Léon Coquet, pâtissier et marchand de vins à
Étampes
À l’Île d’Amour, 17 rue Sainte
Croix, 1872-1876
Signature de Léon Coquet en 1875
1747-1846
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Généalogie. — Il faut noter que les ascendants de Léon Coquet portent
des prénoms caractériques du pays d’Étampes (Cantien) et spécialement
de Chalo-Saint-Mard (Médard). — Justin Léon Coquet était le fils de Léontine
Cécile Dion (1816-) [elle-même fille de François Dion
(1789-) et de Marie Madeleine Feuillaubois] et de Cantien Hubert Coquet (1811-),
le dit Cantien Coquet fils de Jean Pierre Maurice Coquet
(1782-) et Marie-Thérèse Bergevin/Bargevin
(1786-1846), elle-même fille de Marie Thérèse Veillard
(1753-1805) et de Cantien Médard Bargevin/Bergevin (1747-1812).
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Généalogie de Damien et
Romain Desmons sur Geneanet en 2020
(ici).
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1841 |
Naissance à Chalo-Saint-Mars. — “N° 24 — Naissance
de Justin-Léon Coquet — Du six juin mil huit cent quarante-un, cinq
heures du soir. — Acte de naissance de Justin Léon Coquet, du sexe
masculin, né aujourd’hui à neuf heures du matin, en la demeure
de ses père et mère, fils légitime de monsieur Cantien-Hubert
Coquet, journalier, âgé de vingt-neuf ans passés, et de
Léontine-Cécile Dion, sa femme, âgée de vingt-cinq
ans, demeurans ensemble au Sablon, hameau de Chalo St Mars. — Les témoins
ont été messieurs Louis-Honoré Meslet, charron, âgé
de vingt-cinq ans, et Pierre Renard, cabaretier, âgé de quarante-trois
ans, demeurans tous deux en cette commune. — L’enfant nous a été
représenté, et la déclaration faite par son père,
qui a signé avec les témoins et nous maire, officier de l’état
civil, après lecture faite. [paraph].— [Signé:] Meslet — Coquet
— Renard. — Hautefeuille.” |
AD91 4E 489 (saisie de Bernard Gineste, 2020)
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1872 |
Recensement
de 1872. — Il trouve à Étampes, 15 bis de la rue Sainte-Croix (en tout cas entre les nos 15 et
17): 1° Lucien Paul Chevallier, 37 ans, né en Seine-et-Oise,
pâtissier; 2° Marie Augustine Argand, 33 ans, aussi née
en Seine-et-Oise; et leur deux filles jumelles nées aussi en Seine-et-Oise:
3° Marie-Félicie Chevallier, 1 an; Gabrielle-Augustine Chevallier,
1 an. |
AD91 6M 122 (relevé de Bernard Gineste, 2020) |
1872 |
Mariage à Paris 5e. — “912 — Coquet et Pédron — Du cinq novembre
mil huit cent soixante-douze à dix heures et demie du matin — Acte
de mariage de Justin Léon Coquet, cuisinier, né le six juin
mil huit cent quarante-un à Chalo-Saint-Mars (Seine-été-Oise),
demeurant à Paris, rue Saint-Séverin, 28, fils majeur de Cantien
Hubert Coquet, et de Léontine Cécile Dion son épouse
— et de Rosalie Pédron, fille de salle, née à Binie (Côte
du Nord) le seize mai mil huit cent quarante-cinq, demeurant à Paris,
rue Saint-Séverin 28, fille majeure de Jean Marie Pédron, cultivateur,
domicilié à Quéret (Côtes du Nord), consentant
par acte passé devant Me Michel, notaire à Binie le douze octobre
mil huit cent soixante-douze, et de Marie Jeanne Le Blanc, son épouse,
décédée à Binie le trente mai mil huit cent quarante-sept.
