|
|
BHASE n°17 (juin 2015)
Préface |
5 |
Palmarès de 1914 7-45 |
|
Discours de M. Maxime Leclerc 47-63 |
|
Allocution de M. Bourdeau, ancien maire 63-66 |
|
Palmarès de 1915 67-96 |
|
Discours de M. Leblanc, principal 97-113 |
|
Palmarès de 1916 115-160 |
|
Allocution de M. Leblanc principal 161-173 |
|
Palmarès de 1917 175-213 |
|
Allocution de M. Leblanc, principal 215-223 |
|
Palmarès de 1918 225-262 |
|
Discours de M. Hattner 263-280 |
|
Discours de M. Viguié, sous-préfet 285-283 |
|
Discours de 1919 par M. Thourigny 285-294 |
|
Discours de M. Ferrand 294-301 |
|
Palmarès 301-307 |
|
Table des matières 309 |
BHASE n°1
iuin 2015
Publication du Corpus Étampois
Directeur de publication : Bernard Gineste 12 rue des Glycines, 91150 Étampes redaction@corpusetampois.com
BHASE n°17
Bulletin historique et archéologique du Sud-Essonne
publié par le Corpus Étampois
juin 2015
Le collège d’Étampes
dans la Grande Guerre.
1. Palmarès et discours 1914-1919
édités par Bernard Métivier.
Le collège en 1902 (cliché Des Gachons)
Le collège d'Étampes vers 1910 (cliché A.C.)
Préface
On saura gré à Bernard Métivier de cette compilation aussi utile qu’intéressante de documents de première main sur l’histoire du collège-lycée d’Étampes pendant la Grande Guerre. Elle sera utile autant à l’histoire générale qu’à l’histoire locale et qu’à l’histoire des familles. Chacun pourra y butiner ce qui l’intéresse, et les simples curieux pourront aussi feuilleter ces pages d’histoire parfois touchantes, ou pittoresques.
Nous donnerons trois volumes de documents sur ce sujet. Dans ce premier tome on trouvera une saisie intégrale et minutieuse des palmarès scolaires de 1914 à 1918, tels qu’ils ont été édités en fascicules annuels. On y a joint le récit par l’Abeille d’Étampes des cérémonies de distribution des prix, y compris surtout la transcription in-extenso de tous les discours qui ont été prononcés à ces occasions.
Le deuxième volume compilera tout ce que nous avons trouvé sur les professeurs et anciens élèves du collège morts pour la France. Le troisième enfin ramassera par ordre chronologique tous les faits relatifs au collège qui se sont déroulés à notre connaissance de 1914 à 1918.
Bernard Gineste, mai 2015.
Palmarès de 1914
Le collège en 1913 (cliché Lévy)
République Française— Université de France — Académie de Paris — Collège « Geoffroy-Saint-Hilaire » d’Étampes
DISTRIBUTION SOLENNELLE DES PRIX
Sous la présidence de M. Dosithé Bourdeau
Ancien Maire d’Étampes, Ancien Elève du Collège, Officier de l’Instruction publique
Le Dimanche 12 juillet 1914
Le discours d’usage a été prononcé par M. Leclerc, professeur d’allemand
Étampes, imprimerie Lecesne-Allien, 1 rue de la Plâtrerie, 1, 1914 |1-2
Bureau d’administration du collège d’Étampes
MM.
FERRAND ( ,I. ), Inspecteur d’Académie, à Versailles, Président.
DARRAS (I. ), Sous-Préfet de l’arrondissement d’Étampes, Vice-Président.
BOUILLOUX-LAFONT, Marcel ( ), Maire d’Étampes, mobilisé.
LEBLANC, Aimé (I. ), Principal du Collège. LÉAUTÉ, Adjoint au Maire d’Étampes.
LEBLANC, Maurice, Conseiller municipal. Le Docteur MANET, Médecin du Collège.
HUTTEAU, Léonce, Membre du Bureau de l’Association des Anciens Élèves.
Conseil de Discipline
MM.
LEBLANC, Aimé (I. ), Principal du Collège, Président. BOISSE (I. ), Professeur de Philosophie.
LIGNIER (I. ), Professeur d’Histoire. GIRONDEAU (I. ), Professeur de Cinquième. OTTAVI, Surveillant Généra1.
MILLET, Répétiteur. |3
Personnel du Collège Fonctionnaires honoraires
MM.
GRONNIER (I. ), ancien Principal.
CASTELOT (I. ), ancien Professeur de Mathématiques.
MONCHOUX (I. ), ancien Professeur de Sciences physiques et naturelles.
Administration |
||
Principal Surveillant général |
M. Aimé LEBLANC (I M. OTTAVI. |
). |
Enseignement & Surveillance
MM.
Mathématiques SÉGUELAS-ROUGITTE Sciences physiques et naturelles THOURIGNY
Sciences CHARDON
Philosophie BOISSE (I. )
Histoire LIGNIER (A. )
Première BOISSE (I. )
Seconde et Troisième DE LAUTREC
Quatrième LIGNIER (A. )
Cinquième GIRONDEAU (I. )
Sixième TEYCHENNÉ.
Allemand LECLERC (A. )
Anglais DESGARDINS (I. )
Septième et Huitième DUPUIS (I. )
Classe Primaire Melle HEIT (A. )
Agriculture COULPIER ( )
Dessin VIGNAULT
Musique vocale et instrumentale SCHVARTZ (A. ) Gymnastique et Escrime PERRIAU
Répétiteurs PELLETIER MILLET BOSC |4
Résultats obtenus par les élèves du collège d’Étampes dans les examens depuis la dernière distribution des prix.
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE
Baccalauréats Deuxième partie Mathématiques
Trouvé Emile, d’Étampes, externe.
Philosophie
Dorival Robert, d’Étampes, externe.
Michau Paul, d’Anicourt, interne (admissible).
Deuxième partie
Latin – Langues vivantes. Section B.
Diacre André, de Chambon-sous-Vouèze, interne.
Latin – Sciences. Section C.
Trouvé Emile, d’Étampes, externe. Les examens ne sont pas terminés.
Certificat d’études secondaires du premier degré.
Ont obtenu au cours des quatre années du premier Cycle les notes suffisantes pour l’obtention du certificat d’études secondaires et ont été proposés à M. le Recteur par l’Assemblée des Professeurs.
Perrinelle Jean, de Saint-Cloud, interne.
Fortin Lucien, de Saint-Sulpice-de-Favières, interne.
Caquet Jean, d’Angerville, interne.
ENSEIGNEMENT PRIMAIRE.
Brevet élémentaire Guitton Roger, de Méréville, interne.
Boivin André, de Creil, externe. |5
Certificat d’études primaires.
Genêt Louis, de Milly, interne.
Lemaire André, de Tananarive, interne.
Gaulandeau Georges, de Paris, externe.
Muzet Maurice, de Châteauneuf-sur-Loire, externe.
Thomas Robert, d’Étampes, externe. Randon Maurice, d’Étampes, externe. Dupré Emile d’Étampes, externe.
Conseil de discipline
Dans sa réunion du 20 juin 1914, à l’unanimité de ses Membres, le Conseil de discipline a décidé qu’il y avait lieu d’accorder des félicitations aux élèves :
Moussard, Paul, 1re B, externe.
Leblanc, Jacques, 1re B, —
Teychenné, René, 1re C, —
Bigot, André, 5e A, interne.
Lambert, Lucien, 5e A, —
Richault, Pierre, 5e A, —
Richoux, André, 5e A, —
Jarry, Raymond, 5e B, —
Dont le travail, la conduite et les progrès durant toute l’année scolaire, ont donné la plus complète satisfaction à leurs maîtres.
Le Conseil décide, en outre, que mention sera faite de cette distinction au livret scolaire de ces élèves. |7
DISTRIBUTION SOLENNELLE DES PRIX 1913-1914
Prix d’honneur
Offert par l’Association Amicale des Anciens Elèves à celui des Elèves du Collège qui, arrivé aux classes supérieures, a été désigné par les suffrages de ses camarades et de ses maîtres, comme l’élève en même temps que le camarade le plus aimable :
LESIMPLE Jacques, d’Orléans, interne.
Classe de Mathématiques élémentaires
Prix offert par M. Dosithé Bourdeau, O. I., Président de la Solennité.
TROUVÉ Emile, 4 fois nommé.
Prix TROUVÉ, Emile, 5 f. n.
Prix TROUVÉ, Emile 6 f. n.
Prix offert par la Société d’Horticulture, à la mémoire de Jean- Etienne Guettard (38e année)
TROUVÉ, Emile 7 f. n.
Prix TROUVÉ, Emile, 8 f. n.
Prix TROUVÉ, Emile, 9 f. n.
Prix TROUVÉ, Emile, 10 f. n.
Classe de philosophie
Prix offert par M. le Ministre de l’Instruction publique.
MICHAU, Paul, 3 fois nommé.
Prix offert par M. Bouilloux-Lafont, Maire d’Étampes.
MICHAU, Paul, 4 f. n. |8
Prix MICHAU, Paul, 5 f. n.
Accessit MICHAU, Paul, 7 f. n.
Classe de Première
Section B. C. D.
Prix offert par M. Amodru, Député de l’arrondissement.
MOUSSARD, Paul, 2 fois nommé.
Prix |
MOUSSARD, Paul, |
3 f. n. |
LEBLANC, Jacques, |
3 f. n. |
|
TEYCHENNÉ, René, |
3 f. n. |
Prix |
TEYCHENNÉ, René, |
3 f. n. |
Accessit ex æquo |
MOUSSARD, Paul, LEBLANC, Jacques, |
4 f. n. 3 f. n. |
Prix |
MOUSSARD, Paul, |
5 f. n. |
Accessit ex æquo |
LEBLANC Jacques, TEYCHENNÉ, René, |
4 f. n. 4 f. n. |
1re Langue
Prix offert par M. Darras, I., Sous-Préfet d’Étampes.
LEBLANC, Jacques, |
5 f. n. |
|
Mention 2e Langue |
LESIMPLE, Jacques, |
2 f. n. |
Prix |
MOUSSARD, Paul, |
6 f. n. |
1re Langue
Prix |
MOUSSARD, Paul, |
7 f. n. |
Accessit 2e Langue |
TEYCHENNÉ, René, |
5 f. n. |
Prix |
LEBLANC, Jacques, |
6 f. n. |
2e prix DELTON, Henri, de Bonvillers [sic], externe.
Prix TEYCHENNÉ, René, 6 f. n.
ex æquo LESIMPLE, Jacques, 3 f. n.
Accessit DELTON, Henri, 2 f. n.
ex æquo HOUDY, Paul, de Paris, externe.
Sections B C
Prix |
TEYCHENNÉ, René, |
7 f. n. |
Mention Thème latin |
MOUSSARD, Paul, de Paris, |
8 f. n. |9 |
Prix Accessit |
TEYCHENNÉ, René, LEBLANC, Jacques, |
8 f. n. 7 f. n. |
Section B
Prix LEBLANC, Jacques, 8 f. n.
ex æquo TETON, Bernard, d’Étampes, externe.
Sections C D
Prix TEYCHENNÉ, René, 9 f. n.
Prix offert par la Société d’Horticulture à la mémoire de Jean- Etienne Guettard (38e année).
TEYCHENNÉ, René, |
10 f. n. |
|
Mention |
DELTON, Henri, |
3 f. n. |
Classe de Seconde
Sections A B C D
Prix offert par M. Bouilloux-Lafont Maire d’Étampes.
BIZET, René, de Saint-Michel-sur-Orge, interne.
Prix BIZET, René, 2 f. n.
EDET, Emile, de Forges-les-Bains, interne.
GUITTON, Roger, de Méréville, interne.
Prix CHANTEREAU, Robert, d’Étréchy, interne.
Prix |
BIZET, René, |
3 f. n. |
Accessit |
EDET, Emile, |
2 f. n. |
ex æquo |
GUITTON, Roger, |
2 f. n. |
Prix |
BIZET, René, |
4 f. n. |
Accessit |
EDET, Emile, |
3 f. n. |
1re Langue
Mention |
GUITTON, Roger |
3 f. n. |
2e Langue Prix |
BIZET, René, |
5 f. n. |
1re Langue
Mention |
BIZET, René, |
6 f. n. |10 |
2e Langue Accessit |
EDET, Emile, |
4 f. n. |
Dessin. |
||
Prix Accessit |
EDET, Emile, GUITTON, Roger, |
5 f. n. 5 f. n. |
Sections C D
Prix offert par M. Amodru, député de l’arrondissement.
BIZET, René |
7 f. n. |
|
Accessit |
GUITTON, Roger |
6 f. n. |
Prix offert par la Société d’Horticulture à la mémoire de Jean- Etienne Guittard (38e année)
GUITTON, Roger, |
7 f. n. |
|
Accessit |
BIZET, René, |
8 f. n. |
PREMIER CYCLE
Classe de Troisième
Prix offert par M. de Saint-Léon, Conseiller d’arrondissement. FORTIN, Lucien, de St-Sulpice-de-Favières, int.
Prix FORTIN, Lucien, 2 fois nommé.
MOUZÉ, André, de Vouvray, externe. PERRINELLE, Jean, de Saint-Cloud, interne. BOIVIN, André, de Creil, externe, 2 f. n.
SAULAS, Georges, de Paris, interne. PENCHENAT, François, de Montlaur, ext. CAQUET, Jean, d’Angerville, interne.
Prix ex æquo |
MOUZÉ, André, 2 fois nommé. FORTIN, Lucien, |
3 f. n. |
Accessit ex æquo |
PERRINELLE, Jean, BOIVIN, André, |
|
Prix |
BOIVIN, André, |
3 f. n. |
Accessit |
MOUZÉ, André, |
3 f. n. |
Mention |
SAULAS, Georges, |
2 f. n. |
Prix PERRINELLE, Jean, 3 f. n. |11
Prix |
PERRINELLE, Jean, |
4 f. n. |
ex æquo |
PENCHENAT, François, |
2 f. n. |
Accessit — |
BOIVIN, André, CAQUET, Jean, |
5 f. n. 2 f. n. |
Prix |
BOIVIN, André, |
6 f. n. |
Accessit |
PERRINELLE, Jean, |
5 f. n. |
Prix |
FORTIN, Lucien |
4 f. n. |
Accessit |
MOUZÉ, André, |
5 f. n. |
Prix |
PERRINELLE, Jean, |
6 f. n. |
Accessit |
FORTIN, Lucien, |
5 f. n. |
— |
MOUZÉ, André, |
6 f. n. |
Récitation. |
||
Prix |
MOUZÉ, André, |
7 f. n. |
ex æquo 2e prix |
FORTIN, Lucien, SAULAS, Georges, |
6 f. n. 3 f. n. |
Accessit |
PERRINELLE, Jean, |
7 f. n. |
ex æquo |
PENCHENAT, François, |
3 f. n. |
Prix 2e prix |
MOUZÉ, André, BOIVIN, André, |
8 f. n. 7 f. n. |
ex æquo Accessit — — |
PERRINELLE, Jean, FORTIN, Lucien, CAQUET, Jean, PENCHENAT, François, |
8 f. n. 7 f. n.
|
— |
SAULAS, Georges, |
4 f. n. |
Prix PERRINELLE, Jean, 9 f. n.
ex æquo BOIVIN, André, 8 f. n.
Accessit PENCHENAT, François, 5 f. n.
CAQUET, Jean, 4 f. n.
GEHENNO, Pierre, d’Orléans, interne.
Médaille de Vermeil PERRINELLE, Jean, 10 f. n. Prix CAQUET, Jean, 5 f. n.
Accessit MOUZÉ, André, 9 f. n.
— FORTIN, Lucien, 8 f. n.
Cours spécial
Offert par M. Paul Moussard, Inspecteur primaire à Étampes, Officier de l’Instruction publique, à l’élève du Cours du Brevet, qui s’est le plus distingué par son travail au cours de l’année scolaire.
BOIVIN, André, 9 f. n. |12
Classe de Quatrième A
Prix offert par M. Lescuyer, premier Adjoint au Maire.
ROBIN, Jacques, d’Arpajon, interne.
Prix ROBIN, Jacques, 2 f. n.
Prix CAMPANA, Georges, de Paris, interne. Accessit ROBIN, Jacques, 3 f. n. Mention SIDEL, Jean, de Châtillon-sur-Seine, interne.
LÉVÊQUE, Jacques, de Versailles, interne.
Prix |
CAMPANA, Georges, |
2 f. n. |
Ex æquo |
ROBIN, Jacques, |
4 f. n. |
Prix CAMPANA, Georges, 3 f. n.
Accessit ROBIN, Jacques, 5 f. n.
Prix ROBIN, Jacques, 6 f. n.
Accessit CAMPANA, Georges, 4 f. n. Mention BALEYNAUD, Charles, d’Étampes, externe.
Prix LÉVÊQUE, Jacques, 2 f. n.
Prix |
CAMPANA, Georges, |
5 f. n. |
Mention |
THOMAS, André, d’Étampes, interne. |
Prix |
ROBIN, Jacques, |
7 f. n. |
Accessit Mention |
CAMPANA, Georges, LÉVÊQUE, Jacques, |
6 f. n. 3 f. n. |
BALEYNAUD, Charles, 2 f. n.
BONIN, Pierre, d’Arpajon, interne.
THOMAS, André, 2 f. n.
Récitation. Prix |
SIDEL, Jean, |
2 f. n. |
ex æquo Accessit |
BONIN, Pierre, CAMPANA, Georges, |
2 f. n. 7 f. n. |
— Mention |
BALEYNAUD, Charles, ROBIN, Jacques, |
3 f. n. 8 f. n. |
Dessin. |
||
Prix |
BALEYNAUD, Charles, |
4 f. n. |
ex æquo |
ROBIN, Jacques, |
9 f.n. |
Accessit |
CAMPANA, Georges, |
7 f. n. |
— Mention |
BONIN, Pierre, LÉVÊQUE, Jacques, |
3 f. n. 4 f. n. |13 |
Classe de Quatrième B Tableau d’honneur
Prix PARISOT, Roger, d’Étampes, externe.
Prix JAFFEUX, Roger, d’Étampes, externe. Accessit CHAMPROUX, Georges, de Paris, interne.
— PARISOT, Roger, 2 f. n.
Mention RICHARD, Henri, de Courbevoie, interne.
PRESTY, Emile, de Morigny, externe.
— MINIER, Roger,d’Étampes, externe.
Prix |
JAFFEUX, Roger, |
2 f. n. |
Accessit |
PARISOT, Roger, |
3 f. n. |
Prix |
JAFFEUX, Roger, |
3 f. n. |
Accessit |
PARISOT, Roger, |
4 f. n. |
Prix PARISOT, Roger, 5 f. n.
Ce prix n’a pas été décerné.
Prix JAFFEUX, Roger, 4 f. n.
ex æquo PARISOT, Roger, 6 f. n.
Accessit CHAMPROUX, Georges, 2 f. n.
— PESTY, Emile, 2 f. n.
Mention MINIER, Roger, 2 f. n.
Prix PARISOT, Roger, 7 f. n.
Mention JAFFEUX, Roger, 5 f. n.
Dessin.
Prix LÉAUTÉ, Maurice, d’Étampes, externe.
ex æquo JAFFEUX, Roger, 6 f. n. Accessit BLIQUE, Henri, d’Étampes, externe.
MINIER, Roger, 3 f. n.
PARISOT, Roger, 8 f. n.
Médaille de bronze PARISOT, Roger, 9 f. n.
Prix |
RICHARD, Henri, |
2 f. n. |
ex æquo 2e prix |
MINIER, Roger, CHAMPROUX, Georges, |
4 f. n. 3 f. n. |
Accessit |
LÉAUTÉ, Maurice, |
2 f. n. |
Classe de Cinquième A
Prix offert par M. Léauté, Adjoint au Maire.
BIGOT, André, de Saint-Pierre-du-Perray,
interne, 2 fois nommé.
Prix offert par l’Association des Anciens Eléves.
RICHOUX, André, de Choisy-le-Roi, interne, 2 fois nommé. |14
Prix BIGOT, André, 3 f. n.
LAMBERT, Lucien, de Perray-Vaucluse, interne, 2 fois nommé.
RICHAULT, Pierre, d’Étréchy, interne.
RICHOUX, André, 3 f. n.
Prix |
LAMBERT, Lucien, |
3 f. n. |
Accessit |
RICHOUX, André, |
4 f. n. |
ex æquo BIGOT, André, 4 f. n. Mention LEMAIRE, André, de Tananarive, interne.
Prix |
RICHOUX, André, |
5 f. n. |
Accessit |
LAMBERT, Lucien, |
4 f. n. |
Mention |
BIGOT, André, |
5 f. n. |
— |
RICHAULT, Pierre, |
3 f. n. |
Prix LAMBERT, Lucien, 5 f. n.
ex æquo RICHOUX, André, 6 f. n.
Accessit BIGOT, André, 6 f. n.
ex æquo TICHAULT, Pierre, 4 f. n.
Prix |
LAMBERT, Lucien, |
6 f. n. |
ex æquo |
BIGOT, André, |
7 f. n. |
Accessit ex æquo |
RICHOUX, André, RICHAULT, Pierre, |
7 f. n. 5 f. n. |
Prix SÉMIROT, Louis, de Levallois-Perret, interne.
Prix Accessit |
RICHOUX, André, BIGOT, André, |
8 f. n. 8 f. n. |
— — |
LAMBERT, Lucien, RICHAULT, Pierre, |
7 f. n. 6 f. n. |
Prix |
BIGOT, André, |
9 f. n. |
ex æquo |
LAMBERT, Lucien, |
8 f. n. |
Accessit — |
RICHOUX, André, RICHAULT, Pierre, |
9 f. n. 7 f. n. |
Prix |
BIGOT, André, |
10 f. n. |
ex æquo 2e prix |
LAMBERT, Lucien, LEMAIRE, André, |
9 f. n. 2 f. n. |
Accessit |
RICHOUX, André, |
10 f. n. |
Mention |
RICHAULT, Pierre, |
8 f. n. |
Récitation. Prix |
BIGOT, André, |
11 f. n. |
2e prix |
LEMAIRE, André, |
3 f. n. |
Accessit |
RICHOUX, André, |
11 f. n. |
Mention — |
LAMBERT, Lucien, RICHAULT, Pierre, |
10 f. n. 9 f. n. |15 |
Dessin. |
||
Prix |
RICHAULT, Pierre, |
10 f. n. |
Accessit — |
RICHOUX, André, LAMBERT, Lucien, |
12 f. n. 11 f. n. |
Classe de Cinquième B
Prix offert par M. le Ministre de l’Instruction publique. JARRY, Raymond, d’Étampes, interne.
Prix JARRY, Raymond, 3 fois nommé.
— MUZET, Maurice, se Châteauneuf-sur-Loire, externe.
Prix JARRY, Raymond, 4 f. n.
Prix JARRY, Raymond, 5 f. n.
ex æquo RANDON, Maurice, d’Étampes, externe. Accessit MUZET, Maurice, 2 f. n. Mention DUPRÉ, Emile, d’Étampes, externe.
ROUSSEAU, Pierre, de Sainville, interne.
GENÊT, Louis, de Milly, interne.
Prix |
JARRY, Raymond, |
6 f. n. |
Accessit |
MUZET, Maurice, |
3 f. n. |
Prix JARRY, Raymond, 4 f. n.
Prix |
MUZET, Maurice, |
4 f. n. |
ex æquo |
ROUSSEAU, Pierre, |
2 f. n. |
Mention |
BOUSSAINGAULT, Albert, |
2 f. n. |
Prix JARRY, Raymond, 6 f. n.
Accessit |
MUZET, Maurice, |
6 f. n. |
— |
RANDON, Maurice, |
3 f. n. |
— |
DUPRÉ, Emile, |
2 f. n. |
Mention — |
ROUSSEAU, Pierre, GENÊT, Louis, |
4 f. n. 3 f. n. |16 |
Ecriture. Prix |
RICHEZ, Claude, de Paris, interne. |
|
ex æquo Accessit — — |
JARRY, Raymond, BOUSSAINGAULT, Albert, MUZET, Maurice, ROUSSEAU, Pierre, |
7 f. n. 3 f. n. 9 f. n. 5 f. n. |
— |
DUPRÉ, Emile, |
4 f. n. |
Médaille de bronze JARRY, Raymond, 9 f. n.
Prix GENÊT, Louis, 5 f. n.
ex æquo BOUSSAINGAULT, Albert, 5 f. n.
Un prix spécial est accordé pour son travail et son application à l’élève CABANE Robert, externe, qui, arrivé en cours d’année, n’a pas pu prendre part à toutes les compositions.
Classe de Sixième A
Prix offert par M. le Ministre de l’Instruction publique. COUSIN, Henri, de Fontenay-aux-Roses, externe.
Prix COUSIN, Henri, 2 f. n.
THOMAS, Robert, d’Étampes, externe.
BRUNEAU, Jean, de Janville, externe.
Prix COUSIN, Henri, 3 f. n. 2e prix TERRIER, Olivier, d’Étampes, externe.
ex æquo THOMAS, Robert, 2 f. n.
Accessit BRUNEAU, Jean, 2 f. n.
— LEMAIRE, Marcel, de Tananarive, interne.
Prix |
COUSIN, Henri, |
4 f. n. |
2e prix ex æquo |
THOMAS, Robert, TERRIER, Olivier, |
3 f. n. 2 f. n. |
— Accessit |
LAPEYRE, Pol, de Paris, interne. LEMAIRE, Marcel, |
2 f. n. |
Prix COUSIN, Henri, 5 f. n.
2e prix TERRIER, Olivier, 3 f. n.
ex æquo THOMAS, Robert, 4 f. n.
Accessit BRUNEAU, Jean, 3 f. n.
Mention LAPEYRE, Pol, 2 f. n. |17
Prix |
THOMAS, Robert, |
5 f. n. |
ex æquo |
COUSIN, Henri, |
6 f. n. |
Accessit |
TERRIER, Olivier, |
5 f. n. |
— |
LEMAIRE, Marcel, |
3 f. n. |
— |
LAPEYRE, Pol, |
3 f. n. |
— Mention |
PONS, Marcel, d’Étampes, interne. BRUNEAU, Jean, |
4 f. n. |
Prix Accessit |
COUSIN, Henri, TERRIER, Olivier, |
7 f. n. 5 f. n. |
— Mention — |
THOMAS, Robert, BRUNEAU, Jean, LEMAIRE, Marcel, |
6 f. n. 5 f. n. 4 f. n. |
— |
DUPRÉ, Bernard, d’Étampes, externe. |
— DUROCHER, Robert, d’Étampes, externe.
Prix |
COUSIN, Henri, |
8 f. n. |
ex æquo 1er accessit |
LEMAIRE, Marcel, TERRIER, Olivier, |
|
— 2e accessit |
THOMAS, Robert, BRUNEAU, Jean, |
6 f. n. 6 f. n. |
Prix Accessit — — |
THOMAS, Robert, TERRIER, Olivier, COUSIN, Henri, BRUNEAU, Jean, |
7 f. n. 7 f. n. 9 f. n. 7 f. n. |
Mention — |
LEMAIRE, Marcel, DUROCHER, Robert, |
6 f. n. 2 f. n. |
Récitation. Prix |
COUSIN, Henri, |
10 f. n. |
2e prix |
DUPRÉ, Bernard, |
2 f. n. |
Accessit |
THOMAS, Robert, |
8 f. n. |
— |
LAPEYRE, Pol, |
4 f. n. |
— |
TERRIER, Olivier, |
8 f. n. |
— |
BRUNEAU, Jean, |
8 f. n. |
— |
LEMAIRE, Marcel, |
7 f. n. |
— |
DUROCHER, Robert, |
3 f. n. |
Dessin. Prix |
TERRIER, Olivier, |
9 f. n. |
2e prix |
THOMAS, Robert, |
9 f. n. |
ex æquo |
COUSIN, Henri, |
11 f. n. |
— |
PONS, Marcel, |
2 f. n. |
Accessit |
LEMAIRE, Marcel, |
8 f. n. |
Un prix spécial est accordé à l’élève LAPEYRE, Pol, qui n’a pu prendre part aux compositions finales.
Classe de Sixième B
Prix offert par M. le Ministre de l’Instruction publique.
LARGANT, Fernand, d’Autruy, interne. |18
Prix LARGANT, Fernand, 2 f. n.
Prix LARGANT, Fernand, 3 f. n. 2e prix GAULANDEAU, Georges, de Paris, interne. Accessit HURÉ, Georges, de Paris, externe.
Prix HURÉ, Georges, 2 f. n.
Prix LARGANT, Fernand, 4 f. n. ex æquo PASQUIER, Bernard, d’Oysonville, externe. Mention GAULANDEAU, Georges, 2 f. n.
Prix |
HURÉ, Georges, |
3 f. n. |
ex æquo 2e prix |
GAULANDEAU, Georges, LARGANT, Fernand, |
3 f. n. 5 f. n. |
ex æquo PETIT, Henri, de Grange-le-Roy, interne.
Prix |
GAULANDEAU, Georges, |
4 f. n. |
Accessit |
LARGANT, Fernand, |
6 f. n. |
Mention |
HURÉ, Georges, |
4 f. n. |
Prix |
GAULANDEAU, Georges, |
5 f. n. |
Accessit — |
LARGANT, Fernand, HURÉ, Georges, |
7 f. n. 5 f. n. |
Récitation. Prix |
LARGANT, Fernand, |
8 f. n. |
2e prix |
HURÉ, Georges, |
6 f. n. |
Accessit |
GAULANDEAU, Georges, |
6 f. n. |
Mention |
PETIT, Henri, |
2 f. n. |
— |
PASQUIER, Bernard, |
2 f. n. |
Ecriture. |
||
Accessit |
LARGANT, Fernand, |
9 f. n. |
ex æquo |
HURÉ, Georges, |
7 f. n. |
Dessin. |
||
Prix |
LARGANT, Fernand, |
10 f. n. |
ex æquo |
HURÉ, Georges, |
8 f. n. |
Accessit |
GAULANDEAU, Georges, |
7 f. n. |
— |
PASQUIER, Bernard, |
3 f. n. |
Médaille de bronze LARGANT, Fernand, 11 f. n. Prix GAULANDEAU, Georges, 8 f. n.
Section Étrangère
Prix spéciaux accordés aux élèves : LI-KIN-TCHU, de Wou-Pé, interne. LI-COÏN-YI, de Chang-Ton, interne.
YUAN-MIN-PAO, de Kiang-Son, interne. |19
Premier cours.
Prix |
MICHAU, Paul, |
8 f. n. |
— |
LEBLANC, Jacques, |
9 f. n. |
Accessit EDET, Emile, 6
n.
FUMOUZE, Jean, de Paris, interne.
BOIVIN, André, 9 f. n.
Prix — Accessit |
JAFFEUX, Roger, PARISOT, Roger, CHAMPROUX, Georges, |
6 f. n. 10 f. n. 4 f. n. |
— — — |
LÉVÊQUE, Jacques, CAMPANA, Georges, BONIN, Pierre, |
5 f. n. 8 f. n. 4 f. n. |
Deuxième cours
Troisième cours
Prix GAULANDEAU, Georges, 9 f. n.
Prix FORTIN, Lucien, 9 f. n.
ex æquo LAMBERT, Lucien, 12 f. n.
2e prix BONIN, Pierre, 4 f. n.
1er accessit SAULAS, Georges, 5 f. n.
2e accessit GEHENNO, Pierre, 2 f. n.
Mention CAMPANA, Georges, 8 f. n.
CLASSES ÉLÉMENTAIRES
Classe de Septième
Prix MIGNON, Marcel, de Combs-la-Ville, externe. Tableau d’honneur
Prix LOUVEAU, Robert, de Luzarches, externe.
— MIGNON, Marcel, 2 fois nommé.
Narration. |
||
Prix |
MIGNON, Marcel, |
3 f. n. |
Accessit |
LOUVEAU, Robert, |
2 f. n. |
Prix MIGNON, Marcel, 4 f. n.
Accessit LOUVEAU, Robert, 3 f. n.
— RONDU, André, de Choisy-le-Roi, interne.
Calcul. |
||
Prix Accessit |
LOUVEAU, Robert, MIGNON, Marcel, |
4 f. n. 5 f. n. |20 |
Prix |
MIGNON, Marcel, |
6 f. n. |
Accessit |
LOUVEAU, Robert, |
5 f. n. |
Prix MIGNON, Marcel, 7 f. n.
ex æquo RONDU, André, 2 f. n.
Accessit LOUVEAU, Robert, 6 f. n. Mention MARCHAND, Louis, de Puiselet-le-Marais, interne.
Prix MIGNON, Marcel, 8 f. n.
ex æquo MARCHAND, Louis, 2 f. n.
Accessit LOUVEAU, Robert, 7 f. n.
— PELLETIER, François, de Paris, interne.
Mention RONDU, André, 3 f. n.
Prix MIGNON, Marcel, 9 f. n.
2e prix RONDU, André, 4 f. n.
Accessit LOUVEAU, Robert, 8 f. n.
— BANNIER, Raymond, d’Echainvilliers, externe.
Prix LOUVEAU, Robert, 9 f. n.
Accessit MIGNON, Marcel, 9 f. n.
RONDU, André, 5 f. n.
MARCHAND, Louis, 3 f. n.
Prix MIGNON, Marcel, 10 f. n.
Accessit LOUVEAU, Robert, 10 f. n.
— RONDU, André, 6 f. n.
Prix MIGNON, Marcel, 11 f. n.
2e prix RONDU, André, 7 f. n.
ex æquo MARCHAND, Louis, 4 f. n.
Un prix spécial est accordé pour leur travail et leur application, aux élèves BANNIER (Raymond) et TOUILLER (Georges) qui n’ont pu prendre part à toutes les compositions.
Classe de Huitième
Prix CHAMPROUX, Roger, de Paris, interne.
ROBERT, Pierre, de Lardy, interne.
LÉVÊQUE, Pierre, de Versailles, interne. |21
Prix CHAMPROUX, Roger, 3 f. n.
Accessit ROBERT, Pierre, 2 f. n.
— LÉVÊQUE, Pierre, 2 f. n.
Prix |
CHAMPROUX, Roger, |
4 f. n. |
ex æquo |
ROBERT, Pierre, |
4 f. n. |
Accessit |
LÉVÊQUE, Pierre, |
3 f. n. |
Prix |
CHAMPROUX, Roger, |
5 f. n. |
Accessit — |
LÉVÊQE, Pierre, ROBERT, Pierre, |
|
Prix ROBERT, Pierre, 6 f. n. 2e prix PIQUERET, Robert, d’Étampes, externe.
Accessit RABOURDIN, Léon, de Villiers-Chaussy,
interne.
Prix LÉVÊQUE, Pierre, 5 f. n.
ex æquo 2e prix |
ROBERT, Pierre, MESNIL, Jean, d’Étampes, interne. |
7 f. n. |
Accessit |
CHAMPROUX, Roger, |
6 f. n. |
— |
PIQUERET, Robert, |
2 f. n. |
Mention |
RABOURDIN, Léon, |
2 f. n. |
Récitation. |
||
Prix |
ROBERT, Pierre, |
8 f. n. |
ex æquo 2e prix |
CHAMPROUX, Roger, LÉVÊQUE, Pierre, |
7 f. n. 6 f. n. |
Accessit |
PIQUERET, Robert, |
3 f. n. |
Mention |
MESNIL, Jean, |
2 f. n. |
Lecture. |
||
Prix |
CHAMPROUX, Roger, |
8 f. n. |
ex æquo |
ROBERT, Pierre, |
9 f. n. |
Accessit |
LÉVÊQUE, Pierre, |
7 f. n. |
— |
PIQUERET, Robert, |
4 f. n. |
— |
RABOURDIN, Léon, |
3 f. n. |
Ecriture. |
||
Prix 2e prix |
RABOURDIN, Léon, LÉVÊQUE, Pierre, |
5 f. n. 8 f. n. |
Accessit |
PIQUERET, Robert, |
5 f. n. |
Mention |
CHAMPROUX, Roger, |
9 f. n. |
Dessin. |
||
Prix |
PIQUERET, Robert, |
6 f. n. |
ex æquo |
RABOURDIN, Léon, |
6 f. n. |
Accessit LÉVÊQUE, Pierre, 9 f. n.
Prix LÉVÊQUE, Pierre, 10 f. n.
Accessit CHAMPROUX, Roger, 10 f. n.
Mention PIQUERET, Robert, 7 f. n.
RABOURDIN, Léon, 7 f. n.
ROBERT, Pierre, 10 f. n. |22
Classe de Neuvième
Prix RABOURDIN, René, de Villiers-Chaussy, interne.
Prix PIVOTEAU, Louis, de Châteauroux, externe.
—
Lecture. |
RABOURDIN, René, |
2 f. n. |
Prix |
PIVOTEAU, Louis, |
2 f. n. |
Accessit |
GOUACHE, René, de Paris, interne. |
|
Ecriture. Prix |
RABOURDIN, René, |
3 f. n. |
Accessit |
PIVOTEAU, Louis, |
3 f. n. |
Calcul. Prix |
RABOURDIN, René, |
4 f. n. |
Accessit |
PIVOTEAU, Louis, |
4 f. n. |
Prix |
PIVOTEAU, Louis, |
5 f. n. |
Accessit |
RABOURDIN, René, |
5 f. n. |
Prix |
RABOURDIN, René, |
6 f. n. |
Accessit |
PIVOTEAU, Louis, |
6 f. n. |
Prix |
RABOURDIN, René, |
7 f. n. |
ex æquo |
GOUACHE, René, |
2 f. n. |
Accessit |
PIVOTEAU, Louis, |
7 f. n. |
Récitation. |
||
Prix |
PIVOTEAU, Louis, |
8 f. n. |
Accessit |
RABOURDIN, René, |
8 f. n. |
Prix |
PIVOTEAU, Louis, |
9 f. n. |
Accessit |
GOUACHE, René, |
3 f. n. |
Prix GOUACHE, René, 4 f. n.
Prix PIVOTEAU, Louis, 10 f. n.
Classe Préparatoire
Prix AUCHIER, Henri, de Gien, externe.
Prix AUCHIER, Henri.
BRUNEAU, Pierre.
FRÉMY, Pierre.
GRENET, Marcel. |23
Prix GRENET, Marcel, d’Étampes, externe. ex æquo AUCHIER, Henri, 2 fois nommé.
Accessit RANDON, Jean, de Fontenay-sous-Bois, externe.
Prix AUCHIER, Henri, 3 f. n.
ex æquo LEGENDRE, Marcel, d’Étampes, externe. Accessit BRUNEAU, Pierre, de Janville, externe.
Calcul. Prix |
GRENET, Marcel, |
3 f. n. |
ex æquo Accessit |
BRUNEAU, Pierre, RANDON, Jean, |
2 f. n. 2 f. n. |
Prix |
GRENET, Marcel, |
3 f. n. |
ex æquo |
AUCHIER, Henri, |
4 f. n. |
Accessit BRUNEAU, Pierre, 3 f. n.
