Maxime Lefranc,
chausseur à Étampes
15 rue Saint-Jacques (auj. Louis-Moreau), 1901-1918
Signature de Maxime Lefranc lors de son mariage en 1901
Annonce dans L’Abeille d’Étampes du 26 juin 1901
Réclame de janvier 1902
Réclame
de septembre 1902
La maison Lefranc vers 1903 (détail de la carte postale Des Gachons
n°33)
Réclame
d’octobre 1907
Réclame de 1909
La maison Lefranc en 1909 (détail de la carte postale
Jeangette n°78)
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Vers 1910 (?)
(carte Brière)
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Vers 1911
(carte Rameau n°108)
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1912
(carte Lévy n°12)
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La maison Lefranc
vers 1912. A gauche, l’entrée du coté de la rue Sainte-Croix
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Entrée
au n°15 de la rue Saint-Antoine (Louis-Moreau)
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Détail des cartes
postales Rameau 293 et 383 (vers 1912)
La vente de 1918 ( Abeille d’Étampes des 23 et 30 novembre
1918)
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Renseignements
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Sources
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1877
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Naissance
à Orléans. — “N°1044
— Lefranc, Victor Maxime — Du lundi cinq novembre mil huit cent soixante-dix-sept
à dix heures du matin. — Actes de naissance de Victor Maxime, du
sexe masculin, né hier soir, à cinq heures et demies dans le
domicile de ses père et mère, à Orléans, faubourg
Bannier, n°237, fils de sieur Rodolphe Léon Lefranc, employé
au chemin de fer, âgé de vingt-neuf ans, et de dame Sophie Victorine
Renard son épouse, âgée de vingt-quatre ans. Témoins:
sieurs François Ernest Lefranc, typographe, âgé
de vingt-sept ans, oncle de l’enfant, domicilié à Fleury (Loiret)
et Désiré Fichet, négociant, âgé de trente-cinq
ans, domicilié à Orléans, place du Martroi, n°9.
Constaté par nous Félix Eusèbe Albert Lafontaine, adjoint
au maire de la ville d’Orléans, spécialement délégué,
en présence des témoins sus-nommés, sur la présentation
de l’enfant et la déclaration faite par le dit sieur Rodolphe Léon
Lefranc père, présent. — Lecture faite du présent acte,
le déclarant et les témoins ont signé avec nous. —
Fait en l’hôtel de la mairie, les jour, mois et an susdits. — [Signé:]
R. Lefranc — E. Lefranc — D. Fichet — Lafontaine adjoint.
[Note
marginale:] Marié à Étampes (Seine-et-Oise) le 21 septembre
1901 avec Laurence Appoline Gingréau.”
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Archives
municipales d’Orléans 2E 260 (saisie de B.G., 2018).
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1877
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Baptême à
Orléans, à la Chapelle Neuve, le 18 novembre 1877, avec pour
parrain son oncle Maxime et pour marraine sa tante Zéphirine.
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Alain Grenier, «Généalogie»,
sur www.geneanet.org, en ligne en 2018.
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1898-1899
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Fiche
matricule (première partie). — “Nom: Lefranc;
prénoms, Victor, Maxime — Numéro matricule du recrutement:
1636 — État civil: Né le 4 novembre 1877 à Orléans,
canton du dit, département du Loiret, profession d’employé
de commerce, fils de Rodolphe Léon et de Renard Sophie, Victorine,
domiciliés à Orléans, 2 rue des Africains, canton du
dit Est, département du Loiret — Degré d’instruction générale:
3 — N° 34 de tirage dans le canton d’Orléans Est.
— Décision du conseil de révision et motifs: Ajourné
en 1898: faiblesse; exempté en 1899: varices volumineuses.”
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AD45 1 R 55626 (saisie
de B.G., 2018).
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1901
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Recensement d’Étampes.
— Le recensement de 1901 trouve à
Étampes au n°15 de la rue Saint-Jacques: 1° Armand Pasquier,
60 ans, marchand de chaussures, patron, chef de ménage; 2° son
épouse Mélina Benoist, 53 ans, sans profession; 3° son
fils Georges Pasquier, 24 ans, employé de commerce; 4° sa fille
Madeleine Pasquier, 15 ans, sans profession; 5° Flora Buisson, 18 ans,
domestique. |
AD91 6M 125 (relevé
de B.G., 2018).
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1901, juin
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Annonce.
