CORPUS DES ÉTABLISSEMENTS ÉTAMPOIS
 
Armand Allais, épicier à Étampes
48 rue Basse-de-la-Foulerie alias Paul-Doumer, ...1881-1902...
 

Signature d'Armand Allais en 1877
Epicerie Allais à Etampes (1898)
Signature d'Armand Allais en 1902

     Cette page a pour modeste ambition de compiler quelques documents relatifs à Armand Allais (v.1850-1924), épicier rue Basse-de-la-Foulerie (aujourd’hui Paul-Doumer) successeur de Benjamin Deplaix et prédécesseur d’Arthur Riberou. On remarquera qu’à la fin du XIXe siècle encore une épicerie est encore ce qu’elle était au moyen âge, à savoir plus une droguerie que spécifiquement un magasin d’alimentation. Mais Armand Allais fut aussi une grande figure du monde associatif étampois.

Armand Allais, épicier à Étampes
48 rue Basse-de-la-Foulerie alias Paul-Doumer, ...1881-1902 ...


Epicerie Allais à Etampes (1898)
Réclame d’Armand Allais en 1898

Vers 1850
Naissance.

1870-1871
     Incorporé dans la garde mobile d’Eure-et-Loir le 23 avril 1870, il fit partie de l’armée de la Loire et participa comme caporal sous les ordres du général Chanzy, aux combats de Marchenoir, Fréteval, Connere, Sainte-Corneille et du Mans; il fut libéré le 18 mars 1871.
Cf. infra, 1924, nécrologie.
1876
Son prédécesseur: Le recensement de 1876 d’Étampes trouve au 48 rue Basse-de-la-Foulerie 1° Charles Auguste Benjamin Deplaix, 48 ans, marchand épicier; 2° son épouse Adèle Louise Caquet, 43 ans; 3° Lucie Charlotte Eugénie Deplaix, 10 ans; 4° Adèle Berthe Huard, 21 ans, domestique; 5° Henri Huaruski, 14 ans, commis  épicier.
AD91 6M 123
1877
Naissance de son fils aîné à Nogent-le-Roi: N°17 — Naissance Allais Paul Louis Edmond — L’an mil huit cent soixante-dix-sept, le mardi  vingt-sept juin, à six heures du soir, devant nous Eugène Auguste Victor Mesquite, officier de la légion d’honneur, maire et officier de l’atat civil de la commune de Nogent-le-Roi, arrondissement de Dreux, département d’Eure-et-Loir, étant en la maison commune, est comparu: le sieur Armand Léon Allais, âgé de vingt-huit ans, épicier, domicilié à Nogent-le-Roi, lequel nous a déclaré que le jour précédent, vingt-cinq juin, à neuf heures aussi du soir, dame Esther Louise Léontine Martin, son épouse, âgée de vingt ans, sans profession, est accouchée en leur domicile, en cette commune, d’un enfant du sexe masculin, qu’il nous a présenté, et auquel il a dit vouloir donner les prénoms de Paul Louis Edmond. — Les dites déclaration et présentation faites en présence de: 1° sieur Pierre Clément Xavier Teton, âgé de soixante-deux ans, 2° et de sieur Pierre Étienne Adrien Seintier, aussi âgé de soixante-deux ans, tous deux propriétaires, domiciliés à Nogent-le-Roi. — De tout quoi, nous avons rédigé le présent acte, que nous avons écrit sur les deux registres à ce destinés, que le comparant et les témoins ont signé avec nous après lecture et collation. — [Signé:] Allais — Teton — Seintier — Mesquite.
AD28 3E 279/021

