[p.1]
SOUVENIRS DU VIEIL ÉTAMPES
—
AU MUSÉE MUNICIPAL
—
LES FRÉDOU
Peintres de l’Académie Royale au XVIIIe Siècle
Et leurs attaches avec ÉTAMPES.
—
Madame la vicomtesse Amédée de Viart, née de Crisenoy,
morte à Paris, le 6 septembre 1903, a légué au Musée
d’Étampes, entre autres souvenirs de sa famille, des bustes exécutés
par Elias Robert, un grand pastel de ses enfants, une peinture représentant
Mme Charles de Viart, née Angot des Rotours, et le portrait au crayon
de Claude-Charlotte de Viart, épouse de M.
[p.2] Regnault de Barres, bailli et gouverneur d’Étampes
au XVIIIe siècle, avec ceux au pastel de Mmes Madeleine de Viart,
femme du général de Romanet, et de Lort, née Charlotte
de Viart.
Ces trois dernières œuvres, d’une excellente
facture, sont signées «Frédou 1788».
Rappelons que Mme de Barres et ses neveu et nièce,
Charles et Charlotte de Viart, sont les fondateurs de l’institution de la
Rosière à Étampes.
Nous avons vu dans l’église de Boissy-la-Rivière,
et nous en faisons mention dans nos Registres paroissiaux du canton de
Méréville, deux tableaux qui ornent la chapelle de la Vierge,
représentant les évêques St Eloi et St Hilaire. Ces
toiles qui ont quelque valeur, portent également la signature
Frédou, mais la date, bien antérieure,
est celle de 1733.
Il y eut deux peintres de ce nom, le père
et le fils. Le premier, Jean-Martial, est né en 1710, de N. Frédou
de Montpont, et de Catherine Chandelier, mariés à Fontenay-Saint-Pierre,
près Mantes, en 1697.
Nous devons ces détails de famille, et
d’autres, qui suivent, à l’obligeance de M. Eudes, descendant direct
de Jean-Victor Frédou.
Les Chandelier sont mentionnés dans les
registres paroissiaux d’Etampes, où ils occupèrent diverses
fonctions de 1566 à 1627. Cette dernière date doit indiquer
l’époque à laquelle ils quittèrent Etampes pour Fontenay-Saint-Pierre.
Une des nombreuses pierres tombales conservées [p.3] dans l’église de Saint-Gilles
rappelle le souvenir de cette famille:
Cy gisent et reposent
Les Corps de honorable fême MARIE MAHON,
Elle vivant
Femme d’honorable homme ROBERT CHANDELIER,
marchant bourgeois d’Estampes,
laquelle decedda le 23e jor
d’iung 1586.
Aussi CHRISTOFLE CHANDELIER leur filz, qui decedda
le 18e jor d’Apvril 1587.
Et CATHERINE CHANDELIER leur fille, qui decedda
le 4e jor de iung 1587.
lesquelz ont donné d’leurs biens
à l’église d’céans pour estre mis aux prières
d’icelle.
Priez Dieu pour leurs Ames.
Jean-Martial,
élève peintre de l’Académie royale, fut, le 28 septembre
1728, parrain à Saint-Cyr-la-Rivière, d’un enfant de Cantien
Mainfroy. A cet âge de 18 ans, il ne devait fréquenter dans
notre contrée que des parents ou des amis de ses parents, de sa mère
peut-être, ce qui semblerait indiquer un lien entre les Chandeliers
de Fontenay et ceux d’Etampes.
Les date des deux tableaux de Boissy-la-Rivière
(1733), prouve que, s’il n’habitait pas ce village, ce qui n’est guère
probable, il continuait à venir dans notre pays.
Il épousa, en 1735, Mlle Adélaïde
Séguier de Liancourt, fille de François Séguier de Liancourt,
capitaine de frégate, chevalier, chevalier de Saint-Louis, et de Louise-Marie-Anne
de Saint-Pol. François Séguier était le [p.4] descendant direct d’Etienne
Séguier, seigneur d’Estang-la-Ville, qui vivait en 1440 et du célèbre
magistrat Pierre Séguier, mort en 1580, dont le frère, Martin
Séguier, fut convoqué, dans l’Etat de l’Eglise, à la
rédaction des Coutumes du bailliage d’Etampes, en 1556, au titre de
prieur du Prieuré de Saint-Pierre de cette ville.
Louise-Marie-Anne de Saint-Pol, fille de Pierre,
dont le mariage avec François Séguier eut lieu en 1708, se
rattache encore davantage à notre histoire locale.