Prix |
AUCHIER, Henri, |
5 f. n. |
— — Accessit |
GRENET, Marcel, RUÉ, Jean, de Bourges, externe. RANDON, Jean, |
4 f. n.
3 f. n. |
Prix |
AUCHIER, Henri, |
6 f. n. |
— |
RANDON, Jean, |
4 f. n. |
— Accessit |
GRENET, Marcel, BRUNEAU, Pierre, |
5 f. n. 4 f. n. |
Récitation. Prix |
BRUNEAU, Pierre, |
5 f. n. |
— — Accessit |
AUCHIER, Henri, GRENET, Marcel, RUÉ, Jean, |
7 f. n. 6 f. n. 2 f. n. |
Prix |
BRUNEAU, Pierre, |
6 f. n. |
— |
LEGENDRE, Marcel, |
2 f. n. |
Prix LOUVEAU, Marcel.
Prix spécial décerné à l’élève FRÉMY Pierre, d’Étampes,
interne, qui a fait deux classes dans la même année.
Un prix spécial est accordé aux élèves ROUZÉ, Jean, d’Étampes, externe, et LOUVEAU, Marcel, entrés en cours d’année.
Classe Enfantine
Prix BRUNEAU, Jacques, de Janville, externe.
Prix BRUNEAU, Jacques.
GAUCHER, Georges.
PIQUERET, André.
POMMIER, Robert. |24
Prix PIQUERET, André, d’Étampes, externe.
GAUCHER, Georges, d’Étampes, externe.
Prix BRUNEAU, Jacques.
POMMIER, Robert, de Sens, externe.
GAUCHER, Georges.
Prix POMMIER, Robert.
BRUNEAU, Jacques.
Prix, décerné aux élèves n’ayant pas suivi régulièrement les classes :
RANDON, Philippe, d’Étampes, externe. DUROCHER, Jacques, d’Étampes, externe. DARRAS, Denis, de Vinade, externe.
La rentrée des classes est fixée au Mercredi 30 Septembre prochain, à huit heures du soir, pour les internes, et au Jeudi 1er Octobre, à huit heures du matin, pour les externes. Les classes du mercredi auront lieu le jeudi.
Le Principal du Collège, Officier de l’Instruction publique,
A. LEBLANC
Vu : L’Inspecteur d’Académie,
Chevalier de la Légion d’honneur, FERRAND.
Étampes — Imp. Lecesne-Allien.
Le collège en 1913 (cliché Lévy)
Discours de 1915
L’Abeille d’Étampes et le Réveil d’Étampes, n° 29, samedi 18 juillet 1914, supplément p.5.
La Distribution des Prix aux Elèves du Collège Geoffroy-Saint-Hilaire
Dimanche après-midi a eu lieu dans la salle du Casino la distribution des prix aux élèves du Collège Saint-Hilaire d’Étampes. M. Dosithé Bourdeau, ancien maire, présidait, assisté de MM. Bouilloux-Lafont, conseiller général ; Lescuyer et Léauté, adjoints ; des conseillers municipaux et des divers fonctionnaires de l’Etat et de la Ville.
Cette cérémonie était égayée par la présence d’un brillant orchestre dirigé par M. Schvartz, le distingué professeur de musique du Collège, lequel orchestre faisait entendre, à l’entrée des notabilités, une excellente exécution de la Marseillaise.
Puis, la parole était donnée à M. Leclère [sic], professeur d’allemand, qui s’exprimait en ces termes :
Mesdames, Messieurs,
Mes chers Amis,
Nous voici arrivés au commencement des vacances, appelées depuis si longtemps par les vœux de tous. Les mamans ont hâte d’entendre proclamer les succès de leur fils et de les embrasser bien fort pour leur témoigner leur satisfaction ; pour vous, mes jeunes amis, vous n’avez qu’un désir, je le sais, je le comprends, car je fus élève comme vous : c’est de vous retrouver près des vôtres, débarrassés pour deux mois et demi de la préoccupation des leçons, des devoirs, de la discipline, si
paternelle et si douce soit-elle ; vous grillez d’envie de vagabonder par les champs ensoleillés, par les bois aux ombres fraîches, de vous griser du grand air et de liberté reconquise. Qu’est-il de plus doux, après une année de travail sérieux, d’efforts continus, que ce délicieux farniente où l’on sent se renouveler toutes les forces de l’âme et du corps et qui met en mesure d’aborder à la rentrée, avec un nouveau courage et des forces nouvelles, le travail parfois ingrat, mais que l’on sait nécessaire, et dont on veut se tirer au mieux pour devenir plus tard un bon et utile citoyen.
Aussi ne vous tiendrai-je pas un long discours et n’essaierai-je point de faire de cette petite allocution amicale, de ces petits conseils, un prolongement de l’enseignement que nous vous avons donné pendant l’année. Vous m’en voudriez de vous retenir ici sans pitié, et je m’en voudrais moi-même de retarder outre mesure l’instant des épanchements familiaux et le moment béni où, les bras chargés de livres, on sort en triomphateur de la salle où se fit la distribution des prix, pour s’élancer en conquérant vers toutes les joies des vacances.
Je désirerais seulement, avant de nous séparer, traiter avec vous une question qui, depuis des mois, a fait le sujet, tant au Collège, que dans la famille, en récréation, au réfectoire ou pendant les jours de sortie, de maintes conversations, de maintes discussions, de maintes hésitations. Autrefois, lorsque j’étais comme vous sur les bancs du collège, cette même question était pour nous aussi à l’ordre du jour ; mais elle était tout de suite résolue car la réponse était chez tous et partout toujours la même : « Où passeras-tu tes vacances ? » nous demandions-nous les uns aux autres, et toujours revenait l’éternelle réponse : « A la campagne ». Quand on voulait être très précis et lorsque l’on avait, ce qui était rare alors et semblait presqu’un blâme, des goûts de promenades, de
voyages et d’excursions, on ajoutait : « Nous irons à la mer ». Et parfois : « Nous pousserons jusqu’à la montagne ». Mais ceux qui parlaient ainsi, ces oiseaux migrateurs, étaient le très petit nombre, et nous les regardions un peu comme d’une autre espèce. Nous ne pouvions comprendre que l’on ne sût se contenter des joies tranquilles du petit village caché au fond de quelque province, et que la pêche à la ligne, la cueillette des noisettes, les longues heures de flânerie sur l’herbe molle, à l’orée des bois, avec devant soi les horizons familiers, ne puissent suffire à charmer l’âme d’un enfant. La vie moins dure, moins « pressée », n’obligeait pas encore l’adolescent à s’inquiéter dès le collège de la lutte pour la vie ; on se réservait toujours une ou deux bonnes années au début de l’université, avant d’aborder l’étude du droit ou de la médecine, avant de se lancer dans le commerce ou l’industrie, pour jouir un peu de sa liberté, de sa jeunesse et pour faire à loisir le choix d’une carrière.
Ces temps sont passés, hélas ! Maintenant l’enfant n’a plus le droit de rêver ou, du moins, il ne doit le faire qu’avec discrétion, et le rêve ne doit point lui permettre d’oublier que, dès sa sortie il lui faudra travailler à s’ouvrir une route sans perdre un instant, s’il ne veut pas être distancé par des concurrents plus décidés, par conséquent mieux armés, et qui n’auront aucun scrupule à lui enlever la place qu’il n’aura pas su conquérir assez vite.
Et c’est ainsi que la question si simple autrefois de l’emploi judicieux des vacances est infiniment compliquée et qu’elle est devenue une de celles dont la solution, difficile à trouver, suffit à préoccuper chacun dans la famille. Au cours de ces vingt dernières années, des associations multiples de tourisme se sont fondées ; nous avons appris à voyager à bicyclette, en automobile, même en aéroplane ; les distances ont diminué ;
nous parlons maintenant d’un millier de kilomètres, comme on parlait autrefois de quatre ou cinq lieues ; il nous semble tout naturel de prendre le train ce soir pour arriver demain matin à Bordeaux ou à Marseille. La possibilité du retour rapide nous empêche d’avoir l’impression d’avoir l’impression de l’éloignement et de l’absence. Ces déplacements multiples et lointains, faits d’abord dans un simple but de plaisir, après avoir été le privilège d’une élite fortunée, sont entrés peu à peu dans la vie intime de la nation. Le commerce, l’industrie, les affaires s’en firent des auxiliaires précieux qui permirent à chacun d’étendre son horizon, d’entrer en relations avec des villes, avec des peuples que l’on considérait autrefois comme tellement lointains qu’il semblait impossible de jamais les connaître autrement que de nom. Cette impulsion nouvelle donnée à l’activité humaine, et en particulier à notre activité française, se traduisit par une augmentation considérable de la richesse nationale, par un développement constant des échanges, par un bien-être plus grand, plus équitablement et plus généralement réparti. Il n’est à l’heure actuelle pas un industriel, pas un commerçant qui puisse se borner à ne faire des affaires qu’avec les habitants de sa ville ou de sa province. Nous expédions des automobiles jusque dans les républiques les plus lointaines de l’Amérique du Sud, nos aéroplanes sillonnent toute l’Europe et le monde entier, les modes de Paris se vendent et font prime jusque dans les villes les plus reculées de l’Asie ou de l’Australie.
A cette activité nouvelle, il fallait nécessairement des moyens d’action nouveaux. Fini, le voyageur de commerce d’autrefois qi rayonnait autour de la petite ville avec une voiture attelée d’un vieux cheval, chargée de quelques caisses d’échantillons, et qui vendait aisément à une clientèle de goûts modestes des marchandises très simples et toujours les mêmes. La concurrence n’avait pas encore appris aux petits commerçants à
comparer, à discuter les prix et les qualités. Maintenant il n’en est plus de même. Toute maison qui se respecte, et qui veut marcher avec le progrès, a quelques voyageurs intéressés aux bénéfices de la maison très au courant des affaires, très au courant aussi des offres concurrentes, parlant deux ou trois langues et qui n’hésitent pas, pour conclure un marché important, à se rendre au bout de la France ou à passer la frontière.
La véritable lutte entre les nations est devenue une lutte économique, et les champs de bataille les plus meurtriers ne sont pas toujours ceux où l’on s’aborde avec des fusils ou des canons, mais bien souvent ceux de l’industrie sur lesquels une défaite se traduit par des usines fermées, des ouvriers mis à la rue, plus de misère parmi le peuple, et par une diminution de la fortune nationale. On pourrait citer maints exemples : ce sont les « soyeux » de Lyon, acculés pour un grand nombre à la faillite par suite de la concurrence acharnée qui leur est faite par les usines de Barmen-Elberfeld ; ce sont les tullistes de Calais et du Nord, réduits à la misère par suite de la lutte impitoyable que mènent contre eux les usines similaires d’Angleterre.
Sur le terrain économique international il est essentiel, si l’on veut vaincre, de lutter à armes égales. On a dit souvent, et M. Jules Huret dans son étude circonstanciée de l’Allemagne moderne, l’a prouvé chiffres en mains : c’est le voyageur de commerce allemand qui a fait la prospérité du commerce et de l’industrie allemands, qui a permis à l’empire de multiplier si bien le chiffre annuel de ses échanges et de conquérir une grande partie du marché mondial. L’Allemand, un des premiers, a senti la nécessité de parler les langues étrangères pour aller vendre hors de chez lui les produits de son pays. Que ce soit en Asie Mineure, en Afrique, en Amérique ou en France, le voyageur de commerce allemand emploie pour proposer ses
marchandises la langue du pays dans laquelle il se trouve. Tous, nous connaissons maints produits étrangers vendus chez nous avec une étiquette française par des employés de commerce sachant assez bien notre langue pour faire illusion au client et l’induire en erreur sur la provenance des marchandises vendues.
Le Français fut beaucoup plus long à admettre la nécessité de l’étude des langues étrangères, nous avons vécu longtemps sur le passé, nous reportant toujours avec orgueil à l’époque de Louis XIV ou de Napoléon Ier, au moment où nos grands écrivains donnèrent à toute l’Europe le goût de notre langue, où Frédéric le Grand faisait corriger par Voltaire ses poésies, dictait à son armée des ordres du jour en un allemand baroque où les mots français se trouvaient tout simplement affublés de
désinences germaniques ; nous nous sommes figurés trop longtemps que nos armées triomphantes avaient partout si bien emporté notre langue dans les plis du drapeau et si bien semé à tous les vents nos personnes françaises que personne, en aucun pays, n’aurait su les oublier jamais. « Tout le monde parle français », était devenu un axiome, et, nous fermant les yeux pour ne point voir, nous allions par le monde, voulant n’employer d’autre langue que la nôtre, essayant de convaincre les gens en un langage qu’ils ne comprenaient plus et nous voyant distancés par l’étranger, plus habile et polyglotte.
Mais heureusement, notre race est d’intelligence trop prompte et trop avisée pour s’entêter dans une erreur. Nous avons changé notre fusil d’épaule, et nos Chambres de Commerce, tout d’abord, puis les plus grands de nos écrivains, les journalistes les plus notoires dirent à la France entière la nécessité de faire un effort sérieux si nous ne voulions voir disparaître, emportés par le vent de la concurrence sans scrupules, les avantages acquis péniblement au cours des siècles. De ce mouvement sortit la réforme de 1902 qui
réorganisa l’enseignement des langues vivantes et lui donna dans nos différentes écoles : lycées, collèges, écoles de commerce ou industrielles et facultés, la place à laquelle elles avaient droit. Un jeune homme, à la fin de ses études, sait assez d’allemand ou d’anglais pour parler et écrire sans difficulté la langue étrangère qu’il étudia et pour correspondre sans intermédiaire avec nos voisins.
Voilà, me direz-vous, un résultat merveilleux et dont nous ne saurions trop remercier cette réforme qui doit faire de nos fils des hommes nouveaux. Mais avant d’accepter vos éloges, il nous faut procéder à une mise au pont nécessaire.
Nos jeunes élèves, lorsqu’ils quittent le Collège, ont de l’allemand et de l’anglais une connaissance suffisante ; mais il est bon, avant de les lancer dans la vie, de les mettre à même,
— alors que leurs impressions d’école sont encore toutes fraîches, que le terrain est bien préparé, — de se perfectionner aussi rapidement que possible dans la connaissance et la pratique de la langue étrangère. Forcément, le nombre des mots employés pendant les heures de classe est limité ; malgré l’organisation méthodique du travail, malgré la division en séries du vocabulaire à acquérir, il est impossible au professeur le plus dévoué d’épuiser aucune des matières du programme ; et l’enfant n’entend jamais que le même organe, il ne voit les mots que sous un angle, toujours le même. C’est pourquoi il est essentiel de l’envoyer à l’étranger, assez tôt pour lui permettre des progrès rapides à un âge où l’esprit est encore assez malléable, l’oreille assez attentive pour voir les mots non plus sous le même aspect, mais bien sous les angles les plus variés, avec la physionomie particulière que leur donne un organe différent. Il importe aussi que la mémoire soit encore assez vive pour s’assimiler promptement, avec le vocabulaire usuel et
journalier, le vocabulaire spécial à telle ou telle branche de l’activité humaine.
Et voilà, mes chers amis, la question dont je voulais vous entretenir tout à l’heure : l’emploi judicieux de vos vacances. Il ne s’agit plus seulement, comme au bon vieux temps, de partir heureux pour le village natal et de s’y reposer pendant deux mois et demi. Il importe de préparer dès aujourd’hui l’effort de demain et de se créer dès maintenant les armes nécessaires au jeune homme sur le point d’entrer dans la vie. Il faut, mes chers amis, que vous soyez assez décidés, assez résolus à vaincre pour oser, — malgré vos appréhensions devant l’inconnu — partir pour un pays étranger, y vivre pendant deux mois au moins, y continuer votre effort et y perfectionner les connaissances acquises au cours de vos études. Il faut que vos parents se résignent, dans votre intérêt même, à se priver de vous pendant quelques semaines ; il faut qu’ils fassent taire leur affection jalouse de votre présence pour vous aider à préparer votre avenir.
« Le voyager, nous dit Montaigne, me semble un exercice profitable ; l’âme y a une continuelle excitation à remarquer des choses inconnues et nouvelles, et je ne sache point meilleure école, comme i ay dit souvent, à façonner la vie que de lui proposer incessamment la diversité de tant d’autres vies. » Et il ajoutait que rien ne vaut « la visite des pays étrangers pour en rapporter les humeurs de ces nations et leurs façons et pour frotter et limer notre cervelle contre celle d’autrui ».
« Seulement, me direz-vous, comment réaliser ce séjour à l’étranger qui nous sera si profitable ? Comment dans le minimum de temps et le minimum de dépenses, pourrons-nous réaliser le maximum de résultats utiles ? Nos vacances sont limitées, nous ne pouvons demander à nos parents, qui déjà
s’imposent de grands sacrifices en nous mettant au Collège, de faire un effort exagéré en disproportion avec le résultat possible. Devons-nous partir au hasard pour quelque ville Outre-Rhin ou au-delà de la Manche ? Devons-nous chercher à nous « débrouiller », à faire maints progrès en ouvrant nos oreilles toutes grandes aux bruits de la rue, aux phrases entendues au restaurant ou dans le tramway ? Devons-nous, au contraire chercher à l’étranger une aide secourable, nous ingénier à découvrir quelque pension où l’on nous donne, avec le vivre et le couvert, les renseignements nécessaires pour nous faciliter l’étude de la langue et l’observation des mœurs étrangères ? Devons-nous entrer comme interne dans une institution pour, fût-ce au prix de la liberté de nos vacances, y faire en deux mois des progrès appréciables ? »
Je ne suis pas si cruel, et je sais trop bien la nécessité du repos des vacances pour vouloir vous mettre en prison, alors que vous rêvez de liberté. Le travail que vous essaieriez de fournir dans de telles conditions serait sans valeur et sans profit, car vous le feriez à votre corps défendant. Vous envoyer seuls à l’étranger, lancés comme des « Enfants Perdus » dans les rues d’une grande ville, je n’y songe point davantage. Vous reviendriez d’un pareil séjour lassés, découragés peut-être, et le résultat obtenu serait absolument opposé à celui que je voudrais vous voir poursuivre.
Pour réaliser, comme vous le demandiez tout à l’heure, le maximum de résultats avec le minimum de dépenses et dans le minimum de temps, il faut que dans votre séjour tout soit prévu ; que les difficultés soient écartées d’avance, que la route s’ouvre blanche devant vous et que vous puissiez aller confiant jusqu’au soir en narguant la fatigue. Il est différentes manières d’accomplir un séjour profitable dans des conditions répondant à peu près à vos désirs ; nous allons les passer en revue, et je
vous dirai tout à l’heure sur laquelle d’entre elles se porterait mon choix.
Parlons d’abord du « placement au pair ». On en dit grand bien, on le vante beaucoup ; il apparaît à première vue comme la panacée universelle ; les dépenses sont infimes ; le voyage, l’argent de poche. L’enfant prend de bonne heure l’habitude de se tirer d’affaire, de demander à son intelligence et à son activité les ressources qui lui sont nécessaires. Il est homme même avant d’avoir quitté le Collège ; la satisfaction éprouvée à la seule idée du travail fourni, du résultat acquis, suffira à lui donner pour l’année scolaire nouvelle plus de confiance en lui- même et une volonté plus agissante.
Ce serait parfait, à une condition, malheureusement trop rarement réalisée ; le séjour au pair est très difficile à un enfant qui n’offre pas encore à la famille étrangère des garanties de savoir suffisant. Si même il se trouvait une famille qui veuille bien l’accepter, notre jeune ami, ignorant tout des difficultés de la vie, incapable de se défendre contre des prétentions exagérées, risquerait trop d’être non point mis à contribution, mais considéré comme taillable et corvéable à merci ; il parlerait français avec tout le monde, chacun voulant avoir de lui quelque profit, et on lui jetterait comme une aumône quelques mots étrangers par ci et par là ; c’est-à-dire qu’il perdrait son temps et ne réaliserait aucun progrès.
Nous avons vu tout à l’heure le résultat illusoire que l’on pourrait attendre du séjour libre, soit que le jeune homme réside seul dans la ville étrangère, soit qu’il demande à quelque famille le vivre et le couvert. Abandonné sans direction, sans leçons, sans guide dans un pays inconnu ; livré au hasard de l’heure et des rencontres fortuites, il y a gros à parier que ce jeune Français cherchera autour de lui des camarades Français
pour, avec eux, pousser des reconnaissances de brasseries en brasseries et de cafés en cafés, chose plus agréable à ses yeux que de s’enfermer dans une chambre pour travailler ou de courir les conférences et les sermons. Outre cela, la syntaxe et la grammaire lui réserveront maints obstacles infranchissables ; il se découragera, abandonnera une étude fastidieuse et ingrate, comptera les jours et reviendra en France sans avoir rien appris. Il aura peut-être dépensé beaucoup, malgré toutes ses belles résolutions de sagesse et d’économie ; ses parents, navrés d’avoir fait en vain le double sacrifice de leur argent et de la présence de leur fils, jetteront l’anathème aux vacances à l’étranger.
Jusqu’au moment où quelque ami bien intentionné leur conseillera « l’échange ». N’apparaît-il pas comme très simple, très profitable, parfait à tous points de vue, d’envoyer dans une famille étrangère l’enfant chéri pour offrir, en échange, l’hospitalité pendant le même laps de temps à un des fils de cette famille ? L’un et l’autre seront de la maison ; on aura pour chacun mille égards par intérêt bien compris et on ignorera toujours les regrets laissés par le séjour libre ; on sera cette fois toute bénédiction et tout éloge.
Très séduisante est cette théorie, et il semble que l’on ne puisse vraiment rien lui objecter. Elle est parfaite, l’échange est le rêve, à une condition encore ; il faut pouvoir le réaliser. Où trouver la famille étrangère, ayant mêmes goûts, mêmes habitudes, même situation sociale ? Car, dans ce cas seulement, l’échange peut être intéressant. Bien souvent, on réunira quelques-unes des conditions désirables, mais ou bien l’enfant se trouvera dépaysé dans un milieu social inconnu, ou bien il lui faudra se familiariser avec des mœurs toutes différentes, et les soins qui devraient être identiques seront en somme bien loin de se ressembler.
Du séjour en caravane, des voyages à la Topfer, pendant lesquels en quinze jours on parcourt la moitié de l’Allemagne ou de l’Angleterre, allant de ville en ville et d’hôtel en hôtel, et sautant d’une auto-car dans un wagon de chemin de fer, je ne dirai rien, car les progrès ainsi réalisés, tout au moins pour ce qui est de l’acquisition de la langue, sont forcément nuls. Même l’idée générale ainsi obtenue a bien des chances d’être fausse, car elle ne repose que sur des impressions fugitives et d’un instant. On connaît le pays après un voyage semblable comme on connaît les Alpes après les avoir traversées en chemin de fer ou les avoir vues sur l’écran d’un cinéma.
Il n’est qu’une façon de faire à l’étranger un séjour profitable dans les meilleures conditions possibles ; c’est de se joindre à un groupement dirigé par un professeur français qui, connaissant parfaitement les mœurs et les coutumes de l’autre pays, sait mettre son expérience au service de ses compatriotes pour leur éviter les déboires et les désillusions. Par ses soins, chacun de ses jeunes compagnons est placé dans une famille étrangère donnant toutes garanties de moralité et de confort. Près de lui, nos élèves trouvent chaque jour des leçons indispensables, non point en marge de la vie réelle, mais calquées sur cette réalité et qui les aident à formuler en des lois, leurs observations hésitantes. A leurs yeux ce professeur français représente la famille française ; il parle au nom des parents, au nom du pays, il sait en toutes circonstances dire à ses jeunes pupilles qu’il importe de porter bien haut et de faire admirer à tous nos idées et notre drapeau ; il leur fait comprendre que loin de la patrie, on doit ne nuire en rien à son renom et que c’est le devoir de tout français de prouver son patriotisme, non point par des querelles ridicules, cherchées dans quelque café à des voisins de hasard, mais bien par le sentiment d’estime qu’inspire à chacun une conduite noble et digne.
Avec un séjour ainsi compris, on peut espérer après deux mois de résidence dans le pays étranger, sel dans une famille étrangère et grâce à un travail modéré mais régulier, rentrer au Collège ou [mot manquant] la Faculté avec une connaissance suffisante de l’allemand ou de l’anglais.
Ne pensez-vous point, mes chers amis, que la possibilité d’acquérir, grâce à un séjour à l’étranger pendant les vacances, la connaissance approfondie d’une langue nouvelle, vaut bien le sacrifice de quelques jours de liberté et de vagabondage au pays natal ? Surtout que cet exil ne vous sera pas trop dur et que le fait de passer la frontière est bien loin d’équivaloir à la privation de tout plaisir, de toute liberté, de toute distraction. La famille dont vous serez l’hôte, vous accueillera en ami. Les mœurs ne sont pas si différentes des nôtres que pourraient le laisser supposer les idées préconçues trop répandues malheureusement, qui tendent à nous représenter chaque Allemand avec une longue pipe de porcelaine, attablé dans une brasserie enfumée devant une assiette de choucroute et une énorme cruche de bière, et qui voudrait nous montrer chaque Anglais habillé de rouge, ayant à la bouche une pipe courte et noire, l’air insolent et détaché de tout ! La ville étrangère dans laquelle vous vous trouverez vous apparaîtra sans aucun doute comme très peu différente d’une ville française présentant le même chiffre de population ; seulement la foule allemande ou anglaise attirera votre attention par sa tranquillité plus grande, son sérieux plus immédiatement perceptible, son allure si je puis dire moins « moineau de Paris », moins « gavroche ». Mais les habillements seront les mêmes ou presque ; les attitudes se ressembleront beaucoup ; et le changement ne vous semblera pas plus grand qu’à un habitant de Lille ou d’Hazebrouck transplanté brusquement à Marseille ou à Perpignan. Les distractions que vous trouverez seront identiques à celles dont vous êtes coutumiers en France, tennis, promenades, bicyclette
ou foot-ball, se partageront vos heures de liberté ! Et dès que vous serez suffisamment entraînés à la pratique de la langue nouvelle, vous serez heureux, comme vous le seriez ici d’échanger avec vos amis ou vos camarades étrangers des impressions, des sentiments, des idées.
Car, malgré ce que l’on a pu dire [mots manquants] ment des langues modernes, trop utilit [mots manquants] préoccupé des profits immédiats à réaliser et bon tout au plus à apprendre à demander un œuf à la coque ou un billet de chemin de fer, malgré ces inexactitudes voulues, l’étude d’une autre langue vous réserve des joies très douces, des heures exquises que vous emploierez à étudier l’âme des grands écrivains étrangers, qu’ils s’appellent Shakespeare, Byron, Gœthe, Heine ou Schiller, Spencer, Kant ou Hegel. L’enfant ne s’aperçoit guère des progrès qu’il réalise, grâce à sa langue maternelle, mais le jeune homme comprend très bien les bénéfices qu’il retire d’une étude approfondie des œuvres des plus grands génies de l’humanité. Il éprouve quelque chose de la joie immense ressentie par un exilé qui se rapproche soudain de la terre natale. L’esprit ne connaît point de frontières et les échanges sont incessants entre la pensée humaine, qu’elle vienne du Nord, du Sud, de l’Est ou de l’Ouest. Sans cesse, le médecin de Berlin ou de Londres fait appel au savoir de son collègue français et le chimiste d’Edimbourg ou de Darmstadt peut guider dans la bonne voie l’un de nos modernes chercheurs. Plus on connaît de langues différentes, plus on est homme, et plus on se crée une âme facilement émotionnable et capable d’action.
Nous nous en voudrions de faire de vous des hommes capables seulement de voyager pendant quelques jours hors de notre pays sans faire appel à un interprète. Notre ambition est plus haute et plus belle, et nous ne sommes que satisfaits que
[mots manquants] nous avons transformés, lorsque par l’étude […] approfondie des civilisations et des littératures étrangères, nous vous avons rendus plus aptes à comprendre, à apprécier, à vénérer notre génie national et l’âme de notre race.
Prenez donc, mes chers amis, le chemin de la frontière, passez sans hésiter le Rhin ou la Manche et quand vous vous trouverez sur une […] terre, ouvrez tout grands vos yeux, toutes grandes vos oreilles ; sachez examiner, comprendre, apprécier sans préjugés ; apprenez à imiter ce qui est bien, à éviter, parce que vous en aurez ri, les travers que vous aurez rencontrés. Dites- vous bien que notre cerveau n’est point une machine destinée seulement à recevoir et à emmagasiner des sons ; mais qu’il importe, pour l’avenir de notre pays, pour la grandeur de notre patrie, de devenir des citoyens aux idées ouvertes largement à tous les vents du progrès, à tous les souffles qui entraînent l’humanité vers l’avenir : dites-vous bien que demain, comme hier, il faut que la France se trouve la première sur les routes qui conduisent vers la clarté, la lumière et la liberté et que c’est en travaillant de votre mieux à l’acquisition d’une individualité plus forte, plus agissante que vous ferez votre partie dans le concert de la nation. Demain la vie vous appellera, vous ouvrira ses portes, mais dès que vous les aurez franchies, ce sera fini du secours de vos maîtres, de l’aide bienveillante de ceux qui vous aiment. Seuls, vous devrez aller de l’avant, suivre votre inspiration, ne prendre conseil que de vous-mêmes et grande sera notre joie à tous si nous avons la conviction de vous avoir mis en mains des armes suffisantes pour mener sans crainte le dur combat et pour en sortir vainqueurs ; si nous avons la satisfaction ineffable de voir votre jeune génération porter bien haut et faire flotter fièrement à tous les vents de l’esprit sur chacun des champs ouverts à l’activité humaine, nos trois couleurs qui glorieusement parcoururent plus d’une fois déjà le monde entier, et si nous pouvons nous réjouir en vous entendant
proclamer à tous la vitalité si grande, l’énergie incomparable des fils de notre belle France.
Dosithé Bourdeau prononçait ensuite l’allocution suivante :
Mesdames, Messieurs, jeunes élèves,
Sur la bienveillante désignation du premier magistrat de la Ville, l’excellent, sympathique et généreux M. Marcel Bouilloux-Lafont ; appelé par l’honorable M. Liard, vice- recteur de l’académie de Paris, à présider la distribution des prix du collège d’Étampes, je n’ai pu que m’incliner.
Deux fois déjà j’avais accepté la présidence de cette cérémonie, la seconde fois il y a 33 années
« La vieillesse, a dit un illustre écrivain, est un véritable sacerdoce » ; si l’amour-propre de votre dévoué principal, M. Aimé Leblanc, ne se trouvait intéressé à la comparaison, j’oserais en dire autant des fonctions qu’il exerce. Comme celle du prêtre, la mission qui lui est confiée, doit être pleine d’abnégation et de dévouement.
L’éducation, selon Quintilien, est à proprement parler, l’art de manier et e façonner les esprits à son gré. Mais, dans le jeune âge, les esprits souffrent impatiemment le joug, et ce n’est qu’avec art et des précautions infinies qu’il faut tenter de les soumettre. Pour adoucir le joug, un chef d’établissement doit en démontrer la nécessité et les avantages ; se faire aimer, voilà le grand secret.
Encore sous le charme de la claire, attrayante et engageante parole de votre de votre savant professeur de langues, M.
Leclère (sic), j’ai la persuasion que ses jeunes auditeurs seraient presque tous enchantés de profiter des vacances pour entreprendre de lointaines et instructives excursions. On disait autrefois que le plus sûr était de voyager dans de bons livres : ce sont là de très anciens errements. A notre époque, les déplacements sont facilités par les services rapides et il a été publié des guides dans toutes les langues. Je m’arrête, puisqu’il faut savoir se borner même après un si distingué et si éloquent discours.
Aussi bien, j’abrégerai le mien par l’usage consacré ; mais qui, je le sens, ne peut être qu’importun à des jeunes cerveaux avides de connaître les résultats des divers combats où ils espèrent [mot manquant] signalés et qui demandent des récompenses et non pas des harangues.
Vous me permettrez cependant de rappeler à vos souvenirs le célèbre professeur Charles Rollin, fils d’un pauvre coutelier. S’étant fait remarquer par ses dispositions précoces, il obtint une bourse, suivit les cours du collège Duplessis, et se distingua pendant ses études classiques par ses vertus autant que par ses succès.
A 22 ans, Rollin fut jugé digne de remplacer son maître. Plus tard, il fut nommé recteur, c’est-à-dire chef suprême de l’Université et directeur des études dans tout le royaume. Savant modeste et vertueux dont se glorifie la France !
Ami de la jeunesse, dans son admirable Traité des études, où il a déposé le fruit de ses méditations et de sa longue expérience, et chaque page porte l’empreinte de la sagesse et de la vertu, il n’a pas cru pouvoir mieux exprimer, en peu de mots, les devoirs des maîtres et des élèves, qu’en empruntant les paroles d’un monarque que l’histoire a nommé « grand » et que
la voix du peuple a proclamé « bon ». C’est avec Henri IV que, développant le but de l’éducation, il nous enseigna qu’elle doit, par l’étude des sciences, polir l’esprit des jeunes gens et les disposer à remplir dignement les situations auxquelles ils sont destinés.
Telle est, jeunes élèves, le langage du bon Henri, tel est le tableau qu’il trace de vos devoirs, si le succès couronne vos travaux.
Rollin aussi couronna une longue vie, une longue vie si vertueuse et si belle, par une fin admirable. Sa mémoire toujours vivante au fond des cœurs, resta quelque temps sans l’ultime récompense. Louis XVI lui rendit enfin un hommage bien mérité en ordonnant qu’on dressât à Rollin une statue dans son palais.
Jeunes élèves, j’ai évoqué devant vous quatre grandes figures : la première celle d’un célèbre rhéteur latin, Quintilien, qui partagea sa vie entre le barreau et l’enseignement et obtint un succès égal dans les deux carrières. Il tint pendant vingt ans une école qui attira un grand nombre d’auditeurs ; il compta Pline le Jeune parmi ses élèves.
Viennent ensuite deux rois de France : Henri IV qui, en plus du titre de bon, mérite d’être surnommé le restaurateur du pays. Le bon Louis XVI, qui subit avec résignation le dernier supplice, ce qui lui a fait accorder le surnom de « roi martyr ».
Enfin, mon héros de prédilection, le modeste fils du coutelier, le noble éducateur de la jeunesse, immortalisé par son Traité des Études dans lequel maîtres et élèves trouveront tous à glaner. Prenez donc Rollin pour modèle, mes jeunes amis, et souvenez-vous d’une devise nécessaire dans la vie :
Ordre, discipline et travail.
Qu’il me soit permis en terminant, jeunes élèves, [mots manquants] assemblée qui honore de sa présence vos […]hes, qu’il me soit permis, dis-je, de rendre hommage à vos dévoués professeurs en les assurant de votre profonde gratitude.
Avant la proclamation des récompenses, l’orchestre faisait entendre les numéros 1, 2 et 3 du Ballet égyptien, de Luigini ; puis l’entracte de Mignon, de A. Thomas et Eternelle extase, une délicieuse valse de Filipucci.
Palmarès de 1915
Le collège vers 1906 (cliché A.C.)
République Française – Université de France – Académie de Paris – Collège « Geoffroy-Saint-Hilaire » d’Étampes
DISTRIBUTION SOLENNELLE DES PRIX
Sous la présidence de M. Aimé Leblanc, Principal du Collège, Officier de l'Instruction publique, le mardi 13 juillet 1915.
Le discours d’usage a été prononcé par M. Leblanc, Principal. Étampes – Imprimerie Terrier Frères et Cie – 1, rue de la
Plâtrerie, 1 – 1915 |p. suiv.
À la mémoire des fonctionnaires et anciens élèves du collège morts au champ d’honneur
LECLERC Maxime, professeur d’allemand
DELPEUCH Pierre, |
1902-1907 |
VILLETTE Maurice, |
1906-1911 |
AUBERT Francis, |
1903-1907 |
SARCIRON Marcel, |
1907 |
AUBRY Charles, |
1906 |
SOUBALOFF René, |
1898 |
BLAVET Henri, |
1882-1885 |
MASSON Georges, |
1891-1900 |
LÉRY Georges, |
1887-1888 |
IMBAULT Charles, |
|
DEMARSEILLE Stanislas, |
1901-1907 |
DUCLOS Charles, |
1894-1905 |
GUION Pierre, |
1905-1906 |
MENARD André, |
1901-1908 |
BONNIN Raoul, |
1896-1902 |
LEFEBVRE Charles, |
1891-1898 |
TIMBERT Lucien, |
1905-1908 |
ARGENVILLIERS, |
1897-1899 |
RABOURDIN Charles, GUILLOTEAU Louis, |
1891-1895 1882-1885 |p. suiv. |
Résultats obtenus par les élèves du collège d’Étampes dans les examens depuis la dernière distribution des prix.
Baccalauréats
2e partie (Mathématiques).
Petit Julien, d’Arleux-en-Gohelle, interne, mention Assez bien.
2e partie (Philosophie).
Michau Paul, d’Anicourt, interne. Téton Bernard, d’Étampes, externe. Jaubert Louis, de Marseille, interne. Leblanc Jacques, d’Epernay, externe.
Moussard Paul, de Garches, externe (admissible).
1re partie (Latin-Langues vivantes).
Moussard Paul, de Garches, externe. Mention Bien. Leblanc Jacques, d’Epernay, externe. Mention Assez bien. Téton Bernard, d’Étampes, externe.
1re partie (Latin-Sciences).
Teychenné René, de Massat, externe.
1re partie (Sciences-Langues vivantes).
Lesimple Jacques, des Aides, interne.
Bizet René, de Saint-Michel-sur-Orge, interne.
Edet Emile, de Forges-les-Bains, interne.
Concours des aspirants officiers
Certificat d’études secondaires du premier degré.
Ont été proposés :
Campana Georges, de Paris, interne (Section A). Lambert Lucien, de Perray-Vaucluse, interne (Section A). Sidel Jean, de Châtillon-sur-Seine, externe (Section A).
Guéry Jean, de Paris, interne (Section B). |p. suiv.
ENSEIGNEMENT PRIMAIRE.
Brevet élémentaire Penchenat François, de Montlaur, externe.
Certificat d’études primaires Cousin Henri, d’Étampes, externe.
Terrier Ollivier, d’Étampes, externe. |7
Classe de Mathématiques élémentaires
Prix offert par M. Leblanc, Président de la Solennité. TEYCHENNÉ René, de Massat, 2 fois nommé.
Prix TEYCHENNÉ René, 3 f. n.
Classe de Philosophie
Prix offert par M. le Ministre de l’Instruction publique. LEBLANC Jacques, d’Epernay, 3 f. n.
LEBLANC Jacques, 4 f. n.
Prix LEBLANC Jacques, 5 f. n.
Prix LEBLANC Jacques, 6 f. n.
Prix LEBLANC Jacques, 7 f. n.
Prix LEBLANC Jacques, 8 f. n.
Une récompense spéciale est accordée aux Elèves JAUBERT Louis, de Marseille, et MOUSSARD Paul, de Garches, qui n’ont pu faire toutes les compositions. |8
Classe de Première.
Sections A. B. D.
