Frédéric Borde
Trois baux de l’auberge étampoise La Ville d’Orléans
1813, 1825 et 1837
Cadastre d’Etampes du 30 août 1825, Section I, deuxième
partie
Plan du secteur vers 1815 (Archives municipales)
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Renseignements
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Sources
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1813
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Vente —
3 Septembre 1813 —
* Napoléon par la grace de Dieu
et la constitution de l’Empire, empereur des Français, roi d’Italie,
protecteur de la confédération du Rhin, médiateur de
la confédération suisse, à tout présens
[*Louis par la grace de Dieu, roi de France et de Navarre] et avenir
salut. Faisons savoir que: —
Par devant nous Louis Alexis Goupy, avocat,
notaire impérial pour la ville et le ressort du tribunal de première
instance d’Etampes, au département de Seine et Oise, résidant
en la dite ville d’Etampes, chef lieu de l’arrondissement, soussigné.
— Furent présens sieur
François Julien Duchemin, aubergiste à Etampes place du Petit
Marché Notre Dame; et Génévieve Carnevillier son épouse
qu’il autorise à l’effet des présentes. —
Lesquels ont conjointement vendu, cédé
et délaissé, et promis solidairement, garantir de tous troubles,
dettes, hypothèques et autres empêchemens généralement
quelconques. — Au sieur Louis Péchard,
aubergiste à Etampes rue des Oisons et Marie Françoise Gibier,
son épouse, qu’il autorise également à l’effet des
présentes, ce acceptans poux eux et à l’avenir leurs hoirs
et ayant causes. — Une maison
servant d’auberge, ayant pour enseigne la Ville d’Orléans, sise en
cette ville d’Etampes, place du Petit Marché Notre Dame, où
sont pour les présents demeurants les dits sieur et dame vendeurs,
consistant en deux chambres |2 froides ayant
vüe sur la dite place, séparés l’une de l’autre par une
allée courante, dans l’une desqu’elles [sic] chambres est un petit
cabinet froid au bout des dittes chambres, grande cuisine, dans laqu’elle
et à côté de la cheminée sont des fourneaux, braisier
dessous, belle pierre, servant d’évier au bout, à gauche de
la ditte cuisine, allée, où donne un escalier, conduisant aux
appartements hauts, consistant en deux petites chambres, dont une à
feu, ensuite grande et belle chambre a feu, grenier sur le tout, cour dans
laqu’elle est la descente de cave qui règne sous les écuries;
au bout de la dite cour, deux écuries, dans l’une d’elle est un puits,
au dessus desqu’elles sont deux chambres à feu, auxqu’elles on monte
par le moyen d’une galerie de bois sur la cour, et qui communique à
l’escalier ci-devant désigné, grenier sur les dites deux chambres;
seconde cour, dans laqu’elle est construit un hangard en appentis dans toute
la largeur de la dite cour. —
Ainsi que le tout se poursuit et comporte, sans
par les dits sieur et dame vendeurs en rien réserver ni excepter;
tenant le tout d’un bout sur la place du dit Marché, d’autre sur le
Carrefour des Chats, d’un côté Me Delivré Lelièvre,
d’autre la rüe de la Cordonnerie. —
La dite maison appartient à la dame Duchemin,
de son chef, comme héritière par moitié de feu sieur
François |3 Alexis Carnevillier et Marie
Généviève Gallopin ses père et mère;
donataire de sa dite mère aux termes du testament reçu par
Me Sagot notaire à Etampes le onze thermidor an douze enregistré
le vingt trois avril mil huit cent sept: et comme la dite maison lui étant
échüe par le partage de la succession de ses dits père
et mère reçu par Me Benier notaire à Etampes le trois
juillet mil huit cent onze, enregistré le trois du même mois.
— La dite maison
appartenoit aux dits sieur et dame Carnevillier, au moyen de l’acquisition
qu’en avait faite le sieur Carnevillier par acte reçu devant Lequeux
notaire à Dourdan le trois juillet mil sept cent soixante neuf, enregistré
au dit lieu le douze du dit mois, de Jean Sedillot laboureur à Francourville,
au nom et comme curateur à l’interdiction de Marie Elisabeth Sedillot
sa nièce veuve du sieur Antoine Hochereau marchand à Etampes,
et encore comme autorisée par acte d’avis de parents de la dite veuve
Hochereau expédié le dit jour au baillage de Dourdan; laqu’elle
maison avait été ci devant vendüe par le dit défunt
sieur Louis Antoine Hochereau, à Jacques Mathieu Jacqueau, par contrat
passé devant Me Venard notaire à Etampes le premier may mil
sept cent cinquante cinq, aux charges y portées; dans la propriété
de laqu’elle maison le dit sieur Hochereau, est |4
entré par sentence de baillage d’Etampes du six février mil
sept cent soixante et un, insinué au bureau d’Etampes, le dix du
dit mois, et appartenoit la dite maison au dit sieur Hochereau, tant au
moyen de l’abandonnement qui lui en avait été fait et au sieur
Henry Hochereau son frère, par demoiselle Louise David veuve de sieur
Jean Antoine Hochereau leur mère, par acte passé devant le
dit Me Venard le vingt deux octobre mil sept cent cinquante un, qu’au moyen
du partage fait entre le dit sieur Louis Antoine Hochereau et le dit sieur
son frère devant le dit Me Venard le trente novembre suivant; à
laqu’elle Louise David la dite maison appartenoit de son propre, comme seule
et unique héritière de Désiré David et Louise
Savouré ses père et mère; à laqu’elle Louise
Savouré elle appartenoit au moyen d’un bail à rente qui lui
en avait été fait par Salomon Lesage, par contrat passé
devant Levassort notaire à Etampes, le quinze juillet mil six cent
