Corpus Latinum Stampense
 
Abbaye de Longpont
Cartulaire
25 chartes relatives à Étampes ou à des Étampois
11e et 12e siècles. 
   
Eglise de Longpont
Statue de Notre-Dame
Portail de l'Eglise de Longpont
    Gravures de L. Gaucherel données par Jules Marion dans son édition
 
     Nous donnons ici pour l’instant, avec deux extraits de lIntroduction de Jules Marion, les 25 seules chartes (sur 355) qui font mention d’Étampes ou d’Étampois. Ce n’est qu’un commencement: à terme il faudra naturellement saisir tout le cartulaire. Nous attendons pour cela que se manifestent des bonnes volontés.

     Saisir des textes anciens est une tâche fastidieuse et il ne faut pas décourager ceux qui s’y attellent en les pillant sans les citer.

 
LE CARTULAIRE
DU PRIEURÉ
DE NOTRE-DAME
DE LONGPONT
DE L’ORDRE DE CLUNY
AU DIOCÈSE DE PARIS

Publié pour le première fois avec un Intoduction
&des Notes.


LYON
IMPRIMERIE ALF. LOUIS PERRIN ET MARINET
Rue d’Amboise, 6
M D CCC LXXIX

INTRODUCTION
[Extraits]


     DANS une charte non datée, mais que les concordances chronologiques auxquelles elle donne lieu permettent d’attribuer à l’année 1061 ou environ, & dont le Cartulaire de Longpont nous fournit le texte sous le n° LI, Geoffroi (1), évêque de Paris, expose que Gui, l’un de ses chevaliers ou vassaux (noster miles), est venu le trouver & l’a humblement supplié de faire don & remise de l’église ou chapelle de Notre-Dame, située dans le bourg de Longpont qui est de son domaine, à des moines appelés [p.6] par lui, qui y serviraient Dieu selon la règle de Saint-Benoît. Ces moines, envoyés par l’abbé de Cluny (2), qui devait rester à tout jamais leur supérieur, étaient déjà arrivés à Longpont, & le chevalier Gui, de son autorité privée (nostro consilio nostraque auctoritate), les avait reçus et mis en possession de l’église (3). L’Évêque de Paris accueille favorablement la requête de son vassal & accorde l’investiture sollicitée aux moines nouveau-venus & au monastère de Cluny, dont il dépendront, en réservant soigneusement, suivant l’usage, tous les droits & priviléges de l’évêque diocésain, et en particulier ceux de Joscelin, son archidiacre, dans la juridiction de qui Longpont était placé, & qui souscrit la charte à son rang. «Le nombre des moines venus de Cluny,» ajoute l’abbé Lebeuf, «était de 22, suivant l’institution [p.7] primitive; mais plus tard il monta jusqu’à 30 (4)
 
     Telle est clairement & authentiquement expliquée l’origine de notre Prieuré.

     Le village de Longpont (5) (Longus Pons) est situé dans la vallée de l’Orge, au pied de la colline de Montlhéry, du côté Nord-Est, & à deux kilomètres seulement de la petite ville du même nom. La plaine basse & humide, au milieu de laquelle il est bâti, était autrefois très marécageuse, et c’est sans nul doute à cette circonstance qu’il doit le nom qu’il porte. «Quant au nom de Longpont,» dit l’abbé Lebeuf, «il vient sans doute d’une longue chaussée qui y a été, & sur les arcades de laquelle on passait la rivière d’Orge, ou peut-être même vient-il de celle que l’on y passe encore aujourd’hui en arrivant du côté de Launay. L’abbaye de Longpont proche Soissons a eu depuis ce temps-là une étymologie fondée sur une raison à peu près semblable (6).» Des termes [p.8] mêmes de la charte mentionnée plus haut il résulte clairement que le village existait dès le milieu du XIe siècle. Quant à l’église ou chapelle de Notre-Dame, elle ne devait pas être moins ancienne. Dès le XIIe siècle, elle était le but d’un pèlerinage demeuré très populaire dans les environs de Paris, & qui s’est continué presque sans interruption jusqu’à nos jours.
  
     Ce Gui, fondateur du Prieuré de Longpont & simplement qualifié de chevalier de l’évêque de Paris, n’était autre que Gui Ier, deuxième seigneur connu de Montlhéry (7). Il était fils de Thibaud, surnommé File-Etoupe (Filans stupas), le fondateur du célèbre château & l’auteur de cette puissante maison de Montlhéry, qui causa tant de soucis aux rois Henri Ier & Philippe Ier & qui, heureusement pour leurs successeurs, se fondit rapidement dans la maison de France. […]

     […]

     Le Cartulaire de Longpont est inscrit au catalogue des manuscrits de la Bibliothèque nationale sous le numéro 9968 des fonds latins (1). Dès le commencement du XVIIIe siècle il était sorti, par vente ou donation, de la bibliothèque du Prieuré ; car nous ne le voyons pas figurer nommément dans l’Inventaire des Titres de 1713, cité plus haut, où les moines n’eussent pas négligé de l’inscrire s’il eût encore occupé sa place sur leurs tablettes. Peu d’année après, il tomba entre les mains de M. de Foncemagne. Une note succincte, mise ne tête du premier feuillet du manuscrit, nous apprend que le savant académicien le légua par testament à la bibliothèque du Roi, où il entra le 16 décembre 1779, & d’où il n’est plus sorti depuis.

     Le manuscrit, en très-bon état de conservation, est de format petit in-folio & écrit sur vélin. Il comprend 56 feuillets sur lesquels sont copiés 355 chartes. La charte 355e & dernière n’étant pas complète, il en résulte évidemment [p.45] que le manuscrit a perdu un plus ou moins grand nombre de feuillets. La pagination, marquée primitivement en chiffres romains, l’a &été beaucoup plus récemment en chiffres arabes. Le nombre des lignes dans chaque page varie de 32 à 35 A de très-rares exceptions près, chacune des chartes forme un alinéa séparé. Les feuillets sont rayés à l’encre rouge. Quelques chartes, en très-petit nombre, dont l’écriture annonce manifestement le XIIIe siècle, ont été ajoutées après coup dans les blancs ou sur les marges: telles sont entr’autres les chartes 40 & 297. Celle-ci a été transcrite sur la marge inférieure, &les dernières lignes en ont été coupées, lorsqu’on a relié le Cartulaire. Dans les neuf premières chartes, dans la 41e & la 42e, les initiales sont peintes en rouge & vert; du numéro 299 au numéro 334 inclusivement, elles sont peintes en rouge seulement; dans tout le reste du Cartulaire, enfin, les initiales, tracées à l’encre noire, sont de belles majuscules dessinées avec soin. Dans un petit nombre de chartes, l’initiale est absente; mais sa place a été soigneusement réservée, ce qui indique qu’elle devait être dessinée ou peinte par un autre que le copiste. Les chartes 98, 137 & [p.46] 138 ont été bâtonnées, mais non de façon à les rendre illisibles.
 
     L’écriture du Cartulaire, abstraction faite des quelques chartes ajoutées au XIIIe siècle, que je signalais tout à l’heure, appartient au milieu du XIIe siècle. L’année 1151-52 étant précisément la date de la bulle pontificale placée en tête du recueil, il en résulte bien évidemment que le Cartulaire n’a pas pu être écrit avant la deuxième moitié du XIIe siècle. D’autre part, la parfaite similitude de l’écriture des dernières chartes avec celle de la plupart des premières, similitude qui se montre aussi bien dans les caractères proprement dits que dans les abréviations, atteste que le manuscrits a été complété dans un intervalle de temps assez court, & cet intervalle peut, il nous semble, être enfermé, sans crainte d’erreur, entre les années 1152 & 1200.