Signature d'Armand Allais en 1877
Signature d’Armand Allais en 1877
1881
Le recensement de 1881 d’Étampes trouve au 48 rue Basse-de-la-Foulerie deux ménages, d’une part: 1° Benjamin Deplaix, 54 ans, rentier; 2° son épouse Louise Adèle Caquet, 49 ans; et d’autre part: 3° Léon Allais, 33 ans, épicier; 4° son épouse Louise Martin, 26 ans, sans profession; leur fils 5° Paul Louis Allais, 5 ans; deux commis  épiciers, 6° Charles Louis Arnaud, 17 ans; et 7° Honoré Fendant, 16 ans; 8° Marie Hélène Colas, 18 ans, domestique.
AD91 6M 123
1884
     Fondateur de la Société de gymnastique des Enfants de Guinette.
Cf. infra, 1924, nécrologie.
1886
Le recensement de 1886 d’Étampes trouve au 48 rue Basse-de-la-Foulerie deux ménages, d’une part: 1° Charles Deplaix, 58 ans, propriétaire; 2° son épouse Adèle Caquet, 53 ans; et d’autre part: 3° Armand Allais, 37 ans, épicier; 4° son épouse Esther Martin, 29 ans, sans profession; leurs deux fils 5° Paul Allais, 8 ans; et 6° Émile Allais, 5 ans; 7° Marie Pavard, 20 ans, domestique; deux commis épiciers, 8° Albert Bassin, 15 ans; et 9° Charles Douvenot, 14 ans.
AD91 6M 124
1891
Le recensement de 1891 d’Étampes trouve au 48 rue Basse-de-la-Foulerie deux ménages, d’une part: 1° Benjamin Deplaix, 63 ans, rentier; 2° son épouse Louise Caquet, 58 ans; et d’autre part: 3° Armand Allais, 41 ans, épicier; 4° son épouse Louise Martin, 34 ans, sans profession; 5° leur fils Émile Allais, 10 ans; 6° Clémence Moreau, 21 ans, domestique; deux employés apprentis, 7° Charles Pelletier, 14 ans; 8° Désiré Maufrais, aussi 14 ans.
AD91 6M 124
1892
    Il fut un des fondateurs de notre Société [des Anciens Combattants de 1870-71] qu’il aimait et qu’il a toujours servie avec dévouement. Il en fut le trésorier depuis sa création en 1892 et jusqu’à sa mort. Fondateur aussi de la 1359e section des Vétérans, également trésorier pendant 20 années et président pendant 3 ans.
Cf. infra, 1924, nécrologie.
1896
Le recensement de 1896 d’Étampes trouve au 48 rue Basse-de-la-Foulerie: 1° Armand Allais, 46 ans, épicier; 2° son épouse Louise Martin, 39 ans, sans profession; 3° leur fils Émile Allais, 15 ans, commis épicier; 4° Charles Godin, 15 ans, ouvrier; 5° Clémence Moreau, 26 ans, domestique.
AD91 6M 125
1898
Réclame dans l’annuaire d’Étampes. Épicerie, comestibles — Vins fins, eaux-de-vie et liqueurs — Spécialité de cafés et chocolats — A. Allais — 48 rue Basse-de-la-Foulerie, 48, Étampes — Confiserie et boîtes pour baptêmes — Grand assortiment de biscuits, petits-fours, gâteaux secs, etc. — Porcelaines, faïence, cristaux et verrerie — Services de table — Débit de tabac.
Annuaire de 1898 (réclames scannées par Jean-Michel Rousseau), dont un scan ci-dessus.
1901
Le recensement de 1901 d’Étampes trouve au 48 rue Basse-de-la-Foulerie: 1° Armand Allais, 51 ans, épicier; 2° son épouse Louise Martin, 44 ans, sans profession; 3° leur fils Émile Allais, 20 ans, épicier employé par son père; 4° ses deux employés André Thomin, 14 ans; 5° et Édouard Quoquel, 14 ans.
AD91 6M 125
1902
Mariage à Étampes du fils aîné d’Armand Allais. N°43 — Allais et Gauché. — L’an mil neuf cent deux, le mercredi vingt-sept août à dix heures et demie du matin, par devant nous Pierre Jules Frédéric Louis, maire de la ville d’Étampes, officier de l’état civil de la dite ville, département de Seine-et-Oise, sont comparus Paul Louis Edmond Allais, charcutier, âgé de vingt-cinq ans, demeurant à Étampes, rue Basse de la Foulerie, numéro quarante-huit, avec ses père et mère, né à Nogent-le-Roi, Eure-et-Loir, le vingt-cinq juin mil huit cent soixante-dix-sept, faisant partie de la réserve de l’armée active, ainsi que le constate son livret militaire qu’il nous a représenté et qui lui a été immédiatement rendu, fils majeur de Armand Léon Allais, négociant, âgé de cinquante-trois ans, et de Esther Louise Léontine Martin, son épouse, sans profession, âgée de quarante-six ans, demeurant ensemble à Étampes, rue et numéro susdits, ici présents et consentants au mariage de leur fils. Et demoiselle Pauline Zélie Gauché, sans profession, âgée de vingt ans, domiciliée à Chalô-Saint-Mars, Seine et Oise, avec ses père et mère, et y étant née le seize octobre mil huit cent quatre-vingt-un, fille mineure de Paulin Gauché, rentier, âgé de quarante-six ans, et de Zélie Adélaïde Sevestre, son épouse, sans profession, âgée de quarante-six ans, demeurant ensemble au dit Chalô-Saint-Mars, ici présents et consentants au mariage de leur fille, lesquels nous ont requis de procéder à la célébration de leur mariage et nous ont présenté leurs actes de naissance délivrés: celui du futur du trente juillet mil neuf cent deux et celui de la future le sept août suivant, un certificat délivré le douze de ce mois par maître Pasquet, notaire à Chalô-Saint-Mars, assisté de maître Lescuyer notaire à Étampes, constatant que les futurs époux ont passé un contrat de mariage devant eux le dit jour, et les actes de publications du présent mariage faits tant en cette mairie qu’en celle de Chalô-Saint-Mars les deux dimanches dix et dix-sept août de la présente année, sans opposition. Et après avoir visé ces pièces pour être annexées, nous en avons donné lecture aux parties comparantes assistées des quatre témoins ci-après nommés et qualifiés, ainsi que du chapitre six du titre du mariage sur les droits et devoirs respectifs des époux. Ensuite nous avons reçu la déclaration de  Paul Louis Edmond Allais qu’il prend pour son épouse la demoiselle Pauline Zélie Gauché, et celle de la demoiselle Pauline Zélie Gauché qu’elle prend pour son époux Paul Louis Edmond Allais. En conséquence, nous avons déclaré, au nom de la loi, que Paul Louis Edmond Allais et Pauline Zélie Gauché, sont unis par le mariage. Tout ce que dessus fait publiquement à Étampes, en l’hôtel de la mairie, les dits jour, mois et an, en présence des témoins ci-après nommés, primo, du côté de l’épouse Jules Gauché, marchand boucher, âgé de quarante-deux ans, oncle, demeurant à Étampes, rue de la Juiverie, numéro cinq, Félix Gauché, charcutier, âgé de cinquante-deux ans, oncle, demeurant à Juvisy (Seine et Oise); secundo, du côté de l’épouse, Émile Armand Allais, employé de commerce, âgé de vingt-deux ans, frère, demeurant à Étampes, rue Basse de la Foulerie numéro quarante-huit, et Jules Émile Allais, cultivateur, âgé de quarante-cinq ans, cousin, demeurant à Villemeux (Eure et Loir) qui ont signé avec les époux, les père et mère de l’époux, les père et mère de l’épouse et nous maire sus-nommé, après lecture faite — [Signé:] Zélie Gauché — Paul Allais — Allais — Louise Martin — E. Allais — P. Gauché — J. Allais — Zélie Sevestre — J. Gauché — Louis.
AD91 4E 3650 (saisie de B.G., 2016)

