Le moulin des Grès
Renseignements disponibles
Le
moulin des Grès, appartenant aux moines de Saint-Benoît-sur-Loire
comme le prieuré qui me paraît leur avoir été
donné au XIe siècle (et non à l’époque mérovingienne),
paraît avoir existé et avoir été donné
à fief dès le XIIe siècle, puis abandonné pendant
la Guerre de Cent Ans, reconstruit à la Renaissance, puis à
nouveau abandonné définitivement pendant les Guerres de Religion.
Bernard Gineste, 5 mai
2011.
Date
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Renseignements
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Sources
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Entre 1008
et 1031
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Thion I
d’Étampes donne à l’abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire
un alleu lui venant de son père, sous l’abbatiat de Gauslin
(1008-1031). C’est là à mon avis l’origine du prieuré
de Saint-Pierre d’Étampes, dans le premier quart du XIe siècle,
c’est-à-dire sous le règne de Robert II dit le Pieux (996-1031).
En tout cas il est clair que ce prieuré n’est pas d’origine mérovingienne,
contrairement à ce que croyait Fleureau et Maxime Legrand; les
moines ne sont pas encore là en l’an 900, la première mention
de l’église Saint-Pierre d’Étampes elle-même ne datant
que de 1103.
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B.G. 2011
d’après la Vita Gauzlini, éd. Delisle in Mémoires
de la Société archéologique de l’Orléanais
2 (1853), p. 292, § 29; cf. En 900 Étampes n’est pas cité
dans la liste des biens de l’abbaye où figure pourtant déjà
Sonchamp, Suncantum (éd. Prou 1907, pp. 92-95). On notera
seulement ensuite la mention obscure de quelque chose possédé
à Étampes en 938: vel quod apud Stampas habere videtur
(éd. Prou 1907, p. 112); or, à cette date, Saint-Pierre n’est
pas à Étampes même. Le même Gauzlin a personnellement
acheté Authon la plaine (Vita Gauzlini, p. 280) qui d’ailleurs
sera le siège de la châtellenie, et non pas Saint-Pierre d’Étampes.
En 1103 seulement: ecclesiam sancti Petri Stampensis (éd.
Prou 1907, p. 252).
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1067
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Don par
Philippe Ier aux moines de Saint-Benoît de l’église Saint-Médard
du Petit-Saint-Mars, avec une allusion obscure à une disposition
prise antérieurement par son aïeul Robert II le Pieux, peut-être
à l’occasion de la fondation du prieuré.
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Charte
de Philippe Ier, in Recueil des
chartes de l’abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, 1907, pp. 212-213.
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XIe
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Un moulin a
pu être construit, voire deux, dès l’installation du Prieuré.
Selon Martin, “un moulin
dépendant du prieuré bénédiction doit exister
assez tôt, mais le détournement ultérieur de la Juine
et du Juineteau rend aujourd’hui impossible sa localisation.”
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Martin 2003,
pp. 105 (cf. Martin 2000, pp. 11-12); pp. 174-175,
dans trois tableaux, du Xe au XIIe siècle, des “moulins attestés ou certains”, il
considère comme certaine la présence d’un moulin du prieuré
dès le Xe siècle, ce qui me paraît aventuré.
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Vers 1100
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Vers cette
date ou même antérieurement, il existe près du pont
sur la Juine deux moulins tenus en fief des moines de Saint-Benoît,
qui sont sans nul doute les moulins du Bourgneuf et des Grès; ils
sont inféodé à un ascendant inconnu d’Alais de Buno,
qui, en 1200, par le jeu des héritages successifs, ne possèdera
qu’un seizième de ces deux moulins. On notera
qu’en 1124, Louis VI signale (lors d’une donation aux moines de Montmartre)
que s’il détient une certaine aire de moulin sur l’Essonne,
c’est qu’il l’a lui-même reçue d’un certain Garsieu de Buno
moyennant le versement d’un cens. Sans faire forcément
de ce Garsieu l’ascendant direct d’Alais dont elle aurait hérité
une part dans les deux moulins quin nous intéressent, on ne peut que
noter que la famille de Buno paraît bien dotée en moulins sur
la Juine et l’Essonne en ce début du XIIe siècle.
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B.G. 2011;
Voir ci-dessous aux années 1200 et 1668; cf. Recueil des chartes
de l’abbaye royale de Montmartre, éd. Édouard de Barthélémy,
Paris, 1883: Garsilius de Buno et Adam de Apulia
dederunt mihi aream molendini in exona, ad censum solidorum duorum, quod
laudaverunt Falco de Boscherello et Ferlo de Nantoil, de quorum feodo erat.