Prix offert par M. le Ministre de l’Instruction Publique GUITTON Roger, de Méréville.
GUITTON Roger, 2 f. n.
Prix BIZET René, de Saint-Michel-sur-Orge, 2 f. n.
EDET Emile, de Forges-les-Bains, 2 f. n.
Ce prix n’a pas été décerné.
Ce prix n’a pas été décerné.
Ce prix n’a pas été décerné.
Prix |
BIZET René, |
3 f. n. |
Accessit |
EDET Emile, |
3 f. n. |
— |
GUITTON Roger, |
3 f. n. |
1re Langue.
Prix |
FUMOUZE Jean, de Paris, interne. |
|
— 2e Langue. |
GUITTON Roger, |
4 f. n. |
Prix |
BIZET René, |
4 f. n. |
1re Langue.
Prix |
BIZET René, |
5 f. n. |
2e Langue. Prix |
EDET Emile, |
4 f. n. |
— |
GUITTON Roger, 5 f. n. |
Prix |
GUITTON Roger, |
6 f. n. |
Accessit |
BIZET René, |
6 f. n. |
Mention |
EDET Emile, |
5 f. n. |
Accessit EDET Emile, 5 f. n.
GUITTON Roger, 7 f. n. |9
Prix |
FUMOUZE Jean, |
2 f. n. |
Accessit |
EDET Emile, |
7 f. n. |
Mention |
BIZET René, |
7 f. n. |
— |
GUITTON Roger, |
8 f. n. |
Classe de Seconde B et D. Composition française.
Prix POISSON Henri, de Morigny, interne.
Prix POISSON Henri, 2 f. n.
Le prix n’a pas été décerné.
Accessit POISSON Henri, 3 f. n.
Prix |
POISSON Henri, |
4 f. n. |
ex-æquo |
CAQUET Jean, d’Angerville, interne. |
Le prix n’a pas été décerné.
Le prix n’a pas été décerné.
Récitation. Prix |
CAQUET Jean, |
2 f. n. |
Dessin. Prix |
CAQUET Jean, |
3 f. n. |
Mention |
POISSON Henri, |
5 f. n. |
PREMIER CYCLE
Classe de Troisième A.
Prix offert par M. le Ministre de l’Instruction Publique. LAMBERT Lucien, de Perray-Vaucluse, 2 f. n.
LAMBERT Lucien, 3f. n. |10
Prix LAMBERT Lucien, 4 f. n.
Accessit |
CAMPANA Georges, de Paris, |
2 f. n. |
Mention |
SIDEL Jean, de Châtillon-sur-Seine, |
2 f. n. |
BRULEBOIS Maurice, de Chalon-sur-Saône,
interne.
Prix |
LAMBERT Lucien, |
5 f. n. |
Accessit |
CAMPANA Georges, |
3 f. n. |
Mention |
BRULEBOIS Maurice, |
2 f. n. |
Prix CAMPANA Georges, 4 f. n.
Accessit LAMBERT Lucien, 6 f. n.
Mention SIDEL Jean, 3 f. n.
Prix |
BRULEBOIS Maurice, |
3 f. n. |
Accessit |
CAMPANA Georges, |
5 f. n. |
Mention |
SIDEL Jean, |
4 f. n. |
Le prix n’a pas été décerné.
Prix |
CAMPANA Georges, |
6 f. n. |
Accessit |
BRULEBOIS Maurice, |
4 f. n. |
Accessit LAMBERT Lucien, 7 f. n.
Prix |
BRULEBOIS Maurice, |
5 f. n. |
ex æquo |
CAMPANA Georges, |
7 f. n. |
Mention |
LAMBERT Lucien, |
8 f. n. |
Récitation. Prix |
SIDEL Jean, |
5 f. n. |
ex æquo |
CAMPANA Georges, |
7 f. n. |
Accessit |
LAMBERT Lucien, |
9 f. n. |
Mention |
BRULEBOIS Maurice, |
6 f. n. |
Dessin. Prix |
CAMPANA Georges, |
8 f. n. |
Classe de Troisième B.
Prix offert par M. le Ministre de l’Instruction Publique. GUÉRY Jean-Louis, de Paris, 2 f. n.
GUÉRY Jean, 3 f. n. |11
Prix GUÉRY Jean, 4 f. n. Accessit JAFFEUX Roger, d’Étampes, externe.
Prix JAFFEUX Roger.
Prix |
GUÉRY Jean, |
5 f. n. |
ex æquo |
JAFFEUX Roger, |
2 f. n. |
Accessit |
PARISOT Roger, d’Étampes, externe. |
Prix |
GUÉRY Jean, |
6 f. n. |
Accessit |
JAFFEUX Roger, |
3 f. n. |
Mention |
PARISOT Roger, |
2 f. n. |
GRÉNY Georges, de Saint-Sulpice-Laurière,
externe.
Prix |
JAFFEUX Roger, |
4 f. n. |
ex æquo |
GUÉRY Jean, |
7 f. n. |
Le prix n’a pas été décerné.
Prix PENCHENAT François, de Montlaur, 2 f. n.
Prix ex æquo Accessit |
GUÉRY Jean, PARISOT Roger, JAFFEUX Roger, |
8 f. n. 3 f. n. 5 f. n. |
Récitation. Prix |
PARISOT Roger, |
4 f. n. |
ex æquo |
GUÉRY Jean, |
9 f. n. |
Accessit |
JAFFEUX Roger, |
6 f. n. |
Dessin. Prix |
JAFFEUX Roger, |
7 f. n. |
ex æquo |
GUÉRY Jean, |
10 f. n. |
Accessit |
PARISOT Roger, |
5 f. n. |
Mention |
GRÉNY Georges, |
2 f. n. |
Classe de Quatrième A.
Prix offert par M. le Ministre de l’Instruction Publique. RICHOUX André, de Choisy-le-Roi, interne.
BIGOT André, de St-Pierre-du-Perray, int.
RICHAULT Pierre, d’Étréchy, interne. RICHOUX André, 2 f. n. |12
Prix |
RICHOUX André, |
3 f. n. |
Accessit |
BIGOT André, |
2 f. n. |
Mention |
RICHAULT Pierre, |
2 f. n. |
Prix RICHOUX André, 4 f. n.
Prix RICHOUX André, 5 f. n.
ex æquo BIGOT André, 3 f. n.
Prix |
RICHOUX André, |
6 f. n. |
Accessit |
BIGOT André, |
4 f. n. |
Prix |
RICHOUX André, |
7 f. n. |
Accessit |
BIGOT André, |
5 f. n. |
Prix |
BIGOT André, |
6 f. n. |
Accessit |
RICHOUX André, |
8 f. n. |
— |
RICHAULT Pierre, |
3 f. n. |
Prix BIGOT André, 7 f. n.
ex æquo THIÉBAULT Gilbert, de Paris, interne.
Dessin. |
||
Prix ex æquo |
RICHAULT Pierre, RICHOUX André, |
4 f. n. 9 f. n. |
Classe de Quatrième B
Prix offert par M. le Ministre de l’Instruction Publique. JARRY Raymond, d’Étampes, interne.
JARRY Raymond, 2 f. n.
Prix JARRY Raymond, 3 f. n.
Prix COURTOIS Roger, de Hirson, externe.
Prix JARRY Raymond, 4 f. n.
Prix JARRY Raymond, 6 f. n. Accessit MONIN Jean, de Saint-Mandé, interne. |13
Mention JARRY Raymond, 6 f. n.
Prix JARRY Raymond, 7 f. n. Mention LÉAUTÉ Maurice, d’Étampes, externe.
Prix JARRY Raymond, 8 f. n.
Accessit GENÊT Louis, de Milly, interne.
Prix JARRY Raymond, 9 f. n.
Prix JARRY Raymond, 10 f. n.
Prix JARRY Raymond, 11 f. n.
Accessit LÉAUTÉ Maurice, 2 f. n.
Mention GENÊT Louis, 2 f. n.
Prix LÉAUTÉ Maurice, 3 f. n.
Accessit JARRY Raymond, 12 f. n.
Mention GENÊT Louis, 3 f. n.
Classe de Cinquième A.
Prix offert par M. le Ministre de l’Instruction Publique. COUSIN Henri, de Fontenay-aux-Roses, externe.
COUSIN Henri, 2 f. n.
TERRIER Ollivier, d’Étampes, externe. THOMAS Robert, d’Étampes, externe.
Prix TERRIER Ollivier, 2 f. n.
Accessit COUSIN Henri, 3 f. n. Mention LAPEYRE Pol, de Paris, externe.
Prix |
COUSIN Henri, |
4 f. n. |
Accessit |
TERRIER Ollivier, |
3 f. n. |
Mention |
THOMAS Robert, |
2 f. n. |
Prix COUSIN Henri, 5 f. n.
Accessit THOMAS Robert, 3 f. n.
Mention TERRIER Ollivier, 4 f. n.
— LAPEYRE Pol. |14
Prix COUSIN Henri, 6 f. n.
Accessit TERRIER Ollivier, 5 f. n.
THOMAS Robert, 4 f. n.
Mention LAPEYRE Pol, 2 f. n.
Prix |
COUSIN Henri, |
7 f. n. |
ex æquo |
TERRIER Ollivier, |
6 f. n. |
Accessit |
THOMAS Robert, |
4 f. n. |
Prix SEMIROT Louis, de Levallois-Perret, interne. Mention BARTHÉLEMY Marcel, de Bondy, interne.
Prix |
COUSIN Henri, |
8 f. n. |
Accessit |
TERRIER Ollivier, |
7 f. n. |
— |
THOMAS Robert, |
5 f. n. |
Prix |
COUSIN Henri, |
9 f. n. |
ex æquo |
THOMAS Robert, |
6 f. n. |
Mention |
LAPEYRE Pol, |
3 f. n. |
Prix COUSIN Henri, 10 f. n.
Accessit THOMAS Robert, 7 f. n.
— TERRIER Ollivier, 8 f. n. Mention LAPEYRE Pol, 4 f. n.
THIÉBAULT Lucien, de Paris, interne.
Récitation. |
||
Prix ex æquo Accessit |
COUSIN Henri, THOMAS Robert, TERRIER Ollivier, |
11 f. n. |
f. n.
f. n.
— DUROCHER Robert, d’Étampes, externe.
Mention LAPEYRE Pol, 5 f. n.
Prix TERRIER Ollivier, 10 f. n.
Accessit COUSIN Henri, 12 f. n.
Mention THOMAS Robert, 9 f. n.
Prix COUSIN Henri, 13 f. n.
Accessit TERRIER Ollivier, 11 f. n.
— THOMAS Robert, 10 f. n.
Mention THIÉBAULT Lucien, 2 f. n. |15
Classe de Cinquième B.
Prix offert par M. le Ministre de l’Instruction Publique. HURÉ Georges, de Paris, externe.
HURÉ Georges, 2 f. n.
Prix |
HURÉ Georges, |
3 f. n. |
Accessit |
ALLAIS Marcel, de Paris, interne. |
Prix HURÉ Georges, 4 f. n. Accessit PASQUIER Bernard, d’Oysonville, externe.
Prix PASQUIER Bernard, 2 f. n.
Prix HURÉ Georges, 5 f. n.
Prix HURÉ Georges, 6 f. n.
Prix HURÉ Georges, 7 f. n.
Prix HURÉ Georges, 8 f. n.
Accessit PASQUIER Bernard, 3 f. n.
Prix HURÉ Georges, 9 f. n.
ex æquo PASQUIER Bernard, 4 fr. n.
Prix HURÉ Georges, 10 f. n.
Prix HURÉ Georges, 11 f. n.
ex æquo PASQUIER Bernard, 5 f. n.
Classe de Sixième A.
Prix offert par M. le Ministre de l’Instruction Publique. BLONDET Pierre, d’Étampes, externe. |16
BLONDET Pierre, 2 f. n.
LANOE Jean, de Garches, externe. DUPRÉ Bernard, d’Étampes, externe.
Prix BLONDET Pierre, 3 f. n.
Accessit LANOE Jean, 2 f. n. Mention CHATILLON Max, externe.
Prix LANOE Jean, 3 f. n.
Accessit BLONDET Pierre, 4 f. n.
Prix |
LANOE Jean, |
4 f. n. |
Accessit |
BLONDET Pierre, |
5 f. n. |
Mention |
DUPRÉ Bernard, |
2 f. n. |
— |
CHATILLON Max, |
2 f. n. |
Prix BLONDET Pierre, 6 f. n.
Accessit LANOE Jean, 5 f. n.
— DUPRÉ Bernard, 3 f. n.
Mention CHATILLON Max, 3 f. n.
Prix BLONDET Pierre, 7 f. n.
ex æquo DUFLOT Maurice, de Solesmes, externe.
Accessit |
DUPRÉ Bernard, |
4 f. n. |
Mention |
LANOE Jean, |
6 f. n. |
— |
CHATILLON Max, |
4 f. n. |
Prix BLONDET Pierre, 8 f. n.
ex æquo LANOE Jean, 7 f. n. Accessit Mignon Marcel, de Combs-la-Ville, externe.
Prix BLONDET Pierre, 9 f. n.
Accessit LANOE Jean, 8 f. n. Mention POUPIER Alfred, d’Étampes, externe.
DUPRÉ Bernard, 5 f. n.
DUFLOT Maurice, 2 f. n.
PONS Marcel, externe.
Prix |
PONS Marcel, |
2 f. n. |
Accessit |
LANOE Jean, |
9 f. n. |
— Mention |
DUPRÉ Bernard, DUFLOT Maurice, |
6 f. n. 3 f. n. |17 |
Récitation. Prix |
DUPRÉ Bernard, |
7 f. n. |
ex æquo |
BLONDET Pierre, |
10 f. n. |
Accessit |
MIGNON Marcel, |
2 f. n. |
— |
LANOE Jean, |
10 f. n. |
Mention |
POUPIER Alfred, |
2 f. n. |
Dessin. |
||
Prix ex æquo |
POUPIER Alfred, BLONDET Pierre, |
3 f. n. 11 f. n. |
Ecriture. |
||
Prix Accessit Mention — |
BLONDET Pierre, CHATILLON Max, DUPRÉ Bernard, LANOE Jean, |
12 f. n. 5 f. n. 8 f. n. 11 f. n. |
Classe de Sixième B.
Le prix n’a pas été décerné.
Accessit DEWEZ Arthur, de Fourmies, interne. Mention LOUVEAU Robert, de Luzarches, externe.
Prix |
DEWEZ Arthur, |
2 f. n. |
Accessit |
LOUVEAU Robert, |
2 f. n. |
Le prix n’a pas été décerné.
Le prix n’a pas été décerné.
Récitation. |
||
Prix Accessit |
DEWEZ Arthur, LOUVEAU Robert, |
3 f. n. 3 f. n. |
Ecriture. |
Le prix n’a pas été décerné.
Le prix n’a pas été décerné.
CLASSES ÉLÉMENTAIRES
Classe de Septième.
Prix offert par M. le Ministre de l’Instruction Publique. STACKLER Yvan, de Sedan, externe. |18
STACKLER Yvan, 2 f. n.
CARRÉ Georges, de Roubaix, externe.
Prix |
CARRÉ Georges, |
2 f. n. |
Accessit |
STACKLER Yvan, |
3 f. n. |
— BANNIER Raymond, d’Echainvilliers, externe.
Narration. |
||
Prix ex æquo |
CARRÉ Georges, STACKLER Yvan, |
f. n.
f. n.
Mention ROUSSANNES Edouard, de Villeneuve-Saint-
Georges.
Calcul. |
||
Prix Accessit Mention — |
ROUSSANNES Edouard, STACKLER Yvan, BANNIER Raymond, CARRÉ Georges, |
2 f. n. 5 f. n. 2 f. n. 4 f. n. |
Prix |
BANNIER Raymond, |
3 f. n. |
Accessit |
STACKLER Yvan, |
6 f. n. |
Mention |
CARRÉ Georges, |
5 f. n. |
1er prix PIQUERET Robert, d’Étampes, externe.
2e prix RABOURDIN Léon, de Villers-Chaussy, interne. Accessit CARRÉ Georges, 6 f. n.
Prix |
ROUSSANNES Edouard, |
3 f. n. |
Accessit |
CARRÉ Georges, |
7 f. n. |
— |
STACKLER Yvan, |
7 f. n. |
Mention |
PIQUERET Robert, |
2 f. n. |
— |
BANNIER Raymond, |
5 f. n. |
Récitation. |
||
Prix Accessit — |
STACKLER Yvan, BANNIER Raymond, PIQUERET Robert, |
8 f. n. 6 f. n. 3 f. n. |
Mention TOUILLER Georges, d’Étampes, externe.
Ecriture. 1er prix |
ROUSSANNES Edouard, |
4 f. n. |
ex æquo 2e prix |
BANNIER Raymond, TOUILLER Georges, |
7 f. n. 2 f. n. |
ex æquo |
RABOURDIN Léon, |
2 f. n. |
Chant. |
||
Prix Accessit |
STACKLER Yvan, ROUSSANNES Edouard, |
9 f. n. 5 f. n. |19 |
Mention |
CARRÉ Georges, |
8 f. n. |
— |
TOUILLER Georges, 4 f. n. |
Une récompense spéciale est accordée aux élèves ROBERT
Pierre, de Lardy, interne, CHAMBON Charles, de Blandy, interne, qui, arrivés pendant le second semestre, n’ont pu concourir pour les prix.
Classe de Huitième.
Prix offert par M. le Ministre de l’Instruction Publique. PIVOTEAU Louis, de Châteauroux, externe.
PIVOTEAU Louis, 2 f. n.
STACKLER Guy, de Sedan, externe.
Prix CARRÉ Camille, de Roubaix, externe. Accessit STACKLER Guy, 2 f. n.
— PIVOTEAU Louis, 3 f. n.
Prix |
CARRÉ Camille, |
2 f. n. |
Accessit |
PIVOTEAU Louis, |
4 f. n. |
Mention |
STACKLER Guy, |
3 f. n. |
Prix |
STACKLER Guy, |
4 f. n. |
Accessit |
PIVOTEAU Louis, |
5 f. n. |
Mention |
CARRÉ Camille, |
3 f. n. |
— |
MESNIL Jean, d’Étampes, externe. |
Prix PIVOTEAU Louis, 6 f. n.
ex æquo RABOURDIN René, de Villers-Chaussy, interne.
Prix |
PIVOTEAU Louis, |
7 f. n. |
Accessit |
RABOURDIN René, |
2 f. n. |
— |
STACKLER Guy, |
5 f. n. |
Mention |
CARRÉ Camille, |
4 f. n. |
Récitation. Prix |
PIVOTEAU Louis, |
8 f. n. |
Accessit |
STACKLER Guy, |
6 f. n. |
Mention Mention |
CARRÉ Camille, MESNIL Jean, |
5 f. n. 2 f. n. |20 |
Lecture. |
||
Prix |
PIVOTEAU Louis, |
9 f. n. |
Accessit |
STACKLER Guy, |
7 f. n. |
Mention |
CARRÉ Camille, |
5 f. n. |
— |
MESNIL Jean, |
3 f. n. |
Ecriture. |
||
Prix |
PIVOTEAU Louis, |
10 f. n. |
ex æquo |
RABOURDIN René, |
3 f. n. |
Accessit |
CARRÉ Camille, |
7 f. n. |
Chant. |
||
Prix |
STACKLER Guy, |
8 f.n. |
Accessit |
PIVOTEAU Louis, |
11 f. n. |
Mention |
RABOURDIN René, |
4 f. n. |
Classe de Neuvième.
AUCHIER Henri, de Gien, externe.
AUCHIER Henri, 2 f. n.
CARRÉ Marcel, de Roubaix, externe. GRENET Marcel, d’Étampes, externe. LEGENDRE Marcel, d’Étampes, externe.
RANDON Jean, de Fontenay-sous-Bois, externe. ROUZÉ Jean, d’Étampes, interne.
1er prix AUCHIER Henri, 3 f. n.
— 2e prix |
GRENET Marcel, CARRÉ Marcel, |
2 f. n. 2 f. n. |
Accessit |
ROUZÉ Jean. |
|
Ecriture. 1er prix |
LEGENDRE Marcel, |
2 f. n. |
2e prix |
AUCHIER Henri, |
4 f. n. |
Accessit |
RANDON Jean, |
2 f. n. |
Calcul. 1er prix |
GRENET Marcel, |
3 f. n. |
2e prix |
AUCHIER Henri, |
4 f. n. |
Accessit |
RANDON Jean, |
2 f. n. |
Calcul. 1er prix |
GRENET Marcel, |
3 f. n. |
2e prix |
ROUZÉ Jean, |
2 f. n. |
Accessit |
CARRÉ Marcel, |
3 f. n. |
Orthographe. |
||
1er prix 2e prix Accessit |
RANDON Jean, AUCHIER Henri, GRENET Marcel, |
3 f. n. 5 f. n. 4 f. n. |21 |
Histoire et Géographie. |
||
1er prix 2e prix |
AUCHIER Henri, ROUZÉ Jean, |
6 f. n. 3 f. n. |
Accessit |
RANDON Jean, |
4 f. n. |
1er prix GRENET Marcel, 5 f. n.
RANDON Jean, 5 f. n.
2e prix LOUVEAU Marcel, d’Étampes, externe. Accessit AUCHIER Henri, 7 f. n.
1er prix AUCHIER Henri, 8 f. n.
2e prix ROUZÉ Jean, 4 f. n.
Accessit RANDON Jean, 6 f. n.
CARRÉ Marcel, 4 f. n.
GRENET Marcel, 6 f. n.
Prix RANDON Jean, 7 f. n.
Classe Préparatoire
MARTIN Pierre, d’Étampes.
CARRÉ Jacques, de Roubaix, externe. DARRAS Denis, de Vinade, externe.
MARTIN Pierre, externe, 2 f. n. PIQUERET André, d’Étampes, externe.
Lecture. 1er prix |
MARTIN Pierre, |
3 f. n. |
2e prix |
POMMIER Robert, de Sens, externe. |
|
Ecriture. 1er prix |
PIQUERET André, |
2 f. n. |
ex æquo |
POMMIER Robert, |
2 f. n. |
Calcul. |
1er prix CARRÉ Jacques, 2 f. n.
1er prix 2e prix |
PIQUERET André, MARTIN Pierre, |
|
Histoire et Géographie. |
||
1er prix 2e prix |
DARRAS Denis, MARTIN Pierre, |
2 f. n. 5 f. n. |22 |
Orthographe. |
||
1er prix |
MARTIN Pierre, |
6 f. n. |
— |
CARRÉ Jacques, |
3 f. n. |
f. n.
f. n.
Récitation. |
||
1er prix |
DARRAS Denis, |
3 f. n. |
2e prix |
MARTIN Pierre, |
7 f. n. |
DARRAS Denis, 4 f. n.
Classe Enfantine
DUROCHER Jacques, d’Étampes, externe.
DUROCHER Jacques, 2 f. n.
LACHENY, d’Étampes, externe. MANET Olivier, d’Étampes, externe. RANDON Philippe, d’Étampes, externe.
MANET Olivier, 2 f. n.
LACHENY Jacques, 2 f. n.
RANDON Philippe, 2 f. n.
DUROCHER Jacques, 3 f. n.
LACHENY Jacques, 3 f. n.
MANET Olivier, 3 f. n.
RANDON Philippe, 3 f. n.
DUROCHER Jacques, 1 f. n.
LACHENY Jacques, 4 f. n.
LACHENY Jacques, 5 f. n.
MANET Olivier, 4 f. n.
La rentrée des classes est fixée au Jeudi 30 Septembre prochain, à huit heures du soir, pour les internes, et au Vendredi 1er Octobre, à huit heures du matin, pour les externes.
Le Principal du Collège, Officier de l’Instruction publique,
LEBLANC.
Vu : L’Inspecteur d’Académie,
Chevalier de la Légion d’honneur, FERRAND.
Étampes. – Imp. Terrier Frères et Cie. |der. couv.
Association Amicale des
ANCIENS ÉLÈVES DU COLLÈGE D’ÉTAMPES
EXTRAIT DES STATUTS
L’Association, fondée en 1891, avec l'autorisation du Gouvernement, a pour objet :
1° D'établir entre les anciens Élèves du Collège un centre commun de relations amicales ;
2° De porter secours aux anciens Élèves malheureux, à leurs veuves et à leurs enfants ;
3° D’entretenir, au Collège d’Étampes, des bourses ou portions de bourses au profit de fils d’anciens Élèves, et d’y fonder des prix annuels en faveur des Élèves les plus méritants.
L’Association est dirigée par un Comité d’administration, élu à la majorité des voix en Assemblée générale, et renouvelé tous les ans, par tiers.
Les membres de l’Association versent entre les mains du Trésorier pour la fondation d’une Caisse de Secours une Cotisation annuelle de cinq francs qui peut être rachetée moyennant un versement unique de 100 francs.
L’Assemblée générale a lieu tous les ans le premier samedi du mois de Mai. Elle est suivie d’un Banquet.
Toute demande d’inscription ou de secours doit être adressée à un Membre du Comité d’Administration.
COMITÊ D’ADMINISTRATION POUR 1914-1915.
MM. BOUILLOUX-LAFONT (MARCEL), Maire d'Étampes,
Président.
BUNEL (M.), Agent d’Assurances, Vice-Président. LEBLANC (MAURICE), Secrétaire.
CLAVIER (PAUL), architecte, Secrétaire-Adjoint. LEBLANC (AIMÉ), Principal du Collège, Trésorier. LEBRET (GEORGES), ancien Ministre.
HUTTEAU (LÉONCE), propriétaire.
MARCADET, directeur de l’enseignement technique au ministère du Commerce.
BOUVARD (PAUL), Conseiller d’arrondissement. GAGNEUX (GEORGES).
CHARRON.
DANGER (RENÉ), géomètre à Paris. BOISSE, professeur au Collège.
Le collège en 1908 (cliché Garnier)
Discours de 1915
La cour du collège vers 1920 (cliché Tourte et Petitin)
L’Abeille d’Étampes et Le Réveil d’Étampes, n° 55, samedi 17 juillet 1915, p. 2
Distribution de prix (…)
Au Collège Geoffroy-Saint-Hilaire
Au Collège d’Étampes, la distribution des prix qui devait avoir lieu dans la cour, s’est faite, en raison de la pluie, sous le préau de la cour des petits hâtivement aménagé ; une estrade disposée dans le fond avait été fort bien décorée de verdure et de drapeaux des nations alliées et à 2 heures les notabilités y prenaient place sous la présidence de M. Leblanc, principal, assisté de M. le capitaine Moreau et de M. Darras, sous-préfet d’Étampes. MM. Marot, président du Tribunal ; Rondelet, procureur de la République ; Auchier, conservateur des hypothèques ; lieutenant Lacouture, commandant le centre d’aviation militaire d’Étampes ; lieutenants Niutha et Bianchi, de l’armée italienne ; les sous-officiers du centre belge ; MM. Moussu, Monchoux, Castelot, Rousselot, Dr Manet, Diard, honoraient de leur présence cette cérémonie, ainsi que le personnel enseignant du Collège ; par une délicate attention, un certain nombre de blessés de l’hôpital auxiliaire des Dames françaises avaient été invités à prendre place sur l’estrade officielle.
La cérémonie commençait par une excellente audition de la
« Marseillaise » par l’« Harmonie-Chorale » du Collège sous la direction de M. F. Schvartz, puis M. Leblanc, principal, prononçait l’excellent discours suivant qui a été fort apprécié de l’auditoire et que nous livrons à la méditation de tous nos lecteurs, en comptant bien que cette « leçon de choses » portera ses fruits :
Chers élèves,
Au moment où vous êtes entrés dans cette salle, devant l’estrade parée selon la coutume, votre pensée, j’en suis sûr, vos reporte naturellement, comme la mienne, à la dernière distribution des prix : Il y a un an, à pareil jour, un de vos professeurs les plus aimés vous adressait la harangue traditionnelle, et vous vous rappelez comment pouvait se résumer son discours : « Allez en Allemagne, ne portez pas sur nos voisins de jugements téméraires, étudiez leurs mœurs parmi eux ; apprenez leur langue chez eux, et vous verrez alors combien est douce aux étrangers l’hospitalité de l’Allemagne. » Donnant l’exemple, il partait le soir même avec sa jeune femme pour Stuttgart, où il comptait passer ses vacances, et où il emmenait avec lui quarante jeunes Français.
Pauvre M. Leclerc !... Moins de quinze jours plus tard, il apprenait brutalement à connaître lui-même la véritable Allemagne et il appréciait à sa valeur l’hospitalité allemande. Confiant comme un honnête homme, il était entretenu dans sa quiétude par la tranquillité apparente de ses hôtes, et il ne pouvait pas croire à la tempête qui allait se déchaîner sur l’Europe : les journaux allemands étaient tellement sobres, la mobilisation allemande s’étaient faite depuis si longtemps et avec tant de discrétion, tout le peuple allemand était pour son gouvernement un complice si fidèle que les étrangers ne s’apercevaient de rien : M. Leclerc s’apprêtait donc à savourer deux mois de repos lorsque l’avis officieux d’un compatriote bien informé vint en deux mots bouleverser ses illusions : il fallait en hâte regagner la France.
Mais soudain la mine de ses bons amis allemands change : La guerre n’est pas déclarée, on ne peut pas retenir de force les étrangers, mais on peut les rançonner. M. Leclerc n’était arrivé
que depuis quelques jours, mais les quarante honorables familles chez lesquelles il a placé ses jeunes élèves réclament impérieusement les deux mois entiers de pension que ces enfants devaient passer chez elles ; et tout à coup M. Leclerc s’aperçoit que ses Allemands se sont mués en détrousseurs de grands chemins. Demander de l’argent en France, impossible ; et pourtant il faut donner la bourse pour sauver la vie : M. Leclerc, sa femme, ses élèves mettent en commun tout ce qu’ils possèdent et ainsi ils réunissent à peu près la rançon réclamée.
Enfin, on part, et ce voyage est un douloureux calvaire : Sous un soleil de plomb le train avance lentement, oh ! si lentement… les portières sont closes, les stores sont baissés, on a soif, on a faim, on défaille. Par-ci par-là, aux arrêts dans les gares, on entend des coups de fusil : ce n’est rien : un Français seulement, qui voulait faire le fanfaron et qu’on a « collé » au mur ? Et le train repart, et les quolibets et les outrages et les insultes des soldats. On garde les lèvres closes, on ferme les yeux pour que les argus allemands n’y puissent pas lire les mots qu’on ne veut pas prononcer. Mais on va pouvoir respirer, voici la délivrance, la Suisse, la terre vraiment hospitalière, celle-là, le pays de pitié et de charité ! D’un bond on est hors du train, hors de prison ! les larmes jaillissent de tous les yeux, et, de toutes ces jeunes poitrines trop longtemps comprimées, un seul cri s’élève, un défi : « Vive la France ! » (Applaudissements)
Quelques jours plus tard, M. Leclerc rentrait à Étampes, accablé, ulcéré, endolori comme un homme qui a fait une chute et qui est tombé de très haut. Il était pourtant plein de confiance : la révélation avait été violente et cruelle ; mais son âme honnête ne pouvait pas douter que notre pays, le pays de franchise et de loyauté, ne parvint à réduire un peuple, dont la puissance était, certes, formidable, mais consistait seulement en un brigandage savamment organisé.
… Il allait rejoindre son corps : c’était pour être soldat qu’il revenait d’Allemagne. Il me fit ses adieux, me chargea d’exprimer son affectueux souvenir à vous, à ses collègues absents, et, sur une dernière poignée de main, une parole d’espérance, avec son bon sourire, il partit…
Et maintenant, il dort du sommeil des héros : Une main pieuse l’a couché dans le lit qu’elle lui a creusé dans le pays d’Argonne, terre bénie entre toutes pour le cœur d’un Français, imprégnée du sang de nos martyrs, sanctifiée par leur mort, temple vénérable où nos descendants ne devront pénétrer qu’avec un respect religieux.
Pardonnez-moi, mes amis, de me laisser emporter ainsi par mes souvenirs, et, en ce jour de fête annuelle, d’évoquer dans vos esprits des pensées funèbres. Mais nous sommes en 1915, année unique dans l’histoire, pendant laquelle, à la veille du 14 juillet, il est juste de glorifier d’abord ceux qui sont morts pour la patrie, de rappeler leurs exemples à jamais mémorables, résolus d’ailleurs que nous sommes à ne leur donner des larmes, que lorsqu’ils auront été vengés. (Applaudissements)
Mais je ne saurais vraiment décerner comme il convient à tous ceux à qui le Collège doit un souvenir, les louanges qu’ils ont méritées. En ce moment, nous avons encore sur le front trois de vos professeurs : MM. Thourigny, Chardon et Perriau, votre surveillant général, M. Ottavi, deux de vos maîtres dont l’un, blessé au début de la guerre, a déjà repris du service. Le bruit du canon ne les empêche peut-être pas de songer à vous aujourd’hui, à cette distribution des prix, à laquelle ils n’assistent pas ; ils se disent aussi, j’espère, que nous ne les oublions pas et que tous nos vœux les accompagnent. Quant à l’excellent M. Vignaud, blessé au champ d’honneur, il gémit
sans doute dans quelque ambulance allemande. Puissions-nous les voir bientôt rendus à leur labeur pacifique !
Malheureusement trop nombreux, sont ceux dont nous ne pouvons plus espérer le retour. A la première page du palmarès, vous pouvez voir combien est déjà longue la liste des anciens élèves morts au champ d’honneur. Il en est tombé de tous âges, de tous grades, de toutes conditions. Négociants, industriels, agriculteurs, avocats, officiers, prêtres, chacun, avant la guerre, remplissait son devoir sous la forme que lui avaient imposé ses aptitudes et sa conscience, lorsqu’un devoir plus supérieur que tous les autres les appela tous au jour du danger : sauver la Patrie encore une fois menacée. Ils sont morts. Que leur mémoire glorieuse soit à jamais conservée par nous et par les générations futures !
En attendant, leurs places ne sont pas restées vides. Comptez vous-mêmes ceux de vos camarades qui, l’an passé, à pareil jour étaient à vos côtés sur les bancs que vous occupez. Vous savez où sont les absents. Si nous étions plus près des tranchées, au moment où je vous parle, peut-être arriverait jusqu’à nos oreilles le sifflement des balles qui partent de leurs fusils. Que dis-je ?... plusieurs nos lauréats, de cette année scolaire même, n’entendrons pas les bravos dont tout à l’heure vous saluerez leurs noms. Aussitôt munis de leur baccalauréat, après la session d’avril, ils ont quitté le Collège, et bientôt ils sortiront de la caserne où ils travaillent encore, pour conquérir un diplôme, le plus envieux, le plus précieux, la Victoire ! (Applaudissements)
En voyant ces enfants qui, avec tant d’entrain et d’allégresse vont au devant des dangers et de la gloire, nos souvenirs d’enfance nous remontent au cœur, ils vont venger nos morts, effacer par des exploits les affronts que nous n’avons pas
oubliés, nous qui avons vécu 1870, ils rallument toutes nos espérances :
Di patrii, quorum semper sub numine Troja est, Non tamen omnino Teucros delere paratis,
Cum tales animos juvenum et tam certa tulistis Pectora !...
Braves enfants, héros imberbes, chers petits soldats de notre France, toutes nos bénédictions vous accompagnent ; vous êtes notre joie et notre orgueil ; et nous, qui serons bientôt des vieillards, nous nous inclinons devant vous ; vous allez être les soldats de la Grande Guerre, les sauveurs de la Patrie ! Allez, boutez les barbares hors du sol sacré, protégez les berceaux, délivrez les tombes, et bientôt, oui bientôt, revenez-nous pour des œuvres plus humaines. La France encore aura besoin de vous lorsque vous nous aurez conquis la paix. Allez ! en attendant, nous allons vous tresser des couronnes ; nos mains, à votre retour, seront pleines de fleurs, et nos poètes, nouveaux Homères, s’efforçant d’égaler leurs chants à vos exploits, vous feront entrer vivants dans la gloire immortelle.
Voilà, mes chers amis que je m’égare encore : c’est à vous, non à vos camarades absents que je dois m’adresser : le discours d’usage manquerait son but s’il ne contenait un enseignement. Mais ne pouvons-nous pas, par un détour, revenir à notre sujet ? et si nous savons résumer ce que contient l’année que nous venons de vivre, les évènements qui chaque jour se déroulent sous nos yeux, n’aurons-nous pas l’enseignement que nous cherchons, la meilleure et la plus frappante leçon de choses que vous ayez jamais reçue ?
Peut-être un jour, au cours d’une version un peu vite expédiée, avez-vous rencontré cette phrase du vieil historien : « Belgae
certant pro libertate, Galli de gloria, Germani ad prædam » ; et vous avez traduit, sans trop approfondir le sens : « Les Belges combattent pour la liberté, les Gaulois pour la gloire, les Germains pour le butin. » Aujourd’hui vous pouvez comprendre et constater que la personnalité des peuples ne change pas plus que celle des individus : la Belgique, vous la voyez depuis un an ; c’est le paisible et vaillant petit peuple qui, assailli en pleine paix par un bandit, n’a pas désespéré de la Justice : Plutôt que d’être asservi, il a préféré périr libre : A la voix du plus noble des rois, il s’est dressé contre l’assaillant, il a donné l’alarme, et, avant que tout fût désespéré, les nations défenseurs du droit pouvaient se préparer à recevoir le choc du monstre. Peuple martyr il a subi toutes les violences, le pillage, l’incendie, l’assassinat. Cependant la Belgique est toujours debout : Elle est aujourd’hui privée de presque tout son territoire, mais elle a, par sa vaillance, sauvé le monde, et le monde la sauvera. Unie aux peuples civilisés, elle combat pour le droit, et, en attendant l’heure des réparations nécessaires, sur la terre de France, elle jouit encore de la liberté. (Vifs applaudissements)
Quant aux Germains, « ils combattent pour le butin ». Avouez mes chers amis, que jusqu’à ces derniers temps, vous n’y songiez guère. Vos livres d’histoire vous disaient la puissance de l’Allemagne, sa force d’expansion, son génie des affaires ; ils vous montraient comment, grâce à la guerre dont ils avaient déjà fait leur industrie nationale, les margraves de Brandebourg, en absorbant peu à peu tous les pays qui les environnaient, avait formé le royaume de Prusse, et aussi comment la Prusse avait à son tour absorbé l’Allemagne. Peut-être avez-vous éprouvé quelque admiration pour un appétit si colossal : Si vous aviez réfléchi que, suivant l’impulsion de sa nature, l’Allemagne voudrait un jour dévorer le reste du monde, peut-être votre étonnement n’aurait-il pas été exempt d’appréhension. Mais,
aux vrais Latins que nous sommes la laideur d’un ogre répugne, et vous vous complaisiez à imaginer plutôt l’Allemagne sous les traits de la douce Dorothée ou de la blonde Marguerite. Et pourtant les avertissements ne nous manquaient pas, et ils étaient retentissants. Un ministre de la guerre allemand (le descendant d’une famille française, hélas !) n’écrivait-il pas il y a quelques années : « Nous annexerons le Danemark, la Belgique, la Hollande, la Suisse, la Livonie, Trieste et Venise et le Nord de la France, de la Somme à la Loire. Ce programme que nous exposons sans peur n’est pas l’œuvre d’un fou ; cet empire que nous voulons fonder ne sera pas une utopie ; nous avons dès maintenant les moyens de réalisation. » Mes amis, ce langage n’est pas n’est pas du cynisme ; c’est de l’inconscience : sans une proie à saisir l’Allemand ne comprend pas la guerre ; la guerre n’est pour lui qu’une industrie, un placement à gros intérêt : « Germani certant ad prædam. » Ne l’oubliez jamais.
