1. Abel Dufresne Saint-Léon (1788-1872)
Abel Dufresne: Etampes (lavis, non daté, collection particulière)
HAILLARD [curé de Saint-Basile d’Étampes], «Baptême
d’Abel Jean Henry Dufresne», in Registre contenant quatres cent
feuillets cottés et paraphés par premier et dernier par
Nous jacques julien françois Picart Ecuyer Conseiller du Roy Lieutenant
General au Baillage et police d’Estampes pour servir à inscrire
les Actes des Baptemes et Mariages de la paroisse de saint Basile D’Estampes
pendant les Années mil sept cent soixante onze mil sept cent
soixante douze et les suivantes jusque ce qu’il soit remply [registre
conservé aux Archives Municipales d’Étampes], 12 novembre
1788 [mis en ligne par le présent Corpus:
www.corpusetampois.com/che-18-17881112bapt-abeldufresne.html,
mai 2003].
Abel DUFRESNE, Les Douceurs de la vie, ou les Petites félicités
qui s’y rencontrent à tout moment... par A... D... [in-12;
212 p.], Paris, impr. de J. Gillé, 1816.
Abel DUFRESNE, Le Monde et la retraite, ou Correspondance de deux jeunes
amies. Publié par M. A. D. [2 vol. in-12],Paris, Pélicier,
1817.
Charles
Paul LANDON, Salon de 1819 [2 volume], Paris, Imprimerie royale [«Annales du musée et de l’école moderne des
beaux-arts» 36], 1820, tome second, p. 107.
[Simple mention, dans la
catégorie “Scènes de genres”, de “Dufresne”]
Abel DUFRESNE, Samuel d’Harcourt, ou l’Homme de lettres [ 2 vol.
in-12], Paris, Le Normant, 1820.
Recension: Bibliothèque
historique, ou Recueil de matériaux pour servir à l’histoire
du temps 14 (?1820?), pp. 163-164.
Abel DUFRESNE, Contes à Henriette
[in-18 ou in-12; 180 p.; planches gravées], Paris, P. Blanchard,
1822 (sixième édition en 1838)
Abel DUFRESNE, Les petites félicités [in-12; 212
p.], Paris, Hesse, 1824.
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E. H., «Les Petites
félicités, par Abel Dufresne» [recension], in Revue encyclopédique (ou Analyse raisonnée
des productions les plus remarquables dans les sciences, les arts industriels,
la littérature et les beaux-arts, par une réunion de membres
de l’Institut et d’autres hommes de lettres) 21 (1824) p. 436.
199.—Les
Petites Félicités; par Abel DUFRESNE. Paris, 1824; Hesse
et compagnie. In-8° de an pages; prix 2 fr.
Un
écrivain Anglais, James Beresford, a publié, sur les misères
humaines, un ouvrage qui a été traduit en France il y a quelques
années. Dans ce livre, l’auteur, dit M. Dufresne, nous donne un catalogue
de tous les chagrins et de toutes les contrariétés de la vie,
«afin que nous y prenions garde et de peur que nous ne soyons quelquefois
malheureux incognito. » Il appartenait à un français
de faire la contre partie de cet ouvrage, si bien placé d’ailleurs
sous la plume d’un anglais, et de nous apprendre à jouir de toutes
les douceurs, de tous les agrémens de la vie, sans laisser échapper
même l’occasion de la plus légère jouissance. Il y a
plus de philosophie, plus d’amour de l’humanité dans cette entreprise
que dans l’autre. En lisant les Petites Félicités de
M. Dufresne, je désirais intérieurement qu’il eût plutôt
intitulé son livre: Les mille et une félicités; mais
l’auteur n’en a compté que cinq cent vingt-neuf, et je doute que
M. Azaïs lui-même pût trouver ici une compensation avec
tous les maux que le docteur Beresford a eu la patience et le courage d’énumérer.
Et cependant,M. Dufresne me semble avoir porté très-loin l’art
de se créer des jouissances dans toutes les situations de la vie,
et de faire sortir le plaisir du sein même de la contrariété.
«Heureux, dit-il quelque part, heureux le livre dont une ligne fait
penser une page! » Celui de M. Dufresne nous paraît de nature
à lui obtenir quelquefois ce triomphe, qui ne doit pas être
une petite félicité pour un auteur.
E. H.
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Abel DUFRESNE, Nouveaux contes à Henriette [in-18; 1ère
édition peut-être identique à cette édition-ci
sans date (in-12; 329 p.; titres et planches gravées), Paris, P.-C.
Lehuby], 1824.
A. JAY, «Nouveaux
contes à Henriette, par M. Abel Dufresne» [recension], in
Le Mercure du dix-neuvième siècle 7 (1824)
pp. 498-502.
NOUVEAUX
CONTES A HENRIETTE, PAR M. ABEL DUFRESNE (1) [(1) A Paris, chez Urbain Canel,
libraire, place St.-André-desArts, n. 30. 1 vol. in-18, orné
de 3 vignettes dessinées par Devéria. Prix: 4 fr.].
M. Abel Dufresne
m’a fait grand plaisir en m’envoyant son nouveau recueil de contes. Je ne
rougis point d’avouer que j’aime le merveilleux. C’est d’ailleurs un goût
assez général. Si l’on voulait y regarder de près,
on reconnaîtrait que sans l’influence des fictions, la société
aurait une forme toute différente de celle qu’elle présente
aujourd’hui. Il vaut mieux s’adresser à l’imagination qu’à
la raison des hommes; delà, sans doute, viennent les contes de la
politique qui sont beaucoup moins amusans que ceux de M. Abel Dufresne.
Ce jeune écrivain a lu dans Fénélon
qu’il fallait examiner avec un soin extrême les ouvrages qu’on met
entre les mains des enfans, parce que les premières impressions sont
ineffaçables , et qu’une fausse direction donnée à
l’esprit ou à la conscience peut entraîner de funestes résultats.
Cette idée est juste ; toute la destinée de l’homme est dans
ses premières impressions. Les parens, les instituteurs devraient
se pénétrer de cette idée ; mais on n’a pas le temps
d’y réfléchir ; on s’abandonne au hasard ; on livre à
la curiosité du jeune âge des livres qu’on ne connaît
pas; et souvent le [p.499] germe d’une vie malheureuse est dans une lecture
imprudente.
Il paraît chaque année un nombre prodigieux
de livres destinés à l’enfance et à la jeunesse. C’est
une preuve qu’on attache aujourd’hui plus de prix à l’instruction,
qu’on ne le faisait à une autre époque, et qu’on soigne davantage
les premières années de la génération qui s’élève.
C’est déjà un grand point; mais cela ne suffit pas; il faut
apporter du discernement dans le choix des livres; ils ne sont pour la plupart
que des objets de spéculation; souvent tout le mérite de ces
sortes d’ouvrages est dans leur titre; on fait des compilations où
tout est jeté à la hâte, et sans examen; c’est une espèce
de manufacture littéraire où les produits s’échappent
d’une simple mécanique; ce n’est point de la valeur positive, c’est
de la quantité qu’il s’agit. Ce genre d’industrie prospère,
parce qu’elle répond à un besoin général; mais
elle exige des perfectionnemens.
On fabrique pour l’enfance beaucoup de livres d’instruction;
on met à sa portée l’histoire, la géographie, les sciences
naturelles, tout cela est bien; mais on néglige trop la partie morale;
c’est la conséquence d’une fausse idée. On confond assez généralement
l’instruction avec l’éducation; aussi, n’est-il pas rare de voir des
prodigesde sept à huit ans, assez instruits pour vous montrer sur
la carte un fleuve ou une capitale, pour distinguer les rois de la première
et de la seconde race, et réciter sans faute la fable du Corbeau et
du Renard, dont l’humeur difficile et turbulente, le caractère despotique,
annoncent les plus mauvais penchans. Les bons parens sont en extase devant
ces petits docteurs qui deviennent pour la plupart de fort mauvais sujets.
[p.500]
C’est sans
doute pour obvier à ces inconvéniens que M. Abel Dufresne
a composé ses contes où respire la morale la plus douce et
qui renferment d’excellentes leçons. Tout y est en action; les récits
sont pleins d’intérêt, et l’instruction sort naturellement
du sujet pour se graver dans le cœur. Les enfans y apprendront à
se défendre de la colère, à céder sans peine
à la nécessité, à connaître les avantages
de l’application et à éviter l’ennui qui souvent les tourmente,
malgré tous les efforts qu’on fait pour leur procurer des amusemens.
Cette dernière idée est très-bien développée
dans le conte qui a pour titre: «La fée Réséda.»