     Les chartes transcrites dans le Cartulaire appartiennent toutes au XIe siècle & au XIIe siècle. Huit seulement sur 355 sont datées: ce sont les numéros 1, 2, 3, 5, 6, 7, 9 & 181. Les dates des sept premières que je viens de nommer sont comprises entre les années 1140 & 1152; le numéro 181 est de l’année 1092. Quant à la masse des pièces datées, elles doivent être attribuées sans aucune hésitation aux dernières [p.47] années du XIe siècle & aux premières années du siècle suivant. Voici sur quelles présomptions se fonde cette affirmation: Dans un grand nombre d’actes figurent, soit comme parties, soit comme témoins, des personnages célèbres de l’époque dont nous parlons; tels sont les divers seigneurs de Montlhéry, depuis Gui Ier jusqu’à Gui-Troussel & à Milon de Bray, Hugues de Crécy, Gui de Rochefort, &c., qui sont tous parfaitement connus comme contemporains du long règne de Philippe Ier. Dans beaucoup d’autres actes, où n’apparaissent pas ces personnages de premier ordre, on rencontre du moins, & presque toujours groupés d’une façon identique, les témoins plus obscurs qui ont concouru ailleurs avec eux, & de ce simple rapprochement, si facile à faire, résulte pour la critique la possibilité de fixer approximativement des dates que, sans ce secours, il serait probablement bien difficile de déterminer, même à beaucoup d’années près. En second lieu, le Cartulaire nous fournit le texte de plusieurs donations faites par des personnages partant pour la Terre-Sainte. Or, des termes mêmes que les chartes emploient pour mentionner ces voyages il résulte, à n’en pas douter, que les croisades n’ont pas encore commencé, & qu’il s’agit simplement [p.48] alors de ces pèlerinages isolés si fréquent au XIe siècle; d’où se tire cette conclusion forcée que les donations faites pour un pareil motif sont antérieure au concile de Clermont, c’est-à-dire à 1095, & qu’il convient d’en dire autant des personnages qui les ont consenties & des témoins qui en attestent la vérité. C’est grâce à ces divers rapprochements, qui se fortifient l’un par l’autre, qu’il nous a été possible de proposer des dates approximatives, nécessairement très-flottantes & quelquefois bien conjecturales, pour un si grand nombre de pièces totalement dépourvues de toute indication chronologique précise. Le lecteur voudra bien prendre en compte ces dates comme nous le lui donnons.

     Les abréviations, soit générales, soit spéciales, employées dans notre Cartulaire, sont nombreuses et rentrent complètement dans le système usité à l’époque où il a été écrit; elles ne donnent donc lieu à aucune observation particulière de quelque importance. Quant aux signes de ponctuation, ils sont fort simples & au nombre de deux seulement: le point seul & le point surmonté d’une virgule retournée. Ce dernier signe sépare les membres de phrase & remplit l’office, soit de notre [p.49] point-virgule, soit même de notre simple virgule. Le point seul a deux emplois très-distincts. D’abord il termine la phrase, &, dans ce cas la phrase suivante commence par une majuscule ou par une minuscule de grande forme; ensuite, il lui arrive de séparer les différentes parties d’un même membre de phrase &, dans cet emploi secondaire, il a fréquemment une valeur moindre que notre virgule actuelle, se plaçant entre des mots entre lesquels nous ne mettrions aucun signe de ponctuation; c’est ainsi que l’on trouve presque constamment un point entre deux mots que réunit par ailleurs la particule &.

[...]
NOTES DE L'INTRODUCTION
[renumérotées]

     (1) Geoffroi de Boulogne, 1061. —1er mai 1095.

     (2) Saint Hugues, abbé de Cluny, de 1049 à 1109.

     (3) Saint Hugues fit, dans les premières années de son abbatiat, un long voyage en France. Il séjourna plusieurs mois à Paris & dans les environs, à Gournay, à Créspy-en-Valois, parcourut tout le Beauvaisis, &c. N’est-ce pas à ce voyage & la présence prolongée dans le pays de Paris du saint abbé, dont la haute renommée commençait alors à se répandre, qu’il convient de rattacher la pensée du fondateur d’affilier le nouveau Prieuré à l’ordre de Cluny? L’influence personnelle de saint Hugues, jointe à l’éclat incomparable dont brillait à ce moment l’abbaye-mère, rendent cette hypothèse très-vraisemblable.

     (4) Lebeuf, Histoire du diocèse de Paris, X, 143.

     (5) Seine-&-Oise; arrondissement de Corbeil; canton de Longjumeau.

     (6) Histoire du Diocèse de Paris, X, 135. — Quelques antiquaires contestent l’exactitude étymologique donnée par l’abbé Lebeuf & proposent de traduire le mot français Longpont, non par Longus Pons, mais par Longus Pontus, en donnant à ce dernier mot le sens qu’il paraît avoir dans quelques documents du moyen-âge de marais ou terrain marécageux.

     (7) Par une inadvertance singulière, les auteurs du Gallia Christiana ont confondu Gui Ier de Montlhéry avec son petit-fils Gui Troussel, dont ils font mal à propos le fondateur du Prieuré de Longpont. (VII, col. 553.)

I.
  
     A Étampes, vers 1064, Sancelina, épouse de Gauthier Castel, possède par héritage le huitième d’un aleu d’Ours Le Riche, père de Theudon.
[Marion CCCXIII, p. 251]

     Gualterius Castellus & Sancelina, uxor ejus, ex cujus patrimonio erat, dederunt Deo & sancte Marie de Longo Ponte, & monachis ejusdem loci, hoc quod habebant apud Stampas, in alodio Ursi Divitis, patris Theudonis, videlicet octavam partem tocius terre, culte & inculte, nemoris, hospitum, census, paagii, roagii, molendini de Crocheto. Hujus autem doni ita facti audientes & videntes testes sunt hii: idem Galterius & eadem Sancelina, qui donum fecerunt; Robertus (1), prior; Ansoldus; Mainerius; Lucianus; Arembertus; Joslenus; Balduinus; Salomon; Heinricus; Bernardus; Joslenus. 

(1) Robert, premier prieur de Longpont [J.M.]. 
II.
  
     Anseau d’Étampes, fils de Thierry, témoin d’une donation de Hugues de Champigny, vers 1090. [Marion CVIIX, pp. 132-133]

     Domnus Hugo de Campiniaco, secularem habitum relinquens, dedit Deo & sancte Marie de Longo Ponte, & monachis ibi Deo servientibus, apud Longum Pontem de Lysui, tantum terre que reddit duos solidos de censu; &, apud Forgias, unum hospitem qui tenet duos arpennos terre; unus arpennus solvit jus & alter campart. Hujus [p.133] donationis testes sunt hii; ex parte ipsius: Robertus de Fluriaco; Hugo, filius Alvi; Milo Bassettus; Ansellus de Stampis, filius Teoderici; Girardus Captivus; ex parte sancte Marie: Guillermus Cochivit; Herbertus de Balisi; Dodo de Villa Nova; Raimbaldus, famulus.

III.
  