Vous avez donc appris à connaître la Belgique et l’Allemagne. Mais la France, notre France, la connaissiez-vous bien avant cette année d’épreuves ?... Que ma question ne vous offense pas : il y en avait tant d’autres comme vous ! La France a surpris tant de monde qu’elle a fini par se surprendre elle- même. Semblable à ces gens qui, pour se faire pardonner leurs vertus, se parent de vices qu’ils n’ont pas, la France s’était tellement dénigrée elle-même qu’elle avait fini par croire à tout le mal dont elle s’accusait. Comment les autres l’auraient-ils mieux jugée ? Aussi nos ennemis nous croyaient-ils irrémédiablement perdus : Nous étions pour eux le peuple inconstant par excellence, impatient de toute autorité, incapable d’aucune discipline, ami seulement des révolutions et tellement ennemi de la guerre que nos chefs ne pourraient jamais ne y conduire, au reste, tellement égoïstes et corrompus, que la Patrie en France n’était plus qu’un vain mot.
Ah ! la patrie ! Y a-t-il vraiment en France un homme qui ait pu croire qu’il ne la chérissait pas ?... Mais sans doute il faut avoir vu sa mère en danger pour savoir à quel point on l’aime. Rappelez-vous, mes amis, les jours inoubliables de la fin de juillet 1914 : toute passion s’était apaisée, toute rivalité avait disparu, tout dissentiment s’était effacé, tous les citoyens de la France, oubliant leurs griefs imaginaires et tout à coup redevenus véritablement frères, attendaient dans la même angoisse les nouvelles qui allaient décider du sort du pays. La France pays d’indiscipline ! qui donc a pu proférer semblable blasphème ! Pendant que nos ministres délibéraient, tous les citoyens debout dans les rues ou sur les places publiques attendaient dans un calme impressionnant, presque en silence, sachant que l’heure était solennelle et que l’enjeu de la partie formidable qui allait se jouer, c’était d’abord et avant tout l’honneur de la France. L’Honneur ! Le voilà notre vrai bien, notre patrimoine commun que nous ne partagerons jamais, le voilà l’intérêt supérieur qui en un instant avait donné à tout un peuple un seul cœur et une seule âme.
Ceux qui ne nous connaissent pas ont dit que, devant la barbarie menaçante, la France s’était sentie régénérée et purifiée. Qu’ils gardent leurs éloges : La France n’avait ni à se régénérer, ni à se purifier ; elle s’est réveillée, voilà tout.
Par-dessus tout pacifique, France la Douce avait dit et proclamé – trop peut-être – qu’elle voulait la paix, la paix quand même, trouvant superflu d’ajouter, quand on est la France, la paix dans l’honneur. Mais quand elle a vu forger pour elle les chaînes de l’esclavage, elle s’est ressouvenue de ses longs siècles de gloire, et tout à coup le monde étonné a vu réapparaître une France oubliée. Oui, mes chers amis, nous pouvons sans rougir évoquer les gloires les plus pures de notre histoire nationale, et Vercingétorix, et Jeanne d’Arc, et
Marceau, et les volontaires de 92. Prenons à témoin nos grands aïeux ; nous n’avons pas dégénéré. Notre France est bien celle qu’ils nous ont transmise, sa cause est bien celle qu’ils ont défendue : la liberté du Monde.
Jamais d’ailleurs l’héroïsme de nos soldats ne s’est manifesté d’une manière plus éclatante, et désormais nous aurons bien de la peine à vous faire admirer les héros d’Athènes et de Rome. Ils sont éclipsés par les prodiges d’audace, de bravoure, d’abnégation, de patience aussi qu’accomplissent nos valeureux soldats : Tous les jours nous arrive le récit de leurs prouesses épiques : ingrats que nous sommes, depuis un an nous en avons tellement pris l’habitude, qu’au lieu du sentiment d’humilité que nous devrions éprouver, il nous arrive parfois d’en lire le récit d’un œil distrait, comme un simple fait divers. Nous leur rendons justice cependant ; mais nous comptons sur l’Histoire pour leur payer notre tribut de reconnaissance.
Il semble d’ailleurs que tout contribue à rendre l’héroïsme familier à nos soldats : Depuis un an que dure la lutte sanglante, jamais ils n’ont fléchi, mais nulle part non plus ils n’ont senti une défaillance ; tous les courages ont été à la hauteur des évènements, et, lorsque les écrivains, soucieux de la vérité, rapporteront dans leurs mémoires la fermeté avec laquelle le peuple français a supporté l’épreuve, ils ne manqueront pas de dire que c’est la femme française qui lui a donné l’exemple. J’en appelle aux glorieux blessés qui nous honorent de leur présence et qi nous permettent de voir, sur l’estrade, de jeunes visages autour de nous : Chacun d’eux, à son départ, avait près de lui sa mère, sa femme, sa sœur. Si au moment de la grande séparation un sanglot leur est monté à la gorge, bien vite elles l’ont refoulé ; si une larme s’est échappé de leurs yeux, elles l’ont caché dans un sourire ; elles ont attendu d’être seules pour pleurer en liberté. Mais il fallait remplacer l’absent, et le
remplacer d’une façon digne de lui ; il fallait sécher ses larmes ; et chacune virilement, s’est mise à la tâche. Nos vaillantes villageoises n’ont pas reculé devant les plus rudes travaux ; elles ont remué la terre ; grâce à elles, des vagues de blonds épis ondulent sous la brise, dans les plaines de la Brie et de la Beauce. La femme de l’industriel ou du négociant est devenue un homme d’affaires ; elle a pris la direction de l’usine ou de l’atelier ; elle veut qu’à son retour, après la victoire, le soldat soit fière d’elle comme elle est déjà fière de lui. D’autres enfin, à qui leur genre de vie ou les évènements ont donné des loisirs, devenues sœurs de charité, consacrent à nos chers blessés leur temps et leurs soins ; elles lavent les plaies, raccommodent les capotes déchirées, réconfortent les malades, et, avec un mot ou une attention aimable, s’efforcent de leur donner parfois l’illusion de la mère absente. Parmi elles, combien ont appris, par un avis officiel, que leurs fils, leurs maris ne reviendraient plus.
Elles n’ont pas cru pourtant qu’elles pouvaient s’enfermer dans une douleur stérile, et, telles des soldats, qui continuent la bataille après avoir vu tomber leur chef, elles continuent leur tâche d’amour et de charité. Saluons très bas ces femmes, ces mères douloureuses ; pour la Patrie, pour nous tous elles ont donné ce qu’elles avaient de plus cher dans la vie ; elles ont droit à la vénération universelle. Mais quand un peuple a de pareilles femmes, de pareilles mères, ce peuple-là est invincible. (Applaudissements.)
Oui, depuis le 2 août 1914, toute Française, tout Français a été mobilisé, car tous les soldats ne sont pas au front, car tous ne sont pas en état de porter les armes ; mais tous ceux qui sont restés, trop âgés ou trop débiles pour le rude métier de la guerre, peuvent au moins remplacer dans une certaine mesure, ceux qui, là-bas, nous font un rempart de leurs poitrines. Ils ont, eux
aussi, donné ce dont ils étaient capables ; ils ont pris leur part de la défense nationale. Mais n’en avez-vous pas profité les premiers ?... Ici même, au Collège, le départ de quatre professeurs avait désorganisé tous les services. Quel enseignement dans ces conditions pouvions-nous vous donner ? Mais d’anciens fonctionnaires, qui après une carrière bien remplie, pouvaient, comme le bon ouvrier qui a achevé sa journée, compter sur quelques heures de repos, songeant que vous étiez la France de demain, l’avenir et l’espérance du pays, sont venus nous offrir leur concours. Grâce à eux, l’enseignement a pu vous être donné avec la régularité accoutumée, les examens ont été préparés, les candidats reçus. Pour l’œuvre nationale, ils se sont imposés une année de rude labeur, pendant laquelle aux angoisses communes, s’ajoutait pour eux l’obligation de reprendre un service interrompu depuis longtemps. Ils ne demandaient pour salaire, que de vous voir profiter de leurs fatigues. Aussi, mes chers amis, je crois être votre interprète, celui du Collège, celui de l’Université toute entière en exprimant notre profonde reconnaissance à MM. Moussu, Castelot et Monchoux, qui ont montré une fois de plus, comment la vieille Université entendait le devoir professionnel et patriotique. (Applaudissements)
Qu’il me soit permis aussi d’adresser une part de nos remerciements à notre jeune collègue M. François ; sans lui, l’enseignement du dessin aurait été impossible. Avant ses études terminées, il a commencé lui-même à enseigner à titre gracieux. Nous souhaitons qu’un pareil début lui porte bonheur, et nous faisons tous nos vœux pour que sa carrière de professeur et d’artiste soit brillante et féconde.
Mais vous, mes chers amis, vous l’objet de tant de sollicitudes, vous, les dépositaires d’un pareil patrimoine de gloire et d’honneur, qu’allez-vous faire pour la défense
nationale ? Vous sentez bien, qu’une fois la grande tourmente passée, vous n’aurez pas le droit de vous reposer sous les lauriers de vos aînés. Jamais, à quelque époque que l’on vive, on n’échappe au Devoir ; mais la forme sous laquelle le Devoir vous réclamera demain sera particulièrement pressante. Assurément, vous ne sentirez pas, comme nous depuis quarante ans, peser sur vos têtes la menace du vainqueur ; la grande tâche qu’après nos désastres nos maîtres nous assignaient, lorsque nous étions au Collège, la grande réparation qu’exigeait la Justice éternelle, ce sont vos frères qui en ce moment l’accomplissent ; elle ne s’imposera donc pas à vous ; vous ne connaîtrez pas la timidité des vaincus ; vos énergies ne seront pas paralysées comme les nôtres, par la pensée que toutes vos entreprises seront ruinées par le fléau inévitable. Le fléau s’abat et ne se relèvera pas demain. Vous aurez la sécurité que nous n’avons jamais connue ; vous recevrez de vos aînés une France glorieuse et triomphante, que nous désespérions de voir, mais aussi une France meurtrie et sanglante. Votre tâche sera de soigner et guérir au plus vite ses blessures, afin de lui rendre la force d’occuper la place qui lui revient dans le monde. Si vous y manquiez, le sacrifice de nos vaillants soldats aurait été vain, et vous seriez des frères indignes.
Du modeste tertre surmonté d’un képi ou d’une croix de bois sous lequel dans les champs de l’Artois, de l’Argonne ou de la Champagne, reposent nos morts vénérés, leurs voix s’élèvent vers vous : « Nous avons versé notre sang pour vous laisser une France libre et indépendante ; mais nos ennemis l’ont ravagée, nous sommes tombés par milliers sous la mitraille, et, avec nous, ont disparu les forces, les intelligences, les énergies dont la patrie avait besoin. Hâtez-vous, petits, de venir prendre les places que nous laissons vides : Nous n’avons jamais cru, nous autres, que les canons étaient l’unique sauvegarde des Etats ; aussi nous voulons qu’après nous, lorsque nous vous aurons
laissé la victoire, vous sachiez rendre à la France la gloire dans la paix. Nous voulons, nous réclamons que vous sachiez mettre en valeur toutes les ressources dont elle dispose : Faites produire à son sol généreux toutes les richesses qu’il renferme, développez son industrie ; que la pensée française brille sur le monde ; que la science, appliquée aujourd’hui à des œuvres infernales, devienne un instrument de paix et de bonheur, que nos arts rajeunissent et montrent la puissance de votre génie créateur. Voilà votre tâche, petits frères ; c’est la guerre après la, guerre, pour la suprématie de la France dans la paix. Défendez à votre manière le drapeau de la France : Enfants, au drapeau, au travail ! »
Oui, mes amis travaillez, travaillons ! L’oisiveté qui est toujours un vice, prend à certaines heures le caractère de la lâcheté et de la trahison : La Patrie a besoin de votre travail, elle l’exige, elle y a droit : Au travail, au drapeau !
Travaillez donc mes amis, et, pour que votre travail soit fructueux, travaillez dans la concorde : L’amour de la Patrie a fait, à l’heure tragique, jaillir du cœur des Français la fraternité véritable, l’union féconde qu’on a appelée l’Union sacrée. Conservez-la pieusement. Elle a été scellée dans le sang de nos morts ; la rompre serait une impiété. Plus tard, lorsque dans l’intérêt du bien public, vous aurez à défendre vos doctrines ou vos méthodes, quelque conviction, quelque chaleur, quelque passion même que vous apportiez dans la discussion, ayez toujours égard aux droits des autres : la pensée humaine est toujours respectable, et vous ne pouvez que gagner à envisager les questions sous tous leurs aspects : N’ayez pas la fatuité de croire que vous avez le monopole de la Vérité ou de la Justice ; n’ayez pas, n’ayez jamais le fanatisme de vos opinions : Comme tous les fanatismes, il conduit à persécuter, et la persécution se retourne toujours contre ses auteurs : La
tolérance est la condition de toute charité et de tout progrès dans le domaine moral.
Si donc vous avez vraiment l’amour du bien public, cherchez toujours ce qui rapproche et jamais ce qui divise ; et vous verrez que les hommes en apparence les plus différents se ressemblent beaucoup plus qu’ils ne le croient eux-mêmes. Bannissez toute discorde et toute haine. Dans tous vos rapports avec les autres, apportez la droiture la plus absolue, la sincérité la plus complète, et surtout commencez à être sincères avec vous- mêmes.
Voilà des maximes bien simples : Ayez seulement le courage de les suivre, et vous aurez à votre tour bien mérité de la Patrie, vous aurez à faire régner parmi vous cette « bienveillance » réciproque qui est le ciment des sociétés puissantes, le charme de la vie, et, après les violences et les douleurs de l’heure présente, vous aurez à faire rayonner sur le monde la Fraternité sainte, vous aurez avancé la mission de notre chère patrie, France la Douce, la France éternelle. Vive la France ! (Applaudissements répétés)
Avant la lecture du palmarès, l’orchestre exécutait avec beaucoup de brio, l’hymne belge, la Brabançonne, ce qui donnait lieu, de la part de l’auditoire, à une manifestation de vive sympathie pour nos vaillants hôtes belges ; mais la surprise réservée par M. Schvartz était une nouveauté : l’hymne national italien, exécuté pour la première fois à Étampes et, s’il vous plaît, en langue italienne. Dire que nos jeunes choristes n’écorchèrent pas un peu la langue de Dante serait un peu risqué, mais nos amis italiens éprouvèrent un grand plaisir de cette aimable intention.
Voici la liste des élèves ayant obtenu le plus de nominations :
Extrait du palmarès Conseil de discipline
Dans sa réunion du 26 mars 1915, à l’unanimité de ses membres, le Conseil de discipline a décidé qu’il y avait lieu d’accorder des félicitations aux élèves : Teychenné René, de la classe de mathématiques ; Leblanc Jacques, de la classe de philosophie ; Bizet René, de la classe de 1re D ; Guitton Roger, de la classe de 1re D ; Richoux André, de la classe de 4e A ; Richault Pierre, de la classe de 4e A ;
Dans sa réunion de juin 1915, aux élèves : Leblanc Jacques, de la classe de philosophie ; Guitton Roger, de la classe de 1re D ; Lambert Lucien, de 3e A ; Guerry Jean-Louis, de 3e B ;
Dont le travail, la conduite et les progrès durant toute l’année scolaire ont donné la plus complète satisfaction à leurs maîtres.
Le Conseil décide en outre que mention sera faite de cette distinction au livret scolaire de ces élèves.
L’abondance des matières nous oblige à remettre à notre prochain numéro la suite de ce palmarès.
Palmarès de 1916
Le collège en 1905 (cliché CLC)
République Française— Université de France —Académie de Paris— Collège « Geoffroy-Saint-Hilaire » d’Étampes
CLOTURE ANNUELLE DES CLASSES
sous la présidence de M. Aimé LEBLANC, Principal du Collège, officier de l’Instruction publique, le Jeudi 13 juillet 1916.
Une allocution a été prononcée par M. LEBLANC, Principal.
—
Étampes — Imprimerie Terrier Frères et Cie
1, rue de la
Plâtrerie, 1 – 1916 |1
République Française— Université de France —Académie de Paris— Collège « Geoffroy-Saint-Hilaire » d’Étampes
CLOTURE ANNUELLE DES CLASSES
sous la présidence de M. Aimé LEBLANC, Principal du Collège, officier de l’Instruction publique, le Jeudi 13 juillet 1916.
Une allocution a été prononcée par M. LEBLANC, Principal.
—
Étampes — Imprimerie Terrier Frères et Cie
1, rue de la
Plâtrerie, 1 – 1916 |2
À la mémoire des fonctionnaires et des anciens élèves du collège morts pour la patrie
1914-1916
LECLERC Maxime, professeur d’allemand GHIO Pascal, répétiteur
Général DELARUE,
DELPEUCH Pierre, |
1902-1907 |
VILLETTE Maurice, |
1906-1911 |
AUBERT Francis, |
1903-1907 |
SARCIRON Marcel, |
1907 |
AUBRY Charles, |
1906 |
SOUBALOFF René, |
1898 |
BLAVET Henri, |
1882-1885 |
MASSON Georges, |
1891-1900 |
LÉRY Georges, |
1887-1888 |
IMBAULT Charles, |
1899-1900 |
DEMARSEILLE Stanislas, |
1901-1907 |
DUCLOS Charles, |
1894-1905 |
GUION Pierre, |
1905-1906 |
MENARD André, |
1901-1908 |
BONNIN Raoul, |
1896-1902 |
LEFEBVRE Charles, |
1891-1898 |
TIMBERT Lucien, |
1905-1908 |
ARGENVILLIERS Jacques, |
1897-1899 |
RABOURDIN Charles, |
1891-1895 |
GUILLOTEAU Louis, |
1882-1885 |
DELESSERT Marcel, |
1904-1908 |
BOUTROUX Gaston, |
1906-1912 |
GRAJON René, |
1906-1913 |
LAMBERT Pierre, |
1895-1897 |
MICHAU Louis, DELPEUCH Paul, |
1906-1907 1901-1917|3 |
Bureau d’administration du collège d’Étampes
MM.
FERRAND ( ,I. ), Inspecteur d’Académie, à Versailles,
Président.
DARRAS (I. ), Sous-Préfet de l’arrondissement d’Étampes,
Vice-Président.
BOUILLOUX-LAFONT, Marcel ( ), Maire d’Étampes. LEBLANC, Aimé (I. ), Principal du Collège.
LÉAUTÉ, Adjoint au Maire d’Étampes. LEBLANC, Maurice, Conseiller municipal. Le Docteur MANET, Médecin du Collège.
HUTTEAU, Léonce, Membre du Bureau de l’Association des Anciens Élèves.
Conseil de Discipline
MM.
LEBLANC, Aimé (I. ), Principal du Collège, Président. BOISSE (I. ), Professeur de Philosophie.
LIGNIER (A. ), Professeur d’Histoire. GIRONDEAU (I. ), Professeur de Cinquième. OTTAVI, Surveillant Général.
MILLET, Répétiteur. |4
Personnel du Collège Fonctionnaires honoraires
MM.
GRONNIER (I. ), ancien Principal.
CASTELOT (I. ), ancien Professeur de Mathématiques.
MONCHOUX (I. ), ancien Professeur de Sciences physiques et naturelles.
Administration |
||
Principal Surveillant général |
M. Aimé LEBLANC (I M. OTTAVI, mobilisé. |
). |
Enseignement & Surveillance
MM.
Mathématiques SÉGUELAS-ROUGETTE Sciences physiques et naturelles THOURIGNY, mobilisé
Suppléé par MONCHOUX
Sciences CHARDON, mobilisé Suppléé par MM. CASTELOT et MOUSSU
Philosophie BOISSE (I. )
Histoire LIGNIER (A. )
Première BOISSE (I. )
Seconde et Troisième DE LAUTREC
Quatrième LIGNIER (A. )
Cinquième GIRONDEAU (I. )
Sixième TEYCHENNÉ (I. )
Allemand LECLERC (A. ), mort au champ d’honneur.
Anglais |
DESGARDINS (I. |
) |
Septième et Huitième Classe Primaire |
DUPUIS (I. ) Melle HEIT (A. ) |
|
Agriculture |
COULPIER ( ) |
Suppléé par Melle MAGNY.
Dessin VIGNAULD, mobilisé Suppléé par M. FRANÇOIS
Musique vocale et instrumentale SCHVARTZ (A. ) Gymnastique et Escrime PERRIAU, mobilisé Répétiteurs GUÉRIN, mobilisé
MILLET, mobilisé LHUILLIER, mobilisé
Surveillants d’internat MAYÉRAS LEFER |5
Résultats obtenus par les élèves du collège d’Étampes dans les examens depuis la dernière distribution des prix.
Baccalauréats
2e partie (Mathématiques).
Teychenné René, de Massat (Ariège), externe. Mention Assez bien.
2e partie (Philosophie)
Moussard Paul, de Garches, externe.
1re partie (Latin-Grec)
Chanterau Robert, d’Étréchy, interne.
Concours des aspirants officiers Edet Emile, de Forges-les-Bains, interne.
Têton Bernard, d’Étampes, externe.
Certificat d’études secondaires du premier degré Bigot André, de Saint-Pierre-du-Perray, externe.
Richault Pierre, d’Étréchy, externe. Richoux André, de Choisy-le-Roi, interne. Jarry Raymond, d’Étampes, interne.
Léauté Maurice, d’Étampes, externe.
Randon Maurice, d’Étampes, externe.
École d’horlogerie de Cluses Caquet Jean, d’Angerville, interne. |6
ENSEIGNEMENT PRIMAIRE
Brevet Élémentaire Brulebois Maurice, de Châlon-sur-Saône, interne. Les examens ne sont pas terminés.
Conseil de discipline
Dans ses réunions du 14 avril et du 23 juin 1916, à l’unanimité de ses membres, le Conseil de discipline a décidé qu’il y avait lieu d’accorder des félicitations aux élèves :
dont le travail, la conduite et les progrès durant toute l’année scolaire ont donné la plus complète satisfaction à leurs maîtres. Le Conseil décide en outre, que mention sera faite de cette distinction au livret scolaire de ces élèves. |7
Classe de Mathématiques élémentaires
Prix GUITTON Roger, de Méréville, interne.
Prix BIZET René, de Saint-Michel-sur-Orge, int.
Prix BIZET René 2 f. n.
Prix |
BIZET René |
3 f. n. |
ex æquo |
GUITTON Roger |
2 f. n. |
Prix BIZET René 4 f. n.
Mention GUITTON Roger 3 f. n.
Prix |
BIZET René |
5 f. n. |
Accessit |
GUITTON Roger |
4 f. n. |
Classe de Première.
Sections A B C D
Prix POISSON Henri 2 f. n.
Prix POISSON Henri 3 f. n.
Prix MEYSENC Jacques, de Péronne, interne.
Accessit |
POISSON Henri |
4 f. n. |
ex æquo |
HIRTZMAN Robert |
2 f. n. |
Prix HIRTZMAN Robert 3 f. n. |8
1re Langue.
Prix POISSON Henri 5 f. n.
ex æquo CAMPANA Georges, de Paris, interne.
2e Langue.
Prix HIRTZMAN Robert 4 f. n.
1re Langue.
Prix HIRTZMAN Robert 5 f. n.
2e Langue.
Prix POISSON Henri 6 f. n.
Accessit CAMPANA Georges 2 f. n. Mention SIDEL Jean, de Châtillon-sur-Seine, externe.
Prix CAMPANA Georges 3 f. n.
Section A
Accessit BRULEBOIS Maurice 2 f. n.
Sections A B C D
Accessit |
CAMPANA Georges |
4 f. n. |
ex æquo |
BRULEBOIS Maurice |
3 f. n. |
Mention |
POISSON Henri |
3 f. n. |
Accessit SIDEL Jean 2 f. n.
Section B
Prix |
CAMPANA Georges |
5 f. n. |
Accessit |
BRULEBOIS Maurice |
4 f. n. |
Mention |
SIDEL Jean |
3 f. n. |
Mention POISSON Henri 8 f. n.
CAMPANA Georges 6 f. n.
Sections C D
Accessit HIRTZMAN Robert 6 f. n. |9
Prix HIRRZMAN Robert 7 f. n.
Section Étrangère
Premier Cours
Prix :
Djurovitch Mikaïlo, de Leskovac Serbie), interne 9 inscrip.
Iovanovitch Lazar, de Belgrade (Serbie) |
— 9 |
— |
Iovanovitch Raïko, de Nish (Serbie) |
— 9 |
— |
Taditch Mica, de Belgrade (Serbie) |
— 9 |
— |
Prix ex æquo |
DJUROVITCH Mikaïlo TADITCH Mica |
2 f. n. 2 f. n. |
Accessit — |
IOVANOVITCH Raïko IOVANOVITCH Lazar |
2 f. n. 2 f. n. |
Prix |
IOVANOVITCH Raïko |
3 f. n. |
Accessit |
DJUROVITCH Mikaïlo |
3 f. n. |
Prix |
TADITCH Mica |
3 f. n. |
2e — |
IOVANOVITCH Lazar |
3 f. n. |
Allemand. |
||
Prix 2e — |
IOVANOVITCH Raïko DJUROVITCH Mikaïlo |
4 f. n. 4 f. n. |
Accessit |
IOVANOVITCH Lazar |
4 f. n. |
— |
TADITCH Mica |
4 f. n. |
Classe de Seconde
Sections C D
Prix LAMBERT Lucien, de Perray-Vaucluse, interne.
Accessit GUÉRY Jean-Louis, de Paris, interne.
Mention MARTIN Lucien, de Colombes, interne.
Accessit |
GUÉRY Jean-Louis |
2 f. n. |
Mention |
LAMBERT Lucien |
2 f. n. |
1re Langue
Prix MARTIN Lucien 2 f. n. |10
2e Langue
Prix LAMBERT Lucien 3 f. n.
ex æquo GUÉRY Jean-Louis 3 f. n. Mention GUÉRIN André, de Courtenay, interne.
1re Langue
Prix LAMBERT Lucien 4 f. n.
Accessit GUÉRY Jean-Louis 4 f. n.
2e Langue
Accessit MARTIN Lucien 3 f. n.
Mention GUÉRY Jean-Louis 5 f. n.
Prix GUÉRY Jean-Louis 6 f. n.
Récitation. |
||
Prix |
LAMBERT Lucien |
5 f. n. |
ex æquo |
GUÉRY Jean-Louis |
7 f. n. |
Mention |
MARTIN Lucien |
4 f. n. |
Prix GUÉRY Jean-Louis 8 f. n.
Section C
Prix LAMBERT Lucien 6 f. n.
Prix LAMBERT Lucien 7 f. n.
Mention est faite pour son travail et son application de l’élève Guérin André, interne, qui, arrivé en cours d’année, n’a pu prendre part à toutes les compositions.
PREMIER CYCLE
Classe de Troisième A.
Excellence |
||
Prix |
RICHOUX André |
2 f. n. |
ex æquo |
BIGOT André |
3 f. n. |
Prix |
BIGOT André, 9 inscriptions |
4 f. n. |
RICHAULT Pierre, 8 inscriptions |
2 f. n. |
|
RICHOUX André, 8 inscriptions |
3 f. n. |
Prix |
RICHOUX André |
4 f. n. |11 |
Accessit |
BIGOT André |
5 f. n. |
Prix RICHOUX André 5 f. n.
Prix RICHOUX André 6 f. n.
Accessit BIGOT André 6 f. n.
Mention RICHAULT Pierre 3 f. n.
Prix BIGOT André 7 f. n.
Prix |
BIGOT André |
8 f. n. |
Accessit Mention |
RICHOUX André RICHAULT Pierre |
7 f. n. 4 f. n. |
Mention DELAVAL André, de Paris, externe.
Prix |
RICHOUX André |
8 f. n. |
Accessit |
BIGOT André |
9 f. n. |
ex æquo |
RICHAULT Pierre |
5 f. n. |
Prix |
RICHOUX André |
9 f. n. |
Accessit |
BIGOT André |
10 f. n. |
Récitation. |
||
Prix |
BIGOT André |
11 f. n. |
Accessit |
RICHOUX André |
10 f. n. |
Prix |
RICHAULT Pierre |
6 f. n. |
Accessit Mention |
RICHOUX André BIGOT André |
|
Classe de Troisième B.
Prix JARRY Raymond 2 f. n.
Prix HANNECART Pierre, de Mons (Belgique),
interne.
Accessit LÉAUTÉ Maurice 2 f. n.
Prix RANDON Maurice 2 f. n.
ex æquo LAURENÇON Maurice, de Bône, interne.
Accessit MONIN Jean, de Saint-Mandé, externe.
Mention LÉAUTÉ Maurice 3 f. n. |12
Prix |
RANDON Maurice |
3 f. n. |
2e prix |
LAURENÇON Maurice |
2 f. n. |
Accessit HANNECART Robert, de Mons (Belgique), int.
Prix ex æquo |
HANNECART Robert RANDON Maurice |
2 f. n. 4 f. n. |
Accessit Mention |
LAURENÇON Maurice RICHEZ Paul, de Paris, interne. |
3 f. n. |
Prix LAURENÇON Maurice 4 f. n.
Accessit JACQUES Pierre, d’Angerville, externe.
Mention LÉAUTÉ Maurice 4 f. n.
Prix |
RANDON Maurice |
5 f. n. |
Accessit |
JACQUES Pierre |
2 f. n. |
Prix RANDON Maurice 6 f. n.
Récitation. |
||
Prix |
HANNECART Pierre |
2 f. n. |
Accessit |
RICHEZ Paul |
2 f. n. |
— |
RANDON Maurice |
8 f. n. |
Dessin géométrique. |
||
Prix 2e prix |
HANNECART Pierre Richez Paul |
4 f. n. 3 f. n. |
Accessit |
RANDON Maurice |
9 f. n. |
Une mention spéciale est accordée, pour son travail et ses progrès, à l’élève JACQUES Pierre, qui, arrivé en cours d’année scolaire, n’a pu prendre part à toutes les compositions.
Cours de dessin
spécial aux élèves de la section des beaux-arts.
Prix LAURENÇON Maurice. Accessit LÉAUTÉ Maurice.
Mention GUÉRIN André. |13
Prix LAURENÇON Maurice.
ex æquo LÉAUTÉ Maurice.
1er prix LAURENÇON Maurice. 2e — LÉAUTÉ Maurice.
Accessit GUÉRIN André.
Accessit LÉAUTÉ Maurice.
Ex æquo LAURENÇON Maurice.
La salle d'arts plastiques vers 1925 (Arch. Munic.)
Classe de Quatrième A.
Prix COUSIN Henri, de Fontenay-aux-Roses, externe.
Prix TERRIER Ollivier, d’Étampes, ext., 9 inscript.
COUSIN Henri, 8 inscriptions.
Prix ex æquo — |
COUSIN Henri TERRIER Ollivier LESCUYER Jean, de Paris, externe. |
3 f. n. 2 f. n. |
Accessit Mention |
LAPEYRE POL, de Paris, externe. MARTIN Jean, de Saintes, externe. |
Prix |
TERRIER Ollivier |
3 f. n. |
2e prix Accessit |
COUSIN Henri LESCUYER Jean |
4 f. n. 2 f. n. |
Prix COUSIN Henri 5 f. n.
2e prix TERRIER Ollivier 4 f. n.
Accessit LAPEYRE Pol 2 f. n.
ex æquo LESCUYER Jean 3 f. n.
Prix COUSIN Henri 6 f. n.
Accessit TERRIER Ollivier 5 f. n. Mention MAUZAC Pierre, de Florenzac, interne.
ex æquo LAPEYRE Pol, 3 f. n.
Accessit COUSIN Henri 7 f. n.
Prix COUSIN Henri 8 f. n.
Accessit |
TERRIER Ollivier |
6 f. n. |
Mention |
LESCUYER Jean |
4 f. n. |
Ce prix n’a pas été décerné. |14
Prix |
COUSIN Henri |
9 f. n. |
ex æquo |
MARTIN Jean |
2 f. n. |
Récitation. Prix |
TERRIER Ollivier |
7 f. n. |
ex æquo Accessit Mention |
COUSIN Henri LESCUYER Jean LAPEYRE Pol |
10 f. n. 5 f. n. 4 f. n. |
1er prix |
TERRIER Ollivier |
8 f. n. |
2e prix ex æquo |
LESCUYER Jean MARTIN Jean |
6 f. n. 3 f. n. |
Classe de Quatrième B
Prix THOMAS Robert, d’Étampes, externe.
Prix THOMAS Robert, 9 inscrip.
Prix |
HURÉ Georges, de Paris, externe. |
|
Accessit |
THOMAS Robert |
3 f. n. |
ex æquo |
ALLAIS Marcel, de Paris, interne. |
Prix PASQUIER Bernard, d’Oysonville, externe.
Prix |
THOMAS Robert |
4 f. n. |
Accessit |
HURÉ Georges |
2 f. n. |
Mention |
ALLAIS Marcel |
2 f. n. |
Prix |
THOMAS Robert |
5 f. n. |
Accessit |
HURÉ Georges |
3 f. n. |
Prix |
THOMAS Robert |
6 f. n. |
Mention |
HURÉ Georges |
4 f. n. |
Prix |
THOMAS Robert |
7 f. n. |
Accessit ex æquo Mention |
PASQUIER Bernard ALLAIS Marcel HURÉ Georges |
5 f. n. |
f. n.
f. n.
Prix THOMAS Robert 8 f. n.
Accessit |
HURÉ Georges |
8 f. n. |
Mention |
ALLAIS Marcel |
4 f. n. |15 |
Prix |
PASQUIER Bernard |
3 f. n. |
Accessit |
THOMAS Robert |
9 f. n. |
ex æquo |
HURÉ Georges |
7 f. n. |
Récitation. |
||
Prix |
ALLAIS Marcel |
5 f. n. |
Accessit |
PASQUIER Bernard |
4 f. n. |
Mention — |
HURÉ Georges THOMAS Robert |
8 f. n. 10 f. n. |
Prix |
HURÉ Georges |
9 f. n. |
Mention |
THOMAS Robert |
11 f. n. |
Dessin géométrique. |
||
Prix |
PASQUIER Bernard |
5 f. n. |
Accessit — |
HURÉ Georges THOMAS Robert |
10 f. n. 12 f. n. |
Une mention spéciale est accordée pour son travail et ses progrès à l’élève BRIÈRE Marcel qui, entré en cours d’année n’a pu prendre part à toutes les compositions.
Classe de Cinquième A.
Prix BLONDET Pierre, d’Étampes, externe.
Prix BLONDET Pierre, 9 inscriptions.
Prix BLONDET Pierre 3 f. n. Mention LANOE Jean, de Garches, externe.
ex æquo DUROCHER Robert, d’Étampes, externe.
— CHATILLON Max, d’Olivet, externe.
Narration. |
||
Prix Mention |
BLONDET Pierre DUROCHER Robert |
4 f. n. 2 f. n. |
Prix |
BLONDET Pierre |
6 f. n. |
Mention |
DUROCHET Robert |
3 f. n. |
Prix BLONDET Pierre 6 f. n.
Accessit DUROCHER Robert 4 f. n.
Mention LANOE Jean 2 f. n.
Prix |
BLONDET Pierre |
7 f. n. |
2e — Accessit |
CHATILLON Max LANOE Jean |
f. n.
f. n.
Mention BLONDELOT Maurice, de Paris, interne. |16
Prix DUROCHER Robert 5 f. n.
Prix |
LANOE Jean |
4 f. n. |
Accessit |
DUROCHER Robert |
6 f. n. |
Mention |
BLONDET Pierre |
8 f. n. |
Prix BLONDET Pierre 9 f. n.
Prix ex æquo Accessit Mention |
BLONDET Pierre DUROCHER Robert PONS Marcel, d’Étampes, externe. BLONDELOT Maurice |
10 f. n. 7 f. n.
2 f. n. |
Récitation. Prix |
BLONDET Pierre |
11 f. n. |
ex æquo Accessit Mention ex æquo |
BLONDELOT Maurice DUROCHER Robert LANOE Jean PONS Marcel |
3 f. n. 8 f. n. 5 f. n. 3 f. n. |
Dessin. Prix |
BLONDET Pierre |
12 f. n. |
Accessit |
BLONDELOT Maurice |
4 f. n. |
ex æquo Mention |
DUROCHER Robert PONS Marcel |
9 f. n. 3 f. n. |
Prix BLONDET Pierre 13 f. n.
Accessit DUROCHER Robert 10 f. n.
Mention LANOE Jean 6 f. n.
Classe de Cinquième B.
Prix DELAROCHE Emile, de Ballancourt, interne.
Prix DRON Emile, de Paris, externe 9 inscrip.
VERHILLE Paul, de Seclin (Nord), ext. 9 —
DELAROCHE Emile 8 —
Prix |
DEWEZ Arthur, de Fourmies, interne. |
|
Mention — |
DUPRÉ Bernard, d’Étampes, externe. VERHILLE Paul |
2 f. n. |
Mention DEWEZ Arthur 2 f. n. |17
Prix DUFLOT Maurice, de Solesmes, externe.
Accessit |
DEWEZ Arthur |
3 f. n. |
Mention — |
VERHILLE Paul DUPRÉ Bernard |
3 f. n. 2 f. n. |
Prix Accessit |
VERHILLE Paul DEWEZ Arthur |
4 f. n. 4 f. n. |
— Mention |
DUPRÉ Bernard DUFLOT Maurice |
3 f. n. 2 f. n. |
Prix DEWEZ Arthur 5 f. n.
Prix |
DEWEZ Arthur |
6 f. n. |
2e prix ex æquo |
VERHILLE Paul DUPRÉ Bernard |
5 f. n. 4 f. n. |
Récitation. Prix |
VERHILLE Paul |
6 f. n. |
Accessit Mention |
DUPRÉ Bernard DEWEZ Arthur |
5 f. n. 7 f. n. |
Dessin d’imitation. |
||
Prix ex æquo Accessit |
DUFLOT Maurice DEWEZ Arthur DUPRÉ Bernard |
3 f. n. 8 f. n. 6 f. n. |
Prix |
DEWEZ Arthur |
9 f. n. |
Accessit |
VERHILLE Paul |
7 f. n. |
Prix |
DEWEZ Arthur |
10 f. n. |
Accessit |
VERHILLE Paul |
8 f. n. |
Mention spéciale est accordée aux élèves DELAROCHE Emile et DRON Emile qui, entrés en 6e au mois d’octobre, ont mérité, par leur travail et leurs progrès, de passer en 5e en cours d’année.
