Charles-Philippe, marquis de CHENNEVIÈRES-POINTEL
(= Philippe de CHENNEVIÈRES) [dir.], «?», in ID., Archives
de l’art français. Recueil de documents inédits relatifs
à l’histoire des arts en France [6 vol. in-8°; XVI+463 p.;
396 p.; 392 p.; 412 p.; 391 p.; 540 p.; documents], Paris, J.-B. Dumoulin,
1851-1860 [dont une réédition
en fac similé par la Société d’histoire de l’art français:
6 vol. in-8° (22 cm), Paris, F. de Novele (ou: Nobele?), 1967], t.
?, p. ?. [selon Léon MARQUIS 1881]
Louis-Étienne DUSSIEUX, Eudore SOULIÉ,
Philippe de CHENNEVIÈRES, Paul MANTZ, A. de COURDE DE MONTAIGLON,
«?», in ID., Mémoires inédits sur la vie et
les ouvrages des membres de l’Académie royale de peinture et de sculpture,
, publiés d’après les manuscrits conservés à
l’école impériale des beaux-arts [2 vol. in-8° ; XLIV+480
p.; 478 p.], Paris, J.-B. Dumoulin, 1854
[dont une réédition (avec deux nouvelles tables): Paris, Société
de l’histoire de l’art français, 1887;
dont une réédition de l’édition de 1854 en fac-similé:
Paris, F. de Novele (ou Nobele?), 1968], t. 1, pp. 408-414 [selon Léon
MARQUIS 1881].
Léon MARQUIS, «Le Gendre, Nicolas»,
in ID., Les rues d’Étampes et ses monuments, Histoire - Archéologie
- Chronique - Géographie - Biographie et Bibliographie, avec des
documents inédits, plans, cartes et figures pouvant servir de suppléments
et d’éclaircissement aux Antiquités de la ville et du duché
d’Etampes, de Dom Basile Fleureau [in-8°; 438 p.; planches; préface de V. A. Malte-Brun], Étampes,
Brière, 1881 [dont deux rééditions
en fac-similé: Marseille, Lafitte reprints, 1986; Éditions
de la Tour Gile, 1996], pp. 368-369 [dont une saisie numérique en
mode texte par le Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-19-marquis-rues06.html#legendre,
2003].
Le Gendre (Nicolas), célèbre sculpteur, né à
Étampes en 1619, mort le 28 octobre 1671. Il était issu d’une
très-honnête famille, et dès sa jeunesse fut destiné
à l’art du dessin et de la sculpture. On peut dire qu’il a eu l’avantage
de se former lui-même et de n’être redevable de ses progrès
qu’à sa propre instruction. Ses premiers ouvrages furent des statues
en pierre de Saint-Bruno pour la chartreuse de Gaillon. Il travailla ensuite
pour l’abbaye de Victoire, à Senlis, puis à Paris pour la
sculpture en bois de la porte du collège de la Marche. En 1665, il
travailla à la sculpture en bois de l’œuvre de l’église Saint-Paul,
dont la structure est toute de sa main, embellie de bas-reliefs et de figures
isolées; il y en a peu dans Paris qui l’égalent. Pour la porte
du couvent des bénédictines d’Issy, il fit deux grandes figures
de pierre représentant saint Benoît et sainte Scholastique.
En outre, il orna: en 1657, la façade de l’hôtel de Beauvais
de deux figures d’anges; en 1658, le portail du château de Meudon de
quatre statues d’enfants; en 1650, les plafonds de stuc du château
de Vaux, résidence de Fouquet; en 1662, l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet,
à Paris; ce fut là qu’il fit ses travaux le splus considérables;
il travailla aux sculptures qui ornent la façade de cette église
du côté de la rue des Bernardins, et à l’intérieur
il travailla à la chapelle de la Vierge et à celle des Agonisants.
On a encore de lui un fronton représentant
la Tempérance et la Prudence au collège des Quatre-Nations;
une sainte Radegonde [p.369] pour un couvent de Poitiers, deux Renommées
en bois pour la chambre du roi au Louvre; deux enfants pour l’église
Saint-Jacques-la-Boucherie, enfin un saint Leu et saint Gilles pour Étampes.
