Corpus Littéraire Étampois
 
Edgar Rice Burroughs
Tarzan au pays d’Étampes
(Le Retour de Tarzan, chapitre 6)
1913
 
The Return of Tarzan (édition originale de 1913, en feuilleton dans New Story)
The Return of Tarzan (édition originale de 1913, en feuilleton dans New Story)
The Return of Tarzan (édition originale de 1913, en feuilleton dans New Story)

Edgar Rice Burroughs (1875-1950)      Edgar Rice Burroughs (1875-1950) a imaginé le personnage de Tarzan dès 1888, mais sa première aventure ne fut éditée qu’en 1912, en feuilleton, par le magazine New Story. Dès l’année suivante il y fut donnée une suite, The Return of Tarzan.
     L’homme-singe, de passage à Paris, est provoqué en duel par le Comte Raoul de Coude, qui le soupçonne d’avoir eu une liaison avec sa femme Olga. L’émissaire du Comte, un certain Flaubert, choisit le lieu,
pour «des raisons personnelles» assez énigmatiques. Il s’agit d’un «endroit à l’écart sur la route, non loin d’Étampes.»
     Nous donnons en regard du texte étatsunien original sa traduction en français par Anne Frejer. On se délectera de cet épisode pittoresque, pour ne pas dire kitsch, des aventures de l’immortel Tarzan des Grands Singes, épisode qui a été porté à l’écran dès 1920 sous le tite The Revenge of Tarzan, adapté en bandes dessinées à plusieurs reprises et traduit dans de nombreuses langues.
     Merci à Claude Chassard de nous avoir signalé cette curiosité littéraire.
     Merci de nous faire connaître toute représentation disponible de cet épisode: illustrations, bandes dessinées, scènes de film. 
 
The Return of Tarzan
Chapter 6: A Duel
(Texte étatsunien original)

Le Retour de Tarzan
Chapitre 6: Le Duel
(Version française d’Anne Frejer)

Tête de chapitre de J. Allen St John pour l'édition de 1915
Tête de chapitre de J. Allen St. John (1915)

Le retour de Tarzan (version française de 1938) D’ARNOT was asleep when Tarzan entered their apartments after leaving Rokoff’s. Tarzan did not disturb him, but the following morning he narrated the happenings of the previous evening, omitting not a single detail.

“What a fool I have been,” he concluded. “De Coude and his wife were both my friends. How have I returned their friendship? Barely did I escape murdering the count. I have cast a stigma on the name of a good woman. It is very probable that I have broken up a happy home.”

“Do you love Olga de Coude?” asked D’Arnot.

“Were I not positive that she does not love me I could not answer your question, Paul; but without disloyalty to her I tell you that I do not love her, nor does she love me. For an instant we were the victims of a sudden madness—it was not love—and it would have left us, unharmed, as suddenly as it had come upon us even though De Coude had not returned. As you know, I have had little experience of women. Olga de Coude is very beautiful; that, and the dim light and the seductive surroundings, and the appeal of the defenseless for protection, might have been resisted by a more civilized man, but my civilization is not even skin deep—it does not go deeper than my clothes.

“Paris is no place for me. I will but continue to stumble into more and more serious pitfalls. The man-made restrictions are irksome. I feel always that I am a prisoner. I cannot endure it, my friend, and so I think that I shall go back to my own jungle, and lead the life that God intended that I should lead when He put me there.”

“Do not take it so to heart, Jean,” responded D’Arnot. “You have acquitted yourself much better than most ‘civilized’ men would have under similar circumstances. As to leaving Paris at this time, I rather think that Raoul de Coude may be expected to have something to say on that subject before long.”
Le retour de Tarzan (version française de 1938)      Quand Tarzan arriva chez lui, d’Arnot dormait. Il ne le réveilla pas. Mais le lendemain matin il lui fit part en détail de ses aventures de la veille.

     «Quel fou j’ai été. De Coude et sa femme étaient tous deux mes amis et je le leur ai bien rendu. C’est tout juste si je n’ai pas assassiné le comte. Et j’ai compromis une femme fidèle. Il est probable que j’ai détruit un bon ménage.»

     «Aimez-vous Olga de Coude?» demanda d’Arnot.

     «Si je n’étais pas sûr qu’elle ne m’aime pas j’aurais du mal à répondre; mais sans être malhonnête à son égard, je puis vous dire que je ne l’aime pas et qu’elle ne m’aime pas. Pendant un instant nous avons été fous. Ce n’était pas de l’amour. Nous nous serions quittés comme si rien ne s’était passé entre nous, même si de Coude n’était pas rentré. J’ai connu peu de femmes. Olga de Coude est très belle; la faible lumière, le cadre séduisant, et l’appel de l’être sans défense sont autant de choses auxquelles un homme civilisé aurait résisté. Mais moi je ne suis civilisé qu’en surface.
     «Paris n’est pas fait pour moi. Je vais me heurter sans cesse à de nouveaux pièges. Les limites imposées par l’homme me sont pénibles.
     «J’ai constamment l’impression d’être prisonnier et je ne peux le supporter. Je crois que je vais retourner dans la jungle et mener la vie que Dieu a voulue pour moi lorsqu’il m’a fit naître là-bas.»

