INTRODUCTION
[pp. V-XI]
La liste ci-après n’est pas inédite,
si l’on considère seulement que les renseignements qui la composent
sont, pour la plupart, extraits de recueils imprimés. Mais la réunion
de ces renseignements, leur groupement constitue un travail neuf et qui, nous
l’espérons, pourra rendre quelques services à nos confrères
en histoire gâtinaise. A ceux en effet qui habitent Paris, il épargnera
un dépouillement long et un peu fastidieux; à ceux qui
n’ont point à leur disposition les grandes collections parisiennes,
il fournira des notes qu’il leur serait bien difficile
de trouver ailleurs.
Nous ne nous arrêtons pas
à faire ressortir l’intérêt de ces notes, si laconiques
soient-elles. Pour les villages surtout, il est incontestable que la visite
ou le séjour d’un roi constitue un des éléments les plus
marquants de l’histoire locale et qu’il n’est pas permis de négliger
dans les monographies que ces villages réclament. L’abbé Lebeuf
le dit d’une façon très précise:
«Non seulement elles (les
notes qu’il vient de relever) feront plaisir à ceux qui sont seigneurs
des bourgs et villages où la cour de France fait quelque résidence,
en faisant connaître que tels et tels lieux sont anciens et ont été
jugés dignes dans le temps de servir d’hospice à nos Rois, mais
La liste ci-après n’est pas inédite, si l’on considère
seulement que les renseignements qui la composent sont, pour la plupart, extraits
de recueils imprimés. Mais la réunion de ces renseignements,
leur groupement constitue un travail neuf et qui, nous l’espérons,
pourra rendre quelques services à nos confrères en histoire
gâtinaise. A ceux en effet qui habitent Paris, il épargnera
un dépouillement long et un peu fastidieux; à ceux qui
n’ont point à leur disposition les grandes collections parisiennes,
il fournira des notes qu’il leur serait bien difficile de trouver ailleurs.
Nous ne nous arrêtons pas
à faire ressortir l’intérêt de ces notes, si laconiques
soient-elles. Pour les villages surtout, il est incontestable que la visite
ou le séjour d’un roi constitue un des éléments les plus
marquants de l’histoire locale et qu’il n’est pas permis de négliger
dans les monographies que ces villages réclament. L’abbé Lebeuf
le dit d’une façon très précise:
«Non seulement elles (les
notes qu’il vient de relever) feront plaisir à ceux qui sont seigneurs
des bourgs et villages où la cour de France fait quelque résidence,
en faisant connaître que tels et tels lieux sont anciens et ont été
jugés dignes dans le temps de servir d’hospice à nos Rois, mais [p.VI] elles mettront ceux
qui nous succèderont en état de juger plus sûrement des
découvertes qui peuvent y être faites par la suite (a).»
|
(a) Mémoire sur l’usage d’écrire sur
des tablettes de cire, etc.
|
Nous avons classé nos renseignements de deux façons: d’abord,
par ordre alphabétique de localités, en comprenant dans une
seule liste celles du Gâtinais et celles du Hurepoix. C’est ici que
nous donnons les dates — exactes ou approximatives — des visites royales.
Puis, dans une table chronologique des Rois, nous indiquons pour chacun
d’eux les lieux de séjour que nous avons pu relever.
Rien n’est plus difficile à
fixer que les limites des pays de Hurepoix et de Gâtinais, celles du
Hurepoix surtout qui ne fut jamais une division féodale ou politique.
