Les Brossonnot, bouchers à Méréville
Rue Basse, 1868-1920
Signataires du mariage de Léonce Brossonnot à Etampes en 1899
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Renseignements
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Sources
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1844
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Naissance à Marolles-en-Beauce. — “...Carolus Désiré
Brossonnot (...) né à Marolles-en-Beauce (Seine-et-Oise) le
vingt-un septembre mil huit cent quarante-quatre...”
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Cf. infra 1870.
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1866
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Le recensement de 1866
ne trouve à Méréville rue Basse aucun membre de la famille
Brossonnot ni aucun autre boucher.
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AD91 6M 194 (exploration de B.G. en 2018)
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1867
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Mariage de Carolus Brossonnot
à Toury. — “N°10 — Carolus Brossonnot
et Virginie Joséphine Désirée Pechard — L’an mil huit
cent soixante-sept, le dix-huit novembre, à onze heures du matin, —
par devant nous Jacques Antoine Théophile Abraham Marchand, maire et
officier de l’état civil de la commune de Toury, canton de Janville,
arrondissement de Chartres, département d’Eure-et-Loir, — sont publiquement
comparus en notre maison commune: — Carolus Brossonnot âgé de
vingt-trois ans, boucher, demeurant à Marolles, canton de Méréville,
département de Seine-et-Oise, avec ses parents, fils majeur de Jean
Pierre Brossonnot, âgé de cinquante-six ans, boucher, et de Marie
Catherine Honorée Amiard, âgée de cinquante-cinq ans,
son épouse; — et demoiselle Virginie Joséphine Désirée
Pechard, âgée de vingt ans, sans profession, demeurant à
Toury, avec ses parents, fille mineure de Étienne François Pechard,
âgé de soixante-quatre ans, cultivateur, et de Anne Aimée
Clichy, son épouse, âgée de cinquante-neuf ans, son épouse;
— lesquels, assistés de leurs pères et mères à
ce consentants, nous ont requis de procéder à la célébration
du mariage projeté entre eux et dont les publications ont été
faites en cette commune les dimanches vingt-sept octobre et trois novembre
mil huit cent soixante-sept à l’heure et avec les formalités
voulues par la loi, sans qu’il se soit produit d’opposition, ainsi que nous
le certifions. — 1° l’acte de naissance du futur époux, inscrit
au registre des naissances de la commune de Marolles, canton de Méréville,
Seine-et-Oise, pour l’année mil huit cent quarante-quatre, à
la date du vingt-deux septembre; — 2°le certificat délivré
par le maire de la dite commune de Marolles, attestant que les publication
relatives au présent mariage ont été faites en la commune
de Marolles les dimanches vingt-sept octobre et trois novembre mil huit cent
soixante sept à l’heure et avec les formalités légales,
sans qu’il se soit produit d’opposition0 — 3° le certificat délivré
par Me Ledoux, notaire à Toury, attestant que le contrat qui renferme
les conditions civiles du présent mariage a été passé
par devant lui le vingt-un octobre mil huit cent soixante-sept. — Toutes
ces pièces produites en bonne forme, demeureront annexées au
présent acte, après avoir été paraphées
par nous et la partie produisante — vu° l’acte de naissance de la future
épouse, inscrit au registre des naissances de cette commune pour l’année
mil huit cent quarante-six, à la date du quatre décembre, et
auquel nous nous sommes reporté — Aucune opposition ne nous ayant été
signifiée, — Faisant droit à la réquisition des dits
comparants — Après avoir donné lecture de toutes les pièces
ci-dessus mentionnées et aussi du chapitre six du code Napoléon,
titre du mariage, nous avons demandé aux dits comparants s’ils veulent
se prendre pour mari et pour femme, et chacun d’eux nous ayant répondu
séparément et affirmativement, nous avons prononcé et
prononçons au nom de la loi que Carolus Brossonnot et Virginie Joséphine
Désirée Pechard sont unis en mariage — De tout quoi nous avons
immédiatement dressé acte en présence de: — 1° Auguste
Brossonnot, âgé de quarante-huit ans, boucher, demeurant à
Étampes, Seine-et-Oise, oncle de l’époux du côté
paternel — 2° Eugène Piault, âgé de trente-trois
ans, cultivateur, demeurant à Marolles, canton de Méréville,
Seine-et-Oise, beau-frère de l’époux; — 3° Étienne
Léopold Pechard, âgé de trente ans, boucher, demeurant
à Toury, frère de l’épouse; — 4° Jules Cyrille Ulysse
Lépicier, âgé de vingt-neuf ans, boucher, demeurant à
Engenville, Loiret, beau-frère de l’épouse. — Lecture faite,
les époux, leurs pères et mères et les témoins
ont signé ave nous le présent acte. — [Signé:] Carolus
Brossonnot — J. Pechard — E. F. Pechard — Brossonnot — Amiad [sic] — A. Clichy
— Brossonnot — U. Lépicier — Piault — L. Pechard — Th. Marchand.”