Elle appartenait à cette noble famille alliée
aux Vigny, aux Poilloue, aux Veillard du chesnay,
aux Fleurigny, aux La Tranchée, aux Prunelé, aux Des Mazis,
etc…, c’est-à-dire aux meilleurs maisons de l’Etampois. Les de Saint-Pol
possédèrent les seigneuries de Lesmondant, de La Briche, de
Reuilly, de La Haye, de Guillerville, etc…
Elle a fourni des commandeurs et des chevaliers
de Malte, des officiers de terre et de mer parmi lesquels Marc-Antoine de
Saint-Pol, seigneur de Hécourt, commandant de l’escadre des vaisseaux
du Roi, tué à l’ennemi et inhumé à Dunkerque,
en 1705.
On voit dans l’église de Saint-Sulspice-de-Favières
plusieurs tombes des Saint-Pol.
Mes frère de Mme Séguier, prénommé
Pierre comme son père, eut une fille, Anne-Charlotte de Saint-Pol,
qui épousa, en 1720, François Duris, conseiller du Roi, lieutenant
des maréchaux de France à Etampes (1694-1754). Leur fils, Charles-François
Duris de Châtignonville, maréchal des camps et armées
du Roi, né [p.5] le
12 novembre 1743, mourut en la ferme de Guinette, sa propriété,
le 24 septembre 1825.
Comme on le voit, les Frédou avaient une
nombreuse parenté dans le pays d’Etampes. On s’explique donc parfaitement
les séjours parfois prolongés qu’ils y firent.
Jean-Martial Frédou est mort à un
âge avancé, en 1795. De 1757 à 1778, il fut très
fréquemment employé par la direction des Bâtiments; M.
Fernand Enguérand dit que c’était principalement un copiste.
Cet auteur a publié dans la Chronique des Arts, il y a quelques années,
un travail sur les commandes officielles de tableaux au XVIIIe siècle;
il annonce la liste complète des ouvrages que Frédou fit pour
le Roi, et qu’il en fera connaître une vingtaine, accompagnés,
pour la plupart, des mémoires que le peintre avait envoyés
aux Bâtiments à leur sujet. Nous engageons les lecteurs que cela
peut intéresser, à se reporter à ce recueil.
Jean-Martial avait eu de son mariage avec Mlle
de Liancourt, Jean-Victor, né en 1735, que nous voyons de 1741 à
1745, à Fontaine-la-Rivière, soit que son père l’eût
envoyé, pour s’instruire, au curé de cette paroisse voisine
de celle de Saint-Cyr, soit qu’il l’eût mis en pension dans la famille
de son filleul Mainfroy. Malgré son jeune âge, il signe un grand
nombre d’actes des registres paroissiaux, ce qui porterait à croire
que c’était plutôt au presbytère qu’il résidait.
Peintre de l’académie royale comme son
père, il demeurait à Paris, rue du Four, paroisse de Saint-Sulpice,
en 1762, au moment de son mariage avec [p.6]
Marie-Françoise de Ferrières,
qui eut lieu le 11 février de cette année.
Ils eurent plusieurs enfants dont une fille, Anne-Antoinette,
qui mourut, en 1765, à Bois-Herpin, où elle était en
nourrice, ce qui prouve que les Frédou visitaient encore notre contrée.
Ces artistes, peu connus, semblent avoir produit
un certain nombre d’œuvres. Nous lisons dans l’Intermédiaire des
chercheurs et des curieux, sous la signature de M. E. Gandouin, à
la date du 30 novembre 1895:
«Un fort
joli tableau de femme peint par cet artiste (?), a été vendu
à l’Hôtel des Ventes, il y a environ dix années. Ce tableau
était très frais et d’une exécution soignée.
Il fut vendu 1.600 francs.»
De plus on lit le 16 janvier suivant:
«Je
connais quatre charmants portraits de Frédou; deux très petits
représentant le Dauphin, fils de Louis XV, et son fils cadet, le
comte d’Artois.
«Deux
autres portraits grandeur naturelle, se faisant pendant, nous donnent les
traits et la taille jusqu’à mi-corps de Louis XVI enfant et de son
frère aîné le duc de Bourgogne. Les portraits de ce
prince mort à l’âge de dix ans, sont fort rares; celui-ci,
comme les trois autres dont je viens de parler, ont été donnés
par le Dauphin, fils de Louis XV, au marquis de Sinéty, maréchal
de camp et sous-gouverneur des Enfants de France. Le marquis de Sinéty
actuel, son arrière-petit-fils, les possède.