— «Qu’as-tu
donc, Ernestine? disait M. de Vallière à sa fille âgée
de sept ans et demi. — Je n’ai rien, papa. —Cependant, je te vois soupirer,
tu ne sais comment te tenir; tu changes de siége à toute minute;
tu vas cacher ta tête sur les coussins des bergères, comme
tu faisais à quatre ans quand tu avais du chagrin. Quelque chose
te fait-il de la peine ? conte-moi cela; tu sais que mon bonheur est de
te voir heureuse. — Je n’ai pas de chagrin, mon papa; mais c’est que je
m’ennuie. Je le vois bien, ma fille, tu es là, à ne rien faire.—Mais,
papa, que voulez-vous que je fasse? — Joue, amuse-toi. —Je suis lasse de
tous mes joujoux. — Prends ton livre et lis. — Gala ne m’amuse pas; je ne
puis comprendre les histoires, parce que je ne lis pas couramment. — Écris
une page. — Le beau plaisir; c’est bien assez quand vient ma leçon
d’écriture. — Eh bien! prends ton aiguille et travaille. —Je nesais
pas coudre. — C’est ta faute; ta maman a voulu te l’apprendre. — Ce n’est
pas amusant d’apprendre; si l’on savait tout [p.501] de suite, à
la bonne heure. — J’avoue que cela serait plus commode en effet; mais, dis-moi?
ma fille, quand tu dors ou que tu manges, t’ennuies-tu?—Non, mon papa. —Eh
bien! ma chère Ernestine, je ne vois pour toi que ces deux choses
à faire, dors ou mange. —Mais, mon papa, je n’ai pas faim; on ne
peut pas manger ou dormir toute la journée. — Alors, ma fille, il
faut par le travail, l’étude, la lecture ou les talens agréables,
varier l’emploi des heures. Si tu savais lire, broder, dessiner ou toucher
du piano, tu ne t’ennuierais pas.—Ah! papa, si vous vouliez, je pense à
une chose qui m’amuserait beaucoup. — Vraiment, voyons donc, parle; s’il
dépend de moi, je ne demande pas mieux que de te guérir; car
tu es malade, ma pauvre Ernestine. — Je suis malade! — Oui, ma fille, l’ennui
est une maladie qui vient du désœuvrement et de la satiété.
— Mon papa, qu’est-ce que la satiété? — C’est l’état
où tu te trouves. Quand tu as bien déjeuné,,si on t’offre
à manger encore, tu refuses, tu n’as plus faim. Il en est de même
quand tous tes désirs ont été satisfaits; tu ne sais
plus que vouloir, le temps te paraît long, tu t’ennuies. »
La petite Ernestine demande à être conduite
chez sa marraine la fée Réséda, qui demeure dans un
superbe palais où le génie des arts a épuisé
ses merveilles, et dont les jardins enchantés offrent tout ce que
l’imagination peut concevoir de plus admirable. La jeune fille est d’abord
transportée de joie; mais une fois accoutumée à ces
beautés muettes, elle éprouve encore de l’ennui; le dégoût
s’en mêle; enfin, on la conduit par degrés au besoin de l’occupation,
elle devient raisonnable et heureuse. «Cette fée Réséda,
dit l’auteur, n’était point une de ces fées à mine rébarbative,
[p.502] comme on en voit tous les jours dans les contes, telles que la
fée Rancune, la fée Nabote ou la fée Carabosse: c’était
une jolie dame aux regards doux et bienveillans; les grâces de la
jeunesse brillaient sur son teint; elle était vêtue d’une tunique
de crêpe vert, semée d’étincelles et de brillans; un
bouquet de réséda rattachait sa ceinture d’émeraudes,
et une guirlande des mêmes fleurs se mariait aux tresses de ses beaux
cheveux.» Les leçons d’une pareille institutrice ne pouvaient
manquer leur effet.
Les autres contes sont d’un genre différent
de celui de la fée Réséda. Les Ruines du vieux château
méritent surtout d’être visitées. c’est une petite
nouvelle, où il y a de la grâce et du naturel. M. Abel Dufresne
réunit à ces qualités un talent d’observation peu
commun. Quand on connaît bien les enfans, on peut se vanter de connaître
les hommes; il n’y a rien qui se ressemble davantage: seulement les joujoux
sont différens.
Je ne m’excuserai point auprès des lecteurs
du Mercure de leur avoir parlé de contes
d’enfans. C’est un genre de composition utile et qui a eu la vogue comme
tant d’autres; des hommes d’un grand génie s’y sont appliqués:
Fénélon n’a pas dédaigné d’envelopper les préceptes
de la morale du voile ingénieux de l’allégorie; Rousseau
a écrit un conte de fée. Nous vivons de fables, nous sommes
nourris d’illusions: heureux quand ces fables ne troublent point notre repos,
et que ces illusions nous cachent les tristes réalités de
la destinée humaine!
A. JAY
|
Journal général
d’annonces des œuvres de musique, gravures, lithographies 1 (1825) p.
58.
335. Annette
et l’Amour, chansonnette, paroles de M. Abel Dufresne, musique de M.
Ch. F. Herbinot de Mauchamps. A Paris, chez H. Lemoine, rue de l’Echelle-Saint-Honoré.
Prix... 1 [fr.] 50.
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Abel DUFRESNE, Nouveaux contes à Henriette [in-12; 373 p.;
titre gravé; 2e édition], Paris, U. Canel, 1825.
|
|
*** DU
P., “Nouveaux Contes à Henriette; par Abel DUFRESNE” [recension],
in Revue encyclopédique (ou Analyse raisonnée
des productions les plus remarquables dans les sciences, les arts industriels,
la littérature et les beaux-arts, par une réunion de membres
de l’Institut et d’autres hommes de lettres) 25 (1825) pp. 523-524.
271.
— Nouveaux Contes à Henriette; par Abel DUFRESNE, auteur des
Contes à Henriette. Paris, 1825; Urbain Canel.
1 vol. in-18; prix 4 fr.
Le vrai talent se révèle, quels que
soient le sujet dont il s’occupe et la forme dont il s’enveloppe. Cette assertion
est prouvée par les Nouveaux Contes que publie M. Abel Dufresne.
Son recueil, destiné aux jeunes enfans, se compose de Nouvelles
intéressantes dont le dénoûment est instructif et moral;
son style, en se prêtant à l’intelligence naissante de ses lecteurs,
conserve toujours sa grâce et sa pureté; chaque leçon
de bienfaisance ou de vertu offre aussi des modèles de diction et
de goût: l’ouvrage a donc le double mérite d’instruire et de
plaire. Ces sortes de contes tendent au même but que les fables, et
me semblent y parvenir plus sûrement. L’enfant ne se fait pas sans difficulté
l’application du sort des animaux, des arbres et des plantes; mais les vicissitudes
de la vie de ses semblables le touchent vivement. Les exemples les plus analogues
à notre position sont les plus efficaces; surtout quand l’auteur sait
prêter a la raison les formes qui la font aimer. — Les Contes à
Henriette doivent trouver place parmi les ouvrages dont les parens composent
la bibliothèque de leurs enfans. Le format, la beauté typographique,
et l’agrément des vignettes, ajoutent un attrait de plus pour les
lecteurs à qui ce livre est destiné. — En se livrant à
ce genre de composition, M. Dufresne fournit une preuve de la flexibilité
de son talent. On sait qu’il est auteur de Samuel d’Harcourt
(1) [(1) Samuel d’Harcourt. Paris, 1810. 2 vol. in-12 Urbain Canel.],
ou L’homme de lettres, roman publié en 1820. Cet ouvrage, parfaitement
conçu, offre des personnages d’une vérité frappante,
une suite de scènes pittoresques, des tableaux de mœurs habilement
tracés, des réflexions critiques pleines de justesse et d’originalité,
des traits d’un esprit fin, et un style mordant et varié. L’auteur
mêle quelquefois la [p.524] poésie
à la prose; ses exordes et ses conclusions, exprimées en vers
faciles et harmonieux, attestent que l’élégant prosateur peut
aussi devenir le favori des Muses. Quel qu’ait été le sort
de ses débuts, nous invitons M. Abel Dufresne à suivre la
carrière où il se montre avec avantage. Le succès doit
tôt ou tard couronner ses travaux.
Du P.
|
Abel DUFRESNE, Pensées, maximes et caractères [in-8°;
332 p.], Paris, U. Canel, 1826.
Abel DUFRESNE, Leçons de morale pratique, à l’usage
des classes industrielles. Ouvrage couronné par la Société
d’encouragement [in-8°; 36 p.], Paris, L. Colas [«Bibliothèque
d’instruction élémentaire»], 1826.
O Chronista. Semanario
de poilitica, litteratura, sciencias e artes [Lisboa, Lisbonne], Volumes
1 (1827), p. 188.
