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Comme Diane veut, par trop vous gouverner, Fondre, pétrir, mollir, refondre, retourner, Sire vous n’êtes plus, vous n’êtes plus que cire. |
Source: texte cité par Honoré de Balzac dans son roman seizièmiste Le Martyr Calviniste (voir ci-dessous). Saisie: Bernard Gineste, septembre 2001. |
Après la tentative inutilement faite par le connétable en sa faveur, et qu'il faut reporter à l'année 1556, Catherine caressa beaucoup les Guise, et forma le projet de les détacher du parti de Diane afin de les opposer au connétable. Mais, malheureusement, Diane et le connétable étaient tout aussi animés que les Guise contre les Protestants. Il n'y eut donc pas dans leur lutte cette animosité qu'y aurait mise la question religieuse. D'ailleurs, Diane rompit en visière aux projets de la reine, en coquetant avec les Guise et donnant sa fille au duc d'Aumale. Elle alla si loin, que certains auteurs prétendent qu'elle accorda plus que ses bonnes grâces au galant cardinal de Lorraine. Les satiriques du temps ont fait à ce sujet le quatrain suivant sur Henri II:
Comme Diane veut, par trop vous gouverner, Fondre, pétrir, mollir, refondre, retourner, Sire vous n'êtes plus, vous n'êtes plus que cire. |
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