CORPUS HISTORIQUE ÉTAMPOIS
 
 
Bernard Gineste
Abel Dufresne (1788-1872)
Une bibliographie, depuis 2003
 
   
Vignette sur bois d'Achile Devéria pour l'édition française des Contes à Henriette d'Abel Dufresne
Vignette sur bois d'Achile Devéria pour l'édition française des Contes à Henriette d'Abel Dufresne
Deux des jolies gravures  pour l’édition française des Contes à Henriette d’Abel Dufresne

     Abel Dufresne est né à Étampes en 1788. Fils du naturaliste Dufresne, compagnon et chroniqueur de la célèbre expédition de La Pérouse, Abel Dufresne fut lui-même un auteur assez prolixe tout au long de sa carrière de magistrat, et plusieurs de ses ouvrages ont connu deux à trois rééditions, dont pour l’une aux États-Unis d’Amérique. Il a aussi contribué à la fondation d’un Cercle littéraire d’Étampes.
     Nous donnons aussi quelques indications bibliographiques sur d’autres membres de sa famille. Il ne s’agit ici évidemment que d’une esquisse que chacun est cordialement invité à compléter, au bénéfice de tous.

1ère édition, mai 2003.
2e édition augmentée, novembre 2010.


Abel Jean Henri
Jean Nicolas (père)
Alexandre Henri (fils)
Arthur Henri (petit-fils)
César Alexandre (oncle)
      


1. Abel Dufresne Saint-Léon (1788-1872)
           
Lavis d'Abel Dufresne: Notre-Dame et Saint-Basile d'Etampes vues de l'Avenue de Paris (collection particulière)
Abel Dufresne: Etampes (lavis, non daté, collection particulière)

       HAILLARD [curé de Saint-Basile d’Étampes], «Baptême d’Abel Jean Henry Dufresne», in Registre contenant quatres cent feuillets cottés et paraphés par premier et dernier par Nous jacques julien françois Picart Ecuyer Conseiller du Roy Lieutenant General au Baillage et police d’Estampes pour servir à inscrire les Actes des Baptemes et Mariages de la paroisse de saint Basile D’Estampes pendant les Années mil sept cent soixante onze mil sept cent soixante douze et les suivantes jusque ce qu’il soit remply [registre conservé aux Archives Municipales d’Étampes], 12 novembre 1788 [mis en ligne par le présent Corpuswww.corpusetampois.com/che-18-17881112bapt-abeldufresne.html, mai 2003].

     Abel DUFRESNE, Les Douceurs de la vie, ou les Petites félicités qui s’y rencontrent à tout moment... par A... D... [in-12; 212 p.], Paris, impr. de J. Gillé, 1816.
 
     Abel DUFRESNE, Le Monde et la retraite, ou Correspondance de deux jeunes amies. Publié par M. A. D. [2 vol. in-12],Paris, Pélicier, 1817.
 
     Charles Paul LANDON, Salon de 1819 [2 volume], Paris, Imprimerie royale [«Annales du musée et de l’école moderne des beaux-arts» 36], 1820, tome second, p. 107.
     [Simple mention, dans la catégorie “Scènes de genres”, de “Dufresne”]

     Abel DUFRESNE, Samuel d’Harcourt, ou l’Homme de lettres [ 2 vol. in-12], Paris, Le Normant, 1820.
     Recension:
Bibliothèque historique, ou Recueil de matériaux pour servir à l’histoire du temps 14 (?1820?), pp. 163-164.

     Abel DUFRESNE, Contes à Henriette [in-18 ou in-12; 180 p.; planches gravées], Paris, P. Blanchard, 1822 (sixième édition en 1838)  
     Abel DUFRESNE, Les petites félicités [in-12; 212 p.], Paris, Hesse, 1824.
Samuel d'Harcourt, par Abel Dufresne (1820)
    E. H., «Les Petites félicités, par Abel Dufresne» [recension], in Revue encyclopédique (ou Analyse raisonnée des productions les plus remarquables dans les sciences, les arts industriels, la littérature et les beaux-arts, par une réunion de membres de l’Institut et d’autres hommes de lettres) 21 (1824) p. 436.

     199.—Les Petites Félicités; par Abel DUFRESNE. Paris, 1824; Hesse et compagnie. In-8° de an pages; prix 2 fr.
     Un écrivain Anglais, James Beresford, a publié, sur les misères humaines, un ouvrage qui a été traduit en France il y a quelques années. Dans ce livre, l’auteur, dit M. Dufresne, nous donne un catalogue de tous les chagrins et de toutes les contrariétés de la vie, «afin que nous y prenions garde et de peur que nous ne soyons quelquefois malheureux incognito. » Il appartenait à un français de faire la contre partie de cet ouvrage, si bien placé d’ailleurs sous la plume d’un anglais, et de nous apprendre à jouir de toutes les douceurs, de tous les agrémens de la vie, sans laisser échapper même l’occasion de la plus légère jouissance. Il y a plus de philosophie, plus d’amour de l’humanité dans cette entreprise que dans l’autre. En lisant les Petites Félicités de M. Dufresne, je désirais intérieurement qu’il eût plutôt intitulé son livre: Les mille et une félicités; mais l’auteur n’en a compté que cinq cent vingt-neuf, et je doute que M. Azaïs lui-même pût trouver ici une compensation avec tous les maux que le docteur Beresford a eu la patience et le courage d’énumérer. Et cependant,M. Dufresne me semble avoir porté très-loin l’art de se créer des jouissances dans toutes les situations de la vie, et de faire sortir le plaisir du sein même de la contrariété. «Heureux, dit-il quelque part, heureux le livre dont une ligne fait penser une page! » Celui de M. Dufresne nous paraît de nature à lui obtenir quelquefois ce triomphe, qui ne doit pas être une petite félicité pour un auteur.
 E. H.
  

     Abel DUFRESNE, Nouveaux contes à Henriette [in-18; 1ère édition peut-être identique à cette édition-ci sans date (in-12; 329 p.; titres et planches gravées), Paris, P.-C. Lehuby], 1824.

     A. JAY, «Nouveaux contes à Henriette, par M. Abel Dufresne» [recension], in Le Mercure du dix-neuvième siècle 7 (1824) pp. 498-502.
 
     NOUVEAUX CONTES A HENRIETTE, PAR M. ABEL DUFRESNE (1) [(1) A Paris, chez Urbain Canel, libraire, place St.-André-desArts, n. 30. 1 vol. in-18, orné de 3 vignettes dessinées par Devéria. Prix: 4 fr.].
     M. Abel Dufresne m’a fait grand plaisir en m’envoyant son nouveau recueil de contes. Je ne rougis point d’avouer que j’aime le merveilleux. C’est d’ailleurs un goût assez général. Si l’on voulait y regarder de près, on reconnaîtrait que sans l’influence des fictions, la société aurait une forme toute différente de celle qu’elle présente aujourd’hui. Il vaut mieux s’adresser à l’imagination qu’à la raison des hommes; delà, sans doute, viennent les contes de la politique qui sont beaucoup moins amusans que ceux de M. Abel Dufresne.
     Ce jeune écrivain a lu dans Fénélon qu’il fallait examiner avec un soin extrême les ouvrages qu’on met entre les mains des enfans, parce que les premières impressions sont ineffaçables , et qu’une fausse direction donnée à l’esprit ou à la conscience peut entraîner de funestes résultats. Cette idée est juste ; toute la destinée de l’homme est dans ses premières impressions. Les parens, les instituteurs devraient se pénétrer de cette idée ; mais on n’a pas le temps d’y réfléchir ; on s’abandonne au hasard ; on livre à la curiosité du jeune âge des livres qu’on ne connaît pas; et souvent le [p.499] germe d’une vie malheureuse est dans une lecture imprudente.
     Il paraît chaque année un nombre prodigieux de livres destinés à l’enfance et à la jeunesse. C’est une preuve qu’on attache aujourd’hui plus de prix à l’instruction, qu’on ne le faisait à une autre époque, et qu’on soigne davantage les premières années de la génération qui s’élève. C’est déjà un grand point; mais cela ne suffit pas; il faut apporter du discernement dans le choix des livres; ils ne sont pour la plupart que des objets de spéculation; souvent tout le mérite de ces sortes d’ouvrages est dans leur titre; on fait des compilations où tout est jeté à la hâte, et sans examen; c’est une espèce de manufacture littéraire où les produits s’échappent d’une simple mécanique; ce n’est point de la valeur positive, c’est de la quantité qu’il s’agit. Ce genre d’industrie prospère, parce qu’elle répond à un besoin général; mais elle exige des perfectionnemens.
     On fabrique pour l’enfance beaucoup de livres d’instruction; on met à sa portée l’histoire, la géographie, les sciences naturelles, tout cela est bien; mais on néglige trop la partie morale; c’est la conséquence d’une fausse idée. On confond assez généralement l’instruction avec l’éducation; aussi, n’est-il pas rare de voir des prodigesde sept à huit ans, assez instruits pour vous montrer sur la carte un fleuve ou une capitale, pour distinguer les rois de la première et de la seconde race, et réciter sans faute la fable du Corbeau et du Renard, dont l’humeur difficile et turbulente, le caractère despotique, annoncent les plus mauvais penchans. Les bons parens sont en extase devant ces petits docteurs qui deviennent pour la plupart de fort mauvais sujets.
[p.500]
     C’est sans doute pour obvier à ces inconvéniens que M. Abel Dufresne a composé ses contes où respire la morale la plus douce et qui renferment d’excellentes leçons. Tout y est en action; les récits sont pleins d’intérêt, et l’instruction sort naturellement du sujet pour se graver dans le cœur. Les enfans y apprendront à se défendre de la colère, à céder sans peine à la nécessité, à connaître les avantages de l’application et à éviter l’ennui qui souvent les tourmente, malgré tous les efforts qu’on fait pour leur procurer des amusemens. Cette dernière idée est très-bien développée dans le conte qui a pour titre: «La fée Réséda.»