«J’ai
vu encore un autre portrait de Frédou dans
[p.7] une exposition, il y a quelques années; il représentait
un jeune enfant, dont j’ai oublié le nom, avec un chapeau à
trois cornes.
«Signé: Un Amateur.»
On ne peut
présumer que par les dates d’existence des personnages, de qui — du
père ou du fils — étaient les tableaux que nous venons de
citer.
Ch. FORTEAU.
Étampes. — Imp. Lecesne.
|
ESQUISSE BIBLIOGRAPHIQUE
Éditions
Charles FORTEAU, Les Frédou, peintres de l’Académie
Royale au XVIIIe Siècle et leurs attaches avec Étampes
[in-16 ; 7 p.], Étampes, Lecesne [«Souvenirs du vieil Étampes
au Musée municipal»], sans date [après 1902]. Non conservé
à la BNF.
Bernard GINESTE [éd.], «Charles Forteau:
Les Frédou, peintres de l’Académie Royale au XVIIIe
Siècle et leurs attaches avec Étampes» , in Corpus
Étampois, http://www.corpusetampois.com/cae-18-fredou-charlesforteau.html,
2003.
Autres
sources
Jean Victor FRÉDOU DE LA BRETONNIÈRE,
Observations raisonnées sur l’art de la peinture appliquées,
sur les tableaux de la Gallerie électorale de Dusseldorff [110
p.], Dusseldorff, 1776.
ANONYME [S. M.], Fernand ENGUERAND, ANONYME
[E. M.] & E. GANDOUIN, «Frédou
(peintre)», in L’Intermédiaire des Chercheurs et des curieux.
Correspondance littéraire, historique et artistique 32 [dont une
réédition numérique en mode image par la BNF, mise en
ligne sur son site Gallica, N061470, http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n061470.htm,
en ligne en 2003], n°700 (30 août 1895),
cc. 193; n°704 (10 octobre 1895), c. 375 & n°709(10 octobre 1895),
c. 569.
[c.193]
Frédou (peintre). — Je désire des renseignements
sur le peintre Frédou, que je n’ai pas trouvé dans le Dictionnaire
des peintres. Il vivait à la fin du règne de Louis XV. Quels
sont le lieu et l’époque de sa naissance et de sa mort? Ses principales
œuvres?
S. M.
[c.375] Frédou
(peintre) (XXXII, 193). — Jean-Martial Frédou fut très
fréquemment employé par la direction des bâtiment de 1757
à 1778; c’était principalement un copiste.
Je donnerai la liste complète des ouvrages
qu’il fit pour le roi dans mon travail sur les commandes officielles de
tableaux au XVIIIe siècle que publie actuellement La Chronique des
Arts; j’en ferai connaître une vingtaine, accompagnés, pour
la plupart, des mmémoires que l’artiste envoya aux Bâtiments
à leur sujet.
Que S. M. patiente donc encore quelques semaines.
FERNAND ENGERAND.
— Je ne trouve pas
de Frédou parmi les artistes peintres du siècle dernier, et
je présume que notre collaborateur désire des renseignements
sur madame Fredou, femme de François, née en 1712 (?), décédée
en 1773. Il les trouvera au cabinet des estampes de la Bibliothèque
nationale. Ils ont été inscrit sur la chemise qui contient
quelques pièce de l’œuvre de J. C. François, qui grava, à
la manière du crayon, une série de petits portraits d’hommes
illustres qui est loin d’être remarquable.
Sa femme, comme peintre, eut plus de réputation;
on cite d’elle des portraits d’Alexandre Saverien et de Joseph Ier, roi
de Portugal. [N.B.: Forteau n’a pas suivi cette piste,
mais il semble bien que Jean-Claude François avait épousé
une fille de Jean-Martial Frédou (B.G., 2003].
E. M.
[c.569] Frédou
(peintre) (XXXII, 193, 375). — Un fort joli portrait de femme peint par
cet artiste a été vendu à l’hôtel des Ventes il
y a environ dix années — ce portrait était très frais,
rose, et l’exécution très soignée, même un peu
lisse. Il fut vendu 1,600 fr.