M. A. Longnon a publié sur cette question un intéressant
travail dans le tome Ier des Mémoires de la Société
de l’Histoire de Paris, et nous croyons savoir que notre excellent collègue
à la Société historique du Gâtinais, M. P. Quesvers,
prépare une note à ce sujet pour le tome III de la nouvelle
édition de Dom Morin. Nous n’avons donc pas la prétention de
trancher incidemment la question que nous croyons d’ailleurs à peu
près insoluble, aucun document sérieux ne pouvant aider à
la résoudre, — les actes officiels eux-mêmes ne sont pas toujours
d’accord, — et les limites ayant varié incessamment avec les époques
et la fantaisie des géographes. Comme, d’un autre côté,
l’intérêt de notre travail n’est pas là, nous nous sommes
fait à nous-même une délimitation: nouis acceptons pour
le Gâtinais la carte à peu près certaine qu’en a dressée
le regretté Ed. Michel pour ses Monuments religieux, civils et militaires;
quant au Hurepoix, nous le bornons aux cantons d’Arpajon et de Corbeil (ce
dernier pour la partie à l’Ouest de la Seine) et l’arrondissement tout
entier d’Étampes. En nous étendant davantage, nous n’avions
plus de raison pour nous arrêter et nous allions avec M. Longnon à
l’ouest, jusqu’à Rambouillet, et au nord, jusqu’à Paris inclusivement,
au moins jusqu’au quartiers de la rive gauche. [p.VII]
Un complément très
intéressant de notre travail serait l’étude des palais, châteaux,
monastères, maisons habitées par les Rois. Cette étude
nécessiterait des recherches très étendues et qui, la
plupart du temps, ne pourraient être fructueusement faites que sur place
et dans les archives locales. Nous n’avons pas cru pouvoir nous y engager.
Cependant nous avons donné en notes, toutes les fois que cela nous
a été possible, des indications sommaires sur les châteaux
ou résidences princières qui ont pu «servir d’hospice»
aux monarques, empruntant nos renseignements surtout aux anciens historiens
dont les ouvrages sont devenus rares. C’est le même désir de
signaler les ressources de collections peu communes qui nous a fait mentionner
un certain nombre de vues anciennes des villes, bourgs ou châteaux dont
nous parlons, — à l’exception toutefois du palais de Fontainebleau.
Nous avons suivi pour le nom des localités l’orthographe du Dictionnaire
des Postes. Toutes nos dates sont ramenées au nouveau style.
Ce signe ( ) indique que le séjour ou le passage se place à
une époque indéterminée entre les deux dates extrêmes.
Enfin l’astérisque * qui précède plusieurs noms signifie
que l’attribution ou l’identification est douteuse.
|
|
On vient de lire la Préface
d’une brochure que je comptais faire imprimer et publier moi-même, et
pour la préparation de laquelle je m’étais surtout adressé
aux sources imprimées. La Société historique et archéologique
du Gâtinais m’ayant fait l’honneur, sur le vu des premières
pages tirées, d’adopter cette publication (b),
je n’ai pas cru pouvoir la mieux remercier de sa bienveillance qu’en travaillant
à compléter et à améliorer mon œuvre primitive.
J’ai donc entrepris et continué, tandis que l’impression se poursuivait,
le dépouillement de nombreuses collections manuscrites. En même
temps, et pour me servir de [p.VIII] vérification,
je dressais — non certes complet, mais déjà très approximatif
— l’itinéraire général des Rois. Il est résulté
de ce double travail, d’abord un SUPPLÉMENT, d’une certaine importance
pour les localités dont le nom commence par une des premières
lettres de l’alphabet; puis des NOTES ET CORRECTIONS sur lesquelles j’appelle
toute l’attention de mes lecteurs, les suppliant de reporter, chacun sur son
exemplaire, les rectifications indiquées (c).
|
(b) L’initiative de
cette décision revenant au secrétaire de notre Société,
M. H. Stein, c’est lui que j’ai le plaisir d’en remercier ici, en même
temps que des nombreuses indications qu’il m’a gracieusement communiquées.
(c) Ces rectifications sont déjà trop
nombreuses et leur nombre s’augmentera sans doute encore. Qu’il me soit permis
pourtant de constater que je donne ci-après, notes non comprises, 11370
dates, sur lesquelles 32 sont erronées ou douteuses.
|
Ne pouvant, sous peine de donner au volume des proportions exagérées,
justifier chacune de mes dates, j’ai pris le parti:
1° D’indiquer les sources manuscrites, sauf celles dont on trouvera
la liste ci-dessous;
2° D’omettre l’indication des sources imprimées toutes les fois
qu’il s’agissait d’un recueil de documents ou d’un ouvrage spécial
à un ou plusieurs règnes déterminés.
Donc les dates non justifiées sont empruntées:
A: aux recueils suivants:
1° Gaignières, Séjour des Rois en différentes
villes, B.N., mss. f. fr., n°20345.