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AD28 3E 391/12 (saisie de B.G., 2018).
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1869
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Naissance d'Émile
Brossonnot à Méréville. —
“N°15 — 9 mai — Brossonnot Émile Désiré
— Aujourd’hui dix mai mil huit cent soixante-neuf à onze heures du
matin — Acte de naissance de Brossonnot Émile Désiré,
du sêxe masculin, né hier à huit heures du soir au domicile
de ses père et mère ci-après nommés, issu du légitime
mariage de Brossonnot Carolus, boucher, âgé de vingt-quatre
ans, et de Pechard Joséphine Virginie Désirée, sans
profession, âgée de vingt-deux ans, demeurant ensemble à
Méréville. Les témoins ont été 1°
Chevanne Pierre François, propriétaire âgé de
soixante-quatre ans, 2° Bourdanton François Séverin, cordonnier,
âgé de trente-neuf ans, tous deux demeurant à Méréville.
L’enfant nous a été représenté et la déclaration
faite par le père de l’enfant susnommé qui a signé avec
les témoins et nous Charles Vivet maire officier de l’état
civil de la commune de Méréville après lecture faire.
—[Signé:] Brossonnot — Chevanne — Bourdanton — Ch. Vivet.” |
AD91 4E 2003 (relevé de B.G. en 2018)
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1870
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Naissance à Méréville
de Léonce Brossonnot. — “N°37 — 1er novembre — Brossonnot Léonce
— Aujourd’hui mardi premier novembre mil huit cent soixante-dix, à
midi — Acte de naissance de Léonce Brossonnot, du sexe masculin, né
aujourd’hui à une heure du matin, au domicile de ses père et
mère ci-après nommés, issu du légitime mariage
de Carolus Brossonnot, boucher, âgé de vingt-six ans, et de Joséphine
Pechard, sans profession, âgée de vingt-quatre ans, demeurant
ensemble à Méréville. Les témoins ont été
1° Grégoire Billard, cordonnier, âgé de soixante-deux
ans 2° Antoine Girard, scieur de long, âgé de quarante-un
ans, tous deux demeurant à Méréville. L’enfant nous
a été représenté et la déclaration faite
par le père de l’enfant susnommé, qui a signé avec les
témoins et nous Charles Vivet maire officier de l’état civil
de la commune de Méréville à l’exception du témoin
Antoine Girard qui a déclaré ne savoir signer de ce interpellé
après lecture faite. — [Signé:] Brossonnot — Billard — Ch. Vivet.”
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AD91 4E 2003 (saisie de B.G., 2018).
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Vers 1871
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Amende et prison pour trafic
de bêtes frappées du typhus (signalées par Jules Lemaire).
— “Il faut surtout surveiller les marchés clandestins et les marchands
de bestiaux. — J’ai fait condamner à l’amende
et à la prison des marchands de Méréville, les sieurs
Brossonnot et comp., qui avaient vendu clandestinement des vaches provenant
de pays infectés, bien qu’elles fussent accompagnées d’un certificat
accusant le contraire. Ce certificat était applicable à d’autres
bêtes. Lesdites vaches étaient malades au moment de la vente.