E. GANDOUIN
|
ANONYME [Un amateur], «Frédou (peintre)»,
in L’Intermédiaire des Chercheurs et des curieux. Correspondance
littéraire, historique et artistique 33 [dont une réédition
numérique en mode image par la BNF, mise en ligne sur son site Gallica,
N061471, http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n061471.htm,
en ligne en 2003], n°714 (15 janvier 1896), c. 43.
[c.43] Frédou
(peintre) (XXXII, 193, 375, 569). — Je connais quatre charmants portraits
de Frédou. Deux très petits représentent le Dauphin,
fils de Louis XV, et son fils cadet, le comte d’Artois. Deux autres portraits
de grandeur naturelle, se faisant pendants, nous donnent les traits et
la taille jusqu’à mi-corps de Louis XVI enfant et de son frère
aîné, le duc de Bourgogne, dont la vie angélique à
la fin édifiante ont été racontées par l’abbé
Caron (Les écoliers vertueux, t. II.).
Les portraits de ce prince mort à l’âge
de dix ans sont fort rares. Celui-ci comme les trois autres dont je viens
de parler ont été donnés par le Dauphin, fils de Louis
XV, au marquis de Sinety, maréchal de camp et sous-gouverneur des
Enfants de France; son arrière-petit-fils, le marquis de Sinéty
actuel, les possède.
J’ai vu encore un autre portrait de Frédou,
dans une exposition, il y a quelques années; il représentait
un jeune enfant, dont j’ai oublié le nom, avec un chapeau à
trois cornes.
UN AMATEUR.
|
Charles FORTEAU, «Frédou (peintre)»,
in L’Intermédiaire des Chercheurs et des curieux. Correspondance
littéraire, historique et artistique 34 [dont une réédition
numérique en mode image par la BNF, mise en ligne sur son site Gallica,
N061472, http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n061472.htm,
en ligne en 2003], n°735 (20 août 1896), c. 207.
[c.207] Frédou
(peintre) (XXXII, 193, 375, 569). Cité dès l’année
1728. Le 28 septembre 1728, Jean-Martial Frédou est parrain à
Saint-Cyr-la-Rivière (Seine-et-Oise), la marraine étant «damoiselle
Marie-Anne-Françoise de Vidal». Il est notifié dans
l’acte: «Peintre de l’Académie royale».
CH. FORTEAU.
|
Charles FORTEAU, «Frédou (peintre)»,
in L’Intermédiaire des Chercheurs et des curieux. Correspondance
littéraire, historique et artistique 38 [dont une réédition
numérique en mode image par la BNF, mise en ligne sur son site Gallica,
N061472, http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n061472.htm,
en ligne en 2003], n°817 (30 novembre 1898), c. 773.
Frédou,
peintre (T. G.; 366). — J’ai cité, dans le n° du 20 août
1896 de l’Intermédiaire, Jean-Martial Frédou «peintre
de l’Académie royale» qui fut parrain, à Saint-Cyr-la-Rivière,
près d’Etampes, en 1728. Cet artiste ne serait-il pas l’auteur de
deux tableaux que possède l’église de la commune voisine de
Boissy-la-Rivière, lesquels représentent des évêques
signés Frédou «Fredou fecit, 1733?.»
Nous lisons aussi dans les registres paroissiaux
de Boisherpin, autre petite commune du même canton, à la date
du 4 avril 1765, l’acte d’inhumation de «Anne-Antoinette Frédou
(enfant en nourrice), fille de Jean-Victor Frédou, peintre, et de
Marie-Françoise de Ferrière, son épouse, demeurants
à Paris, rue du Four.»
D’après la date de cette pièce,
ce serait plutôt Jean-Victor Frédou qui serait l’objet de
la demande de M. S. M., que Jean-Martial mentionné plus de trente
ans auparavant.
CH. FORTEAU.
|
??, «Frédou (peintre)», in L’Intermédiaire
des Chercheurs et des curieux. Correspondance littéraire, historique
et artistique 41 [dont une réédition numérique
en mode image par la BNF, mise en ligne sur son site Gallica, N073399, http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=
n073399.htm, en ligne en 2003, sauf maheureusement le n° 874 qui nous intéresse!], n°874 (vers le 10 mars 1900),
c. 441.
??? (non accessible par Internet)
|
Charles FORTEAU, Les registres paroissiaux
du canton de Méréville: Pussay [2 vol. (?) in-8°;
35 p.; pp. 38-83 (données confuses selon les notices divergentes);
extrait des Annales de la Société historique et archéologique
du Gâtinais (1899-1902), pp. 38-83 & ??], Fontainebleau,
M. Bourges, 1902 [ le tout réédité en fac-similé par
BILLARD 1988-1989].