quatre vingt quinze, moyennant et aux charges y énoncées;
de laqu’elle la dite veuve Hochereau conjointement avec sieur Etienne Sédillot
curé de la paroisse de Longvilliers, sont devenus propriétaires,
au moyen de la cession qui leur en a |5
été faite par Henry Hochereau héritier bénéficiaire
du dit defunt Louis Antoine Hochereau, par acte passé devant le dit
Me Venard le vingt trois février mil sept cent soixante trois, pour
à l’égard de la dite veuve Hochereau être rempli de
ses douaires et conventions matrimoniales, et le dit sieur Sedillot de cent
livres de rente, constituée à son profit par les dits Louis
Antoine Hochereau et Marie Elisabeth Sédillot et autres. —
A la charge par les dits sieurs et dame Péchard;
— 1° de payer le cout
et droits auxquels les présents pourront donner lieu. —
2° de faire transcrire, si bon lui semble,
la présente vente au bureau de la conservation des hypothèques
d’Etampes, et dans le cas où il se trouveroit des inscriptions, qui
frapperoient sur la dite maison de leur chef ou de celui de leurs auteurs,
les dits acquéreurs s’obligent de les communiquer aux vendeurs, qui
de leur côté, s’obligent d’en rapporter main levée dans
le mois qui suivra la dite transcription, si non les dits acquéreurs
autorisés à poursuivre la dite main levée par les voies
de droit. |6 — 3° de n’entrer en jouissance de la dite maison que le premier
décembre prochain, à partir de laquelle époque
les dits sieurs et dame acquéreurs payeront la contribution foncière,
et autres accessoires dont elle peut être grevée. —
Outre les dites charges, moyennant le somme
de six mille francs prix principal, que les dits acquéreurs s’obligent
solidairement l’un pour l’autre, un d’eux seul pour le tout, payer aux dits
vendeurs, en leur demeure, ou au porteur de la grosse des présentes;
savoir deux mille cinq cent francs à Noël prochain, et le surplus
par tiers d’année à autre à pareil jour de Noël
mil huit cent quatorze, mil huit cent quinze, mil huit cent seize, avec
l’intérêt à raison de cinq pour cent, sans retenüe,
qui diminuront [sic] à fur et mesure des payements à compte,
et jusqu’au parfait payement de la dite somme de six mille francs, la dite
maison sus-vendüe demeure spécialement effectée et hypothéquée.
— Car ainsi à été
convenu et accordé. —
Mandons et ordonnons à tous huissiers
sur ce requis, |7 de mettre ces présents
à exécution, à nos procureurs généraux
et nos procureurs impériaux [royaux]
près les tribunaux de première instance d’y tenir la main,
et à tous commandans et officiers de la force publique d’y prêter
main forte, lorsqu’ils en seront légalement requis, en foi de quoi
nous avons fait sceller ces présentes, qui furent faites et passées
à Etampes, en la maison présentement vendüe; l’an mil
huit cent treize le vingt trois septembre, en présence des sieurs
Pierre Athanase Laroche, charron, et Claude Etienne Hoyau, perruquier, tous
deux demeurant au dit Etampes, témoins, qui ont avec les parties et
nous notaire signé, excepté les dittes femmes Duchemin et Peschard,
qui ont déclaré ne savoir écrire ni signer de ce requises
après lecture faite. —
Ainsi signé en la minutte des présentes,
Louis Peschard, F. J. Duchemin, Laroche, Hoyau et Goupy notaire avec paraphe.
— Au bas est écrit:
Enregistré à Etampes le premier octobre mil huit cent treize,
folio 121 recto case 1re et 2e. Reçu deux cent soixante quatre francs,
dixième comprise. Signé Vallet J. —
[Signé:] Goupy [paraphe] —
Reçu de M. Duchemin la somme des dits
neuf francs soixante dix centime pour droits honoraires de la présente
grosse, outre les cent francs qui me restoient dûs pour frais de contrat,
qu’il m’a précédemment payés en … du sieur Pechard.
— Bordereau d…|8 — Créances résultans d’un contrat de vente passé
devant Me Louis Alexis Goupy notaire résidant à Etampes le
vingt trois septembre dix huit cent treize; enregistré au dit Etampes
le premier octobre suivant. —
Au profit de François Julien Duchemin,
aubergiste, et Geneviève Carnevilliers sa femme demeurans à
Etampes place du Marché Notre Dame, où ils font élection
de domicile. — Contre Louis Péchard,
aubergiste, et Marie Françoise Gibier sa femme demeurans aussi à
Etampes susdite place du Marché Notre Dame afin de sureté
du payement de la somme de six mille francs de prix principal moyennant
lequel la maison et bâtimens vendus au dit sieur Peschard et sa femme
l’ont été par acte sus-daté, y sont désignés
la dite somme de six mille francs exigible, savoir deux mille cinq cents
francs à Noël lors prochain (mil huit cent treize) et le surplus
par tiers d’année à autre à pareil jour de Noël
mil huit cent quatorze, mil huit cent quinze et mil huit cent seize; ci:
6.000 F — Pour deux année d’interets
à échoir le vingt trois septembre mil huit cent quinze; ci:
600 F — Et pour deux années
des dits intérêts à échoir dont la loi donne
rang d’hypothèque, 600 F —
Total: 7.200 F —
Pour raison de tout quoi l’inscription consentie
être prise pour la conservation de l’hypotheque des créanciers,
est requise specialement et par privilege sur une maison servant d’auberge
ayant pour enseigne la Ville d’Orléans sis à Etampes consistant
en deux chambres froides, petit cabinet, grande cuisine, deux petites et
une grande chambres haute, grenier sur le tout, cave cour, deux écuries,
deux chambres au dessus, grenier au dessus, seconde cour & angar en
appenty, le tout ainsi détaillé au contrat de vente sus-daté
et situé à Etampes susdite place du Marché Notre Dame./.