Ces marchands les avaient introduites dans leurs étables sans faire
aucune déclaration, malgré les arrêtés pris et
affichés. C’est ainsi que le typhus fut importé à Villeneuve-Angerville,
à Méréville, Monerville, Mesnil-Racoin, à Etrechy
chez Brunot, à Saint-Hilaire chez Sellerin, à Mauchamp et en
maints autres endroits. — Sur ce point la surveillance
doit donc être extrêmement active, et sollicitée même
de la part de tous les habitants qui devraient se faire un devoir de dénoncer
à l’autorité ce commerce illicite.”
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Mémoire sur le typhus contagieux par
J. Lemaitre, vétérinaire d’arrondissement à Étampes
(Seine-et-Oise), réédité dans le BHASE 28, p. .
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1872
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Le recensement de 1872
trouve à Méréville rue Basse dans une même maison:
1° Carolus Brossonnot, 28 ans, né en Seine-et-Oise, boucher; 2°
son épouse Joséphine Peschard, 25 ans, née dans le Loiret;
3° leur fils Émile Désiré, 3 ans, né en Seine-et-Oise;
4° leur fils Léonce Brossonnot, 1 an, né en Seine-et-Oise;
5° Eugène Dard, 25 ans, né dans le Loiret, garçon
boucher; 6° Émilia Force, 13 ans, née dans le Loiret, domestique.
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AD91 6M 195 (relevé de B.G. en 2018)
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1876 |
Le recensement de 1876
trouve à Méréville rue Basse dans une même maison:
1° Carolus Désiré Brossonnot, 32 ans, né à
Marolles (Seine-et-Oise), boucher; 2° son épouse Joséphine
Julie Peschard femme Brossonnot, 30 ans, née à Toury (Loiret);
3° leur fils Émile Désiré, 7 ans, né à
Méréville; 4° leur fils Léonce Brossonnot, 6 ans,
né à Méréville; 5° leur fille Louise Brossonnot,
4 ans; 6° leur fils Charles Brossonnot, 3 ans; 7° Lucien Ernest
Foucher, 23 ans, domestique; 8° Léon Arrest, 16 ans, né
à Longjumeau (Seine-et-Oise), boucher; 9° Octave Hippolyte Lhomme,
14 ans, né à Andonville (Loiret), domestique; 10° Marceline
Levert, 16 ans, née à Thignonville (Loiret), domestique.
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AD91 6M 195 (relevé de B.G. en 2018)
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1881
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Le recensement de 1881
trouve à Méréville rue Basse dans une même maison:
1° Carolus Désiré Brossonnot, 37 ans, marchand boucher,
chef de famille; 2° son épouse Joséphine Virginie Peschard,
35 ans; 3° sa fille Louise Brossonnot, 9 ans; 4° son fils Charles
Brossonnot, 8 ans; 5° sa fille Blanche Marie Brossonnot, 4 ans; 6°
sa fille Charlotte Brossonnot, 1 ans; 7° Lucien Ernest Foucher, 28 ans,
domestique; 8° Félix Prévost, 22 ans, garçon boucher.
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AD91 6M 195 (relevé de B.G. en 2018)
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1886
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Le recensement de 1886
trouve à Méréville rue Basse dans une même maison:
1° Carolus Désiré Brossonnot, 42 ans, marchand boucher,
chef de ménage; 2° son épouse Joséphine Peschard,
39 ans; 3° son fils Émile Brossonnot, 17 ans; 4° son fils Léonce
Brossonnot, 15 ans; 5° sa fille Louise Brossonnot, 14 ans; 6° son
fils Charles Brossonnot, 13 ans; 7° sa fille Blanche Brossonnot, 9 ans;
8° sa fille Charlotte Brossonnot, 6 ans; 9° son fils Jean Baptiste
Brossonnot, 3 ans; 10° son ouvRier Félix François Prévost,
26 ans, ouvrier boucher.
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AD91 6M 195 (relevé de B.G. en 2018)
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1891
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Recensement. — Le recensement de 1891 trouve à Méréville
rue Basse dans une même maison: 1° Carolus Brossonnot, 46 ans, boucher,
chef de famille; 2° son épouse Joséphine Peschard, 44 ans;
3° ses enfants Léonce Brossonnot, 20 ans; 4°Louise Brossonnot,
18 ans; 5° Charles Brossonnot, 17 ans; 6° Blanche Brossonnot, 13
ans; 7° Charlotte Brossonnot, 10 ans; 8° Jean Brossonnot, 8 ans; 9°
sa nièce Thècle Brossonnot, 14 ans; 10° son neveu Jacques
Brossonnot, 11 ans; 11° son domestique Paul Bertrand, 30 ans, charretier.