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Vers 1113
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Dans la
suite des temps nous voyons que quatre moulins étampois seulement
partagent un privilège accordée par le roi, celui de chasser
le blé dans le bailliage d’Étampes: ceux de Notre-Dame, de la Trinité et de l’Hôtel-Dieu,
et celui du Bourgneuf. Nous n’avons conservé le texte que d’une
seule des chartes royales accordant ce privilège, celle qui l’accorda
en 1113 au moulin Notre-Dame. Michel Martin conjecture ingénieusement
que celle qui fut accordée aux détenteurs du moulin du Bourgneuf
a dû l’être vers la même époque. C’est en effet
fort vraisemblable. Mais il faut remarquer autre chose. En 1668, à une époque où n’existe plus dans
le quartier Saint-Pierre que le moulin du Bourgneuf, il possède
de droit de chasse à deux bêtes, tandis que ceux de
Notre-Dame, de la Trinité et de l’Hôtel-Dieu n’ont le droit
de chasse qu’à une bête; il est clair que le droit afférent
au moulin des Grès disparu a été transféré
au moulin du Bourgneuf subsistant; et c’est une nouvelle preuve qu’il y
avait bien vers cette époque deux moulins près le pont de Juine.
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Fleureau
74 (voi ci-dessous à l’année 1668); Martin 200, p. 11-12;
B.G. 2011
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1200
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Première
mention explicite de deux moulins sur le pont de Juine,
appartenant à l’abbaye de Saint-Benoit-sur-Loire. A cette date une
certaine Alais de Buno (Aalis de Buno) donne aux moines de saint-Benoît,
entre autres biens dont elle a hérité, “le seizième de deux moulins au pont de Juine, et le huitième
d’un four, et le huitième du cens des hôtes et des vignes,
etc.” Cette subbdivision du moulin en seizième donne à entendre
que ces deux moulins sont dans sa famille depuis au moins deux générations,
sinon trois, ce qui nous fait remonter à cet égard au moins
jusqu’en 1140, voire 1110 environ. L’acte précise
bien que tout cela est tenu en fief des moines.
Il s’agit sans nul doute, à mon avis, d’une part moulin du Bourgneuf
en amont du pont, et d’autre part de l’ancien moulin des Grès (qui
est présenté en 1532 comme un moulin neuf, mais peut-être
après une première période d’abandon du site pendant
la Guerre de Cents ans, le site étant à nouveau abandonné
lors des Guerres de Religion et ce jusqu’à nos jours).
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Recueil
des chartes de l’abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, tome 2, 1932,
p. 171: sextam decimam partem in duobus molendinis ad pontem
Juine.... hoc totum erat de nostro feodo...; cf.
Martin 2003, p. 175 note 590 (l’auteur dit d’une part que ce moulin
est à Étampes sur le le pont de Juine, et d’autre part qu’il
n’est pas localisable; mais le texte parle en réalité de deux
moulins); V&SH 72, sans référence;
voir notre notice sur le moulin du Bourgneuf.
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Guerre de Cent
Ans
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Destruction
ou abandon bien compréhensible de l’un des deux moulins primitifs.
A la fin de la Guerre de Cent Ans la population d’Étampes (d’après
mes dernières recherches) paraît avoir diminué au moins
des deux tiers. |
B.G. 2011;
cf infra: en 1532 sont mentionnés trois moulins dans le fief du
Bourgneuf, mais seul le moulin du Pont-aux-Lièvres paraît
ancien, les deux autres étant explicitement qualifiés de neufz.
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1532
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Reconstruction
récente du moulin des Grès, alors moulin à fouler (molin
folleret), et on en bâtit même un autre du côté
de Vauroux: “E. 3776. (Liasse.) — 1 cahier, parchemin, de 18 feuillets
in-4°. — 11 avril 1532. — Bourgneuf (le). — Procès-verbal de
visite de la seigneurie du Bourgneuf et des Moulins-neuf au faubourg Saint-Père
d’Etampes, fait par Noël Bijon, juge et garde de la prévôté
«de la Ferté Aleps, à la requête de François
Roiger, seigneur de la dite seigneurie. La visite commence par un «grand
moulin à bled assis sur la dicte rivière de Juisne au-dessus
et joignant l’hôtel de Pierre Testard, où pendait pour enseigne
l’image de Saint-Martin, et qui était situé au bout du Pont-aux-lièvres,
autrement le Pont de Juisne; elle se continue par un autre moulin foulleret
estant assis sur la dicte rivière au dessoulz du dict pont-aux-lièvres.»