— “Chaussures
— 15, rue Saint-Jacques, Étampes.
— M. Pasquier remercie ses nombreux
clients qui lui ont accordé leur confiance jusqu’à ce jour
et les prie de la reporter sur son successeur, M. Maxime Lefranc, qui fera
tous ses efforts pour la mériter et leur donner entière satisfaction,
et les informe qu’il restera, en cas de besoin, à leur entière
disposition. — Pasquier aîné.
— M. Maxime Lefranc informe qu’il a une
certaine quantité de marchandises qu’il vendra moitié de
leur valeur, telles que: — Bottines élastiques,
vache vernie, pour hommes, valeur 20 fr., vendues 10 fr. — Bottines élastiques, cambrées, pour hommes, vendues
9 fr. — Richelieu jaune, pour hommes, vendus 8 fr.
50. — Bottines satin, qualité extra, pour
dames, depuis 4 fr. — Bottines chèvre, qualité
extra, pour dames, depuis 8 fr. 50. — Chaussures
pour enfants et fillettes, depuis. 4 fr. 50. — Prix
fixe et au comptant. — Tout acheteur au-dessus de
10 fr. aura droit à une très jolie prime, d’une certaine
valeur, absolument nouvelle et utile à toute personne.”
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L’Abeille d’Étampes
du 26 juin 1901, p. 3 (dont scan ci-dessus, et
saisie par B.G., 2018).
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1901, juillet
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Réclame. — “Chaussures
— Maison Pasquier — M. Lefranc, successeur — 15, rue Saint-Jacques
et rue Sainte-Croix, Étampes, près la Gare. — Très grand assortiment de chaussures en tous genres pour
hommes, dames et enfants. — Chaussures de luxe et
de fatigue. — Produits spéciaux
de la Manufacture Rousset Frères, de Blois, Grand Prix à l’Exposition
universelle, Paris 1900. — Grand choix d’Articles
pour hommes, dames et enfants vendus moitié de leur valeur. — Tout acheteur au-dessus
de 10 fr. aura droit à une très jolie prime. —
Prix fixe et au comptant.”
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L’Abeille d’Étampes
du 12 juin 1901, p. 4 (dont scan ci-dessus,
et saisie par B.G., 2018).
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1901
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Publication de mariage
à Orléans. — “État
civil d’Orléans. — Publications de mariage du 8 septembre 1901 entre:
[…] . — M. Lefranc (Victor-Maxime), marchand de chaussures à Étampes,
et Mlle Gingréau (Laurence-Appolline), à Montargis.”
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Journal du Loiret
84/211 (9-10 septembre 1901), p. 3 (saisie de B.G., 2018).
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1901, septembre
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Mariage à
Étampes. — “N°35
— Lefranc et Gingréau — L’an mil neuf cent un, le samedi vingt-un
septembre à une heure et demie, par devant nous Charles Auguste Dujoncquoy,
second adjoint spécialement délégué par monsieur
le maire de la ville d’Étampes, officier de l’état civil de la dite ville, département
de Seine-et-Oise, sont comparus Victor Maxime Lefranc, marchand de chaussures,
âgé de vingt-trois ans, demeurant à Étampes rue
Saint Jacques numéro quinze, né en la ville d’Orléans
(Loiret), le quatre novembre mil huit cent soixante-dix-sept, fils majeur
de Rodolphe Léon Lefranc employé de commerce âgé
de cinquante-trois ans et de Sophie Victorine Renard son épouse, sans
profession, âgée de quarante-sept ans, tous deux demeurant à
Orléans rue des Africains numéro deux, ici présents et
consentants au dit mariage de leur fils. Et demoiselle Laurence Appoline Gingréau,
sans profession, âgée de dix-neuf ans, demeurant à Montargis
(Loiret), place des Recollets numéro cinq chez son aïeulle maternelle
madame Adélaïde Marchon veuve Marseille, née à
Pithiviers (Loiret) le six octobre mil huit cent quatre-vingt-un, fille mineure
de Albert Auguste Gingréau, décédé à Pithiviers
le vingt-quatre février mil huit cent quatre-vingt-six, et de Louise
Marseille son épouse, aussi décédée à
Pithiviers le vingt-huit février mil huit cent quatre-vingt-seize,
ayant pour tuteur monsieur Désiré Marchon, propriétaire
demeurant à Toury, département d’Eure-et-Loir, et petite-fille
du côté paternel de Jacques Gingréau, décédé
à Paris, dixième arrondissement, le vingt-quatre septembre
mil huit cent soixante-huit, et de Aimée Rosalie Hervé son
épouse décédée à Pithiviers le premier
juin mil huit cent soixante-six, et du côté maternel de Edmond
Marseille décédé à Montargis (Loiret) le trois
mai mil huit cent quatre-vingt-trois, et de Adélaïde Marchon,
rentière, âgée de soixante-douze ans, demeurant au dit
Montargis (Loiret) place et numéro susdits. Lesquels nous ont présenté
l’acte de naissance du futur délivré le vingt-six août
dernier, celui de la future délivré le douze de ce mois, les
actes de décès des père et mère de la future et
de ses aïeux paternels, celui aussi de décès de son grand-père
maternel, le consentement donné par la grand’mère maternelle
de la dite future devant maître Quatresols notaire à Montargis,
enregistré et légalisé, un certificat délivré
le dix-neuf septembre courant, par maître Bauchet, notaire à
Pithiviers, constatant que les futurs époux ont fait un contrat de
mariage devant lui le dit jour, et les actes de publication du présent
mariage faits tant en cette mairie qu’en celles de Montargis, de Toury et
d’Orléans, les deux dimanches huit et quinze de ce mois, sans opposition.