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AD91 6M 195 (relevé de B.G. en 2018)
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1893
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Départ d’Étampes.
— “Maisons qui se créent ou changent
de propriétaire. [...] Adresse: Étampes; nom: Houdy; profession:
boucher; prédécesseur: Brossonnot.”
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Archives commerciales
de la France 20/51 (28 juin 1893), p. 791 (saisie de B.G., 2018).
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1894
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Mort de son père
à Méréville. — “N°29 — 14 août — Brossonnot Carolus Désiré
— L’an mil huit cent quatre-vingt-quatorze le quinze août à neuf
heures du matin, par devant nous Osvald Martin maire officier de l’état
civil de la commune de Méréville sont comparus Léonce
Brossonnot boucher agé de vingt-trois ans, et Louis Désiré
Jacques Guillet, menuisier, agé de quarante-six ans, tous deux domiciliés
à Méréville, le premier fils et le second voisin du décédé,
lesquels nous ont déclaré que Carolus Désiré
Brossonnot marchand boucher agé de quarante-neuf ans domicilié
à Méréville, né à Marolles-en-Beauce (Seine-et-Oise)
le vingt-un septembre mil huit cent quarante-quatre, fils de Jean Pierre
Brossonnot et de Marie Catherine Honorée Amiard tous deux décédés
, époux de Joséphine Peschard avec laquelle il demeurait, est
décédé hier en son domicile à six heures et demie
du soir. Et après nous être assuré du décès
nus avons dressé le présent acte que les déclarants
ont signé avec nous lecture faite. — [Signé :] L. Brossonnot
— L. Guillet — Martin.”
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AD91 4E 3735 (saisie de B.G., 2018)
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1896
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Recensement. — “Le recensement de 1896 trouve
à Méréville, dans une même maison de la rue Basse:
1° Joséphine Peschard, 54 ans, sans profession; 2° son fils
Jean Brossonnot, 18 ans, garçon boucher. 3° Léonce Brossonnot,
30 ans, boucher, patron; 4° Louise Lirot, 28 ans, sa femme.
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AD91 6M 195 (saisie de B.G., 2018)
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1899
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Mariage à Étampes.
— “Brossonnot et
Lirot — L’an mil huit cent quatre-vingt-dix-neuf le mercredi vingt-cinq janvier
à dix heures et demie du matin, par devant nous Faustin Philéas
Viron premier adjoint au maire de la ville d’Étampes, officier de l’état
civil de la dite ville, département de Seine-et-Oise, agissant par
empêchement de monsieur le maire, sont comparus Léonce Brossonnot,
boucher, âgé de vingt-huit ans, demeurant à Méréville
(Seine-et-Oise) avec sa mère, rue Basse, et y étant né
le premier novembre mil huit cent soixante-dix, fils majeur de Carolus Brossonnot,
décédé à Méréville le quatorze
août mil huit cent quatre-vingt-quatorze, et de Joséphine Péchard
sa veuve, sans profession, âgée de cinquante-deux ans, demeurant
à Méréville, ici présente et consentante au mariage
de son fils. Et la demoiselle Louise Juliette Lirot, sans profession, âgée
de vingt ans, demeurant à Étampes rue Saint-Jacques numéro
soixante-cinq avec ses père et mère et y étant née
le dix-neuf mars mil huit cent soixante-dix-huit, fille mineure de Louis
Lirot, maître d’hôtel, âgé de quarante-huit ans,
et de Juliette Marie Virginie Bonneau son épouse sans profession, âgée
de quarante-un ans, demeurant ensemble à Étampes rue et numéro
susdits ici présents et consentants au mariage de leur fille. Lesquels
nous ont présenté leurs actes de naissance, l’acte de décès
du père du futur, un certificat délivré le dix-neuf
janvier présent mois par maître Masson, notaire à Étampes,
constatant que les futurs époux ont fait un contrat de mariage devant
lui le dit jour, et les actes de publication du présent mariage faits