On se transporte ensuite en dehors du faubourg Saint-Père, «allant
le long de la dicte rivière de Juisne droit au villaige d’Ormoy,»
pour visiter un autre «moulin folleret, où y a maison couverte
de tuilles. A cause desquelz molins qu’ilz (les témoins appelés
par le juge de la Ferté-Alais) dient estre appeliez les molins
neufz du fief, terre et seigneurie du dict Bourneuf, dient le dict cours
deaue et rivière de Juisne appartenir au dit Roiger, depuis ung
gué appelle le gué de la Bronarde [corrigez: Brouarde (B.G.)],
estant près du villaige d’Ormoy, au-dessus de la maison de Vaurou,
jusques au dessoulz des dictz molins neufz et du dit faulxbourg Sainct-Père,
et lieu qui se appelle la Teste-à-l’abbé... au-dessus du
dict molin foulleret, deux autres saulx de molins, l’un au-dessus et près
du dict molin foulleret, appelé le Sault du molin de Crochet, et
l’autre plus [p.228] hault tirant sur la dicte rivière vers Vauron
[sic]...» suit la délimitation de la censive du chantier
appelé la censive de Courte, appartenant à la dicte terre
et seigneurie des molins neufz... » Après quoi se trouvent
les délimitations des dépendances et appartenances de la seigneurie
de Bourgneuf proprement dite, etc.”
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Archives
départementales de Seine-et-Oise (aujourd’hui de l’Essonne), Inventaire
de la série E, tome 2, pp. 227-228 (saisie
Bernard Gineste, 2011); cf.
Marquis 185, sans référence;
Forteau 1907, p. 34.
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XVIe s. ?
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Porte en pierre de grès
originellement armoiriée aujourd’hui annexée an N°5 de
la rue des Grès.
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Remarquée par FG-ELP
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1580
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Le moulin
des Grès en ruine: “E. 3771. (Liasse.)
— l pièce, papier. — 26 février 1580. — Bourgneuf (le).
— Extrait des registre de Catherin Poitevin, notaire royal à Etampes,
contenant la vente des seigneuries du Bourgneuf et de la «Mairerye,»
faite à noble homme Bénigne le Ragois, conseiller,
notaire et secrétaire du roi, sieur de Guignonville, par Georges
«Roiger,» écuyer, seigneur de «Mauchesne,»
tant en son nom que comme procureur spécial de Cécile «Roiger»,
sa sœur, veuve de François de Marainville, écuyer, sieur
de Guillerville, moyennant la somme de 3,666 écus 2/3 d’écu
d’or sol. Les seigneuries du Bourgneuf et Maine, sises au faubourg Saint-Pierre
d’Etampes, consistaient «la dicte seigneurie du Bourgneuf, en un
grand corps de logis muable couvert de thuille, cour, grenier, cave, grange,
estable et jardin derrière; le tout d’un tenant et cloz de murs;
le tout d’une part à la rue du dict Bourgneuf, d’autre part à
une ruelle, d’un bout par devant à une autre ruelle, et d’autre
bout par derrière sur Toussain et Moullin; un grand jardin assis
à l’opposite du dit lieu; les dictz jardins et grange aussy tout
d’un tenant et cloz à murs, tenant d’une part à la dicte
rue du Bourgneuf, d’autre part à Simon Lesné et autres, aboutissant
des deux sur deux ruelles. Un courtil assis près le dict lieu, contenant
demy quartier ou environ, tenant d’une part à Pierre Mainfroy,
vigneron du grand Pierre, d’autre part à la rue des Ourches, autrement
appellée la rue du Fillouer, d’un bout sur la dicte rue du Bourgneuf,
et d’autre bout sur la veuve et héritiers de feu Cantien Morard.