Bibliotèque
[sic] d’instruction élémentaire. — Bibliotheca d’instrucção
elementar, licções de moral práctica para o uso da classe
industriosa, por M. Abel Dufresne: obra premiada pela sociedade d’instrucção
elementar. Paris, 1836. 18 vol. de 36 pag. — Este
livrinho destinado para a classe industriosa, preenche perfeitamente o objecto
do author, que é instruir e agradar. Ja que as classes da sociedade
que d’antes se achavam condemnadas a vegetar na ignorancia, sentem boje os
beneficios da instrucção e por ella adquirem o direito de terem
quinbão nos prazeres do intendimento, agradeça se este trabalho
ao escriptor que consagra a sua penna a por em stylo claro com brevidade e
doce persuação as licções da moral e da virtude.
|
Journal d’éducation
publié par la Société formée à Paris
pour l’amélioration de l’enseignement élémentaire
19 (1827-1828), p. 225.
Nous venons
d’apprendre à l’instant que M. le Ministre de l’intérieur a
fait acquérir mille exemplaires de la Minéralogie populaire
et de Leçons de morale pratique, par M. Abel Dufresne.
|
Abel DUFRESNE, Contes à Henri [in-12; 211 p.; 2e édition],
Paris, P. Blanchard, 1828 (sixième édition revue et corrigée
en 1838).
Joseph Marie
QUÉRARD, La France littéraire, ou Dictionnaire bibliographique
des savants, historiens et gens de lettres de la France,: ainsi que des
littérateurs étrangers qui ont écrit en français,
plus particulièrement pendant les XVIIIe et XIXe siècles.
Volume 2 [762 p.],Firmin Didot père et fils, 1828, pp.
648-649.
DUFRESNE
(Abel), fils du naturaliste de ce nom, attaché à l’expédition
de Lapeyrouse; né à Étampes, le 8 nov. 1788.
— Agenda moral des enfants, ou Moyens d’embellir
la vie. Paris, Johanneau, 1829, in-18, a fr.
— Constitution politique de la monarchie espagnole.
Voy. ce titre.
— Contes a Henri. Paris, P. Blanchard, 1826,
1828, in-18, avec fig., 1 fr. 50 c.
— Contes à Henriette (pour les enfants
de quatre à cinq ans). IIIe édition. Paris, P. Blanchard,
1837, in-18, 1 fr. 25 c. — La prem. édit. est de 1812.
— Contes (nouveaux) à Henriette. Paris,
Urb. Canel; Le Normant père; Bossange père, 1824, in-18 orné
de fig., 3 fr.
— * Douceurs (les) de la vie, ou les petites Félicités
qui s’y rencontrent à tout moment. Paris, Hesse, 1816, in-12,
2 fr. — Réimpr. en 1824, sous le dernier titre, et avec le nom de
l’auteur.
— Leçons de morale pratique à l’usage
des classes industrielles. Ouvrage couronné par la Société
pour l’instruction élémentaire. Paris, L. Colas, 1826,in-18
de 36 p., a5c.
— * Monde (le) et la Retraite, on Correspondance
de deux jeunes amies, publ. par M. A. D. Paris, Pélicier, 1817,
2 vol. in-12, 5 fr. [p.648]
— Pensées, Maximes et Caractères.
Paris, Urb. Canel, 1826, in-8, 6 fr.
— Samuel d’Harcourt, ou l’Homme de lettres.
Paris, Le Normane, 18ao, a vol. in-I a, 5 fr.
M. Abel Dufresne a concouru pendant plusieurs années
à la rédaction du Mercure, de la Pandore et
de plusieurs autres journaux littéraires. Il a en portefeuille un
recueil de Proverbes dramatiques et plusieurs ouvrages de morale et d’éducation
qu’il se propose de publier. |
Abel DUFRESNE, Agenda moral des enfants, ou Moyens d’embellir la vie
[in-18; 196 p.; réédité en 1840 sous le titre: L’art
de fixer les souvenirs, ou Choix de pensées, conseils, proverbes
et maximes à l’usage de la jeunesse], Paris, Johanneau, 1829.
Journal d’éducation
publié par la Société formée à Paris
pour l’amélioration de l’enseignement élémentaire
19 (1828), pp. 430 et 438-439.
[...] Au reste, ce que Namur renferme de plus précieux
pour la propagation de l’instruction élémentaire et de toutes
les idées généreuses, c’est M. Arnould, entièrement
dévoué à cette noble cause; c’est presque à
lui seul qu’on doit l’établissement de la Société qui
correspond avec la nôtre dans sa: province. Elle fait circuler un grand
nombre de bons livres dans les campagnes, tels que le Simon de M.
de Jussieu; les Petits livres du père Lami, du même auteur;
les Leçons de morale pratique, de M. Abel Dufresne; la Science
du bonhomme Richard, etc. La Société les fait imprimer
et les vend moins cher que cette impression ne lui coûte. C’est M.
Arnould qui fait les avances de fonds, en attendant que les ressources de
la Société se soient augmentées suffisamment pour continuer
à elle seule ce bienfait si utile à toute une population. Avec
quelques hommes comme celui-là dans un royaume, et un gouvernement
qui les aide, on peut, je crois, prédire que le but d’une instruction
générale doit être bientôt atteint. [...]
|
Agenda
moral des enfans ou Moyens d’embellir la vie, par M. ABEL DUFRESNE. Un
vol. in-18. Chez Johanneau, libraire, rue du Coq-Saint-Honoré, n°8
bis; 1829. Prix, 1 fr. 50 c; franc de port, 1 fr. 75 c. Le succès
obtenu par les autres ouvrages de M. Abel Dufresne, recommande suffisamment
ce nouveau volume, [p.439] qui contient
un joli recueil de contes intéressans et de maximes morales.
|
Abel DUFRESNE, Leçons de morale pratique, à l’usage
des classes industrielles, ouvrage couronné par la Société
d’encouragement [in-18; 36 p.; 2e édition], Paris, L. Colas
[«Bibliothèque d’instruction élémentaire»],
1829.
|
Vignette de Billings (1860)
Vignette de Billings (1860)
Vignette de Billings (1860)
Vignette de Billings (1860)
|
MUSÉE
DU LOUVRE, Explication des ouvrages de peinture, sculpture, gravure,
lithogravure et architecture des artistes vivans exposés au Musée
royal le 1er mai 1831 [278 p.], Paris, Vinchon fils, 1831, p.
1.
ABEL DUFRESNE,
68, rue de Seine. — 2 — Paysages a l’aquarelle, même numéro.
|
Charles GABET &
Charles Henri Joseph GABET, Dictionnaire des artistes de l’école
française, au XIXe siècle: Peinture, sculpture, architecture,
gravure, dessin, lithographie et composition musicale [709 p.], Paris,
Madame Vergne, 1831, pp. 234-235.
DUFRESNE
(Abel-Jean-Henri), peintre de paysages, Paris, r. de Seine, 68, né
à Etampes en 1788, él. de MM. Bertin et Watelet. A exposé
en 1817 et 1819, au salon du M. R., plusieurs paysages à l’huile,
à la seppia et à l’aquarelle; [p.235]
quelques-uns peints sur taffetas à l’huile et fixes sous cristal.
|
GUYOT DE FÈRE, Annuaire des artistes français,
Paris, Guyot de Fère, Audot & Gosselin, 1832, p. 70.
Dufresne (Abel), rue de Seine, 68. A exposé plusieurs paysages
aux Salons de 1817-19-31. |
Ernest DANIEL & Jean Hippolyte DANIEL, Biographie des hommes remarquables
du département de Seine-et-Oise, depuis le commencement de la monarchie
jusqu’à ce jour [428 p.], Rambouillet, Chaignet, 1832,
p.162.
DUFRESNE
(ABEL-JEAN-HENRI), neveu de Bertrand Dufresne, directeur du trésor
public dans ces derniers temps, est né à Etampes le 8 novembre
1788. Reçu avocat, il devint membre du conseil contentieux du trésor
et des finances; à l’époque des cent jours il entra dans la
magistrature et fut nommé juge suppléant au tribunal de la
Seine. A la seconde restauration, M. Dufresne perdit sa place et retourna
à la culture des lettres, qu’il avait étudiées dans
sa jeunesse. On lui doit 1° le Monde et la Retraite, 1817, 2
vol. in-12; 2° Samuel d’Harcourt, ou l’Homme de Lettres, 1820,
2 vol. in-12; 3° Contes à Henriette, 1822, in-18; 4°
les Petites Félicités, Paris, 1824,
in-12; 5° Nouveaux Contes à [p.162b]
Henriette, 1824, in-18; 6° Pensées
, Maximes et Caractères, 1826, in-8°; 7° Leçons
de morale pratique à l’usage des classes industrielles, 1826,
in-8°; ouvrage couronné par la Société d’encouragement
de Paris, et réimprimé à Namur, aux frais de la Société,
pour l’instruction élémentaire. Monsieur Dufresne est rédacteur
de plusieurs journaux littéraires. Littérateur et peintre
par goût, il a exposé au Salon des paysages à l’huile
et à l’aquarelle, qui lui ont valu les suffrages des amateurs.
|
Jean Hippolyte
DANIEL DE SAINT-ANTHOINE, Biographie des hommes remarquables du département
de Seine-et-Oise, depuis le commencement de la monarchie jusqu’à
ce jour, précédée d’un aperçu historique et
suivie d’écrits relatifs à ce département [280
p.], Paris & Versailles, Angé, 1837, p.193.