tant en cette mairie qu’en celle de Méréville (Seine-et-Oise)
les deux dimanches huit et quinze de ce mois, sans opposition. Et après
avoir vérifié sur nos registres de l’état civil l’acte
de naissance de la future, nous avons visé pour être annexées
les autres pièces énoncées ci-dessus et nous avons donné
lecture du tout aux parties comparantes assistées des quatre témoins
ci-après nommés et qualifiés, ainsi que du chapitre
six du titre du mariage sur les doits et devoirs respectifs des époux
Ensuite nous avons reçu la déclaration de Léonce Brossonnot
qu’il prend pour son épouse la demoiselle Louise Juliette Lirot, et
celle de la demoiselle Louise Juliette Lirot qu’elle prend pour son époux
Léonce Brossonnot. En conséquence nous avons déclaré
au nom de la moi que Léonce Brossonnot et Louise Juliette Lirot sont
unis par le mariage Tout ce que dessus fait publiquement à Étampes
en l’hôtel de la mairie, les dits jour, mois et an, en présence
de Albert Boutaud, rentier âgé de quarante-un ans, ami de l’époux
demeurant à Méréville, Émile Brossonnot, boucher,
âgé de trente ans, frère de l’époux, demeurant
à Paris rue de Flandre numéro cent-cinquante, Marie Joseph
Sallé, épicier, âgé de vingt-sept ans, cousin
de l’épouse demeurant à Patay (Loiret), et de Anatole Lirot,
menuisier, âgé de cinquante-trois ans, cousin de l’épouse
demeurant à Longjumeau (Seine-et-Oise), qui ont signé avec
les époux, la mère de l’époux, les père et mère
de l’épouse et nous, adjoint susnommé, après lecture
faite — [Signé:] L. J. Lirot — L. Brossonnot — Al. Boutaud —
J. Péchard — E. Brossonnot — J. Bonneau — L. Lirot — A. Lirot — F.
Viron [paraphe].”
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AD91 4E 3647 (relevé de B.G., 2018).
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1901
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Recensement. — Le recensement de 1901 trouve à Méréville,
dans une même maison de la rue Basse deux ménages. Primo: 1°
Joséphine Peschard, 54 ans, sans profession; 2° son fils Jean Brossonnot,
18 ans, garçon boucher. Secundo: 1° Léonce Brossonnot, 30
ans, boucher, patron; 2° Louise Lirot, 28 ans, sa femme.
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6M 195 (relevé de B.G., 2018)
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1906
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Recensement. — Le recensement de 1906 trouve à Méréville,
dans une même maison de la rue Basse deux ménages. Primo: 1°
Léonce Brossonnot, né en 1870 à Méréville,
boucher; 2° Louise Lirot, née en 1878 à Étampes,
son épouse, sans profession; 3° Gaston Lelong, née en 1879
à Autruy, domestique; 4° Jean Lescuyer, né en 1871 à
Sully-la-Chapelle, domestique; 5° Fernand Sergent, né en 1889
à Méréville, domestique; 6° Martial Girad, né
en 1891 à Méréville, domestique. Secundo: 1° Joséphine
Peschard, née en 1846 à Toury, sans profession; 2° Charlotte
Brossonnot, née en 1880 à Méréville, sa fille.
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6M 195 (relevé de B.G., 2018)
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1911
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Recensement. — Le recensement de 1911 trouve à Méréville,
dans une même maison de la rue Basse: 1° Joséphine veuve
Brossonnot, née en 1846 à Tour, Eure-et-Loir, sans profession;
2° Léonce Brossonnot, né en 1870 à Méréville,
boucher, patron; 3° Louise brossonnot, née en 1878 à Étampes,
son épouse, sans profession; 4° Gabrielle Lirot, née en
1896 à Étampes, sa belle-sœur, sans profession; 5° Jules
Parfait, né en 1893 à Paris, ouvrier boucher employé
par Brossonnot; 6° Denis Domène, né en 1890 à Marseille,
domestique, vacher employé par Brossonnot; 7° Paul Foucher, né
en 1883 à Méréville, domestique charretier employé
par Brossonnot.
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6M 196 (saisie de B.G., 2018)
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1920
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Cession de son fonds.