     «Ne prenez pas cela tellement à cœur», répondit d’Arnot. «Vous vous en êtes tiré beaucoup mieux que bien des hommes “civilisés”. Quant à quitter Paris [p.58] maintenant, je crains que Raoul de Coude n’ait son mot à dire sur la question.»
Adapation cinématographique de 1920 Nor was D’Arnot mistaken. A week later on Monsieur Flaubert was announced about eleven in the morning, as D’Arnot and Tarzan were breakfasting. Monsieur Flaubert was an impressively polite gentleman. With many low bows he delivered Monsieur le Count de Coude’s challenge to Monsieur Tarzan. Would monsieur be so very kind as to arrange to have a friend meet Monsieur Flaubert at as early an hour as convenient, that the details might be arranged to the mutual satisfaction of all concerned?

Certainly. Monsieur Tarzan would be delighted to place his interests unreservedly in the hands of his friend, Lieutenant D’Arnot. And so it was arranged that D’Arnot was to call on Monsieur Flaubert at two that afternoon, and the polite Monsieur Flaubert, with many bows, left them.

When they were again alone D’Arnot looked quizzically at Tarzan.

“Well?” he said.

“Now to my sins I must add murder, or else myself be killed,” said Tarzan. “I am progressing rapidly in the ways of my civilized brothers.”

“What weapons shall you select?” asked D’Arnot. “De Coude is accredited with being a master with the sword, and a splendid shot.”

“I might then choose poisoned arrows at twenty paces, or spears at the same distance,” laughed Tarzan. “Make it pistols, Paul.”

“He will kill you, Jean.”

“I have no doubt of it,” replied Tarzan. “I must die some day.”

“We had better make it swords,” said D’Arnot. “He will be satisfied with wounding you, and there is less danger of a mortal wound.”

“Pistols,” said Tarzan, with finality.

D’Arnot tried to argue him out of it, but without avail, so pistols it was.

D’Arnot returned from his conference with Monsieur Flaubert shortly after four.
Adapation cinématographique de 1920      D’Arnot ne s’était pas trompé. Une semaine plus tard, M. Flaubert sonna au moment où les deux amis déjeunaient. M. Flaubert fut très courtois. Il apprit à Tarzan que le comte de Coude le provoquait en duel et le pria de désigner un ami le plus tôt possible pour que tous deux conviennent des conditions à la satisfaction de toutes les parties intéressées.

     Tarzan répondit qu’il serait ravi de placer sans restriction, ses intérêts entre les mains de son ami le lieutenant d’Arnot. Il fut décidé que d’Arnot se rendrait chez M. Flaubert cet après-midi même.

     Quand ils furent à nouveau seuls, d’Arnot regarda Tarzan.

     «Eh bien qu’en dites-vous?» demanda-t-il railleur.

     «Maintenant, je dois ajouter un meurtre à tous mes autres péchés, ou bien me faire tuer moi-même », dit Tarzan. Je deviens de plus en plus civilisé.»

     «Quelle arme allez-vous choisir? » demanda d’Arnot. «De Coude est réputé maître au fleuret et tireur d’élite.»

     «Je ferais aussi bien de choisir les flèches empoisonnées ou la lance », dit Tarzan en riant. «Je choisis le pistolet.»

     «Jean! il vous tuera!»

     «Je n’en doute pas; mais comme il nous faut tous mourir un jour!»

     «Vous feriez mieux de choisir le fleuret », dit d’Arnot. « Il se contentera de vous blesser; vous ne courrez aucun risque mortel.»

     «Non, le pistolet», dit Tarzan obstiné.

     D’Arnot essaya de le faire changer d’avis, mais en vain. Il dut s’en tenir au pistolet. [p.59]

     Il revint de son entretien avec M. Flaubert, peu après quatre heures.

Gene Pollar et Karla Schramm (1920) “It is all arranged,” he said. “Everything is satisfactory. Tomorrow morning at daylight—there is a secluded spot on the road not far from Etamps. For some personal reason Monsieur Flaubert preferred it. I did not demur.”

“Good!” was Tarzan’s only comment. He did not refer to the matter again even indirectly. That night he wrote several letters before he retired. After sealing and addressing them he placed them all in an envelope addressed to D’Arnot. As he undressed D’Arnot heard him humming a music-hall ditty.

The Frenchman swore under his breath. He was very unhappy, for he was positive that when the sun rose the next morning it would look down upon a dead Tarzan. It grated upon him to see Tarzan so unconcerned.

“This is a most uncivilized hour for people to kill each other,” remarked the ape-man when he had been routed out of a comfortable bed in the blackness of the early morning hours. He had slept well, and so it seemed that his head scarcely touched the pillow ere his man deferentially aroused him. His remark was addressed to D’Arnot, who stood fully dressed in the doorway of Tarzan’s bedroom.