Dufresne
(Abel-Jean-Henri), est né à Etampes le 8 novembre 1788. Directeur
du trésor public. Des contes, des nouvelles, plusieurs volumes.
|
L’ ami de la religion. Journal ecclésiastique,
politique et littéeraire 98 (1838), p. 580.
Le rapport
finit par l’indication des livres dont on doit se servir dans les écoles,
ou que l’on donnera en prix. La liste en est fort longue. Il y a beaucoup
de ces livres que nous ne connoissons pas. Quelques-uns nous sont assez suspects.
On a rejeté presque tous les anciens livres pour n’en admettre que
d’auteurs récens. Il y en a qui ne nous paroissent guère convenir
à des écoles primaires; tels sont des Notions élémentaires
du droit français, par Alp. Grün, des Préceptes
d’hygiène, par M. Orfila... Mais M. Orfila est membre du comité
central, et peut-être qu’à ce litre, il a cru avoir droit à
faire adopter ses livres. Il en faut dire autant des livres de M. de Jussieu.
Nous trouvons dans la liste un petit cours ce morale par Monlizon,
et des Leçons de morale pratique par Abel Dufrêne; cette
morale est-elle bien saine et bien sûre? N’esi-elle pas tout-à-fait
indépendante de la religion, ce qui est lui ôter toute sa sanction
? Enfin nous voyons encore dans la liste des écrits de MM. Jomard,
Francœur, Peigné, de Depping, de Campe, de mesdames Celnart, Voyait,
Guizot, Tremadeure, Edgeworth, etc. On peut douter si tout cela convient
aux eufaus des écoles primaires. |
|
Croquis d’Abel Dufresne (1852)
Croquis d’Abel Dufresne (1852)
Croquis d’Abel Dufresne (1852)
Croquis d’Abel Dufresne (1852) |
Eusèbe
GIRAULT DE SAINT-FARGEAU, Revue des romans: recueil d’analyses raisonnées
des productions remarquables des plus célèbres romanciers
français et étrangers, Paris, Firmin Didot, 1839,
pp. 195-196.
DUFRESNE (Abel),
LE MONDE ET LA RETRAITE, ou Correspondance de deux
jeunes amies, 2 vol. in-12, 1817. — Le Monde et la Retraite est un roman
épistolaire. Deux jeunes amies, dont l’une, Olivia, reste à
Paris, tandis que l’autre, Elisa, habite en province avec une tante prodigue
que mille folies ont réduite à vivre du travail de ses mains,
s’écrivent tout ce qu’elles font et tout ce qu’elles pensent. Olivia
est une belle demoiselle, supérieure au monde qu’elle critique, aux
femmes qu’elle traite avec une extrême sévérité,
et meme aux hommes auxquels elle ne pardonne rien. Elle prétend avoir
eu un moment l’intention de se faire dévote; mais on jugera quelle
dévotion est la sienne par la description de l’oratoire qu’elle se
propose de faire arranger: cette pièce, dit-elle, ne doit être
éclairée que par un jour mystérieux, encore adouci par
la couleur rembrume des vitraux qui décorent une fenêtre en
ogive; un parquet en mosaïque, une voûte gothique embellie des
plus agréables peintures, un prie-Dieu de la forme la plus élégante,
une harpe à la Sainte-Cécile, un piano masqué en buffet
d’orgue, des livres de prières imprimés sur vélin et
enrichis de miniatures, des lampes d’albâtre, des parfums exquis, des
fleurs sans cesse renouvelées, quelques têtes du Guide, des gravures
représentant Héloïse et Mlle Lavallière, voilà
les ornements qu’elle croit indispensables pour embellir son oratoire. De
cette fille mondaine passons à sa modeste compagne. Élisa était
jolie, elle avait reçu une éducation brillante, mais, dans
sa nouvelle situation, c’était presque un tort, car les gens riches
ne se montrent pas toujours compatissants envers ceux qu’une éducatoin
soignée et quelques dons heureux de la nature tendent à rapprocher
de leur position; aussi Elisa et sa tante étaient-elles en butte à
une foule de petites mortifications. L’auteur fait une peinture assez piquante
de la ville où s’est retirée Elisa; les rues désertes
le matin, parce que les femmes occupées de soins domestiques et les
hommes de jardinage restent chez eux; les visites de l’après-dînée,
le boston du soir, le souper de famille, et ces longues journées toujours
semblables, qui n’éprouvent d’autres variations que celles qu’y apporte
quelquefois l’almanach, tout cela est peint avec vérité. Malgré
l’extrême monotonie de cette manière de vivre, les aventures
ne manquent pas à la pauvre exilée. Elle inspire une vive passion
à un séminariste, qui n’échappe à la séduction
de la beauté qu’en allant porter les lumières de la foi dans
des contrées lointaines; une espèce de financier qui n’a d’autre
mérite que sa fortune essaye de la rendre sensible; un jeune libertin
qu’elle rencontre à une fête de village veut lui faire violence,
mais heureusement [p.196] arrive à temps
un liberateur qui sauve l’honneur de la belle éplorée. Pour
se soustraire à la médisance, Elisa se retire dans un couvent
et s’y livre aux pénibles fonctions de garde-malade, et son coup d’essai
est de donner des soins à ce même libérateur, qui est
blessé par suite du service qu’il lui a rendu. Tous deux sont épris
l’un de l’autre, mais ils ne se l’avouent point, en sorte que dans un mouvement
de dépit, Elisa commence son noviciat, prend ensuite le voile, voit
tomber ses beaux cheveux sous le fatal ciseau, et les envoie à son
amie. Cependant celle-ci, tout en courant le monde, a trouvé un mari.
On lui présente pour époux un jeune homme tendre et mélancolique
que la vue des beaux cheveux d’Élisa frappe d’abord. Il s’informe
et apprend bientôt que les cheveux ont appartenu à une amie
religieuse; on s’explique: le prétendu d’Olivia est précisément
le libérateur de son amie, et comme celle-ci n’avait prononcé
que des vœux temporaires, Olivia la force à les rompre, et lui cède
généreusement son amant.
On doit encore à cet auteur: Samuel d’Harcourt,
2 vol. in-12, 1820. — Contes à Henri, in-18, 1826. — Contes
à Henriette, in-18, 1824.
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Abel DUFRESNE, L’art de fixer les souvenirs, ou Choix de pensées,
conseils, proverbes et maximes à l’usage de la jeunesse [in-12;
196 p.; réédition de l’Agenda moral des enfants, ou
Moyens d’embellir la vie de 1829], Paris, A. Johanneau, 1840.
Jean-François ROLLAND,
Conseils pour former une bibliothèque, ou catalogue
raisonné de tous les bons livres qui peuvent entrer dans une bibliothèque
chrétienne. Tome 2 [1635 p.], J. F. Rolland, 1841 p. 416.
5154. Contes
à Henri, par Abel Dufresne, in-18, fig. 90 c. — Ces contes, écrits
pour les petits enfants, sont plus spirituels qu’utiles.
5155. Contes à Henriette pour les enfants
de 4 à 5 ans, par Abel Dufresne, in-18, figures, 4e édit.
90 c.
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Abel DUFRESNE & COUR ROYALE DE BASTIA, Audience... du 5
novembre 1846. Procès-verbal d’installation de M. Dufresne en
qualité de procureur général, 1846.
Abel DUFRESNE, Leçons de morale pratique, à l’usage
des classes industrielles, ouvrage couronné par la Société
d’encouragement [in-18; 36 p.; 4e édition], Paris, L. Colas
[«Bibliothèque d’instruction élémentaire»],
1847.
Adolphe SIRET, Dictionnaire
historique des Peintres des toutes les Écoles, Paris, C. Marquardt,
1848, p. 513.
DUFRESNE (Abel-Jean-Henri),
1788, Étampes, Paysage. Élève de Bertin et de Watelet.
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Abel DUFRESNE, Notice sur quelques antiquités trouvées
dans l’ancienne province Leuke (évêché de Toul),
depuis 1832 jusqu’en 1847 [in-8°], Metz, S. Lamort, 1849.
Abel DUFRESNE, Contes à Henri et à Henriette [in-8°;
V+220 p.], Paris, P.-C. Lehuby, 1846.
Abel DUFRESNE, Contes à Henri et à Henriette, Paris,
P.-C. Lehuby, 1850.