— Les actes préliminaires ci-annexés et paraphés sont
les actes de naissance des époux, les consentement udu père
de l’épouse, l’acte de décès de sa mère, et
l’extrait des publications de mariage faites et affichées sans opposition
en cette mairie les vingt et vingt-sept octobre derniers. — Lecture faite
des pièces ci-dessus énoncées et du chapitre six du
titre du mariage du code civil, les époux, les père et mère
de l’époux interpellés par nous, Augustin Antoine Maximin Delacour,
adjoint au maire du cinquième arrondissement, nous ont déclaré
qu’il n’a pas été fait de contrat de mariage. — Interpellés
de nouveau par nous, et séparément, Justin Léon Coquet
et Rosalie Pédron nous ont déclaré à haute et
intelligible voix, se prendre pour mari et femme. Après quoi, en notre
salle de mariage et publiquement, nous avons prononcé au nom de la
loi que Justin Léon Coquet et Rosalie Pédron sont unis par
le mariage. Le tout fait en notre mairie en présence de Thierry Ingé,
cuisinier, âgé de trente-quatre ans, demeurant avenue des Amandiers,
9; de Alexis Colinel, cuisinier, âgé de vingt-huit ans, demeurant
rue Pagevin, 18; de Pierre Pallachon, marchand de vins, âgé
de cinquante-six ans, demeurant rue Saint-Séverin, 28; de Charles
Besançon, cuisinier, âgé de trente-quatre ans, demeurant
rue de la Fidélité, 24, lesquels ont signé avec nous
ainsi que les époux, les père et mère de l’époux,
après lecture de l’acte.”
[Mention marginale:] L’an
mil huit cent quatre-vingt-huit, le onze décembre, sur les registres
de l’état civil du Ve arrondissement de Paris a été transcrit
un jugement renu par défaut par le tribunal civil de 1ère instance
de la Seine eldix-huit juin mil huit cent quatre-vingt-huit, et prononçant
le divorce des époux dénommés en l’acte ci-contre, dont
mention faite par nous, officier de l’état civil. Le Maire.
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AD75 V4E 2989 (saisie de BG,
2020) |
1873 |
Naissance à Étampes
d’une première fille. —
“N°127 — Coquet, Louise Albertine — Du mardi dix-neuf août mil huit
cent soixante-treize, trois heures de relevée. — Acte de naissance
de Lucie albertine Coquet du sexe féminin née ce jour à
neuf heures du matin chez ses père et mère, fille de Justin
Léon Coquet, patissier, âgé de trente-deux ans, et de
Rosalie Perdron (sic), son épouse, âgée de vingt-huit
ans, domiciliés de cette ville rue Sainte-Croix numéro dix-sept.
— Les témoins ont été les sieurs François Dominique
Gilbon, propriétaire, âgé de trente-neuf ans, et Léopold
Dulit, boulanger, âgé de vingt-cinq ans, domiciliés de
cette ville. — Sur la présentation de l’enfant et sur la déclaration
du père d’icelui qui a ainsi que les témoins signé avec
nous Étienne Auguste Decolange adjoint délégué
par le maire d’Étampes, après lecture faite. — [Signé:]
L. Coquet — Guillon — L. Dulit — Decolange adj.”
Il faut noter que Coquet
signe “L. Coquet”, ce qui signifie que son prénom
d’usage était Léon, et non pas Justin.
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AD91 4E 1232 (saisie de BG,
2020) |
1875 |
Naissance à Étampes
d’une deuxième fille. —
“N°9 — Coquet, Julie Léontine — Du vendredi vingt-deux janvier
mil huit cent soixante-quinze, onze heures du matin. — Acte de naissance de
Julie Léontine Coquet du sexe féminin née hier à
une heure du matin chez ses père et mère, fille de Justin Léon
Coquet, patissier, âgé de trente-trois ans, et de Rosalie Pedron,
son épouse, âgée de vingt-neuf ans, domiciliés
de cette ville rue Sainte-Croix numéro dix-sept. — Les témoins
ont été les sieurs François Dominique Gilbon, propriétaire,
âgé de quarante-un ans, et Louis Joseph Florentin Hermel, concierge
de cette mairie, âgé de quarante-six ans, domiciliés de
cette ville. — Sur la présentation de l’enfant et sur la déclaration
du père d’icelle qui a ainsi que les témoins signé avec
nous Étienne Auguste Decolange adjoint délégué
par le maire d’Étampes, après lecture faite. — [Signé:]
Decolange — L. Coquet — Guillon — L. Dulit — Jos. Hermel.”