     — «Qu’as-tu donc, Ernestine? disait M. de Vallière à sa fille âgée de sept ans et demi. — Je n’ai rien, papa. —Cependant, je te vois soupirer, tu ne sais comment te tenir; tu changes de siége à toute minute; tu vas cacher ta tête sur les coussins des bergères, comme tu faisais à quatre ans quand tu avais du chagrin. Quelque chose te fait-il de la peine ? conte-moi cela; tu sais que mon bonheur est de te voir heureuse. — Je n’ai pas de chagrin, mon papa; mais c’est que je m’ennuie. Je le vois bien, ma fille, tu es là, à ne rien faire.—Mais, papa, que voulez-vous que je fasse? — Joue, amuse-toi. —Je suis lasse de tous mes joujoux. — Prends ton livre et lis. — Gala ne m’amuse pas; je ne puis comprendre les histoires, parce que je ne lis pas couramment. — Écris une page. — Le beau plaisir; c’est bien assez quand vient ma leçon d’écriture. — Eh bien! prends ton aiguille et travaille. —Je nesais pas coudre. — C’est ta faute; ta maman a voulu te l’apprendre. — Ce n’est pas amusant d’apprendre; si l’on savait tout [p.501] de suite, à la bonne heure. — J’avoue que cela serait plus commode en effet; mais, dis-moi? ma fille, quand tu dors ou que tu manges, t’ennuies-tu?—Non, mon papa. —Eh bien! ma chère Ernestine, je ne vois pour toi que ces deux choses à faire, dors ou mange. —Mais, mon papa, je n’ai pas faim; on ne peut pas manger ou dormir toute la journée. — Alors, ma fille, il faut par le travail, l’étude, la lecture ou les talens agréables, varier l’emploi des heures. Si tu savais lire, broder, dessiner ou toucher du piano, tu ne t’ennuierais pas.—Ah! papa, si vous vouliez, je pense à une chose qui m’amuserait beaucoup. — Vraiment, voyons donc, parle; s’il dépend de moi, je ne demande pas mieux que de te guérir; car tu es malade, ma pauvre Ernestine. — Je suis malade! — Oui, ma fille, l’ennui est une maladie qui vient du désœuvrement et de la satiété. — Mon papa, qu’est-ce que la satiété? — C’est l’état où tu te trouves. Quand tu as bien déjeuné,,si on t’offre à manger encore, tu refuses, tu n’as plus faim. Il en est de même quand tous tes désirs ont été satisfaits; tu ne sais plus que vouloir, le temps te paraît long, tu t’ennuies. »
     La petite Ernestine demande à être conduite chez sa marraine la fée Réséda, qui demeure dans un superbe palais où le génie des arts a épuisé ses merveilles, et dont les jardins enchantés offrent tout ce que l’imagination peut concevoir de plus admirable. La jeune fille est d’abord transportée de joie; mais une fois accoutumée à ces beautés muettes, elle éprouve encore de l’ennui; le dégoût s’en mêle; enfin, on la conduit par degrés au besoin de l’occupation, elle devient raisonnable et heureuse. «Cette fée Réséda, dit l’auteur, n’était point une de ces fées à mine rébarbative,
[p.502] comme on en voit tous les jours dans les contes, telles que la fée Rancune, la fée Nabote ou la fée Carabosse: c’était une jolie dame aux regards doux et bienveillans; les grâces de la jeunesse brillaient sur son teint; elle était vêtue d’une tunique de crêpe vert, semée d’étincelles et de brillans; un bouquet de réséda rattachait sa ceinture d’émeraudes, et une guirlande des mêmes fleurs se mariait aux tresses de ses beaux cheveux.» Les leçons d’une pareille institutrice ne pouvaient manquer leur effet.
     Les autres contes sont d’un genre différent de celui de la fée Réséda. Les Ruines du vieux château méritent surtout d’être visitées. c’est une petite nouvelle, où il y a de la grâce et du naturel. M. Abel Dufresne réunit à ces qualités un talent d’observation peu commun. Quand on connaît bien les enfans, on peut se vanter de connaître les hommes; il n’y a rien qui se ressemble davantage: seulement les joujoux sont différens.
     Je ne m’excuserai point auprès des lecteurs du Mercure de leur avoir parlé de contes d’enfans. C’est un genre de composition utile et qui a eu la vogue comme tant d’autres; des hommes d’un grand génie s’y sont appliqués: Fénélon n’a pas dédaigné d’envelopper les préceptes de la morale du voile ingénieux de l’allégorie; Rousseau a écrit un conte de fée. Nous vivons de fables, nous sommes nourris d’illusions: heureux quand ces fables ne troublent point notre repos, et que ces illusions nous cachent les tristes réalités de la destinée humaine!
A.    JAY

  
  Journal général d’annonces des œuvres de musique, gravures, lithographies 1 (1825) p. 58.


    335. Annette et l’Amour, chansonnette, paroles de M. Abel Dufresne, musique de M. Ch. F. Herbinot de Mauchamps. A Paris, chez H. Lemoine, rue de l’Echelle-Saint-Honoré. Prix... 1 [fr.] 50.

     Abel DUFRESNE, Nouveaux contes à Henriette [in-12; 373 p.; titre gravé; 2e édition], Paris, U. Canel, 1825.

Vignette sur bois d'Achile Devéria pour l'édition française des Contes à Henriette d'Abel Dufresne



Vignette sur bois d'Achile Devéria pour l'édition française des Contes à Henriette d'Abel Dufresne



Vignette sur bois d'Achile Devéria pour l'édition française des Contes à Henriette d'Abel Dufresne



Vignette sur bois d'Achile Devéria pour l'édition française des Contes à Henriette d'Abel Dufresne
     *** DU P., “Nouveaux Contes à Henriette; par Abel DUFRESNE” [recension], in Revue encyclopédique (ou Analyse raisonnée des productions les plus remarquables dans les sciences, les arts industriels, la littérature et les beaux-arts, par une réunion de membres de l’Institut et d’autres hommes de lettres) 25 (1825) pp. 523-524.

     271. — Nouveaux Contes à Henriette; par Abel DUFRESNE, auteur des Contes à Henriette. Paris, 1825; Urbain Canel. 1 vol. in-18; prix 4 fr.
     Le vrai talent se révèle, quels que soient le sujet dont il s’occupe et la forme dont il s’enveloppe. Cette assertion est prouvée par les Nouveaux Contes que publie M. Abel Dufresne. Son recueil, destiné aux jeunes enfans, se compose de Nouvelles intéressantes dont le dénoûment est instructif et moral; son style, en se prêtant à l’intelligence naissante de ses lecteurs, conserve toujours sa grâce et sa pureté; chaque leçon de bienfaisance ou de vertu offre aussi des modèles de diction et de goût: l’ouvrage a donc le double mérite d’instruire et de plaire. Ces sortes de contes tendent au même but que les fables, et me semblent y parvenir plus sûrement. L’enfant ne se fait pas sans difficulté l’application du sort des animaux, des arbres et des plantes; mais les vicissitudes de la vie de ses semblables le touchent vivement. Les exemples les plus analogues à notre position sont les plus efficaces; surtout quand l’auteur sait prêter a la raison les formes qui la font aimer. — Les Contes à Henriette doivent trouver place parmi les ouvrages dont les parens composent la bibliothèque de leurs enfans. Le format, la beauté typographique, et l’agrément des vignettes, ajoutent un attrait de plus pour les lecteurs à qui ce livre est destiné. — En se livrant à ce genre de composition, M. Dufresne fournit une preuve de la flexibilité de son talent. On sait qu’il est auteur de Samuel d’Harcourt (1) [(1) Samuel d’Harcourt. Paris, 1810. 2 vol. in-12 Urbain Canel.], ou L’homme de lettres, roman publié en 1820. Cet ouvrage, parfaitement conçu, offre des personnages d’une vérité frappante, une suite de scènes pittoresques, des tableaux de mœurs habilement tracés, des réflexions critiques pleines de justesse et d’originalité, des traits d’un esprit fin, et un style mordant et varié. L’auteur mêle quelquefois la [p.524] poésie à la prose; ses exordes et ses conclusions, exprimées en vers faciles et harmonieux, attestent que l’élégant prosateur peut aussi devenir le favori des Muses. Quel qu’ait été le sort de ses débuts, nous invitons M. Abel Dufresne à suivre la carrière où il se montre avec avantage. Le succès doit tôt ou tard couronner ses travaux.
Du P.

     Abel DUFRESNE, Pensées, maximes et caractères [in-8°; 332 p.], Paris, U. Canel, 1826.

     Abel DUFRESNE, Leçons de morale pratique, à l’usage des classes industrielles. Ouvrage couronné par la Société d’encouragement [in-8°; 36 p.], Paris, L. Colas [«Bibliothèque d’instruction élémentaire»], 1826.

     O Chronista. Semanario de poilitica, litteratura, sciencias e artes [Lisboa, Lisbonne], Volumes 1 (1827), p. 188.

     Bibliotèque [sic] d’instruction élémentaire. — Bibliotheca d’instrucção elementar, licções de moral práctica para o uso da classe industriosa, por M. Abel Dufresne: obra premiada pela sociedade d’instrucção elementar. Paris, 1836. 18 vol. de 36 pag. — Este livrinho destinado para a classe industriosa, preenche perfeitamente o objecto do author, que é instruir e agradar. Ja que as classes da sociedade que d’antes se achavam condemnadas a vegetar na ignorancia, sentem boje os beneficios da instrucção e por ella adquirem o direito de terem quinbão nos prazeres do intendimento, agradeça se este trabalho ao escriptor que consagra a sua penna a por em stylo claro com brevidade e doce persuação as licções da moral e da virtude.
 
     Journal d’éducation publié par la Société formée à Paris pour l’amélioration de l’enseignement élémentaire 19 (1827-1828), p. 225.

     Nous venons d’apprendre à l’instant que M. le Ministre de l’intérieur a fait acquérir mille exemplaires de la Minéralogie populaire et de Leçons de morale pratique, par M. Abel Dufresne.

     Abel DUFRESNE, Contes à Henri [in-12; 211 p.; 2e édition], Paris, P. Blanchard, 1828 (sixième édition revue et corrigée en 1838).