Il était juré de la maîtrise
quand il entra à l’Académie de de sculpture, le 6 décembre
1664; son sujet de réception fut une Madeleine en terre cuite. Le
4 juillet 1665, il fut élu adjoint-professeur à l’école
royale de sculpture. Ce fut grâce à son amitié avec
Lebrun, peintre de Louis XIV, qu’il dut d’être chargé de travaux
d’art au château de Vaux et à l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet,
où il fut enterré, ainsi que Lebrun, le président Bignon
et d’autres personnages.
Legendre a été marié deux
fois, et l’aîné de son premier mariage exerçait en 1682
la sculpture avec réputation.
Un autre de ses enfants avait été
tenu, à Maincy, sur les fonts de baptême par Lebrun.
Enfin, Legendre figura au procès de
Fouquet comme créancier opposant.
Chennevières, Archives de l’art français,
1851-1852, in-8. — Dussieux, Soulié, Chennevières,
Mémoires inédits sur la vie et les ouvrages des membres
de l’Académie royale de peinture et de sculpture, 1854, in-8,
t. I, p. 408 à 414.
|
Paul ALLORGE [éditeur de cartes
postales], «ETAMPES (S.-et-O.). Rétable en bois sculpté,
œuvre de l’artiste étampois Nicolas Le Gendre dans la première
chapelle à droite. 1° L’Annonciation. 2° Vie de St Gilles.
3°Ensevelissement du Christ. Vers 1647» [carte postale précieuse
parce que le retable a disparu après le bombardement du 10 juin 1944],
Montlhéry (Essonne), Collection Paul Allorge [«Série
EE 7» 32], vers 1910 [dont
une réédition numérique à venir par le Corpus
Étampois d’un exemplaire de la collection de Jean-Michel Rousseau,
2003].
?? [auteur à déterminer], «Nicolas
Legendre», in Jane TURNER [dir.], The Grove Dictionary of Art
[34 Volume; 46.25 pouces x 18.00 x 12.50 ; 32600 pages ; 6700 contributeurs
de 120 pays], Grove, Oxford University Press, 1996,
t. ?, p. ?. [dont une version électronique en ligne depuis 2000
(moyennant abonnement); dont un extrait en ligne sur le site ARTNET®,
http://www.artnet.com/library/05/0500/T050073.asp, en
ligne en 2003].
Jacques BUSSE [éd.], E. BENEZIT, «Legendre,
Nicolas», in ID., Dictionnaire critique et documentaire des peintres,
sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays,
par un groupe d’écrivains spécialisés français
et étrangers. Nouvelle édition entièrement refondue
sous la direction de Jacques Busse, Gründ, 1999, tome 8, p. 440.
?? [auteur à déterminer], «Nicolas
Legendre», in Grove Dictionary of Art Online [édition
réactualisée en permanence du dictionnaire en 36 vol. de
1996; 21.000 biographies d’artistes, d’architectes, de mécènes,
de collectionneurs, de marchands, de théoriciens, d’écrivain
et d’érudits, avec leurs dates et lieux de naissance et de mort,
leur localisation, nationalités et activités; 30.000 liens
vers des images couleur de bonne qualité de musées ou d’autres
sites, 100.000 images de la Bridgeman Art Library, 130. images accessibles
par nom d’artiste, titre d’œuvre, date, localisation ou par mot-clé],
Macmillan, 2000 [dont un extrait
en ligne sur le site ARTNET®, http://www.artnet.com/library/05/0500/T050073.asp, en
ligne en 2003].
MINISTÈRE DE LA CULTURE, «Auteurs,
créateurs. De ’Le Diable’ à ‘Léger Plouvier Antoine’»,
in ID., Base Palissy, http://www.culture.gouv.fr/documentation/palissy/AUTR/autr_095.htm,
en ligne en 2003 [
[10 œuvres répertoriées en septembre 2003, dans 10 pages
que nous résumons ici]
A
PARIS
1) Tableau: Le Christ en croix (toile et pierre; école
française). Paris. 5e arrondissement. Église Saint-Jacques
du Haut-Pas, 252, rue Saint-Jacques. Saisi et classé au titre objet
le 20 février 1905 (liste des objets classés des Monuments
Historiques). © Direction du patrimoine, 1994, référence
PM75001379.