Charles FORTEAU, Les Frédou, peintres
de l’Académie Royale au XVIIIe siècle et leurs attaches avec
Étampes [7 p.], Étampes, Lecesne, après 1902 [dont une saisie numérique en mode texte par le Corpus
Étampois, http://www.corpusetampois.com/cae-18-fredou-charlesforteau.html,
2003.
Émile HOUTH, «Un peintre vexinois,
Jean-Martial Frédou», in Mémoires de la Société
Historique de Pontoise 39 ( 1929), pp. ?-?.
Charles FORTEAU [mort en 1912], «Les Registres
paroissiaux du canton de Méréville: Pussay», in Michel
BILLARD [éd., né en 1952], Pussay à travers les
âges. Études historiques de Charles Forteau et Michel Billard
[21 cm; 126 p; illustrations; réunit la reproduction en fac-similé
de «Les Registres paroissiaux du canton de Méréville:
Pussay», par C. Forteau, extrait des Annales de la Société
historique et archéologique du Gâtinais (1899-1902), et «L’Église
de Pussay, miroir de la vie quotidienne du village au fil des âges»,
par M. Billard;.bibliographie p. 114], Paris, ARCAM, 1988.
Charles FORTEAU [mort en 1912], «Les Registres
paroissiaux de Boissy-la-Rivière», in Michel BILLARD [éd.,
né en 1952], Boissy-la-Rivière à travers les âges.
Textes de Charles Forteau et Michel Billard [21 cm; 109 p.; illustrations;
réunit «Les Registres paroissiaux de Boissy-la-Rivière»,
par C. Forteau, et «Boissy-la-Rivière au XXe siècle,
Marc Sangnier et la première auberge de jeunesse de France»
ainsi que «Passé et présent, un blason pour Boissy-la-Rivière»,
par M. Billard ; contient un choix de documents],Paris, ARCAM,
1989.
CERCLE D’ÉTUDE HISTORIQUE DE LA QUESTION
LOUIS XVII, «Réserve 3 (Fonds Desjeux)» [légendes
des images], in ID., Aux amis de Louis XVII, http://www.museelouisxvii.com/res3legendes.htm,
en ligne en 2003.
«Louis-Charles, Duc de Normandie en1791 par Jean-Martial FREDOU. Peintre
et pastelliste né à Fontenay-le-Père vers 1711, mort
à Versailles en 1795 - Ecole française. Le Musée de
Versailles conserve de lui les portraits de Louis XVII et du Duc de Bourgogne.
Il fut le premier peintre de Monsieur.» [commentaire à l’image:
http://jjric.free.fr/res3plein.img/DJX57.jpg].
|
FEDERATION OF VIOLA DA GAMBA SOCIETY, «Jean-Martial
Frédou (collection privée): J.-B. Forqueray», http://ibelgique.ifrance.com/violadagamba/Html/Viole/Paintings/France/forqfils.gif,
en ligne en 2003.
G. C. (?), «L’enfant chéri au siècle
des Lumières. La peinture après l’Émile»
[compte-rendu d’une exposition: L’enfant chéri au siècle
des Lumières. 15 mars - 15 juin. Musée-promenade, «
La Grille royale », Parc de Marly, 78430 Louveciennes], in CNDP,
Expositions. Sélection du mois, Avril 2003, http://www.cndp.fr/lesScripts/bandeau/bandeau.asp?bas=http://www.cndp.fr/actualites/eleve/expo/E20030402.htm,
en ligne en 2003.
«Séduisantes effigies qui ne doivent pas faire oublier que,
malgré tout, la mort rôde, comme en témoigne le terrible
portrait du Duc de Bourgogne, fils aîné de Louis XVI, saisi
par Frédou quelques jours avant son décès.»
|
UNIVERSITÉ DE LIÈGE, «Jean-Charles
FRANÇOIS (Nancy, 1717 - Paris, 1769)», in ID., Collections
artistiques. Florilège, http://www.ulg.ac.be/wittert/fr/dico/fr/francois_jc_notice.html,
en ligne en 2003.
[Cette page contient la reproduction d’un «Portrait
de François Quesnay (1767), par Jean-Charles François, d’après
Jean-Martial Fredou» qui tend à prouver que ce peintre avait
bien épousé une fille de Jean-Martial Frédou, sœur
de Jean-Victor.]