Ce volume est un recueil factice de papiers de toutes formes et de toutes
dimensions sur lesquels Gaignières écrivait, au hasard de
ses travaux et sans ordre ni chronologique ni géographique, les séjours
des rois. On y compterait peut-être 15,000 indications; elles ne sont
pas toutes très sûres. Je dois à ce recueil plusieurs
de mes erreurs.
2° D’Aubais, Itinéraire des Rois de Louis VII à Louis
XIV.
Fait partie du tome Ier des Pièces fugitives pour servir
à l’histoire de France, Paris, 1759, in-8°. Cet intinéraire,
souvent pillé, rarement cité, est incomplet, mais généralement
exact.
[p.IX] 3° Table chronologique
des Diplômes, etc., commencée par Bréquigny, continuée
par Pardessus et Laboulaye. Paris, 1769-1876, 8 vol. in-f°.
4° Ordonnances des Rois de la troisième race, recueillies
par de Laurière, Bréquigny, Pardessus et Pastoret. Paris,
1723-1849, 21 vol. in-f° et 2 vol. de tables.
5° Veterum Scriptorum et monumentorum historicorum, etc., amplissima
Collectio, publiée par dom Martène et dom Durand. Paris,
1724-1733, 9 vol. in f°.
6° Monuments historiques, cartons des Rois, publ. par J. Tardif.
Paris, 1866, in-4°.
7° Layettes du Trésor des Chartes, publ. par A. Teulet.
Paris, 1863-1875, 3 vol. in-4°.
8° Inventaires des titres de la maison ducale de Bourbon, par
Huillard-Bréholles et M. Lecoy de la Marche. Paris, 1867-1874, 2 vol.
in-4°.
9° Index chronologicus Chartarum pertinentium ad historiam Universitatis
Parisiensis, par Ch. Jourdain. Paris, 1862, in-F°.
10° Cartulaire général de l’Yonne et Recueil de pièces
du XIIIe siècle pour faire suite au Cartulaire, par M. M. Quantin.
Auxerre, 1854-1873, 2 vol. in-4° et 1 vol. in-8°.
11° Catalogue des manuscrits français de la Bibliothèque
nationale, ancien fonds. Paris, 1869-1881, 3 vol. in-4°. (Le tome
IV en partie imprimé, mais non publié (d).
|
(d) J’ai dû consulter,
et j’ai dépouillé en effet, bien d’autres collections; je ne
les indique pas ici soit parce qu’elle ne m’ont rien fourni, soit parce que
je les cite dans mes notes. Je rappelerai seulement: la Collection des
documents inédits de l’histoire de France; les Chroniques et
Mémoires sur l’histoire de France (éd. Guizot, Buchon, Michaud
et Poujoulat, Petitot).
|
B: aux ouvrages suivants:
1° C. Pfister, Études sur les actes du roi Robert. Paris,
1885, in-8°.
2° A. Luchaire, Tableau comparé des séjours des Rois
de France de 987 à 1137. (Robert, Henri Ier, Philippe
Ier, Louis VI.)
Se trouve p. 329 du tome II des Institutions monarchiques sous les premiers
Capétiens, Paris, 1883, 2 vol. in-8°.
3° A. Luchaire, Table chronologique des séjours de Louis VII.
Dans l’Introduction aux Études sur les actes de Louis VII,
Paris, 1885, in-folio.
4° L. Delisle, Table chronologique des séjours de Philippe-Auguste.
Dans l’Introduction au Catalogue des actes de Philippe-Auguste, Paris,
1856, in-8°.
5° Mansiones et Itinera. Louis IX, Philippe III, Philippe IV, Louis
X, Philippe V, Charles IV.
Pages L-LII, 409-499 du tome XXI du Recueil des historiens de France,
avec important supplément p. XXXV-XLI du tome XXII, Paris, 1855-1865.
in-folio.
6° A. Baudouin, Lettres inédites de Philippe le Bel, Paris,
1887, in-8°.
7° L. Delisle, Mandements et actes divers de Charles V, Paris,
1874, 1874, in-4°.
8° Vallet de Viriville, Itinéraires de Charles VII.
Conservé en mss. A la B.N., sous les n°s 5084-5085 des nouv.
Acquisitions françaises.
9° Mlle Dupont, Itinéraires de Louis XI.
En la possession aujourd’hui de l’un des éditeurs des Lettres de
[p.XI] Louis XI, M. J. Vaescu, qui
a bien voulu en extraire pour moi ce qui intéresse le Gâtinais.