Signature d'Armand Allais en 1902
Signature d’Armand Allais en 1902

1904-1912
     Conseiller municipal de 1904 à 1912 ayant été réélu en 1908. Administrateur du Bureau de bienfaisance de 1904 a 1908.
Cf. infra, 1924, nécrologie.
1906
Son successeur. Le recensement de 1906 d’Étampes trouve au 48 rue Basse-de-la-Foulerie: 1° Arthur Riberou, né en 1880 à Sancheville (Eure-et-Loir); 2° son épouse Marie Laigneau, 44 ans, née en 1873 à Chartres, sans profession; leurs deux filles jumelles 3° Léone Riberou et 4°Jeanne Riberou, nées en 1905 à Étampes; 5° Georges Clergeon, né en 1888 à Toury (Eure-et-Loir), commis épicier.
AD91 6M 126
1922-1923
     Fondateur de la Société de gymnastique des Enfants de Guinette [en 1884]; médaillé au congrès de Strasbourg en juin 1923 pour service rendus à la Société des vétérans; médaillé en août 1922 par le ministre de la Prévoyance sociale.
Cf. infra, 1924, nécrologie.
1923
Décoration. — Lors du congrès de 1923 des Vétérans, qui se tient symboliquement à Strasbourg, congrès très longuement raconté par la revue Le Vétéran, et où la section étampoise est représentée par Fagnou, Armand Allais est décoré: Médailles de bronze: MM. Allais (Armand), Président de la 1359e Section d’Etampes (Seine-et-Oise); etc.
Le Vétéran 26/6 (juin-juillet 1923), p. 21 (saisie B. G., 2018).
1923
Banquet des vétérans de la guerre de 1870. 1359e Etampes (Seine-et-Oise). Le dimanche 25 novembre, un magnifique banquet a réuni, à l’Hôtel de l’Étoile, à Étampes, les membres de la 1359e Section. A midi, les convives prenaient place autour de deux grandes tables, fort bien décorées de fleurs. Le sympathique président de la Section, M. Armand Allais, présidait, assisté de M. Henri Girard, capitaine des pompiers, et de M. Hubert, secrétairé de la mairie, représentant M. le Maire d’Étampes. Les Vétérans firent honneur au repas, aussi copieux qu’excellent. Au Champagne, le camarade Allais prononça une agréable allocution, puis M. Fagnou, trésorier de la Section, le remercia au nom de tous du dévouement à la Société dont il a fait preuve depuis 23 ans. Un ban fut battu en l’honneur de M. Allais et de ses collaborateurs Fagnou et Bouillet. Les chanteurs, ensuite, se firent entendre et régalèrent les convives de leurs plus gais refrains. On se sépara à 19 heures, en se promettant de recommencer l’année prochaine.
Le Vétéran 27/1 (janvier 1924), p. 11 (saisie B. G., 2018).
1924
Décès d'Armand Allais
L’Abeille d’Étampes du 8 mars 1924, p. 3.
1924
NÉCROLOGIE
Armand Allais