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AD91 4E 1234 (saisie de BG,
2020) |
1876 |
Recensement de 1876. —
Il trouve
à Étampes,
17 rue Sainte-Croix: 1° Justin Léon Coquet, 35 ans, né
en Seine-et-Oise, pâtissier; 2° Rosalie Pédron, 31 ans, née
hors de Seine-et-Oise; et leurs deux enfants nés en Seine-et-Oise:
3° Lucie Coquet, 3 ans; Julien Coquet, 1 an.
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AD91 6M 123 (relevé de BG, 2020)
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1876, décembre
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Déclaration de faillite. — “Déclarations
de faillite. [...] Seine-et-Oise. — Étampes.
— Coquet (Léon-Justin), Plâtrier
[sic (pâtissier)]-traiteur. — Jug. du 26 décembre
1876. — Syndic: M. Breuil.” |
Archives
commerciales de la France 4/104 (30 décembre 1877), p. 44 (saisie
BG, 2020)
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1877, mars
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Vente aux enchères.
— “Étude de Me Breuil, avoué
à Étampes, rue
Saint-Jacques, n° 50. — À vendre aux enchères,
à la requête de Me Breuil, avoué
à Étampes, syndic
de la faillite Coquet, le matériel et divers objets mobiliers servant
à l’exploitation du fonds de pâtissier et marchand de vins qu’exploitaient
les époux Coquet, à Étampes, rue Sainte-Croix, À l’Ile-d’Amour, le mercredi 21 mars 1877,
à midi, par le ministère de Me Robert, commissaire-priseur à
Étampes.
— Désignation:
comptoir avec banquette, plusieurs tables de marbre, glaces, œil-de-bœuf,
candélabres, buffets, tables en bois, chaises et tabourets, bonne
et nombreuse batterie de cuisine en cuivre rouge, et ustensiles de four et
de cuisine en fer battu, fonte et tôle; grande quantité de vaisselle
en porcelaine et faïence, de verrerie et de poterie, linge de table
en fil, couteaux, couverts et services de table, vins, liqueurs, bouteilles
vides, et grand nombre d’objets servant à l’exploitation d’un commerce
de pâtissier et marchand de vins. — Au comptant.” |
L’Abeille d’Étampes
du 17 mars 1877, p. 3 (dont un scan ci-dessus; saisie
BG, 2020).
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1878 |
Séparation de corps et de biens.
— “Séparations
de Paris publiées dans les journaux judiciaires de Paris du 19 au
22 janvier 1879. [...] Séparations de corps et de biens. [...] Paris.
— Mme Coquet (Justin-Léon), née
Pedron, a été séparée de son mari, cuisinier,
avenue d’Orléans, 120. — A.P. du 22 janvier
18 |
- Archives commerciales
de la France 6/7 (23 janvier 1879), p. 100 (saisie BG, 2020)
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1879 |
Nouvelle faillite à Paris. — “[1] Coquet-Pedron,
Justin-Léon, cuisinier, avenue d’Orléans, 120; Syndic ou avoué:
Ch. Duval.; Séparation de bien judiciaire: 26 novembre 1878. — [2] Coquet-Pedron, Justin-Léon, négociant commissionnaire,
rue du Faubourg-Montmartre, 40; Syndic ou avoué: Pinet; Faillite et
liquidation: 30 décembre 1879.” |
H.-F. Mascret et Vandal, Dictionnaire pour l’année 1879 d’après
les journaux judiciaires des faillites, liquidations, séparations de
biens, nominations de conseils judiciaires, interdictions et réhabilitaions
prononcées par les tribunaux de Paris, avec les conditions sommaires
de Concordats homologués, et la répartition des dividendes de
chaque faillite, Paris, Agence de l’industrie, 1879, p. 27 (saisie
BG, 2020)
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1881 |
Recensement de 1881. — Il montre
que la patisserie n’a pas trouvé de repreneur puisqu’on trouve alors
au17 rue Sainte-Croix:
1° Maria Lointier, 23 ans, nourrice; 20 Félicie Druet, fille, 7
mois; 3° Jules Favre, 16 ans, garçon charcutier; 4° Alexandre