     Joseph Marie QUÉRARD, La France littéraire, ou Dictionnaire bibliographique des savants, historiens et gens de lettres de la France,: ainsi que des littérateurs étrangers qui ont écrit en français, plus particulièrement pendant les XVIIIe et XIXe siècles. Volume 2 [762 p.],Firmin Didot père et fils, 1828, pp. 648-649. 

     DUFRESNE (Abel), fils du naturaliste de ce nom, attaché à l’expédition de Lapeyrouse; né à Étampes, le 8 nov. 1788.
     — Agenda moral des enfants, ou Moyens d’embellir la vie. Paris, Johanneau, 1829, in-18, a fr.
     — Constitution politique de la monarchie espagnole. Voy. ce titre.
     — Contes a Henri. Paris, P. Blanchard, 1826, 1828, in-18, avec fig., 1 fr. 50 c.
     — Contes à Henriette (pour les enfants de quatre à cinq ans). IIIe édition. Paris, P. Blanchard, 1837, in-18, 1 fr. 25 c. — La prem. édit. est de 1812.
     — Contes (nouveaux) à Henriette. Paris, Urb. Canel; Le Normant père; Bossange père, 1824, in-18 orné de fig., 3 fr.
     — * Douceurs (les) de la vie, ou les petites Félicités qui s’y rencontrent à tout moment. Paris, Hesse, 1816, in-12, 2 fr. — Réimpr. en 1824, sous le dernier titre, et avec le nom de l’auteur.
     — Leçons de morale pratique à l’usage des classes industrielles. Ouvrage couronné par la Société pour l’instruction élémentaire. Paris, L. Colas, 1826,in-18 de 36 p., a5c.
     — * Monde (le) et la Retraite, on Correspondance de deux jeunes amies, publ. par M. A. D. Paris, Pélicier, 1817, 2 vol. in-12, 5 fr. [p.648]
     — Pensées, Maximes et Caractères. Paris, Urb. Canel, 1826, in-8, 6 fr.
     — Samuel d’Harcourt, ou l’Homme de lettres. Paris, Le Normane, 18ao, a vol. in-I a, 5 fr.
     M. Abel Dufresne a concouru pendant plusieurs années à la rédaction du Mercure, de la Pandore et de plusieurs autres journaux littéraires. Il a en portefeuille un recueil de Proverbes dramatiques et plusieurs ouvrages de morale et d’éducation qu’il se propose de publier.

     Abel DUFRESNE, Agenda moral des enfants, ou Moyens d’embellir la vie [in-18; 196 p.; réédité en 1840 sous le titre: L’art de fixer les souvenirs, ou Choix de pensées, conseils, proverbes et maximes à l’usage de la jeunesse], Paris, Johanneau, 1829.

     Journal d’éducation publié par la Société formée à Paris pour l’amélioration de l’enseignement élémentaire 19 (1828), pp. 430 et 438-439.

     [...] Au reste, ce que Namur renferme de plus précieux pour la propagation de l’instruction élémentaire et de toutes les idées généreuses, c’est M. Arnould, entièrement dévoué à cette noble cause; c’est presque à lui seul qu’on doit l’établissement de la Société qui correspond avec la nôtre dans sa: province. Elle fait circuler un grand nombre de bons livres dans les campagnes, tels que le Simon de M. de Jussieu; les Petits livres du père Lami, du même auteur; les Leçons de morale pratique, de M. Abel Dufresne; la Science du bonhomme Richard, etc. La Société les fait imprimer et les vend moins cher que cette impression ne lui coûte. C’est M. Arnould qui fait les avances de fonds, en attendant que les ressources de la Société se soient augmentées suffisamment pour continuer à elle seule ce bienfait si utile à toute une population. Avec quelques hommes comme celui-là dans un royaume, et un gouvernement qui les aide, on peut, je crois, prédire que le but d’une instruction générale doit être bientôt atteint. [...]
     Agenda moral des enfans ou Moyens d’embellir la vie, par M. ABEL DUFRESNE. Un vol. in-18. Chez Johanneau, libraire, rue du Coq-Saint-Honoré, n°8 bis; 1829. Prix, 1 fr. 50 c; franc de port, 1 fr. 75 c. Le succès obtenu par les autres ouvrages de M. Abel Dufresne, recommande suffisamment ce nouveau volume, [p.439] qui contient un joli recueil de contes intéressans et de maximes morales.

     Abel DUFRESNE, Leçons de morale pratique, à l’usage des classes industrielles, ouvrage couronné par la Société d’encouragement [in-18; 36 p.; 2e édition], Paris, L. Colas [«Bibliothèque d’instruction élémentaire»], 1829.
Illustration de Billings pour l'édition étatsunienne des Contes à Henriette (1860)
Vignette de Billings (1860)



Illustration de Billings pour l'édition étatsunienne des Contes à Henriette (1860)
Vignette de Billings (1860)



Illustration de Billings pour l'édition étatsunienne des Contes à Henriette (1860)
Vignette de Billings (1860)


Illustration de Billings pour l'édition étatsunienne des Contes à Henriette (1860)
Vignette de Billings (1860)

     MUSÉE DU LOUVRE, Explication des ouvrages de peinture, sculpture, gravure, lithogravure et architecture des artistes vivans exposés au Musée royal le 1er mai 1831 [278 p.], Paris, Vinchon fils, 1831, p. 1.

     ABEL DUFRESNE, 68, rue de Seine. — 2 — Paysages a l’aquarelle, même numéro.


     Charles GABET & Charles Henri Joseph GABET, Dictionnaire des artistes de l’école française, au XIXe siècle: Peinture, sculpture, architecture, gravure, dessin, lithographie et composition musicale [709 p.], Paris, Madame Vergne, 1831, pp. 234-235.

     DUFRESNE (Abel-Jean-Henri), peintre de paysages, Paris, r. de Seine, 68, né à Etampes en 1788, él. de MM. Bertin et Watelet. A exposé en 1817 et 1819, au salon du M. R., plusieurs paysages à l’huile, à la seppia et à l’aquarelle; [p.235] quelques-uns peints sur taffetas à l’huile et fixes sous cristal.

     GUYOT DE FÈRE, Annuaire des artistes français, Paris, Guyot de Fère, Audot & Gosselin, 1832, p. 70.


     Dufresne (Abel), rue de Seine, 68. A exposé plusieurs paysages aux Salons de 1817-19-31.

     Ernest DANIEL & Jean Hippolyte DANIEL, Biographie des hommes remarquables du département de Seine-et-Oise, depuis le commencement de la monarchie jusqu’à ce jour [428 p.], Rambouillet, Chaignet, 1832, p.162.

     DUFRESNE (ABEL-JEAN-HENRI), neveu de Bertrand Dufresne, directeur du trésor public dans ces derniers temps, est né à Etampes le 8 novembre 1788. Reçu avocat, il devint membre du conseil contentieux du trésor et des finances; à l’époque des cent jours il entra dans la magistrature et fut nommé juge suppléant au tribunal de la Seine. A la seconde restauration, M. Dufresne perdit sa place et retourna à la culture des lettres, qu’il avait étudiées dans sa jeunesse. On lui doit 1° le Monde et la Retraite, 1817, 2 vol. in-12; 2° Samuel d’Harcourt, ou l’Homme de Lettres, 1820, 2 vol. in-12; 3° Contes à Henriette, 1822, in-18; 4° les Petites Félicités, Paris, 1824, in-12; 5° Nouveaux Contes à [p.162b] Henriette, 1824, in-18; 6° Pensées , Maximes et Caractères, 1826, in-8°; 7° Leçons de morale pratique à l’usage des classes industrielles, 1826, in-8°; ouvrage couronné par la Société d’encouragement de Paris, et réimprimé à Namur, aux frais de la Société, pour l’instruction élémentaire. Monsieur Dufresne est rédacteur de plusieurs journaux littéraires. Littérateur et peintre par goût, il a exposé au Salon des paysages à l’huile et à l’aquarelle, qui lui ont valu les suffrages des amateurs.

     Jean Hippolyte DANIEL DE SAINT-ANTHOINE, Biographie des hommes remarquables du département de Seine-et-Oise, depuis le commencement de la monarchie jusqu’à ce jour, précédée d’un aperçu historique et suivie d’écrits relatifs à ce département [280 p.], Paris & Versailles, Angé, 1837, p.193.

     Dufresne (Abel-Jean-Henri), est né à Etampes le 8 novembre 1788. Directeur du trésor public. Des contes, des nouvelles, plusieurs volumes.

     L’ ami de la religion. Journal ecclésiastique, politique et littéeraire 98 (1838), p. 580.

     Le rapport finit par l’indication des livres dont on doit se servir dans les écoles, ou que l’on donnera en prix. La liste en est fort longue. Il y a beaucoup de ces livres que nous ne connoissons pas. Quelques-uns nous sont assez suspects. On a rejeté presque tous les anciens livres pour n’en admettre que d’auteurs récens. Il y en a qui ne nous paroissent guère convenir à des écoles primaires; tels sont des Notions élémentaires du droit français, par Alp. Grün, des Préceptes d’hygiène, par M. Orfila... Mais M. Orfila est membre du comité central, et peut-être qu’à ce litre, il a cru avoir droit à faire adopter ses livres. Il en faut dire autant des livres de M. de Jussieu. Nous trouvons dans la liste un petit cours ce morale par Monlizon, et des Leçons de morale pratique par Abel Dufrêne; cette morale est-elle bien saine et bien sûre? N’esi-elle pas tout-à-fait indépendante de la religion, ce qui est lui ôter toute sa sanction ? Enfin nous voyons encore dans la liste des écrits de MM. Jomard, Francœur, Peigné, de Depping, de Campe, de mesdames Celnart, Voyait, Guizot, Tremadeure, Edgeworth, etc. On peut douter si tout cela convient aux eufaus des écoles primaires.
 
Paysage par Abel Dufresne dans l'Artiste (1852)
Croquis d’Abel Dufresne (1852)



Paysage par Abel Dufresne dans l'Artiste (1852)
Croquis d’Abel Dufresne (1852)



Paysage par Abel Dufresne dans l'Artiste (1852)
Croquis d’Abel Dufresne (1852)



Paysage par Abel Dufresne dans l'Artiste (1852)
Croquis d’Abel Dufresne (1852)
     Eusèbe GIRAULT DE SAINT-FARGEAU, Revue des romans: recueil d’analyses raisonnées des productions remarquables des plus célèbres romanciers français et étrangers, Paris, Firmin Didot, 1839, pp. 195-196.