Classe de Sixième A
Prix BENOIT-LÉVY Edmond, de Dunkerque, externe.
Prix CORBU Pierre, de Bois-Colombe [sic], interne. Accessit SIGWALT Jacques, de Paris, interne. |18 Mention BENOIT-LÉVY Edmond 2 f. n.
LECLERC Léon, de Semeries (Nord), interne.
Accessit DELAVAL Pierre, de Paris, externe. ex æquo STACKLER Yvan, de Sedan, —
Prix |
SIGWALT Jacques |
2 f. n. |
2e prix Accessit |
CORBU Pierre BENOIT-LÉVY Edmond |
|
Mention — |
POUPIER Alfred, d’Étampes, externe. DELAVAL Pierre |
2 f. n. |
f. n.
f. n.
STACKLER Yvan 2 f. n.
Prix BENOIT-LÉVY Edmond 4 f. n.
Accessit POUPIER Alfred 2 f. n.
Mention STACKLER Yvan 3 f. n.
SIGWALT Jacques 3 f. n.
Prix |
CORBU Pierre |
3 f. n. |
2e prix Accessit |
DELAVAL Pierre BENOIT-LÉVY Edmond |
3 f. n. 5 f. n. |
— |
POUPIER Alfred |
3 f. n. |
Prix |
STACKLER Yvan |
4 f. n. |
Mention |
SIGWALT Jacques |
4 f. n. |
Prix |
CORBU Pierre |
4 f. n. |
ex æquo |
POUPIER Alfred |
4 f. n. |
Accessit |
SIGWALT Jacques |
5 f. n. |
Mention — |
BENOIT-LÉVY Edmond STACKLER Yvan |
6 f. n. 5 f. n. |
Prix |
POUPIER Alfred |
5 f. n. |
Accessit — |
CORBU Pierre BENOIT-LÉVY Edmond |
5 f. n. 7 f. n. |
Mention STACKLER Yvan 6 f. n.
Prix Accessit |
BENOIT-LÉVY Edmond CORBU Pierre |
8 f. n. 6 f. n. |
Mention — — |
POUPIER Alfred STACKLER Yvan SIGWALT Jacques |
6 f. n. |
— |
DELAVAL Pierre |
4 f. n. |
f. n.
f. n.
RONDU André, de Choisy-le-Roi, interne.
CHAMBON Charles, de Blandy, interne.
LECLERCQ Léon 2 f. n. |19
Prix BENOIT-LÉVY Edmond 9 f. n.
2e prix CORBU Pierre 7 f. n.
— |
CHAMBON Charles |
2 f. n. |
Mention |
DELAVAL Pierre |
5 f. n. |
— |
STACKLER Yvan |
8 f. n. |
— |
RONDU André |
2 f. n. |
ex æquo POUPIER Alfred 7 f. n. Accessit ROUSSANNES Edouard, (Villen.-St-Georges), externe.
Récitation. Prix |
BENOIT-LÉVY Edmond |
10 f. n. |
ex æquo |
STACKLER Yvan |
8 f. n. |
Accessit — |
CORBU Pierre SIGWALT Jacques |
8 f. n. 6 f. n. |
— ROUSSANNES Edouard 2 f. n. Mention POUPIER Alfred 8 f. n.
CHAMBON Charles 3 f. n.
QUENTIN Georges, de Juvisy, interne.
DELAVAL Pierre 6 f. n.
ROBERT Pierre, de Mardy, interne.
Prix |
POUPIER Alfred |
9 f. n. |
Accessit |
ROUSSANNES Edouard |
3 f. n. |
Mention |
CHAMBON Charles |
4 f. n. |
Ecriture. |
||
Prix |
CORBU Pierre |
9 f. n. |
Accessit |
DELAVAL Pierre |
7 f. n. |
Mention |
STACKLER Yvan |
10 f. n. |
Mention spéciale est faite pour son travail et sa conduite de l’élève ROBERT Pierre qui, malade une partie de l’année, n’a pu prendre part aux compositions.
Classe de Sixième B
Prix DALISSON Marcel, d’Étampes, externe.
DELEAU Louis, de Moulotte, interne.
Prix BOIVIN Jean, d’Étampes, externe, 9 inscrip.
DALISSON Marcel, 9 inscrip. 2 f. n.
LANCELEUX Jean, d’Étampes, 9 inscrip.
DELEAU Louis, 9 inscrip. 2 f. n.
SCHÆFFER Jean, de Paris, interne, 7 inscrip. |20
Prix |
DELEAU Louis |
3 f. n. |
ex æquo |
DALISSON Marcel |
3 f. n. |
Accessit Mention |
BOIVIN Jean LANCELEUX Jean |
2 f. n 2 f. n. |
Narration. |
||
Prix ex æquo |
DALISSON Marcel LANCELEUX Jean |
4 f. n. 3 f. n. |
Langue anglaise.
Prix SCHÆFFER Jean 2 f. n.
2e prix DALISSON Marcel 5 f. n. ex æquo MIGNON Marcel, de Combs-la-Ville, externe. Mention BOIVIN Jean 3 f. n.
LANCELEUX Jean 4 f. n.
RICHÉ Raymond, de Levallois-Perret, externe.
Prix DELEAU Louis 4 f. n.
Prix ex æquo |
DELEAU Louis DALISSON Marcel |
|
Accessit — |
BOIVIN Jean DUBOIS Jean, de Saint-Vrain, interne. |
4 f. n. |
f. n.
f. n.
— |
RICHÉ Raymond |
2 f. n. |
Mention |
SCHÆFFER Jean |
3 f. n. |
— |
LANCELEUX Jean |
5 f. n. |
Prix DALISSON Marcel 7 f. n.
2e prix SCHÆFFER Jean 4 f. n.
MIGNON Marcel 2 f. n.
DUBOIS Jean 2 f. n. Accessit VALETTE Théophile, de Senaillac, externe.
BOIVIN Jean 5 f. n.
Mention PIQUERET Robert, d’Étampes, externe.
DELEAU Louis 6 f. n.
RABOURDIN Léon, de Villiers-Chaussy, interne.
RICHÉ Raymond 3 f. n.
Prix Accessit |
DALISSON Marcel BOIVIN Jean |
8 f. n. 6 f. n. |
— Mention — — |
DELEAU Jean MIGNON Marcel LANCELEUX Jean RICHÉ Raymond |
7 f. n. 3 f. n. 6 f. n. 4 f. n. |
Récitation. |
|||
Prix Accessit |
LANCELEUX Jean MIGNON Marcel |
7 f. n. |21 4 f. n. |
|
— — |
BOIVIN Jean DALISSON Marcel |
7 f. n. 9 f. n. |
Mention SCHÆFFER Jean 5 f. n.
AVENEL Pierre, de Marcoussis, interne.
DELEAU Louis 8 f. n.
PIQUERET Robert 2 f. n.
Ecriture. Prix |
DALISSON Marcel |
10 f. n. |
Accessit |
DUBOIS Jean |
3 f. n. |
Mention — — |
SCHÆFFER Jean VALETTE Théophile MIGNON Marcel |
6 f. n. 2 f. n. 5 f. n. |
Prix 2e prix |
DALISSON Marcel DUBOIS Jean |
11 f. n. 4 f. n. |
Accessit |
RABOURDIN Léon |
2 f. n. |
— Mention — |
BOIVIN Jean LANCELEUX Jean RICHÉ Raymond |
8 f. n. 8 f. n. 5 f. n. |
Prix |
DELEAU Louis |
9 f. n. |
ex æquo 2e prix |
DUBOIS Jean RABOURDIN Léon |
5 f. n. 3 f. n. |
Mention |
BOIVIN Jean |
9 f. n. |
— |
DALISSON Marcel |
12 f. n. |
Prix DALISSON Marcel 13 f. n.
ex æquo Accessit Mention — |
DUBOIS Jean DELEAU Louis RICHÉ Raymond VALETTE Théophile |
6 f. n. 10 f. n. 6 f. n. 3 f. n. |
— — — — |
RABOURDIN Léon LANCELEUX Jean MIGNON Marcel PIQUERET Robert |
4 f. n. 9 f. n. 6 f. n. 3 f. n. |
— |
AVENEL Pierre |
2 f. n. |
Une mention spéciale est accordée pour son travail et ses progrès à l’élève SCHÆFFER Jean, qui, entré en cours d’année, n’a pu prendre part à toutes les compositions.
SECTION ÉTRANGÈRE
Deuxième cours
Prix KOSTITCH Radoslav, de Srebnica (Serbie), int. |22
Prix KOSTITCH Radoslav 2 f. n.
Prix KOSTITCH Radoslav 3 f. n.
CLASSES ÉLÉMENTAIRES
Classe de Septième
Prix STACKLER Guy, de Sedan, externe.
Prix STACKLER Guy, 7 inscriptions 2 f. n.
Prix BANNIER Raymond, d’Echainvilliers, interne. Accessit STACKLER Guy 3 f. n. Mention PORTEBOIS Georges, de Paris, interne.
— PIVOTEAU Louis, de Châteauroux, externe.
Narration. |
||
Prix |
BANNIER Raymond |
2 f. n. |
Accessit |
STACKLER Guy |
4 f. n. |
Mention RABOURDIN René, de Villers-Chaussy, interne.
Calcul. |
||
Prix 2e prix |
STACKLER Guy RABOURDIN René |
5 f. n. 2 f. n. |
Accessit |
MESNIL Jean, d’Étampes, externe. |
Prix |
RABOURDIN René |
3 f. n. |
Accessit |
MESNIL Jean |
2 f. n. |
ex æquo |
BANNIER Raymond |
3 f. n. |
Prix Accessit |
STACKLER Guy RABOURDIN René |
6 f. n. 4 f. n. |
Mention — |
BANNIER Raymond MESNIL Jean |
4 f. n. 3 f. n. |
Prix |
STACKLER Guy |
7 f. n. |
Accessit |
BANNIER Raymond |
5 f. n. |
Mention — |
MESNIL Jean PIVOTEAU Louis |
4 f. n. 2 f. n. |23 |
Récitation. |
||
Prix |
MESNIL Jean |
5 f. n. |
ex æquo |
BANNIER Raymond |
6 f. n. |
Accessit |
RABOURDIN René |
5 f. n. |
— |
STACKLER Guy |
8 f. n. |
Dessin. Prix |
PORTEBOIS Georges |
2 f. n. |
Ecriture. Prix |
RABOURDIN René |
6 f. n. |
Accessit — |
BANNIER Raymond STACKLER Guy |
7 f. n. 9 f. n. |
Mention |
PIVOTEAU Louis |
3 f. n. |
Prix RABOURDIN René 7 f. n.
Mention spéciale est faite pour leur travail et leur application des élèves PIVOTEAU Louis et PORTEBOIS Georges, qui n’ont pu prendre part à toutes les compositions.
Classe de Huitième
Prix AUCHIER Henri, de Gien, externe.
Prix AUCHIER Henri, 9 inscriptions, 2 f. n.
GRENET Marcel, d’Étampes, ext., 9 inscript.
BENOIT-LÉVY And., de Dunkerque, ext., 8 inscr.
Prix AUCHIER Henri 3 f. n.
ex æquo DE PAS Pierre, de Cagnes (Alpes-Mar.), interne.
Accessit GRENET Marcel 2 f. n.
— RANDON Jacques, de Fontenay-sous-Bois, ext.
Mention BENOIT-LÉVY André 2 f. n.
Prix ex æquo |
AUCHIER Henri DE PAS Pierre |
4 f. n. 2 f. n. |
Accessit Mention — |
GRENET Marcel RANDON Jean BENOIT-LÉVY André |
3 f. n. |
f. n.
f. n.
Prix |
AUCHIER Henri |
5 f. n. |
Accessit |
GRENET Marcel |
4 f. n. |24 |
Prix BENOIT-LÉVY 4 f. n.
ex æquo |
DE PAS Pierre |
3 f. n. |
Accessit |
GRENET Marcel |
5 f.n. |
Mention |
RANDON Jean |
3 f. n. |
Prix |
BENOIT-LÉVY André |
5 f. n. |
Accessit |
DE PAS Pierre |
4 f. n. |
— |
AUCHIER Henri |
6 f. n. |
Récitation. Prix |
AUCHIER Henri |
7 f. n. |
1er Accessit 2e Accessit |
GRENET Marcel DE PAS Pierre |
6 f. n. 5 f. n. |
— |
BENOIT-LÉVY André |
6 f. n. |
Mention |
RANDON Jean |
4 f. n. |
Lecture. Prix |
AUCHIER Henri |
8 f. n. |
ex æquo |
DE PAS Pierre |
6 f. n. |
Accessit — Mention |
BENOIT-LÉVY André GRENET Marcel RANDON Jean |
7 f. n. 7 f. n. 5 f. n. |
Ecriture. |
||
Prix |
RANDON Jean |
6 f. n. |
Accessit |
AUCHIER Henri |
9 f. n. |
— Mention |
BENOIT-LÉVY André DE PAS Pierre |
8 f. n. 7 f. n. |
Chant. |
||
Prix |
DE PAS Pierre |
8 f. n. |
ex æquo |
RANDON Jean |
7 f. n. |
Accessit |
BENOIT-LÉVY André |
9 f. n. |
— LEGENDRE Marcel, d’Étampes, externe.
Mention spéciale est faite, pour leur travail et leur application, des élèves CHAMBON Louis, ROUZE Jean, BILLARD André, qui, entrés en cours d’année, n’ont pu prendre part à toutes les compositions.
Classe de Neuvième.
Prix MARTIN Pierre.
DUJONCQUOY Pierre |
9 |
— |
PIQUERET André |
8 |
— |
Prix DARRAS Denis 7 inscrip.
MARTIN Pierre 9 — |25
Lecture. 1er Prix |
MARTIN Pierre |
3 f. n. |
2e Prix |
POMMIER Robert |
|
Accessit |
DUJONCQUOY Pierre |
2 f. n. |
Ecriture. 1er Prix |
PIQUERET André |
2 f. n. |
2e Prix |
MARTIN Pierre |
4 f. n. |
Accessit
Calcul. |
DUJONCQUOY Pierre |
3 f. n. |
1er Prix |
DARRAS Denis |
2 f. n. |
2e Prix |
MARTIN Pierre |
5 f. n. |
Accessit |
DUJONCQUOY Pierre |
4 f. n. |
Orthographe. |
||
1er Prix |
MARTIN Pierre |
6 f. n. |
2e Prix |
DUJONCQUOY Pierre |
5 f. n. |
Accessit |
DARRAS Denis |
3 f. n. |
Histoire et Géographie. |
||
1er Prix |
DARRAS Denis |
4 f. n. |
2e Prix |
DUJONCQUOY Pierre |
6 f. n. |
Accessit |
MARTIN Pierre |
7 f. n. |
Leçon de Choses. |
||
1er Prix |
MARTIN Pierre |
8 f. n. |
2e Prix |
DARRAS Denis |
5 f. n. |
ex æquo |
DUJONCQUOY Pierre |
7 f. n. |
Accessit |
POMMIER Robert |
2 f. n. |
1er Prix DARRAS Denis 6 f. n.
— |
DUJONCQUOY Pierre |
8 f. n. |
2e Prix Accessit |
MARTIN Pierre PIQUERET André |
9 f. n. 3 f. n. |
Prix DUJONCQUOY Pierre 9 f. n. DARRAS Denis 7 f. n.
Prix PIQUERET André 4 f. n. |26
Classe Péparatoire
Prix LACHENY Jacques
Prix DUROCHER Jacques 9 inscrip.
DRUET Jacques |
7 |
— |
|
DRUET André |
7 |
— |
|
GAUCHÉ Georges |
8 |
— |
|
LACHENY Jacques |
9 |
— |
|
LEFEBVRE Maxime |
8 |
— |
|
MANET Olivier |
9 |
— |
|
RANDON Philippe |
7 |
— |
|
Lecture. 1er Prix |
MANET Olivier |
2 f. n. |
|
— |
LACHENY Jacques |
3 f. n. |
|
2e Prix |
DUROCHER Jacques |
3 f. n. |
|
— |
DRUET André |
2 f. n. |
1er Prix |
DUROCHER Jacques |
3 f. n. |
— 2e Prix |
LACHENY Jacques DRUET Jacques |
3 f. n. 2 f. n. |
— GAUCHÉ Georges 2 f. n.
Calcul. 1er Prix |
LACHENY Jacques |
5 f. n. |
2e Prix |
DRUET Jacques |
3 f. n. |
— |
GAUCHÉ Georges |
3 f. n. |
Leçon de choses. |
||
1er Prix |
MANET Olivier |
4 f. n. |
— |
LEFEBVRE Maxime |
2 f. n. |
— |
RANDON Philippe |
2 f. n. |
— |
LACHENY Jacques |
6 f. n. |
1er Prix |
GAUCHÉ Georges |
4 f. n. |
— 2e Prix |
DUROCHER Jacques MANET Olivier |
|
— |
DRUET André |
3 f. n. |
f. n.
f. n.
1er Prix |
DUROCHER Jacques |
5 f. n. |
2e Prix |
DRUET Jacques |
4 f. n. |
1er Prix |
DUROCHER Jacques |
6 f. n. |
— |
LEFEBVRE Maxime |
3 f. n. |
— — |
MANET Olivier LACHENY Jacques |
6 f. n. 7 f. n. |27 |
Prix |
DUROCHER Jacques |
7 f. n. |
MANET Olivier |
7 f. n. |
|
LEFEBVRE Maxime |
4 f. n. |
Une mention spéciale est accordée pour son travail et son application à l’élève PASTURAUD Georges, qui n’a pas pris part à toutes les compositions.
Classe Enfantine.
Prix SÉDARD Jacques.
Prix DIARD Roger, 7 inscriptions.
SÉDARD Jacques, 8 inscriptions, 2 f. n. TÊTU Fernand, 8 inscriptions.
Prix |
SÉDARD Jacques |
3 f. n. |
— |
TÊTU Fernand |
2 f. n. |
— |
DIARD Roger |
2 f. n. |
Prix |
TÊTU Fernand |
3 f. n. |
— |
SÉDARD Jacques |
4 f. n. |
Prix TÊTU Jean 4 f. n.
Une mention spéciale est accordée à l’élève LEGENDRE René, pour son travail et son application. Elève entré en cours d’année.
La rentrée des classes est fixée, pour les internes, au Lundi 2 Octobre, à l’heure réglementaire, et pour les externes au Mardi 3 Octobre, à huit heures du matin.
Le Principal du Collège, Officier de l’Instruction publique,
A. LEBLANC. Vu :
L’Inspecteur d’Académie, Chevalier de la Légion d’honneur, Officier de l’Instruction publique, L.-H. FERRAND.
Étampes – Imp. Terrier Frères et Cie. |der. couv.
ASSOCIATION AMICALE DES ANCIENS ÉLÈVES DU COLLÈGE D’ÉTAMPES
EXTRAIT DES STATUTS
L’Association, fondée en 1891, avec l'autorisation du Gouvernement, a pour objet :
1° D'établir entre les anciens Élèves du Collège un centre commun de relations amicales ;
2° De porter secours aux anciens Élèves malheureux, à leurs veuves et à leurs enfants ;
3° D’entretenir, au Collège d’Étampes, des bourses ou portions de bourses au profit de fils d’anciens Élèves, et d’y fonder des prix annuels en faveur des Élèves les plus méritants.
L’Association est dirigée par un Comité d’administration, élu à la majorité des voix en Assemblée générale, et renouvelé tous les ans, par tiers.
Les membres de l’Association versent entre les mains du Trésorier pour la fondation d’une Caisse de Secours une Cotisation annuelle de cinq francs qui peut être rachetée moyennant un versement unique de 100 francs.
L’Assemblée générale a lieu tous les ans le premier samedi du mois de Mai. Elle est suivie d’un Banquet.
Toute demande d’inscription ou de secours doit être adressée à un Membre du Comité d’Administration.
COMITÊ D’ADMINISTRATION POUR 1914-1915.
MM. BOUILLOUX-LAFONT (MARCEL), Maire d'Étampes,
Président.
BUNEL (M.), Agent d’Assurances, Vice-Président. LEBLANC (MAURICE), Secrétaire.
CLAVIER (PAUL), architecte, Secrétaire-Adjoint. LEBLANC (AIMÉ), Principal du Collège, Trésorier.
HUTTEAU (LÉONCE), propriétaire. LEBRET (GEORGES), ancien Ministre.
MARCADET, directeur de l’enseignement technique au ministère du Commerce.
BOUVARD (PAUL), Conseiller d’arrondissement. GAGNEUX (GEORGES).
CHARRON.
DANGER (RENÉ), géomètre à Paris. BOISSE, professeur au Collège.
Discours de 1916
Le collège en 1906 (cliché Neurdein)
L’Abeille d’Étampes et Le Réveil d’Étampes, n° 106, samedi 8 juillet 1916, p. 2
COLLÈGE D’ÉTAMPES
Clôture de l’Année scolaire 1915-16
Il a été décidé, cette année, qu’en raison des événements, la distribution de prix ne comporterait pas de distribution de livres aux élèves du Collège, et, en même temps, que la clôture de l’année scolaire aurait lieu sans solennité.
On ne comprendrait pas, toutefois, qu’une année aussi fertile en événements mémorables se terminât pour nos élèves, sans que l’un de leurs maîtres en fit le résumé, et en tirât pour eux l’enseignement qu’elle comporte.
Une cérémonie intime, présidée par M. Leblanc, Principal, aura lieu le jeudi 18 juillet prochain, à deux heures de l’après- midi, à l’intérieur même de l’établissement.
Après un hommage rendu à la mémoire des maîtres et élèves de la maison, qui ont fait à la patrie le sacrifice de leur vie, et un examen de la vie intérieure de la maison, pendant l’année écoulée, le Principal prononcera une allocution. La lecture du Palmarès sera faite ensuite.
Pour conserver à la cérémonie le caractère d’intimité qu’on désire lui donner, aucune lettre d’invitation ne sera adressée : Il va sans dire cependant que toutes les familles des élèves y sont conviées et que tous ceux qui, par leur présence, voudront témoigner de leur intérêt ou de leur sympathie envers l’établissement d’enseignement secondaire de la Ville d’Étampes, causeront un sensible plaisir à l’administration universitaire.
L’Abeille d’Étampes et Le Réveil d’Étampes, n° 107, vendredi 14 juillet 1916, p. 2
La cérémonie de fin d’année au Collège d’Étampes
Cet après-midi a eu lieu, sous le préau de la cour d’honneur du Collège d’Étampes, la cérémonie de fin d’année remplaçant la distribution habituelle des prix aux élèves de l’établissement.
Des chœurs patriotiques ont été exécutés par les élèves sous la direction de M. F. Schvartz, professeur de musique.
Au début de la cérémonie, M. Leblanc, principal du Collège, a prononcé l’allocution suivante :
Mes chers Amis ! L’épreuve dure toujours !
Depuis deux ans, à chaque réveil, notre première pensée vole vers ceux qui, là-bas, combattent et peinent, comme chaque soir une question angoissante nous monte invinciblement à l’esprit :
« Combien de nos héros couchés sur le sol de la Patrie, dorment depuis ce matin dans leur gloire ?... »
Aussi au moment où nous réunissons pour clôturer encore une fois l’année scolaire, commençons par élever ensemble nos âmes vers nos vivants et vers nos morts. Ils sont dignes les uns des autres, et ceux qui, au début de cette lutte de géants, ont succombé en arrêtant le flot des barbares, et ceux qui, aujourd’hui, le cœur ferme, entrent à leur tour dans la mêlée terrible, Gloire à eux tous ! Ne les séparons pas, dans notre amour, les uns des autres. Ce sont les héros de la Marne qui ont
suscité ceux de l’Yser, ceux de Champagne et ceux des Vosges : ce sont nos morts qui inspirent nos vivants, qui les soutiennent, qui encouragent leurs efforts ; demain les vivants appelleront les morts pour assister à leur commun triomphe.
Qu’ils nous pardonnent notre faiblesse, lorsque si loin d’eux, et condamnés à l’inaction, il nous arrive de gémir et de les plaindre : L’éclat de leur gloire n’arrive pas jusqu’à nous ; leur allégresse et leur entrain nous échappent, nous ne voyons d’ici que leur jeunesse fauchée dans sa fleur, et nous pleurons sur eux. Nous nous représentons seulement leurs privations et leurs sacrifices, leurs blessures et nous souffrons pour eux. Mais qu’ils le sachent pourtant, ils sont notre consolation, notre espérance et notre joie ; notre foi en eux est intacte, ils sont l’objet de notre piété, ils ont toute notre admiration et pour eux notre reconnaissance est infinie.
Ils combattent, ils vaincront parce qu’ils le veulent, parce qu’ils sont les soldats du droit, nos fils, les fils de la France !
Mais ne devons-nous pas une pensée particulière aux enfants de la maison, à tous ceux qui, sortis de notre vieux collège, font, depuis deux ans, honneur à leurs parents, à leurs maîtres, à leurs collègues ?
Hélas ! depuis un an, la liste funèbre s’est encore allongée, vous avez encore présentes à la mémoire les victimes que la Grande Guerre a faites au cours de l’année, parmi les plus beaux, les plus jeunes, les plus pleins d’espérance : Naguère encore sur les bancs du Collège, ils sont entrés dans l’histoire et devenus aussitôt des ancêtres, puisqu’ils sont morts pour la Patrie. Mais vous avez « serré les rangs » : vous savez ce que sont devenus vos camarades qui, l’an passé, à pareil jour, chantait [sic] avec vous l’hymne sacré :
Nous entrerons dans la carrière, Quand nos aînés n’y seront plus.
Ils sont partis, les chers « bleuets », prendre la place de ceux qui tombent et les venger. Quant à vos maîtres, ils ont eux aussi payé leur tribut à la grande cause :
M. Pascal Ghio nous avait quittés à la fin de 1913, pour être incorporé ; il songeait à reprendre ses études de droit à la fin de son service ; la guerre l’a pris au milieu de ses rêves d’avenir, et le 13 octobre dernier, à l’âge de 23 ans, sergent au 140e d’infanterie, à Saint-Rémy-sur-Bussy, dans la Marne, il est
tombé au champ d’honneur.
Nous renouvelons à la famille de M. Pascal Ghio, l’assurance, que nous lui avons adressée déjà en votre nom à tous, de notre profonde et respectueuse sympathie. Notre maison conservera pieusement son souvenir et son nom figure déjà au livre d’or.
Ses jeunes collègues du Répétitorat ont été plus heureux. M. Pelletier, qui venait de passer ses examens de licence en droit à la veille de la guerre, après s’être distingué au régiment, allait voir le galon d’or sur sa manche, lorsque la maladie l’a condamné au repos forcé, pour un temps indéterminé. Aujourd’hui, j’espère, revenu à la santé, il est sans doute parmi ceux qui vont libérer le sol national souillé depuis deux ans par les Barbares.
M. Ottavi, toujours dans l’armée des Vosges, a conservé, depuis la mobilisation, avec toute sa vigueur, l’entrain et la confiance des premiers jours ; ses lettres, pleine de confiance et de bonne humeur, donnent à ceux de l’arrière du réconfort et de l’assurance.
Enfin M. Millet, blessé deux fois depuis 1914, après avoir instruit la classe 1916 est reparti avec le galon de sous- lieutenant, pour terminer – bientôt, nous voulons le croire – la campagne qu’il avait si brillamment commencée.
Nous voudrions pouvoir vous donner de bonnes nouvelles de tous vos professeurs…
Vous avez pu voir M. Perriau à chacun de ses congés. Lorsqu’il arrive du front ou lorsqu’il y retourne, aussi calme et souriant que s’il venait de livrer un assaut au collège, il ne propage jamais de pessimisme.
Malheureusement, nous sommes toujours sans nouvelles de
M. Vignaud : Depuis sa disparition, il y a 18 mois, après l’explosion d’une mine, rien n’a pu indiquer ce qu’il était devenu ; mais nous voulons quand même, avec sa famille, espérer invinciblement qu’après le triomphe inévitable des alliés, il sortira de quelque geôle, pour reprendre, après la paix, le cours de son enseignement et de sa carrière d’artiste.
Après une blessure glorieuse, dont il commençait à se rétablir,
Chardon est tombé malade : sa convalescence a peine terminée, il est reparti pour le front, et en ce moment même, il est peut-être au milieu de l’orage.
Enfin M. Tourigny fait la dure expérience de la captivité en Allemagne : il n’aura pas la joie d’assister avec ses frères d’armes au triomphe définitif ; mais rien cependant ne manquera à sa gloire, car il est de ceux dont l’histoire dira :
« Ils étaient à Verdun !... »
Toute l’année donc, pour que, derrière eux, vous puissiez travailler en paix et préparer à la France un lendemain de guerre
digne d’elle et digne d’eux, vos camarades, vos frères, vos maîtres ont souffert, ont combattu, sont tombés.
Ici, pour que leur absence vous fit le moins de tort possible, d’autres se sont offerts pour remplir leur tâche coutumière et les remplacer auprès de vous. Un jeune artiste, M. François, a pris à cœur de vous donner l’amour du dessin ; il a même trouvé parmi vous des vocations : sous sa direction active et éclairée un cours spécial à l’école préparatoire à l’école des Beaux-Arts s’est formé et fonctionnera désormais normalement. Jamais d’autre part nous ne pourrons assez reconnaître le dévouement que MM. Castelot, Moussu et Monchoux ont apporté gracieusement à notre maison depuis deux ans. Ils vous ont fait profiter de l’expérience qu’ils avaient acquise dans une longue pratique de l’enseignement, du zèle qui leur était inspiré par leur amour de la jeunesse, par leur amour de la Patrie de demain ; ils vous ont surtout donné leur exemple. Vous savez quelle régularité minutieuse ils apportent à tout ce qu’ils veulent bien faire pour vous, quelles méthodes scrupuleuses ils appliquent à leur enseignement, et vous avez pu vous convaincre que tous ces mérites venaient chez eux de leur respect naturel de l’ordre, de la discipline volontaire qu’ils enseignent, parce qu’avant tout ils la pratiquent, d’une haute conscience qui a fait leur vie belle, enfin du sentiment le plus élevé du devoir.
Un jour de l’hiver dernier, comme il me semblait voir quelque fatigue sur le visage de M. Moussu, je lui disais combien nous étions sensibles à la peine que lui et ses collègues voulaient bien se donner pour notre collège, il me répondit ces simples mots que je livre à vos méditations : « Il le faut bien, par le temps qui court, quand on n’a pas fait plus que son devoir, on n’a pas fait son devoir. »
Rappelez-vous cette parole. Elle est plus qu’un précepte. Assurément, depuis votre petite enfance on vous a parlé du devoir, et peut-être avez-vous été plus d’une fois portés à le considérer comme un grand mot. Mais depuis deux ans, pour peu que dans cette maison même, vous ayez pris la peine de regarder autour de vous, vous avez vu le devoir en action, le devoir sous toutes ses formes. Cet hiver, [mot non lu] votre lever, lorsqu’il faisait encore nuit noire, vous pouviez entendre, vos voisins les aviateurs, qui se préparaient à monter à Villesauvage, pour être en état de survoler au plus vite les tranchées ennemies : le Devoir !
Puis, lorsque à votre tour, vous vous apprêtiez à descendre en étude, vous voyiez les fenêtres de vos anciens dortoirs s’éclairer, et vous ne pouviez pas ne pas penser que là il y avait des blessés, que cette nuit pendant laquelle vous aviez dormi, ils l’avaient passé dans la douleur, dans la fièvre, et qui sait ? — (les larmes ne messiéent pas aux plus mâles courages) — que plus d’une larme avait sillonné leurs joues. Pourtant ces glorieux blessés, vous les rencontriez d’ordinaire le visage épanoui, pleins de gaieté : c’est que chez eux une joie supérieure effaçait tout le reste, la joie de s’être élevés à la hauteur du sacrifice que la Patrie leur avait demandé, la joie du Devoir accompli !
Un moment après, vous traversiez la cour, et dans la brume vous voyiez une forme blanche qui se glissait dans l’hôpital : c’était une infirmière, une de ces Françaises, qui, elles aussi, auront fait l’admiration du monde. Par le vent, par la pluie, par la neige, elle venait parfois de loin, passer en revue « ses » blessés avant l’arrivée du Docteur. Le Devoir ! Toujours le Devoir !
Enfin regardez même au milieu de vous, vous y trouvez de nouveaux venus : à leur arrivée au collège vous les avez fraternellement adoptés, si bien qu’aujourd’hui ils vous semblent véritablement vôtres et vous oubliez qu’ils sont ici d’hier et que l’adversité seule vous les a envoyés : c’est la fleur d’un noble peuple, l’élite de sa jeunesse, l’espoir du pays qui sera demain la Grande Serbie !
Comment et pourquoi sont-ils ici ? C’est qu’ils ont eux aussi appris le Devoir :
Lorsqu’à la suite du vieillard auguste qui préside à ses destinées la Serbie a quitté la Serbie, ce n’était pas pour se soustraire au danger que, devant les hordes barbares, à pied, dans la glace, sous la neige, exposés à tous les périls, ils ont traversé les montagnes d’Albanie : ils eussent préférer partager le sort des êtres si chers que leur sexe, leur âge, leurs faiblesses empêchaient de les suivre. Mais il fallait réserver l’avenir : Puisque la Victoire les avait abandonnés, il fallait courir après la Victoire, pour la ramener avec eux. Ils ont pris le rude chemin de l’exil, ils ont tout quitté, mais ils ont tout sauvé, et, demain, sous les couleurs du roi Pierre, ils iront combattre à leur tour pour venger leurs morts, pour refouler loin du sol natal un ennemi perfide, pour assurer le triomphe de leurs deux patries : la Serbie et la France.
Ils ont obéi au Devoir !
Et vous, mes chers amis, vous pour qui, malgré les heures douloureuses que nous venons de vivre, la vie a été particulièrement douce, qu’avez-vous fait pour le Devoir, ou plutôt que comptez-vous faire pour lui ?
N’oubliez pas que nul n’échappe à sa loi et, je parle aux plus jeunes, même aux tout petits, ne croyez pas qu’après le rude labeur de vos aînés il vous sera permis de vous endormir complaisamment sous l’édifice qu’ils vous auront construit. Il y aura la guerre d’après la guerre et celle-là c’est vous qu’elle regarde.
A Dieu ne plaise que je me fasse jamais auprès de vous l’avocat de la Haine. Cependant eussions-nous obtenu de nos ennemis la soumission et la réparation que la Justice réclame, dans quelque attitude que vous puissiez les voir plus tard devant vous, mettez-vous en garde, mettez vos enfants en garde contre une tendance qui nous est propre, et que les étrangers, suivant qu’ils nous flattent ou qu’ils nous dédaignent, appellent la légèreté ou la générosité française, notre tendance à l’oubli. N’oubliez pas, n’oubliez jamais à quels Barbares nous avons eu affaire. Par dignité pour vous-mêmes, par fidélité aux nobles victimes de toutes ces hécatombes, vous avez le devoir de vous souvenir. Nous avions trop oublié 1870 ; n’oubliez pas 1914. Ne distinguez pas entre le peuple allemand et son maître, ils se valent tous, et chez eux, le plus honorable est celui qui sait le mieux battre ou duper les autres.
Avec un ennemi sans foi, avec un ennemi qui ne respecte ni les traités ni sa parole il n’y a pas de sécurité possible. Soyez toujours plus forts que lui et toujours prêts à le lui faire sentir.
Mais ce n’est pas tout. A vous reviendra le rôle de relever les ruines de la guerre, de les relever au plus vite, si vous voulez que la France prenne dans le monde nouveau la place qui est la sienne.
Depuis deux ans, la vie industrielle et commerciale en France est suspendue, on ne vit plus que pour la guerre, la France a
dépensé sans compter son or comme son sang, il le fallait ; mais pour qu’après la guerre, la France puisse reprendre d’une façon digne d’elle le cours de ses destinées, il lui faudra de l’or et des hommes encore. Depuis deux ans vous avez pu entendre réclamer sur tous les tons par les soldats, par les politiciens, par la presse : « Des munitions ! des munitions ». Après la guerre, pour toutes les œuvres de réparation et de préparation, on réclamera de l’argent, de l’argent, beaucoup d’argent. Pour en donner, il faut en avoir, pour en avoir il faut le gagner.
Mes chers amis, je ne me dissimule pas que mon langage peut vous sembler étrange : un principal de collège, un éducateur, un ancien professeur de philosophie qui donne tant d’importance à l’argent, qui enseigne l’amour des richesses ! N’est-ce pas immoral ? ...
Oui, si vous deviez aimer l’argent pour lui-même ; non, si vous faites de l’argent un moyen d’atteindre une fin supérieure. L’or et l’argent sont les munitions de la paix, des moyens d’entreprise, des outils pour l’action : Sans valeur morale en eux-mêmes, ils deviennent, par le but qu’on leur assigne, dignes de respect ou méprisables. Faites que votre argent soi digne de respect, d’abord par son origine, le travail, et par son emploi, la prospérité de la patrie !
Tirez de la terre féconde toutes les richesses qu’elle renferme, créez des manufactures, ouvrez des usines, portez nos produits à l’étranger, travaillez, travaillez sans relâche, c’est votre Devoir à vous, enrichissez-vous, enrichissez-nous, puisque votre fortune c’est la fortune de la France.
Mais pour rester forts, pour travailler avec fruit, il faut vivre dans l’union et travailler dans la concorde. Ne soyez jamais les uns pour les autres des frères ennemis. Vous ne pouvez rien les
uns sans les autres. C’est à l’union que nous devons d’avoir pu, en pleine guerre, résister d’abord à l’ennemi, puis nous organiser pour le vaincre. Vous aurez besoin de l’union dans la paix comme dans la guerre ; c’est à elle, si vous savez la conserver, que vous devrez plus tard toute votre prospérité. Notre ennemi favorisait avec amour nos discordes civiles, c’est sur elles qu’il fondait ses plus chères espérances ; ne les laissez plus renaître : faire naître la discorde, c’est trahir la patrie.
Faites voir au monde, amis ou ennemis, qu’en France, il n’y a que des Français.
Voilà pour vous le devoir tel qu’il se présente. Il vous sera facile, si vous l’acceptez dès maintenant, et si, dès maintenant, au Collège même, vous vous préparez à le remplir. Il faut que l’atmosphère d’héroïsme dans laquelle vous vivez, élève vos cœurs, trempe vos caractères, grandisse vos âmes. Passionnez- vous de justice, de loyauté, de sincérité et vous serez demain les bons soldats de la France pacifique.