Le dit futur nous a également présenté un certificat
de monsieur le préfet du département du Loiret constatant qu’il
a été exempté du service militaire par le conseil de
révision de la classe mil huit cent quatre-vingt-dix-sept, lequel certificat
lui a été immédiatement rendu. Et, après avoir
visé ces pièces pout être annexées nous en avons
donné lecture aux parties comparantes assistées des quatre
témoins ci-après nommés et qualifiés, ainsi que
du chapitre six du titre du mariage, sur les droits et devoirs respectifs
des époux. Ensuite nous avons reçu la déclaration de
Victor Maxime Lefranc qu’il prend pour son épouse la demoiselle Laurence
Appoline Gingréau, et celle de la demoiselle Laurence Appoline Gingréau
qu’elle prend pour son époux Victor Maxime Lefranc. En conséquence
nous avons déclaré au nom de la loi que Victor Maxime Lefranc
et Laurence Appoline Gingréau sont unis par le mariage. Tout ce que
dessus fait publiquement à Étampes, en l’hôtel de la
mairie les dits jour, mois et an, en présence des témoins
ci-après nommés. Primo, du côté de l’épouse,
Jules Toussaint Magloire Maudemain, horloger bijoutier, âgé
de cinquante-un ans, cousin, demeurant à Étampes, rue de
l’Hôtel-de-Ville n°22, Désiré Marchon, propriétaire,
âgé de soixante-deux ans, grand’oncle, demeurant à Toury.
Secundo, du coté de l’époux, Armand Paulin Pasquier, rentier,
âgé de soixante ans, cousin, demeurant à Étampes
rue Sainte-Croix n°2, et René Lefranc, étudiant ecclésiastique,
âgé de vingt-deux ans, frère, demeurant à Orléans,
rue des Africains n°2, qui ont signé avec les époux, les
père et mère de l’époux et nous adjoint susnommé,
après lecture faite. — [Signé:] M. Lefranc — L. Gingréau
— R. Lefranc — Renard — Pasquier-illisible — René Lefranc — Marchon
— Maudemain — Aug. Dujoncquoy.” |
AD91 4E 3649 (saisie
de B.G., 2018).
Signature de Maxime Lefranc lors de son mariage en 1901
|
1901
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Mariage religieux
avec la même le 23 septembre 1901 à Pithiviers (Loiret).
|
Alain Grenier, «Généalogie»,
sur www.geneanet.org, en ligne en 2018.
|
1902
|
Réclame.
— “Magasin spécial
de chaussures, pour hommes, garçonnets, dames et enfants — Seul
dépôt de la grande manufacture de chaussures Rousset frères,
de Blois (grand prix à l’exposition universelle, Paris 1900) — Maison
Pasquier — M. LEFRANC successeur — 15, rue Saint-Jacques (en face de l’église
Saint-Basile, près de la gare), à Étampes — Articles
de luxe grande façon, cousus main, très soignés —
Médaille d’or et croix d’honneur — Grand assortiment de chaussures
de chasse — Grand choix de brodequins et napolitains — Gros ferrage pour
fatigue — Spécialité de guêtres et molletières
— Chaussures sur mesure et réparation — Seul dépôt
du spécifique «Victorieux» pour la guérison des
cors aux pieds, le flacon 1 fr. 25 — Prix fixe et au comptant.”