2) Bas-Relief: La Mise
au tombeau (stuc). Paris. 5e arrondissement. Église Saint-Nicolas-du-Chardonnet,
30 rue Saint-Victor. Saisi et classé au titre objet le 20 février
1905 (liste des objets classés des Monuments Historiques). ©
Direction du patrimoine, 1994, référence PM75001456.
3) Décoration.
Paris. 5e arrondissement. Église Saint-Nicolas-du-Chardonnet, 30
rue Saint-Victor. Saisi et classé au titre objet le 20 février
1905 (Liste des objets classés des Monuments Historiques). ©
Direction du patrimoine, 1994, référence PM75001443.
A
POITIERS
4) Sculpture: Sainte Radegonde (en pied; peu après
1653). Poitiers. Collégiale Sainte-Radegonde. Classé au titre
objet le 21 mars 1904 (Liste des objets classés des Monuments Historiques;
propriété de la commune). © Direction du patrimoine,
1992, référence PM86000498.
A
ÉTAMPES
5) Menuiserie et Sculpture (Retable et bas-reliefs): Annonciation,
Prédication de Saint-Jean-Baptiste, Mise au tombeau (bois
taillé: panneau de retable divisé en trois tableaux superposés;
en haut, inscrit dans un triangle, un panneau carré représente
l’Annonciation; en bas, entre deux cariatides, le Christ mort, couché
et soutenu par un groupe d’hommes et de saintes femmes; h = 265; la = 185;
ce retable est peut-être l’œuvre de Nicolas Legendre, artiste étampois
né sur le territoire de la paroisse). Étampes. Église
Saint-Gilles (œuvre déposée au Musée). Classé
au titre objet le 27 décembre 1907 (liste des objets classés
des Monuments Historiques; propriété de la commune). ©
Direction du patrimoine, 1994, référence PM91000193.
6) Sculpture: saint-Gilles
(statue, bois taillé; saint Gilles tenant un livre et ayant une
biche à son côté; h = 80 cm). Étampes. Église
Saint-Gilles; statue provenant du maître-autel et attribuée
à Nicolas Legendre). Classé au titre objet le 27 décembre
1907 (liste des objets classés des Monuments Historiques; propriété
de la commune). © Direction du patrimoine, 1998, référence
PM91000456.
7) Sculpture: saint Jean
Baptiste (statue, bois taillé; saint Jean-Baptiste, la main
gauche sur la poitrine et un agneau à ses pieds; h = 80 cm; statue
provenant du maître-autel et attribuée à Nicolas Legendre).
Île-de-France. 91. Étampes. Église Saint-Gilles). Déclassé
le 12 juin 1961 (liste des objets classés des Monuments Historiques;
propriété de la commune). © Direction du patrimoine,
1998, référence PM91000454.
8) Sculpture: saint Leu
(statue, bois taillé; saint Leu, en costume d’évêque;
h = 80 cm; statue provenant du maître-autel et attribuée à
Nicolas Legendre). Étampes. Église Saint-Gilles. Classé
le 27 décembre 1907 (liste des objets classés des Monuments
Historiques; propriété de la commune). © Direction du
patrimoine, 1998, référence PM91000455.
9) Sculpture: sainte
Barbe (statuette, bois taillé; sainte tenant une palme, la
main gauche sur la poitrine, avec une tour placée derrière
elle; h = 80 cm; statue autrefois identifiée comme étant sainte
Marthe; statue provenant du maître-autel et attribuée à
Nicolas Legendre). Étampes. Église Saint-Gilles. Déclassé
le 12 juin 1961 (liste des objets classés des Monuments Historiques;
propriété de la commune). © Direction du patrimoine,
1998, référence PM91000453.