10° P. Pélicier, Itinéraire de Charles VIII (1483-1491).
A la suite de l’Essai sur le gouvernement de la dame de Beaujeu,
Chartres, 1883, in-8°.
11° Catalogue des actes de François Ier, publ.
par l’Académie des sciences morales et politiques.
Le Ier volume, Paris, 1887, in-4°, de cet ouvrage, qui en
comprendra quatre, vient de paraître. Les bonnes feuilles de ce Ier
vol. et les épreuves des suivants m’ont été très
obligeamment communiquées.
12° Guadet, Itinéraire de Henri IV.
Fait partie du tome IX des Lettres misives, Paris, 1876, in-4°.
13° Héroard, Journal de la vie active de Louis XIII (1602-1628,
avec des lacunes).
J’ai eu le tort de me borner d’abord au dépouillement de l’édition
de ce Journal donnée en 2 vol. in-8° par E. Soulié
et M. E. de Barthélemy. J’ai dû plus tard avoir recours au
ms. Original. B.N. mass. Fr., n°s 4022 à 4027.
14° La Gazette de France (30 mai 1631 - 5 mai 1789), 159 volumes
in-f°.
15° Fagon, Journal de la santé du roi Louis XIV (1647-1711),
publ. Par J.-A. Le Roi, Paris, 1862, in-8°.
16° Journal de Dangeau, publié par MM. Soulié,
Dussieux, de Chennevières, Mantz et de Montaiglon. Paris, 1854-1860,
19 vol. in-8°.
Je termine en exprimant le vœu sincère que l’utilité de mon
travail soit en raison de la peine qu’il m’a coûtée.
E. THOISON.
Paris, le
31 décembre 1887.
|
|
ÉTAMPES (1)
[pp. 28-32]
LOTHAIRE
II |
978. |
ROBERT |
1030 (2) — (avant le 1er mars 1031). |
PHILIPPE Ier (3) |
1060. |
|
1073. |
|
1082. |
|
1085. [p.29] |
|
1086 — x mars(4). |
|
1095 — x mars. |
LOUIS VI |
1110 — 14 septembre. |
|
1111. |
|
1112. |
|
1113. |
|
1119 (5). |
|
1121. |
|
1123 — (29 juillet —
5 avril 1124). |
|
1131 — (19 avril —29
juillet). |
LOUIS VII |
1141 — (1er
août —18 avril 1142). |
|
1142 — (1er
août — 3 avril 1143). |
|
1144 — (26 mars — 14 avril 1445 31 juillet) (6). |
|
1146 — (1er
août — 19 avril 1147). |
|
1147 — 16 au 18 février.
— (20 avril — 8 juin). |
|
1152 — (14 octobre —
18 avril 1153). |
|
1154 — (1er
août — 26 mars 1155). |
|
1556 — 25 décembre. |
|
1157 — (31 mars — 19
avril 1158). |
|
1158 — (20 avril — 11
avril 1159),
(1er
août — 11 avril 1159). |
|
1162 — (1er
août — 23 mars 1163). |
|
1163 — (24 mars — 11
avril 1164), (1er août — 11 avril 1164). |
|
1168 — (1er
août — 19 avril 1169). |
|
1169 — (20 avril — 4
avril 1170), (22 août — 4 avril 1170). [p.30] |
|
1171 — (28 mars — 31
juillet). |
|
1172 — (16 avril — 11
novembre). |
|
1175 — (13 avril — 2
avril 1176). |
|
1178 — ( 9 avril — 31
mars 1179). |
PHILIPPE II |
1183 — (17 avril — 31
octobre). |
|
1190 — x mai. |
|
1194 — x novembre. |
|
1196 — x mars. |
|
1221 — (11 avril — x
juillet). |
LOUIS IX |
1246 — x avril. |
|
1247 — 2 juillet. |
|
1248 — x
mai 8 mai (7). |
|
1254 — x octobre. |
|
1255 — x avril,
x octobre. |
|
1256 — 9 décembre. |
|
1257 — x décembre. |
|
1260 — x juillet. |
PHILIPPE III |
1278 — x novembre. |
CHARLES VI |
1411 — 6 décembre
(8). |
LOUIS XI |
1461 — 29 septembre. |
|
1466 — 21 et 22, 24 ou
26, 28 septembre. |
|
1467 — 19, 24 au 26 juillet,
3, 7, 9 août. |
|
1468 — x novembre.
