilly; son épouse Mélina Benoist, née à Maisse
en 1847; leur fille Madeleine, née à
Étampes en 1886.
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AD 91 6M 126.
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1908
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Le 5 mai 108, mariage à Étampes de Madeleine Pasquier, troisième fille d’Armand avec Paul
Désiré Louis Pierre (1881-1980) minotier, meunier, assureur,
fils de Paul Désiré Pierre (1857-1946), minotier, meunier. – Par cette fille, Armand Pasquier se trouve être entre
autres le bisaïeul de notre cher ami François Jousset. – Voici cette filiation: Armand Pasquier (1840-1911), père
de Madeleine Pasquier (1886-1978), cette dernière mère de Andrée
Marie Thérèse Pierre, cette dernière mère de
François Jousset, CQFD.
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Christian Sevestre, «Famille
Chapeau-Sevestre», in geneanet.org, consulté en 2014.
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1911
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Décès d’Armand
Pasquier le 5 juillet 1911: “Décès.
– Nous apprenons le décès,
dans sa soixante-et-onzième année, de M. Armand-Paulin Pasquier,
ancien négociant à Étampes. Ses obsèques auront
lieu samedi 8 juillet, à dix heures et demie, en l’église
Notre-Dame. – Les personnes qui n’auraient
pas reçu d’invitation sont priées de considérer le
présent avis comme en tenant lieu.” – Et dans la rubrique de l’état civil: “Du 5 [juillet] (...) Pasquier Armand-Paulin, rentier, 70 ans,
rue Sainte-Croix, 2.”
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Abeille d’Étampes
du 8 juillet 1911, p. 3
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1911
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Lors du recensement de 1911,
résident au n°15 seulement le successeur de Pasquier et sa famille.
Maxime Victor Lefranc, né à Orléans en 1877, marchand
de chaussure; sa femme Laurence Appoline, née en 1881 à Pithiviers;
leurs trois enfants: Raymond Albert Rodolphe
Robert né en 1905 à Orléans; Elisabeth Marie Louise
Sophie née en 1907 à Étampes; Jacques Maxime Louis, né en 1908 à Étampes.
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AD 91 6M 127.
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1916
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Le 9 mai 1916, mort pour la
France à Saint-Vallier (Drôme) de Charles Georges Jean-Baptiste Pasquier, âgé de 39 ans. Soldat de 2e classe au
35e d’Infanterie Territoraile (de la classe 1896), il meurt à l’hôpital
temporaire 138 bis des suites d’une bronchite bacillaire contractée
en service.
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Site Mémoire des
hommes du Ministère de la Défense.
AD78 1R/RM 273 (Registre d’incorporation
pour 1896)
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+
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4 séries d’images
publicitaires non datées, probablement commanditées
par la maison Rousset frères, fabriquants de chaussures à Blois.
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Les trois premières
de ces quatre séries d’images publicitaires pour l’instant non datées
précisément, appartiennent à la collection de Jean
Minier. La dernière était en vente
en ligne en 2015 sur un site allemand.
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Sans date
(entre 1878 et 1889)
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1e série d’images. Texte porté au revers des images de cette série: “Chaussures – Maison Pasquier
– 28, rue Saint-Jacques, en face l’église St-Basile, près de
la gare – Étampes – Très grand assortiment de chaussures en
tous genres – Élégance et qualité supérieures.
– Produits spéciaux de R. & E. – Médaille d’or, 1re classe,
Exposition 1878 – La plus haute récompense destinée à
la chaussure.”
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Collection Jean Minier (dont
scans ci-dessus). L’éditeur
n’est pas identifié.
|
Sans date
(entre 1878 et 1889)
|
2e série. Texte porté au revers des
images de cette série: “Chaussures – Maison Pasquier
– 28, rue Saint-Jacques, 28 – En face l’église St-Basile, près
de la gare – Étampes – Très grand assortiment de chaussures
en tous genres – Élégance et qualité supérieures.
– Produits spéciaux de R. & E. – Médaille d’or, 1re classe,
Exposition 1878 – La plus haute récompense destinée à
la chaussure. – Imp. Yvroz et Fontanet, 8 rue Baudin, Paris.”
|
Collection Jean Minier (dont
scans ci-dessus). L’éditeur
parisien Aubry est l’auteur au moins des deux cartes de la deuxième
série. La Base Joconde mise en ligne par le Ministère
de la Culture recense 123 cartes de cet éditeur mais ignore cette
série intitulée La fanfare de Salmi-les-Canards.
Il présente cependant deux séries analogues: Election du nouveau Maire de LANDOUILLIS (8 cartes),
LOUSTICS DE MELONVILLE LES SANGSUES (1 carte) et NOTABLES
DE SEMOUILLIS LES TARTES (1 carte). Toutes les
chromographies publicitaires de l’éditeur Aubry sont datées
par la Base Joconde du quatrième quart du XIXe siècle.
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Sans date
(entre 1878 et 1889)
|
3e
série. Texte porté au revers des
images de cette série: “Chaussures – Maison Pasquier
– 28, rue Saint-Jacques, en face l’église St-Basile, près de
la gare – Étampes – Très grand assortiment de chaussures en
tous genres – Élégance et qualité supérieures.
– Produits spéciaux de R. & E. – Médaille d’or, 1re classe,
Exposition 1878 – La plus haute récompense destinée à
la chaussure.”
|
Collection Jean Minier (dont
scans ci-dessus). La Base Joconde nous donne
le nom de l’éditeur de cette série: il s’agit de l’éditeur
parisien Courbe-Rouzet (et de l’imprimeur parisien Lessertisseux).
Un autre exemplaire de la carte SEIGNEUR & CHATELAINE-XVe SIECLE est
en effet conservé au musée national des Arts et Traditions
Populaires (sous le n° inventaire 995.1.62.4 A; CR2.2.3.4, exemplaire
utilisé par un magasin de confection parisien). Cette chromographie publicitaire est également datée
par la Base Joconde du quatrième quart du XIXe siècle.
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Sans date
(après 1889)
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4e
série. Texte porté au revers des
images de cette série: “Chaussures – Maison Pasquier
– 28, rue Saint-Jacques, en face l’église St-Basile, près de
la gare – Étampes – Très grand assortiment de chaussures en
tous genres – Élégance et qualité supérieures.
– Produits spéciaux de Rousset Fres de Blois – Diplômes d’honneur
aux expositions – Bruxelles 1888, Alger 1889 – Médaille d’Or 1889.”
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Exemplaire en vente en 2015
sur un site de vente en ligne allemand (dont scans
ci-dessus). L’éditeur
n’est pas identifié.
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B.G., mai 2007-février 2015.
Toute critique, correction ou contribution
sera la bienvenue. Any criticism or contribution welcome.
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