Un moulin à bled assis sur la rivière de Juisne, vulgairement
appelle le moulin du Bourgneuf, avec les autres saulx des moulins situez
sur la dicte rivière, depuis le quay du Crochet jusques au lieu
appellé le moulin des Grais, le dict moulin des Grais de présent
en ruisne, et quitté, par les propriétaires dicelluy,
au proffit des dits vendeurs, les droictz de chausez et pesches selon
que de tout temps et d’ancienneté les seigneurs du dict Bourgneuf
ont accoustumé jouir, à scavoir du dict droict de pesches,
depuis les escluzes de Vauson jusques au lieu appelle la Teste à
l’Abbé, et ledit droit de chaussez depuis les dictz escluses jusques
au Moulin Fouleret;...» plus quelques menus cens. La seigneurie
de la «Mairerye» consistait «en une place estant joignant
le prieuré de l’église du dict Saint-Pierre d’Estampes,
contenant un [p.226] arpent ou environ, où il y avait entièrement
un logis et reste encore une cave et des fondements, tenant d’une part au
dict prieuré, une sente entre deux, d’autre part à la rue
de la Valloyer, d’un bout sur les marais de la dicte Mairerye, et d’autre
bout sur le simetier de la dicte église du dict bourg Sainct Pierre,
le chemin pour entier au dict prieuré entre deux: trois quartiers
de prez assis derrière le cloz du dict prieuré... demi muid
de bled formant de rente foncière... les censives... montant à
cent solz tournois.»”
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Archives
départementales de Seine-et-Oise (aujourd’hui de l’Essonne), Inventaire
de la série E, tome 2, pp. 225-226 (saisie
Bernard Gineste, 2011); cf. Forteau 1907, pp. 36-37.
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N. B.
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Cette dénomination
de Moulin des Grais, c’est-à-dire des Grès, attestée
en 1580, n’est pas isolée. On cite un moulin des Grais à Houx
et Eure-et-Loir, à Saint-Brisson dans la Nièvre; un chemin
du Moulin des Grais (ou de Grais) à Verrières-le-Buisson;
un moulin des Grès à Anetz, près de Nantes; un moulin
des Grès est attesté dans le Doubs dès 1275-1276, etc. |
B.G., alléguant le
site de la ville de Houx (ici), Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique
du département de la Nièvre, 1865, p. 129 (Saint-Brisson);
Bulletin de l’Association des naturalistes de la Vallée
du Loing et du Massif de Fontainebleau 30-32 (1913), p. 53 (Verrières-le-Buisson); Frédéric
Cuvier, Dictionnaire des sciences naturelles, 1827, p. 109 (Anetz); Archives
départementales du Doubs, B 344 et B 363. |
1648
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Plan
de la terre et seigneurie du Bourgneuf, tracé en couleur par
le géomètre Fleury, qui figure notamment le moulin.
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AD91 E
3802; cf. Gélis 2000, p. 16 (“géomètre anonyme”) et 26a (“Fleury”, la légende ayant été
composée visiblement après le texte de l’article et l’auteur
du plan ayant été entre deux identifié); dont un beau
cliché couleur p. 26 (cahier central), et un autre de Frédéric
Gatineau reproduit ci-dessus.
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XVIIe s.
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Mention de la “rue des Grais”.
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FG-ELP, alléguant
AD91 E 3835.
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1668 env.
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Le moulin
du Bourgneuf paraît avoir hérité du droit de chasse du
moulin disparu des Grès: “Quant aux moulins, personne ne peut chasser
les bleds, & autres grains pour moudre à son moulin, au dedans
du Bailliage d’Estampes, que les fermiers du Duc d’Estampes, à moins
qu’il ne leur soit abonné: ou qu’il n’ait privilege special, comme
ont Messieurs du Chapitre de Nôtre Dame, le Ministre de l’Hospital
de la sainte Trinité, le Maître de l’Hôtel-Dieu, &
les possesseurs du moulin, situé au fauxbourg de
S. Pierre, au dessus du Pont aux Lievres, qui ont, sçavoir
les trois premiers, droit de chasser à une bête, & le dernier
à deux, dont l’une est marquée pour chasser aux champs.” On remarquera que le moulin de Saint-Pierre a droit à
deux bêtes: c’est certainement la trace, comme dit plus haut, de
ce que, au moment où ce droit a été accordé,
il existait encore deux moulins à Saint-Pierre, comme cela est attesté
en 1200, dont celui des Grès.
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Fleureau
74.
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XVIIe ou XVIIIe s.
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Mention de la rue du Moulin-Fouleret
comme secteur de la censive du Bourgneuf.
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Archives départementales
de Seine-et-Oise (aujourd’hui de l’Essonne), Inventaire de la série
E, tome 2, pp. 252-258 (saisie Bernard Gineste, 2011): “E. 3835.
(Liasse.) — 87 pièces, papier. XVI et XVIII siècles. — Notes
et extraits, principalement des déclarations censuelles, passées
aux divers terriers de la seigneurie du Bourgneuf, et des fiefs et seigneuries
y réunis, où sont mentionnés les champtiers de: (...)
[.258] (...) rue du Moulin-Fouleret (...)”