Abel DUFRESNE, Cour d’appel de Toulouse. Discours prononcé
par M. Dufresne, procureur général, à l’audience
solennelle de rentrée du 4 novembre 1850. Du principe d’autorité
[in-8°; pièce], Toulouse, Bonnal et Gibrac, 1850.
Abel DUFRESNE, «?»
[sur le théâtre d’Étampes], in Abeille d’Étampes (17 janvier 1852),
p. ?
Dont un extrait donné par François CAVAIGNAC,
La culture théâtrale à
Étampes au XIXe siècle [263 p.], Paris, L’Harmattan,2007,
p. 39.
Cf. «Théâtre
à Etampes par M. Gabriel Davioud», cité par Gerald M.
ACKERMAN, The life and work of Jean-Léon Gérôme: with
a catalogue raisonné [352 p.], Londres, Sotheby’s, 1986, p. 192.
Abel DUFRESNE, Contes à Henri
et à Henriette [V+228 p.; planches en couleur], Paris, P.-C.
Lehuby, 1852.
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Vignette de Billings (1860)
Vignette de Billings (1860)
Vignette de Billings (1860)
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L’Artiste
(1852), p. 30.
Gravures
du numéro. [...] Croquis. — M. Abel Dufresne, l’auteur de ces quatre
paysages qu’il intitule modestement des croqis, a beaucoup étudié
la nature, et marche sur la trace des mâitres de la couleur et de la
lumière. Dire que M. François a lithographié ces fins
tableau, n’est-ce pas tout dire?
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Abel DUFRESNE, «Préface»,
in Joseph PLANCHE, Les Échos poétiques. Exposition des
plus riches dépouilles rapportées d’Athènes et de Rome
par les Princes du Parnasse français [304 p.], Paris, FIRMIN
DIDOT frères, 1853, pp. I-IV.
Texte mis en ligne par
Google Book, à cette adresse (cliquez ici), en ligne en 2010.
François-Joseph GRILLE, «Dufresne (Abel-Jean-Henri)»,
in ID., Autographe de savants et d’artistes. Vol. 2. De connus et d’inconnus,
de vivants et de morts, mis aux vents par François Grille, avec
annotations, gloses et commentaires [in-12; 344 p.], Paris, Ledoyen,
1853 [dont une édition numérique en mode
image par la BNF, 1995, mise en ligne par la BNF sur son site Gallica,
gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N095423;
dont la saisie en mode texte qui suit], pp. 283-284.
«Dufresne (Abel-Jean-Henri). — A fait de petits romans, de petits
journaux, de petits livres d’éducation. [p.284] Il a poussé à la création
du Cercle littéraire d’Étampes, où il était
né, où il est allé vivre. Abel Dufresne a été
commis aux finances, avocat, magistrat, peintre. Il vit le jour en 1788.
Je crains qu’il ne soit mort.» [Dufresne ne serait mort en fait qu’en
1862 selon MARQUIS 1881; il semble même qu’il ne soit mort qu’en 1872; et il est douteux qu’il soit
revenu à Étampes (B.G.)].
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Abel DUFRESNE, Le Livre du pauvre [in-18], Paris, A. Fontaine,
1854.
Fr. BARRIÈRE,
«Sur le Livre du Pauvre, de M. Abel
Dufresne», in Journal des Débats (19 avril 1854).
Abel DUFRESNE, Notice sur des sépultures gallo-frankes trouvées,
en 1854, à Farébersviller (Moselle, canton de Saint-Avold)
[in-8°; pièce; extraits des Mémoires de l’Académie
impériale de Metz, 1854-55], Metz, F. Blanc, 1855.
Abel DUFRESNE, «Mémoire sommaire sur la ville de Toul et
le pays Toulois», in L’Austrasie. Revue de Metz et de Lorraine
[Metz, in-8°; de 1858 à 1859 l’organe de la Société
d’archéologie et d’histoire de la Moselle dont elle publie les
comptes-rendus et les mémoires; des extraits des t. 6-7 composent
alors le t. 1 de Mémoires de la Société
d’archéologie et d’histoire de la Moselle] 4 ( 1856) [dont une édition numérique
en mode image par la BNF sur son site Gallica, gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n033796.htm,
en ligne en 2003], p. 134.
Jules VIARD & Abel DUFRESNE, Les Petites joies de la vie humaine,
par Jules Viard [in-16; 363 p.; réédition augmentée
des Douceurs de la vie de Dufresne, Paris, Hetzel, 1858.
Abel DUFRESNE, «De l’origine de l’Intendance dans les Trois-Évêchés»,
in Mémoires de la Société d’archéologie
et d’histoire de la Moselle [Metz, in-8°] 1 ( 1858) [dont une édition numérique en
mode image par la BNF sur son site Gallica, gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n033403.htm,
en ligne en 2003], pp. 61-65 (autre réédition numérique
par Google Book, cliquez ici).
Abel DUFRESNE, Dissertation sur l’origine des sceaux et sur leur usage,
principalement dans l’évêché de Toul [in-8°;
pièce], Metz, F. Blanc, 1858.
Abel DUFRESNE, «Traité de l’officialité de Toul de
Jean Dupasquier», in Mémoires de la Société
d’archéologie et d’histoire de la Moselle [Metz, in-8°;
le t. 1 (1858) est composé d’articles extraits de: L’Austrasie
(1853); tables: 1858-1902 in t. 19 (1902) et t. 1-17 (1858-1887) in
Annuaire de la Société d’histoire et d’archéologie
lorraine, t. 1] 1 (1860) [dont une édition numérique
en mode image par la BNF sur son site Gallica, gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n033418.htm,
en ligne en 2003], pp. 41-18.
Abel DUFRESNE & l’abbé LEDAIN, «Maison abbatiale Saint-Vincent»,
in Mémoires de la Société d’archéologie
et d’histoire de la Moselle [Metz, in-8°] 3 ( 1860) [dont une édition numérique en
mode image par la BNF sur son site Gallica, gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n033404.htm,
en ligne en 2003], p. 29.
Abel DUFRESNE [traducteur anonyme: H.B.A.], Stories
of Henry and Henrietta. Translated from the French of Abel Dufresne by
H. B. A., with illustrations from designs by Billings [194 p.], Boston,
T.O.H.P. Burnham, 1860.
Dont une mise en ligne par Google Book, à cette adresse (cliquez ici), en ligne en 2010.
Réédition [204 p.], Kessinger Publishing,
2009 [en vente en 2010 sur internet].
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Quatre paysages
dessinés par Abel Dufresne, lithographiés par François
et publiés sous le nom de Croquis dans le numéro de
L’Artiste de 1852.
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Arthur’s
Illustrated Home Magazine 15-16, p. 128.
Stories
of Henry and Henrietta. Translated from the French of Abel Dufresne. With
Illustrations from Desings by Billings. Boston: T. O. H. P. Burnham.
A book of pleasant and instructive stories for children.
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The Stars and stripes
in rebeldom 2 (1862), p. 144.
Stories
of Henry and Henrietta. —
Translated from the French of Abel Dufresne.
One handsome volume. 12mo. Beautifully printed on tinted paper, with four
elegant Illustrations, from designs by Billings. Price in cloth gilt, 75
cents.
“The grace, tact, and humor
of French authors fit them peculiarly to write for children. More fanciful
and less confined to the daily routine of life than American writers, they
are just as serviceable in the morals they deduce; and pleasing traces of
the cordial domestic life of the French, the devotion of parents to the education
and happiness of their children, are conspicuous in their works. These general
characteristics apply particularly to the work before us. It is a Beries
of sketches, — humorous, pleasing, vivacious, and at the same time instructive.
We are particularly pleased with ’ The World Reversed,’ a story in which
children assume the government temporarily and parents become subjective;
and we think our young friends will share our favorable opinion." — Boston
Journal.
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Abel DUFRESNE,
«Découverte d’un Gérard d’Alsace à Louvigny»,
in Mémoires de la Société d’archéologie
et d’histoire de la Moselle [Metz, in-8°] 4 (1861) [dont une édition numérique en mode image
par la BNF sur son site Gallica, gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n033405.htm,
en ligne en 2003], p. 138.
Abel DUFRESNE est mort en 1862 selon Léon MARQUIS 1881. C’est
vraisemblablement une erreur pour 1872, d’après ce qui suit.
Albert Jean Baptiste LEMARCHAND,
Catalogue des manuscrits de la Bibliothèque d’Angers
[510 p.], Angers, Cosnier et Lachèse, 1863, p. 188.
Dufresne
(Abel), écrivain et magistrat, deux lettres et deux notices.
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Théodore
Michel LEJEUNE, Guide théorique et pratique
de l’amateur de tableaux: études sur les imitateurs et le copistes
des maîtres de toutes les écoles dont les œuvres forment la base ordinaire des galeries. Volume 3,
Prais, Gide, 1865, p. 84.