— Pour les créanciers
./. — [Signé:] Gouroüin.
— Inscrit au bureau des hypothèques
d’Etampes le seize mai mil huit cent seize, vol. 34; n°604. Reçu:
1° sept francs quatre vingt douze centime pour bail proportionnel, dixième
compris; 2° quarante trois centime pour timbre; 3° Et un franc vingt
cinq centimes pour salaire de dépôt ./. —
[Signé:] Vallet.
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[Note en marge: « La rectification
ci-contre et autres parts qui a occasionné la rature de vingt neuf
mots comme inutiles à été … par nous Louis Alexandre
François notaire royal à la résidence d’Etampes, 5ème
arrondissement du departement de la Seine et Oise, soussigné, en
exécution d’une ordonnance du Roi du trente août mil huit cent
quinze. — Étampes le neuf mai mil huit cent
quinze — [Signé:] François [paraphe].
»
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1825
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Bail du 19 février
1825. — Charles par la grace de
Dieu, Roi de France et de Navarre, à tout ceux qui ces présentes
verront, salut. Faisons savoir que: —
Par devant Me Louis Alexandre François,
notaire royal à la résidence d’Etampes, soussigné,
en présence des témoins ci après nommés, —
fut présent: le sieur Louis Cagniard,
laboureur, demeurant à Danjouan, commune de Gironville, canton de
Milly, arrondissement d’Etampes, —
lequel a, par ces présentes, fait bail
et donné à loyer pour neuf année entières et
consécutives qui commenceront à courir le premier avril mil
huit cent vingt six, et s’est obligé à faire jouir pendant
ce temps, — au sieur Denis
Auguste Chardon, aubergiste et à dame Marie Sophie Legendre, son épouse,
de lui autorisée, demeurant à Etampes, en la maison ci après
désignée, pour ce présent et ce acceptant, —
une maison servant d’auberge, ayant pour enseigne
la Ville d’Orléans, située à Etampes, place du Petit
Marché Notre Dame, consistant en deux chambres froides et ayant vue
sur le dite place, séparées l’une de l’autre par une allée
courante, dans l’une desquelles chambres est un petit cabinet froid , grande
cuisine au bout, dans laquelle et à côté de la cheminée
sont des fourneaux, brasier dessus, belle pierre servant d’évier;
à gauche de la dite cuisine est une allée dans laquelle se
trouve un escalier descen conduisant aux appartement du
haut; deux chambres hautes, dont une à feu; autre grande chambre à
feu; grenier sur le tout, cour où est la descente de la cave qui règne
sous les écuries; d’un bout [au bout de la dite cour sont deux
écuries dans] l’une desquelles |2 est
un puit; deux chambres à feu auxquelles on parvient par une galerie
de bois sur la cour et qui communique à l’escalier ci devant désigné,
grenier sur les dites deux chambres, seconie seconde cour
dans laquelle est construit un hangar en appentis dans la largeur de la
dite cour, le [tout ] tenant du nord à la rue de la Cordonnerie,
du midi à M. Delivré, du levant à la place du Petit
Marché Notre Dame, du couchant aux carrefour aux Chats. —
Ainsi que la dite maison et ses dépendances
se poursuivent et comportent sans aucune exception ni réserve. —
Pour, par les présents, en jouir pendant
le temps du bail présent passé, en présence de témoins,
devant le notaire soussigné, le sept mars mil huit cent vingt enregistré.
— Le présent bail est
fait aux charges et conditions suivantes que les preneurs promettent et
s’obligent solidairement d’accompter et d’exécuter, savoir: —
1° d’habiter la dite maison par eux même,
de la tenir en auberge, et de la garnir de meubles et effets mobiliers en
quantité et valeur suffisantes pour répondre du loyer ci après
stipulé. — 2° de faire à
la dite maison les réparations locatives suivin
suivant l’usage et de souffrir qu’il en soit fait d’office pendant leur
jouissance si le cas l’exige. —
3° d’acquitter l’impôt des portes
et fenêtres et de satisfaire à toutes les charges municipales
et de police auxquelles les locataires sont ordinairement assujétis.