     Ours Le Riche d’Étampes et son frère Aymon, témoins d’une donation de Hugues de Champigny, vers 1090. [Marion CIX, pp. 133-134]
 
     Amalricus, Petrus, Godefredus cognomento Moreherus, filii Tebaldi de Muro, concesserunt Deo & sancte Marie de Longo Ponte, & monachis ejusdem loci, terram de Longo Ponte de Lysui, quam Gaufredus Turpis & Doda, uxor ejus, ex cujus patrimonio erat, dederunt [p.134] Deo & monachis supradictis. Quod viderunt & audierunt hii testes, ex parte ipsorum: Marcus, filius Roscelini; Ansellus de Alvers; Arnulfus Basseth; ex parte sancte Marie: Ursus Dives, de Stampis; Aymo, frater ejus; Johannes, filius Anselli cognomento Pagani; Gaufredus de Moreto; Wlgrinus, filius Gunhardi; Reinardus, filius Hermeri; Gaufredus, monetarius; Willelmus, marescaudus; Raimbaldus, famulus; Teulfus, famulus.
IV.
  
     Donation par Païen de Petrorio et son épouse Alpes de la maison du clerc Girard à Étampes, vers 1090. [Marion CCCXXV, p. 258]  
  
     Paganus de Petrorio & Alpes, uxor ejus, post mortem suam, concesserunt Deo & sancte Marie de Longo Ponte, & monachis ibi Deo servientibus, domum Girardi, clerici, apud Stampas, que reddit decem denarios. Quod viderunt & audierunt: Garnerius, famulus; Bernardus, famulus; Symon de Brucia; Albertus de Dordinco; Oylardus, filius Harpini; Rainerius, clericus; Belotinus, mulnerius; Radulfus Carruez.
V.
  
     Gauthier d’Étampes témoin d’une donation d’Ingua de Brières, vers 1100. [Marion LX, p. 105]  
 
     Ingua, mater Petri Reptaldi, de B[r]ueriis, in ultimo vite posita, dedit Deo & sancte Marie de Longo Ponte, & monachis ejusdem loci, uno quoque anno, duos sextarios annone in decima sua apud Lunvillam et duos modios vini. Quod donum concessit eisdem monachis predictus Petrus, filius ejus, & super altare sancte Marie posuit, audientibus & videntibus istis: Hogone Cochelino qui est major ipsius Petri de Lunvilla; Garnerio, famulo; Josberto, carpentario; Millone, fullone; Galterio de Stampis; Rainardo, fabro.
VI.
  
     Ours, fils de Normand d’Étampes, témoin d’une donation vers 1100. [Marion CCXXV, pp. 197-198] 
 
     Guillelmus, filius Guillelmi Cochivi, mutuavit & dedit in tuicione contra omnes calumpniantes, pro animabus patris & matris sue, Deo & sancte Marie de Longo Ponte, & monachis ejusdem loci, quicquid pater suus apud Champlant habuerat & ipse post eum habuit, videlicet in hospite, [p.198] in terris, in vineis, in paagio, in roagio, excepto feodo molendini quem Radulfus Baudus tenebat de eo; & pro hoc dederunt ei prior Heinricus & monachi, similiter in tuicione, IIIIor hospites censuales apud Britiniacum, Tescelinum & fratrem ejus, Helinvisam & Holdeburgem, quos habebant de Aymone, filio de Donjone,& unum equum in precio Lta solidorum. Hoc autem concessit Hugo, frater ipsius Guillelmi, Aymo de Norvilla, avunculus ejus, Guido & Thomas, filii ipsius Aymonis, Ursus, filius Normanni de Stampis, nepos jamdicti Guillelmi. Hii itaque omnes de hoc miserunt donum super altare sancte Marie. Quod viderunt & audierunt hii testes: Thomas Taxellus; Fromundus, filius Goncelini; Ebrardus, frater ejus; Hugo, frater Bernoardi; Robertus de Larzi; Guido, nepos prioris; Robertus, famulus. Postea autem, Hugone Chamilli calumpniante duos hospites, Tescelinum & fratrem ejus, quia servi illius erant, nolui concedere ut Guillelmus eos haberet. Quamobrem, prefati monachi iterum dederunt ipsi Guillelmo XXti solidos, & pro eisdem hospitibus quos sibi retinuerunt duos alios hospites, Hermerium de Sancto Philiberto & Fredericum, clientem, qui de duobus arpennis terre solvebant monachis unusquisque eorum XIIcim nummos de censu, quos amodo reddent Guillelmo, & de ipsis arpennis hostites ejus erunt: reliquam vero terram, quam de monachis tenent, semper tenebunt ipsi & successorum eorum & jus debitum eis solvent. Si autem hosticium suum dimittere voluerint, monachi eos alicubi ad hospitadum nullo modo recipient. Hujus rei sunt testes hii: Hugo, frater supradicti Guillelmi; Aymo de Norvilla, Fromundus, filius Guncelini; Burchardus de Valle Grinosa; Gaufredus, cognomento Paganus, de Alneto; Aszo de Villa Bona; Johannes, filius Giroldi de Coldriaco; Georgius de Atrio.

Édition partielle de la même charte par Genty, Histoire de La Norville, 1885, p. 315 (n° III).

     Guillelmus, filius Guillelmi Cochivi, mutuavit et dedit in tuicione contra omnes calumpniantes, pro animabus patris et matris sue, Deo et sancte Marie de Longo Ponte et monachis ejusdem loci, quicquid pater suus apud Champlant habuerat et ipse post eum habuit, videlicet in hospite, in terris, in vineis, in paagio, in roagio, excepto feodo molendini quem Radulphus Baudus tenebat de eo; et pro hoc dederunt ei prior Henricus et monachi similiter in tuicione quatuor hospites censuales apud Britiniacum, Tescelinum et fratrem ejus, Helinvisam et Holdeburgem, quas habebant de Aymone, filio Herci de Donjone et unum equum in pretio quinquaginta solidorum. Hoc autem concessit Hugo frater ipsius Guillelmi, Aymo de Norvilla avunculus ejus, Guido et Thomas filii ipsius Aymonis, Ursus filius Normanni de Stampis, nepos jam dicti Guillelmi. Hi itaque omnes de hoc miserunt donum super altare sancte Marie....


     A. E. GENTY, Histoire de La Norville, 1885, p. 315 (captavit electronice André Maleyran circa anno 1980; divulgavit interretialiter correxitque pro nobis Christian Sourdaine anno 2002., apud situm dictum Cercle Généalogique Norvillois, http://cgnorvillois.org). Principem editionem non jam vidi.
   
VII.
  
     Ébrard d’Étampes, ainsi que ses fils Aszon et Grimaud, consentent à la donation faite par leur neveu et cousin Arnulf et son fils Duran, vers 1100. [Marion CCXXX, p.201] 
 
     Arnulfus de Nugemello & Durannus, filius ejus, dederunt Deo et sancte Marie de Longo Ponte, & monachis ejudem loci dimidium arpennum vinee apud Champlant. Quod donum concesserunt prefatis monachis Ebrardus de Stampis, avunculus jamdicti Duranni, et filii ipsius Ebrardi, Aszo & Grimoldus, itemque Aszo, nepos ejus, & super altare sancte Marie posuerunt. Cujus rei sunt testes hii: Durannus, filius Giroldi de Coldreio; Gaufredus, major; Hubertus, pelletarius; Garnerius, famulus; Josbertus, sutor; Ebrardus, ortholanus.
VIII.
  