     C’est une des plus sympathiques personnalités de notre ville qui vient de disparaître. Il est bien peu de personnes qui ne le connaissaient; tout le monde l’estimait; il n’en était pas un qui eût plus d’amis, Armand Allais était né en effet pour faire les hommes s’entendre ensemble; il était à ce titre doublement philanthrope. À la tête d’une maison de commerce importante, le souci de ses affaires ne l’empêchait pas de s’occuper des sociétés dont il faisait partie et dont deux, la Société des Anciens Combattants de 1870 et la 1359e Vétérans lui tenaient particulièrement à cœur.
     Sur sa tombe, M Durut a dit ce qu’Armand Allais fut pour la Société des Anciens Combattants de 1870-71; la Société des Vétérans était plus encore son enfant et quand l’heure de la retraite vint pour lui, c’est à la prospérité de ce groupe qu’il consacra une grande partie de ses loisirs. Si les Vétérans étaient toujours sur la brèche, c’est que leur président était toujours là pour y veiller, secondé par quelques camarades qu’il affectionnait particulièrement. Aujourd’hui «sa Société» forme un groupe bien homogène qu’unissent en plein désintéressement d’agréables souvenirs et de fraternelles traditions. C’est une grande famille. Armand Allais en était fier et c’était un plaisir de voir la joie qu’il prenait lui-même à assister à ces réunions amicales dont il était l’inlassable animateur. La dernière qu’il présida au mois de décembre 1923 fut particulièrement empreinte de cordialité; les Vétérans, dont la vive affection pour leur président se manifestait une fois de plus, lui firent promettre de présider celle de 1924, et si la mort a écarté pour toujours de leurs rangs cet homme bon, sincèrement patriote, jeune de cœur, sympathique à tous, son souvenir impérissable demeurera parmi eux comme un gage d’union.
*
*      *
     Les obsèques de M. Armand Allais ont eu lieu mardi matin au milieu d’une affluence considérable. Les Anciens Combattants et les Vétérans d’Etampes et des environs étaient venus se grouper autour des drapeaux des deux Sociétés. Dans l’assistance: M. Lescuyer, adjoint représentant la municipalité d’Étampes; M Sédard. secrétaire de la Sous-Préfecture, représentant M. Moine, empêché; M. Regnié, lieutenant de gendarmerie et une délégation de gendarmes; M. O. Lecesne, ancien vice-président des Vétérans; MM. Lucien Renard, vice président et Marcel Paillet, trésorier de la Société des Mutilés de l’arrondissement (M. Maurice Dormann, président, s’était fait excuser); M Marchand, maire de Chalo-Saint-Mars.
     Quand, sous une pluie persistante, l’assistance se fut rangée autour de la tombe sur laquelle s’inclinèrent les drapeaux, M. Durut, le vénérable président des Anciens Combattants de 1870-71, vint saluer ainsi la mémoire de son regretté camarade:
Mesdames, Messieurs,
     C’est avec une douloureuse tristesse qu’au nom des Anciens Combattants de 1870-71, ainsi qu’en mon nom personnel, je viens prononcer les paroles d’adieu à notre cher et regretté camarade Allais.
     Il m’est impossible de ressentir davantage que je le ressens tout le poids de deuil qui accable tous nos camarades et désorganise notre chère Société. Il nous sera difficile de remplacer Allais au poste qu’il occupait, tous nos camarades fléchissant sous le lourd fardeau des années qui déciment nos rangs bien réduits.
     Ce n’est pas seulement l’adieu au camarade, c’est aussi l’adieu au véritable ami qu’il était pour nous tous, toujours disposé à rendre service, se dépensant sans compter.
     Cette belle vie s’est éteinte, vie d’autant plus belle qu’elle ne se réclamait en rien du devoir accompli.
     Doué d’une activité inlassable, toute sa vie fut consacrée à des œuvres d’intérêt général pour le plus grand bien de ses concitoyens.
      Qu’il me soit permis de rappeler quelques traits de sa vie méritante.