D’Arnot had scarcely slept at all during the night. He was nervous, and therefore inclined to be irritable.

“I presume you slept like a baby all night,” he said.

Tarzan laughed. “From your tone, Paul, I infer that you rather harbor the fact against me. I could not help it, really.”

“No, Jean; it is not that,” replied D’Arnot, himself smiling. “But you take the entire matter with such infernal indifference—it is exasperating. One would think that you were going out to shoot at a target, rather than to face one of the best shots in France.”

Tarzan shrugged his shoulders. “I am going out to expiate a great wrong, Paul. A very necessary feature of the expiation is the marksmanship of my opponent. Wherefore, then, should I be dissatisfied? Have you not yourself told me that Count de Coude is a splendid marksman?”

“You mean that you hope to be killed?” exclaimed D’Arnot, in horror.

“I cannot say that I hope to be; but you must admit that there is little reason to believe that I shall not be killed.”

Had D’Arnot known the thing that was in the ape-man’s mind—that had been in his mind almost from the first intimation that De Coude would call him to account on the field of honor—he would have been even more horrified than he was.
Gene Pollar et Karla Schramm (1920)      «Tout est fixé», dit-il, «et de façon satisfaisante. Demain matin à l’aube, dans un endroit isolé, près de la route, à côté d’Etampes. Pour des raisons personnelles M. Flaubert a préféré cela. Je n’ai pas élevé d’objection.»

     «Bien» fut l’unique commentaire de Tarzan et il ne reparla plus une seule fois de l’affaire. Ce soir-là, avant d’aller se coucher, il écrivit plusieurs lettres qu’il cacheta et mit dans une grande enveloppe à l’adresse d’Arnot. Tandis qu’il se mettait au lit, d’Arnot l’entendit fredonner un air de cabaret.

     Le Français le maudit. Il était déprimé car il persuadé que Tarzan serait mort le lendemain. Il hors de lui de voir son ami aussi insouciant.

     «C’est une heure peu civilisée pour s’entre-tuer», remarqua l’homme-singe quand on vint le tirer de son lit le lendemain. Il avait bien dormi et il lui semblait que sa tête avait à peine effleuré l’oreiller.

     Sa boutade était destinée à d’Arnot qui, déjà habillé, se tenait dans l’embrasure de la porte.
D’Arnot avait peu dormi. Et, pour cette raison il nerveux et irritable.

     «Je suppose que vous avez dormi comme un nouveau-né.»

     Tarzan rit. «On dirait que vous m’en faites le reproche. Réellement, je n’ai pu m’en empêcher.»

     «Non Jean, ce n’est pas cela», répondit d’Arnot, souriant lui-même, «mais vous prenez toute cette affaire avec une indifférence parfaite; c’est exaspérant à la fin. On penserait que vous allez faire des cartons et non vous mesurer à l’un des meilleurs tireurs du pays.»

     Tarzan haussa les épaules. «Il me faut payer pour une grosse faute et le prix en sera la qualité de tireur de [p.60] mon adversaire. Pourquoi me plaindrais-je? Ne m’avez-vous pas dit vous-même que le comte était un tireur d’élite?»

     «Vous voulez dire que vous espérez vous faire tuer», s’écria d’Arnot avec horreur.

     «Je ne l’espère pas vraiment; mais il y a peu de raisons de croire que je ne le serai pas.»

     Si d’Arnot avait su ce que l’homme-singe avait dans sa tête depuis le moment où il avait pensé que de Coude le provoquerai en duel, il aurait été encore plus horrifié.

Version néerlandaise de 1941 In silence they entered D’Arnot’s great car, and in similar silence they sped over the dim road that leads to Etamps. Each man was occupied with his own thoughts. D’Arnot’s were very mournful, for he was genuinely fond of Tarzan. The great friendship which had sprung up between these two men whose lives and training had been so widely different had but been strengthened by association, for they were both men to whom the same high ideals of manhood, of personal courage, and of honor appealed with equal force. They could understand one another, and each could be proud of the friendship of the other.

Tarzan of the Apes was wrapped in thoughts of the past; pleasant memories of the happier occasions of his lost jungle life. He recalled the countless boyhood hours that he had spent cross-legged upon the table in his dead father’s cabin, his little brown body bent over one of the fascinating picture books from which, unaided, he had gleaned the secret of the printed language long before the sounds of human speech fell upon his ears. A smile of contentment softened his strong face as he thought of that day of days that he had had alone with Jane Porter in the heart of his primeval forest.

Presently his reminiscences were broken in upon by the stopping of the car—they were at their destination. Tarzan’s mind returned to the affairs of the moment. He knew that he was about to die, but there was no fear of death in him. To a denizen of the cruel jungle death is a commonplace. The first law of nature compels them to cling tenaciously to life—to fight for it; but it does not teach them to fear death.
Version néerlandaise de 1941     En silence, ils démarrèrent et prirent la route sombre d’Etampes.