     DUFRESNE (Abel),
     LE MONDE ET LA RETRAITE, ou Correspondance de deux jeunes amies, 2 vol. in-12, 1817. — Le Monde et la Retraite est un roman épistolaire. Deux jeunes amies, dont l’une, Olivia, reste à Paris, tandis que l’autre, Elisa, habite en province avec une tante prodigue que mille folies ont réduite à vivre du travail de ses mains, s’écrivent tout ce qu’elles font et tout ce qu’elles pensent. Olivia est une belle demoiselle, supérieure au monde qu’elle critique, aux femmes qu’elle traite avec une extrême sévérité, et meme aux hommes auxquels elle ne pardonne rien. Elle prétend avoir eu un moment l’intention de se faire dévote; mais on jugera quelle dévotion est la sienne par la description de l’oratoire qu’elle se propose de faire arranger: cette pièce, dit-elle, ne doit être éclairée que par un jour mystérieux, encore adouci par la couleur rembrume des vitraux qui décorent une fenêtre en ogive; un parquet en mosaïque, une voûte gothique embellie des plus agréables peintures, un prie-Dieu de la forme la plus élégante, une harpe à la Sainte-Cécile, un piano masqué en buffet d’orgue, des livres de prières imprimés sur vélin et enrichis de miniatures, des lampes d’albâtre, des parfums exquis, des fleurs sans cesse renouvelées, quelques têtes du Guide, des gravures représentant Héloïse et Mlle Lavallière, voilà les ornements qu’elle croit indispensables pour embellir son oratoire. De cette fille mondaine passons à sa modeste compagne. Élisa était jolie, elle avait reçu une éducation brillante, mais, dans sa nouvelle situation, c’était presque un tort, car les gens riches ne se montrent pas toujours compatissants envers ceux qu’une éducatoin soignée et quelques dons heureux de la nature tendent à rapprocher de leur position; aussi Elisa et sa tante étaient-elles en butte à une foule de petites mortifications. L’auteur fait une peinture assez piquante de la ville où s’est retirée Elisa; les rues désertes le matin, parce que les femmes occupées de soins domestiques et les hommes de jardinage restent chez eux; les visites de l’après-dînée, le boston du soir, le souper de famille, et ces longues journées toujours semblables, qui n’éprouvent d’autres variations que celles qu’y apporte quelquefois l’almanach, tout cela est peint avec vérité. Malgré l’extrême monotonie de cette manière de vivre, les aventures ne manquent pas à la pauvre exilée. Elle inspire une vive passion à un séminariste, qui n’échappe à la séduction de la beauté qu’en allant porter les lumières de la foi dans des contrées lointaines; une espèce de financier qui n’a d’autre mérite que sa fortune essaye de la rendre sensible; un jeune libertin qu’elle rencontre à une fête de village veut lui faire violence, mais heureusement [p.196] arrive à temps un liberateur qui sauve l’honneur de la belle éplorée. Pour se soustraire à la médisance, Elisa se retire dans un couvent et s’y livre aux pénibles fonctions de garde-malade, et son coup d’essai est de donner des soins à ce même libérateur, qui est blessé par suite du service qu’il lui a rendu. Tous deux sont épris l’un de l’autre, mais ils ne se l’avouent point, en sorte que dans un mouvement de dépit, Elisa commence son noviciat, prend ensuite le voile, voit tomber ses beaux cheveux sous le fatal ciseau, et les envoie à son amie. Cependant celle-ci, tout en courant le monde, a trouvé un mari. On lui présente pour époux un jeune homme tendre et mélancolique que la vue des beaux cheveux d’Élisa frappe d’abord. Il s’informe et apprend bientôt que les cheveux ont appartenu à une amie religieuse; on s’explique: le prétendu d’Olivia est précisément le libérateur de son amie, et comme celle-ci n’avait prononcé que des vœux temporaires, Olivia la force à les rompre, et lui cède généreusement son amant.
     On doit encore à cet auteur: Samuel d’Harcourt, 2 vol. in-12, 1820. — Contes à Henri, in-18, 1826. — Contes à Henriette, in-18, 1824.
 
     Abel DUFRESNE, L’art de fixer les souvenirs, ou Choix de pensées, conseils, proverbes et maximes à l’usage de la jeunesse [in-12; 196 p.; réédition de l’Agenda moral des enfants, ou Moyens d’embellir la vie de 1829], Paris, A. Johanneau, 1840.

     Jean-François ROLLAND, Conseils pour former une bibliothèque, ou catalogue raisonné de tous les bons livres qui peuvent entrer dans une bibliothèque chrétienne. Tome 2 [1635 p.], J. F. Rolland, 1841 p. 416.

     5154. Contes à Henri, par Abel Dufresne, in-18, fig. 90 c. Ces contes, écrits pour les petits enfants, sont plus spirituels qu’utiles.
     5155. Contes à Henriette pour les enfants de 4 à 5 ans, par Abel Dufresne, in-18, figures, 4e édit. 90 c.


     Abel DUFRESNE & COUR ROYALE DE BASTIA, Audience... du 5 novembre 1846. Procès-verbal d’installation de M. Dufresne en qualité de procureur général, 1846.

     Abel DUFRESNE, Leçons de morale pratique, à l’usage des classes industrielles, ouvrage couronné par la Société d’encouragement [in-18; 36 p.; 4e édition], Paris, L. Colas [«Bibliothèque d’instruction élémentaire»], 1847.

     Adolphe SIRET, Dictionnaire historique des Peintres des toutes les Écoles, Paris, C. Marquardt, 1848, p. 513.

     DUFRESNE (Abel-Jean-Henri), 1788, Étampes, Paysage. Élève de Bertin et de Watelet.

     Abel DUFRESNE, Notice sur quelques antiquités trouvées dans l’ancienne province Leuke (évêché de Toul), depuis 1832 jusqu’en 1847 [in-8°], Metz, S. Lamort, 1849.

     Abel DUFRESNE, Contes à Henri et à Henriette [in-8°; V+220 p.], Paris, P.-C. Lehuby, 1846.

     Abel DUFRESNE, Contes à Henri et à Henriette, Paris, P.-C. Lehuby, 1850.

     Abel DUFRESNE, Cour d’appel de Toulouse. Discours prononcé par M. Dufresne, procureur général, à l’audience solennelle de rentrée du 4 novembre 1850. Du principe d’autorité [in-8°; pièce], Toulouse, Bonnal et Gibrac, 1850.

     Abel DUFRESNE, «?» [sur le théâtre d’Étampes], in Abeille d’Étampes (17 janvier 1852), p. ?
     Dont un extrait donné par François CAVAIGNAC,
La culture théâtrale à Étampes au XIXe siècle [263 p.], Paris, L’Harmattan,2007, p. 39.
      Cf.
«Théâtre à Etampes par M. Gabriel Davioud», cité par Gerald M. ACKERMAN, The life and work of Jean-Léon Gérôme: with a catalogue raisonné [352 p.], Londres, Sotheby’s, 1986, p. 192.

     Abel DUFRESNE, Contes à Henri et à Henriette [V+228 p.; planches en couleur], Paris, P.-C. Lehuby, 1852.
Illustration de Billings pour l'édition étatsunienne des Contes à Henriette (1860)
Vignette de Billings (1860)



Illustration de Billings pour l'édition étatsunienne des Contes à Henriette (1860)
Vignette de Billings (1860)



Illustration de Billings pour l'édition étatsunienne des Contes à Henriette (1860)
Vignette de Billings (1860)

     L’Artiste (1852), p. 30.

     Gravures du numéro. [...] Croquis. — M. Abel Dufresne, l’auteur de ces quatre paysages qu’il intitule modestement des croqis, a beaucoup étudié la nature, et marche sur la trace des mâitres de la couleur et de la lumière. Dire que M. François a lithographié ces fins tableau, n’est-ce pas tout dire?

     Abel DUFRESNE, «Préface», in Joseph PLANCHE, Les Échos poétiques. Exposition des plus riches dépouilles rapportées d’Athènes et de Rome par les Princes du Parnasse français [304 p.], Paris, FIRMIN DIDOT frères, 1853, pp. I-IV.
     Texte mis en ligne par Google Book, à cette adresse (cliquez ici), en ligne en 2010.

     François-Joseph GRILLE, «Dufresne (Abel-Jean-Henri)», in ID., Autographe de savants et d’artistes. Vol. 2. De connus et d’inconnus, de vivants et de morts, mis aux vents par François Grille, avec annotations, gloses et commentaires [in-12; 344 p.], Paris, Ledoyen, 1853 [dont une édition numérique en mode image par la BNF, 1995, mise en ligne par la BNF sur son site Gallica, gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N095423; dont la saisie en mode texte qui suit], pp. 283-284.

     «Dufresne (Abel-Jean-Henri). — A fait de petits romans, de petits journaux, de petits livres d’éducation. [p.284] Il a poussé à la création du Cercle littéraire d’Étampes, où il était né, où il est allé vivre. Abel Dufresne a été commis aux finances, avocat, magistrat, peintre. Il vit le jour en 1788. Je crains qu’il ne soit mort.» [Dufresne ne serait mort en fait qu’en 1862 selon MARQUIS 1881; il semble même qu’il ne soit mort quen 1872; et il est douteux quil soit revenu à Étampes (B.G.)].

     Abel DUFRESNE, Le Livre du pauvre [in-18], Paris, A. Fontaine, 1854.

     Fr. BARRIÈRE, «Sur le Livre du Pauvre, de M. Abel Dufresne», in Journal des Débats  (19 avril 1854).

       Abel DUFRESNE, Notice sur des sépultures gallo-frankes trouvées, en 1854, à Farébersviller (Moselle, canton de Saint-Avold) [in-8°; pièce; extraits des Mémoires de l’Académie impériale de Metz, 1854-55], Metz, F. Blanc, 1855.