— 4° de ne pouvoir céder
ni transporter à qui que ce soit leur |3
droit au présent bail sans le consentement exprès et par écrit
du bailleur — 5° de supporter les
droits et honoraires des présentes et d’une gosse qui en sera remis
au bailleur. —
Ce bail est fait en outre moyennant le somme
de cinq cent vingt cinq francs de loyer annuel, que les premiers promettent
et s’obligent solidairement de payer le bailleur, en la maison présentement
louée, en deux termes et paiement égaux les premier octobre
[le premier avril de chaque année, de faire en conséquence
le paiement du premier terme le premier octobre ] mil huit cent [vingt ]
six, celui du second le premier avril mil huit cent vingt sept et ainsi continuer
d’année en année et de terme en terme jusqu’à l’expiration
du présent bail — Et pour l’exécution des présentes les parties font
élection de domicile en leur demeures respectives précédemment
indiquée auxquels lieux elles consentent la validité de tous
actes et exploits de justice qui pourraient leur être faites et signifiés
nonobstant absent, ou changement de demeure, promettant accomplir et exécuter
le contenu en ces présentes sous obligation et hypothèque
de tous leurs biens, renonçant à toutes choses à ce
contraires. —
Fait et passé à Etampes, en l’étude,
le dix neuf février mil huit cent vingt cinq, en présence
des sieurs Pierre Martin Bénard, dentiste, et Jacques Hypolite Courtois
marchand de vin, demeurant à Etampes, témoins requis. —
Lesquels témoins ont avec les parties
et nous notaire signé la minute des présentes après
lecture faite. — Au bas est
écrit: |4 Enregistré à
Etampes le vingt cinq février mil huit cent vingt cinq, folio cent
huit, versé cases deux, trois, reçu deux francs quarante trois
centimes dixième compris, signé: Collin. —
Mandons et ordonnons à tout huissiers
sur ce requis de mettre ces présentes à exécutions,
à nos procureur royaux généraux et à nos procureurs
royaux près les tribunaux de première instance d’y tenir la
main, à tous commandant et officiers de la force publique d’y prêter
main forte lorsqu’ils en seront légalement requis en foi de quoi
ces présentes ont été signé du dit notaire ./.
— Rayé
dix mots comme nuls — [Signé:]
François [paraphe] |
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1837
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Bail — 5 Novembre 1837 — Louis Philippe, Roi des français
à tous présent et avenir, salut. —
Pardevant Me Pascal Hippolyte Lamare notaire
royal à Etampes, département de Seine et Oise soussigné
— A comparu —
Le sieur Germain Louis Cagniard, laboureur,
demeurant aux carnaux, commune de Boigneville, canton de Milly —
Lequel a par ce présent fail bail et
donné à loyer pour six années consécutives qui
commenceront à ouvrir le vingt cinq décembre prochain. —
Au sieur Jacques Vincent Remond cultivateur,
demeurant à Brières les Scellés, à ce présent
et ce acceptant. — Une maison servant d’auberge
ayant pour enseigne la ville d’Orleans située à Etampes place
du Marché Notre Dame, consistant en deux chambres froides ayant vue
sur la place du dit Marché, séparées l’une de l’autre
par une allée courante dans l’une desquelles chambres est un petit
cabinet froid, grande cuisine au bout, dans laquelle à côté
de la cheminée, sont des fournaux, braisier dessous, belle pierres
servant d’évier, à gauche de la dite cuisine est une allée
dans laquelle se trouve un escalier conduisant aux appartement du haut,
deux chambres hautes et dont une à feu, autre grande chambre à
feu, grenier sur le tout, cour où est la descente de la cave qui
règne sous les écuries, au bout de la dite cour sont deux
écuries, dans l’une desquelles est un puits, deux chambres à
feu auxquelles on parvient par une galerie de bois sur la dite cour et qui
communique à l’escalier ci-dessus designé, grenier sur les
dites deux chambres, seconde cour dans laquelle est |2 construit un hangar en appentis dans toute la
largeur de la dite cour, le tout tenant au nord à la rue de la cordonnerie,
au midi à M. Délivré, du levant au Marché Notre
Dame et du couchant au carrefour aux Chats. —
Ainsi que la dite maison se
poursuit et comporte et ses dépendances se poursuivent et
comportent, sans aucune exception ni réserve; —
Pour par le dit preneur jouir de la dite maison
pendant le cour du présent bail en tous fruits et revenus aux charges
et conditions suivantes qu’il s’oblige d’exécuter —
1°D’habiter la d. maison en personne et
famille, la tenir ouverte afin qu’elle conserve sa destination d’auberge,
la garnir et tenir garnie de meubles et effets mobiliers en qualité
et de valeur suffisantes pour répondre des loyers —
2° de faire au d. bâtiment toutes
les répartitions locatives dont ils pourront avoir besoin, souffrir
que le propriétaire y fasse les grosses réparations qu’il
jugera nécessaire sans pouvoir réclamer aucune indemnité
— 3° d’éxécuter
les charges de ville et de police dont les locataires sont ordinairement
tenus. — 4° De ne
pouvoir sous louer ni transporter sont droit au présent bail sans
le consentement du bailleur exprimé par écrit —
5° De payer les droits et frais des présentes
et d’une grosse qui en sera remise au dit bailleur —
6° d’acquiter en sus et sans diminution
du loyer les impôts des portes et fenêtres de l’immeuble loué
et de justifier annuellement de l’acquit |3
de cette charge par les quittances du percepteur. —
Le présent bail est fait en outre moyennant
un loyer annuel de la somme de quatre cents francs que le sieur Rémond
s’oblige de payer au bailleur en sa demeure ou au porteur de la présente
grosse par avance en deux termes égaux les vingt cinq décembre
et vingt quatre juin de chaque année —
M. Cagniard reconnait avoir à l’instant
reçu du preneur la somme de deux cent francs pour le terme exigible
le vingt cinq décembre prochain dont le dit preneur demeure quitte.