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Almanach d’Étampes
pour 1902 (scan par Bernard Métivier ci-dessus,
et saisie de B.G., 2018).
|
1905
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Alain Grenier, «Généalogie»,
sur www.geneanet.org, en ligne en 2018.
Cf. infra, année 1913.
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1906
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Recensement d’Étampes.
— Le recensement de 1906 trouve à
Étampes deux ménages au n°15 de la rue Saint-Jacques.
Primo: 1° Maxime Victor Legrand, né à Orléans en
1877, marchand de chaussures, patron, chef de ménage; 2° son épouse
Laurence Gingréau, née à Pithiviers en 1881. Secundo:
1° Armand Pasquier, sans profession,
né en 1840 à Santilly; 2° son épouse Mélina
Benoist, née à Maisse en 1847; 3° leur fille Madeleine,
née à Étampes en 1886.
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AD91 6M 126 (relevé
de B.G., 2018).
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1907
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Naissance à Étampes de sa fille Élisabeth. — “États
civils. — Commune d’Étampes. — Naissances — […] Du 15. Lefranc Élisabeth-Mare-Louise-Sophie,
rue Saint-Jacques, 15. […].
Selon
Alain Grenier elle fut postière et elle est morte le 11 novembre
2003 à Angers (Maine-et-Loir).
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L’Abeille d’Étampes
96/3 (19 janvier 1907), p. 3 (saisie de B.G., 2018).
Alain
Grenier, «Généalogie», sur www.geneanet.org, en ligne en 2018.
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1908
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Naissance à Étampes de son fils cadet Jacques, le 21 août
1908
Décédé
selon Alain Grenier en 1934 à l’âge de 26 ans.
|
Alain Grenier, «Généalogie»,
sur www.geneanet.org, en ligne en 2018.
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1909
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Réclame.
— “Prix fixe —
Prix fixe — Spécialité de chaussures pour hommes, dames et
enfants — M. LEFRANC — Étampes, 15, rue Saint-Jacques, et rue Sainte-Croix.
— Grand choix de chaussures de luxe pour cérémonies. — Chaussures
de chasse et de fatigue — Articles de travail — Guêtre et molletières
— Chaussures sur mesure et réparations.”
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Almanach d’Étampes
pour 1909 (scan par Bernard Métivier ci-dessus,
et saisie de B.G., 2018).
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1911
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Recensement d’Étampes.
— Le recensement de 1911 trouve à
Étampes au n°15 de la rue Saint-Jacques: 1° Victor Maxime
Legrand, né à Orléans en 1877, marchand de chaussures,
patron, chef de ménage; 2° son épouse Laurence Appoline
Lefranc, née à Pithiviers en 1881; 3° son fils Raymond
Albert Rodolphe Robert Lefranc, né en 1905 à Orléans;
4° sa fille Élisabeth Marie Louise Sophie Lefranc, née en
1907 à Étampes, sans profession; 5° son fils Jacques Maxime
Louis Lefranc, né à Étampes en 1908.
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AD91 6M 127 (relevé
de B.G., 2018).
|
1913
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Chausseurs étampois
en 1913. — “Chaussures:
Beaubois, place de l’Hôtel-de-Ville. — Bertrand (Mlle), rue Sainte-Croix.
— Boussard (veuve), 1, place Notre-Dame. — Despert, 59, rue Saint-Jacques.
— Gout, 16, rue Darnatal. — Laure, 129, rue Saint-Jacques. — Lasnier, 6,
place Notre-Dame. — Lefranc, 15, rue Saint-Jacques. — Mercier, 1, rue Neuve-Saint-Gilles.
— Pommier, 21, rue de la Juiverie. — Sevestre, 21, rue Sainte-Croix. — Vermillon,
28, rue Saint-Antoine. — Chaussures gros et détail (fabricants
de): Mercier, 1 rue Neuve-Saint-Gilles. — Pommier, 21 rue de la Juiverie.”
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Almanach d’Étampes
pour 1913, p. 92 (saisie de B.G., 2018).
