CORPUS ARTISTIQUE ÉTAMPOIS

Olivier Soulliaert
Exposition à l’Hôtel Anne-de-Pisseleu
Étampes, 31 janvier-24 février 2009 

  Affiche
Hotel Anne de pisseleu

     Olivier Soulliaert, âgé aujourdhui de 31 ans, est l’une des figures montantes de l’école de peinture d’Étampes. Il nous livre ici la conception qu’il se fait de l’art, dans un texte inédit: “je juge, écrit-il notamment, qu’un tableau est réussi quand il paraît à la fois simple et qu’il en découle une certaine évidence”.
  
Olivier Soulliaert
Exposition à l’Hôtel Anne-de-Pisseleu
Étampes, 31 janvier-24 février 2009


Avec un manifeste de l’artiste.




 
Les Pommes

Les Pommes






Les Livres

Les Livres





La Dessinatrice

La Dessinatrice







La Plage

La Plage







Le Rocher

Le Rocher








Portrait en rouge

Portrait en rouge







L'Attente

L’Attente




Olivier Soulliaert, fin janvier 2009

Olivier Soulliaert, janvier 2009



Polivier Soulliaert (janvier 2009)      Du samedi 31 janvier au 24 février 2009 se tiendra dans l’Hôtel Anne de Pisseleu à Etampes une exposition rassemblant une trentaine de mes œuvres. Cet événement me permet de présenter, à travers une série de toiles peintes exclusivement à l’huile, un panorama riche et varié de mon activité artistique, où l’on retrouve tout autant des portraits que des paysages ou des natures mortes.

     Résidant depuis toujours à Etampes, j’ai eu la chance d’entrer à l’âge de 14 ans à l’atelier de la Vigne. Des professeurs de qualité, tel que Gaétan Ader puis Philippe Lejeune ont accompagner mes premiers pas de peintre et de dessinateur. Si le travail au contact d’autres artistes fut stimulant et formateur du point du vue technique, cette proximité m’a amené à adopter une nouvelle posture de réflexion concrète sur l’art et sur le métier de peintre.

Les Pommes
     Adolescent, je recherchais les secrets des peintres anciens pour traduire, avec ma sensibilité, mon environnement quotidien. J’étais dans un atelier qui m’intriguait. Je devinais, en voyant accrochée au mur la stratigraphie de photographies et d’affiches, un passé qui m’échappait, marquant le travail de précédents élèves devenus peintres eux-mêmes. Singulièrement, je me souviens, à cette période, des effets ressentis par la découverte des Grands Maîtres de la Renaissance et de ceux des géants français que sont Delacroix et Ingres. Quelle révélation ce fut pour moi!

     Aujourd’hui plus de 15 ans après mes débuts, j’ai essayé, par un travail constant, de rendre compte du réel par un langage intelligible qui me soit propre. Éviter l’écueil du conformisme fut toujours une de mes préoccupations. J’ai donc cherché à cultiver mon originalité, chose difficile à notre époque.

     A mon sens l’ouvrage du peintre est de poser un regard singulier et poétique, en faisant naître un monde intemporel et esthétique, dépassant le domaine des apparences.

     Ce travail n’est possible que par une maîtrise des contraintes techniques mais aussi certainement par une sorte recherche artistique assidue, ainsi que par quelque chose qui s’apparente au don de soi. Concrètement, la première étape de mon travail est cérébrale, elle débute par la composition, de ce qui figurera ou non sur ma toile, des dominantes chromatiques que j’adopterai. J’œuvre dans le domaine du plausible, car, pour moi, la vérité n’entre pas dans celui de l’art. Mon dessin se plaît aux compositions rigoureuses, et mes couleurs à la subtilité. La difficulté est de réussir le mariage entre le dessin et de la couleur. La réalisation complexe est le fruit de quinze années d’application et de passion. Le résultat est incertain, il y a toujours un mystère à réussir une œuvre, l’entreprise est ardue.

     Je pense que le sujet compte assez peu, je juge qu’un tableau est réussi quand il paraît à la fois simple et qu’il en découle une certaine évidence. Je suis touché par la peinture dépouillée que produit un maître comme Georges de La Tour. Dans ses œuvres, tout semble à sa place sans que le temps n’ait un quelconque impact sur son sujet. Le travail des lumières et du dessin servent admirablement le thème sans l’écraser, ce qui témoigne bien de son grand génie. 

     J’espère que mes toiles arriveront à amener les visiteurs à la méditation et au silence… Car c’est là, certainement la clé de la réflexion et de l’émotion.

Olivier Soulliaert


Source: Courriel de l’artiste en date du 29 janvier 2009.
 
 
BIBLIOGRAPHIE

     Franck SENAUD, «Exposition: 25 portraitistes de l’atelier de la Vigne présentent Les Étampois vus par leurs peintres (Huiles, dessins, pastels), 5 janvier 20002 - 22 janvier 2002» [avec des images de tous les portraits alors exposés], in ID., Préfigurations, http://www.prefigurations.com/expoportrait/expoportraitprog.htm, en ligne en 2005 [dont notre image du portrait de Solliaert par Castillo].
 
     Bernard GINESTE [éd.], «Quelques œuvres d’Olivier Soulliaert» [11 huiles sur toile au 1er mars 2005], in Corpus Étampois, http://corpusetampois.com/cae-21-soulliaert.html, 2005.

     Olivier SOULLIAERT, «Exposition à l’Hôtel Anne-de-Pisseleu (Étampes, février 2009)», in Corpus Étampois, http://corpusetampois.com/cae-21-solliaert2009.html, 2009.
 

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