Il faut qu’à leur retour parmi vous, bientôt j’espère, vos aînés s’aperçoivent que vous n’avez pas dégénéré. Mettez-vous en état de faire à nos héros l’accueil qui leur est dû. Ne pouvons- nous pas, en effet, sans préjuger de rien, penser que ce jour bienheureux approche. A la lecture de certains communiqués, à certains bruits retentissants qu’on entend parfois sur la colline qui domine Étampes et qui nous font tressaillir, ne vous semble- t-il pas que vos yeux plongent bien loin, là-bas, et qu’au-dessus d’un chaos confus d’hommes, d’armes et de mitraille, du milieu des canons, au-dessus des étendards déployés, dans un nuage empourpré, vous voyez apparaître la grande image de la Patrie : échevelée, sanglante, la tunique déchirée, radieuse pourtant, elle exhorte nos guerriers aux derniers assauts : « Courage, ô mes enfants, tenez bon, poussez ferme, plus qu’un effort, car la voici
la sœur chérie que nous attendions depuis si longtemps, je l’entends, je la reconnais, je la vois, la Victoire ! »
Il a été ensuite procédé à la proclamation des lauréats. Voici un extrait du palmarès […]
Le collège vers 1910 (cliché Rameau n°107)
Palmarès de 1917
Le collège en 1901 (cliché Couté-Migeon)
République Française— Université de France —Académie de Paris— Collège « Geoffroy-Saint-Hilaire » d’Étampes
DISTRIBUTION SOLENNELLE DES PRIX
sous la présidence de M. le capitaine Vaudein, chevalier de la Légion d’honneur, décoré de la Croix de guerre, commandant l’École d’Aviation militaire de Villesauvage, assisté de M. Aimé Leblanc, Principal du Collège, officier de l’Instruction publique, le vendredi 13 juillet 1917.
Le discours d’usage a été prononcé par M. Girondeau, professeur de grammaire.
—
Étampes— Imprimerie Terrier Frères et Cie
1917 |2
MM.
Bureau d’administration du collège d’Étampes
FERRAND ( ,I. ), Inspecteur d’Académie, à Versailles, Président.
DARRAS (I. ), Sous-Préfet de l’arrondissement d’Étampes, Vice-Président.
BOUILLOUX-LAFONT, Marcel ( ), Maire d’Étampes, mobilisé.
LEBLANC, Aimé (I. ), principal du Collège. LÉAUTÉ, Adjoint au Maire d’Étampes, mobilisé. LEBLANC, Maurice, Conseiller municipal, mobilisé. Le Docteur MANET, Médecin du Collège, mobilisé.
HUTTEAU, Léonce, Membre du Bureau de l’Association des Anciens Élèves.
MM.
Conseil de Discipline
LEBLANC, Aimé (I. ), Principal du Collège, Président. BOISSE (I. ), Professeur de Philosophie.
LIGNIER (I. ), Professeur d’Histoire. GIRONDEAU (I. ), Professeur de Cinquième. OTTAVI, Surveillant Généra1, mobilisé.
MILLET, Répétiteur, mobilisé. |3
Personnel du Collège Fonctionnaires honoraires
MM.
GRONNIER (I. ), ancien Principal.
CASTELOT (I. ), ancien Professeur de Mathématiques. MONCHOUX (I. ), ancien Professeur de Sciences physiques et naturelles.
Principal M. Aimé LEBLANC (I ). Surveillant général M. OTTAVI, mobilisé.
Suppléé par M. FANTON.
Enseignement & Surveillance
MM.
Mathématiques SÉGUELAS-ROUGETTE Sciences physiques et naturelles THOURIGNY, mobilisé
Suppléé par Melle ARTUS
Sciences CHARDON, mobilisé Suppléé par M. CASTELOT
Philosophie BOISSE (I. )
Histoire et Géographie LIGNIER (A. )
Première BOISSE (I. )
Seconde et Troisième DE LAUTREC
Quatrième LIGNIER (A. )
Cinquième GIRONDEAU (I. )
Sixième TEYCHENNÉ.
Allemand LECLERC (A. ),
Anglais |
DESGARDINS (I. |
) |
Septième et Huitième Classe Primaire |
DUPUIS (I. ) Melle HEIT (A. ) |
|
Agriculture |
COULPIER ( ) |
|
Dessin |
VIGNAULD, mobilisé |
Mort au champ d’honneur. Suppléé par Melle MAGNY.
Suppléé par M. FRANÇOIS Musique vocale et instrumentale SCHVARTZ (A. ) Gymnastique et Escrime PERRIAU, mobilisé
GUÉRIN, mobilisé
Répétiteurs MILLET, mobilisé LHUILLIER, mobilisé
Surveillant d’internat LEFER |4
À la glorieuse mémoire des fonctionnaires et anciens élèves du collège morts pour la patrie pendant la grande guerre 1914-1917
Maxime LECLERC, professeur d’allemand Pascal GHIO, répétiteur
Général DELARUE,
Pierre DELPEUCH, |
1902-1907 |
Paul DELPEUCH, |
1901-1907 |
Maurice VILLETTE, |
1906-1911 |
Francis AUBERT, |
1903-1907 |
Marcel SARCIRON, |
1907 |
Charles AUBRY, |
1906 |
René SOUBALOFF, |
1898 |
Henri BLAVET, |
1882-1885 |
Georges MASSON, |
1891-1900 |
Georges LÉRY, |
1887-1888 |
Charles IMBAULT, |
1899-1900 |
Stanislas DEMARSEILLE, |
1900-1907 |
Charles DUCLOS, |
1894-1905 |
Pierre GUION, |
1905-1906 |
André MENARD, |
1901-1908 |
Raoul BONNIN, |
1896-1902 |
Charles LEFEBVRE, |
1891-1898 |
Lucien TIMBERT, |
1905-1909 |
Jacques ARGENVILLIERS, |
1897-1899 |
Charles RABOURDIN, |
1891-1895 |
Louis GUILLOTEAU, |
1882-1885 |
Marcel DELESSERT, |
1904-1908 |
Gaston BOUTROUX, |
1906-1912 |
Louis PETIT, |
1906-1910 |
René GRAJON, |
1906-1913 |
Pierre LAMBERT, |
1895-1897 |
Louis MICHAU, |
1906-1907 |
René DAVID, |
1898-1907 |
Jacques MONIN, |
1907-1909 |
Lucien POISSON, |
1901-1908 |
Charles LANGUMIER, |
1905-1911 |
Louis MIGNON, Gaston LANCELEUX, |
1904-1905 1904-1906 |5 |
Résultats obtenus par les élèves du collège d’Étampes dans les examens depuis la dernière distribution des prix.
Baccalauréats
2e partie (Mathématiques).
1re partie (Latin-Langues vivantes)
1repartie (Latin-Sciences).
1re partie (Sciences-Langues vivantes)
Les examens ne sont pas terminés.
Certificat d’études secondaires du premier degré.
Section A
Section B
Certificat d’études primaires Célestin Adrien. |6
Conseil de discipline
Dans sa séance du 20 juin 1917, à l’unanimité des membres présents, le Conseil de discipline a décidé qu’il y avait lieu d’accorder des félicitations aux élèves :
Richault Pierre, d’Étréchy, externe de la classe de 2e A.
Gay Marcel, de Paris, externe de la classe de 3e B, 2 fois nommé.
Blondelot Maurice, de Paris, interne de la classe de 4e A.
dont la conduite, le travail et les progrès, durant toute l’année scolaire, ont donné la plus complète satisfaction à leurs maîtres.
Le Conseil décide, en outre, que mention sera faite de cette distinction au livret scolaire de ces élèves. |7
Classe de Première.
Sections A B
Prix SIDEL Jean, de Châtillon· sur-Seine, externe.
Accessit SIDEL Jean 2 f. n.
Prix SIDEL Jean 3 f. n.
Accessit LAMBERT Lucien, de Perray-Vaucluse, int.
Prix BIGOT André, de Saint-Pierre-du-Perray, externe. Mention SIDEL Jean 4 f. n.
1reLangue.
Prix LAMBERT Lucien 2 f. n.
Prix BIGOT André 2 f. n.
Prix SIDEL Jean 5 f. n.
Accessit LAMBERT Lucien 3 f. n. |8
Section préparatoire à l’École des Travaux Publics
Prix GUÉRY Jean-Louis, de Paris, externe, 9 inscr..
Prix GUÉRY Jean-Louis 2 f. n.
Classe de Seconde.
Sections A C D
Prix Internat. – RICHOUX André, de Choisy-le-Roi.
— Externat. – RICHAULT Pierre 2 f. n.
Prix RICHAULT Pierre, 9 inscriptions 3 f. n.
Prix COUSIN Henri, de Fontenay-aux-Roses, ext. Accessit RICHAULT Pierre 4 f. n. ex aequo MARTIN Lucien de Colombes, interne.
Prix |
RICHAULT Pierre |
5 f. n. |
Accessit |
COUSIN Henri |
2 f. n. |
Mention RANDON Maurice d’Étampes, externe.
1reLangue.
Prix MARTIN Lucien 2 f. n. 2eLangue.
Prix RICHOUX André 2 f. n. 2e PrixLAURENÇON Maurice, de Bône, interne.
ex æquo RANDON Maurice 2 f. n.
1reLangue.
Prix RICHOUX André 3 f. n.
Mention RICHAULT Pierre 6 f. n. 2eLangue.
Prix MARTIN Lucien 3 f. n. Accessit LÉAUTÉ Maurice, d’Étampes, externe.
Prix |
MARTIN Lucien |
4 f. n. |
Accessit Mention |
RICHOUX André LESCUYER Jean, de Paris, externe. |9 |
4f. n. |
Section A
Prix RICHAULT Pierre 7 f. n.
Ce prix n’a pas été décerné.
Sections A C
Prix RICHOUX André 5 f. n.
Prix RICHOUX André 6 f. n.
Sections C D
Prix |
RANDON Maurice |
3 f. n. |
Accessit |
RICHOUX André |
7 f. n. |
Prix |
RANDON Maurice |
4 f. n. |
ex æquo |
RICHOUX André |
8 f. n. |
Mention |
COUSIN Henri |
3 f. n. |
Section étrangère Premier·Cours
1er prix GJORGJEVITCH Miodrag, de Nish (Serbie), int.
2e prix MILADINOVITCH Miloch, de Paratchine
(Serbie), interne.
Accessit ex æquo |
GJORGJEVITCH Miodrag MILADlNOVITCH Miloch |
2 f. n. 2 f. n. |
Anglais. |
||
Prix |
GJORGJEVITCH Miodrag |
3 f. n. |
Allemand. Prix |
GJORGJEVITCH Miodrag |
4 f. n. |10 |
Cours de Dessin spécial
aux élèves de la section des Beaux-Arts
Prix |
LÉAUTÉ Maurice |
2 f. n. |
Mention |
LAURENÇON Maurice |
2 f. n. |
Prix |
LAURENÇON Maurice |
2 f. n. |
ex æquo |
LÉAUTÉ Maurice |
3 f. n. |
PREMIER CYCLE
Classe de Troisième A.
Prix TERRIER Olivier 2f. n.
Prix TERRIER Olivier, 9 inscriptions 3 f. n.
Prix |
TERRIER Olivier |
4f. n. |
ex æquo |
LAPEYRE Pol |
2f. n. |
Prix |
LAPEYRE Pol |
3 f. n. |
ex æquo |
TERRIER Olivier |
5 f. n. |
Prix TERRIER Olivier 6 f. n.
Accessit LAPEYRE Pol 4 f. n.
Prix TERRIER Olivier 7 f. n. Mention MAUZAC Pierre, de Florensac, interne.
Prix MARTIN Jean, de Saintes, externe.
Ce prix n’a pas été décerné.
Prix TERRIER Olivier 8 f. n.
Prix |
LAPEYRE Pol |
5 f. n. |
Accessit |
TERRIER Olivier |
9 f. n. |
Mention |
MARTIN Jean |
2 f. n. |
Prix MARTIN Jean 3 f. n.
Prix |
TERRIER Olivier |
10 f. n. |
Accessit |
MARTIN Jean |
4 f. n. |11 |
Classe de Troisième B.
Prix GAY Marcel 3 f. n.
Prix |
GAY Marcel, 9 inscriptions |
4 f. n. |
– |
THOMAS Robert, 9 inscriptions |
2 f. n. |
Prix |
GAY Marcel |
5 f. n. |
2e prix |
ALLAIS Marcel |
2 f. n. |
Prix |
GAY Marcel |
6 f. n. |
Mention |
THOMAS Robert |
3 f. n. |
Prix |
THOMAS Robert |
4 f. n. |
Accessit |
GAY Marcel |
7 f. n. |
ex æquo |
PASQUIER Bernard |
2 f. n. |
Prix |
GAY Marcel |
8 f. n. |
Accessit |
PASQUIER Bernard |
3 f. n. |
ex æquo |
THOMAS Robert |
5 f. n. |
Prix |
THOMAS Robert |
6f. n. |
Accessit |
ALLAIS Marcel |
3 f. n. |
Prix |
GAY Marcel |
9 f. n. |
ex æquo |
PASQUIER Bernard |
4 f. n. |
Prix |
GAY Marcel |
10 f. n. |
Mention |
THOMAS Robert |
7 f. n. |
Prix |
GAY Marcel |
13 f. n. |
Accessit |
THOMAS Robert |
8 f. n. |
1er prix |
GAY Marcel |
12 f. n. |
2e prix |
PASQUIER Bernard |
5 f. n. |
Prix |
GAY Marcel |
13 f. n. |
Accessit |
PASQUIER Bernard |
6 f. n. |
Mention |
THOMAS Robert |
9 f. n. |
Prix |
GAY Marcel |
14 f. n. |
Accessit Mention |
THOMAS Robert PASQUIER Bernard |
10 f. n. 7 f. n. |12 |
Classe de Quatrième A.
Prix LANOE Jean, de Garches, externe.
Prix |
BLONDELOT Maurice, 8 inscriptions |
2 f. n. |
— |
LANOE Jean, 8 inscriptions |
2 f. n. |
Prix LANGE Jean 3 f. n. Accessit DUROCHER Robert, d’Étampes, externe.
Prix |
LANOE Jean |
4 f. n. |
Mention |
DUROCHER Robert |
2 f. n. |
Accessit LANOE Jean 5 f. n.
Mention BLONDELOT Maurice 3 f. n.
Prix |
DUROCHER Robert |
3 f. n. |
Mention |
LANOE Jean |
6 f. n. |
Prix DUROCHER Robert 4 f. n.
Prix |
LANOE Jean |
7 f. n. |
Accessit |
BLONDELOT Maurice |
4 f. n. |
Prix |
LANOE Jean |
8 f. n. |
Mention |
DUROCHER Robert |
5 f. n. |
Récitation. |
||
Prix ex æquo Mention |
BLONDELOT Maurice DUROCHER Robert LANOE Jean |
10 f. n. |
f. n.
f. n.
Classe de Quatrième B
Prix DALISSON Marcel, d’Étampes, externe.
Prix DALISSON Marcel, 9 inscriptions 2 f. n.
DRON Émile, de Paris, ext.,9 inscriptions.
GRENET Auguste, de Méréville, int.,9 inscr. |13
Prix DELAROCHE Émile, de Ballancourt, interne. ex æquo DRON Émile 2 f. n. accessit DEWEZ Arthur, de Fourmies, interne.
Mention DALISSON Marcel 3 f. n.
GRENET Auguste 2 f. n.
RECAVEL Marcel, de Paris, interne.
RANDON Jules, d’Étampes, externe.
VERRILLE Paul, de Seclin (Nord), externe.
PONS Marcel, d’Étampes, externe.
Prix |
DALISSON Marcel |
4 f. n. |
ex æquo |
DELAROCHE Émile |
2 f. n. |
— |
GRENET Auguste |
3 f. n. |
Mention |
RANDON Jules |
2 f. n. |
Prix |
DELAROCHE Émile |
3 f. n. |
ex æquo |
DEWEZ Arthur |
2 f. n. |
Accessit |
GRENET Auguste |
3 f. n. |
Mention |
RECAVEL Marcel |
2 f. n. |
Prix |
DELAROCHE Émile |
4 f. n. |
ex æquo |
DUPRÉ Bernard, d’Étampes, externe. |
|
Accessit |
DALISSON Marcel |
5 f. n. |
ex æquo |
DEWEZ Arthur |
3f. n. |
Mention |
DRON Émile |
3 f. n. |
— |
VERRILLE Paul |
2 f. n. |
— |
PONS Marcel |
2 f. n. |
Mention GRENET Auguste 4 f. n.
Prix |
DRON Émile |
4 f. n. |
Accessit |
DELAROCHE Émile |
5 f. n. |
Mention |
DUPRÉ Bernard |
2 f. n. |
VERILLE Paul 3 f. n.
GRENET Auguste 5 f. n.
Prix |
DELAROCHE Émile |
6 f. n. |
Accessit |
GRENET Auguste |
6 f n. |
ex æquo |
DALISSON Marcel |
6 f. n. |
Mention |
DUPRÉ Bernard |
3 f. n. |
— |
DEWEZ Arthur |
4 f. n. |
— |
RECAVEL Marcel |
3 f. n. |
Prix |
DELAROCHE Émile |
7 f. n. |
Accessit |
DRON Émile |
5 f. n. |
ex æquo Mention |
GRENET Auguste DALISSON Marcel |
7 f. n. 7 f. n. |14 |
Récitation. Prix |
DUPRÉ Bernard |
4 f. n. |
ex æquo |
DALISSON Marcel |
8 f. n. |
Accessit |
GRENET Auguste |
8 f. n. |
Mention |
DRON Émile |
6 f. n. |
— |
VERRILLE Paul |
4 f. n. |
— |
DELAROCHE Émile |
8 f. n. |
— |
RECAVEL Marcel |
4 f. n. |
— |
RANDON Jules |
3 f. n. |
Prix |
DEWEZ Arthur |
5 f. n. |
Accessit |
DELAROCHE Émile |
9 f. n. |
Mention |
GRENET Auguste |
9 f. n. |
— |
DALISSON Marcel |
9 f. n. |
— |
RECAVEL Marcel |
5 f. n. |
Prix |
DELAROCHE Émile |
10 f. n. |
ex æquo |
GRENET Auguste |
10 f. n. |
Accessit |
DEWEZ Arthur |
6 f. n. |
Mention |
DALISSON Marcel |
10 f. n. |
— |
RECAVEL Marcel |
6f. n. |
— |
DUPRÉ Bernard |
5 f. n. |
— |
PONS Marcel |
3 f. n. |
Un prix spécial est accordé à l’élève RECAVEL Marcel qui, entré au Collège en cours d’année, n’a pu prendre part à toutes les compositions.
Classe de Cinquième A. Exercices français.
Prix BENOIT-LÉVY Edmond, de Dunkerque, ext.
Accessit STACKLER Yvan, de Sedan, externe.
Prix BENOIT-LÉVY Edmond 2 f. n.
Prix BENOIT-LÉVY Edmond 3 f. n.
Prix BENOIT-LÉVY Edmond 4 f. n.
Accessit STACKLER Yvan 2 f. n.
Prix BENOlT-LÉVY Edmond 5 f. n.
Prix STACKLER Yvan 3 f. n.|15
Prix |
BENOIT-LÉVY Edmond |
6 f. n. |
Accessit |
STACKLER Yvan |
4 f. n. |
Accessit |
BENOIT-LÉVY Edmond |
7 f. n. |
Mention |
STACKLER Yvan |
5 f. n. |
Prix STACKLER Yvan 6 f. n.
Accessit BENOIT-LÉVY Edmond 8 f. n.
Prix STACKLER Yvan 7 f. n.
Accessit BENOIT-LÉVY Edmond 9 f. n.
Prix STACKLER Yvan 8 f. n.
Mention BENOIT-LEVY Edmond 10 f. n.
Prix BENOIT-LÉVY Edmond 11 f. n.
Mention STACKLER Yvan 9 f. n.
Un prix spécial est accordé à l’élève DODANTHUN Michel, de Clamart, interne, qui, entré au Collège en cours d’année, n’a pu prendre part à toutes les compositions.
Classe de Cinquième B.
Prix SOYER Roger, de Meaux, externe.
Prix CHARPAGNE Henri d’Étampes, externe, 9 inscr.
LANCELEUX Jean, d’Étampes, externe, 9 inscr.
JACQUIER Léon, de Montier-en-Der (Haute-
Marne), externe, 8 inscriptions.
SOYER Roger, 8 inscriptions.
Prix LANCELEUX Jean 2 f. n. Accessit BOIVIN Jean, d’Étampes, externe.
ex æquo SOYER Roger 3 f. n.
Mention JACQUIER Léon 2 f. n.
— BLANC Louis, de La Chapelle-Saint-Girault,
interne. |16
Prix SCHAEFFER Jean, de Paris, interne.
ex æquo MIGNON Marcel, de Combes-la-Ville, externe.
Accessit CHARPAGNE Henri 2 f. n.
ex æquo LANCELEUX Jean 3 f. n.
Mention SOYER Roger 4 f. n.
BOIVIN Jean 2 f. n.
JACQUIER Léon 3 f. n.
1er prix SCHAEFFER Jean 2 f. n.
2e – SOYER Roger 5 f. n.
Accessit LANCELEUX Jean 4 f. n.
BOIVIN Jean 3 f. n.
Mention BLANC Louis 2 f. n.
DUBOIS Jean, de Saint-Vrain, interne.
JACQUIER Léon 4 f. n.
MIGNON Marcel 2 f. n.
1er prix 2e prix |
CHARPAGNE Henri BLANC Louis |
3 f. n. 3 f. n. |
ex æquo |
BOIVIN Jean |
4 f. n. |
Accessit |
JACQUIER Léon |
5 f. n. |
— |
SCHAEFFER Jean |
3 f. n. |
Mention |
LANCELEUX Jean |
5 f. n. |
— |
MIGNON Marcel |
3 f. n. |
— |
RANDON Roger, d’Étampes, externe. |
|
— |
DUBOIS Jean |
2 f. n. |
— |
SIGWALT Jacques, de Paris, interne. |
Prix MIGNON Marcel 4 f. n..
ex æquo JACQUIER Léon 6f. n.
Accessit BOIVIN Jean 5 f. n.
ex æqu o CHARPAGNE Henri 4 f. n.
Mention SCHAEFFER Jean 4 f. n.
— AVENEL Pierre, de Marcoussis, interne.
Prix JACQUIER Léon 7 f. n.
ex æquo LANCELEUX Jean 6 f. n.
Accessit BOIVIN Jean 6 f. n.
CHARPAGNE Henri 5 f. n.
SCHAEFFER Jean 5 f. n.
DUBOIS Jean 3 f. n. Mention RICHÉ Raymond, de Pierrefitte, externe.
BLANC Louis 4 f. n.
POUPIER Alfred, d’Étampes, externe.
AVENEL Pierre 2 f. n.
SIGWALT Jacques 3 f. n. |17
Récitation. Prix |
MIGNON Marcel |
5 f. n. |
Ex æquo |
SIGWALT Jacques |
3 f. n. |
— |
JACQUlER Léon |
8 f. n. |
Accessit |
SCHAEFFER Jean |
6 f. n. |
— |
LANCELEUX Jean |
7 f. n. |
— |
CHARPAGNE Henri |
6 f. n. |
Mention |
AVENEL Pierre |
3 f. n. |
— |
BOIVIN Jean |
7 f. n. |
— |
RICHÉ Raymond |
2 f. n. |
— |
SOYER Roger |
6 f. n. |
— |
RANDON Roger |
2 f. n. |
— |
POUPIER Alfred |
2 f. n. |
MARLET Maurice, de Vitry-sur-Seine, ext.
BLANC Louis 5 f. n.
Prix POUPIER Alfred 3 f. n.
ex æquo SCHAEFFER Jean 7 f. n.
2e prix DUBOIS Jean 4 f. n. Accessit FOURMONT Georges, d’Angerville, interne.
BOIVIN Jean 8 f. n.
Mention AVENEL Pierre 4 f. n.
CHARPAGNE Henri 7 f. n.
Prix |
SCHAEFFER Jean |
8 f. n. |
ex æquo |
POUPIER Alfred |
4 f. n. |
Accessit |
JACQUlER Léon |
9 f. n. |
— |
RICHÉ Raymond |
3 f. n. |
FOURMONT Georges, d’Angerville, interne. Mention CHARPAGNE Henri 8 f. n.
AVENEL Pierre 5 f. n.
DUBOIS Jean 5 f. n.
1er prix CHARPAGNE Henri 9 f. n.
2e prix DUBOIS Jean 6 f. n.
ex æquo FOURMONT Georges 3 f. n.
Accessit BLANC Louis 6 f. n.
Mention JACQUIER Léon 10 f. n.
SCHAEFFER Jean 9 f. n.
AVENEL Pierre 6 f. n.
BOIVIN Jean 9 f. n.
SIGWALT Jacques 4 f. n.
MIGNON Marcel 6 f. n.
LANCELEUX Jean 8 f. n.
POUPIER Alfred 5 f. n. |18
Classe de Sixième A
Prix PIVOTEAU Louis, de Châteauroux, externe.
Prix PIVOTEAU Louis, 9 inscriptions, 2 f. n.
ROBERT Pierre, de Lardy, interne, 9 inscriptions.
CHAMBON Charles, de Blandy, interne, 8 inscr.
Prix GROS Henri, de Hanoï, interne.
1er accessit LECLERQ Léon, de Semeries (Nord), interne.
2me accessit CHAVIGNY Pierre, d’Étampes, externe.
Mention CÉLESTIN Adrien, d’Étampes, externe.
STACKLER Guy, de Sedan, externe.
CHAMBON Charles 2 f. n.
PERDUCAT Charles, de Perray-Vaucluse, int.
PIVOTEAU Louis 3 f. n.
Narration. Prix |
LECLERCQ Léon |
2 f. n. |
Accessit |
GROS Henri |
2 f. n. |
— |
PIVOTEAU Louis |
4 f. n. |
Mention |
ROBERT Pierre |
2 f. n. |
— |
CHAMBON Charles |
3 f. n. |
Prix |
LECLERCQ Léon |
3 f. n. |
ex æquo |
CHAMBON Charles |
4 f. n. |
Accessit |
ROBERT Pierre |
3 f. n. |
Mention |
PIVOTEAU Louis |
5 f. n. |
— |
STACKLER Guy |
2 f. n. |
Prix LECLERCQ Léon 4 f. n.
Accessit CÉLESTIN Adrien 2 f. n.
Prix |
LECLERCQ Léon |
4 f. n. |
ex æquo |
PIVOTEAU Louis |
6 f. n. |
Accessit |
GROS Henri |
3 f. n. |
— |
ROBERT Pierre |
4 f. n. |
Mention |
CÉLESTIN Adrien |
3 f. n. |
Prix STACKLER Guy 4 f. n.
Prix |
STACKLER Guy |
4 f. n. |
Accessit Mention |
CH.AMBON Charles ROBERT Pierre |
5 f. n. 5 f. n. |19 |
Prix |
LECLERCQ Léon |
5 f. n. |
2me prix ex æquo Mention — |
PIVOTEAU Louis ROBERT Pierre GROS Henri CÉLESTIN Adrien |
7 f. n. 6 f. n. 4 f. n. 4 f. n. |
Prix |
CHAMBON Charles |
6 f. n. |
ex æquo |
CHAVIGNY Pierre |
2 f. n. |
Accessit |
GROS Henri |
5 f. n. |
ex æquo |
LECLERCQ Léon |
6 f. n. |
Mention |
ROBERT Pierre |
7 f. n. |
— |
PERDUCAT Charles |
2 f. n. |
— |
CÉLESTIN Adrien |
5 f. n. |
Prix LECLERCQ Léon 7 f. n.
ex æquo CHAVIGNY Pierre 3 f. n.
Accessit CHAMBON Charles 7 f. n.
Mention ROBERT Pierre 9 f. n.
CÉLESTIN Adrien 6 f. n.
STACKLER Guy 5 f. n.
Récitation. Prix |
CÉLESTIN Adrien |
7 f. n. |
ex æquo |
GROS Henri |
6 f. n. |
Accessit |
ROBERT Pierre |
9 f. n. |
— |
CHAMBON Charles |
8 f. n. |
Mention |
PIVOTEAU Louis |
8 f. n. |
STACKLER Guy 6 f. n.
LECLERCQ Léon 8 f. n.
Prix GROS Henri 7 f. n.
Accessit PERDUCAT Charles 3 f. n.
CHAVIGNY Pierre 4 f. n.
PIVOTEAU Louis 9 f. n.
Mention ROBERT Pierre 10 f. n.
LECLERCQ Léon 9 f. n.
CHAMBON Charles 9 f. n.
Écriture |
||
Prix |
CÉLESTIN Adrien |
8 f. n. |
Mention |
LECLERCQ Léon |
9 f. n. |
— — |
PIVOTEAU Louis GROS Henri |
10 f. n 8 f. n. |20 |
Classe de Sixième B.
Accessit GUILLAUME Maurice, de Paris, interne. ex æquo SIGWALT Jean, de Paris, interne.
Prix QUENTIN Georges, de Villeneuve-Saint- Georges, interne.
Accessit DENIZE Henri, de Maisse, interne.
Mention TOUILLER Georges, d’Étampes, externe.
Prix CHAUVEAU Gaston, de Pamproux (Deux- Sèvres), externe.
Accessit RABOURDIN Léon, de Villers-Chaussy, int.
ex æquo RABOURDIN René, de Villers-Chaussy, int. Mention ROUSSANNES Edouard, de Villeneuve-Saint- Georges, externe.
— DARGENT Maurice, d’Angerville, interne.
Prix |
QUENTIN Georges |
5 f. n. |
Accessit |
RABOURDIN Léon |
2 f. n. |
Mention |
RABOURDIN René |
2 f. n. |
Ce prix n’a pas été décerné.
Prix |
DENIZE Henri |
|
Mention |
ROUSSANNES Edouard |
2 f. n. |
Prix ROUSSANNES Edouard 3 f. n.
Accessit CHAUVEAU Gaston 2 f. n.
RABOURDIN Léon 3 f. n.
Mention TOUILLER Georges 2 f. n.
DENIZE Henri 3 f. n.
RABOURDIN René 3 f. n.
QUENTIN Georges 3 f. n.
RONDU André, de Choisy-le-Roi, interne.
Récitation. |
||
Prix Accessit Mention — |
QUENTIN Georges CHAUVEAU Gaston ROUSSANNES Edouard RABOURDIN Léon |
4 f. n.
4 f. n. |
Prix |
CHAUVEAU Gaston |
4 f. n. |
Accessit |
ROUSSANNES Edouard |
5 f. n. |
Mention — |
RABOURDIN Léon DARGENT Maurice |
5 f. n. 2 f. n. |21 |
Prix 2me prix |
ROUSSANNES Edouard RABOURDIN Léon |
6 f. n. 6 f. n. |
ex æquo |
RABOURDIN René |
4 f. n. |
Mention |
RONDU André |
2 f. n. |
— |
CHAUVEAU Gaston |
5 f. n. |
— |
SIGWALT Jean, de Paris, interne. |
Prix |
CHAUVEAU Gaston |
6 f. n. |
Accessit |
RABOURDIN Léon |
7 f. n. |
— |
RABOURDIN René |
5 f. n. |
Mention |
DARGENT Maurice |
3 f. n. |
Prix RABOURDIN Léon 8 f. n.
ex æquo RABOURDIN René 6 f. n.
2e prix DARGENT Maurice 4 f. n.
Accessit DENIZE Henri 4 f. n.
Mention CHAUVEAU Gaston 7 f. n.
— ROUSSANNES Edouard 7 f. n.
Un prix spécial est accordé à l’élève GUILLAUME Maurice, qui, arrivé en cours d’année, n’a pu prendre part à toutes les compositions.
Section étrangère
Deuxième cours
Prix KOSTITCH Radoslaw, de Sbrenica (Serbie), int. ex æquo RADOÏEVITCH Karanfil, de Koumanovo
(Serbie), int.
CLASSES ÉLÉMENTAIRES
Classe de Septième.
Prix AUCHIER Henri, de Gien, externe.
Tableau d’honneur
Prix AUCHIER Henri, 9 inscriptions.
BENOIT-LÉVY André, de Dunkerque, 9 inscr.
GRENET Marcel, d’Étampes, externe, 9 inscr.
1er prix AUCHIER Henri 3 f. n.
2e — DE PAS Pierre, de Cagnes (Alpes-Maritimes), int.
Accessit GRENET Marcel 2 f. n.
RANDON Jean, d’Étampes, externe.
Mention BENOIT-LÉVY André 2 f. n.
ROUZÉ Jean, d’Étampes, externe.|22
Narration. |
||
1er prix |
DE PAS Pierre |
2 f. n. |
2e prix |
GRENET Marcel |
3 f. n. |
Accessit BRIFFAUT Henri, de Bruxelles, externe.
AUCHIER Henri 4 f. n.
Mention BENOIT-LÉVY André 3f. n.
RANDON Jean 2 f. n.
PIÉTROT Raymond, d’Agen, interne.
DUCLOUD Guy, d’Étampes, externe.
Calcul. |
||
1er prix |
BENOIT-LÉVY André |
4 f. n. |
2e prix Accessit — Mention |
DE PAS Pierre GRENET Marcel RANDON Jean ROUZÉ Jean |
3 f. n. 2f. n. |
1er prix AUCHIER Henri 5 f. n.
2e — GRENET Marcel 5 f. n.
Accessit BENOIT-LÉVY André 5 f. n.
— RANDON Jean 4 f. n.
1er prix 2e — |
DE PAS Pierre BENOIT-LÉVY André |
4 f. n. 6 f. n. |
Accessit |
AUCHIER Henri |
6 f. n. |
— |
GRENET Marcel |
6 f. n. |
Lecture expliquée. |
||
1er prix 2e prix |
AUCHIER Henri DE PAS Pierre |
7 f. n. 5 f. n. |
ex æquo |
DUCLOUD Guy |
3 f. n. |
Accessit |
GRENET Marcel |
7 f. n. |
— |
BENOIST [sic]-LÉVY André |
7 f. n. |
— |
ROUZÉ Jean |
3 f. n. |
Mention |
PIÉTROT Raymond |
2 f. n. |
— |
RANDON Jean |
5 f. n. |
— |
BÉZINE André, d’Essonnes, externe. |
Mention DUCLOUD Guy 2 f. n. Leçons de Choses.
Récitation. |
||
1er prix |
AUCHIER Henri |
8 f. n. |
2e — Accessit — — Mention |
DUCLOUD Guy BENOIT-LEVY André GRENET Marcel RANDON Jean DE PAS Pierre |
4 f. n. 8 f. n. 8 f. n. 6 f. n. 6 f. n. |
Écriture. 1er prix 2e prix |
PRÉTROT Raymond BENOIT-LÉVY André |
3 f. n. 9 f. n. |23 |
Accessit |
RANDON Jean |
7 f. n. |
— |
AUCHIER Henri |
9 f. n. |
— |
DE PAS Pierre |
7 f. n. |
Mention |
GRENET Marcel |
9 f. n. |
— |
BÉZINE André |
2 f. n. |
— |
DUCLOUD Guy |
5 f. n. |
1er prix DE PAS Pierre 8 f. n. 2e PrixROUZÉ Jean 4 f. n.
Accessit BENOIT-LÉVY André 10 f. n.
PRÉTROT Raymond 4 f. n.
DUCLOUD Guy 6 f. n.
Un prix spécial est accordé aux élèves BRIFFAULT Henri, de Bruxelles, et BÉZINE André, d’Essonnes, externes qui, entrés au Collège en cours d’année, n’ont pu prendre part à toutes les compositions.
Classe de Huitième.
Prix MARTIN Pierre, de Lagny, externe.
Prix DUJONCQUOY Pierre, d’Étampes, ext., 9 inscr.
MARTIN Pierre, 9 inscriptions.
DARRAS Denis, de Vinade, externe, 8 inscr.
Prix MARTIN Pierre 3 f. n.
Accessit DARRAS Denis 2 f. n.
CHAMBON Louis, de Blandy, interne.
Prix MARTIN Pierre 4 f. n. Accessit LEGENDRE Marcel, d’Étampes, externe.
DUJONCQUOY Pierre 2 f. n.
Mention CHAMBON Louis 2 f. n.
DARRAS Denis 3 f. n.
Prix |
MARTIN Pierre |
5 f. n. |
Accessit |
DUJONCQUOY Pierre |
3 f. n. |
— |
DARRAS Denis |
4 f. n. |
Calcul. |
||
Prix |
DARRAS Denis |
5 f. n. |
Accessit — |
CHAMBON Louis LEGENDRE Marcel |
3 f. n. 2 f. n. |24 |
Prix DARRAS Denis 6 f. n.
Accessit |
MARTIN Pierre |
6 f. n. |
Lecture. Prix |
DARRAS Denis |
7 f. n. |
ex æquo |
MARTIN Pierre |
7 f. n. |
Accessit |
DUJONCQUOY Pierre |
4 f. n. |
DUCHER René, de Montceau-les-Mines, int.
Mention CHAMBON Louis 4 f. n.
LEGENDRE Marcel 3 f. n.
Prix MARTIN Pierre 8 f. n. 2e PrixDUJONCQUOY Pierre 5 f. n.
ex æquo |
CHAMBON Louis |
5 f. n. |
Accessit |
DARRAS Denis |
8 f. n. |
Prix MARTIN Pierre 9 f. n. 2e PrixLEGENDRE Marcel 4 f. n.
ex æquo Accessit — |
DUJONCQUOY Pierre CHAMBON Louis DUCRER René |
6 f. n. 6 f. n. 2 f. n. |
Chant. |
||
Prix 2e prix |
LEGENDRE Marcel POMMIER Robert, de Sens, externe. |
5 f. n. |
Accessit |
DUJONCQUOY Pierre |
7 f. n. |
— |
CHAMBON Louis |
7 f. n. |
Classe de Neuvième. |
||
Excellence |
||
Prix |
MANET Olivier, d’Étampes, externe. |
Prix DUROCHER Jacqt1es, externe, 9 inscriptions.
RABOURDIN Marcel, interne, 9 inscriptions.
DRUET Jacques, externe, 8 inscriptions.
LACHENY Jacques, externe, 8 inscriptions.
MANET Olivier, externe, 8 inscript. 2 f. n.
GAUCHÉ Georges, externe, 7 inscriptions.
LEFEBVRE Maxime, externe, 7 inscriptions.
1er prix |
GAUCHÉ Georges |
2 f. n. |
— |
MANET Olivier |
3 f. n. |
2e — |
LACHENY Jacques |
2 f. n. |
— Accessit |
LEFEBVRE Maxime DUROCHER Jacques |
2 f. n. 2 f. n. |24 |
1er prix MANET Olivier 4 f. n.
— LACHENY Jacques 3 f. n.
2e — DUROCHER Jacques 3 f. n.
Accessit GAUCHÉ Georges 3 f. n.
— RABOURDIN Marcel 2 f. n.
1er prix LACHENY Jacques 4 f. n.
2e — RABOURDIN Marcel 3 f. n.
Accessit LEFEBVRE Maxime 3 f. n.