     Chacun était préoccupé par ses propres pensées. Celles d’Arnot étaient lugubres car il avait une profonde amitié pour Tarzan. Elle était née entre ces deux hommes dont la vie et l’éducation avaient été entière ment différentes, et s’était consolidée car ils partageaient les mêmes idéaux d’humanité, de courage et d’honneur. Ils se comprenaient, et chacun était fier de l’amitié que l’autre lui portait.

     Tarzan était perdu dans ses souvenirs ; ceux des circonstances les plus heureuses de sa vie dans la jungle qu’il avait quittée. Il songea aux heures de son enfance passées dans la case de son père défunt, son petit corps bruni penché sur les fascinants livres d’images dans lesquels il avait cueilli le secret du langage écrit avant que des voix humaines résonnent à son oreille. Un sourire adoucit son visage fermé quand il pensa à cette journée qu’il avait passée seul avec Jane Porter au cœur de sa forêt natale.

     Ses pensées furent interrompues par l’arrêt de la voiture. Ils étaient arrivés. Il savait qu’il serait mort d’ici peu. Pour un habitant de la jungle l’idée de la mort était familière. Les lois élémentaires de la nature l’avaient [p.61] obligé à s’accrocher à la vie, à lutter pour elle, mais pas à craindre la mort.

The Return of Tarzan (version japonaise) D’Arnot and Tarzan were first upon the field of honor. A moment later De Coude, Monsieur Flaubert, and a third gentleman arrived. The last was introduced to D’Arnot and Tarzan; he was a physician.

D’Arnot and Monsieur Flaubert spoke together in whispers for a brief time. The Count de Coude and Tarzan stood apart at opposite sides of the field. Presently the seconds summoned them. D’Arnot and Monsieur Flaubert had examined both pistols. The two men who were to face each other a moment later stood silently while Monsieur Flaubert recited the conditions they were to observe.

They were to stand back to back. At a signal from Monsieur Flaubert they were to walk in opposite directions, their pistols hanging by their sides. When each had proceeded ten paces D’Arnot was to give the final signal—then they were to turn and fire at will until one fell, or each had expended the three shots allowed.

While Monsieur Flaubert spoke Tarzan selected a cigarette from his case, and lighted it. De Coude was the personification of coolness—was he not the best shot in France?

Presently Monsieur Flaubert nodded to D’Arnot, and each man placed his principal in position.

“Are you quite ready, gentlemen?” asked Monsieur Flaubert.

“Quite,” replied De Coude.

Tarzan nodded. Monsieur Flaubert gave the signal. He and D’Arnot stepped back a few paces to be out of the line of fire as the men paced slowly apart. Six! Seven! Eight! There were tears in D’Arnot’s eyes. He loved Tarzan very much. Nine! Another pace, and the poor lieutenant gave the signal he so hated to give. To him it sounded the doom of his best friend.
The Return of Tarzan (version japonaise)      D’Arnot et Tarzan arrivèrent les premiers sur le terrain. Un instant plus tard, de Coude, M. Flaubert et un troisième personnage les rejoignaient; ce dernier était médecin.

     D’Arnot et M. Flaubert échangèrent quelques mots à voix basse.

     De Coude et Tarzan se tenaient chacun à un bout du terrain. Puis leurs témoins les appelèrent. Ils avaient examiné les armes. Les deux hommes qui allaient s’affronter dans un moment gardèrent le silence tandis que M. Flaubert leur exposait les règles.

     Ils allaient se placer dos à dos. Et, au signal de M. Flaubert, ils feraient dix pas dans les deux directions opposées, le pistolet au côté. Au bout des dix pas, d’Arnot donnerait le signal final, ils se retourneraient et tireraient jusqu’à ce que l’un d’eux tombe, ou que chacun ait épuisé ses trois balles.

     Pendant que M. Flaubert parlait, Tarzan sortit une cigarette et l’alluma. De Coude était le calme en per sonne. N’était-il pas le meilleur tireur de France?

     Puis chaque témoin plaça son combattant en position.

     «Etes-vous prêts, messieurs»? demanda Flaubert.

     «Oui» répondit le comte, tandis que Tarzan faisait un signe affirmatif.

     Les deux témoins reculèrent pour ne pas se trouver dans le champ de tir. Et les deux hommes s’éloignèrent l’un de l’autre, pas à pas. Six, sept. huit. D’Arnot n’en pouvait plus — son meilleur ami — neuf — encore un pas — et le pauvre lieutenant donna le signal abhorré qui signifiait la perte de Tarzan.

Version française de 1970 Quickly De Coude wheeled and fired. Tarzan gave a little start. His pistol still dangled at his side. De Coude hesitated, as though waiting to see his antagonist crumple to the ground. The Frenchman was too experienced a marksman not to know that he had scored a hit. Still Tarzan made no move to raise his pistol. De Coude fired once more, but the attitude of the ape-man—the utter indifference that was so apparent in every line of the nonchalant ease of his giant figure, and the even unruffled puffing of his cigarette—had disconcerted the best marksman in France. This time Tarzan did not start, but again De Coude knew that he had hit.