Laumonnier, 15 ans, aussi garçon charcutier. |
AD91 6M 123 (relevé
de BG, 2020) |
1888 |
Jugement de divorce. — “939 — Pedron et Coquet (divorce)
— L’an mil huit cent quatre-vingt-huit, le onze décembre, nous, officier
de l’état civil du cinquième arrondissement de Paris, vu: 1°
La signification à nous faite le dix décembre
courant de la grosse d’un jugement rendu par le tribunal civil de première
instance de la Seine par défaut le seize mars mil huit cent quatre-vingt-huit
et prononçant la dissolution du mariage contracté en cette
mairie le cinq novembre mil huit cent soixante-douze entre Rosalie Pédron,
femme de ménage, résidant à Paris rue de Rivoli 116,
demanderesse comparant et concluant, et Julien [sic (Justin)] Léon
Coquet, cuisinier, demeurant à Paris rue Saint-Martin 79, défenseur
défaillant; 2° le certificat de Me Goujon, avoué poursuivant,
constatant que le dit jugement a été signifié le [blanc]. — 2° le certificat de non
opposition, ni appel délivré par le greffier du tribunal sus-énoncé,
les dites pièces ci-annexées; avons extrait du dit jugement
et transcrit ce qui suit: Par ces motifs, prononce le divorce entre les époux
Coquet, à la requête et au profit de la femme; renvoie cette
dernière à se pourvoir pour la transcription et la publication
du présent jugement devant l’officier de l’état civil dans les
termes de la loi du 18 avril 1886, la renvoie devant le président de
la chambre des notaires, lequel pourra déléguer l’un de ses
collègues pour procéder aux opérations de la liquidation
de la communauté ayant existé entre les époux Coquet
en cas d’acceptation de la dite communauté par la demanderesse, sinon
à la liquidation de ses reprises, commet M. Bonjean, juge en cette
chambre pour faire son rapport en cas de difficultés; dit qu’en cas
d’empêchement des juges et notaires commis, il sera pourvu à
leur remplacement par ordonnance du président de cette chambre rendue
sur simple requête; dit que la garde des enfants issus du mariage sera
confiée à la mère; condamne Coquet à payer à
la demanderesse et d’avance la somme de cinquante francs par mois à
titre de pension alimentaire; ordonne l’exécution provisoire du présent
jugement sur ces deux derniers chefs nonobstant appel ou opposition et sans
caution; condamne Coquet aux dépens liquidés provisoirement
à la somme de cinq francs et dont le recouvrement sera poursuivi par
l’administration de l’enregistrement et des domaines, conformément
à l’article 18 de la loi du 22 janvier 1851, commet l’huissier désigné
par le bureau de l’assistance judiciaire pour la signification du présent
jugement au défaillant, signé: Auzoy et Maître. Fait et
jugé en l’audience publique de la 3e chambre du tribunal civil de
la Seine par MM. Auzoy, président, Maugis, Rabourt, juges, en présence
de M. Chéreau, substitut, assistés de Maître, greffier,
le vendredi seize mars mil huit cent quatre-vingt-huit. Suit la formule exécutoire.
En marge est écrit: Visé pour timbre et enregistré à
Paris le 29 mars 1888, fol. 66, case 4. Debet 132 fr. 45. Transcrit par
nous, officier de l’état civil du cinquième arrondissement
de Paris d’après l’expédition à nous présentée.
— [Signé:] Pierrot [paraphe].”
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AD75 V4E 2989 (saisie de BG,
2020)
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Les numéros 13, 15 et 17 de la rue Sainte-Croix en 2018 (cliché
Google): le n°17 correspond à l’actuelle boutique de vêtements
Med One.
Toute critique,
correction ou contribution sera la bienvenue. Any criticism or contribution
welcome.
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