Remarque: selon l’Almanach pour 1913 composé
sans doute à la fin de 1912, Armand Pasquier, l’ancien tenancier du
magasin de chaussures de Lefranc, habite toujours à cette date au
n°2 de la rue Sainte-Croix (ibid., p. 117), mais en réalité
il était mort l’année précédente, et l’Almanach
n’était pas à jour sur ce point.
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1913
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Mort à Étampes de son fils aîné Raymond. — “États
civils. — Commune d’Étampes. — […] Décès. — […] Du
8. Lefranc Raymond-Albert-Rodolphe-Robert, rue Saint-Jacques, 15. […].”
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L’Abeille d’Étampes
102/7 (15 février 1913), p. 3 (saisie de B.G., 2018).
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1913
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Naissance à Étampes de son troisième fils Maurice. — “États
civils. — Commune d’Étampes. — Naissances. — […] Du 20. Lefranc Maurice-René-Raymond,
rue Saint-Jacques, 15. […].”
Marié
(selon Alain Grenier) à Orléans le 7 juin 1941 avec Fernande
Allaire (1914-2004), dont quatre enfants, la première étant
Marie-Christiane Lefranc, épouse du dit Alain Grenier.
Mort
selon Alain Grenier à Orléans le 8 août 1994, âgé
de 81 ans.
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L’Abeille d’Étampes
102/30 (26 juillet 1913), p. 3 (saisie de B.G., 2018).
Alain
Grenier, «Généalogie», sur www.geneanet.org, en ligne en 2018.
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1914-1926
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Fiche
matricule (deuxième partie). — “ Indication
des corps auxquels les jeunes gens sont affectés dans l’armée
territoriale et dans sa réserve: Service auxiliaire, 5 S. C.O.A.
(7354); 19 et 20 régiments de chasseurs (3380); 159e régiment
d’infanterie (01116); régiment d’infanterie Orléans. — Époque
à laquelle l’homme doit passer dans la réserve de l’armée
active: 1er novembre 1901; dans l’armée territoriale: 1er novembre
1911; dans la réserve de l’armée territoriale: 1er novembre
1917; 10 novembre 1915: libération du service militaire: 1923, 10
novembre 1926. — Détail des services et mutations diverses: Appelé
classé Service auxiliaire par le conseil de révision de Seine-et-Oise
dans sa séance du 28 novembre 1914 (décret du 9 novembre 1914).
Arrivé au corps le 15 avril 1915. Maintenu S. A. par la commission
des 3 médecins siégeant à Vendôme le 28 juin 1915.
Passé au dépôt des 19e et 20e régiments de chasseurs
le 18 septembre 1917 (décision du général commandant
la 5e région en date du 17 septembre 1917 n°7473/M. — Affecté à la 5e section
de C.O.A. — Dirigé
le 22 avril 1918 sur la prison militaire d’Orléans. — Condamné à 2
ans 6 mois de prison et à 100 francs d’amende avec sursis par le conseil
de guerre de la 5e région dans sa séance du 29 juin 1918 pour
faux (amnistie du 29 avril 1921). — Passé au 169e régiment d’infanterie le 30 juin
1918 en exécution de la dépêche ministérielle
n°13761 2/10 du 9 mars 1918. — Venu de la prison militaire le 30 juin 1918 et dirigé
sur les armées le dit jour. — Obligation d’activité comptant pour la libération
seulement: du 22 avril 1918 au 29 juin 1918. — Renvoyé
en congé illimité le 15 janvier 1919 (1er échelon)
par le dépôt démobilisateur du 21e régiment d’infanterie
coloniale. — Campagnes: contre l’Allemagne: intérieur, campagne du
15 avril 1915 au 21 avril 1918; aux armées: du 30 juin 1918 au 14
janvier 1919. — Passé dans la réserve territoriale le 10 novembre
1918; libéré du service militaire le 10 novembre 1926. — Localités
successives habitées par suite de changements de domicile ou de résidence:
10 mai 1921: 119 rue Ordener, Paris 18e (résidence).”
|
AD45 1 R 55626 (saisie
de B.G., 2018). Il faut remarquer que Maxime Lefranc est envoyé
en prison militaire le 22 avril 1918 et condamné pour faux le 26
juin, suite à quoi il est en fait envoyé sur le front plutôt
qu’en prison. Et que cela se produit peu après le décès
de la mort de sa femme, qui serait morte selon Alain Grenier le 3
mars 1918.