     «Incorporé dans la garde mobile d’Eure-et-Loir le 23 avril 1870, il fit partie de l’armée de la Loire et participa comme caporal sous les ordres du général Chanzy, aux combats de Marchenoir, Fréteval, Connere, Sainte-Corneille et du Mans; il fut libéré le 18 mars 1871.
     «Il fut un des fondateurs de notre Société qu’il aimait et qu’il a toujours servie avec dévouement. Il en fut le trésorier depuis sa création en 1892 et jusqu’à sa mort. Fondateur aussi de la 1359e section des Vétérans, également trésorier pendant 20 années et président pendant 3 ans.
     «Conseiller municipal de 1904 à 1912 ayant été réélu en 1908. Administrateur du Bureau de bienfaisance de 1904 a 1908.
     «Fondateur de la Société de gymnastique des Enfants de Guinette; médaillé au congrès de Strasbourg en juin 1923 pour service rendus à la Société des vétérans; médaillé en août 1922 par le ministre de la Prévoyance sociale.»


     Mon cher Allais, tu es parti après une carrière bien remplie; tu emportes avec toi la sympathie et la grande affection de tous, le regret unanime et profond de tes bons camarades, de tes bons amis.
     Que ces sentiments soient un adoucissement à la douleur de la noble compagne de ta vie laborieuse, amie fidèle des bons et des mauvais jours; une consolation de toute ta famille pour la perte de celui qu’elle pleure aujourd’hui avec nous.
     Adieu, mon cher Allais, adieu, mon cher camarade.

     Nous présentons à Mme Allais, à ses enfants et à la famille l’expression de nos vifs regrets et nos condoléances les plus sympathiques
.
L’Abeille d’Étampes du 8 mars 1924, p. 2 (saisie de B. G., 2018).
1924
NÉCROLOGIE
     1359° Etampes (Seine-et-Oise). La Section a perdu son président, M. Armand Allais. C’est une des plus sympathiques personnalités d’Etampes qui vient de disparaître. Tout le monde l’estimait et l’aimait. A la tète d’une maison de commerce importante, le souci de ses affaires ne l’empêchait pas de s’occuper des sociétés dont il faisait partie et dont deux lui tenaient particulièrement à cœur, la Société des Anciens Combattants de 1870 et surtout la 13590 Section de Vétérans.
     Ses obsèques ont eu lieu le 4 mars au milieu d’une affluence considérable. Les anciens combattants et les vétérans étaient venus se grouper autour de leurs drapeaux. Devant la tombe, un discours fut prononcé par M. Durut, président des Anciens Combattants.
     M. Allais avait été, en 1870, incorporé dans la garde mobile d’Eure-et-Loir. Il fit partie de l’armée de la Loire et prit part comme caporal aux combats de Marchenoir, Fréteval, Sainte-Corneille et à la bataille du Mans.
     Notre camarade était très fier de la 1359° Section dont il avait accepté la présidence le 20 juillet 1919. C’était un plaisir de le voir prendre part aux réunions de cette Section; il en était l’inlassable animateur et s’y trouvait comme en famille. Les vétérans, de leur côté, témoignaient une vive affection à leur bon président. Ils sont douloureusement affectés de sa mort.

Le Vétéran 27/3 (mars 1924), p. 21 (saisie B. G., 2018).




1924
Décès d'Armand Allais
L’Abeille d’Étampes du 8 mars 1924, p. 3.
 
Signatures lors du mariage de Louis Allais en 1902
Signataires du mariage du fils aîné d’Armand Allais en 1902
BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE

     COLLECTIF, «Armand Allais, épicier à Étampes (48 rue Basse-de-la-Foulerie alias Paul-Doumer, ...1881-1902...)», in Corpus Étampois, www.corpusetampois.com/cee-allais.html, depuis 2016.

Appel à contribution
       
     Nous faisons appel ici à tous les Étampois pour regrouper d’autres documents intéressant l’histoire de cet établissement et de tous les établissements privés et publics du pays étampois à travers les âges. Nous donnons la liste de ce pot-pourri, qui veut garder la mémoire de toutes les entreprises étampoises, ne serait-ce que sous la forme de modestes documents, dans la page «Corpus des établissements étampois», in Corpus Étampois, www.corpusetampois.com/index-cee.html, 2007.
 
 
Toute critique, correction ou contribution sera la bienvenue. Any criticism or contribution welcome.
   
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