Notice provisoire
Cette stèle funéraire provient d’Arpajon. Rappelons qu’Arpajon
s’appelait sous l’Ancien Régime Châtres, du latin
Castra, camp militaire romain.
Rappelons
aussi que nous avons mis en ligne un vaudeville d’Eugène Labiche,
La grammaire, joué à Paris en 1867, dont l’un
des protagoniste est un très ridicule Président de l’Académie
d’Étampes de passage à Arpajon. Ce maniaque de l’archéologie
creuse dans le jardin de son hôte et y trouve de la vaisselle récemment
cassée, qu’il prend pour des vestiges gallo-romains et ramène
triomphalement à Étampes, pour en orner le Musée
municipal.
Bibliographie provisoire
Hervé JOUBEAUX [ancien conservateur du Musée d’Étampes],
Fiche d’inventaire [manuscrite; conservée au Musée],
1989.
[On ne reproduit ici que les rubriques renseignées; on notera en
particulier qu’aucun dossier documentaire n’est conservé: «Section
: Archéologie. Gallo-romain. — Matières: Pierre.
— Origine: Arpajon (environs d’). —Nature de l’objet: Stèle
funéraire. — Description: Stèle à sommet arrondi;
le bandeau supérieur arrondi repose sur deux pilastres dont la partie
supérieure est marquée par un ressaut figurant un chapiteau,
vers l’intérieur de la niche. Dans la niche, partie supérieure
d’un personnage féminin (?), les deux mains ramenées devant
le corps, tenant de lamain droite, placée au-dessus de la gauche,
un gobelet tronconique. Traits du visage totalement indistincts. — Dimensions:
Haut.cons.: 0,498. Larg.: 0,36. Ép.: 0,13 — État
de conservation: La partie inférieure manque. Relief du visage
brisé ( ?) (11.05.89). — Mode d’entrée: Don
de Mme de Saint-Périer. — Emplacement: Salle 1.]
Toute critique, correction ou contribution sera
la bienvenue. Any criticism or contribution welcome.
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