DUFRESNE
(Abel-Jean-Henri). Franç. — Étampes, 1788. — Él. de
Bertin et Watelet.
|
Abel DUFRESNE & l’abbé LEDAIN,
«Vase funéraire au Sablon» & «Dyptiques
de Toul», in Mémoires de la Société
d’archéologie et d’histoire de la Moselle [Metz, in-8°]
9 (1866) [dont une édition numérique en mode image
par la BNF sur son site Gallica, gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n033410.htm,
en ligne en 2003], p. 41 & 116.
Révérend-Père BACH & Abel DUFRESNE, «Théâtre
des Jésuites de Metz», in Mémoires de la Société
d’archéologie et d’histoire de la Moselle [Metz, in-8°]
10 ( 1867) [dont une édition numérique en mode image
par la BNF sur son site Gallica, gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n033411.htm,
en ligne en 2003], p. 124.
Abel DUFRESNE, «Origine de l’église de Toul» &
«Place Saint-Vincent (monnaies)», in Mémoires de
la Société d’archéologie et d’histoire de la Moselle
[Metz, in-8°] 10 ( 1867) [dont une édition numérique en mode image
par la BNF sur son site Gallica, gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n033411.htm,
en ligne en 2003], p. 92 & 180.
ROBERT & Abel DUFRESNE, «Sceaux des évèques de
Toul», in Mémoires de la Société d’archéologie
et d’histoire de la Moselle [Metz, in-8°] 10 (1867) [dont une édition numérique en mode image
par la BNF sur son site Gallica, gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n033411.htm,
en ligne en 2003], p. 110.
Abel DUFRESNE & DOMMANGET, «Lettre de Bossuet père»,
in Mémoires de la Société d’archéologie
et d’histoire de la Moselle [Metz, in-8°] 11 (1868) [dont une édition numérique en mode image
par la BNF sur son site Gallica, gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n033412.htm,
en ligne en 2003], p. 58.
Abel DUFRESNE, «Archives de Toul», in Mémoires
de la Société d’archéologie et d’histoire de la Moselle
[Metz, in-8°] 11 ( 1868) [dont une édition numérique en mode image
par la BNF sur son site Gallica, gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n033412.htm,
en ligne en 2003], p. 148.
Abel DUFRESNE, «Statue de bronze trouvée à Scarpone»
& «Jouy-aux-Arches (aqueduc romain de)», in Mémoires
de la Société d’archéologie et d’histoire de la Moselle
[Metz, in-8°] 12 (1869) [dont une édition numérique
en mode image par la BNF sur son site Gallica, gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n033413.htm,
en ligne en 2003], pp. 62 & 75.
Abel DUFRESNE & M. le général CREULY, «La déesse
Épona», in Mémoires de la Société
d’archéologie et d’histoire de la Moselle [Metz, in-8°]
12 (1869) [dont une édition numérique en
mode image par la BNF sur son site Gallica, gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n033413.htm,
en ligne en 2003], p. 105.
Joseph Marie QUÉRARD,
Les Supercheries littéraires dévoilées.
Galerie des écrivains français de toute l’Europe qui se sont
déguisés sous des anagrammes, des astéronymes, des cryptonymes,
des initialismes, des noms littéraires, des pseudonymes facétieux
et bizarres, etc., découverts ou non, des auteurs supposés,
des plagiaires et des éditeurs infidèles de la littérature
française pendant les quatre derniers sièles, ensemble les
industriels littéraires et les lettrés qui se sont anoblis
à notre époque, par J. M. Quérard, auteur de la France
littéraire, avec le concours de bibliothécaires et de bibliophiles
français, belges, russes, suisses,etc. Deuxième édition
refondue et améliorée et considérablement augmentée
[3 volumes in-8° (VII-1278, 1323, 1298 col.)], Paris, P. Daffis, 1869-1870,
tome 1, col 49.
A....
D... et A. D. [Abel DUFRESNE, fifs du naturaliste de ce nom et
neveu de Dufresne de Saint-Léon].
I. Douceurs (les) de la vie, ou les petites Félicités
qui s’y rencontrent à tout moment; pour servir de consolations aux
«Misères et Tribulations du docteur Beresfort». Paris,
Hesse, 1816, in-12 de 9 feuill., 2 fr. [341] — Réimpr. en 1824 sous
le dernier titre, avec le nom de l’auteur en entier.
IL Monde (le) et la Retraite, ou Correspondance
de deux jeunes amies, publiée par — . Paris, Pélicier,
1817, 2 vol. in-12, 5 fr. [342] |
Abel DUFRESNE, «Épone. — Autel leuckois», in Mémoires
de la Société d’archéologie et d’histoire de la
Moselle [Metz, in-8°] (1871-1872) [dont une édition numérique
en mode image par la BNF sur son site Gallica, gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n033415.htm,
en ligne en 2003], p. 13.
RÉGNIER & Abel DUFRESNE, «Mandren. — Monnaies du moyen-âge»,
in Mémoires de la Société d’archéologie
et d’histoire de la Moselle [Metz, in-8°] (1871-1872) [dont une édition numérique en mode
image par la BNF sur son site Gallica, gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n033415.htm,
en ligne en 2003], p. 61.
Abel DUFRESNE & l’abbé LEDAIN, «Sceaux de l’abbaye de
Saint-Martin-devant-Metz. — Échange d’observations», in
Mémoires de la Société d’archéologie
et d’histoire de la Moselle [Metz, in-8°] 11 ( 1873-1874) [dont une édition numérique en
mode image par la BNF sur son site Gallica, gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n033416.htm,
en ligne en 2003], p. 65.
Léon MARQUIS, «Dufresne (Abel-Jean-Henri)», in ID.,
Les rues d’Étampes et ses monuments, Étampes,
1881 [réimpressions: Marseille, Laffitte reprints,
1977; Éditions de la Tour Gile, 1996], pp. 350-351.
«DUFRESNE (ABEL-JEAN-HENRI), né à Étampes
le 8 novembre 1788, mort en 1862, fut directeur du trésor public,
juge suppléant au tribunal de la Seine, procureur général
à Bastia et à Metz, et premier président à
la Cour d’appel de Besançon, puis rédacteur de plusieurs
journaux littéraires. Il a publié plusieurs volumes de contes
et nouvelles: Le monde de la retraite, 1817, 2 vol.
in-12; Samuel d’Harcourt, 1820, 2 vol., in-12; Contes
à Henriette, 1822, in-18; Les petites félicités,
1824, in-12; Nouveaux contes à Henriette, 1824, in-18; Leçons
de morale pratique, ouvrage couronné par la Société
d’encouragement, 1826, in-8°; 4e édition, 1847; Pensées,
maximes et caractères, 1826, in-8°; L’art de fixer
les souvenirs, 1840; Contes à Henri, 1850; Le Livre
du pauvre, 1854; des notices sur les antiquités de la Lorraine,
etc. Il était aussi un peintre distingué, et les paysages
à l’huile et à l’aquarelle qu’il exposa lui valurent les suffrages
des amateurs.
«[p.351]
Son père, Dufresne (Jean-Nicolas), né à Paris en
1747, mort à Étampes en 1812, se livra à l’étude
des sciences naturelles. Il fit en 1781 le tour du monde avec La Peyrouse
et laissa une relation des faits principaux de son voyage, publiée
sous un pseudonyme [Daniel, Biographie des hommes remarquables de Seine-et-Oise,
1832. — Vapereau, Dictionnaire des contemporains.] Chargé
de ramener en France les deux fils de Laborde, il eut la douleur de les
voir périr dans un canot qui disparut dans les brisants.
«Son fils, Dufresne (Alexandre-Henri),
né à Étampes, est un sculpteur distingué,
officier le de la Légion-d’Honneur, inspecteur général
de l’Université.
«Son petit-fils (Arthur-Henri),
archiviste-paléographe, ancien élève de l’École
des chartes, attaché à la bibliothèque Mazarine,
se propose de réimprimer la relation de son bisaïeul.
«Son frère, Dufresne de
Saint-Léon (Louis-César-Alexandre), ancien conseiller
d’État, chevalier de la Légion-d’Honneur, a été
chargé sous M. de Talleyrand de plusieurs missions diplomatiques.
Auteur d’un ouvrage sur le crédit qui fait autorité.»
|
Henry JOUIN, Musée de portraits d’artistes,
peintres, sculpteurs, architectes, graveurs, musiciens, artistes dramatiques,
amateurs, etc., nés en France ou y ayant vécu; état
de 3,000 portraits, peints, dessinés ou sculptés, avec l’indication
des collection publiques ou privées qui les renferment
[XX+241 p.], Paris, Renouard, 1888, p. 58.