[p.31] |
CHARLES VIII |
1484 — 23 avril. |
|
1488 — 2 mars, 11 novembre. |
|
1492 — 26 juillet. |
LOUIS XII |
1498 — 4 mai, 11 (9) au 19 (10) août |
|
1502 — 8 avril. |
|
1503 — 27 mai. |
|
1513 — 26 mai. |
|
1514 — x à
20 (11) mars, 28, 30 août, 5 septembre. |
FRANÇOIS
Ier |
1523 — 18 juin
(12). |
|
1526 — 28 octobre. |
CHARLES IX |
1562 — 4, 9, 12, 14,
22 juin, 18 au 21 septembre. |
HENRI III |
1576 — 13 novembre. |
|
1587 — 12 septembre. |
|
1589 — 4 juillet. |
HENRI IV |
1589 — 5 au 11 novembre. |
|
1591 — 11 février. |
|
1592 — 15 (13), 20 (14) au
23 novembre. [p.31] |
LOUIS XIII |
1614 — 6 et 7 juillet. |
|
1631 — 13 et 14 mars. |
LOUIS XIV |
1652 — 29 mai (15). |
|
1668 — 25 septembre (16), 18 octobre (17). |
LOUIS XV |
1745 — 20 au 22 février
(18). |
|
(1) Chef-lieu d’arrondissement (Seine-et-Oise). Consulter:
dom Fleureau, les Antiquités d’Étampes, et les travaux
de notre excellent collègue, M. L. Marquis. — Voir la pl. 23 de Chastillon:
«Estample, ville grande et vague...», du même: «le
donjon antique du chasteau Estemple.» Tassin, IIe partie, p. 215, donne
le profil d’E— et Mérian (Topographie de l’Univers) a une vue
de la ville et du château.
(2) Cette année 1030 est
la seule où nous ayons pu constater la présence du roi Robert
à É—, mais ce roi y fit certainement d’autres séjours,
puisque «Étampes était alors le siège du royaume,
c’est-à-dire la résidence du roi Robert» Lancelot). La
reine Constance y avait fait bâtir un palais (moine Helgaud). C’est
aujourd’hui le «château du Séjour.» Correction de l'auteur, pp. 180-181: C’était
au moyen âge le château du Séjour; c’est aujourd’hui le
Palais de Justice.
(3) De Montrond, Essais historiques
sur Étampes, parle de «plusieurs diplômes du roi Henri
Ier datés du palais d’Étampes,» mais il n’en cite aucun
et nous n’en avons pas trouvé.
(4) Montrond, Op. cit., t. Ier,
p. 205.
(5) L. Marquis, Les rues d’Étampes,
p. 4.
(6) d’après
la correction de l’auteur, p. 181: Lisez:
1144 — (26 mars — 31 juillet).
(7) d’après la correction de l’auteur,
p. 181: Lisez: 8 mai. Cartulaire de
l'abbaye Notre-Dame-des-Vaux de Cernay, ch. CCCCLXI.
(8) Juvénal des Ursins est le seul
qui fasse venir Charles VI au siège d’É—. Le Religieux de Saint-Denis,
le Bourgeois de Paris, et Monstrelet ne parlent que du duc de Guyenne (ou
d’Aquitaine), et dom Fleureau dit expressément que le Roi n’y fut
pas. Cependant on a une ordonnance d’Étampes, 6 décembre. (Blanchard
— Compilation chronologique, etc., t. Ier, col. 220, en bas.)
(9) Réception à l’auberge
de la Fontaine, rue S. Jacques, par le roi, des ambassadeurs véntiens.
(L. Marquis. Op. cit., p. 114).
(10) Le roi souscrit ce jour-là
l’engagement solennel d’épouser Anne de Bretagne dans le délai
d’un an.
(11) «Questa mattina è partito
di qui il Cristianissimo...» (Étampes, 20 mars, Négociations
avec la Toscane, t. II, p. 608).
(12) B.N., mss. Bréquigny, vol.