— “Étude
de Me Ferrand, notaire à Méréville. — Première insertion [Deuxième insertion]. — Suivant acte reçu par Me Ferrand, notaire à Méréville,
le quinze février mil neuf cent vingt, monsieur Léonce Brossonnot,
boucher et madame Louise Lirot, son épouse, demeurant ensemble à
Méréville, ont vendu à monsieur Alfred-Louis-Auguste
Chambon, boucher, et madame Marguerite Champion, son épouse, demeurant
ensemble à Méréville, le fonds de commerce de boucherie
et marchand de bestiaux exploité à Méréville,
rue Basse, comprenant l’’enseigne, le nom commercial, la clientèle
et l’achalandage y attachés, le matériel servant à son
exploitation et le droit au bail des lieux où il est exploité,
moyennant un prix et des conditions indiquées audit acte. L’entrée
en jouissance a été fixée au premier février mil
neuf cent vingt. — Les oppositions, s’il y a lieu,
devront être faites au plus tard dans les dix jours de la seconde insertion
et seront reçues en l’étude de Me Ferrand, notaire à
Méréville. — Pour première insertion
[Pour deuxième insertion], Ferrand.”
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L’Abeille d’Étampes 109/8 (21
février 1920), p. 3 et 109/9 (28 février 1920), p. 3.
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1921
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Résumé
d’un procès. — “Commission
supérieure de cassation (1re sect.), 16 juin 1921. — Guerre de 1914-1919, baux à loyer, loi 9 mars 1918, article
56, prorogation, bail commercial, cession, droit acquis à la prorogation
antérieur à la cession, droit de prorogation du cessionnaire.
— Lorsque le locataire
d’un local à usage commercial a manifesté sa volonté
de bénéficier de la prorogation de son bail accordée
par l’article 56 de la loi du 9 mars 1918 en signifiant sa demande à
son bailleur, il a un droit éventuel ouvert à dater de son exploit
de notification, et dès lors, si le locataire cède postérieurement
son fonds de commerce avec son droit au bal, il transmet à son cessionnaire
le droit à la prorogation. — Il ne s’agit pas en ce cas de l’application de l’article 4 de
la loi du 23, octobre 1919 qui ne régit que les demandes directes
des cessionnaires et ne s’applique qu’aux baux d’habitation.
— ARRÊT:
— Sur le moyen unique:
— Vu l’article
56 de la loi du 9 mars 1918; — Attendu que ce-texte accorde aux locataires de locaux à
usage commercial une prorogation d’une durée égale au temps
de la guerre; — Attendu que,
lorsqu’un tel locataire a manifesté sa volonté de bénéficier
de cette prorogation en signifiant sa demande à son bailleur, il a
un droit éventuel ouvert à dater de son exploit de notification;
que dès lors si le locataire cède postérieurement son
fonds de commerce avec son droit au bail, il transmet à son cessionnaire
le droit à la prorogation; qu’il ne s’agit pas en ce cas de l’application
de l’article 4 de la loi du 23 octobre 1919 qui ne régit que les demandes
directes des cessionnaires et ne s’applique qu’aux baux d’habitation; — Attendu qu’en l’espèce la sentence
attaquée reconnaît que B[r]ossonnot,
boucher à Etampes [en fait Méréville
(B.G.)], a signifié à ses bailleurs le 12 novembre 1919
sa demande de prorogation, qu’il n’a cédé son fonds de commerce
que le 15 février 1920; — Attendu que, pour repousser la demande en prorogation de Bossonnot,
la sentence attaquée déclare que l’article 56 de la loi du 9
mars 1918 est inapplicable parce qu’en cédant il a perdu tout droit
et que l’article 4 de la loi du 23 octobre 1919 ne peut être invoqué
que par les cessionnaires de locaux d’habitation; qu’en statuant ainsi la
sentence attaquée a violé l’article 56 susvisé; — Casse. |265 — NOTE. — La Cour de cassation avait consacré une solution
analogue dans un arrêt du 1er décembre 1920 (supra, p. 70). Dans
l’arrêt qui précède, la Commission supérieure paraît
admettre que, si la cession du bail avait été antérieure
à la notification de la demande de prorogation, le cessionnaire n’aurait
pas eu droit à la prorogation.” |
Journal des huissiers
14/99/9 (septembre 1921), pp. 264-265 (saisie de B.G., 2018).