     Abel DUFRESNE, «Mémoire sommaire sur la ville de Toul et le pays Toulois», in L’Austrasie. Revue de Metz et de Lorraine [Metz, in-8°; de 1858 à 1859 l’organe de la Société d’archéologie et d’histoire de la Moselle dont elle publie les comptes-rendus et les mémoires; des extraits des t. 6-7 composent alors le t. 1 de Mémoires de la Société d’archéologie et d’histoire de la Moselle] 4 ( 1856) [dont une édition numérique en mode image par la BNF sur son site Gallicagallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n033796.htm, en ligne en 2003], p. 134.


     Jules VIARD & Abel DUFRESNE, Les Petites joies de la vie humaine, par Jules Viard [in-16; 363 p.; réédition augmentée des Douceurs de la vie de Dufresne, Paris, Hetzel, 1858.

     Abel DUFRESNE, «De l’origine de l’Intendance dans les Trois-Évêchés», in Mémoires de la Société d’archéologie et d’histoire de la Moselle [Metz, in-8°] 1 ( 1858) [dont une édition numérique en mode image par la BNF sur son site Gallica, gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n033403.htm, en ligne en 2003], pp. 61-65 (autre réédition numérique par Google Book, cliquez ici).
 
     Abel DUFRESNE, Dissertation sur l’origine des sceaux et sur leur usage, principalement dans l’évêché de Toul [in-8°; pièce], Metz, F. Blanc, 1858.

     Abel DUFRESNE, «Traité de l’officialité de Toul de Jean Dupasquier», in Mémoires de la Société d’archéologie et d’histoire de la Moselle [Metz, in-8°; le t. 1 (1858) est composé d’articles extraits de: L’Austrasie (1853); tables: 1858-1902 in t. 19 (1902) et t. 1-17 (1858-1887) in Annuaire de la Société d’histoire et d’archéologie lorraine, t. 1] 1 (1860) [dont une édition numérique en mode image par la BNF sur son site Gallica, gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n033418.htm, en ligne en 2003], pp. 41-18.

     Abel DUFRESNE & l’abbé LEDAIN, «Maison abbatiale Saint-Vincent», in Mémoires de la Société d’archéologie et d’histoire de la Moselle [Metz, in-8°] 3 ( 1860) [dont une édition numérique en mode image par la BNF sur son site Gallica, gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n033404.htm, en ligne en 2003], p. 29.

     Abel DUFRESNE [traducteur anonyme: H.B.A.], Stories of Henry and Henrietta. Translated from the French of Abel Dufresne by H. B. A., with illustrations from designs by Billings [194 p.], Boston, T.O.H.P. Burnham, 1860.
     Dont une mise en ligne par Google Book, à cette adresse (cliquez ici), en ligne en 2010.
     Réédition [204 p.], Kessinger Publishing, 2009 [en vente en 2010 sur internet].

   Quatre paysages dessinés par Abel Dufresne, lithographiés par François et publiés sous le nom de Croquis dans le numéro de L’Artiste de 1852.



Paysage par Abel Dufresne dans l'Artiste (1852)




Paysage par Abel Dufresne dans l'Artiste (1852)




Paysage par Abel Dufresne dans l'Artiste (1852)




Paysage par Abel Dufresne dans l'Artiste (1852)

     Arthur’s Illustrated Home Magazine 15-16, p. 128.

     Stories of Henry and Henrietta. Translated from the French of Abel Dufresne. With Illustrations from Desings by Billings. Boston: T. O. H. P. Burnham.
     A book of pleasant and instructive stories for children.

     The Stars and stripes in rebeldom 2 (1862), p. 144.

     Stories of Henry and Henrietta. Translated from the French of Abel Dufresne. One handsome volume. 12mo. Beautifully printed on tinted paper, with four elegant Illustrations, from designs by Billings. Price in cloth gilt, 75 cents.
     
The grace, tact, and humor of French authors fit them peculiarly to write for children. More fanciful and less confined to the daily routine of life than American writers, they are just as serviceable in the morals they deduce; and pleasing traces of the cordial domestic life of the French, the devotion of parents to the education and happiness of their children, are conspicuous in their works. These general characteristics apply particularly to the work before us. It is a Beries of sketches, — humorous, pleasing, vivacious, and at the same time instructive. We are particularly pleased with ’ The World Reversed,’ a story in which children assume the government temporarily and parents become subjective; and we think our young friends will share our favorable opinion." — Boston Journal.

       Abel DUFRESNE, «Découverte d’un Gérard d’Alsace à Louvigny», in Mémoires de la Société d’archéologie et d’histoire de la Moselle [Metz, in-8°] 4 (1861) [dont une édition numérique en mode image par la BNF sur son site Gallica, gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n033405.htm, en ligne en 2003], p. 138.

     Abel DUFRESNE est mort en 1862 selon Léon MARQUIS 1881. C’est vraisemblablement une erreur pour 1872, d’après ce qui suit.

     Albert Jean Baptiste LEMARCHAND, Catalogue des manuscrits de la Bibliothèque d’Angers [510 p.], Angers, Cosnier et Lachèse, 1863, p. 188.

     Dufresne (Abel), écrivain et magistrat, deux lettres et deux notices.

     Théodore Michel LEJEUNE, Guide théorique et pratique de l’amateur de tableaux: études sur les imitateurs et le copistes des maîtres de toutes les écoles dont les œuvres forment la base ordinaire des galeries. Volume 3, Prais, Gide, 1865, p. 84.

     DUFRESNE (Abel-Jean-Henri). Franç. — Étampes, 1788. — Él. de Bertin et Watelet.

     Abel DUFRESNE & l’abbé LEDAIN, «Vase funéraire au Sablon» & «Dyptiques de Toul», in Mémoires de la Société d’archéologie et d’histoire de la Moselle [Metz, in-8°] 9 (1866) [dont une édition numérique en mode image par la BNF sur son site Gallica, gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n033410.htm, en ligne en 2003], p. 41 & 116.

     Révérend-Père BACH & Abel DUFRESNE, «Théâtre des Jésuites de Metz», in Mémoires de la Société d’archéologie et d’histoire de la Moselle [Metz, in-8°] 10 ( 1867) [dont une édition numérique en mode image par la BNF sur son site Gallica, gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n033411.htm, en ligne en 2003], p. 124.

     Abel DUFRESNE, «Origine de l’église de Toul» & «Place Saint-Vincent (monnaies)», in Mémoires de la Société d’archéologie et d’histoire de la Moselle [Metz, in-8°] 10 ( 1867) [dont une édition numérique en mode image par la BNF sur son site Gallica, gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n033411.htm, en ligne en 2003], p. 92 & 180.

     ROBERT & Abel DUFRESNE, «Sceaux des évèques de Toul», in Mémoires de la Société d’archéologie et d’histoire de la Moselle [Metz, in-8°] 10 (1867) [dont une édition numérique en mode image par la BNF sur son site Gallica, gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n033411.htm, en ligne en 2003], p. 110.

     Abel DUFRESNE & DOMMANGET, «Lettre de Bossuet père», in Mémoires de la Société d’archéologie et d’histoire de la Moselle [Metz, in-8°] 11 (1868) [dont une édition numérique en mode image par la BNF sur son site Gallica, gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n033412.htm, en ligne en 2003], p. 58.

      Abel DUFRESNE, «Archives de Toul», in Mémoires de la Société d’archéologie et d’histoire de la Moselle [Metz, in-8°] 11 ( 1868) [dont une édition numérique en mode image par la BNF sur son site Gallica, gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n033412.htm, en ligne en 2003], p. 148.

     Abel DUFRESNE, «Statue de bronze trouvée à Scarpone» & «Jouy-aux-Arches (aqueduc romain de)», in Mémoires de la Société d’archéologie et d’histoire de la Moselle [Metz, in-8°] 12 (1869) [dont une édition numérique en mode image par la BNF sur son site Gallica, gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n033413.htm, en ligne en 2003], pp. 62 & 75.

     Abel DUFRESNE & M. le général CREULY, «La déesse Épona», in Mémoires de la Société d’archéologie et d’histoire de la Moselle [Metz, in-8°] 12 (1869) [dont une édition numérique en mode image par la BNF sur son site Gallica, gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n033413.htm, en ligne en 2003], p. 105.

     Joseph Marie QUÉRARD, Les Supercheries littéraires dévoilées. Galerie des écrivains français de toute l’Europe qui se sont déguisés sous des anagrammes, des astéronymes, des cryptonymes, des initialismes, des noms littéraires, des pseudonymes facétieux et bizarres, etc., découverts ou non, des auteurs supposés, des plagiaires et des éditeurs infidèles de la littérature française pendant les quatre derniers sièles, ensemble les industriels littéraires et les lettrés qui se sont anoblis à notre époque, par J. M. Quérard, auteur de la France littéraire, avec le concours de bibliothécaires et de bibliophiles français, belges, russes, suisses,etc. Deuxième édition refondue et améliorée et considérablement augmentée [3 volumes in-8° (VII-1278, 1323, 1298 col.)], Paris, P. Daffis, 1869-1870, tome 1, col 49.

     A.... D... et A. D. [Abel DUFRESNE, fifs du naturaliste de ce nom et neveu de Dufresne de Saint-Léon].
     I. Douceurs (les) de la vie, ou les petites Félicités qui s’y rencontrent à tout moment; pour servir de consolations aux «Misères et Tribulations du docteur Beresfort». Paris, Hesse, 1816, in-12 de 9 feuill., 2 fr. [341] — Réimpr. en 1824 sous le dernier titre, avec le nom de l’auteur en entier.
     IL Monde (le) et la Retraite, ou Correspondance de deux jeunes amies, publiée par — . Paris, Pélicier, 1817, 2 vol. in-12, 5 fr. [342]

     Abel DUFRESNE, «Épone. — Autel leuckois», in Mémoires de la Société d’archéologie et d’histoire de la Moselle [Metz, in-8°] (1871-1872) [dont une édition numérique en mode image par la BNF sur son site Gallica, gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n033415.htm, en ligne en 2003], p. 13.

     RÉGNIER & Abel DUFRESNE, «Mandren. — Monnaies du moyen-âge», in Mémoires de la Société d’archéologie et d’histoire de la Moselle [Metz, in-8°] (1871-1872) [dont une édition numérique en mode image par la BNF sur son site Gallica, gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n033415.htm, en ligne en 2003], p. 61.