141, Ordonnances, f°51. Corrigé par
l'auteur p. 181: Supprimez cette date. On trouve à cette date
dans les fiches préparées par Bréquigny pour ses Ordonnances,
des lettres datées d’Étampes; les mêmes le sont
de Stains dans le Catalogue des actes de François Ier;
deux mandements du même jours sont datés de Paris; mais une
lettre missive écrite de Stains, le 20 juin (Arch. hist.
du Poitou, t. IV, p. 286) tranche la difficulté.
(13-14) L. Delisle, Itinéraires
des Rois, etc., B.N., mss. fonds des catalogues. — D’après M. Guadet,
le roi est le 15 à Arpajon, ce qui est très conciliable, mais
il est, d’après L’Estoile, le 20 aux environs de Corbie. Se pourrait-il
que L’Estoile eût raison? Il y a en effet un hameau d’Etampes dans la
commune de Corbie.
(15) Il n’est pas très exact de
dire que Louis XIV vint à Étampes ce jour-là; le Roi
vint seulement visiter les travaux du siège; E—, on le sait, était
occupée par l’armée des Frondeurs. Rectifions à ce propos
une petite erreur de R. Hémard. Celui-ci (La guerre d’Etampes en
1652) dit: «Le Roy, durant le siège, vint de Melun faire
un tour au camp et logea au château de Brières.» M. Pinson,
qui a publié ce recit dans les Annales de la Société
historique du Gâtinais (t. Ier, 1883, p. 219; t. II, 1884, p. 11),
met en note: « Le roi vint le 29 mai,»sans remarquer que le roi
était alors à CORBEIL et non à MELUN.) Cette date du
29 mai est d’ailleurs exacte; nous lisons dans Dubuisson (Journal des
guerres civiles, t. II, p. 230): «Mardi 28, avis de Corbeil que
le roi en est parti avant jour... pour aller voir son armée.»
Enfin les mémoires de Delaporte, valet de chambre de Louis XIV, disent
expressément, p. 284, que le Roi partit de Corbeil.
(16-17) Ces deux jours le roi et la reine
logent à l’hôtel des Trois-Rois-Maures. (L. Marquis. Op. cit.,
p. 115.)
(18) On disposa pour le roi la maison de
M. Rousse de Saint-André, située rue Saint-Antoine, en face
du collège des Barnabites. (Montrond, Op. cit., t. II, p. 138.)
|
ÉTRÉCHY (19)
[pp. 32-33]
LOUIS
XI |
1461 — x septembre. |
|
1465 — 15 juillet. |
|
1468 —27 novembre. |
|
(19) Canton et arrondissement d’ÉTAMPES
(Seine-et-Oise). On l’appelait autrefois E—-le-Larron. Dom Morin donne tout
au long l’explication de ce peu flatteur surnom.
|
FARCHEVILLE (20)
[p. 33]
|
(20) Commune de Bouville, canton
et arrondissement d’ÉTAMPES (Seine-et-Oise). Le château de F—
est à 10 kilom. A l’est d’Étampes.Cette forteresse résistait
encore aux Anglais en janvier 1428. (Longnon, L’étendue de la domination
anglaise à l’époque de Jeanne d’Arc, p. 43.)
|
FERTÉ-ALAIS (LA) (21)
[p. 36]
LOUIS VI |
1108 (22). |
PHILIPPE V |
1317 — 4 et x
décembre. |
PHILIPPE VI |
1350 — x août
(23). |
CHARLES VIII |
1492 — 23 août
(24). |
LOUIS XII |
1498 — 10 août. |
HENRI IV |
1605 — 31 mai. |
|
(21) Chef-lieu
de canton, arrondissement d’Étampes (Seine-et-Oise). Le château
de la F— A—, avec la châtellenie, a été vendu par Et.
Dumont-Saint-Jean à saint Louis, en 1259, moyennant 300 livres de rente,
et revendu par Philippe IV, en avril 1307, à Louis, comte d’Evreux,
son frère.
(22) Voir sur la prise de La F— A— par
Louis VI: Note sur la Ferté-Alais, par M. A. Mallet, dans les
Mémoires de la Société des sciences
morales, etc., de Seine-et-Oise, t. XII (1880), p. 87.
(23) Trésor des Chartes.
Arch. Nat. JJ. 78, n°262.
(24) B.N. mss. Bréquigny, vol. 141.
Ordonnances, f°24
|
|