     Isembard dit Païen, fils d’Anseau d’Étampes, témoin d’une donation vers 1100. [Marion CCLXXXIII, pp. 229-230] 
 
     Milo de Atilliaco concessit Deo & sancte Marie de Longo Ponte, & monachis ibi habitantibus, partem terre de Saviniaco, quam ejus amita, Heldebergis, pro anima sua, eisdem monachis reliquerat; videlicet, unum hospitem, Aszonem nomine, & unum arpennum terre, sicuti concordiam fecerant [p.229] inter se  & Galterium de Castris. Item concessit medietatem dominice terre, quam ipsa Heldebergis habebat apud ipsam villam, extra partem duorum. Hujus rei  sunt testes hii, ex parte ejus: Hugo, fratre ejus, qui & hoc donum concessit; Petrus de Pratis; Guido Lisiardus; Simon de Sparniaco; Hugo Bassettus; ex parte sancte Marie: Odo, consul de Corboylo; Isembardus, filius Anselli de Stampis, qui vocatur Paganus; Bernardus de Cabrosia; Arroldus de Bunduflo; Oylardus, famulus.
IX.
  
     Gauthier d’Étampes, témoin d’une donation vers 1100. [Marion CCLXXXIX, p. 234] 
 
     Ansoldus, filius Lisiardi, dedit Deo & sancte Marie de Longo Ponte, & monachis ejusdem loci, pro anima Guarini, filii sui, apud Vilers juxta Nooreium, totam terram quam emerat a Roberto, cognomento Pagano, de Porta, solventem XII denarios de censu eidem Roberto, & quantam plateam juxta ecclesiam de Nooreio ad domum faciendam, propter  decimam reponendam; & de hoc misit donum super altare sanct Marie. Quod viderunt & audierunt hii testes: Ivo, presbiter; Gaufredus Randolinus; Galterius, carpentarius; Bernardus, famulus; Rainlodus de Forgiis; Galterius de Stampis; Isembardus, famulus; Josbertus, cocus.
X.
  
     Arnulf fils d’Arrald (d’Étampes ?) témoin d’une donation vers 1100. [Marion CCCXV, pp. 252-253] 
 
    Ursus, filius Herberti, concessit Deo & sancte Marie de Longo Ponte, & monachis ejusdem loci, terram & vineam quam Sevinus & Aia tenebant de eo, & omnes consuetudines ejusdem terre dimisit, excepto censu qui ei ab eisdem, Sevino videlicet & Aia, in festivitate sancti Remigii solvebatur. De hoc sunt testes: Paganus de Monte Jai; Paganus, filius Hadonis; Arbertus, frater ejus; Radulfus de Virini; Durannus, filius Guillermi. Et hoc concessit Aspasia, uxor [p.253] Pagani, filii Hadonis, & hii sunt testes ex parte sua: Gunterius & Durannus, filius ejus. Ex parte sancte Marie: Lucianus, serviens; Rannulfus, famulus; Gislebertus, famulus. Item hoc concessit Beliardis, uxor ejusdem Ursi, & Joslenus, & Gaufredus & Guido, filii amborum, & Ascelina, filia eorum; & de hos sunt testes hii, ex parte eorum: Gaufredus de Moreto; Arnulfus, filius Arraldi; ex parte sancte Marie: Gerardus, filius Gerardi; Radulfus de Virini; Tebaldus; Josbertus, gener Luciani.
XI.
  
     Arnulf, avec le consentement de son père Adrald d’Étampes, âgé mais présent, donne une terre près de Favières à l’abbaye de Longpont pour le salut de leurs âmes et de son défunt frère Ours, vers 1100. [Marion CCCXVIII, p. 254] 
 
     Arnulfus, Adraldi filius, de Stampis, ipso Adraldo, videlicet patre suo, concedente & donum cum ipso super altare sancta Marie ponente, dedit Deo & ecclesie sancte Marie de Longo Ponte, pro anima sua, et pro anima patris sui quandoque morituri & pro anima fratris sui defuncti Ursonis, terram scilicet apud Faverias, ad duos boves arabilem, & tres hospites apud eandem villam, duos ad presens & tercium quem Gaufredus, presbiter ipsius ecclesie Faveriarum, in via sua tenet, post mortem ipsius presbiteri concedit, & adhuc etiam donat in eadem villa Faveriarum duo arpenta pratorum. Hujus autem doni sunt textes isti: Arnulfus, qui hoc donum fecit; Adraldus, pater ejus; Bernardus; Gaufredus, major; Oylardus, famulus; Teolus, famulus; Rannulfus, famulus; Robertus; Adraldus.
XII.
  
     Donation par Hermer d’Étampes et son épouse Havise, vers 1100, d’un aleu à Berville tenu par Giraud Mincius, avec l’accord de leurs fils Rainard, Duran (clerc surnommé Païen) et Erisus, ainsi que de leurs filles Hersendis et Havisis. [Marion CCCXX, p. 255]
 
     Hermerius de Stampis & Havisis, uxor ejus, dederunt Deo & sancte Marie de Longo Ponte, & monachis ejusdem loci, alodium de Beervilla quod Giroldus Mincium ab eis tenebat, reddens unoquoque anno censum quinque solidorum in festivitate sancti Remigii. Quod donum concesserunt filli & filie amborum eorum, Rainardus, Durannus, clericus, qui vocatur Paganus, Erisus, Hersendis, Havisis. De hoc sunt testes ipsi, ex parte ipsorum: Johannes Anderlinus; Paganus de Perre; Archembaldus de Cathena; Arnulfus de Alvers; Giroldus Minciun, qui ipsum alodium tenebat; Gaufredus, monetarius; Girardus, frater ejus; ex parte sancte Marie: Oylardus, famulus; Rannulfus, famulus; Raimbaldus, famulus; Heldigerius, clericus.
XIII.
  
     Donation par Godefroy, fils de Theudo d’Étampes de la moitié du port de Paluel, vers 1110. [Marion CCXIV, p. 191] 
 
     Godefredus, filius Teudonis de Stampis, dedit Deo & sancte Marie de Longo Ponte, & monachis ejusdem loci, medietatem portus de Palvello; & per Moreherium, militem, de Balisi, misit donum apud Longum Pontem, quod ex sua parte super altare sancte Marie poneret. Et hoc donum concesserunt uxor ipsius Godefredi & Teudo, filius amborum. Hujus rei sunt testes: Ansellus, monachus; Mainerius, filius Alberti; Guido, frater ejus; Arnulfus Ruffus, de Alvers; Moreherius, miles; Paganus, filius Anseis.
XIV.
  
     Accord de Theudon fils d’Ours d’Étampes, vers 1110, pour la donation du port de Paluel par son fils Godefroy. [Marion CCXV, p. 191] 
 
     Theudo, filius Ursi de Stampis, concessit Deo & sancte Marie de Longo Ponte, & monachis ejusdem [loci], portum de Palvel, quem Godefredus predictis monachis dederat, qui eundem portum ab ipso Teudone in feodo tenebat. Hujus autem concessionis sunt testes isti: Symon Castellus; Radulfus de Ivrini; Thomas de Brueriis; Rogerius de sancto Yonio; Galterius, filius Rogerii de sancto Yonio; Arnulfus, major; Robertus, famulus; Rogerius Huret.
XV.
  
     Païen d’Étampes témoin d’une donation vers 1110 (?). [Marion CXXIX, p. 143] 
 
     Domnus Balduinus de Corboilo, qui etiam de Belvaco dicitur, concessit ecclesie de Longo Ponte donum, quod Giroldus Gastellinus antea fecerat de quodam homine, scilicet Herberto nomine, quem secundum seculi consuetudinem servum habebant. Hujus rei sunt testes isti: Paganus de Stampis, Ingenulfus de Firmitate, Heinricus, filius Fulcoidi; Uvvanus, Nanterius, Lysiardus, filius Godefredi; Paganus Bifol, Paganus, filius Garini; Paganus, filius Fillonis; Teobaldus de Guicha, Oylardus, filius Oylardi; Teboldus de Genueriis.
XVI.
  
     Vers 1120, Ferry, fils de Païen d’Étampes et comte, confirme au jour de sa mort et avec l’aide de sa mère Eustachie la donation de trois hôtes et de leur tenure à Bondufle, ainsi que d’un boisseau de blé d’hiver, après avoir obtenu l’accord des Seigneurs locaux. [Marion CXCII (et non CCII), pp. 178-179]  
 
     Fredericus, filius Pagani de Stampis, qui fuit comes, dedit Deo & sancte Marie de Longo Ponte tres hospites quos habebat proprios apud Bunduflum, cum tenatura quam tenebant ex terra partis sue, & unum modium annone hyemalis in communi granchia Bundufli. Hoc donum ante mortem suam fecit concedere Frederico, filio Balduini, de cujus feodo [p.179] erat, et promittere sua fide tenere, & Gaufredo Piperi. Die vero sepulture ejus, de hoc, sicut supradictum est, Eustachia, mater Frederici, & ipse miserunt hoc donum super altare sancte Marie. Quod viderunt isti: Balduinus de Corboilo; Burchardus de Monte Leterico (sic); Gaufredus, frater ejus; Guido Angivinus; Galterius de Castris; Aymo de Maciaco; Hecelinus de Linais; Johannes, filius Garnerii.
XVII.
  
     Vers 1130, donation d’Isembard dit Païen, fils d’Anseau d’Étampes (ainsi que de Ferry, fils de Gaudry). Girard d’Étampes témoin du dépôt sur l’autel. [Marion CLXXX, pp.170-172] 
 
     Commendare memorie no opportet quod Fredericus, Gaudrici filius, & Isembardus, cognomento Paganus, filius Anselli de Stampis, pro animarum suarum & pro animarum parentum suorum salute, donant Deo & sancte Marie sanctisque apostolis , petro & Paulo, & ecclesie de Longo Ponte, & fratribus ibidem degentibus, ecclesiam videlicet sanct Dionysii de Bunduflo, & atrium a sepulturam, & totam decimam, scilicet & de Fluriaco, & de omnibus locis, sicut pertinet ad ecclesiam ipsam Bundufli, excepto fisco suorum militum, quem hoc die tenent de illis quo hec dona faciunt. Set si aliquando idem milites divinitus inspirati, pro remedio animarum suarum, supradicte Dei genetricis ecclesie & monachis dare voluerint de ipsa decima quam in fisco, ut diximus, tenent, vel ipsi monachi ab eis aliquo modo habere potuerint, supradicti benefactores, id est domnus Fredericus & domnus Paganus, qui & Isembardus, libentissime hoc esse concedunt. Et inter hec sciendum est quod illud donum, quod supradictus Isembardus ex parte sua donat, domnus Fredericus, ex cujus patrimonio movetur, concessit. Hec igitur dona, que isti duo, ut predictum est, faciunt, concedunt [p.171] parentes isti: Aremburgis, mater ejusdem Frederici, & fratres ejusdem Frederici, videlicet isti, Gaufredus & Bego similiter, & Gauterius Tyrellus & Mathildis, soror eorum, similiter. Hoc igitur beneficium factum est in Corboylo castro, cujus testes subscribuntur isti: Fredericus, filius Gaudrici, & Isembardus, cognomento Paganus, filius Anselii de Stampis, qui, ut sepe dictum est, hoc donum faciunt; Gaufredus, frater ejusdem Frederici; Gauterius Tyrellus, frater similiter Frederici; Bedo, clericus, similiter frater ejus; Arenburgis, mater eorum; Mathildis, fili ejus, soror eorum; Arraudus de Milleio; Gauterius Trofardus; Hugo de Sesiaco; Ricardus, filius Herberti Pinelli; Yvvanus, filius Richerii de Tigeriaco; Teunfus de Liciis; Hugo Britto; Hugo de Monte Oberti. Isti omnes quos prescripsimus sunt milites. Dehinc clientes: Rodulfus de Reiis; Wlgrinus de Viriaco; Augrinus de Vallibus; Chrisoforus de Villa Abbatis; Johannes de Bunduflo & Rainaldus, frater ejus; Hugo de Dravello; Oylardus, venator; Rainardus, cantor sancte Marie. — Post hec, die ipsa qua factum est donum istud, venit isdem Fredericus ad Longum Pontem & posuit donum beneficii hujus super altare sancte Marie, cum duobus phylacteriis ejusdem sancte Marie genetricis ecclesie. Quod viderunt testes isti: Symon, miles, de Marciliaco, & Arnulfus, miles, frater ejus; Burchardus, miles, de Arione; Girardus de Stampis; Raginaldus de Bundoflo, serviens ejus, & Johannes, frater ejus; Pinoldus, vicecomes; Aymo, miles, Angevinus; Balduinus, miles, filius Rainardi; Martinus, pelletarius, & multi alii quos enumerare tediosum est. Ilico autem ut hoc donum Fredericus super altare ; ut dictum est, posuit, societatem quoque fratrum partemque cunctorum beneficiorum ejusdem loci, ex auctoritate Dei sanctissimeque ejus genitricis Marie, & sanctorum apostolorum, Petri & pauli, omniumque sanctorum Dei, cum quodam textu [p.172] argenteo accepit, &, quando presentis seculi hujus vitam finiret, ut in loco eodem, scilicet Longo Ponte, sepeliretur, devotissime concessit. Postea etiam fratrem unumquemque fidelis amicitie ac fraternitatis osculo osculatus est ipse. Item Aaliz, soror ejusdem sepedicti Frederici, uxor videlicet supradicti Isembardi, hoc donum de Bunduflo in manu Heinrici, prioris, cum quodam parvulo ligno dedit, & quod Fredericus, frater ejus, dederat, concessit. Cujus etiam doni testes designantur isti: Benedictus, presbiter; Raginaldus, dispensator ejus; Hugo de Ingenvilla; Hugo de Valentun; Godefredus de Corberosa. Set et hoc preterea non est omittendum ut huic cartule non inseratur quod Odo, comes Corboilensis, ex cujus fisco est, prescripti beneficii donum Deo & sancte Marie ejusque ecclesie cum quodam frusto berilli concessit, atque illud prior Heinricus ex ejus manu accepit. Ad cujus equidem concessionis testimonium testes denotantur isti: Fredericus, filius Faudrici, & Isembardus de Stampis, qui Paganus dicitur, qui hoc donum fecerunt; Guido Lisiardus; Galterius Lisiardus; Yvo de Merlo, filius Gisleberti; Odo, miles jamdicti Yvonis; Hugo de Valentun; Arraudus de Miliaco; Galterius Trofardus; Uvvanus de Tegeriaco; Mainardus, filius Aldonis, & alii multi quos cartule tedium est inserere, tam milites quam clientes.
XVIII.
  
     Donation d’Eustachie, fille de Frédéric de Châtillon et femme de Jean d’Étampes (antérieurement mariée à Baudouin de Beauvais, dont elle avait un fils, Frédéric), à l’abbaye de Longpont, vers 1130. [Marion CLXXXIII, p. 174] 

     Eustachia, Frederici filia, de Castellonio, uxor autem Johannis de Stampis, concessit Deo & sancte Marie de Longo Ponte, & monachis ejusdem loci, donum quod predictis monachis fecerat mater sua, mandatione patris sui, supradicti Frederici, ex via Hierusalem; videlicet partem suam de censu hospitum quod habebat apud Bunduflum, & quicquid inde amplius cresceret, & boscum mortuum in silva sua , ad quicquid necesse fuerit monachis habitantibus in jamdicto loco, scilicet Bunduflo; & de hoc misit donum super altare sancte Marie eadem Eustachia cum filio suo, Frederico nomine, quem habuerat ex anteriori marito suo, Balduino scilicet de Belvaco; qui Fredericus hoc idem libenter concessit. Quod viderunt & audierunt hii testes: Galterius Tirellus; Ansellus, nepos ejus; Guillelmus, miles, de Hierra; Galterius, presbiter; Teodericus, clericus; Hubertus, pelletarius; Josbertus, cognomento Paganus, sutor; Josbertus, frater ejus; Herveus Brito.

XIX.
  
     Vers 1140. Accord de Jean, fils de Païen d’Étampes, de son son épouse Eustachie et du fils de celle-ci, Ferry, pour la donation opérée par Gauthier Tyrellus lors de son départ pour Jérusalem. Thomas, abbé de Morigny et Gauthier d’Étampes témoin. [Marion CLXXVIII, p.168] 
 
     Domnus Johannes, filius Pagani de Stampis, & Eustachia, uxor ejus, ac Fredericus, filius Eustachie, concesserunt donum & decimam de Ivri, quam Galterius Tyrellus, quando Hierosolimama perrexit, ecclesie de Longo Ponte dimisit; quam etiam ipsi calumpniabant. Hujus concessionis hii testes existunt: Thomas, abbas Mauriniacensis (1); Teodericus, monachus, capellanus ejus; Johannes, prior de Longo Ponte; Symon, monachus, camerarius; Galterius, capellanus; Ansellus, filius Archembaldi de Catena; Heinricus, frater Balduini de Corboylo; Adam de Miliduno, de Ponte; Galterius de Stampis; Bernardus, famulus prioris de Longo Ponte.

(1) L’abbaye de Morigny, de l’ordre de Saint-Benoît, au diocèse de Sens. —
Morigny, Seine-et-Oise, arron. & cant. d’Étampes. [J.M.]
 
XX.
  
     Arnulf Des Roches donne par testament une vigne. Godefroy, fils de Galon, et son épouse Havisa, concèdent la rente de douze deniers qu’ils en tiraient. Godefroy, fils de Godefroy, donne également son accord à Jean, prieur de l’abbaye, lors d’une rencontre à Étampes vers 1140, dont les témoins sont Gislebert de Petroso, Simon fils d’Ours Le Riche, Païen Bardin, un certain Bernard et Arnulf des Roches. 
[Marion CCCXIX, p.255] 
 
     Godefredus, filius Galonis, & Havisa, uxor ejus, concesserunt Deo & sancte Marie de Longo Ponte, ac monachis ibidem Deo famulantibis, duodecim denarios de censu, quos Arnulfus de Rupibus reddit de quadam vinea: quam vineam ipse Arnulfus concedit eidem ecclesie de Longo Ponte, post decessum suum: donum vero supradictum postea Godefredus, filius Godefredi, posuit in manu Johannis, prioris, cum invenisset in Stampis. Hujus rei sunt testes hii: Gislebertus de Petroso; Symon, filius Ursini Divitis; Paganus Bardinus; Bernardus, famulus; Arnulfus de Rupibus.
XXI.
  
     A Étampes, en 1142 (après le 1er août, selon Ulysse Chevalier), en présence de Machaire, abbé de Morigny, Louis VII accorde à l’abbaye de Longpont et à son prieur Pierre le droit de tenir une foire, avec les privilèges afférents. [Marion III, pp.64-65] 
 
     In nomine sancte ac individue Trinitatis. Ego Ludovicus (1), Dei gratia, rex Francorum & dux Aquitanorum, notum facimus universis, presentibus pariter & futuris, quoniam nostram adiere presentiam domnus abbas Macharius Mauriniacensis & Petrus, prior sancte Marie Longi Pontis, humiliter deposcentes quatenus, pro animarum patris mei & matris mee predecessorumque meorum remedio, nundinas quasdam, quas ferias vulgariter appellamus, ecclesie sancte Marie Longi Pontis in perpetuum possidendas concederemus. Quorum peticionem misericorditer amplectantes, ecclesie sancte Marie Longi Pontis nundinas, a vigilia nativitatis beate Marie que colitur in septembri usque ad octobas continue (2) perdurantes, concessimus. Forum quoque de Monte Leherico, quod infra octobas evenerit, apud Longum Pontem sicut & feria tenebitur. Remisimus etiam in manu jamdicti Petri, prioris, & ecclesie Longi Pontis omnes justicias & consuetudines ad easdem ferias pertinentes, pedagio & conductu (3) nostro excepto. De Monte autem Leherico hospitantibus ad easdem nundinas venientibus vel ab eisdem redeuntibus ne aliquis minister noster aliquas justicias faciat, nisi eos in presenti forisfacto invenerit, instituimus. Dum autem ipsi mercatores in castello nostro erunt, si aliquid vendiderint vel emerint, theloneum nostrum & quod consuetudinarium est habebimus. Pretaxatus vero prior totusque ecclesie illius conventus karitative nobis donaverunt quod anniversarium patris nostri nostreque matris pariterque nostrum, post obitum nostrum, in ecclesia sancte Marie Longi Pontis quotannis celebraretur. Verum, ut hoc ratum & [p.65] firmum permaneat in sempiternum, scripto commendari, sigilli nostri auctoritate muniri nostrique nominis subter inscripto karactere corroborari precepimus. Actum publique, Stampis, anno incarnati Verbi millesimo C° XL° II°, regni vero nostri VI°, astantibus in palacio nostro quorum nomina subtitulata sunt & signa: Signum Radulfi, Viromandorum comitis (4), dapiferi nostri. S. Guillelmi, buticularii. S. Mathei, camerarii. S. Mathei, constabularii. 
  
(1) Louis VII le Jeune. [J.M.]
(2) Du 7 au 15 septembre. [J.M.]
(3) Conductus est le droit payé au seigneur pour la sauvegarde des
marchandises amenées à la foire.  (Voy. Du Cange: v° Conductus, 2.) 
[J.M.]
(4) Raoul Ier, dit le Vaillant, & le Borgne. — 1102-1151. [J.M.]
XXII.
  