     Abel DUFRESNE & l’abbé LEDAIN, «Sceaux de l’abbaye de Saint-Martin-devant-Metz. — Échange d’observations», in Mémoires de la Société d’archéologie et d’histoire de la Moselle [Metz, in-8°] 11 ( 1873-1874) [dont une édition numérique en mode image par la BNF sur son site Gallica, gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n033416.htm, en ligne en 2003], p. 65.

     Léon MARQUIS, «Dufresne (Abel-Jean-Henri)», in ID., Les rues d’Étampes et ses monuments, Étampes, 1881 [réimpressions: Marseille, Laffitte reprints, 1977; Éditions de la Tour Gile, 1996], pp. 350-351.

     «DUFRESNE (ABEL-JEAN-HENRI), né à Étampes le 8 novembre 1788, mort en 1862, fut directeur du trésor public, juge suppléant au tribunal de la Seine, procureur général à Bastia et à Metz, et premier président à la Cour d’appel de Besançon, puis rédacteur de plusieurs journaux littéraires. Il a publié plusieurs volumes de contes et nouvelles: Le monde de la retraite, 1817, 2 vol. in-12; Samuel d’Harcourt, 1820, 2 vol., in-12; Contes à Henriette, 1822, in-18; Les petites félicités, 1824, in-12; Nouveaux contes à Henriette, 1824, in-18; Leçons de morale pratique, ouvrage couronné par la Société d’encouragement, 1826, in-8°; 4e édition, 1847; Pensées, maximes et caractères, 1826, in-8°; L’art de fixer les souvenirs, 1840; Contes à Henri, 1850; Le Livre du pauvre, 1854; des notices sur les antiquités de la Lorraine, etc. Il était aussi un peintre distingué, et les paysages à l’huile et à l’aquarelle qu’il exposa lui valurent les suffrages des amateurs.
     «[p.351] Son père, Dufresne (Jean-Nicolas), né à Paris en 1747, mort à Étampes en 1812, se livra à l’étude des sciences naturelles. Il fit en 1781 le tour du monde avec La Peyrouse et laissa une relation des faits principaux de son voyage, publiée sous un pseudonyme [Daniel, Biographie des hommes remarquables de Seine-et-Oise, 1832. — Vapereau, Dictionnaire des contemporains.] Chargé de ramener en France les deux fils de Laborde, il eut la douleur de les voir périr dans un canot qui disparut dans les brisants.
     «Son fils, Dufresne (Alexandre-Henri), né à Étampes, est un sculpteur distingué, officier le de la Légion-d’Honneur, inspecteur général de l’Université.
     «Son petit-fils (Arthur-Henri), archiviste-paléographe, ancien élève de l’École des chartes, attaché à la bibliothèque Mazarine, se propose de réimprimer la relation de son bisaïeul.
     «Son frère, Dufresne de Saint-Léon (Louis-César-Alexandre), ancien conseiller d’État, chevalier de la Légion-d’Honneur, a été chargé sous M. de Talleyrand de plusieurs missions diplomatiques. Auteur d’un ouvrage sur le crédit qui fait autorité.»


      Henry JOUIN, Musée de portraits d’artistes, peintres, sculpteurs, architectes, graveurs, musiciens, artistes dramatiques, amateurs, etc., nés en France ou y ayant vécu; état de 3,000 portraits, peints, dessinés ou sculptés, avec l’indication des collection publiques ou privées qui les renferment
[XX+241 p.], Paris, Renouard, 1888, p. 58.

     Dufresne (Abel-Jean-Henri), peintre. Dessin, par J.-D.-A. Ingres, au Musée de Besançon.
     
     SOCIÉTÉ DE L’HISTOIRE DE L’ART FRANÇAIS, Nouvelles archives de l’art français, Paris, Société de l’histoire de l’art français, 1884, p. 36.

     Dufresne (Abel-Jean-Henri), peintre. Dessin, par J.-D.-A. Ingres, au Musée de Besançon.
     
     Joseph DEPOIN, «Bibliographie des autographes et plaquettes rares sur Seine-et-Oise et le Vexin signalées dans les catalogues 1896-1899», in Mémoires de la Société historique et archéologique de l’arrondissement de Pontoise et du Vexin 21 (1899), p. 57.

     895. Abel Dufresne, littérateur et moraliste, né à Étampes en 1788, mort en 1862. L. a. s. à son ami Villemain. Paris, 13 juin 1859; 2 pag. in-8°. 3 f.
     Lettre humoristique sur le changement du goût littéraire.
Catal. Voisin, 1899, n°29.406).
     
     George P. MRAS (Princeton University. Dept. of Art and Archaeology), Eugène Delacroix’s theory of art [160 p.], Princeton University Press, 1966, pp. 94-95.

     (Abel Dufresne ami d’Eugène Delacroix).

     Harold SPENCER, Readings in art history, Volume 2, Scribner, 1976, pp. 270-271.

     (Abel Dufresne ami d’Eugène Delacroix).

     Alain PLESSIS, La Banque de France et ses deux cents actionnaires sous le Second Empire, Genève, Droz, 1982, p.274.

Nom
Date du décès
Source
Montant de la fortune reconstituée (en milliers de francs
DUFRESNE Abel J. H.
30.8.1866
Déclaration enregistrée à Étampes le 2.2.1867, sous le n°135 (conservée à l’Enregistrement d’Étampes)
2.000
     
     Jean-Noël LUC, L’invention du jeune enfant au XIXe siècle: de la salle d’asile à l’école maternelle [511 p.], Paris, Belin, 1997, p. 141.

       Sophie DI FOLCO [dir.], Serge BIANCHI, Raymonde AUTIER-LEJOSNE, Michel CHANCELIER, L’Essonne au milieu du XIXe siècle: guide de recherches [246 p.], Évry, Comité de recherches historiques sur les révolutions en Essonne, 1998, p 233.

     DUFRESNE Abel (1788-1862) directeur du Trésor public à Étampes.

     Pierre SANCHEZ, et Xavier SEYDOUX, Les estampes de "L’Artiste" 1831-1904 [2 volumes de 26 cm; 609 p; addendum; bibliographie p. 607-609; index], Paris, l’Échelle de Jacob, 2000, p. 236.

     1852 -12 - Croquis (quatre paysages ovales). Lithographie imprimée avec pierre de teinte sur vélin d’après A. Dufresne. Chacune: H. 90 X L 120. Au C. des quatre: L’ARTISTE, sous les paysages à G.: Abel Dufresne del., au C.: Impr. Berlantz Paris et à D.: François lith.

     Bernard GINESTE [éd.], «Acte de baptême d’Abel Dufresne (12 novembre 1788)», in Corpus Étampois, www.corpusetampois.com/che-18-17881112bapt-abeldufresne.html, mai 2003.

     Bernard GINESTE [éd.], «Abel Dufresne. Une bibliographie», in Corpus Étampois, www.corpusetampois.com/cbe-abeldufresne.html, depuis mai 2003.

     Lucia OMACINI, Le roman épistolaire français au tournant des lumières [279 p.], Paris, Champion [«Les dix-huitièmes siècles» 82], 2003, p. 249.

     Marie-Ève THÉRENTY & Alain VAILLANT, Presse et plumes: journalisme et littérature au XIXe siècle [583 p.], Paris, Nouveau monde, 2004, p. 431.

     Francis MARCOIN, Librairie de jeunesse et littérature industrielle au XIXe siècle [893 p.], Paris, Champion, 2006, pp.138, 160 et 295.

     Jean-Marie EMBS, Philippe MELLOT & Jean-Jérôme CARCOPINO, 100 ans de livres d’enfant et de jeunesse: 1840-1940 [300 p.], Paris, Éditions de Lodi, 2006, p. 252.

Les Echos poétiques de J. Planche, édités à titre posthume par Dufresne
Les Echos poétiques de J. Planche, édition posthume par Dufresne


2. Jean-Nicolas Dufresne Saint-Léon
[père d’Abel]
 


     Nous n’avons pas trouvé pour l’instant de l’ouvrage que Jean-Nicolas avait fait paraître sous un pseudonyme et racontant son voyage avec La Pérouse en 1781 selon Marquis (ou plutôt en 1787?).

     Jean-François LA PÉROUSE, «Lettre du 10 septembre 1787», in Louis-Antoine DESTOUFF, baron de MILET-MUREAU, Voyage de La Pérouse autour du monde, publié conformément au décret du 22 avril 1791 et réd. par M. L.-A. Milet-Mureau, Paris, Imprimerie de la République, an V [1797] [dont une saisie numérique en mode texte (1758 Ko) par l’INALF [«Frantext» R559; M562-565], 1961, mise en ligne par la BNF sur son site Gallica, N087287, gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n087287.htm, en ligne en 2003], [Dufresne est cité 4 fois, pp. 184, 192, 213-215], p. 214-215

     «D’Avatscha, 10 septembre 1787. — Je vais, mon cher ami, m’entretenir avec vous sans aucun ordre; mais je tâcherai de ne rien oublier de ce que j’ai à vous dire. Le ministre doit avoir reçu, par M. Dufresne, les détails de notre campagne depuis notre départ de [p.215] France jusqu’à notre arrivée à Macao; et je remets à M. Lesseps, la suite de cette relation, depuis Macao jusqu’au Kamtschatka.»

     Ernest DANIEL & Jean Hippolyte DANIEL, Biographie des hommes remarquables du département de Seine-et-Oise, depuis le commencement de la monarchie jusqu’à ce jour [428 p.], Rambouillet, Chaignet, 1832, p.162.

     DUFRESNE (JEAN-NICOLAS), père du précédent, né à Paris en 1747, mort à Étampes le 24 octobre 1812, se livra à l’étude des sciences naturelles. Il partit en 1781 pour faire le tour du Monde avec le célèbre Lapeyrouse, et quitta ce navigateur à Macao, pour rapporter en France les Mémoires de l’expédition. A son retour en 1787, il fut nommé secrétaire-général des mines de France. Il a laissé un Journal contenant la relation des faits principaux de son voyage avec Lapeyrouse.