10) Sculpture: saint
Michel (petite nature, chêne taillé, peint, faux bois;
revers plat; traces de gouge et de burin; h = 110; la = 93; pr = 27; l’archange
saint Michel en pied, debout, tenant un bouclier à gauche et l’épée
levée au-dessus de la tête, le dragon couché à
ses pieds; mauvais état; manque; traces de peinture; vermoulure
très forte ; traces de polychromie sous l’actuel badigeon; sculpture
réalisée probablement au 17e siècle et qu’on pourrait
mettre en relation avec l’œuvre de Nicolas Legendre). Étampes. Église
Saint-Gilles. Inscrit au titre objet le 17 février 1976 (Inventaire
fondamental rédigé par Julia Fritsch; propriété
publique). © Inventaire général, 1984, référence
IM91000180.
|
Michel OSTERLAG, «Treizième balade. Dans l’Île Saint-Louis.
Troisième partie», in ID., Les balades parisiennes de
l’Oncle Jérôme, http://ecrits-vains.com/ballades/balade13/balade13.htm,
en ligne en 2003 :
[…] Rue Saint-Louis-en-l’Île. […] Au n° 19bis: Église Saint-Louis-en-l’Ile.
[…] Le grand portail d’entrée dessiné par Le Duc ne fut jamais
exécuté. Un portail ouvrant dans la rue le remplace à
titre provisoire. Il date de 1726. Œuvre en chêne exécutée
par Nicolas Legendre. [avec une petite photographie: http://ecrits-vains.com/ballades/balade13/clip_image012.jpg,
repiquée ci-contre]
|
INSECULA.COM, «Salle: 35 sur 41: Le Nouvel
Empire. Toutânkhamon et ses successeurs», in ID., Musée
du Louvres. Antiquités égyptiennes (en ligne en 2003).
«Cette salle, située au premier étage de l’aile de
la Colonnade construite par Claude Perrault, Louis Le Vau et François
d’Orbay en 1668 et 1678, doit son nom aux boiseries mises en places par
Pierre François Fontaine en 1831. Ces dernières, sculptées
en 1654 par Louis Barrois, proviennent de la chambre à coucher aménagées
pour Louis XIV par Louis Le Vau au premier étage du pavillon du
Roi. Le plafond et l’alcôve ont été sculptés,
sous la direction de Gilles Guérin, par les sculpteurs du Roi. Girardon
et Regnaudin seront chargés de réaliser les captifs, Legendre et Magnier les Victoires. L’allégorie
du Temps enlevant une femme tenant un lys, peinte par Eustache Le Sueur
et qui ornait le compartiment ovale situé au centre du plafond, a
aujourd’hui disparu.»
|
ARTNET®, «Nicolas
Legendre», in ID, Research Library Artists’ Biographies [d’après
The Grove Dictionary of Art, Macmillan, 2000], http://www.artnet.com/library/05/0500/T050073.asp, en
ligne en 2003.
«Legendre, Nicolas: (b Etampes, Essonne, 1619; d Paris, 30 Oct 1671).
French sculptor. He began his career working principally as a sculptor in
wood. His carvings for the doorcase of the Collège de la Marche,
Paris (1650–55; destr. 1866), for the churchwarden’s pew at St Paul, Paris
(1655; destr. c. 1699), and for the rood screen at St Sépulchre, Paris
(1655; after models by Philippe de Buyster; destr. after 1699), established
his reputation. In 1658 he was commissioned by the Queen Mother, Anne of Austria,
to carve a marble statue of St Radegund with her own features (Poitiers,
Ste Radegonde). Legendre’s friendship with Charles Le Brun led to commissions
for decorative stuccowork for Nicolas Fouquet at the château of Vaux-le-Vicomte,
Seine-et-Marne (1659; in collaboration with François Girardon),
and for sculptures in wood, stone, stucco and marble at St Nicolas-du-Chardonnet,
Paris (c. 1662; partly destr.), etc.». [To access the rest of this
article, including the bibliography, subscribe to www.groveart.com: http://www.groveart.com/tdaonline/articles/index.asp?level=T050073].
|
Bernard GINESTE, «Nicolas Legendre (1619-1706): une bibliographie»,
in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cbe-nicolaslegendre.html,
2003.
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