     A la suite d’un long conflit entre l’abbaye de Longpont et un pèlerin de retour de Jérusalem sur la propriété d’un bien qu’elle avait acquis en son absence, le tribunal royal d’Étampes décide un duel judiciaire, mais les deux parties finissent par composer. [Marion XXXVII, pp. 85-86] 
 
    Noverint universi quod Gaufredus Bovet, Jherosolimam peregrinari desiderans, quicquid habebat apud Garnevesin domino Michaeli vendidit. Qui videlicet Michael, quod juste comparaverat tanquam proprium posidens, cum ecclesia de Longo Ponte commutacionem fecit; illud scilicet ecclesie hundevum [vel handevum] (1) concedens quod Garnevesin a Gaufredo prefato juste mercatus fuerat, & ecclesia Michaeli tradente quicquid apud Soliniacum juris habebat. At memoratus Gaufredus, Jherosolimis rediens, predictam venditionem inficians, calumpniis ecclesiam de Longo Ponte frequentius lacessivit [p.86], jus suum eam injuste tenere proclamans. Sed huic controversie Garinus, domini Michaelis filius, qui patri successerat, sese obvium conferens, contra omnia Gaufredi machinamenta vel infestationes sese defensorem ecclesie proposuit. Cum autem inter se super his ecclesiam (2) de Longo Ponte & Gaufredo (3) minime concordarent, eo usque ventum est ut in curia domini regis, Stampis, datis untrinque vadibus, per duellum lis ista finem sortiri deberet. Sed mediantibus viris sapientibus, ecclesia & Gaufredus, conditione date, invicem convenerunt. Habuit enim G. Bovet & G. Labele, gener ejus, pro pace reformata, VII libras, de quibus ecclesia de Longo Ponte XXX solidos reddidit. Sique (4) factum est ut Gaufredus, & gener ejus & uxores eorum, & filii et filie ipsorum, nunquam deinceps erga ecclesiam injurias irrogare, sed illam de cetero quietam fore, coram eis qui astabant, quorum nomina subscripta sunt, pronuntiarent. Hujus ergo rei testes existunt: Petrus de Richevila, tunc temporis Stampis prepositus; Adam Tadet; Garinus de Solini; Guillelmus Racicoht; Sevinus Gorloent; Gaufridus Labele; Mathildis, uxor ejus, & filii ejus & filie; Robertus, figulus. 
  
(1) Que signifie ce mot hundevum ou peut-être handevum?
Nous ne saurions le dire .[J.M.]

(2) Lisez: Ecclesia. [B.G.]
(3) Lisez: Gaufredus. [B.G.]
(4) Lisez: Sicque. [B.G.]
XXIII.
  
     Isembard dit Païen, fils d’Anseau d’Étampes, témoin d’une donation, à une date impossible à préciser de la fin du XIe siècle ou début du XIIe.
[Marion CCXLII, pp. 206-207] 
 
     Ermengardis, uxor Anselli filii Naalendis, dedit Deo & sancte Marie de Longo Ponte & monachis ejusdem loci, duos arpennos terre apud Catenvillam; unum arpennum juxta arpennum quem predicti monachi in eadem villa habebant; alius arpennus vocatur arpennus de Pirerio. De hoc [p.207] sunt testes hii: Isembardus, cognomento Paganus, filius Anselli; Amauricus, filius Tebaldi; Paganus, filius Hermerii; Laurentius, filius Arnaldi; Galterius de Sancto Yonio; Leodegarius de Jorria; Robertus Bomet; Rogerius, famulus.
XXIV.
  
     Morehery d’Étampes, témoin d’une donation, à une date impossible à préciser de la fin du XIe siècle ou début du XIIe. [Marion CCLXXIV, pp. 224-225] 
 
     Maria, filia Rainaldi de Brayolo, medietatem terre de Soliniaco, quam Bernardus de Cabrosia sancte Marie de Longo Ponte pro remedio anime sue dederat, patri suo supranominato ad velle suum faciendum cum filiis suis concessit. [p.225] Pater vero ejus Deo & sancte Marie de Longo Ponte & se monachum & terram dedit, ipsa eadem Maria annuente cum filiis suis, Aymone & Nanterio. Nec illuc silendum est quod apud Dordingcum, in camera regis, hoc factum fuit, audientibus istis: Florencia, uxore Rainaldi; Maria, filia ejus, & filiis ejus, Aymone & Nanterio; Gaudefredo de Braiolo; Pagano de Sancto Yonio; Aymone & Hugone, fratribus ejus; Hugone de Cavanvilla. Postera autem die, concessit hoc idem Rainaldus, filius ejusdem Rainaldi. De hoc sunt testes: Paganus de Sancto Yonio; Aymo & Hugo, fratres ejus; Moreherius de Stampis; Petrus Bernardus; Gaufredus, major; Oylardus, famulus; Garnerius, famulus (1).

(1) Cf. les chartes CCLVI, CCLXXII & CCLXXXII. [J.M.]
XXV.
  
     Arnulf, fils d’Arrald d’Étampes, témoin d’une donation de Bernoald d’Étréchy, à une date impossible à préciser de la fin du XIe siècle ou début du XIIe. [Marion CCCXXVI, pp.258-259] 
 
     Bernoardus de Estrichio, & uxor sua filiusque ejus, Hugo, dederunt Deo & ecclesie sancte Marie de Longo Ponte, pro [p.259] animabus suis, & pro anima filii sui, Tebaldi, & pro animabus parentum suorum, apud Butnas unum hosticium de alodio suo, quo reddit per singulos annos panes duos, & duos capones, & XXti IIos denarios & unum obolum, & duos sextarios avene ad mensuram de Stampis. Hujus autem doni testes describuntur hii: Arnulfus, filius Arraldi de Stampis; Rannulfus, famulus prioris; Paganus, filius Armerii.
Source: Jules Marion, Le Cartulaire du Prieuré de Notre Dame de Longpont, 1879 
 
   
Ulysse CHEVALIER
 
Recension de l’édition princeps
du Cartulaire de Longpont
 
(Revue des questions historiques, 1er octobre 1880, pp. 688-689)
  

Le cartulaire du prieuré de Notre-Dame de Longpont, de l’ordre de Cluny au diocèse de Paris (XIe-XIIe siecle), publié pour la première fois avec une introduction et des notes. Lyon, impr. Perrin, 1879, gr. in-8° de 371 p. et 3 planches.   

     Fondé vers 1061 par Gui Ier, deuxième seigneur de Montlhéry, et sa femme Hodierne de Gometz, qui aurait fait le voyage de Cluny pour obtenir une colonie de l’abbé Hugues, le prieuré de Longpont grandit rapidement en richesse et en importance; il posséda jusqu’à six prieurés sous sa dépendance. Mis en commende en 1550, il fut cédé aux Bénédictins de Saint-Maur en 1700.   
    
     Les titres du prieuré avaient été transcrits en deux cartulaires. L’un, du XIIe siècle, sorti des archives de Longpont dès avant 1713, fut légué par Foncemagne à la Bibliothèque du roi, et y entra en 1779: il forme actuellement le n°9968 du fonds latin (cartul. 13) et se trouve intégralement reproduit dans le volume qui fait l’objet de ce compte-rendu. L’autre, du XIIIe siècle, a disparu, et l’éditeur n’a pu en donner qu’une analyse en français, extraite d’un inventaire de 1713 (pp. 49-52 et 276-90); je crois être en mesure de lui indiquer ce qu’il [p.689] est devenu: il fait partie de l’incomparable collection de manuscrits de Sir Thomas Phillipps, et dom Pitra a eu l’avantage de le compulser à la Bibliothèque de Middlehill sous le n°9331 (Archives des Missions, t. IV, p. 160).   