J’ai tendance à croire qu’il s’était
à lui-même octroyé une permission ou quelque chose
de ce genre à l’occasion de ce décès qui laissait
trois enfants survivants orphelins. Une mésaventure du même
genre est arrivée à mon père d’heureuse mémoire
Jean Gineste, qui s’était arrangé pour aller voir ma future
mère, d’une manière irrégulière, et pour ce
fait avait vu son temps de service prolongé, de sorte que pour finir
il avait dû partir participer aux événements du Maroc,
au lieu d erentrer chez lui (B.G.)
|
1918, mars
|
Décès de
sa femme. — L’épouse
de Maxime Lefranc, née Laurence Appoline Gingréau, serait
morte le 3 mars 1918, à l’âge de 36 ans, dans
un lieu indéterminé qui ne paraît pas être Étampes,
où son décès n’est pas notifié par L’Abeille.
Elle est sans doute morte dans le Loiret, soit à Orléans
ou bien à Pithiviers.
|
Alain Grenier, «Généalogie»,
sur www.geneanet.org, en ligne en 2018, sans précision
du lieu du décès.
|
1918, novembre
|
Annonces légales de la cession. —
“Etude de Me Lescuyer, notaire à Étampes. — Cession de Fonds de Commerce. — Aux termes
de deux actes reçus par Me Lescuyer, notaire à Étampes
(Seine-et-Oise), les neuf et dix septembre mil neuf cent dix- huit, monsieur
Victor-Maxime Lefranc, marchand de chaussures, domicilié à
Étampes, rue Saint-Jacques, numéro 15, veuf non remarié
de madame Laurence-Appoline Gingréau, a vendu et cédé
à monsieur Marcel-Fabien Guillot, cordonnier et marchand de chaussures,
et madame Alice-Juliette-Germaine Lecomte, son épouse, demeurant
ensemble à Étampes, rue Saint-Jacques, numéro 15, — le fonds de commerce de marchand de chaussures au détail
par lui exploité à Étampes, rue Saint-Jacques, numéro
15, comprenant la clientèle et l’achalandage, le matériel
servant à son exploitation, les marchandises en dépendant
et le droit au bail des lieux où il est exploité. — L’entrée en jouissance a été fixée
au dix septembre mil neuf cent dix-huit. — Domicile a été élu pour les oppositions
à Étampes, en l’étude de Me Lescuyer, notaire susnommé,
où elles devront être faites, s’il y a lieu, au plus tard dans
les dix jours de la seconde insertion. — Pour première
[deuxième] insertion, — Lescuyer.”
|
L’Abeille d’Étampes
des 23 et 30 novembre 1918, p. 3 (dont scans ci-dessus,
et saisie par B.G., 2018).
|
1920
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Résidence à
Orléans et remariage. — “État
civil d’Orléans. — Publications de mariage. — M. Lefranc (Victor-Maxime),
représentant de commerce, rue Joseph-Leroy, n°17, et Me Deverge
(Alfredina-Germaine-Émelie), employée des postes, à
Paris.”
Alfrédina
Germaine Émelie, née le 23 août 1887 à
Fleury-les-Aubrais (Loiret), fille d’Auguste Alfred Deverge (1850-1914)
et d’Alphonsine Palmire Morisseau (1849-1922), veuve à partir de 1935,
s’est remariée le 4 septembre 1939 à Cour-Cheverny (Loir-et-Cher)
avec Eugène Alexandre Cousset. |
Journal du Loiret
102/297 (29-30 décembre 1919), p. 3 (saisie de
B.G., 2018). On notera que la rue Joseph-Leroy se situe à Orléans.
Mort
de son fils cadet Jacques, à l’âge de 26 ans.
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1921
|
Résidence à
Paris. — Maxime Lefranc est signalé par
son registre matricule comme résidant à Paris: “10
mai 1921: 119 rue Ordener, Paris 18e (résidence).”
|
Cf. infra 1914-1926.
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1934
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Mort de son fils cadet
Jacques, à l’âge de 26 ans.
|
Alain Grenier, «Généalogie»,
sur www.geneanet.org, en ligne en 2018.
|
1935
|
Mort de Maxime Lefranc
le 3 septembre 1935, chemin de la
Poudrette, à Blois (Loir-et-Cher), âgé
de 57 ans. |
Alain Grenier, «Généalogie»,
sur www.geneanet.org, en ligne en 2018.
Élisabeth Bernard-Faraut, «Généalogie»,
sur www.geneanet.org, en ligne en 2018.
|
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