Dufresne (Abel-Jean-Henri), peintre. Dessin, par J.-D.-A. Ingres,
au Musée de Besançon.
|
SOCIÉTÉ DE L’HISTOIRE DE L’ART
FRANÇAIS, Nouvelles archives de l’art français, Paris,
Société de l’histoire de l’art français, 1884, p. 36.
Dufresne (Abel-Jean-Henri), peintre. Dessin, par J.-D.-A. Ingres,
au Musée de Besançon.
|
Joseph DEPOIN, «Bibliographie des
autographes et plaquettes rares sur Seine-et-Oise et le Vexin signalées
dans les catalogues 1896-1899», in Mémoires de la Société historique
et archéologique de l’arrondissement de Pontoise et du Vexin
21 (1899), p. 57.
895.
— Abel Dufresne, littérateur et moraliste, né à
Étampes en 1788, mort en 1862. — L. a. s. à son ami Villemain.
Paris, 13 juin 1859; 2 pag. in-8°. 3 f.
Lettre humoristique sur le changement du goût
littéraire. — Catal. Voisin, 1899, n°29.406).
|
George P. MRAS (Princeton
University. Dept. of Art and Archaeology), Eugène Delacroix’s
theory of art [160 p.], Princeton University Press, 1966, pp.
94-95.
(Abel
Dufresne ami d’Eugène Delacroix).
|
Harold SPENCER, Readings in art history, Volume
2, Scribner, 1976, pp. 270-271.
(Abel
Dufresne ami d’Eugène Delacroix).
|
Alain PLESSIS, La Banque
de France et ses deux cents actionnaires sous le Second Empire, Genève,
Droz, 1982, p.274.
Nom
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Date du décès
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Source
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Montant de la
fortune reconstituée (en milliers de francs
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DUFRESNE Abel J. H.
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30.8.1866
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Déclaration
enregistrée à Étampes le 2.2.1867, sous le n°135
(conservée à l’Enregistrement d’Étampes)
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2.000
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Jean-Noël LUC, L’invention
du jeune enfant au XIXe siècle: de la salle d’asile à l’école
maternelle [511 p.], Paris, Belin, 1997, p. 141.
Sophie DI FOLCO [dir.], Serge BIANCHI, Raymonde
AUTIER-LEJOSNE, Michel CHANCELIER, L’Essonne
au milieu du XIXe siècle: guide de recherches [246 p.], Évry,
Comité de recherches historiques sur les révolutions en Essonne,
1998, p 233.
DUFRESNE
Abel (1788-1862) directeur du Trésor public à Étampes.
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Pierre SANCHEZ, et Xavier
SEYDOUX, Les estampes de "L’Artiste" 1831-1904 [2 volumes
de 26 cm; 609 p; addendum; bibliographie p. 607-609; index], Paris, l’Échelle
de Jacob, 2000, p. 236.
1852
-12 - Croquis (quatre paysages ovales). Lithographie imprimée avec
pierre de teinte sur vélin d’après A. Dufresne. Chacune: H.
90 X L 120. Au C. des quatre: L’ARTISTE, sous les paysages à
G.: Abel Dufresne del., au C.: Impr. Berlantz Paris et à
D.: François lith.
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Bernard GINESTE [éd.], «Acte de baptême d’Abel Dufresne
(12 novembre 1788)», in Corpus Étampois, www.corpusetampois.com/che-18-17881112bapt-abeldufresne.html,
mai 2003.
Bernard GINESTE [éd.], «Abel Dufresne. Une bibliographie»,
in Corpus Étampois, www.corpusetampois.com/cbe-abeldufresne.html, depuis
mai 2003.
Lucia OMACINI, Le
roman épistolaire français au tournant des lumières
[279 p.], Paris, Champion [«Les dix-huitièmes siècles» 82], 2003, p. 249.
Marie-Ève
THÉRENTY & Alain VAILLANT, Presse et plumes: journalisme et
littérature au XIXe siècle [583 p.], Paris, Nouveau monde,
2004, p. 431.
Francis MARCOIN,
Librairie de jeunesse et littérature industrielle
au XIXe siècle [893 p.], Paris, Champion, 2006, pp.138,
160 et 295.
Jean-Marie EMBS, Philippe MELLOT & Jean-Jérôme
CARCOPINO, 100 ans de livres d’enfant et de jeunesse: 1840-1940 [300
p.], Paris, Éditions de Lodi, 2006, p. 252.
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Les Echos poétiques de J. Planche, édition posthume
par Dufresne
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5. Louis-César-Alexandre Dufresne Saint-Léon
[oncle d’Abel]
Louis-César-Alexandre DUFRESNE SAINT-LÉON, Département
des pensions. Direction générale de liquidation. Pensions
rétablies. Supplément. Naissances de 1716-1718 [in-4°;
8 p.; signé: Dufresne de Saint-Léon. 15 juillet 1791],
Paris, 1791.
Louis-César-Alexandre DUFRESNE SAINT-LÉON, Département
des pensions. Direction générale de liquidation. Pensions
recréées. Supplément. Naissances de 1716-1718
[in-4°; 10 p.; signé: Dufresne-Saint-Léon. 15 juillet
1791], 1791.
Louis-César-Alexandre DUFRESNE SAINT-LÉON, Lettre
de M. Dufresne-Saint-Léon,... directeur général
de la liquidation, à MM. les commissaires des départements
formés de la ci-devant province de Languedoc, sur la prochaine liquidation
des dettes contractées par cette province. 4 août 1791
[in-4°; 3 p.], Toulouse, D. Desclassan, 1791.
Louis-César-Alexandre DUFRESNE SAINT-LÉON, Rapport
du commissaire du Roi, directeur général de la liquidation,
sur la réclamation de la Caisse d’escompte, relativement à
la fixation du reliquat de son compte avec le trésor public, pour
le semestre de janvier à juillet 1790 [in-4°; 24 p.; Signé:
Dufresne Saint-Léon], Paris, Imprimerie royale, 1791.
Louis-César-Alexandre DUFRESNE SAINT-LÉON, Mémoire
sur la liquidation, ses progrès, son état actuel, ses engagemens
et ses besoins, rédigé par Louis-César-Alexandre
Dufresne-Saint-Léon, commissaire du Roi, directeur général
de la liquidation [in-8°; 48 p.; tableau], Paris, Imprimerie
nationale, sans date.
Louis-César-Alexandre DUFRESNE SAINT-LÉON, Lettres à
quelques propriétaires en province [in-8°; 32 p.], sans
lieu ni date.
Anne Louise Germaine NECKER, baronne de STAËL-HOLSTEIN [dite Madame
de STAËL], Considérations sur les principaux événements
de la Révolution française, 1818 [édition posthume]; dont une réédition (2 vol.; 514+462
p.) par le duc de Broglie et le Baron de Staël, Paris, Charpentier,
1862; dont une saisie numérique en mode texte par l’INALF (1420
Ko), 1961, mise en ligne par la BNF sur son site Gallica, N089704,
gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N089704],
tome 1, pp. 192-193.
Galerie historique des
contemporains ou nouvelle Biographie. Seule édition, dans laquelle
se trouvent réunis les hommes morts ou vivans, de toutes las nations,
qui se sont fait remarquer à la fin du 18me siècle et au commencement
de celui-ci, par leurs écrits, leurs actions, leurs talents, leurs
vertus ou leurs crimes. Tome quatrième [446 p.], Bruxelles, Auguste
Wahlen, 1818, p. 248.
DUFRESNE-SAINT-LÉON
(LÉON), né à Paris en 1752, se fit remarquer de bonne
heure par une grande aptitude aux affaires, qui cependant n’excluait en lui
ni le goût de la littérature, ni surtout celui des plaisirs.
Nommé premier commis du trésor-royal en 1788, il s’attacha étroitement
à la personne et à la fortune de M. Necker, et se lia avec
presque tous les hommes marquans de cette première époque de
la révolution. Le 16 juillet 1789, il fut chargé des dépêches
de l’assemblée nationale et du roi, pour M. Necker, et partit le 11
du même mois pour se rendre en Suisse. Quelque temps après le
retour de ce ministre, M. Dufresne fut nommé liquidateur-général
de la dette publique. Souvent consulté par la cour, il se montra toujours
attaché au système constitutionnel de 1791, et sa correspondance
saisie avec sa personne, après les événemens du 10
août, prouva combien cet attachement était sincère; mais
ce sentiment même était un crime, pour une assemblée qui
venait de fonder la république. Arrêté le 22 septembre
1792, il fut décrété d’accusation le 23 décembre
suivant, et traduit au tribunal criminel de Paris, où, malgré
les accusations menaçantes qui pesaient sur lui, il fut acquitté
après une audience de vingt heures, et renvoyé, par jugement,
à ses fonctions auxquelles il renonça bientôt. De nouveaux
ordres pour l’arrêter ayant été donnés peu de temps
après, il échappa aux agens chargés de son arrestation,
et parvint à se rendre en Suisse, à la faveur d’un déguisement.