GALERIE CHARVET ET MOURADIAN [Dessins et tableaux],
«Jean-Martial Frédou: Portrait de Mr. Perrier, Fermier Général»,
http://www.charvet-mouradian.com/Exposes/Fredou.htm,
en ligne en 2003.
«Jean-Martial
Fredou (Fontenay le Père 1711 - Versailles 1795). — Portrait de
Mr. Perrier, Fermier Général. — Sanguine et pastel. — 36
x 26 cm. — Signé et daté en bas à droite: Fredou 1749.
— Annoté à la plume au verso: M. Perrier en 1749, Fermier
Général en 1785.»
|
MINISTÈRE DE LA CULTURE, « »
[7 notices en ligne sur des œuvres de Jean-Martial Frédou], in Base
Joconde, http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr,
en ligne en 2003.
VERSAILLES
1) Peinture à l’huile sur toile: Louis-Stanislas-Xavier
comte de Provence (1755-1824) (79 cm de haut sur 62 de large; toile
ovale, barlong; peint à mi-corps de trois quart), 1773. — Conservé
au Musée national du château de Versailles et des Trianons:
MV 3896 ; INV 4636 ; AC 1712 (bibliographie: SOULIE 1880, N°3896; CONSTANS
1980, N°1800).
2) Pastel sur toile (esquisse
pour le tableau jadis dans la collection Gontaut-Biron au château
de Diors): Louis-Stanislas-Xavier comte de Provence (1755-1824) [autrefois
appelé erronément Louis-Joseph de Bourbon, prince de Condé],
(43 cm de haut sur 31 de large; toile ovale, barlong; peint à mi-corps
de trois quart), 1773. — Conservé au Musée du château
de Versailles et des Trianons: MV 4532 (bibliographie: SOULIE 1880,
N°3792 ; CONSTANS 1980, N°1798).
3) Peinture à l’huile
sur toile: Louis de France, dauphin (1729-1765) (271 cm de haut sur
195 de large; en pied de trois quart; armure, siège, élément
d’architecture; signé; copie d’un original de Natoire conservé
au Musée de Versailles, MV 3791; tête exécutée
d’après Roslin), 1769. — Conservé au Musée national
du château de Versailles et des Trianons: MV 3792 ; INV 6877 ; AC
2204 (bibliographie: SOULIE 1880, N°3792; CONSTANS 1980, N°1798).
4) Peinture à l’huile
sur toile: Don Philippe, duc de Parme (1720-1765) (88 cm de haut sur
84 de large; à mi-corps de trois quarts ; ordre de la toison d’or
et du Saint-Esprit; copie d’un original de Jean-Mard Nattier, 1685-1766),
mi-XVIe siècle. — Conservé au Musée national du château
de Versailles et des Trianons: MV 3874 ; INV 6915 ; AC 1713 (bibliographie:
SOULIE 1880, N°3874 ; CONSTANS 1980, N°1799).
5) Peinture à l’huile
sur toile : Combat de Leuze le 19 septembre 1691 (160 cm de haut sur
219 de large; commande de Louis XV; copie d’un original de Joseph Parrocel
conservé au Musée de Versailles), vers 1760. — Conservé
au Musée national du château de Versailles et des Trianons;
MV 2136 ; INV 7108; AC 1711 (bibliographie: SOULIE 1880, N°2136; CONSTANS
1980, N°1796).
PRAGUE
6) Peinture à l’huile sur toile: Louis XV, roi de France
et de Navarre (271 cm de haut sur 196 de large; en pied, de trois
quarts, en habit de sacre, couronné, décoré de l’ordre
du Saint-Esprit; copie d’un original perdu de Louis Michel Van Loo, salon
de 1761), 1763. — Conservé en dépôt depuis 1971 à
l’ambassade de France à Prague, appartenant au Musée du château
de Versailles: MV 3753 ; INV 6313 ; MR 2578 (bibliographie:SOULIE 1880, N°3753;
CONSTANS 1980, N°1797).
BEAUNE
7) Peinture à l’huile sur toile: Portrait de Louis XV
(240 cm de haut sur 177 [anciennes dimensions: 254 cm sur 178]; copie d’un
original perdu de Louis Michel Van Loo), 1763. — Conservé en dépôt
depuis 1872 au Musée Marey et des Beaux-Arts de Beaune: D.872.1.2
(bibliographie: SCHAETTEL 25).
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B.G., octobre 2003
Toute critique, correction ou contribution sera la bienvenue.
Any criticism or contribution welcome.
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