1er prix |
MANET OLIVIER |
5 f. n. |
— 2e — |
LACHENY Jacques LEFEBVRE Maxime |
5 f. n. 4 f. n. |
Accessit |
DRUET Jacques |
2 f. n. |
1er prix |
LEFEBVRE Maxime |
5 f. n. |
— 2e — |
LACHENY Jacques MANET Olivier |
6 f. n. 6 f. n. |
Accessit |
DUROCHER Jacques |
4 f. n. |
— |
DRUET Jacques |
3 f. n. |
1er prix DUROCHER Jacques 5 f. n.
— DRUET Jacques 4 f. n.
2e — RANDON Philippe, d’Étampes, externe. Accessit RABOURDIN Marcel 3 f. n.
1er prix MANET Olivier 7 f. n.
— |
GAUCHÉ Georges |
4 f. n. |
2e — — Accessit |
DUROCHER Jacques LEFEBVRE Maxime LACHENY Jacques |
6 f. n.
|
Prix |
LEFEBVRE Maxime |
7 f. n. |
— |
DUROCHER Jacques |
7 f. n. |
— |
DRUET Jacques |
5 f. n. |
Prix |
RABOURDIN Marcel |
4 f. n. |
— |
GAUCHÉ Georges |
5 f. n. |
Un prix spécial est accordé aux élèves Marcel et Lucien FANTON, qui, arrivés au début du dernier trimestre, n’ont pu prendre part à toutes les compositions, et à l’élève DRUET André, absent le 2e trimestre. |26
Classe Préparatoire
Prix TÊTU Fernand, d’Étampes, externe.
Tableau d’honneur Prix TÊTU Fernand, 9 inscriptions |
2 f. n. |
|
— |
JEANNIARD André, de Lardy, ext. |
7 insc. |
— |
SÉDARD Jacques, d’Étampes, ext. |
7 insc. |
— |
LELONG Paul, de Saint-Leu, int. |
6 insc. |
Lecture. |
||
Prix |
SÉDARD Jacques |
2 f. n. |
— |
LELONG Paul |
2 f. n. |
Écriture. Prix |
JEANNIARD André |
2 f. n. |
Calcul. Prix |
TÊTU Fernand |
3 f. n. |
Prix LEGENDRE René, d’Étampes, externe.
Prix JEANNIARD André 3 f. n.
Prix TÊTU Fernand 4 f. n.
— PASTURAUD Georges, de St-Chéron, externe.
Prix SÉDARD Jacques 3 f. n.
Prix |
JEANNIARD André |
4 f. n. |
— |
SÉDARD Jacques |
4 f. n. |
Un prix spécial est accordé à l’élève MÉZIÈRES Émile, de Fourmies, interne, pour son travail et son application.
Classe Enfantine
Prix BLAUDEAU Jean, d’Étampes, externe.
Prix BLAUDEAU Jean, 9 inscriptions 2 f. n.
DIARD Roger, d’Étampes, externe, 7 insc.
MARTIN Jean, d’Étampes, externe, 7 inscrip.
DALLIER Lucien, d’Étampes, externe, 6 insc.
LELONG Pierre, de St-Leu, interne, 6 insc. |27
Prix |
BLAUDEAU Jean |
3 f. n. |
— |
DALLIER Lucien |
2 f. n. |
— |
MARTIN Jean |
2 f. n. |
Prix |
DIARD Roger |
2 f. n. |
— |
DALLIER Lucien |
2 f. n. |
— |
LELONG Pierre |
2 f. n. |
Calcul.
Prix |
BLAUDEAU Jean |
4 f. n. |
— |
DIARD Roger |
3 f. n. |
Un prix spécial est accordé aux élèves CHARDON Paul- Émile et BEAUVALLET André, pour leur travail et leur application.
La rentrée des classes est fixée, pour les internes, au Lundi 1eroctobre, à l’heure réglementaire, et pour les externes au Mardi 2 octobre, à huit heures du matin.
Le Principal du Collège, Officier de l’Instruction publique,
LEBLANC.
Vu : L’Inspecteur d’Académie,
Chevalier de la Légion d’honneur, Officier de l’Instruction publique, L.-H. FERRAND.
Étampes. — Imp. Terrier Frères et Cie.
Discours de 1917
Cour du collège vers 1925 (Archives municipales)
L’Abeille d’Étampes et Le Réveil d’Étampes, édition spéciale, n° 160 du 21 juillet 1917, p. 1
La Distribution des Prix au Collège d’Étampes
La distribution solennelle des prix aux élèves du Collège d’Étampes a eu lieu vendredi dernier, à dix heures, dans un préau de l’établissement, au moment où l’Abeille-Réveil commençait à paraître. Elle était présidée par M. le Capitaine Vaudein, commandant notre école d’Aviation, décoré de la Légion d’honneur et de la Croix de guerre.
Sur l’estrade avaient pris place, outre M. le Principal et Messieurs les Professeurs, M. le Sous-Préfet et son secrétaire,
M. Gleyzes, inspecteur primaire, M. Lescuyer, faisant fonctions de maire, plusieurs conseillers municipaux, le commandant serbe Messarovitch, des officiers français et belges, et quelques fonctionnaires.
Le discours d’usage a été prononcé par M. Girondeau, professeur de grammaire, qui, naturellement, a parlé de la guerre, de la Russie, de l’Amérique et des neutres. M. Girondeau a fait l’éloge de ses élèves, chose assez rare pour un professeur, et leur a donné d’excellents conseils d’avenir. La forme familière et humoristique de ce discours d’une belle tenue littéraire, a, non moins que le fonds, grandement intéressé tout l’auditoire.
M. le commandant Vaudein a répondu à M. Girondeau en prenant des précautions oratoires ; mais c’est bien à tort qu’il a demandé l’indulgence des rhétoriciens pour son discours parfaitement littéraire et sagement pensé. Si ce brave officier sait agir avec énergie, il nous a prouvé qu’il sait aussi écrire et
parler ; il a brillamment vanté les forces morales qui gagnent les batailles et donnent la victoire décisive.
Quand les applaudissements eurent cessé, le commandant Messarovitch se leva ; et, au nom du roi Pierre, il remercia M. Leblanc, principal du Collège, pour les soins dont il entoure les jeunes Serbes qui lui sont confiés ; puis, avec émotion, il épingla sur sa robe la plus haute décoration du gouvernement serbe, l’ordre de Saint-Sava. Toute la salle applaudit à cette
récompense bien méritée, comme elle eut volontiers applaudi à la distinction offerte, avant la cérémonie, à Melle Magny, professeur d’allemand ; elle obtient la croix de l’ordre de Charité, pour son dévouement aux jeunes Serbes, qui conserveront pour elle un attachement presque filial.
Enfin, M. le Principal, avec un art déclamatoire impeccable, prononça l’allocution suivante :
M. le Recteur a prescrit que cette année, comme en 1915 et 1916, la lecture du palmarès serait précédée du « palmarès de guerre », c’est-à-dire qu’un hommage au moins serait rendu à ceux qui, en ces temps difficiles, ont servi la maison, défendu ses intérêts ou même son existence ; à ceux aussi qui lui ont fait honneur et dont elle a le droit de se montrer fière.
Tout d’abord je tiens à remercier au nom du Collège d’Étampes le président de l’Association des Anciens Elèves, le premier magistrat de la cité, qui, si loin de nous, accaparé par le souci des grands intérêts qu’il est allé défendre au nom de la France au-delà de l’Océan, a songé pourtant aux orphelins de la ville et du canton d’Étampes en même temps qu’à son Collège ; il a voulu que les Orphelins de la guerre fussent élevés pendant cinq ans à ses frais dans le Collège où lui-même avait fait ses études, et où l’attachaient les souvenirs d’une enfance heureuse.
Ai-je besoin d’assurer ici que les pupilles de M. Bouilloux- Lafont seront doublement les nôtres ; ils se recommandent à nous dès maintenant par les droits qu’ont sur nous tout d’abord les enfants des victimes de la guerre. En adressant à M. Bouilloux-Lafont tous nos remerciements pour sa munificence, nous formons des vœux pour que les douleurs et les difficultés de la vie qu’il aura évitées à ses protégés se changent en joie et en bonheur pour lui et pour les siens.
Notre gratitude va aussi à ceux qui, depuis le début de la guerre, par leur concours dévoué, ont permis au collège d’Étampes de continuer son enseignement, c’est-à-dire de vivre : nous avons eu le regret, cette année, de ne plus voir parmi nous M. Moussu, qui, pendant deux ans, s’était remis si vaillamment à la tâche : Tout entier à ses angoisses paternelles, hélas ! si justifiées, ses forces ont trahi sa vaillance.
M. Monchoux lui-même, qui avait, courageusement comme toujours, recommencé une nouvelle année classique et qui avait à cœur de « tenir » jusqu’au bout s’est vu arrêter en plein trimestre par une laryngite, la laryngite professionnelle, qui lui a rappelé inopportunément qu’il avait passé l’âge des débutants.
Mais M. Castelot « tient » toujours, notre cher doyen toujours jeune, qui semble braver la fatigue, et auquel sa laborieuse retraite semble rendre chaque jour une nouvelle vivacité. MM. Moussu, Monchoux et Castelot ont des droits particuliers à la reconnaissance de l’Université et surtout du Collège d’Étampes : Au nom de tous, maîtres et élèves, je les prie d’en recevoir ici l’expression la plus sincère.
Je tiens à dire aussi à M. François, notre jeune professeur de dessin, intérimaire, combien nous apprécions à la fois le concours qu’il nous a si gracieusement offert au début de la
guerre, et la valeur de son enseignement : Venu à Étampes pour une convalescence, il a voulu, lui aussi, « servir » et nous sommes heureux que l’activité qu’il a prise au milieu de nous, en l’aidant à supporter nos angoisses communes, ait été favorable à sa santé.
Depuis trois ans donc, grâce aux efforts communs, au dévouement de tous, le Collège d’Étampes a traversé la tourmente dans des conditions aussi heureuses que possible : le nombre des élèves s’est même accru, les études se sont poursuivies, si bien qu’après la guerre nous pourrons dire au moins que le Collège a fait ce qui dépendait de lui pour que la vie continue.
Nous ne prétendons pas d’ailleurs que nos élèves reçoivent de nous leurs meilleures leçons : les maîtres absents enseignent, eux aussi, de loin. Rappelez-vous, mes chers amis, ceux que vous avez pu voir à Étampes au cours de l’année : après trois ans de campagne vous les retrouvez calmes, confiants, sereins comme au premier jour ; ne diriez-vous pas en voyant M. Perriau, frais et souriant comme toujours, qu’il vient de s’assouplir en donnant une leçon d’escrime ? M. Ottavi, qui nous est revenu au lendemain d’assauts furieux, encore tout couvert de la boue vénérable des tranchées, n’évoque-t-il pas, à cent ans de distance, l’image, qu’il aime en sa qualité d’historien, du grognard du Premier Empire ? Et le lieutenant Pelletier, qui, aujourd’hui même est l’objet d’une citation glorieuse, le béret d’alpin posé crânement sur l’oreille, avec sa fourragère et son galon tout neuf, soldat dans l’âme, ardent comme un méridional, enthousiaste comme un jeune français, n’est-il pas fait pour inspirer aux jeunes classes l’entrain qui fait sa force ?
Mais nous ne les avons pas revus tous : sans avoir de nouvelles récentes du lieutenant Millet, nous savons pourtant qu’après avoir gagné ses galons et reçu deux blessures, il est reparti au front : il y travaille de son mieux pour assurer la paix qui lui permettra de déposer l’épée pour prendre la toge.
M. Chardon a été moins heureux ; après les fatigues des deux premières années, après deux blessures et une citation élogieuse, sa santé délabrée l’a conduit d’hôpital en hôpital jusqu’au jour où, reconnu inapte au service actif, il a été placé dans les services auxiliaires, où son intelligence et son zèle trouveront encore leur emploi.
Pour M. Vignaud, hélas ! c’est toujours le silence… Au lendemain de la déclaration de guerre, sa femme, vaillante comme une Romaine, – non, comme une vraie Française – se proclamait heureuse que son mari fut une des « unités » qui allait combattre pour la France. Aujourd’hui encore, malgré toutes ses angoisses, elle a conservé toute son énergie : convaincue que la foi fait des miracles, très calme en apparence, elle attend, elle espère : faisons comme elle ….. Ah ! mes enfants, quels exemples nous auront donné au cours de cette guerre les plus débiles, les plus faibles ! ….. Tâchons pour notre part, de ne pas être trop indignes.
Enfin, M. Thourigny continue sa très dure captivité. Emmené dans un camp dit de représailles, privé des nouvelles des siens, privé même de la consolation d’écrire, il a vécu pendant des mois comme séparé du reste du monde. Un beau jour enfin, changeant de méthode, ses bourreaux lui permettaient d’écrire en France, et, par un raffinement de cruauté, on l’engageait à exposer toutes ses misères : il était sur le front français, exposé aux obus français, à Verdun ! dans ce secteur de Verdun, où, pendant 18 mois, dans les tranchées françaises, il avait fait face
à l’ennemi et remporté sa part de gloire ; et maintenant, c’était de l’autre côté de la ligne française qu’il creusait des tranchées sous les menaces et au milieu des jurons des barbares ! Il avait faim, demandait, avec quelle instance ! à manger – mais prévenait pourtant qu’il ne pouvait rien recevoir. – Enfin, entre chacune des lignes de cette lettre, on pouvait lire un cri de haine et un appel à la vengeance.
Enfin, lassés peut-être de leur propre cruauté, les Allemands, le voyant malade, se sont un peu relâchés de leur rigueur et semblent aujourd’hui le traiter d’une façon un peu moins inhumaine. Souhaitons que sa chaîne soit supportable, jusqu’au jour de la délivrance, c’est-à-dire à celui de la Victoire.
Que dirai-je maintenant de vos anciens et de ceux de vos camarades que nous avons vu partir depuis trois ans. Je voudrais pouvoir les passer en revue, persuadé que le résumé de leurs actions serait une histoire édifiante pour leurs cadets. Mais ils sont trop ; nous n’avons pas les moyens de les suivre tous ; nos poilus, ceux du Collège d’Étampes, comme les autres, font de l’histoire et ne l’écrivent pas. Le temps des historiens n’est pas encore venu. Nous savons seulement que nos élèves font de noble besogne, et que, dans cette guerre, où chaque soldat est un héros, nombreux sont ceux qui se sont distingués. Ici même, parmi nous, plusieurs de vos maîtres voient le déclin de leur carrière ennobli par la brillante conduite des fils qu’ils ont donné à la Patrie ; distinctions, promotions, citations : Non, l’Université n’élève pas trop mal ses enfants. Vous avez pu voir à Étampes, vous voyez encore de vos anciens camarades, qui ont reçu des Allemands la plus belle des décorations, une glorieuse blessure : « testes cicatrices… » A tous, à nos blessés, à nos promus, à nos combattants, nous adressons nos vœux les meilleurs, et l’expression de toute notre reconnaissance.
Nous avons aussi nos morts !... Ah ! nos morts !... Nous inclinerons-nous avec assez de respect sur la terre qui les recouvre ? Trouverons-nous des fleurs assez belles pour en parer leur tombe ? Quelle page ils ont écrite dans l’histoire nationale, que dis-je, dans l’histoire du monde ! Sans eux, que serions-nous devenus, que serait devenu le monde !...
En 1914, après les massacres de Belgique et l’invasion du Nord de la France, au cours d’un sermon qui ferait scandale dans un temple ou dans une église de France, le docteur Philippi, de Berlin, s’écriait : « La mission divine de l’Allemagne, mes frères, est de crucifier l’humanité. Par suite, le devoir des soldats allemands est de frapper impitoyablement ; ils doivent tuer, ils doivent piller, ils doivent brûler, ils doivent détruire… » Faut-il être Allemand et s’adresser à des Allemands, pour oser, sans sourciller, proférer de pareilles hérésies ! Sans doute, après leur irruption soudaine, après les horreurs qu’ils avaient commises pour nous paralyser par la terreur, les Allemands pouvaient se croire vainqueurs : Flagellées et meurtries, la Belgique et la France avaient connu Judas et même Ponce-Pilate, mais l’Allemagne et le pasteur Philippi se sont trop hâtés de prononcer le « Consummatum est ». Ils étaient là, les fils de France, nos morts d’aujourd’hui, pour arrêter les criminels, et pour abattre au pied du Calvaire l’instrument du supplice : Gloire à ceux qui sont morts ! La Belgique et la France meurtries sont toujours debout, et demain elles auront la Victoire. Nos morts auront des vengeurs pour continuer leurs exploits et pour achever leur œuvre, et puisque les pasteurs d’Allemagne ont si peu lu l’Evangile, ils apprendront le jour de leur défaite que les peuples aussi ressuscitent après les temps révolus : Voici venir la Justice ; elle vient à pas lents, mais elle vient, implacable, et lorsque nos ennemis soumis enfin, accepteront notre paix, nous verrons l’Allemagne et l’Autriche tomber la face contre terre, tandis que
se brisera la pierre d’un sépulcre qu’elles gardaient, scellée depuis plus d’un siècle, et un grand cri d’allégresse traversera l’Europe et le monde : Voici le jour de la résurrection, la Pologne est sortie du tombeau.
Ce miracle, mes amis, c’est nous qui devons l’achever, et si nous n’en avions pas la force, nos morts au besoin, nous la donneraient.
Quelques voix timides ont osé dire : « La guerre est longue ». Nous le savons. « Mais ne pourrait-on pas l’abréger ? L’Allemagne sait bien qu’elle ne peut plus être victorieuse… » On ne discute pas avec une bête sauvage, on l’abat.
Palmarès 1918
Le collège en 1901 (cliché Flizot)
République Française— Université de France —Académie de Paris— Collège « Geoffroy-Saint-Hilaire » d’Étampes
DISTRIBUTION SOLENNELLE DES PRIX
sous la présidence de M. Viguié, décoré de la Croix de guerre et de la Médaille militaire, officier de l’Instruction publique, sous-préfet de l’arrondissement d’Étampes, assisté de M. Aimé Leblanc, Principal du Collège, officier de l’Instruction publique, le mercredi 2 octobre 1918.
Le discours d’usage a été prononcé par M. Hattner, professeur d’allemand.
—
Étampes— Imprimerie Terrier Frères et Cie
1918|2
Bureau d’administration du collège d’Étampes
MM.
FERRAND ( ,I. ), Inspecteur d’Académie, à Versailles,
Président.
VIGUIÉ (I. , , décoré de la Croix de guerre), Sous-Préfet de l’arrondissement d’Étampes, Vice-Président.
BOUILLOUX-LAFONT, Marcel ( ), Maire d’Étampes. LEBLANC, Aimé (I. ), principal du Collège.
LÉAUTÉ, Adjoint au Maire d’Étampes.
LEBLANC, Maurice, Conseiller municipal, mobilisé. Le Docteur MANET, Médecin du Collège, mobilisé. N...
MM.
Conseil de Discipline
LEBLANC, Aimé (I. ), Principal du Collège, Président. BOISSE (I. ), Professeur de Philosophie.
LIGNIER (A. ), Professeur d’Histoire. GIRONDEAU (I. ), Professeur de Cinquième. OTTAVI, Surveillant Généra1, mobilisé.
MILLET, Répétiteur, mobilisé. |3
Personnel du Collège Fonctionnaires honoraires
MM.
GRONNIER (I. ), ancien Principal.
CASTELOT (I. ), ancien Professeur de Mathématiques. MONCHOUX (I. ), ancien Professeur de Sciences physiques et naturelles.
Principal, M. Aimé LEBLANC (I. ). Surveillant général OTTAVI, mobilisé.
Suppléé par M. FANTON.
Enseignement & surveillance
MM.
Mathématiques SÉGUELAS-ROUGETTE Sciences physiques et naturelles THOURIGNY, mobilisé
Suppléé par Melle ARTUS
Sciences CHARDON, mobilisé Supplée par Mlle VIGNERON
Philosophie BOISSE (I. )
Histoire et Géographie LIGNIER (A. )
Première BOISSE (I. )
Seconde et Troisième DE LAUTREC
Quatrième LIGNIER (A. )
Cinquième GIRONDEAU (I. )
Sixième TEYCHENNÉ.
Anglais |
DESGARDINS (I. |
) |
Septième et Huitième Classe Primaire |
Mlle HIPPEAU Melle HEIT (A. ) |
|
Agriculture |
COULPIER ( ) |
|
Dessin |
VIGNAULD, mobilisé |
Allemand HATTNER (I. ).
Suppléé par M. FRANÇOIS Musique vocale et instrumentale SCHVARTZ (A. ) Gymnastique et Escrime PERRIAU, mobilisé Répétiteurs GUÉRIN, mobilisé
MILLET, mobilisé N… |4
À la glorieuse mémoire des fonctionnaires et anciens élèves du collège morts pour la patrie pendant la Grande guerre
1914-1918
Maxime LECLERC, professeur d’allemand Pascal GHIO, répétiteur
Généra1 DELARUE,
Pierre DELPEUCH, |
1902-1907 |
Paul DELPEUCH, |
1901-1907 |
Maurice VILLETTE, |
1906-1911 |
Francis AUBERT, |
1903-1907 |
Marcel SARCIRON, |
1907 |
Charles AUBRY, |
1906 |
René SOUBALOFF, |
1898 |
Henri BLAVET, |
1882-1885 |
Georges MASSON, |
1891-1900 |
Georges LÉRY, |
1887-1888 |
Charles IMBAULT, |
1899-1900 |
Stanislas DEMARSEILLE, |
1900-1907 |
Charles DUCLOS, |
1894-1905 |
Pierre GUION, |
1905-1906 |
André MENARD, |
1901-1908 |
Raoul BONNIN, |
1896-1902 |
Charles LEFEBVRE, |
1891-1898 |
Lucien TIMBERT, |
1905-1909 |
Jacques ARGENVILLIERS, |
1897-1899 |
Charles RABOURDIN, |
1891-1895 |
Louis GUILLOTEAU, |
1882-1885 |
Marcel DELESSERT, |
1904-1908 |
Gaston BOUTROUX, |
1906-1912 |
Louis PETIT, |
1906-1910 |
René GRAJON, |
1906-1913 |
Pierre LAMBERT, |
1895-1897 |
Louis MICHAU, |
1906-1907 |
René DAVID, |
1898-1907 |
Jacques MONIN, |
1907-1909 |
Lucien POISSON, |
1901-1908 |
Charles LANGUMIER, |
1905-1911 |
Louis MIGNON, |
1904-1905 |
Gaston LANCELEUX, |
1904-1906 |
Louis TERRIER, |
|
Raphaël MIGNON, |
1907-1908 |
CHACHIGNON, |
|
Roger DUVERSON, |
|
Émile EDET, |
1910-1916 |
Louis KREMER, |
1893-1900 |
René QUISFIS, |
1904-1911 |
Yves MARIA, |
1913-1914 |
Jacques BOUVARD, |
1905-1914 |
Louis JAUBERT, Marcel PUIS, |
1914-1915 1904-1911 |5 |
Résultats obtenus par les élèves du collège d’Étampes dans les examens depuis la dernière distribution des Prix.
Baccalauréats
Lettres Philosophie (2e partie).
Lambert Lucien, de Perray-Vaucluse, interne. [(mention manuscrite) : Mention assez bien]
Vincent Georges, de Houplines, externe.
Latin- Grec (1re partie).
Sidel Jean, de Chatillon, externe.
Latin-Langues vivantes (1re partie) Vincent Michel, de Houplines, externe. [(annotation manuscrite) : Mention assez bien]
Latin-Sciences (1re partie).
Lambert Lucien, interne.
Cousin Henri, de Fontenay-aux-Roses, externe.
Richoux André, de Choisy-le-Roi, interne.
Sciences- Langues (1re partie)
Laurençon Maurice, de Bône (Algérie), interne. [(annotation manuscrite) : Mention assez bien]
Randon Maurice, d’Étampes, externe.
Certificat d’études secondaires du premier degré
Section A Durocher Robert, d’Étampes, externe. Blondelot Maurice, de Paris, interne.
Lanoé Jean, de Garches, externe.
Section B Delaroche Émile, de Ballancourt, interne. Dron Émile, de Paris, interne.
Dalisson Marcel, d’Étampes, externe. Dewez Arthur, de Fourmies, interne. Dupré Bernard, d’Étampes, externe. Grenet Auguste, de Méréville, interne. |6
Certificat d’études secondaires Dujoncquoy Pierre, d’Étampes, externe.
Chambon Louis, de Blandy, interne.
Gros Émile, de Saint-Leu, interne. Lefebvre André, de Douai, interne. Loche André, de Bouy (Marne), interne. Lussier Arthur, de Fourmies, interne.
Martin Pierre, de Lagny, externe.
Massard André, de Paris, externe.
Tourneux Jean, de Chalo-Saint-Mars, interne.
Certificat d’études primaires Rimmel Raymond, externe.
Soulier René, interne. Meyer André, interne. Ernoult Paul, externe.
Lagarrosse Pierre, de Paris, externe. |7
Classe de Philosophie
Prix LAMBERT Lucien, de Perray-Vaucluse, int. Mention V1NCENT Georges.
Prix LAMBERT Lucien
Mention LAMBERT Lucien 3 f. n.
Cours préparatoire à l’École des travaux publics Tableau d’honneur
Prix GUÉRY Jean-Louis, de Paris, interne.
Prix GUÉRY Jean-Louis 2 f. n.
Classe de Première.
Sections A B C D
A B RICHAULT Pierre, d’Étréchy externe.
C D COUSIN Henri, de Fontenay-aux-Roses , ex.
RICHAULT Pierre
1er accessit COUSIN Henri
2e — LAURENÇON Maurice, de Bôneinterne. Mention FOURRAT.
Mention RICHOUX André, de Choisy-1e-Roi, interne. |8
1re Langue.
Prix RANDON Maurice, d’Étampes, externe.
1re Langue.
1er prix RICHOUX André. Accessit RICHAULT Pierre.
Mention COUSIN Henri.
2e Langue.
Prix RANDON Maurice 2 f. n.
Section A
Mention RICHAULT Pierre.
Sections A C D
Accessit RICHOUX André.
Accessit COUSIN Henri.
Sections A B
Prix RICHAULT Pierre.
Prix RICHAULT Pierre 5 f. n.
Sections C D
Prix COUSIN Henri. Accessit RICHOUX André.
Accessit |
RICHOUX André |
5 f. n. |
Mention |
COUSIN Henri |
6 f. n. |
Classe de Seconde.
Sections A B C D
TERRIER Olivier, d’Étampes, externe. |9
TERRIER Olivier.
2e PrixTERRIER Olivier.
Prix TERRIER Olivier.
Sections A B
1er Prix TERRIER Olivier.
Prix TERRIER Olivier.
Sections A C
1er Prix TERRIER Olivier.
2e — TERRIER Olivier 8 f. n.
Sections C D
Accessit PASQUIER Bernard, d’Oysonville, externe.
PREMIER CYCLE
Classe de Troisième A
Ce prix n’a pas été décerné.
Accessit |
LANOE Jean, de Garches, |
externe. |
Mention |
SAUTEREAU. |
1er prix LANOE Jean.
2e — BLONDELOT Maurice, de Paris, interne.
Ce prix n’a pas été décerné.
Accessit MERMILLOD, de Saclas, interne. |10
Accessit LANOE Jean
Prix LANOE Jean
Mention BLONDELOT Maurice
Prix DUROCHER Robert, d’Étampes, externe.
Prix BLONDELOT Maurice Accessit LANOE Jean
Récitation. |
||
1er prix 2e — Accessit |
BLONDELOT Maurice DUROCHER Robert MERMlLLOD |
2 f. n. |
Mention |
LANOE Jean |
6 f. n. |
Prix |
BLONDELOT Maurice |
5 f. n. |
ex æquo |
DUROCHER Robert |
3 f. n. |
Classe de Troisième B.
DELAROCHE Émile, de Ballancourt, interne.
DALISSON Marcel, d’Étampes, externe.
2e prix |
DRON Émile, de Paris, |
externe. |
Accessit |
DALlSSON Marcel |
1er prix DELAROCHE Émile
2e — DALISSON Marcel
1er accessit GRENET Auguste, de Méréville, externe. 2e — DEWEZ Arthur, de Fourmies, interne. Mention DUPRÉ Bernard, d’Étampes, externe.
Prix DELAROCHE Émile. Accessit GRENET Auguste.
DUPRÉ Bernard.
Mention DRON Émile.
DEWEZ Arthur.
DALISSON Marcel.
Accessit DRON Émile. Mention DELAROCHE Émile.
Mention GRENET Auguste. |11
Prix DEWEZ Arthur. Accessit DELAROCHE Émile. Mention DUPRÉ Bernard.
Prix DRON Émile. Accessit DUPRÉ Bernard.
Prix GRENET Auguste. Accessit DELAROCHE Émile.
— DEWEZ Arthur. Mention DALISSON Marcel.
— DRON Émile.
Prix GRENET Auguste.
ex æquo DUPRÉ Bernard. Accessit DRON Émile.
Prix DEWEZ Arthur. Accessit DELAROCHE Émile.
— GRENET Auguste. Mention DALISSON Marcel.
Prix |
DELAROCHE Émile. |
8 f. n. |
ex æquo |
DEWEZ Arthur. |
6 f. n. |
Accessit |
GRENET Auguste. |
7 f. n. |
— |
DALISSON Marcel. |
7 f. n. |
Mention |
DUPRÉ Bernard. |
6 f. n. |
Classe de Quatrième A.
Ce prix n’a pas été décerné.
Prix DURUY Jean, de Montmirail, externe.
Mention RICHART Raymond, de Valenciennes, externe.
Mention DURUY Jean. 2 f. n.
Accessit RICHART Raymond.
Accessit RICHART Raymond.
Accessit |
RICHART Raymond. |
4 f. n. |
Mention |
GUYOMAR Georges, de Paris, |
externe. |12 |
Classe de Quatrième B
CASTELAIN Raymond, de Tourcoing, externe. TABLEAU D’HONNEUR
CASTELAlN Raymond.
CHARPAGNE Henri, d’Étampes, externe. LANCELEUX Jean, d’Étampes, externe.
1er prix CHARPAGNE Henri.
2e — CASTELAIN Raymond. 1er accessit LANCELEUX Jean.
ex æquo BENOIT-LÉVY Edouard, de Dunkerque, ext.
2e accessit JACQUIER Léon, de Montier-en-Der (He-Mar.) Mention ROUQUIER-RICARD Alexis, de Paris, interne.
STACKLER Yvan, de Sedan, externe.
BOIVIN Jean, d’Étampes, externe.
BLANC Louis·, de la Chapelle-St-Giraud, in.
1er prix CASTELAIN Raymond. 2e — CHARPAGNE Henri.
Accessit BLANC Louis.
Mention SCHÆFFER Jean, de Paris, interne.
— FOURMONT Georges, d’Angerville, interne.
1er prix CASTELAIN Raymond. 2e — CHARPAGNE Henri.
1er accessit SCHŒFFER [sic] Jean.
ex æquo BLANC Louis.
2e accessit LANCELEUX Jean.
Mention DUBOIS Jean, de Saint-Vrain, interne.
— AVENEL Pierre, de Marcoussis, interne.
1er prix GASTELAIN Raymond. 2e — BENOIT-LÉVY Edmond.
1er accessit BOIVIN Jean.
ex æquo SCHÆFFER Jean.
CHARPAGNE Henri.
2e accessit MIGNON Marcel, de Combes-la-Ville, externe. ex æquo LANCELEUX Jean.
— BLANC Louis.
Mention JACQUIER Léon.
DUBOIS Jean.
Prix STACKLER Yvan. |13
1er prix CHARPAGNE Henri. 2e — SCHÆFFER Jean.
1er accessit CASTELAIN Raymond. 2e — BLANC Louis.
Mention FRIBOURG.
1er prix CASTELAIN Raymond. 2e — CHARPAGNE Henri.
1er accessit SCHÆFFER Jean.
ex æquo BLANC Louis.
2e accessit LANCELEUX Jean. Mention DUBOIS Jean.
— AVENEL Pierre.
1er prix CASTELAIN Raymond. 2e — CHARPAGNE Henri.
Accessit JACQUIER Léon. Mention BLANC Louis.
DUBOIS Louis.
FOURMONT Georges.
SCHÆFFER Jean.
BOIVIN Jean.
1er prix CASTELAIN Raymond.
2e LANCELEUX Jean. 6 f. n.
1er accessit |
CHARPAGNE Henri. |
|
2e — |
JACQUIER Léon. |
|
Mention |
RANDON Roger. |
|
— |
STACKLER Yves |
3 f. n. |
— |
BOIVIN Jean |
4 f. n. |
Dessin d’imitation. |
||
1er prix |
ROUQUIER-RICARD Alexis. |
|
2e — |
SCHÆFFER Jean. |
|
Accessit |
CASTELAIN Raymond. |
|
— |
AVENEL Pierre |
3 f. n. |
— |
FOURMONT Georges. |
Prix |
DUBOIS Jean. |
|
ex æquo |
SCHÆFFER Jean. |
|
Accessit |
FOURMONT Georges |
4 f. n. |
— |
ROUQUIER-RICARD Alexis. |
1er Prix CHARPAGNE Henri 10 f. n.
2e — |
CASTELAlN Raymond |
12 f. n. |
Accessit |
JACQUlER Léon |
5 f. n. |
— |
SCHÆFFER Jean |
9 f. n. |
— Mention |
DUBOIS Jean ROUQUIER-RICARD Alexis |
6 f. n. 5 f. n. |14 |
Classe de Cinquième A.
PIVOTEAU Louis, de Châteauroux, externe.
PIVOTEAU Louis.
CHAMBON Charles, de Blandy, interne. CÉLESTIN Adrien, d’Étampes, externe.
Prix |
CÉLESTIN Adrien. |
|
ex æquo 1er accessit |
GROS Henri, de Hanoï, STACKLER Guy. |
interne. |
2e — |
PIVOTEAU Louis. |
|
Mention |
CHAMBON Charles. |
Prix CÉLESTIN Adrien. Accessit GROS Henri.
Mention CHAMBON Charles.
— PIVOTEAU Louis.
Prix CÉLESTIN Adrien. Accessit PIVOTEAU Louis.
Prix CÉLESTIN Adrien. Accessit PIVOTEAU Louis. Mention GROS Henri.
1er prix CÉLESTIN Adrien. 2e — GROS Henri.
1er accessit PIVOTEAU Louis.
2e — ROBERT Pierre, de Lardy, interne. Mention CHAMBON Charles.
Prix STACKLER Guy.
Prix GROS Henri. Accessit CÉLESTIN Adrien. Mention STACKLER Guy.
— CHAMBON Charles.
Prix PIVOTEAU Louis. Accessit CÉLESTIN Adrien. Mention GROS Henri.
Prix GROS Henri.
Accessit CHAMBON Charles. |15
Prix CÉLESTIN Adrien. 1er accessit PIVOTEAU Louis. 2e — CHAMBON Charles. Mention GROS Henri.
ROBERT Pierre.
STACKLER Guy 4 f. n.
Prix |
GROS Henri. |
|
Accessit |
PIVOTEAU Louis |
10 f. n. |
Mention |
CÉLESTIN Adrien |
10 f. n. |
— |
CHAMBON Charles. |
|
— |
ROBERT Pierre |
3 f. n. |
Prix CHAMBON Charles 9 f. n.
ex æquo GROS Henri 9 f. n.
Classe de Cinquième B.
Ce prix n’a pas été décerné.
Prix LECLERCQ Léon, de Sémeris (Nord), interne. Mention DENIZE Henri, de Maisse, interne.
Accessit QUENTIN Georges, de Villeneuve-Saint-
Georges, interne.
LECLERCQ Léon.
Prix LECLERCQ Léon. Accessit QUENTIN Georges.
Ce prix n’a pas été décerné.
Mention BOURGEOIS Nicolas, de Bouchain (Nord),
interne
— QUENTIN Georges.
Prix LECLERCQ Léon.
Mention VALETTE Théophile, de Senaillac (Lot), externe
— RABOURDIN René, de Villers-Chaussy (I.-et-L.)
DENIZE Henri.
— QUENTIN Georges. |16
Prix DENIZE Henri.
ex æquo LECLERQ Léon.
Accessit GUILLAUME Maurice, de Paris, interne.
— BOURGEOIS Nicolas.
Prix QUENTIN Georges. Mention LECLERQ Léon.
Prix LECLERQ Léon.
ex æquo RABOURDIN René.
Mention BOURGEOIS Nicolas.
— DENIZE Henri.
Prix |
RABOURDIN René. |
|
Accessit |
VALETTE Théophile |
2 f. n. |
— |
BOURGEOIS Nicolas. |
Prix LECLERQ Léon 9 f. n.
Accessit DENlZE Henri 5 f. n.
RABOURDIN René 4 f. n.
BOURGEOIS Nicolas 5 f. n.
Classe de Sixième A
Ce prix n’a pas été décerné
Prix CHAVIGNY Pierre, d’Étampes, externe.
Accessit PERDUCAT Charles, de Perray-Vaucluse, interne
Mention LAGARROSSE Pierre, de Paris, externe.
Prix PERDUCAT Charles. Accessit CHAVIGNY Pierre.
Mention BENOIT-LÉVY André, de Dunkerque, externe.
— LAGARROSSE Pierre.
Prix CHAVIGNY Pierre. Accessit PERDUCAT Charles.
Prix CHAVIGNY Pierre. Accessit PERDUCAT Charles. Mention BENOIT-LÉVY André. |17
1er Prix CHAVIGNY Pierre.
2e — BRIFAUT Henri, de Bruxelles, externe. 1er accessit BENOIT-LÉVY André.
2e — LAGARROSSE Pierre.
Mention GUILLOTEAU Pierre, d’Étampes, externe.
— BALDY Maurice, de Pontoise, externe.
Prix PERDUCAT Charles.
Prix CHAVIGNY Pierre. Mention GUILLOTEAU Pierre.
BENOIT-LÉVY André.
Prix CHAVIGNY Pierre. Mention BENOIT-LÉVY André.
LAGARROSSE Pierre.
GUILLOTEAU Pierre.
Prix LAGARROSSE Pierre. Mention CHAVIGNY Pierre.
Prix LAGARROSSE Pierre.
ex æquo CHAVIGNY Pierre 9 f. n.
Mention BENOIT-LÉVY André.
DUPUIS André, d’Étampes, externe.
GUILLOTEAU Pierre.
PERDUCAT Charles.
Récitation. |
||
Prix Accessit Mention |
GUILLOTEAU Pierre BENOIT-LÉVY André PERDUCAT Charles. |
5 f. n. 7 f. n. |
Prix |
PERDUCAT Char1es |
8 f. n. |
Accessit |
LAGARROSSE Pierre |
7 f. n. |
— |
BRIFAUT Henri |
2 f. n. |
Classe de Sixième B.
Ce prix n’a pas été décerné.
Prix BANNIER Roger, d’Étampes, externe. Mention R.ANDON Jean, d’Étampes, externe.
— DRON Maurice, de Paris, externe. |18
Prix DRON Maurice.
Prix DRON Maurice.
Prix DUPUIS André. Mention RANDON Jean.
Accessit ROUZÉ Jean, d’Étampes, externe.