Suddenly the explanation leaped to his mind—his antagonist was coolly taking these terrible chances in the hope that he would receive no staggering wound from any of De Coude’s three shots. Then he would take his own time about shooting De Coude down deliberately, coolly, and in cold blood. A little shiver ran up the Frenchman’s spine. It was fiendish—diabolical. What manner of creature was this that could stand complacently with two bullets in him, waiting for the third?

And so De Coude took careful aim this time, but his nerve was gone, and he made a clean miss. Not once had Tarzan raised his pistol hand from where it hung beside his leg.

For a moment the two stood looking straight into each other’s eyes. On Tarzan’s face was a pathetic expression of disappointment. On De Coude’s a rapidly growing expression of horror—yes, of terror.

He could endure it no longer.

“Mother of God! Monsieur—shoot!” he screamed.

But Tarzan did not raise his pistol. Instead, he advanced toward De Coude, and when D’Arnot and Monsieur Flaubert, misinterpreting his intention, would have rushed between them, he raised his left hand in a sign of remonstrance.

“Do not fear,” he said to them, “I shall not harm him.”

It was most unusual, but they halted. Tarzan advanced until he was quite close to De Coude.

“There must have been something wrong with monsieur’s pistol,” he said. “Or monsieur is unstrung. Take mine, monsieur, and try again,” and Tarzan offered his pistol, butt foremost, to the astonished De Coude.

“Mon Dieu, monsieur!” cried the latter. “Are you mad?”

“No, my friend,” replied the ape-man; “but I deserve to die. It is the only way in which I may atone for the wrong I have done a very good woman. Take my pistol and do as I bid.”

“It would be murder,” replied De Coude. “But what wrong did you do my wife? She swore to me that—”

“I do not mean that,” said Tarzan quickly. “You saw all the wrong that passed between us. But that was enough to cast a shadow upon her name, and to ruin the happiness of a man against whom I had no enmity. The fault was all mine, and so I hoped to die for it this morning. I am disappointed that monsieur is not so wonderful a marksman as I had been led to believe.”
Version française de 1970      Immédiatement, de Coude fit volte-face et tira. Tarzan tressaillit. [p.62]

     Il ne saisit pas son arme. De Coude hésita, attendant que son adversaire tombe à terre. Le Français savait qu’il l’avait touché. Mais Tarzan ne touchait toujours pas à son arme. De Coude tira une seconde fois. Il était déconcerté par la nonchalance de l’homme qui fumait imperturbable, sa cigarette. Cette fois, Tarzan ne tressaillit pas et pourtant là encore, de Coude savait qu’il l’avait touché.

     Soudain une idée folle lui vint: et si son adversaire tentait sa chance avec calme dans l’espoir de ne recevoir aucune blessure mortelle.

     Et lorsque de Coude aurait épuisé ses trois balles, il prendrait tout son temps pour l’abattre froidement. Le Français fut pris d’un frisson. Ce plan était infernal, machiavélique. Quelle créature était-ce qui puisse le braver avec deux balles dans le corps et en attendant la troisième.

     Cette fois, de Coude visa soigneusement, mais il n’était plus maître de lui, et la balle manqua son but. Tarzan n’avait toujours pas saisi son arme.

     Les deux hommes se fixèrent un moment. Sur le visage de Tarzan se lisait une profonde expression de déception; sur le visage du comte une expression de terreur grandissante.
Ce dernier ne put supporter la tension plus longtemps.

     «Au nom du Ciel, monsieur, tirez donc», cria-t-il. Mais Tarzan ne leva pas son arme. Il s’avança vers de Coude, et comme d’Arnot et Flaubert, se méprenant sur ses intentions, voulaient intervenir, il leur fit signe de s’écarter.

     «Je ne lui ferai rien, n’ayez crainte», dit-il.

     Son geste était inattendu mais ils le laissèrent faire. Tarzan alla jusqu’au comte.

     «Votre pistolet ne doit pas bien fonctionner, ou alors [p.63] vous n’êtes pas en forme, aujourd’hui, monsieur; essayez avec mon arme»; et Tarzan lui tendit son pistolet. De Coude, abasourdi, s’écria:

     «Mon Dieu, monsieur! êtes-vous devenu fou?»

     «Non», répondit l’homme-singe, «mais je mérite la mort. C’est la seule manière pour moi de réparer le tort que j’ai causé à une honnête femme. Prenez mon pistolet et faites ce que je vous demande!»

     «Mais ce serait un meurtre, monsieur!» répondit de Coude. «Quel tort avez-vous causé, mon épouse m’a juré que...»

     «Ce n’est pas ce que je veux dire. Tout ce qui s’est passé entre nous, vous l’avez vu», dit Tarzan. «Mais c’était suffisant pour ternir sa réputation et détruire le bonheur d’un homme auquel je ne veux aucun mal.
     «Tout est de ma faute, et je suis déçu que vous n’ayez pas aussi bien visé que je l’espérais.»