     Le volume qui nous occupe s’ouvre par une introduction, divisée en quatre paragraphes: 1° Histoire du prieuré de Longpont et des seigneurs de Montlhéry; 2° Description archéologique de l’église de Notre-Dame de Longpont; 3° Cartulaire du XIIe siècle Cartulaire du XIIIe siècle; suivie du catalogue des prieurs de 1061 à 1782. Le cartulaire original 9968, petit in-folio de 56 feuillets, renferme 355 chartes, dont 8 seulement sont datées: la plus ancienne est de 1092 et la plus récente de 1152; la masse des pièces non datées flotte entre la fin du XIe et le commencement du XIIe siècle. L’ensemble de la publication m’a paru très-satisfaisant; je me bornerai à quelques remarques, principalement sur la chronologie. L’éditeur anonyme ne connaît pas ou du moins n’a pas fait usage des Regesta pontificum Romanorum de Jaffé, comme le prouvent les notes 3 et 5 de la page 62: la bulle d’Eugène III (n°I) donnerait lieu à plusieurs observations qu’il serait trop long de discuter ici. M. Wattenbach, qui prépare une nouvelle édition du monumental ouvrage de Jaffé, ne manquera pas de faire son profit de cette pièce. Les chartes II et VII prouvent que Thibaud était évêque de Paris dès 1142, année de la mort de son prédécesseur Étienne de Senlis. Le n°III est postérieur au 1er août 1142, et le n° V antérieur au 3 (non 1er) août 1137. Pierre-le-Vénérable étant mort le 25 décembre 1159, la pièce VIII ne saurait être comprise entre 1122 et 1157. Le maire Arnoul de la charte  LXVII me paraît, contrairement à la note, le même qui figure dans le n°VII. La mort de l’évêque Étienne de Senlis (n°LXXI) est fixée au 6 juin 1142. La charte CLXXXI est bien de 1092, mais après le 22 novembre à cause de la présence de Geoffroy de Boulogne, que ce document prouve avoir été évêque dès 1060; dans la même pièce il faut lire «S. Galeranni precentoris,» au lieu de «precenroris.» La fête de saint Ambroise (n° CCXVIII) est bien célébrée par l’Église le 7 décembre, jour de son ordination, mais à Paris elle l’était le 4 avril, jour de sa mort. — Une «Table générale du cartulaire, contenant les noms de personnes, de lieux, de professions et de dignités, de principales institutions et des coutumes particulières» (p. 291-354), et un «Dictionnaire géographique du cartulaire» (p. 355-69) terminent utilement cette excellente publication. La deuxième table, distribuée par ordre alphabétique des noms latins, aurait dû être fondue dans la première, d’autant plus que l’absence de numéros de renvoi rend incertaine l’attribution des traductions multiples d’un même nom, aux mots «Alnetum, Coldreium, Fresnes, Moncellum, Pleseiz et Villaris»; plusieurs traductions semblent en outre purement conjecturales.   
    

ULYSSE CHEVALIER.

ÉLÉMENTS DE BIBLIOGRAPHIE
     
Manuscrits
      
     Bibliothèque Nationale de France, ms. lat. 9968 (cartul. 13), manuscrit ainsi décit par MARION 1879 (pp. 44-49):
     Petit in-f° sur velin, 56 folios, 355 chartes des XIe et XIIe siècles; écriture de la 2e moitié du XIIe siècle (un petit nombre seulement a été inséré dans les espaces libres au XIIIe); chartes généralement non datées mais de la fin du XIe ou du début du XIIe d’après différents indices convergents.
      

      
Editiones
      
     ANONYME [Jules MARION], Le Cartulaire du Prieuré de Notre Dame de Longpont de l’ordre de Cluny au diocèse de Paris, publié pour la première fois avec une Introduction et des Notes. XIe-XIIe siècle [in-8°; 371 p.; 3 planches; texte latin; index], Lyon, A. Louis Perrin  & Marinet, 1879.
     Recension: Ulysse CHEVALIER, in Revue des questions historiques, Nouvelle série, 15e année, t. XXVIII (1er octobre 1880) [dont une édition numérique en mode image mise en ligne par la BNF sur son site Gallica, N016946,
http://gallica.bnf.fr/Document?O=N016946, en ligne en 2004], pp. 688-689 [saisie en mode texte: B. Gineste, février 2002: vide infra].    
     
     Abbé A.-E. GENTY [curé de La Norville], Histoire de La Norville et de sa seigneurie [in-18, IX+364 p.], Paris, Société Générale de Librairie Catholique (Victor Palmé), 1885 [dont une réédition numérique en mode texte: Cercle Généalogique Norvillois, http://cgnorvillois.org (2002)], p. 315 [document III = MARION 1879, n°CCXXV, pp. 197-198].   
     Recension: Revue critique d’histoire et de littérature, 20e année, 26 (1886) [dont un fac-simile, Leiden, IDC, sans date; dont une édition numérique en mode image par la BNF, gallica.bnf.fr (2002), N092910], p. 278.    
      
       
Studia

Dessin de Goblain (1817)

   
     Antoine-Louis GOBLAIN (dessinateur, 1779-18.. ), «Vue de l’abbaye de Longpont, près de Montlhéry. Seine et Oise» [dessin à la plume et lavis à l’encre de Chine; 9,5 cm sur 14,6], in Nouveau voyage pittoresque de France, Paris, Ostervald l’aîné, 1817 [dont un exemplaire à la BNF (Cote: BNF Richelieu Estampes et photographie Rés. Ve-26g-Fol. Destailleur Province, t. 2 , n. 229; microfilm A030307), dont une réédition numérique par la BNF mise en ligne sur son site Gallica.

     A. E. GENTY, Op. cit., 1885, p. 278.

     Eugène ATGET [photographe], «N°44, n°45, n°46, N°47, n°48 & n°49» [6 photographies de 1902], in ID., 72 photographie concernant l’actuel département de l’Essonne [Photographies positives sur papier albuminé d’après négatif sur verre au gélatinobromure], Paris 1902-1925 [dont une réédition numérique par la BNF mise en ligne sur son site Gallica, en ligne en 2004].

     Renée ALLARD,  «Excursions: L’Abbaye de Longpont. — Un Petit Lourdes aux Portes de Paris» [avec une photographie par Paul Allorge], in A travers le monde [in-4°; supplément encarté de Le Tour du Monde (Paris)] 13 (1907) [dont une rééditon numérique en mode image par la BNF sur son site Gallica, http://gallica.bnf.fr/document?O=N034470, en ligne en 2004], pp. 213-214.

     Jean VALLERY-RADOT, «L’église de Notre-Dame de Longpont (Seine-et-Oise)» [avec trois photographies], in Bulletin monumental 79 (1920) [dont une réédition numérique en mode image par la BNF sur son site Gallica, N031085, http://gallica.bnf.fr/document?O=N031085, en ligne en 2004], pp. 65-76.

     Dietrich POECK, Longpont. Ein cluniacensisches Priorat in der Ile-de-france [24 cm; 226+XXXIV+166 p.; illustr.; textes en allemand et en latin; bibliogr. pp. XXXII-XXXIV], München [Munich], W. Fink [«Münstersche Mittelalter-Schriften» 38], 1986.

 
     Merci de nous communiquer tout autre donnée disponible. 
    
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