— Ce dernier s’oblige de payer
au bailleur le second et dernier terme de la première année
le vingt quatre juin mil huit cent trente huit, celui du premier terme de
la seconde année le vingt cinq décembre suivant et ainsi de
suite de six mois en six mois et de terme en terme jusqu’au complément
du paiement des dites six années. —
Les paiements ne pourront être effectués
qu’en espèces d’or ou d’argent aux cours, titre et poids de ce jour
— Le premier déclare
qu’il est célibataire et dans le cas où il viendrait à
contracter mariage pendant le cours du présent bail, il s’oblige
de faire ratifier son épouse ces présents
par son épouse dans le mois de leur mariage et à la faire
obliger conjointement et solidairement avec lui au paiement des dits loyers
et à l’exécution des charges —
Dont acte —
Fait et passé à Etampes [en l’]étude
l’an mil huit cent trente sept le cinq novembre en présence des frères
Charles Alexandre Dufey, rentier et Valentin Prevost charron, demeurant
à Etampes témoins requis. |4
— Et
ont les dits témoins signé Les parties ont signé
avec les témoins et le notaire après lecture faite —
Au bas écrit: Enregistré à
Etampes le quatorze novembre mil huit cent trente sept, folio 134 verso
case 4, reçu quatre francs quatre vingts centimes et quarante huit
centimes de dixième (signé) Ferret. —
Mandons et ordonnons à tous huissiers
sur ce requis de mettre ces présentes à éxécution,
à nos procureurs généraux et à nos procureurs,
près les tribunaux de première instance d’y tenir la main
à tous commandants et officiers de la force publique d’y prêter
main forte lorsqu’ils en seront légalement requis. —
En foi de quoi ces présentes ont été
signées du dit notaire et scellées. —
[Signé:] Lamare [paraphe]
[En
marge:] Grosse en deux rôles sans renvoi et avec avec dix mots rayés
comme nuls.
9
Mars 1838. — Ratification —
Par acte passé devant Maitre Bidault
notaire à Etampes soussigné successeur de maître Lamare,
en présence de temoins le neuf mars mil huit cent trente huit, enregistré
le treize du même mois dame Victoire Louise Rosalie Chauvet, épouse
assistée et autorisée du sieur Jacques Vincent Remond, preneur,
qualifié et domicilié au bail dont la grosse precède,
après avoir entendu la lecture du dit bail, a déclaré
l’approuver, ratifier et confirmer en toutes ses dispositions, s’obliger
conjointement et solidairement avec son mari au payement des loyers et a
l’exécution des charges, le tout de la même manière
que si la dite dame y eût concouru solidairement avec son mari en
l’eût signé. —
Pour mention —
[Signé:] Bidault [paraphe].
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PROSOPOGRAPHIE
Nous synthétisons ici tout ce que nous avons
pu savoir pour l’instant de tous les personnages mentionnés par les
actes de 1813, 1825 et 1837 sus-édités, ainsi que sur les
aubergistes postérieurs de l’Hôtel du Duc d’Orléans
que nous avons pu identifier pour l’instant (voyez la BHASE n°11).
C’est un simple outil de travail qui est naturellement très loin
d’être exhaustif.
Aufrère (Maurice), cité en 1846
comme tenant l’hôtel du Duc d’Orléans, âgé de
58 ans, avec sa femme Victorine Pelletier, 47 ans. Alors père de
Louis Aufrere, 7 ans.
Babaut (Jean-Jacques), cité en 1851,
1856 et 1861 comme tenancier de l’hôtel du Duc d’Orléans (âge
de 40, 45 puis 51 ans), avec sa femme Virginie Linet (29, 35, 41 ans). L’hôtel
a changé de tenancier en 1866.
Bénard (Pierre Martin), cité
comme témoin et dentiste à Etampes en 1825. Nous le trouvons
dès le 14 septembre 1813 témoin du mariage d’Étienne
Jacques Angiboust « Pierre Martin Benard, dentiste, âgé
de cinquante huit ans ». Il est donc âgé d’environ 70
ans en 1825 et né vers 1755.
Bennier (maître Pierre), notaire à
Etampes en 1811. Il y a de fait exercé de 1807 à 1815.
Bidault (Louis), cité en 1837, notaire
à Etampes de 1838 à 1844.
Billarand (Eugène), cité dès
1898 par l’annuaire comme tenant l’hôtel du Duc d’Orléans,
puis par le recensement de 1901, âgé de 32 ans, époux
d’Alphonsine Gaspard, 32 ans, père de Thérèse et Jeanne,
8 et 3 ans. Il a pour domestiques ses deux belles-sœurs jumelles Marie et
Suzanne Gaspard, 21 ans. Cité en 1925 comme le prédécesseur
de L. Descroix.
Cagniard [Cagnard] (Louis), cité en
1825 comme laboureur à Danjouan (Gironville-sur-Essonne) et propriétaire
de l’hôtel du Duc d’Orléans. Né en 26 juillet 1758 à
Gironville, fils de Louis Cagnard et de Marie Jeanne Moreau, marié
le 8 octobre 1793 à Valpuiseaux avec Marguerite Peschard, décédé
le 19 juin 1839 à Boigneville-sur-Essonne.
Cagniard (Germain Louis), cité en 1837
de Boigneville, hameau des Carneaux. Le nom de famille est plutôt
Cagnard (Germain Louis), né en 16 novembre 1799 à Gironville
sur Essonne, fils de Cagnard (Louis) et Pechard (Marguerite), décédé
le 21 août 1857 à Boigneville, marié le 17 juillet 1832
à Boigneville avec Delorme (Marie Françoise).
Carnevillier (François Alexis), cité
comme défunt en 1813. Fils de Jean Alexis Carnevillier maître
boulanger et de Genevieve Françoise et Brioux, il avait épousé
le 16 janvier 1759, à Notre-Dame d’Étampes, Marie Geneviève
Galopin. Père de Geneviève Carnevillier.
Carnevillier (Geneviève), citée
en 1813 comme épouse de Duchemin qui achète l’hôtel
du Duc d’Orléans. Fille de feu François Alexis Carnevillier
et de Marie Geneviève Gallopin, épouse de François
Julien Duchemin.
Chardon (Denis Auguste), prend à bail
l’hôtel du Duc d’Orléans en 1825. Né le 7 octobre 1792
à Brières-les-Scellés, fils de Jean Louis Chardon et
de Geneviève Brossard, époux de Marie Sophie Legendre, journalier,
puis aubergiste à Étampes où il meurt le 1er août
1826.
Charles X, roi de France en 1825. Règne
en effet de 1824 à 1830.
Chauvet (Victorine), citée en 1841 comme
tenant l’hôtel du Duc d’Orléans, âgée de 24 ans,
avec son mari Vincent Renard 33 ans. Alors mère de Laurent Renard,
9 ans.
Chauvet (Victoire Louise Rosalie), citée
en 1837, née le 1er mars 1815 à Arpajon, fille de Chauvet
(Jean Louis) et de Soteau (Jeanne). Elle est décédée
le 8 mars 1851 à Etampes. Son père en 1828, est aubergiste
Cochery (Jules Auguste), cité en 1881,
1886, 1891 et 1896 comme tenancier de l’hôtel du Duc d’Orléans
(âgé de 39, 43, 48, 53 ans) avec sa femme Victorine Daguenet
(âgée de 33, 38, 42, 47 ans). Père d’Élise Cochery
(17 ans en 1891, 22 en 1896). L’hôtel est tenu par son successeur
Cochery dès 1898.
Collin, signe comme receveur de l’enregistrement
en 1825. Il occupait ce poste dès juillet 1815 (d’après une
copie du testament de Jean-François Marabail, aumônier de l’Hôtel-Dieu
d’Étampes, conservée au Musée d’Étampes et éditée
en ligne par le Corpus Étampois). D’après une lettre en date
du 8 octobre 1810 au maire d’Étampes d’Albert Pillas, qui se propose
de donner deux portraits au Musée, « Sous la Restauration,
à la suite de circonstances inutiles à relater, ces portraits
— mi-corps et grandeur naturelle — sont passés entre les mains de
M. Collin alors receveur de l’enregistrement et administrateur de l’hospice.
Depuis le décès récent de la fille de Made Augustine
Collin, ma cousine germaine et originaire d’Etampes, je suis possesseur
de ces portraits dont la valeur artistique est loin d’être négligeable.
»
Courtois (Jacques Hippolyte), cité comme
marchand de vin à Étampes en 1825. Jacques Hippolyte Courtois,
né le 28 janvier 1793 à Étampes, fils d’Hippolyte Courtois,
aubergiste, et de Gabrielle Salomon, marié avec Marie Anne Sophie
Aspasie Quenard (1809-1842), décédé à l’hôpital
général d’Orléans le 10 avril 1847, cité alors
comme veuf et fabricant de vinaigre à Orléans. Père
d’Aspasie Gabrielle Courtois (1838-1909) et de Félicité Courtois
(?-1863).
Daguenet (Victorine), citée comme tenant
l’hôtel du Duc d’Orléans en 1881, 1886, 1891 et 1896, âgée
de 33, 38, 42, 47 ans, avec son mari Jules Auguste Cochery, mère
d’Élise Cochery (17 ans en 1891, 22 en 1896).
David (Désiré), citée
comme décédée avant 1761. Époux de Louise Savouré
et père de Louise David.
David (Louise) , vend l’hôtel du Duc
d’Orléans en 1751. Fille de Désiré David marchand bourgeois
à Etampes et de Louise Savouré, elle avait épousé
le 31 mai 1719 à Notre-Dame d’Étampes Jean Antoine Hochereau
marchand (décédé avant 1751). Mère de Louis Antoine
et Henry Hochereau.
Delivré (Félicité), dit
Delivré-Lelièvre, cité à Étampes en 1813
puis en 1825 comme voisin de l’Hôtel du Duc d’Orléans au Carrefour
des Chats. Né en 1763 à Notre-Dame d’Étampes, fils
de Thomas Delivré (marchand fripier mort avant 1791) et de Jeanne
Rousseau (aussi morte avant 1791), lui-même marchand drapier et mercier,
mort le 21 novembre 1835 au 15 rue Évezard à Étampes,
veuf d’Élisabeth Lelièvre (née en 1767 à Guigneville,
morte le 14 mars 1824 au 22 rue Évezard à Étampes),
père de Scolastique (1791-1817), Louise Élisabeth (1798-apr.
1819), Adrienne Augustine (1800-apr.1821) et de François Thomas Félicité
ci-après.
Delivré (François Thomas Félicité),
dit Delivré-Voisin, né le 19 juin 1806 à Étampes,
fils de Félicité Delivré (1763-1835), négociant,
marchand drapier, mercier, et d’Élisabeth Scolastique Lelièvre
(v.1767-1824).