Adapatation en bande dessinée par Thomas Yeates “You say that the fault was all yours?” asked De Coude eagerly.

“All mine, monsieur. Your wife is a very pure woman. She loves only you. The fault that you saw was all mine. The thing that brought me there was no fault of either the Countess de Coude or myself. Here is a paper which will quite positively demonstrate that,” and Tarzan drew from his pocket the statement Rokoff had written and signed.

De Coude took it and read. D’Arnot and Monsieur Flaubert had drawn near. They were interested spectators of this strange ending of a strange duel. None spoke until De Coude had quite finished, then he looked up at Tarzan.

“You are a very brave and chivalrous gentleman,” he said. “I thank God that I did not kill you.”

De Coude was a Frenchman. Frenchmen are impulsive. He threw his arms about Tarzan and embraced him. Monsieur Flaubert embraced D’Arnot. There was no one to embrace the doctor. So possibly it was pique which prompted him to interfere, and demand that he be permitted to dress Tarzan’s wounds.

“This gentleman was hit once at least,” he said. “Possibly thrice.”

“Twice,” said Tarzan. “Once in the left shoulder, and again in the left side—both flesh wounds, I think.” But the doctor insisted upon stretching him upon the sward, and tinkering with him until the wounds were cleansed and the flow of blood checked.

One result of the duel was that they all rode back to Paris together in D’Arnot’s car, the best of friends. De Coude was so relieved to have had this double assurance of his wife’s loyalty that he felt no rancor at all toward Tarzan. It is true that the latter had assumed much more of the fault than was rightly his, but if he lied a little he may be excused, for he lied in the service of a woman, and he lied like a gentleman.
Adapatation en bande dessinée par Thomas Yeates      «Vous dites que tout est de votre faute», demanda le comte vivement.


     «Entièrement de ma faute. Votre femme est innocente. Elle n’aime que vous. J’ai été attiré chez vous; la lettre que voici vous le prouvera.» Et Tarzan sortit de sa poche la confession écrite et signée par Rokoff.

     De Coude la prit et la lut. D’Arnot et Flaubert s’étaient rapprochés. Ils attendaient avec intérêt l’issue de cet étrange duel. Personne ne parlait. De Coude termina sa lecture et regarda Tarzan.

     «Vous êtes un homme digne et courageux; Dieu merci, je ne vous ai pas tué!»

     De Coude était français, et les Français sont spontanés. Il embrassa Tarzan. M. Haubert embrassa d’Arnot. Il n’y avait plus personne pour embrasser le docteur. Peut-être est-ce par dépit qu’il intervint et demanda qu’on le laisse panser les blessures de Tarzan. [p.64]

     «Monsieur, vous avez été blessé une fois au moins, trois fois peut-être», dit-il.

     «Deux», dit Tarzan. «Une fois à l’épaule gauche, et une autre au côté gauche. Deux blessures légères, je crois.»

     Mais le docteur l’obligea à s’étendre dans l’herbe et le tapota pour nettoyer les blessures et arrêter l’épanchement de sang.

     Puis, tous ensemble, et plus amis que jamais, ils retournèrent à Paris dans la voiture d’Arnot. De Coude soulagé d’avoir obtenu la double assurance de la fidélité de sa femme ne gardait aucune rancune envers Tarzan. Ce dernier, il est vrai, avait endossé une faute beaucoup plus grave qu’elle ne l’était réellement. Mais il fit un mensonge car il était un homme chevaleresque.

The ape-man was confined to his bed for several days. He felt that it was foolish and unnecessary, but the doctor and D’Arnot took the matter so to heart that he gave in to please them, though it made him laugh to think of it.

“It is droll,” he said to D’Arnot. “To lie abed because of a pin prick! Why, when Bolgani, the king gorilla, tore me almost to pieces, while I was still but a little boy, did I have a nice soft bed to lie on? No, only the damp, rotting vegetation of the jungle. Hidden beneath some friendly bush I lay for days and weeks with only Kala to nurse me—poor, faithful Kala, who kept the insects from my wounds and warned off the beasts of prey.

“When I called for water she brought it to me in her own mouth—the only way she knew to carry it. There was no sterilized gauze, there was no antiseptic bandage—there was nothing that would not have driven our dear doctor mad to have seen. Yet I recovered—recovered to lie in bed because of a tiny scratch that one of the jungle folk would scarce realize unless it were upon the end of his nose.”

But the time was soon over, and before he realized it Tarzan found himself abroad again. Several times De Coude had called, and when he found that Tarzan was anxious for employment of some nature he promised to see what could be done to find a berth for him.

It was the first day that Tarzan was permitted to go out that he received a message from De Coude requesting him to call at the count’s office that afternoon.

He found De Coude awaiting him with a very pleasant welcome, and a sincere congratulation that he was once more upon his feet. Neither had ever mentioned the duel or the cause of it since that morning upon the field of honor.