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XVIIIe s.
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Mention de la “rue des Grais” sur un plan, mais elle désigne
alors l’actuelle rue du Moulin-Fouleret.
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FG-ELP 64 alléguant
AD91 E 3845.
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1881
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Notice de Léon Marquis:
“Rue du Moulin-Fouleret. — A gauche de
la rue de l’Alun et allant à la rivière. Ainsi nommée
à cause d’un moulin Fouleret ou Folleret, d’ancienneté «assis
sur la Juisne au-dessous du Pont-aux-Lièvres (2),» et en face
de cette rue, moulin qui ne doit pas être confondu avec un autre du
même nom qui était à Gérofosse.”
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Marquis 186, alléguant
“Archives départementales, fonds
Valory”, c’est-à-dire visiblement le dossier
conservé sous la cote E. 3776 (voir ci-dessus
à l’année 1532). Je ne comprends pas bien ce que veut dire
Marquis par “et en face de cette rue”, bien que cette phrase soit reprise par Forteau 1907, p. 36,
note 2: “Ce moulin, sur la Juine, au-dessous du
moulin de Bourgneuf, était bâti en face de la rue qui porte
aujourd’hui son nom”. Bizarrement
Marquis ne dit rien de la rue des Grés, que pourtant il représente
sur son plan.
|
Chacun
est appelé à contribuer à cette enquête, les petits ruisseaux faisant
les grandes rivières.
Bernard Gineste, 5 mai 2011.
Toute critique, correction ou contribution
sera la bienvenue. Any criticism or contribution
welcome.
|
BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE
Édition
COLLECTIF, «Le
moulin du Bourgneuf (compilation)», in Corpus
Étampois, http://www.corpusetampois.com/cee-moulindubourgneuf.html,
depuis 2011.
Autres sources
Basile FLEUREAU, Antiquitez d’Estampes,
Paris, Coignard, 1681, p. 74 (sur le droit de chasse à deux
bêtes du moulin du Bourgneuf).
Léon
MARQUIS, Les rues d’Étampes
et ses monuments, Étampes,
Brière, 1881, p. 186.
Charles FORTEAU, «La paroisse de
Saint-Pierre d’Étampes», in Bulletin de la Société
historique et archéologique de Corbeil, d’Étampes et du
Hurepoix 13 (1907), pp. 31-56 & 77-99; 14 (1908), pp. 5- 30; 98-121;
15 (1909), pp. 47-58, spécialement (1907), p. 34 (mais Forteau
ne fait que répéter Marquis).
Maurice PROU et VIDIER
[éd.], Recueil des chartes de l’abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire,
tome 2, 1932, p. 171 (charte de 1200).
Michel MARTIN,
«Saint-Pierre du Néolithique au XVe siècle»,
in Cahier d’Étampes-Histoire 3 (2000), pp. 10-13 (pas mention
du moulin des Grès).
Jacques GÉLIS, «Le faubourg de Saint-Pierre
du XVIe au XVIIIe siècle», in Cahier d’Étampes-Histoire 3 (2000),
pp. 14-19 (pas mention du moulin des Grès).
Frédéric GATINEAU, Étampes en lieux et places, Étampes, A travers champs, 2003, pp. 58 (Fouleret,
moulin [2e]), 62 (Grais, moulin des) et 64 (Grès, rue des).
Références d’archives
Archives nationales:
à explorer.
Archives départementales de l’Essonne E 3771 (cotes données par l’Inventaire pour une mention du moulin en 1580, alors en ruine).
Archives départementales de l’Essonne E 3776 (cotes données par l’Inventaire pour une mention du moulin en 1532).
Archives départementales de l’Essonne E 3835 (cote donnée par GATINEAU 2003, p. 64, pour une mention de la rue des Grais
au XVIIe siècle)
Archives départementales de l’Essonne E 3845
(cote donnée par GATINEAU 2003, p. 64, pour un plan XVIIIe situant la rue des Grais
à l’emplacement de l’actuelle rue du Moulin-Fouleret)
Site de la FFAM
FFAM
(Fédération Française des Amis
des Moulins), Le monde des moulins
[site officiel], http://www.moulinsdefrance.org/, en
ligne en 2011.
Autres moulins d’Étampes
COLLECTIF,
«Les moulins d’Étampes
(compilation)», in Corpus
Étampois, http://www.corpusetampois.com/cee-moulinsdetampes.html,
depuis 2010.
Toute critique, correction ou contribution
sera la bienvenue. Any criticism or contribution
welcome.
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