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1922
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Résumé
du même procès. — “Une jurisprudence
intéressante — La loi
du 31 mars 1922 a d’une façon définitive assuré aux cessionnaires
de baux à usage commercial le droit à une prorogation d’une
dures égale à celle des hostilités, mais déjà
la commission supérieure de cassation avait trouvé le moyen
de donner satisfaction à certains titulaires de baux. — Elle avait dit que lorsque le locataire
de locaux à usage commercial auquel l’article 56-1° de la loi du
9 mars 1918 accorde une prorogation d’une durée égale au temps
de la guerre, a manifesté sa volonté de bénéficier
de cette prorogation en signifiant sa demande à son bailleur, il avait
droit éventuel ouvert à dater de son exploit de notification,
et dès lors, si le locataire cédait postérieurement son
fonds de commerce avec son droit au bail, il transmettait à son cessionnaire
le droit à la prorogation. — C’est dans les termes suivants que la commission avait cassé
une décision de commission arbitrale: — «La Cour, — «Vu l’article 56 de la loi du 9 mars 1918; — «Attendu que ce texte accorde aux
locataires de locaux à usage commercial une prorogation d’une durée
égale au temps de la guerre; — «Attendu que, lorsqu’un tel locataire a manifesté
sa volonté de bénéficier de cette prorogation en signifiant
sa demande à son bailleur, il a un droit éventuel ouvert à
dater de son exploit de notification; que dès lors si le locataire
cède postérieurement son fonds de commerce avec son droit au
bail, il transmet à son cessionnaire le droit à la prorogation;
qu’il ne s’agit pas en ce cas de l’application de l’art. 4 de la loi du 23
octobre 1919 qui ne régit que les demandes directes des cessionnaires
et ne s’applique qu’aux baux d’habitation; — «Attendu qu’en l’espèce la sentence attaquée
reconnaît que B[r]ossonnot, boucher à
Etampes [en fait Méréville
(B.G.)], a signifié à ses bailleurs,
le 12 novembre 1919, sa demande de prorogation, qu’il n’a cédé
son fonds de commerce que le 15 février 1920; — «Attendu que, pour repousser la
demande en prorogation de Bossonnot, la sentence attaquée déclare
que l’art. 56 de la loi du 9 mars 1913 est inapplicable parce qu’en cédant
il a perdu tout droit et que l’art. 4 de la loi du 23 octobre 1919 ne peut
être invoqué que par les cessionnaires de locaux d’habitation;
qu’en statuant ainsi la sentence attaquée a violé l’art. 56
susvisé; — «Casse…»
— Par un arrêt
du 10 mars 1921, la commission supérieure de cassation a décidé
que le locataire principal de locaux à usage commercial qui, ayant
notifié au propriétaire sa demande de prorogation au titre commercial,
sous-loue ensuite lesdits locaux, transmet à son sous-locataire le
bénéfice de sa demande de prorogation. En pareil cas, dit cet
arrêt, il ne s’agit pas de l’application des dispositions de l’art.
4 de la loi du 23 octobre 1919, exclusivement relatives aux demandes directes
de prorogation formées par les cessionnaires ou sous-locataires. — L’arrêt ci-dessus donne, en termes
fort nets, la même solution dans l’hypothèse où le locataire
principal a cédé son bail après avoir notifié
au propriétaire sa demande de prorogation au titre commercial. À
la vérité, cette solution ne pouvait plus être sérieusement
discutée depuis l’arrêt de Cass. civ. 1er décembre 1920.
Cependant le doute qui subsistait encore dans l’esprit de certaines personnes
avait rendu difficile la cession des fonds de commerce. Avec l’arrêt
ci-dessus, toute crainte devait être définitivement écartée.
Mais la loi du 31 mars 1922 a mis fin aux discussions entre propriétaires
et preneurs.”
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La Lanterne 46/16.373 (29 mai 1922),
p. 4 = Le Rappel 18.796 (29 mai 1922), p. 4 (saisie de B.G.,
2018)
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