     François-Joseph GRILLE, «Dufresne Saint-Léon», in ID., Autographe de savants et d’artistes. Vol. 2. De connus et d’inconnus, de vivants et de morts, mis aux vents par François Grille, avec annotations, gloses et commentaires [in-12; 344 p.], Paris, Ledoyen, 1853 [dont une édition numérique en mode image par la BNF, 1995, mise en ligne par la BNF sur son site Gallica, gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N095423; dont la saisie en mode texte qui suit], pp. 283.

     «Dufresne Saint-Léon. — Autre naturaliste, suivit La  Peyrouse jusqu’à Macao. De retour en France en 1785, il fut nommé secrétaire général des mines. Le comte Mollien, devenu ministre, le fit nommer à la caisse de service du Trésor. Dufresne continua de s’occuper des sciences, et il fit pour l’impératrice Joséphine une jolie collection de coquilles fossiles dont Férussac tira grand parti pour son ouvrage. Dufresne meurt le 20 octobre 1812 à Étampes. Il était né à Paris en 1747.»

     Léon MARQUIS, «Dufresne (Abel-Jean-Henri)», in ID., Les rues d’Étampes et ses monuments, Étampes, 1881 [réimpressions: Marseille, Laffitte reprints, 1977; éditions de la Tour Gile, 1996], p. 351 [dont une saisie supra.].



3. Alexandre-Henri Dufresne Saint-Léon
[fils d’Abel, né à Étampes]


     Léon MARQUIS, «Dufresne (Abel-Jean-Henri)», in ID., Les rues d’Étampes et ses monuments, Étampes, 1881 [réimpressions: Marseille, Laffitte reprints, 1977; Éditions de la Tour Gile, 1996], p. 351 [dont une saisie supra.].

 

4. Arthur-Henri Dufresne Saint-Léon
[petit-fils d’Abel, qui ne paraît pas avoir réédité le récit de son bisaïeul]
 

     Arthur DUFRESNE [= Arthur-Henri? simple possibilité], Quemadmodum servitutes amittuntur (Dig. 8,6). Droit civil français: art. 703 à 710. De la compétence en matière de voirie. Thèse pour la licence... 07-08-1877... par A. Dufresne [in-8°; 76 p.; thèse pour une licence de droit], Paris, F. Pichon, 1877.

     Léon MARQUIS, «Dufresne (Abel-Jean-Henri)», in ID., Les rues d’Étampes et ses monuments, Étampes, 1881 [réimpressions: Marseille, Laffitte reprints, 1977; Éditions de la Tour Gile, 1996], p. 351 [dont une saisie supra.].

     Arthur-Henri DUFRESNE, Faire-part de naissance de son fils Charles Henri [feuille, 10 cm sur 13,5], Morigny-Champigny, Château de Champigny, 23 Août 1886 [d’après le vendeur d’un exemplaire mis en vente sur le site eBay en 2010].

     Faire-part de naissance concernant le vicomte et la vicomtesse de Saint-Léon (Léon Arthur Henri Dufresne de Saint-Léon) pour la naissance de leur fils (Léon Charles Henri Dufresne de Saint-Léon), Château de Champigny, Morigny-Champigny (Essonne) le 23 Août 1886. Feuille (Format or Size): 10 x 13,5 cm environ avec texte et bords papier blanc.

     Arthur-Henry DUFRESNE [Paris, Bibliothèque Mazarine], Catalogue des incunables de la Bibliothèque Mazarine [in-4° (25 cm); VIII+807 p.], Paris, H. Welter, 1893.

     Paul MARAIS & Arthur-Henry DUFRESNE [Paris, Bibliothèque Mazarine], Catalogue des incunables de la Bibliothèque Mazarine [in-4° (25 cm); VIII+893 p.; avec un supplément, d’additions et corrections, paginé 755-893], Paris, H. Welter, 1893-1898.

     L’Information d’histoire de l’art 20 (1975), pp. ?-? [sur les achats faits par Arthur Dufresne de Saint-Léon pour emblellir son château de Jeurre].


     Yves HÉLAINE, Pages généalogiques, ivehel.free.fr/dat31.htm, en ligne en 2010.

     Selon ces pages, "Arthur" Henri Dufresne de Saint-Léon, né le 6 février 1858 à Paris, est mort le 26 octobre 1947 au château de Jeurre  à Morigny-Champigny (Essonne).
     Il s’était marié le 10 juin 1885 à "Berthe" Laurence Marie de Valon d’Ambrugeac, née le 10 novembre 1859 à Courgivaux, Marne, et décédée le 6 avril 1900 à Paris, fille de Louis Gustave Marie Charles de Valon et de Louise "Thomine"du Cambout de Coislin, qui lui donna trois enfants.
     1) Arthur Anne Alexandre "Charles" Dufresne de Saint Léon, né le 27 juin 1893 à Morigny-Champigny (Essonne), mort le 17 janvier 1933 à Paris, qui avait épousé à Paris, le 22 février 1922, "Marie Thérèse" Anne Nathalie Madeleine Joséphine de Biré, née le 4 octobre 1898 à Paris et décédée le 27 novembre 1971 à Pau (Pyrénées-Atlantiques).
     2) Léon Charles "Henri" Dufresne de Saint Léon, né le 23 août 1886 à Morigny-Champigny (Essonne) et décédé le 25 avril 1952 à Nice (Alpes-Maritimes), qui avait épousé successivement: a) le 6 octobre 1909, Marie Josèphe Hamon; b) Malvina Suchet d’Albufera (née le 25 décembre 1887 à Paris, décédée à Paris le 19 décembre 1920; c) le 24 août 1922, à La Gouesnière (Ille-et-Vilaine), "Marguerite" Françoise Marie de La Rochefoucauld.
     3) Louise Dufresne de Saint Léon, née en novembre 1887, décédée le 13 septembre 1961 à Saint-Julien-en-Genevois (Haute-Savoie), qui avait épousé Charles Le Vavasseur.

 
Faire-part de naissance du fils d'Arthur, Charles (1886)
Faire-part de naissance du fils d’Arthur, Charles (1886)



5. Louis-César-Alexandre Dufresne Saint-Léon
[oncle d’Abel]

       Louis-César-Alexandre DUFRESNE SAINT-LÉON, Département des pensions. Direction générale de liquidation. Pensions rétablies. Supplément. Naissances de 1716-1718 [in-4°; 8 p.; signé: Dufresne de Saint-Léon. 15 juillet 1791], Paris, 1791.

     Louis-César-Alexandre DUFRESNE SAINT-LÉON, Département des pensions. Direction générale de liquidation. Pensions recréées. Supplément. Naissances de 1716-1718 [in-4°; 10 p.; signé: Dufresne-Saint-Léon. 15 juillet 1791], 1791

     Louis-César-Alexandre DUFRESNE SAINT-LÉON, Lettre de M. Dufresne-Saint-Léon,... directeur général de la liquidation, à MM. les commissaires des départements formés de la ci-devant province de Languedoc, sur la prochaine liquidation des dettes contractées par cette province. 4 août 1791 [in-4°; 3 p.], Toulouse, D. Desclassan, 1791.
 
     Louis-César-Alexandre DUFRESNE SAINT-LÉON, Rapport du commissaire du Roi, directeur général de la liquidation, sur la réclamation de la Caisse d’escompte, relativement à la fixation du reliquat de son compte avec le trésor public, pour le semestre de janvier à juillet 1790 [in-4°; 24 p.; Signé: Dufresne Saint-Léon], Paris, Imprimerie royale, 1791.

     Louis-César-Alexandre DUFRESNE SAINT-LÉON, Mémoire sur la liquidation, ses progrès, son état actuel, ses engagemens et ses besoins, rédigé par Louis-César-Alexandre Dufresne-Saint-Léon, commissaire du Roi, directeur général de la liquidation [in-8°; 48 p.; tableau], Paris,  Imprimerie nationale, sans date.
 
     Louis-César-Alexandre DUFRESNE SAINT-LÉON, Lettres à quelques propriétaires en province [in-8°; 32 p.], sans lieu ni date.

     Anne Louise Germaine NECKER, baronne de STAËL-HOLSTEIN [dite Madame de STAËL], Considérations sur les principaux événements de la Révolution française, 1818 [édition posthume]; dont une réédition (2 vol.; 514+462 p.) par le duc de Broglie et le Baron de Staël, Paris, Charpentier, 1862; dont une saisie numérique en mode texte par l’INALF (1420 Ko), 1961, mise en ligne par la BNF sur son site Gallica, N089704, gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N089704], tome 1, pp. 192-193.
 
     Galerie historique des contemporains ou nouvelle Biographie. Seule édition, dans laquelle se trouvent réunis les hommes morts ou vivans, de toutes las nations, qui se sont fait remarquer à la fin du 18me siècle et au commencement de celui-ci, par leurs écrits, leurs actions, leurs talents, leurs vertus ou leurs crimes. Tome quatrième [446 p.], Bruxelles, Auguste Wahlen, 1818, p. 248.