“I think that I have found just the thing for you, Monsieur Tarzan,” said the count. “It is a position of much trust and responsibility, which also requires considerably physical courage and prowess. I cannot imagine a man better fitted than you, my dear Monsieur Tarzan, for this very position. It will necessitate travel, and later it may lead to a very much better post—possibly in the diplomatic service.

“At first, for a short time only, you will be a special agent in the service of the ministry of war. Come, I will take you to the gentleman who will be your chief. He can explain the duties better than I, and then you will be in a position to judge if you wish to accept or no.”
     L’homme-singe garda le lit quelques jours. Il trouvait cela stupide et inutile mais le docteur et d’Arnot insistèrent tant qu’il céda pour leur faire plaisir.

     «Rendez-vous compte», dit-il à d’Arnot, «rester au lit pour cette éraflure. Quand Bolgani, le gorille m’a mis presque en pièces, est-ce que j’avais un lit aussi confortable? Non! seulement la végétation humide et pourrie de la jungle. Caché derrière un buisson je suis resté étendu des semaines avec Kala seulement pour me soigner; pauvre et dévouée Kala qui écartait les insectes de mes blessures et chassait les bêtes de proie. Quand j’ai eu soif, elle m’a apporté de l’eau dans sa gueule — la seule manière qu’elle connaissait — pas de gaze stérilisée, ni de bandage antiseptique, mais seulement de l’eau, de quoi rendre fou notre brave docteur s’il avait pu me voir. Pourtant j’ai guéri; tout cela pour me retrouver au lit avec une petite égratignure que personne ne verrait dans la jungle sauf si elle était au milieu de la figure.»

     Tarzan se remit vite. Plusieurs fois de Coude lui avait [p.65] rendu visite, et ayant appris qu’il cherchait un emploi, il promit de l’aider.

     Le jour où Tarzan fut autorisé à sortir, il reçut un message de De Coude le priant de passer à son bureau dans l’après-midi.

     De Coude l’accueillit cordialement et le félicita d’être à nouveau sur pied. Aucun ne fit allusion au duel.

     «Je pense avoir trouvé ce qui vous convient», dit-il. «Ce poste nécessite une grande confiance, un sens des responsabilités et beaucoup de courage. Vous êtes, mieux que tout autre, qualifié pour ce genre d’occupation. Il vous faudra voyager. Plus tard vous pouvez obtenir un poste plus élevé, peut-être dans la diplomatie. Pendant quelque temps, tout d’abord, vous serez un agent au service du ministère de la Guerre. Venez, je vais vous conduire à votre supérieur. Il vous exposera votre travail mieux que moi; ainsi vous jugerez s’il vous convient ou non.»

Edition de 1915 De Coude himself escorted Tarzan to the office of General Rochere, the chief of the bureau to which Tarzan would be attached if he accepted the position. There the count left him, after a glowing description to the general of the many attributes possessed by the ape-man which should fit him for the work of the service.

A half hour later Tarzan walked out of the office the possessor of the first position he had ever held. On the morrow he was to return for further instructions, though General Rochere had made it quite plain that Tarzan might prepare to leave Paris for an almost indefinite period, possibly on the morrow.

It was with feelings of the keenest elation that he hastened home to bear the good news to D’Arnot. At last he was to be of some value in the world. He was to earn money, and, best of all, to travel and see the world.

He could scarcely wait to get well inside D’Arnot’s sitting room before he burst out with the glad tidings. D’Arnot was not so pleased.

“It seems to delight you to think that you are to leave Paris, and that we shall not see each other for months, perhaps. Tarzan, you are a most ungrateful beast!” and D’Arnot laughed.

“No, Paul; I am a little child. I have a new toy, and I am tickled to death.”

And so it came that on the following day Tarzan left Paris en route for Marseilles and Oran.
Edition de 1915      De Coude accompagna Tarzan jusqu’au bureau du général Rochère, chef du département auquel Tarzan serait attaché s’il acceptait ce poste. Là le comte le laissa après une description enflammée de ses capacités et mérites.

     Une demi-heure plus tard, Tarzan ressortait avec le premier emploi qu’il avait jamais eu. Il devait revenir le lendemain pour de plus amples instructions. Mais le général Rochère l’avait déjà prévenu qu’il allait quitter Paris, peut-être dès le lendemain, pour une durée indéterminée.

     Tarzan se dépêcha d’aller faire part de la nouvelle à d’Arnot. Il jubilait. Enfin il était quelqu’un aux yeux du monde. II allait gagner de l’argent et surtout, voyager et voir du pays. Il éclata de joie devant son ami. D’Arnot se montra moins enthousiaste.

     «Vous semblez ravi de quitter Paris et de ne plus me [p.66] voir, pour plusieurs mois peut-être. Vous êtes un monstre d’ingratitude.» Et d’Arnot se mit à rire.

     «Non. Paul. Je suis comme un enfant. J’ai un nouveau jouet, et je suis fou de joie.»

     Le lendemain, Tarzan quitta Paris, à destination de Marseille et d’Oran.