Inscrit sur la liste des émigrés, et dépouillé
de tout ce qu’il possédait, M. Dufresne alla chercher un asyle à
Milan, où sa femme, qui était demeurée à Paris
dans le dessein de soustraire quelques débris de leur fortune à
la rigueur des lois, ne tarda pas à venir le rejoindre. Tous deux revinrent
en France quelques jours avant l’époque du 18 brumaire. Connaissant
trop bien les hommes pour avoir conservé quelqu’ambition, Dufresne
de Saint-Léon ne sollicita point d’emploi à son retour; retiré
dans une terre qui lui appartient prés d’Étampes, et loge chez
le prince de Talleyrand, son ancien ami, lorsqu’il vient à Paris, il
a constamment témoigné un profond éloignement à
sortir de son obscurité. Il a été nommé cependant
conseiller-d’état honoraire et commissaire pour la liquidation des
étrangers, le 24 août 1815, mission temporaire qu’il n’a acceptée
que pour ne pas désobliger ceux de ses amis qui la lui offraient. M.
Dufresne est un des hommes qui ont le mieux jugé, dés les premiers
jours delà seconde restauration, quelles seraient les suites de cet
événement auquel ses liaisons avec le prince de Talleyrand
et le duc d’Otrante, alors président de la commission de gouvernement,
ne l’ont pas rendu étranger, mais qu’il n’a secondé que dans
des vues bien différentes de ce qui s’est passé depuis. Indépendamment
de ses occupations financières, M. Dufresne a obtenu des succès
littéraires distingués. Les lectures particulières d’une
tragédie, où l’on s’accorde à reconnaître un grand
talent, font regretter que sa modestie ait condamné cet ouvrage à
l’obscurité du porte-feuille.
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Antoine-Vincent
ARNAULT, Antoine JAY, Étienne de JOUY, Jacques MARQUET DE NORVINS (baron
de MONTBRETON), Biographie nouvelle des contemporains: ou Dictionnaire
historique et raisonné de tous les hommes qui, depuis la révolution
française, ont acquis de la célébrité par leurs
actions, leurs écrits, leurs erreurs ou leurs crimes, soit en France,
soit dans les pays étrangers; précédée d’un tableau
par ordre chronologique des époques célèbres et des événemens
remarquables, tant en France qu’à l’étranger, depuis 1787 jusqu’à
ce jour, et d’une table alphabétique des assemblées législatives,
à partir de l’assemblée constituante jusqu’aux dernières
chambres des pairs et des députés, Volume 6 [461 p.], Paris,
Librairie historique, 1822, pp. 136-137.
DUFRESNE
SAINT-LÉON (LÉON) [sic], né
à Paris en 1762, manifesta de bonne heure son goût pour la littérature.
Employé au trésor royal en 1788, il ne tarda pas à devenir
premier commis, et dans cette place obtint et mérita la confiance de
M. Necker, dont il suivit la fortune. Ce fut lui qui, le 16 juillet 1789,
eut l’honorable mission de porter à ce ministre, retiré en Suisse,
l’invitation de venir reprendre ses fonctions, d’après un décret
de l’assemblée nationale sanctionné par le roi. Après
la réinstallation de Necker, M. Dufresne devint liquidateur de la
dette publique et obtint la confiance du gouvernement; ce qui attira sur
lui les soupçons de ceux qui suspectaient la conduite de la cour. Attaché
de la meilleure foi du monde à la constitution de 1791, qui consacrait
également les droits du peuple et ceux du monarque, M. Dufresne, pour
le fait seul de cet attachement, parut criminel, dans un moment où
la monarchie chancelante allait bientôt faire place au gouvernement
républicain. Le 22 septembre 1792, jour même de la fondation
de la république, il fut arrêté et traduit au tribunal
révolutionnaire le 23 décembre. Ce tribunal n’ayant pas trouvé
suffisantes les charges portées contre lui, l’acquitta; mais il ne
tarda pas à être de nouveau décrété d’accusation,
parvint à se soustraire aux recherches des agens de la police en se
travestissant, et quitta la France pour se rendre en Suisse. Les proscripteurs
qui n’avaient pu l’atteindre firent porter son nom sur la liste des émigrés,
afin de pouvoir s’emparer de ses propriétés. M. Dufresne, privé
de toute ressource, alla chercher un refuge à Milan, où sa
vertueuse épouse vint bientôt partager son adversité.
Ils rentrèrent en France peu de jours avant le 18 brumaire, et furent
témoins de cette révolution qui enchaîna l’hydre de l’anarchie
et permit aux citoyens paisibles de respirer. La circonstance pouvait paraître
favorable à M. Dufresne pour solliciter du nouveau gouvernement quelque
place; mais la connaissance qu’il avait acquise des hommes avait fermé
son cœur au sentiment de l’ambition, et peut-être même au désir
de la [p.137] célébrité:
il alla chercher une retraite aux environs d’Etampes, dans une petite propriété,
dernier débris de sa fortune. Il s’en éloignait rarement, et
quand par hasard il venait à Paris, il trouvait un appartement chez
le prince de Talleyrand, qui ne cessa jamais d’avoir pour lui la considération
due à un ancien et digne ami. Ce fut au vœu de cette amitié
que M. Dufresne céda, lorsqu’au mois d’août 1815, il accepta
sa nomination de conseiller-d’état-honoraire et commissaire pour la
liquidation des étrangers. Ces fonctions n’étaient que temporaires,
et depuis il ne s’occupa que de littérature. Plusieurs journaux et
l’Almanach des Muses, ont publié des morceaux soit en vers soit
en prose qui lui font honneur. On regrette qu’il se soit obstiné à
garder dans son portefeuille une tragédie dont la lecture, au jugement
de ses amis, est pleine d’intérêt. Sa modestie, qui fut la même
dans tous les temps, l’empêcha de publier, en 1788, un ouvrage important
dont il ne fit imprimer qu’un seul exemplaire sous ce titre: Etudes sur
le crédit public. Cet exemplaire fut déposé à
la bibliothèque du roi, où depuis il ne s’est point retrouvé.
M. Dufresne de Saint-Léon a, conjointement avec MM. Lacretelle aîné,
Benjamin Constant et autres écrivains estimables, travaillé,
en 1817, à la rédaction du Mercure de France.
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Louis-César-Alexandre DUFRESNE SAINT-LÉON, Étude
du crédit public et des dettes publiques [in-8°; III+285
p.; 2e édition], Paris, Bossange père, 1824.
Ouvrage numérisé
par Google Book, à cette adresse (cliquez ici), en ligne en 2010.
ANONYME, «Etude du crédit public et des dettes publiques.
Par Dufresne Saint-Léon in-8. IV» [recension], in Journal
général de la littérature de France ou Répertoire
méthodique des livres nouveaux, cartes géographiques, estampes
et oeuvres de musique qui paraissent successivement en France [Paris
& Strasbourg, Treuttel & Würtz] 28 ( 1825) n°12 [dont un microfilm, Leiden, 19??, dont une
édition numérique en mode image par la BNf sur son site
Gallica, gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n092630.htm,
en ligne en 2003, dont la siaise en mode texte qui suit], p. 112.
«Finances. — Étude du crédit public et des dettes
publiques. Par I. C. A. Dufresne Saint-Léon, ancien directeur
général de la liquidation de la dette publique. in-8°.
Chez Bossange père. Cet ouvrage traite en plusieurs chapitre:
De l’emploi du crédit public. — des rentes viagères, des
loteries, des ventes de charges ou d’offices, de la hausse et de la baisse.
— De la banque d’Angleterre et des dettes des différens pays. — Des
différens genres d’usure exercés par le crédit public.
— De l’action des constitutions sociales sur le crédit public, et
de sa réaction sur les constitutions. — Du numéraire, du papier-monnaie,
etc. Les réflexions de M. Dufresne, vieillard de soixante-quinze ans,
sont très judicieuses.»
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Louis-César-Alexandre
DUFRESNE SAINT-LÉON, Étude du crédit public
et des dettes publiques [in-8°; III+285 p.; 2e édition],
Paris, Bossange père, 1828.
François-René de CHATEAUBRIAND, Mémoires
d’Outre-tombe, 1848. Dont de nombreuses rééditions
dont une édition numérique en mode texte (4499 Ko), Acamédia,
1997, mise en ligne par la BNF sur son site Gallica, N101350,
gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N101350,
en ligne en 2003]: plusieurs occurrences.
Léon MARQUIS, «Dufresne (Abel-Jean-Henri)», in ID.,
Les rues d’Étampes et ses monuments, Étampes,
1881 [réimpressions: Marseille, Laffitte
reprints, 1977; Éditions de la Tour Gile, 1996], p. 351 [dont une saisie supra.].
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