     DUFRESNE-SAINT-LÉON (LÉON), né à Paris en 1752, se fit remarquer de bonne heure par une grande aptitude aux affaires, qui cependant n’excluait en lui ni le goût de la littérature, ni surtout celui des plaisirs. Nommé premier commis du trésor-royal en 1788, il s’attacha étroitement à la personne et à la fortune de M. Necker, et se lia avec presque tous les hommes marquans de cette première époque de la révolution. Le 16 juillet 1789, il fut chargé des dépêches de l’assemblée nationale et du roi, pour M. Necker, et partit le 11 du même mois pour se rendre en Suisse. Quelque temps après le retour de ce ministre, M. Dufresne fut nommé liquidateur-général de la dette publique. Souvent consulté par la cour, il se montra toujours attaché au système constitutionnel de 1791, et sa correspondance saisie avec sa personne, après les événemens du 10 août, prouva combien cet attachement était sincère; mais ce sentiment même était un crime, pour une assemblée qui venait de fonder la république. Arrêté le 22 septembre 1792, il fut décrété d’accusation le 23 décembre suivant, et traduit au tribunal criminel de Paris, où, malgré les accusations menaçantes qui pesaient sur lui, il fut acquitté après une audience de vingt heures, et renvoyé, par jugement, à ses fonctions auxquelles il renonça bientôt. De nouveaux ordres pour l’arrêter ayant été donnés peu de temps après, il échappa aux agens chargés de son arrestation, et parvint à se rendre en Suisse, à la faveur d’un déguisement. Inscrit sur la liste des émigrés, et dépouillé de tout ce qu’il possédait, M. Dufresne alla chercher un asyle à Milan, où sa femme, qui était demeurée à Paris dans le dessein de soustraire quelques débris de leur fortune à la rigueur des lois, ne tarda pas à venir le rejoindre. Tous deux revinrent en France quelques jours avant l’époque du 18 brumaire. Connaissant trop bien les hommes pour avoir conservé quelqu’ambition, Dufresne de Saint-Léon ne sollicita point d’emploi à son retour; retiré dans une terre qui lui appartient prés d’Étampes, et loge chez le prince de Talleyrand, son ancien ami, lorsqu’il vient à Paris, il a constamment témoigné un profond éloignement à sortir de son obscurité. Il a été nommé cependant conseiller-d’état honoraire et commissaire pour la liquidation des étrangers, le 24 août 1815, mission temporaire qu’il n’a acceptée que pour ne pas désobliger ceux de ses amis qui la lui offraient. M. Dufresne est un des hommes qui ont le mieux jugé, dés les premiers jours delà seconde restauration, quelles seraient les suites de cet événement auquel ses liaisons avec le prince de Talleyrand et le duc d’Otrante, alors président de la commission de gouvernement, ne l’ont pas rendu étranger, mais qu’il n’a secondé que dans des vues bien différentes de ce qui s’est passé depuis. Indépendamment de ses occupations financières, M. Dufresne a obtenu des succès littéraires distingués. Les lectures particulières d’une tragédie, où l’on s’accorde à reconnaître un grand talent, font regretter que sa modestie ait condamné cet ouvrage à l’obscurité du porte-feuille.

     Antoine-Vincent ARNAULT, Antoine JAY, Étienne de JOUY, Jacques MARQUET DE NORVINS (baron de MONTBRETON), Biographie nouvelle des contemporains: ou Dictionnaire historique et raisonné de tous les hommes qui, depuis la révolution française, ont acquis de la célébrité par leurs actions, leurs écrits, leurs erreurs ou leurs crimes, soit en France, soit dans les pays étrangers; précédée d’un tableau par ordre chronologique des époques célèbres et des événemens remarquables, tant en France qu’à l’étranger, depuis 1787 jusqu’à ce jour, et d’une table alphabétique des assemblées législatives, à partir de l’assemblée constituante jusqu’aux dernières chambres des pairs et des députés, Volume 6 [461 p.], Paris, Librairie historique, 1822, pp. 136-137.

     DUFRESNE SAINT-LÉON (LÉON) [sic], né à Paris en 1762, manifesta de bonne heure son goût pour la littérature. Employé au trésor royal en 1788, il ne tarda pas à devenir premier commis, et dans cette place obtint et mérita la confiance de M. Necker, dont il suivit la fortune. Ce fut lui qui, le 16 juillet 1789, eut l’honorable mission de porter à ce ministre, retiré en Suisse, l’invitation de venir reprendre ses fonctions, d’après un décret de l’assemblée nationale sanctionné par le roi. Après la réinstallation de Necker, M. Dufresne devint liquidateur de la dette publique et obtint la confiance du gouvernement; ce qui attira sur lui les soupçons de ceux qui suspectaient la conduite de la cour. Attaché de la meilleure foi du monde à la constitution de 1791, qui consacrait également les droits du peuple et ceux du monarque, M. Dufresne, pour le fait seul de cet attachement, parut criminel, dans un moment où la monarchie chancelante allait bientôt faire place au gouvernement républicain. Le 22 septembre 1792, jour même de la fondation de la république, il fut arrêté et traduit au tribunal révolutionnaire le 23 décembre. Ce tribunal n’ayant pas trouvé suffisantes les charges portées contre lui, l’acquitta; mais il ne tarda pas à être de nouveau décrété d’accusation, parvint à se soustraire aux recherches des agens de la police en se travestissant, et quitta la France pour se rendre en Suisse. Les proscripteurs qui n’avaient pu l’atteindre firent porter son nom sur la liste des émigrés, afin de pouvoir s’emparer de ses propriétés. M. Dufresne, privé de toute ressource, alla chercher un refuge à Milan, où sa vertueuse épouse vint bientôt partager son adversité. Ils rentrèrent en France peu de jours avant le 18 brumaire, et furent témoins de cette révolution qui enchaîna l’hydre de l’anarchie et permit aux citoyens paisibles de respirer. La circonstance pouvait paraître favorable à M. Dufresne pour solliciter du nouveau gouvernement quelque place; mais la connaissance qu’il avait acquise des hommes avait fermé son cœur au sentiment de l’ambition, et peut-être même au désir de la [p.137] célébrité: il alla chercher une retraite aux environs d’Etampes, dans une petite propriété, dernier débris de sa fortune. Il s’en éloignait rarement, et quand par hasard il venait à Paris, il trouvait un appartement chez le prince de Talleyrand, qui ne cessa jamais d’avoir pour lui la considération due à un ancien et digne ami. Ce fut au vœu de cette amitié que M. Dufresne céda, lorsqu’au mois d’août 1815, il accepta sa nomination de conseiller-d’état-honoraire et commissaire pour la liquidation des étrangers. Ces fonctions n’étaient que temporaires, et depuis il ne s’occupa que de littérature. Plusieurs journaux et l’Almanach des Muses, ont publié des morceaux soit en vers soit en prose qui lui font honneur. On regrette qu’il se soit obstiné à garder dans son portefeuille une tragédie dont la lecture, au jugement de ses amis, est pleine d’intérêt. Sa modestie, qui fut la même dans tous les temps, l’empêcha de publier, en 1788, un ouvrage important dont il ne fit imprimer qu’un seul exemplaire sous ce titre: Etudes sur le crédit public. Cet exemplaire fut déposé à la bibliothèque du roi, où depuis il ne s’est point retrouvé. M. Dufresne de Saint-Léon a, conjointement avec MM. Lacretelle aîné, Benjamin Constant et autres écrivains estimables, travaillé, en 1817, à la rédaction du Mercure de France.

     Louis-César-Alexandre DUFRESNE SAINT-LÉON, Étude du crédit public et des dettes publiques [in-8°; III+285 p.; 2e édition], Paris, Bossange père, 1824.
     Ouvrage numérisé par Google Book, à cette adresse (cliquez ici), en ligne en 2010.

     ANONYME, «Etude du crédit public et des dettes publiques. Par Dufresne Saint-Léon in-8. IV» [recension], in Journal général de la littérature de France ou Répertoire méthodique des livres nouveaux, cartes géographiques, estampes et oeuvres de musique qui paraissent successivement en France [Paris & Strasbourg, Treuttel & Würtz] 28 ( 1825) n°12 [dont un microfilm, Leiden, 19??, dont une édition numérique en mode image par la BNf sur son site Gallica, gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=n092630.htm, en ligne en 2003, dont la siaise en mode texte qui suit], p. 112.

     «Finances. — Étude du crédit public et des dettes publiques. Par I. C. A. Dufresne Saint-Léon, ancien directeur général de la liquidation de la dette publique. in-8°. Chez Bossange père.  Cet ouvrage traite en plusieurs chapitre: De l’emploi du crédit public. — des rentes viagères, des loteries, des ventes de charges ou d’offices, de la hausse et de la baisse. — De la banque d’Angleterre et des dettes des différens pays. — Des différens genres d’usure exercés par le crédit public. — De l’action des constitutions sociales sur le crédit public, et de sa réaction sur les constitutions. — Du numéraire, du papier-monnaie, etc. Les réflexions de M. Dufresne, vieillard de soixante-quinze ans, sont très judicieuses.»

     Louis-César-Alexandre DUFRESNE SAINT-LÉON, Étude du crédit public et des dettes publiques [in-8°; III+285 p.; 2e édition], Paris, Bossange père, 1828.

     François-René de CHATEAUBRIAND, Mémoires d’Outre-tombe, 1848. Dont de nombreuses rééditions dont une édition numérique en mode texte (4499 Ko), Acamédia, 1997, mise en ligne par la BNF sur son site Gallica, N101350, gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N101350, en ligne en 2003]: plusieurs occurrences.
 
     Léon MARQUIS, «Dufresne (Abel-Jean-Henri)», in ID., Les rues d’Étampes et ses monuments, Étampes, 1881 [réimpressions: Marseille, Laffitte reprints, 1977; Éditions de la Tour Gile, 1996], p. 351 [dont une saisie supra.].
Ouvrage d'Alexandre Dufresne sur le crédit (1825)



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ANNEXE
Deux documents généalogiques en vente en 2010

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Faire-part de décès d'Henriette-Alexandrine Dufresne de Saint-Léon (1893)
Faire-part de décès d'Henriette-Alexandrine Dufresne de Saint-Léon (1893)
     1883. Mademoiselle Hélène Dufresne de Saint-Léon avec monsieur le vicomte Roger de Valon (Roger de Valon d’Ambrugeac), lieutenant au 1er régiment de hussards. Bénédiction nuptiale donnée, à Paris, le jeudi 19 juillet 1883 en l’église de Saint-Pierre de Chaillot. Familles apparentées: de La Rochelambert; de Bruges; de Valon; Dufresne de Saint-Léon. Feuille anopistographe: 20 x 25 cm environ avec texte et bords papier blanc.
     1893. Faire-part de décès concernant madame Henriette Alexandrine Dufresne, comtesse de Poilloüe de Saint-Périer, décédée, à Morigny (Manche) [sic], à l’âge de 75 ans, le 23 mai 1892. Familles apparentées: de Saint-Périer; Dufresne de Saint-Léon; de Pontevès; de Valon; de Brettes-Thurin; de Bammeville; de Bailleul. Feuille: 21 x 26,5 cm environ avec texte et bords papier blanc.

 Contes à Henry
Source: La Toile de 2003 à 2014.

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