     D’après l’édition de 1970 dans la collection Édition spéciale, n°2, © 1970 Éditions Publications Premières, Paris.
   
     Source: Le texte est en ligne sur un grand nombre de sites en 2005.
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE

 

Edition de 1915 Premières éditions étatsuniennes

       Edgar Rice BURROUGHS, «The Return of Tarzan» in New Story Magazine (June, July, August, September, October, November & December 1913).

     Edgar Rice BURROUGHS, The Return of Tarzan [365 p. ; couverture portant la même illustration due à N. C. Wyeth que sur la couverture du numéro d’août 1913 de New Story Magazine; 26 illustrations de J. Allen St. John], New York, A. C. McClurg, 1915.

Éditions étatsuniennes ultérieures

     Bill & Sue-On HILLMAN, «1910s Part 1, Pulp Magazine 1912-1913, Illustrated Bibliography», in ID., ERBzine, The First and Only Online Fanzine Devoted to the Life and Works of Edgar Rice Burroughs, http://www.erbzine.com/mag2/0221.html, en ligne en 2005.

     Bill & Sue-On HILLMAN, «The Return of Tarzan. Publishing History (USA)», in ID., ERBzine, The First and Only Online Fanzine Devoted to the Life and Works of Edgar Rice Burroughs, http://www.erbzine.com/mag4/0484.html, en ligne en 2005.

Le retour de Tarzan (version française de 1938) Éditions néerlandaises

     Marten JONKER, Nederlandse Bibliografie van Edgar Rice Burroughs, http://home-2.worldonline.nl/~cb000874/, en ligne en 2005.
      
Éditions françaises

     Edgar Rice BURROUGHS, Le Retour de Tarzan [in-16; 190 p.; figures; traduit par Pierre Cobor; illustrations de Souriau], Paris, Hachette, 1938.

     Edgar Rice BURROUGHS, Le Retour de Tarzan [traduction d’
Anne Frejer], Paris, Édition spéciale [«Tarzan» 2], 1970.

     Edgar Rice BURROUGHS, Le Retour de Tarzan [22 cm; 226 p.; traduction de
Marc Baudoux; introduction par Jacques Van Herp], Paris, Néo [«Tarzan» 2], 1986.

     Marianne COSTA [adaptatrice] & Edgar Rice BURROUGHS, Le retour de Tarzan, adapté de l’américain par Marianne Costa [18 cm; 188 p., illustrations couleur de Marcel Laverdet], Paris, Hachette jeunesse [«Bibliothèque verte» 32], 1993.

     Edgar Rice BURROUGHS, Le Retour de Tarzan [18 cm; 315 p.; trad. de l’américain par Marc Baudoux], Paris, 10-18 [«Domaine étranger» 2964], 1998.

     
Michel VANNEREUX, «The return of Tarzan» [bibliographie], in La Tribune des amis d’Edgar Rice Burroughs, http://www.stellarque.com/ERB/romans/tarzan/tarzan02.htm#es, en ligne en 2005.

Adaptations cinématographiques

Adapatation en bande dessinée par Thomas Yeates      Harry J. REVIER [réalisateur], Robert SAXMAR [scénariste], The Return of Tarzan (avec Gene Pollar) [film noir et blanc 35 mm de 1h33, dont aucune copie ne semble avoir survécu], USA, Great Western Producing Company & Numa Pictures Corporation (distribution: Goldwyn Distributing Company), 1920
     [Casting : Gene Pollar (Tarzan), Karla Schramm (Jane), Estelle Taylor (Countess de Coude), Armand Cortes (Nikolas Rokoff), Franklin B. Coates (Paul D’Arnot), George Romain (Count de Coude), Walter Miller (Henchman to Rokoff)].

     D. Ross LEDERMAN
[réalisateur], Tarzan’s Revenge (avec Glenn Morris) [film], USA, 1938.

     Bill & Sue-On HILLMAN, «The Revenge of Tarzan (1920) aka The Return of Tarzan», in «ERBzine Silver Screen Series. A Resource Guide to the Movies of Edgar Rice Burroughs», in ID., ERBzine, The First and Only Online Fanzine Devoted to the Life and Works of Edgar Rice Burroughs, http://www.erbzine.com/mag5/0588.html, en ligne en 2005.
     
Adaptations en bandes dessinées

     Rex MAXON,
The Return of Tarzan [60 bandes quotidiennes], 1929. Plusieurs rééditions sous forme de comics. Des adaptations en France de ces bandes quotidiennes dans différentes publications.

     Thomas YEATES [scénariste, dessinateur, encreur] & James SINCLAIR [coloriste], The Return of Tarzan [en 3 albums], USA, James Sinclair [«Dark Horse Comics»], 1997.

    

Toute critique, correction ou contribution sera la bienvenue. Any criticism or contribution welcome.

   
Explicit
   
SommaireNouveautésBeaux-ArtsHistoireLittératureTextes latinsMoyen Age NumismatiqueLiensRemerciementsAssociationNous écrire - Mail