Prix DRON Maurice.
Mention BANNlER Raymond.
DRON Maurice.
Prix BANNlER Raymond. Mention RANDON Jean.
Accessit DRON Maurice.
Prix BANNIER Raymond 2 f. n.
Mention CHAVIGNY Jean.
Prix DRON Maurice 7 f. n.
Accessit RANDON Jean 2 f. n.
Mention CHAVIGNY Jean 2 f. n.
CLASSES ÉLÉMENTAIRES
Classe de Septième.
DUJONCQUOY Pierre, d’Étampes, externe.
DUJONCQUOY Pierre.
1er prix MARTIN Pierre, de Lagny, externe. 2e prix DUJONCQUOY Pierre.
ex æquo GROS Émile, de Saint-Leu-Taverny, interne. Mention LEFEBVRE André, de Douai, interne. |19
Mention LEFEBVRE André.
— LUSSIER Arthur, de Fourmies, interne. Calcul.
2e prix CHAMBON Louis, de Blandy, interne.
DUJONCQUOY Pierre.
Mention LEFEBVRE André.
LOCHE André, de Bouy (Marne), interne.
1er prix GROS Émile.
2e prix MARTIN Pierre. Mention LUSSIER Arlhur.
1er prix |
MARTIN Pierre. |
|
2e prix Mention — |
DUJONCQUOY Pierre. LEFEBVRE André. MASSARD André, de Paris, |
externe. |
1er prix MARTIN Pierre.
ex æquo DUJONCQUOY Pierre. 2e prix CHAMBON Louis.
Accessit GROS Émile.
Mention LEFEBVRE André.
LUSSIER Arthur.
MASSARD André.
Récitation. |
||
1er prix |
DUJONCQUOY Pierre. |
|
2e prix ex æquo Mention — |
CHAMBON Louis. MARTIN Pierre. LEFEBVRE André. MASSARD André |
3 f. n. |
2e prix TOURNEUX Jean, de Châlons-s-Marne, interne. 1er accessit MARTIN Pierre.
2e — CHAMBON Louis 4 f. n. Mention BÉZINE André, d’Essonne, externe.
— LUSSIER Arthur.
1er prix DUJONCQUOY Pierre 8 f. n. ex æquo MARTIN Pierre 7 f. n. 2e prix LEGENDRE Marcel, d’Étampes.
ex æquo TOURNEUX Jean 2 f. n.
Accessit GROS Émile 4 f. n.
Mention LEFEBVRE André 7 f. n.
— LUSSIER Arthur 5 f. n.
Une mention honorable est accordée aux élèves LEFEBVRE, LOCHE, LUSSIER et MASSARD qui, arrivés en cours d’année, n’ont pu prendre part à toutes les compositions. |20
Classe de Huitième.
DUROCHER Jacques, d’Étampes, externe.
DUROCHER, Jacques.
LACHENY Jacques, d’Étampes, externe. MANET Olivier, d’Étampes, externe.
1er prix MANET Olivier.
2e — DUROCHER Jacques.
Mention REIN Georges, de Bâle, externe.
— ROSENBERG Ernest, de Bucarest, externe.
1er prix LEFEBVRE Maxime, d’Étampes, externe. 2e — LACHENY Jacques.
Accessit DUROCHER Jacques. Mention MANET Olivier.
NETTER André, de Paris, externe.
REIN Georges.
ROSEMBERG Ernest.
1er prix DUROCHER Jacques.
2e — FANTON Lucien, d’Étampes, externe. Mention MANET Olivier
NETTER André.
REIN Georges.
LACHENY Jacques.
LEFEBVRE Maxime.
1er prix MANET Olivier.
2e — DUROCHER Jacques.
RABOURDIN Marcel, de Villers-Chaussy
(Loiret).
Accessit |
FANTON Marcel, d’Étampes, |
externe. |
Mention |
LACHENY Jacques. |
|
— |
LEFEBVRE Maxime. |
2e prix DUROCIIER Jacques.
ex æquo FANTON Lucien.
Accessit RANDON Philippe, d’Étampes, externe. Mention ROSENBERG Ernest.
— LACHENY Jacques 5 f. n.
Lecture. 1er prix |
DUROCHER Jacques. |
|
ex æquo 2e prix |
MANET Olivier. FANTON Lucien. |
|
— Mention |
FANTON Marcel LEFEBVRE Maxime. |21 |
2 f. n. |
1er prix DUROCHER Jacques. 2e — RANDON Philippe.
Accessit RABOURDIN Marcel.
FANTON Lucien.
POMMIER Robert, d’Étampes, externe. Mention LEFEBVRE Maxime.
LACHENY Jacques 5 f. n.
REIN Georges.
ROSENBERG Ernest.
Écriture. |
||
2e prix ex æquo Accessit |
MANET Olivier RABOURDIN Marcel DUROCHER Jacques |
7 f. n. 3 f. n. 10 f. n. |
Mention LEFEBVRE Maxime.
REIN Georges 5 f. n.
1er prix POMMIER Robert 2 f. n.
2e — FANTON Lucien 5 f. n. Accessit LANNOY André, d’Étampes, externe. Mention NETTER André 3 f. n.
— LEFEBVRE Maxime 7 f. n.
— ROSEMBERG Ernest 5 f. n.
Une mention spéciale est accordée aux élèves NETTER André, REIN Georges et ROSEMBERG Ernest, qui, arrivés en cours d’année, n’ont pu prendre part à toutes les compositions. Une mention spéciale est accordée également aux élèves LANNOY André et BONNAT, qui, admis à passer de 9e en 8een cours d’année, n’ont pu par suite prendre part à toutes les compositions de cette classe.
Classe de Neuvième.
Prix LELONG Paul, de Saint-Leu, interne.
— TÊTU Fernand, d’Étampes, externe.
JEANNIARD André, de Lardy, externe. LIGNIER Pierre, d’Étampes, externe.
LELONG Paul.
MEZIÈRES Émile, de Sains-du-Nord, interne. MINIER Roger.
ROLLET Marcel, d’Étampes. SCHMITT André, d’Étampes, interne. SEDARD Jacques, d’Étampes, externe.
SPINETTE Armand, d’Audennes (Province de
Namur), interne. VIGUIÉ ·Raymond, de Toulouse, externe. |22
1er prix LIGNIER Pierre.
SPINETTE Armand.
2e prix SÉDARD Jacques.
VIGUIÉ Raymond. Accessit TÊTU Fernand.
1er prix MINIER Roger.
LIGNIER Pierre.
2e prix MEZIÈRES Émile. Accessit ROLLET Marcel.
SCHMITT André
1er prix LELONG Paul.
2e — TÊTU Fernand. Accessit SPINETTE Armand.
1er prix LELONG Paul 3 f. n. 2e — LIGNIER Pierre.
1er accessit SPINETTE Armand.
— TÊTU Fernand.
1er prix |
TÊTU Fernand. |
|
2e prix |
JEANNIARD André. |
|
Accessit |
SÉDARD Jacques. |
|
— |
SCHMITT André |
3 f. n. |
1er prix — |
TÊTU Fernand. ROLLET Marcel. |
|
2e prix |
JEANNIARD André. |
|
— |
LEGENDRE René |
1 f. n. |
Récitation. |
||
1er prix |
SÉDARD Jacques |
3 f. n. |
— |
TÊTU Fernand |
9 f. n. |
— 2e prix |
JEANNIARD André SPINETTE Armand. |
4 f. n. |
Accessit |
VIGUIÉ Raymond. |
|
ROLLET Marcel |
4 f. n. |
VIGUIÉ Raymond 4 f. n.
LIGNIER Pierre 4 f. n.
SPINETTE Armand 5 f. n.
MEZIÈRES Émile 3 f. n.
Une mention honorable est accordée aux élèves HOREAU Jacques, MICHAU André, LEVY Jean qui, entrés en cours d’année, n’ont pas pu prendre part aux compositions. |23
Classe Préparatoire
BLAUDEAU Jean, d’Étampes, externe.
BLAUDEAU Jean.
DALLIER Lucien, d’Étampes, externe.
DIARD Roger, d’Étampes, LELONG Pierre, de Saint-Leu, |
externe. interne. |
|
Lecture. Prix |
DALLIER Lucien. |
|
Écriture. Prix |
LELONG Pierre. |
|
— |
BLAUDEAU Jean. |
|
Calcul. Prix |
LELONG Pierre. |
|
— |
DIARD Roger |
2 f. n. |
1er prix BLAUDEAU Jean. 2e prix DALLIER Lucien.
Prix LELONG Pierre.
DALLIER Lucien 4 f. n.
Prix BLAUDEAU Jean.
BLAUDEAU Jean 5 f. n.
LELONG Pierre 5 f. n.
BLUET Henri, d’Étampes, interne.
Une mention honorable est accordée aux élèves JOUBERT, REIN Pierre qui, entrés en cours d’année, n’ont pas pu prendre part aux compositions.
Classe Enfantine
MARTIN Jean, d’Étampes, externe.
BEAUVALLET André, d’Étampes, externe. BOBIN Jacques, d’Étampes, externe.
LEGRAND Émile, de Paris, externe.
MANET Philippe, d’Étampes, externe. MARTIN Jean. |24
MANET Philippe. MARTIN Jean.
BEAUVALLET André.
BOBIN Jacques 2 f. n.
VIGUIÉ Roger.
MANET Philippe 3 f. n. MARTIN Jean.
LEGRAND Émile.
MARTIN Jean 5 f. n.
LIGNIER, Jacques.
BEAUVALLET André
Une .mention honorab1e est accordée à l’élève GUIMBAL Jean qui, entré en cours d’année, n’a pas pu prendre part aux compositions.
Le Principal du Collège, Officier de l’Instruction publique,
LEBLANC.
Vu : L’Inspecteur d’Académie,
Chevalier de la Légion d’honneur, Officier de l’Instruction publique, L.-H. FERRAND.
Étampes. — Imp. Terrier Frères et Cie. |25|4de couverture
Association Amicale
des Anciens élèves du collège d’Étampes
L’Association, fondée en 1891, avec l’autorisation du Gouvernement, a pour objet :
1° D’établir entre les anciens Elèves du Collège un centre commun de relations amicales ;
2° De porter secours aux anciens Elèves malheureux, à leurs veuves et à leurs enfants ;
3° D’entretenir, au Collège d’Étampes, des bourses ou portions de bourses au profit de fils d’anciens Elèves, et d’y fonder des prix annuels en faveur des Elèves les plus méritants.
L’Association est dirigée par un Comité d’administration, élu à la majorité des voix en Assemblée générale, et renouvelé tous les ans, par tiers.
Les membres de l’Association versent entre les mains du Trésorier pour la fondation d’une Caisse de Secours une Cotisation annuelle de cinq francs qui peut être rachetée moyennant un versement unique de 100 francs.
L’Assemblée générale a lieu tous les ans le premier samedi du mois de Mai. Elle est suivie d’un Banquet.
Toute demande d’inscription ou de secours doit être adressée à un Membre du Comité d’Administration.
MM.
BOUILLOUX-LAFONT (MARCEL), Maire d’Étampes,
Président.
BUNEL (M.), Agent d’Assurances, Vice-Président. LEBLANC (MAURICE), Secrétaire.
CLAVIER (PAUL), architecte, Secrétaire-Adjoint. LEBLANC (AIMÉ), Principal du Collège,
Trésorier.
LEBRET (GEORGES), ancien Ministre. HUTTEAU (LÉONCE), propriétaire.
MARCADET, directeur de l’enseignement technique au ministère du commerce.
BOUVARD (PAUL), Conseiller d’arrondissement. GAGNEUX (GEORGES).
CHARRON.
DANGER (RENÉ), géomètre à Paris. BOISSE, professeur au Collège.
Le Casino et la salle du Casino en 1901 (cliché des Gachons)
Discours de 1918
Le Casino vers 1910 (cliché Brière)
L’Abeille d’Étampes et Le Réveil d’Étampes, édition spéciale, n° 229, samedi 5 octobre 1918, p. 1
La Distribution des prix aux élèves du collège d’Étampes
La distribution des prix aux élèves du Collège d’Étampes a eu lieu mercredi, après-midi, dans la salle du Casino. M. Viguié, sous-préfet, présidait assisté de M. le chef de bataillon Boulanger, commandant d’armes ; Leblanc, principal du Collège ; le chef de bataillon Noyer, commandant du dépôt des
P. G. ; Hervé, Gauché et Richou, conseillers municipaux ; le médecin-major Soupplet ; les lieutenants Delarras, Naudin et Combe, du 58e territorial ; Gleyzes, ancien inspecteur primaire ; Moussard, inspecteur primaire ; Sédard, secrétaire de la Sous- Préfecture ; Castelot et Monchoux, anciens professeurs au Collège ; Moussu, ancien agent-voyer d’arrondissement ; Bouroche, économe de l’hospice ; Mulard, directeur de l’école du Centre ; Séguélas, Boisse, Lignier, de Lautrec, Girondeau,
Teychenné, Hattner, Desgardins, François et Fanton, professeurs.
L’arrivée des notabilités est saluée par le chant de la Marseillaise exécuté par les élèves du Collège, puis M. Hattner, professeur d’allemand, prononce ainsi le discours traditionnel :
L’ESPRIT FRANÇAIS
De Lille à Marseille et de Brest à Bordeaux, il y a dans les mœurs, dans la manière de vivre et de considérer la vie, une unité plus parfaite que chez les autres nations et le touriste étranger qui, le premier, parla du « plaisant pays de France » l’a fort bien remarqué. Partout, dans la riche Touraine aussi bien
que dans la frugale Auvergne, il a vu une certaine habitude de prendre les choses telles qu’elles sont ; une physionomie réjouie par tous les temps, un visage bienveillant pour l’étranger, une certaine façon d’agir avec les hommes et les choses, naturelle, agréable et polie. Au dehors ne grande affabilité ; ni raideur, ni rudesse dans la conduite et dans la philosophie ; un peuple, versé depuis longtemps dans l’art du savoir-vivre, d’une culture très ancienne et d’une sociabilité à toute épreuve. A cet extérieur, correspond une philosophie adéquate, une ferme résolution de ne pas chercher querelle à la vie, d’en tirer le meilleur parti possible et e sourire à la destinée aussi bien qu’aux événements de chaque jour ; rien d’ailleurs de cette folle gaieté, de ce genre bohême que l’on suppose parfois français, mais au contraire, une intention des plus sérieuses de tout arranger pour le mieux et un dessein bien arrêté de tirer de la vie tout ce qu’elle peut donner.
Le « plaisant pays de France » cache sous ses dehors agréables un réalisme impitoyable et profond et sa philosophie qui s’efforce de rendre la vie aussi facile que possible à l’extérieur est au fond grave, amère quelquefois. Le paysan silencieux du Nord, le méridional bavard dans ses vignobles de second ordre, le vigneron solennel du grand Médoc, le lourd Auvergnat, le petit bourgeois, le gros bourgeois, le boutiquier à petits bénéfices, l’homme aux grandes entreprises, tous sont des réalistes, tous ont une grande foi dans la vie, une foi peut-être sévère, trop subtile parfois, mais même ainsi, ils rendent la vie non moins digne d’être vécue.
Bref, il y a un « Esprit français ». Il n’a rien d’équivalent chez les autres peuples. Il ne représente pas seulement quelque chose de réel, mais il est aussi une conception réelle du peuple français. Cet esprit est particulier à la France. Aucune autre nation n’a eu d’elle-même une idée aussi claire, aussi complète.
Dans les arts et dans la philosophie, l’esprit français est voulu, raisonné, étudié ; dans la vie, il est instinctif et non moins fort. Les Français, lorsqu’ils pensent ou agissent, le regardent toujours comme un modèle, d’après lequel ils comparent et étudient et qu’ils vont jusqu’à proposer à l’intelligence du monde entier. Je doute que depuis les Athéniens et les Romains un esprit national aussi parfait ait jamais existé. De Lille à Marseille, de l’Académie française à l’usine, des Champs- Elysées et des commerçants millionnaires à Belleville et chez ses syndicalistes, c’est partout le même pays, avec le même esprit, le même langage et à peu près les mêmes mœurs. Rien ne semble troubler l’unité du peuple français.
Seuls des observateurs superficiels peuvent oublier le divorce qui règne entre les actions et la pensée, entre les faits et les rêves de l’Angleterre, entre sa prose et sa poésie. Les Anglo- Saxons ont merveilleusement changé la face du monde et cependant le monde est resté impénétrable à la pensée anglaise. Quel abîme entre un Shelley, « frêle forme, fantôme parmi les hommes, sans compagnon, pareil au dernier nuage d’un orage expirant avec le tonnerre pour glas funèbre », « cet homme des utopies, les pieds ici, les yeux ailleurs », entre un Blake, « ce visionnaire, ce prophète même qui eut sur toutes choses les idées les plus extraordinaires » et l’intelligence moyenne de la nation anglaise. Quant aux Russes, ils en sont encore à se chercher et à vouloir se deviner les uns les autres.
La pensée impériale allemande est de date toute récente et elle ne concorde en aucune façon avec la pensée allemande qui a eu jadis quelque valeur dans le monde. Quel contraste entre l’Allemagne bottée, casquée, cuirassée, militarisée et celle des vrais penseurs, prophètes et poètes que le monde a écoutés, entre le poing et l’imagination, entre le culte et la force pesante et matérielle et le sentiment poétique que l’Allemagne nous a
montré ! Il n’y a plus de Gœthe maintenant ! La pensée allemande a abdiqué. « Le gantelet de fer, la poudre sèche, l’épée aiguisée » sont devenus ses thèmes favoris ; les canons allemands sont désormais les seules choses que le monde connaisse et l’Allemagne aussi. Il est possible que la force ait étouffé l’imagination, mais l’on ne saurait oublier cette dernière, bien que l’on puisse pardonner à ceux qui ont senti le
« poing » d’avoir oublié l’imagination et l’on ne cessera pas de s’étonner aussi longtemps que l’on vivra, qu’un peuple ou un assemblage de peuples, qui a chanté quelques-unes des poésies les plus grandes et les plus délicates que le monde connaisse, ait pu perfectionner un système de brutalité organisée, tel que le monde n’en a jamais vu de pareil, et que ces poésies aient été écrites dans la même langue que ces trois mots : Krieg is Krieg : « C’est la guerre ! » en vertu desquels nos campagnes ont été dévastées, nos villes et nos campagnes pillés, détruits, incendiés, des vieillards, des femmes et des enfants emmenés en esclavage ou lâchement assassinés. Si la poésie de l’Allemagne est allemande, et l’on suppose qu’elle doit l’être, il n’y a pas de caractère national allemand. Mais une association du bien et du mal et dans l’histoire de nos jours, le mal a pris le dessus.
L’Esprit français considéré comme esprit national est une passion pour l’unité nationale. En histoire, il y a ce fait important. L’Ile-de-France a groupé autour d’elle la Bourgogne, le Languedoc, la Normandie et la Provence. Toutes ces provinces sont devenues françaises et sont françaises aujourd’hui. Nice a été réunie quelques siècles plus tard à la France et est française. La Bretagne l’est devenue également. Metz, Strasbourg, Mulhouse, devenue allemande d’un point de vue politique en 1871, étaient encore françaises quarante-trois ans après. Si vous y parliez allemand, vous passiez pour un étranger et cela dans la plus fâcheuse acception du terme, mais
si vous y parliez français dans les boutiques, dans les cafés, vous étiez le bienvenu et considéré comme une personne qui sait vivre.
Pourquoi les Français sont-ils devenus Français d’une façon aussi absolue ? L’histoire nous donne la réponse. Plusieurs races, plusieurs civilisations se sont réunies entre elles pour former un esprit national. La cristallisation des pays autour de l’Ile de France a été un fait historique remarquable. Ce fut aussi un fait psychologique. L’Ile de France devint la volonté et l’intelligence de toute la nation et lorsque son autorité se fut affirmée, elle prit le commandement. C’est de là que vint l’esprit français qui, à travers bien des vicissitudes, a persisté jusqu’à nos jours.
Et l’unité politique française est un modèle pour tous les organismes sociaux qui visent à l’unité. L’esprit français politique a l’amour de la logique, de la régularité et de la cohésion ; dans la construction de l’édifice social, il va de la théorie à la pratique, d’un plan général au particulier. Aujourd’hui la France st plus résolue que jamais à être une nation. L’esprit politique est aussi vigoureux que jamais. Il n’y a aucun signe de désagrégation dans la nation française. Rien ne semble rendre les Français moins Français qu’ils ne le sont. L’esprit français a un pouvoir unique au monde. Il a exercé sur les autres peuples une influence plus profonde que tout autre esprit national. La France a agi sur le monde, surtout par la pensée. En retour elle accepte bien une vitalité étrangère, mais cette vitalité ne modifie en rien sa façon de penser. Elle absorbe les étrangers en leur imprimant une marque profonde et ineffaçable. L’on rencontre à Paris, des Russes, des Italiens, des Danois, des Anglais qui sont plus Français que les Français eux-mêmes.
L’esprit français les a ensorcelés et les a transformés. A-t-on jamais entendu parler à Londres d’un Français que l’esprit anglais ait ensorcelé ?
Si l’Alsace, en dépit de l’organisation policière allemande, est restée avec entêtement française, c’est que l’Alsace a été française. La marque que la France lui a imprimée, a été à l’origine une marque étrangère, mais rien depuis n’a pu l’effacer. Les Alsaciens, qui ne connaissent la plupart que l’allemand ou le dialecte alsacien, se disent en allemand quand les agents de police ne peuvent les entendre, Français de cœur. N’est-pas l’hommage le plus flatteur que l’on puisse rendre à l’esprit français ?
A l’appel de la mère patrie, les indigènes de nos colonies sont accourus pour défendre la France, sur le sol français, une France qui était pour eux une contrée fabuleuse, sur un sol où on ne les a jamais vus et pendant que l’ennemi occupe encore Lille, notre empire colonial du Maroc au Tonkin n’a pas ressenti la moindre secousse ; tous Arabes, Sénégalais et Maures, se battent comme des lions pour la France. N’est-ce pas un grand honneur pour nous autres Français d’avoir su provoquer cet attachement indéfectible et ce grand désir de servir la France ? Le caractère social et économique du peuple français correspond à son esprit politique et national, comme il faut s’y attendre de la part d’un peuple logique. Les Français sont jaloux de leur caractère national ; ils y tiennent plus fortement que toute autre nation. On les a appelés les Chinois de l’Europe. Cet instinct profond se montre dans leur vie économique et sociale. Le paysan qui cultive les terres qu’il a reçues de son père ou de sa mère, à qui sa femme a apporté probablement d’autres terres et qui n’a d’autre rêve que de laisser à ses enfants un héritage accru de quelques biens, ne songe guère à émigrer. L’ouvrier des villes, même s’il n’a rien
ou s’il a perdu le peu qu’il possédait, a des espérances ; il est persuadé qu’un héritage inattendu lui permettra tôt ou tard de devenir un capitaliste. La bourgeoise est naturellement la classe, où l’instinct de conservation est le plus fort. Elle a beaucoup changé dans les temps modernes, elle dépense plus d’argent, elle s’amuse peut-être davantage ; mais ses habitudes de traiter les affaires, son genre de vie, ses mariages, son écononomie donnent l’exemple d’un groupement humain attentivement attaché à sa conservation.
Si l’on étudie l’esprit du peuple français, dans la pensée française, l’on s’aperçoit qu’il est bien distinct et caractéristique dans la spéculation, dans les arts, même dans la science et surtout dans la science de la vie.
Si dans la pensée pure, les Français ont presque toujours été des constructeurs, cela ne pourrait surprendre personne, excepté les observateurs superficiels qui les ont toujours appelés des destructeurs. L’esprit français a toujours bâti sur des bases solides, sur la raison. La philosophie française s’est rarement fiée à la révélation dans la recherche de la vérité et a rarement préféré la perception directe de l’absolu qui est le principe même du mysticisme. L’existence était un miracle continuel pour Malebranche, mais ses déductions étaient fondées sur la raison, sur l’homme lui-même. Presque tous les philosophes français ont posé en principe la raison humaine, par laquelle ils entendaient inconsciemment la vie humaine, avant de se livrer à la spéculation.
La philosophie française a construit, ai-je dit, et n’a pas détruit, non pas construit, si vous voulez, bien haut dans les airs, comme l’alouette enivrée de son propre chant au zénith, mais comme le castor, solidement, utilement et tout près du sol. Tous les représentants de la philosophie française ont été
humains avant tout ; ils ont gardé l’équilibre et ne l’ont jamais rompu. Bacon, Hume, Locke, Darwin ont été de plus grands révolutionnaires en fait que les Girondins et les Jacobins de la première Révolution. Que sont les coups portés à la religion, comparés à l’invention de l’induction, à la destruction des idées innées, à la découverte de l’évolution ? Un pétard à côté d’une bombe !
Les actions françaises ont été bien plus révolutionnaires que la pensée française. La philosophie française n’a jamais peut-être oublié la déduction ou la croyance dans les idées innées ; elle a gardé une foi sincère dans la raison humaine. Ni le mysticisme ne l’a amené à prétendre qu’il y a un autre modèle pour la pensée de l’homme que l’intelligence humaine ; ni aucune théorie qu’elle fût relativiste, associationiste ou évolutionniste ne lui a fait dire, du moins pour ce qui concerne l’homme, que la raison humaine n’est pas absolue. Une fois sûre pour l’homme, voilà le vrai but de la pensée française. Descartes a peut-être représenté le mieux l’esprit français en philosophie ; aujourd’hui tout Français à peu près est cartésien de cœur et il le sera probablement toujours. Pascal, un mystique ? Ses fameuses, ses tragiques visions, les portes du cloître ouvertes devant lui, voilà son mysticisme. Son christianisme est le type d’une foi austère et logique. Son style a la beauté et la clarté de la raison. Un mystique, certes il le fut, mais il maîtrisa toujours son mysticisme d’une main de fer. Il fut le type de l’esprit intellectuel français ; nous sommes humains avant tout et c’est avoir tort que de prendre tout autre guide que la raison humaine.
Dans l’art littéraire, l’esprit français a été surtout lui-même. Dans les autres arts, il a pu donner sa part de beauté et de plaisir au monde, mais il n’a pas été exclusivement français. Les grands peintres, les sculpteurs, les musiciens, les architectes, les décorateurs n’ont pas été aussi particulièrement français que les
écrivains français. Chez ces derniers, l’esprit français est le plus fort et surtout très personnel. A part l’héritage commun que l’art grec et l’art romain ont laissé à tous les peuples modernes et les influences passagères de l’Italie et de l’Espagne, l’art littéraire français est un art de ses œuvres, un art self made, comme disent les Anglo-Saxons. Il est resté fidèle à l’esprit français. Pope n’est pas toujours anglais. Heine est anti- allemand. Quel écrivain français n’est pas Français ?
L’esprit français s’est exprimé dans la littérature plus totalement que tout autre esprit national. Le français écrit porte l’empreinte du peuple français. Le mot de Buffon : « Le style est l’homme même », pourrait être celui-ci : Le style, en France, c’est la véritable nation française. En prose et en poésie, la langue française est l’image de l’esprit français. Le sobre, le vigoureux, le suggestif Baudelaire, et le tendre, le pervers, l’exquis Verlaine ont écrit dans la véritable langue française, la langue qui convient si bien à l’esprit français. Le lyrisme sublime de Lamartine et la mélancolie altière de Vigny ont la forme vive et précise du français. Molière a mis sans effort apparent une conversation aisée et naturelle en vers français. Racine a exprimé dans le même vers ses sentiments délicats. Le vers français, aisé, calme, si maniable, capable à la fois de réalisme, d’humour et de quelque poésie est une image de l’esprit français. La prose française a les mêmes qualités que le vers français ; elle est claire, concise, subtile et très nette. La poésie et la prose françaises nous donnent toutes deux une idée de l’esprit français. La pensée française comme le style français a toutes les qualités de la raison ; elle n’a pas de qualités irraisonnables ; elle est humaine au suprême degré, mais elle n’est pas plus qu’humaine. Nos écrivains ont atteint le style le plus élevé en vers aussi bien qu’en prose, mais ils n’ont pas souvent dépassé les limites fixées par la raison, pour aller errer dans les régions mystérieuses et supra-terrestres de la poésie et
ils ne se sont jamais risqués aussi loin dans ce pays enchanté que les écrivains des autres nations. Ils sont restés fidèles à l’esprit français qui est avant tout humain, qui fuit tout ce qui est plus qu’humain et qui, incomparable dans le fini, se montre lâche devant l’infini.
Bien que nulle pensée humaine ne soit moins nationale que la pensée scientifique, il serait peut-être intéressant pour un homme de science d’étudier ce qui est spécialement français dans la science française, mais c’est la science de la vie française qui est surtout française. Personne en France ne se demande si la vie vaut la peine d’être vécue, et peu pourquoi il faut la vivre. La foi profonde du Français dans la vie est trop forte pour donner quelques chances de succès à de telles questions. Les Français croient sincèrement à la vie, en tant qu’elle est une chose précieuse et ils admettent sa valeur a priori, dès qu’ils se livrent à la spéculation. Leur art est avant tout humain, parce que rien d’humain ne leur est étranger. Leur vie est une œuvre d’art, ils sont tous des artistes dans leurs vies. Ibsen parlait de « vivre sa vie » ; le petit bourgeois français l’a fait avant lui et d’une façon qi lui est propre.
Des plus hautes pensées de l’art français aux préjugés sociaux les plus vulgaires, l’esprit français aide à vivre sur cette terre. Les vies ordinaires françaises sont humaines, comme les plus grands écrivains français l’ont été. Elles sont vécues d’après un plan bien ordonné et ce plan est mis à exécution. Le paysan qui connaît les champs que son fils ou sa fille vont posséder et qui leur donne tous ses soins pour que fils et fille puissent à leur tour remplir leurs obligations envers la vieille terre, le salarié de la ville, qu’il soit vêtu de noir ou en bras de chemise, qui met un peu de son grain pour que « la famille puisse garder sa position sociale », le petit bourgeois, le petit capitaliste qui combinent des mariages pour leur fils ou leur fille, tous ont une foi robuste
en soi-même. Le facteur, l’agent de police, la femme du kiosque de journaux et la concierge sont des êtres « qu’exalte leur position sociale » dans l’humble vie française. Qui rirait de Madame la Concierge ou de Madame la Marchande de journaux ? Elles pensent toutes deux qu’elles sont une valeur permanente dans la ville ; elles ont une « position sociale ».
Le bourgeois français qui a un enjeu plus ou moins grand dans la vie, a foi en elle. Toutes ses idées, qu’elles soient religieuses ou non, sont appropriées à la vie ; elles sont pratiques, avec une sagesse sereine et profonde. Il est parfois aussi rigoureux qu’un puritain, mais il n’est pas plus austère que la vie ; il n’ira pas jusqu’à prétendre au nom de ses principes que la vie n’est pas quelque chose de réel. On ne rencontre pas chez nous de ces personnages qui abondent dans les nouvelles anglaises : la dame qu’on ne voyait jamais sans son chapeau sous prétexte que la vie est un voyage ou cette autre encore qui, trouvant sa fille, âgée de 10 ans, en train de se regarder dans la glace avec un chapeau neuf, le lui arracha de la tête et le jeta au feu en disant que sa vanité la conduirait à la damnation éternelle. Ces deux types ne sauraient être français.
Les Français ont parmi tous les peuples le plus de sens commun. Une bourgeoisie ne saurait avoir trop de bon sens. Sa foi dans la vie n’est pas seulement une simple image de la conversation ; aller au théâtre ou s’asseoir au café et la gentille joie de vivre du bourgeois français, c’est aussi une douce lumière qui l’éclaire et le guide dans toutes ses actions. Elle lui fait goûter de tout avec modération des choses divines, des idées, de la beauté. La bourgeoisie française est probablement la classe moyenne la plus cultivée dans le monde. Ce qu’elle a appris des idées, de la beauté est suffisant pour lui permettre de prendre un plaisir modéré aux lettres et aux arts. Mais si elle leur ouvre son esprit plus que de bien d’autres bourgeois chez
les autres nations, elle ne s’y livre pas corps et âme. La vie est pour elle la chose essentielle : c’est elle qui gouverne toutes les traditions, les préjugés, les petites habitudes curieuses de la bourgeoisie française. Au fond, il y a peu de sentimentalité.
« Primum vivere » aurait été certainement inventé par les Français. Leurs familles sont rationnelles, pratiques ; ce sont la plupart du temps des associations naturelles pour que la vie devienne une bonne affaire. Ils sont parmi les hommes de toutes les nations les grands réalistes qui ne peuvent supporter les rêves, vivre des idéals impossibles, des intentions splendides.
« Qui veut faire l’ange fait la bête », a dit Pascal et il a parlé pour le peuple français. Chez les autres nations, les Russes entre autres, il y a toujours un tant pour cent d’hommes ou de femmes qui vivent à l’ange.
La grande guerre n’a pas apporté de grands changements à l’esprit français. Des sentiments, qu’elle avait fait naître, se sont perdus, quelques tendances du temps de paix ; il les a tout à coup supprimées. L’esprit guerrier a toujours été français. Le patriotisme s’il signifie la garde jalouse d’un caractère national, a toujours été particulièrement français et le peuple français a prouvé sa vitalité d’une façon fort intelligente.
Voici un peuple, d’une natalité plutôt faible, menacé à la fois par des troubles sociaux et pour un pays plus prolifique et au moins aussi puissant que lui ; il apaise les troubles et fort de son droit et de la grandeur de sa cause, sous l’outrage et la menace, il se dresse de toute son énergie devant l’étranger. Le peuple français a donné une preuve éclatante de sa prodigieuse vitalité. En réclamant sa place dans le monde après Casablanca en 1908 et après Agadir en 1911, il a montré qu’il est resté la vaillante nation, la nation civilisée qu’il était autrefois, une nation désormais limitée peut-être, pour ce qui concerne la natalité, mais une nation qui a toujours la ferme volonté de vivre, d’être
une nation et qui n’a pas du tout l’intention de devenir une autre nation. Cette vitalité n’est-elle pas plus forte que celle d’un peuple qui s’est surtout accru par le nombre ?
Il n’y a pas le moindre signe que l’esprit national français soit quelque chose de mourant. La population française augmente difficilement peut-être, mais le peuple français tient sa place plus que jamais. Supposez qu’il en soit réduit un jour à n’être plus qu’une poignée d’hommes en Europe et qu’il demeure ferme, les rangs serrés, pareil à un dernier carré de fantassins chargé sur le champ de bataille. Tous les caractères nationaux peuvent mourir en Europe ; le caractère national français mourra le dernier.
Et la guerre a fait voir qu’il a refusé de mourir. Il est certain que l’un des buts de l’agression allemande était de le tuer, de le tuer sans « rudesse », sauf celle nécessitée par les « horreurs inévitables de la guerre », de le tuer même avec bienveillance, si cela se pouvait, de le tuer encore. La culture allemande croyait que l’esprit national français était quelque chose de mourant, qu’il était miséricordieux d’achever promptement. Pourquoi par une pitié mal comprise le laisser languir ? Mieux vaut un coup de couteau, une guerre courte, rude, horrible et l’organisation allemande arrangerait tout au mieux pour le bien de tous, pour les Français eux-mêmes tout d’abord. Tous les Français avaient besoin qu’on leur apprit, ce qui était bon pour eux et avec leur bon sens ils verraient de suite ce qui était juste et raisonnable. Ils avaient toutes sortes de qualités admirables ; personne n’était aussi prêt à le reconnaître que les Allemands, mais ils étaient fatigués et leurs qualités devaient être remises en valeur par la force allemande. Une partie du territoire français annexée et fortement administrée, le reste de la France étroitement lié à l’Allemagne par une étroite alliance ; son industrie et son commerce enfin réorganisés d’après les
meilleures méthodes allemandes ! Que pouvait désirer la France de plus ?
Ce qu’il y avait de plaisant ou d’horrible, c’était que l’Allemagne croyait à ce qu’elle disait ; elle connaissait moins la France que les insulaires des îles de la Sonde, elle jugeait la France de 1914 ; comme si elle n’avait jamais entendu parler d’histoire, Jeanne d’Arc, la Marseillaise, les historiens allemands les avaient-ils donc oubliées ? Les Français étaient une nation bien des siècles avant les Allemands et un peuple cultivé, alors que les Prussiens étaient encore des serfs vivant dans des marécages. La guerre a montré l’erreur stupéfiante de la culture allemande. Les Français sont plus résolus que jamais à être une nation ; ils ont un grand passé, il n’y a pas de raison pour qu’ils soient épuisés aujourd’hui.
L’esprit de Jeanne d’Arc est aussi vivant que jamais. Bien plus, il brille d’une clarté plus vive, plus lumineuse que jadis. Les Français se battent pour la France, pour leur sol, pour leurs foyers, mais aussi pout Molière, pour Voltaire et pour Renan, pour l’intelligence et le goût, pour le bon sens et la culture française, pour leur vie contre une stupide arrogance. Ils se battent contre une conception intellectuelle inintelligente qui s’arroge le droit d’apprendre au monde à penser. Ils se battent contre une mégalomanie obtuse, sotte et comique, telle que le monde n’en a jamais vu de pareille dans une nation organisée. L’Allemagne les a attaqués. La sotte imprudence dont elle a fait preuve, en voulant réorganiser la pensée du monde, d’après les plans allemands, a choqué leur bon sens et maintenant, ils luttent pour leur vie, pour la pensée française, pour leur santé intellectuelle, pour cet esprit juste et bien équilibré, qui a toujours été leur grande force dans le monde, pour l’intelligence et l’esprit français. Si après Sedan, la France est restée la France, c’est à la pensée française qu’elle le doit. Sedan a eu sa
revanche. Depuis quatre ans, nos soldats opposent victorieusement leur barricade et leur poitrine contre l’envahisseur. Au cri révoltant et oppresseur de « l’Allemagne par-dessus tout », ils ont répondu « Non ». La France doit garder sa place parmi les nations, pour que la raison française vive et rayonne parmi les autres nations. L’esprit triomphe, mais il faut que la force lui vienne en aide. Dans cette longue lutte, la plus grande force de patriotisme, c’est la foi dans la raison française.
Cette croyance, cet espoir, ce désir de victoire qui nous inspire, nous rassénère et nous guide tous est aussi la foi des combattants, de vos maîtres, de vos anciens camarades, de tous ces jeunes intellectuels surtout, qui, dans les tranchées se battent et mènent les autres à la victoire et qui, sont devenus, devant la besogne à faire, soudain des soldats résolus et des chefs admirables. Ceux de 1915, 1916, 1917, sont déjà de vieux soldats, ceux de 1918, des garçons de 19 ans sont allés au front au dernier printemps et combien vivent maintenant ? La plus noble des guerres fait un vide affreux dans la pensée d’une nation ; mais ce vide sera comblé. Après la guerre, ces jeunes intellectuels porteront le flambeau, comme ils l’ont tenu auparavant ? Ce qu’il adviendra d’eux ? Ce qu’ils feront ? Personne ne saurait le dire. