Armand Allais,
épicier à Étampes
48
rue Basse-de-la-Foulerie alias Paul-Doumer, ...1881-1902 ...
Réclame d’Armand Allais en 1898
Vers 1850
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Naissance.
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1870-1871
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Incorporé
dans la garde mobile d’Eure-et-Loir le 23 avril 1870, il fit partie de l’armée
de la Loire et participa comme caporal sous les ordres du général
Chanzy, aux combats de Marchenoir, Fréteval, Connere, Sainte-Corneille
et du Mans; il fut libéré le 18 mars 1871.
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Cf. infra, 1924, nécrologie.
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1876
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Son prédécesseur:
Le recensement de 1876 d’Étampes trouve au 48 rue
Basse-de-la-Foulerie 1° Charles Auguste Benjamin Deplaix, 48 ans,
marchand épicier; 2° son épouse Adèle Louise Caquet,
43 ans; 3° Lucie Charlotte Eugénie Deplaix, 10 ans; 4° Adèle
Berthe Huard, 21 ans, domestique; 5° Henri Huaruski, 14 ans, commis
épicier.
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AD91 6M 123
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1877
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Naissance de son fils
aîné à Nogent-le-Roi: — “N°17 — Naissance Allais Paul Louis Edmond — L’an mil huit cent
soixante-dix-sept, le mardi vingt-sept juin, à six heures du
soir, devant nous Eugène Auguste Victor Mesquite, officier de la légion
d’honneur, maire et officier de l’atat civil de la commune de Nogent-le-Roi,
arrondissement de Dreux, département d’Eure-et-Loir, étant
en la maison commune, est comparu: le sieur Armand Léon Allais,
âgé de vingt-huit ans, épicier, domicilié à
Nogent-le-Roi, lequel nous a déclaré que le jour précédent,
vingt-cinq juin, à neuf heures aussi du soir, dame Esther Louise Léontine
Martin, son épouse, âgée de vingt ans, sans profession,
est accouchée en leur domicile, en cette commune, d’un enfant du
sexe masculin, qu’il nous a présenté, et auquel il a dit vouloir
donner les prénoms de Paul Louis Edmond. — Les dites déclaration
et présentation faites en présence de: 1° sieur Pierre
Clément Xavier Teton, âgé de soixante-deux ans, 2°
et de sieur Pierre Étienne Adrien Seintier, aussi âgé
de soixante-deux ans, tous deux propriétaires, domiciliés à
Nogent-le-Roi. — De tout quoi, nous avons rédigé le présent
acte, que nous avons écrit sur les deux registres à ce destinés,
que le comparant et les témoins ont signé avec nous après
lecture et collation. — [Signé:] Allais — Teton — Seintier — Mesquite.”
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AD28 3E 279/021
Signature d’Armand Allais en 1877
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1881
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Le recensement de 1881 d’Étampes trouve au 48 rue
Basse-de-la-Foulerie deux ménages, d’une part: 1° Benjamin Deplaix,
54 ans, rentier; 2° son épouse Louise Adèle Caquet, 49
ans; et d’autre part: 3° Léon Allais, 33 ans, épicier;
4° son épouse Louise Martin, 26 ans, sans profession; leur fils
5° Paul Louis Allais, 5 ans; deux commis épiciers, 6°
Charles Louis Arnaud, 17 ans; et 7° Honoré Fendant, 16 ans; 8°
Marie Hélène Colas, 18 ans, domestique.
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AD91 6M 123
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1884
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Fondateur
de la Société de gymnastique des Enfants de Guinette.
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Cf. infra, 1924, nécrologie.
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1886
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Le recensement de 1886 d’Étampes trouve au 48 rue
Basse-de-la-Foulerie deux ménages, d’une part: 1° Charles Deplaix,
58 ans, propriétaire; 2° son épouse Adèle Caquet,
53 ans; et d’autre part: 3° Armand Allais, 37 ans, épicier;
4° son épouse Esther Martin, 29 ans, sans profession; leurs
deux fils 5° Paul Allais, 8 ans; et 6° Émile Allais, 5 ans;
7° Marie Pavard, 20 ans, domestique; deux commis épiciers, 8°
Albert Bassin, 15 ans; et 9° Charles Douvenot, 14 ans.
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AD91 6M 124
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1891
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Le recensement de 1891 d’Étampes trouve au 48 rue
Basse-de-la-Foulerie deux ménages, d’une part: 1° Benjamin Deplaix,
63 ans, rentier; 2° son épouse Louise Caquet, 58 ans; et d’autre
part: 3° Armand Allais, 41 ans, épicier; 4° son épouse
Louise Martin, 34 ans, sans profession; 5° leur fils Émile Allais,
10 ans; 6° Clémence Moreau, 21 ans, domestique; deux employés
apprentis, 7° Charles Pelletier, 14 ans; 8° Désiré
Maufrais, aussi 14 ans.
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AD91 6M 124
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1892
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Il fut un des
fondateurs de notre Société [des
Anciens Combattants de 1870-71] qu’il aimait et
qu’il a toujours servie avec dévouement. Il en fut le trésorier
depuis sa création en 1892 et jusqu’à sa mort. Fondateur aussi de la 1359e section des Vétérans,
également trésorier pendant 20 années et président
pendant 3 ans.
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Cf. infra, 1924, nécrologie.
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1896
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Le recensement
de 1896 d’Étampes trouve au 48 rue Basse-de-la-Foulerie: 1° Armand Allais,
46 ans, épicier; 2° son épouse Louise Martin, 39 ans, sans
profession; 3° leur fils Émile Allais, 15 ans, commis épicier;
4° Charles Godin, 15 ans, ouvrier; 5° Clémence Moreau,
26 ans, domestique.
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AD91 6M 125
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1898
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Réclame
dans l’annuaire d’Étampes. — “Épicerie,
comestibles — Vins fins, eaux-de-vie et liqueurs — Spécialité
de cafés et chocolats — A. Allais — 48 rue Basse-de-la-Foulerie,
48, Étampes — Confiserie et boîtes pour baptêmes — Grand
assortiment de biscuits, petits-fours, gâteaux secs, etc. — Porcelaines,
faïence, cristaux et verrerie — Services de table — Débit de
tabac.”
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Annuaire de
1898 (réclames scannées par Jean-Michel Rousseau), dont un
scan ci-dessus.
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1901
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Le recensement
de 1901 d’Étampes trouve au 48 rue Basse-de-la-Foulerie: 1° Armand Allais,
51 ans, épicier; 2° son épouse Louise Martin, 44 ans, sans
profession; 3° leur fils Émile Allais, 20 ans, épicier
employé par son père; 4° ses deux employés André
Thomin, 14 ans; 5° et Édouard Quoquel, 14 ans.
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AD91 6M 125
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1902
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Mariage à Étampes du fils aîné
d’Armand Allais. — “N°43 —
Allais et Gauché. — L’an mil neuf cent deux, le mercredi vingt-sept
août à dix heures et demie du matin, par devant nous Pierre
Jules Frédéric Louis, maire de la ville d’Étampes, officier
de l’état civil de la dite ville, département de Seine-et-Oise,
sont comparus Paul Louis Edmond Allais, charcutier, âgé de vingt-cinq
ans, demeurant à Étampes, rue Basse de la Foulerie, numéro
quarante-huit, avec ses père et mère, né à Nogent-le-Roi,
Eure-et-Loir, le vingt-cinq juin mil huit cent soixante-dix-sept, faisant
partie de la réserve de l’armée active, ainsi que le constate
son livret militaire qu’il nous a représenté et qui lui a
été immédiatement rendu, fils majeur de Armand Léon
Allais, négociant, âgé de cinquante-trois ans, et de
Esther Louise Léontine Martin, son épouse, sans profession,
âgée de quarante-six ans, demeurant ensemble à Étampes,
rue et numéro susdits, ici présents et consentants au mariage
de leur fils. Et demoiselle Pauline Zélie Gauché, sans profession,
âgée de vingt ans, domiciliée à Chalô-Saint-Mars,
Seine et Oise, avec ses père et mère, et y étant née
le seize octobre mil huit cent quatre-vingt-un, fille mineure de Paulin
Gauché, rentier, âgé de quarante-six ans, et de Zélie
Adélaïde Sevestre, son épouse, sans profession, âgée
de quarante-six ans, demeurant ensemble au dit Chalô-Saint-Mars, ici
présents et consentants au mariage de leur fille, lesquels nous ont
requis de procéder à la célébration de leur
mariage et nous ont présenté leurs actes de naissance délivrés:
celui du futur du trente juillet mil neuf cent deux et celui de la future
le sept août suivant, un certificat délivré le douze
de ce mois par maître Pasquet, notaire à Chalô-Saint-Mars,
assisté de maître Lescuyer notaire à Étampes, constatant
que les futurs époux ont passé un contrat de mariage devant
eux le dit jour, et les actes de publications du présent mariage faits
tant en cette mairie qu’en celle de Chalô-Saint-Mars les deux dimanches
dix et dix-sept août de la présente année, sans opposition.
Et après avoir visé ces pièces pour être annexées,
nous en avons donné lecture aux parties comparantes assistées
des quatre témoins ci-après nommés et qualifiés,
ainsi que du chapitre six du titre du mariage sur les droits et devoirs respectifs
des époux. Ensuite nous avons reçu la déclaration de
Paul Louis Edmond Allais qu’il prend pour son épouse la demoiselle
Pauline Zélie Gauché, et celle de la demoiselle Pauline Zélie
Gauché qu’elle prend pour son époux Paul Louis Edmond Allais.
En conséquence, nous avons déclaré, au nom de la loi,
que Paul Louis Edmond Allais et Pauline Zélie Gauché, sont
unis par le mariage. Tout ce que dessus fait publiquement à Étampes,
en l’hôtel de la mairie, les dits jour, mois et an, en présence
des témoins ci-après nommés, primo, du côté
de l’épouse Jules Gauché, marchand boucher, âgé
de quarante-deux ans, oncle, demeurant à Étampes, rue de la
Juiverie, numéro cinq, Félix Gauché, charcutier, âgé
de cinquante-deux ans, oncle, demeurant à Juvisy (Seine et Oise);
secundo, du côté de l’épouse, Émile Armand Allais,
employé de commerce, âgé de vingt-deux ans, frère,
demeurant à Étampes, rue Basse de la Foulerie numéro
quarante-huit, et Jules Émile Allais, cultivateur, âgé
de quarante-cinq ans, cousin, demeurant à Villemeux (Eure et Loir)
qui ont signé avec les époux, les père et mère
de l’époux, les père et mère de l’épouse et
nous maire sus-nommé, après lecture faite — [Signé:]
Zélie Gauché — Paul Allais — Allais — Louise Martin — E. Allais
— P. Gauché — J. Allais — Zélie Sevestre — J. Gauché
— Louis.”
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AD91 4E 3650 (saisie de B.G.,
2016)
Signature d’Armand Allais en 1902
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1904-1912
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Conseiller
municipal de 1904 à 1912 ayant été réélu
en 1908. Administrateur du Bureau de bienfaisance de 1904 a 1908.
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Cf. infra, 1924, nécrologie.
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1906
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Son successeur.
Le recensement de 1906 d’Étampes trouve au 48 rue Basse-de-la-Foulerie: 1° Arthur Riberou,
né en 1880 à Sancheville (Eure-et-Loir); 2° son épouse
Marie Laigneau, 44 ans, née en 1873 à Chartres, sans profession;
leurs deux filles jumelles 3° Léone Riberou et 4°Jeanne Riberou,
nées en 1905 à Étampes; 5° Georges Clergeon, né
en 1888 à Toury (Eure-et-Loir), commis épicier.
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AD91 6M 126
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1922-1923
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Fondateur
de la Société de gymnastique des Enfants de Guinette [en
1884]; médaillé au congrès de Strasbourg en juin
1923 pour service rendus à la Société des vétérans;
médaillé en août 1922 par le ministre de la Prévoyance
sociale.
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Cf. infra, 1924, nécrologie.
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1923
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Décoration. — Lors du congrès de 1923 des Vétérans, qui
se tient symboliquement à Strasbourg, congrès très longuement
raconté par la revue Le Vétéran, et où
la section étampoise est représentée par Fagnou, Armand
Allais est décoré: “Médailles
de bronze: MM. Allais (Armand), Président
de la 1359e Section d’Etampes (Seine-et-Oise); etc.”
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Le Vétéran 26/6 (juin-juillet
1923), p. 21 (saisie B. G., 2018).
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1923
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Banquet des vétérans
de la guerre de 1870. — “1359e
Etampes (Seine-et-Oise). Le dimanche 25 novembre, un magnifique banquet a
réuni, à l’Hôtel de l’Étoile, à Étampes, les membres de la 1359e Section. A midi, les convives
prenaient place autour de deux grandes tables, fort bien décorées
de fleurs. Le sympathique président de la Section, M. Armand Allais, présidait, assisté
de M. Henri Girard, capitaine des pompiers, et de M. Hubert, secrétairé
de la mairie, représentant M. le Maire d’Étampes. Les Vétérans firent honneur au repas, aussi
copieux qu’excellent. Au Champagne, le camarade Allais prononça une agréable
allocution, puis M. Fagnou, trésorier de la Section, le remercia au
nom de tous du dévouement à la Société dont il
a fait preuve depuis 23 ans. Un ban fut battu en l’honneur de M. Allais et de ses collaborateurs Fagnou et
Bouillet. Les chanteurs, ensuite, se firent entendre et régalèrent
les convives de leurs plus gais refrains. On se sépara à 19
heures, en se promettant de recommencer l’année prochaine.”
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Le Vétéran 27/1 (janvier
1924), p. 11 (saisie B. G., 2018).
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1924
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L’Abeille d’Étampes du 8 mars
1924, p. 3.
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1924
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“NÉCROLOGIE
Armand Allais
C’est une des plus sympathiques personnalités
de notre ville qui vient de disparaître. Il est bien peu de personnes
qui ne le connaissaient; tout le monde l’estimait; il n’en était pas
un qui eût plus d’amis, Armand Allais était né en effet
pour faire les hommes s’entendre ensemble; il était à ce titre
doublement philanthrope. À la tête d’une maison de commerce
importante, le souci de ses affaires ne l’empêchait pas de s’occuper
des sociétés dont il faisait partie et dont deux, la Société
des Anciens Combattants de 1870 et la 1359e Vétérans lui tenaient
particulièrement à cœur.
Sur sa tombe, M Durut a dit ce qu’Armand Allais fut pour
la Société des Anciens Combattants de 1870-71; la Société
des Vétérans était plus encore son enfant et quand l’heure
de la retraite vint pour lui, c’est à la prospérité
de ce groupe qu’il consacra une grande partie de ses loisirs. Si les Vétérans
étaient toujours sur la brèche, c’est que leur président
était toujours là pour y veiller, secondé par quelques
camarades qu’il affectionnait particulièrement. Aujourd’hui «sa
Société» forme un groupe bien homogène qu’unissent
en plein désintéressement d’agréables souvenirs et de
fraternelles traditions. C’est une grande famille. Armand Allais en était
fier et c’était un plaisir de voir la joie qu’il prenait lui-même
à assister à ces réunions amicales dont il était
l’inlassable animateur. La dernière qu’il présida au mois de
décembre 1923 fut particulièrement empreinte de cordialité;
les Vétérans, dont la vive affection pour leur président
se manifestait une fois de plus, lui firent promettre de présider
celle de 1924, et si la mort a écarté pour toujours de leurs
rangs cet homme bon, sincèrement patriote, jeune de cœur, sympathique
à tous, son souvenir impérissable demeurera parmi eux comme
un gage d’union.
*
* *
Les obsèques de M.
Armand Allais ont eu lieu mardi matin au milieu d’une affluence considérable.
Les Anciens Combattants et les Vétérans d’Etampes et des environs
étaient venus se grouper autour des drapeaux des deux Sociétés.
Dans l’assistance: M. Lescuyer, adjoint représentant la municipalité
d’Étampes; M Sédard. secrétaire de la Sous-Préfecture,
représentant M. Moine, empêché; M. Regnié, lieutenant
de gendarmerie et une délégation de gendarmes; M. O. Lecesne,
ancien vice-président des Vétérans; MM. Lucien Renard,
vice président et Marcel Paillet, trésorier de la Société
des Mutilés de l’arrondissement (M. Maurice Dormann, président,
s’était fait excuser); M Marchand, maire de Chalo-Saint-Mars.
Quand, sous une pluie persistante, l’assistance se fut
rangée autour de la tombe sur laquelle s’inclinèrent les drapeaux,
M. Durut, le vénérable président des Anciens Combattants
de 1870-71, vint saluer ainsi la mémoire de son regretté camarade:
Mesdames, Messieurs,
C’est avec une douloureuse
tristesse qu’au nom des Anciens Combattants de 1870-71, ainsi qu’en mon nom
personnel, je viens prononcer les paroles d’adieu à notre cher et
regretté camarade Allais.
Il m’est impossible de ressentir davantage que je le
ressens tout le poids de deuil qui accable tous nos camarades et désorganise
notre chère Société. Il nous sera difficile de remplacer
Allais au poste qu’il occupait, tous nos camarades fléchissant sous
le lourd fardeau des années qui déciment nos rangs bien réduits.
Ce n’est pas seulement l’adieu au camarade, c’est aussi
l’adieu au véritable ami qu’il était pour nous tous, toujours
disposé à rendre service, se dépensant sans compter.
Cette belle vie s’est éteinte, vie d’autant plus
belle qu’elle ne se réclamait en rien du devoir accompli.
Doué d’une activité inlassable, toute sa
vie fut consacrée à des œuvres d’intérêt général
pour le plus grand bien de ses concitoyens.
Qu’il me soit permis de rappeler quelques traits
de sa vie méritante.
«Incorporé dans la garde
mobile d’Eure-et-Loir le 23 avril 1870, il fit partie de l’armée de
la Loire et participa comme caporal sous les ordres du général
Chanzy, aux combats de Marchenoir, Fréteval, Connere, Sainte-Corneille
et du Mans; il fut libéré le 18 mars 1871.
«Il fut un des fondateurs de notre Société
qu’il aimait et qu’il a toujours servie avec dévouement. Il en fut
le trésorier depuis sa création en 1892 et jusqu’à sa
mort. Fondateur aussi de la 1359e section des Vétérans, également
trésorier pendant 20 années et président pendant 3 ans.
«Conseiller municipal de 1904 à 1912 ayant
été réélu en 1908. Administrateur du Bureau de
bienfaisance de 1904 a 1908.
«Fondateur de la Société de gymnastique
des Enfants de Guinette; médaillé au congrès de Strasbourg
en juin 1923 pour service rendus à la Société des vétérans;
médaillé en août 1922 par le ministre de la Prévoyance
sociale.»
Mon cher Allais, tu es parti après une carrière
bien remplie; tu emportes avec toi la sympathie et la grande affection de
tous, le regret unanime et profond de tes bons camarades, de tes bons amis.
Que ces sentiments soient un adoucissement à la
douleur de la noble compagne de ta vie laborieuse, amie fidèle des
bons et des mauvais jours; une consolation de toute ta famille pour la perte
de celui qu’elle pleure aujourd’hui avec nous.
Adieu, mon cher Allais, adieu, mon cher camarade.
Nous présentons à Mme Allais, à
ses enfants et à la famille l’expression de nos vifs regrets et nos
condoléances les plus sympathiques.”
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L’Abeille d’Étampes du 8 mars
1924, p. 2 (saisie de B. G., 2018).
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1924
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“NÉCROLOGIE
1359° Etampes (Seine-et-Oise).
La Section a perdu son président, M. Armand Allais. C’est une des plus sympathiques personnalités
d’Etampes qui vient de disparaître. Tout le monde l’estimait et l’aimait.
A la tète d’une maison de commerce importante, le souci de ses affaires
ne l’empêchait pas de s’occuper des sociétés dont il
faisait partie et dont deux lui tenaient particulièrement à
cœur, la Société des Anciens Combattants de 1870 et surtout
la 13590 Section de Vétérans.
Ses obsèques ont eu lieu le 4 mars au milieu d’une
affluence considérable. Les anciens combattants et les vétérans
étaient venus se grouper autour de leurs drapeaux. Devant la tombe,
un discours fut prononcé par M. Durut, président des Anciens
Combattants.
M. Allais avait
été, en 1870, incorporé dans la garde mobile d’Eure-et-Loir.
Il fit partie de l’armée de la Loire et prit part comme caporal aux
combats de Marchenoir, Fréteval, Sainte-Corneille et à la bataille
du Mans.
Notre camarade était très fier de la 1359°
Section dont il avait accepté la présidence le 20 juillet 1919.
C’était un plaisir de le voir prendre part aux réunions de
cette Section; il en était l’inlassable animateur et s’y trouvait
comme en famille. Les vétérans, de leur côté,
témoignaient une vive affection à leur bon président.
Ils sont douloureusement affectés de sa mort.”
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Le Vétéran 27/3 (mars 1924),
p. 21 (saisie B. G., 2018).
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1924
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L’Abeille d’Étampes du 8 mars
1924, p. 3.
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Signataires du mariage du fils aîné d’Armand Allais en 1902
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