Descroix (L.), cité en 1925 comme tenant
l’hôtel du Duc d’Orléans à la suite de Billarand. Ne
le tient plus en 1927, remplacé par Lelièvre.
Duchemin (François Julien), aubergiste
qui achète l’hôtel du Duc d’Orléans à Etampes
en 1813, époux de Geneviève Carnevillier.
Dufey (Charles Alexendre), cité en 1837,
rentier, demeurant à Etampes.
François (Louis Alexandre), cité
comme notaire en 1825, il a de fait exercé à Etampes de 1816
à 1827.
Gallopin (Marie Geneviève), citée
comme défunte en 1811. Femme de François Alexis Carnevillier
et mère de Geneviève Carnevillier.
Gandil (François Marcel), cité
en 1866, 1872 et 1876 comme tenancier de l’hôtel du Duc d’Orléans,
âgé de 49, 56, 59 ans avec sa femme Flore Célestine
Martin. Père de Clémentine (24 ans puis absente), couturière,
et de Marin Louis (12, 18, 22 ans). Né vers 1817, fils de Michel
Antoine Gandil cabaretier à Étampes (mort en 1835) et de Marie
Marguerite Canivet (morte en 1826), marié le 30 juin 1840 à
Flore Célestine Martin.
Gaspard (Alphonsine), citée en 1901,
âgée de 32 ans, comme tenant l’hôtel du Duc d’Orléans
avec son mari Eugène Billarand, 32 ans, mère de Thérèse
et Jeanne Billarand, 8 et 3 ans, avec pour domestiques ses deux sœurs jumelles
Marie et Suzanne Gaspard, 21 ans.
Gibier (Marie Françoise), épouse
de Louis Péchard qui achète en 1813 l’auberge du Duc d’Orléans.
Née le 8 novembre 1756 à Champmotteux, fille de Jean Gibier
(mort le 16 septembre 1776 à Champmotteux) et de Marie Marguerite
Aury (morte le 24 janvier 1786 à Champmotteux), mariée en premières
noces le 3 mai 1791 à Fontaine-la-Rivière avec Louis Basile
Desforges, et en secondes noces le 9 décembre 1793 à Saint
Martin d’Étampes avec Louis Péchard.
Goupy (maître Louis Alexis), cité
en 1813 comme notaire à Étampes où de fait il exerce
de 1782 à 1817.
Gouroüin, représentant des créanciers
de Louis Péchard en 1813.
Hautefeuille (André), tient un hôtel
au 28 rue de la République en 1858.
Hochereau (Jean Antoine), cité comme défunt
en 1751. Fils de Jean Antoine Hochereau marchand bourgeois à Etampes
et de Louise Guyot, il avait épousé le 31 mai 1719 à
Notre-Dame d’Étampes Louise David, alors qualifié marchand.
Père de Louis Antoine et Henry Hochereau.
Hochereau (Louis Antoine), cité comme
vivant en 1755 et mort en 1761. Fils de Jean Antoine Hochereau et de Louise
David, marié le 2 octobre 1753 à Longvilliers (Yvelines) avec
Élisabeth Sédillot (de la paroisse de Saint-Germain de Dourdan),
marchand épicier à Étampes. Frère de Henry Hochereau,
il reçoit comme lui une part de l’hôtel du Duc d’Orléans
en 1751 et la vend en 1755.
Hochereau (Henry), cité comme vivant
en 1761 et 1763, date à laquelle il cède sa part de l’hôtel
du Duc d’Orléans. Fils de Jean Antoine Hochereau et de Louise David,
frère de Louis Antoine Hochereau.
Hoyau (Claude Étienne), perruquier à
Etampes, témoin en 1813. Sans doute le frère et collègue
de Claude Nicolas Hoyau, aussi perruquier, qui se marie à Notre-Dame
d’Étampes le 7 février 1791 avec Marie Élisabeth Hardouin,
ce dernier fils de feu Claude Hoyau et de Angélique Marie Chéon
Neveu en présence de ses frères Étienne Hoyau (sans
doute notre homme) et Pierre Chéron Hoyau.
Jacqueau (Jacques Mathieu), achète en
1755 l’Hôtel du Duc d’Orléans. Né le 12 janvier 1727
à Puiseaux (Loiret), fils de Charles Jacqueau marchand de vin et épicier
et de Marie Louise Dumortou (1698-1758), épouse à Saint-Basile
d’Étampes le 12 août 1755 Élisabeth Scholastique Sureau
(1726-1808), marchand épicier dans la paroisse Notre-Dame d’Étampes,
décédé le 11 juin 1760 âgé de 33 ans.
Lamare (Pascal Hyppolyte), cité en 1837,
notaire à Etampes de 1828 à 1837.
Largant (Jean), cité comme aubergiste
au Duc d’Orléans en 1836. Il se marie à Étampes le
11 février 1828 à Sophie Legendre veuve du tenancier précédent
Denis Auguste Chardon qui lui donne deux enfants Stéphanie et
Jean (qui sont élévé avec les fils du premier mari de
Sophie, Auguste et Désiré. En 1841, l’hôtel a changé
de tenancier.
Laroche (Pierre Athanase), charron à Etampes, témoin en
1813.
Legendre (Marie Cécile Sophie), citée
en 1825 comme la femme de l’aubergiste Denis Auguste Chardon (1792-1826)
qui prend à bail l’hôtel du Duc d’Orléans en 1825. Née
le 4 octobre 1787 à Autruy sur Juine, fille d’Henry Legendre et d’Anne
Agathe Hardouin, elle est mariée en premières noces à
Denis Auguste Chardon, journalier, puis aubergiste à Étampes,
qui meurt le 1er août 1826, lui laissant deux enfants, Auguste et
Désiré. Elle se remarie le 11 février 1828 à
Jean Pierre Largant et lui donne deux enfants, Stéphanie et Jean
Largant. Elle meurt le 24 février 1851 à Etampes.
Lelièvre, cité en 1927 comme
tenant l’hôtel du Duc d’Orléans.
Lequeux (maître Jean), cité en
1769 comme notaire à Dourdan où il a de fait exercé de
1730 à 1799.
Lesage (Salomon) à Etampes, cède
l’hôtel du Duc d’Orléans en 1695. On ne sait s’il s’agit du
père ou du fils. Le père se marie à Notre-Dame d’Étampes
le 23 février 1653 avec Perrine Paulmier. Baptême de son fils
Salomon Lesage le 27 janvier 1654. Le père témoin de mariage
à Notre-Dame d’Étampes le 26 juin 1663; le père ou
le fils parrain à Saint-Gilles d’Étampes le 16 juin 1666.
Levassort (maître Charles), cité
en 1695 comme notaire à Étampes où il a de fait exercé
de 1688 à 1699.
Linet (Virginie), citée en 1851, 1856 et 1861, âgée
de 29, 35, 41 ans comme tenant l’hôtel du Duc d’Orléans avec
son mari Jean-Jacques Babaut. L’hôtel a changé de tenancier
en 1866.
Louis XVIII, cité comme roi de France
en 1815.
Louis-Philippe, cité en 1837, roi des
Français du 9 août 1830 au 24 février 1848.
Martin (Flore Célestine), citée
en 1866, 1872 et 1876, âgée de 44, 51, 54 ans, comme tenant
de l’hôtel du Duc d’Orléans avec son mari François Marcel
Gandil, mère de Clémentine (24 ans puis absente), couturière,
et de Marin Louis (12, 18, 22 ans). Née vers 1821, fille de Louis
Martin (mort en 1864) et de Anne Judith Ducoup (morte en 1872), mariée
le 30 juin 1840 à François Marcel Gandil.
Morin (Georges), cité comme hôtelier
en 1958 au 18, rue de la République.
Napoléon Ier, cité comme empereur
en 1813.
Pelletier (Victorine), cité en 1846
comme tenant l’hôtel du Duc d’Orléans, âgée de
47 ans, avec son mari Maurice Aufrère, 58 ans, avec sa femme. Alors
mère de Louis Aufrere, 7 ans.
Péchard/Peschard (Louis), cité
en 1813 comme aubergiste à Étampes rue des Oisons et achetant
l’hôtel du Duc d’Orléans. Né à Villeneuve sur
Auvers le 9 mars 1764, fils d’André Péchard (1731-1802) et
de Geneviève Thérèse Picard (1733-1794), il s’était
marié à Saint-Martin d’Etampes le 9 décembre 1793 à
Marie Françoise Gibier veuve de Louis Basile Desforges.
Prevost (Valentin), cité en 1837, charron,
demeurant à Etampes.
Remond (Jacques Vincent), cité en 1837,
agriculteur à Brières-les-Scellés, né le 12
décembre 1807 à Brières-les-Scellés, fils de
Remond (Pierre Thomas) et de Bailly (Marie), épouse en première
noce Chauvet (Victoire Louise) le 9 janvier 1838 à Etampes, puis en
deuxième noce Sellerin (Dometille Florentine) le 3 novembre 1852 à
Etampes. Il a été agriculteur, puis aubergiste et enfin employé
au chemin de fer.
Renard (Vincent), cité en 1841 comme
tenant l’hôtel du Duc d’Orléans, âgé de 33 ans,
avec son épouse Victorine Chauvet, 24 ans. Alors père de Laurent
Renard, 9 ans. En 1846 nous trouvons que l’hôtel a changé de
tenancier.
Sagot (maître Jean), cité en 1807
comme notaire à Etampes où de fait il a exercé de 1793
à 1806.
Savouré (Louise), acquiert en 1695 l’hôtel
du Duc d’Orléans. épouse de Désiré David et
mère de Louise.
Sédillot (Etienne), cité en 1763
comme curé de la paroisse de Longvilliers (Yvelines). Né à
Francourville (Loiret), fils du marchand laboureur Jacques Sédillot
(1655-1742) et de Sulpice Rousseau, on le trouve en 1733 prêtre et
professeur au collège de Chartres.
Sédillot (Jean), cité en 1769
comme laboureur à Francourville (Loiret), oncle et curateur de Marie
Elisabeth Sédillot veuve de Louis Antoine Hochereau.
Sédillot (Marie Elisabeth), cité
en 1769 comme nièce de Jean Sédillot, laboureur à Francourville
et veuve du marchand épicier Louis Antoine Hochereau. De la paroisse
Saint-Germain de Dourdan, elle s’était mariée à Longvilliers
(Yvelines) le 2 octobre 1753 à Louis Antoine Hochereau.
Vallet (J.), cité en 1813 comme employé
au bureau de l’enregistrement à Étampes.
Venard (maître François), cité
en 1751, 1756 et 1763 comme notaire à Étampes où de
fait il a exercé de 1731 à 1776.
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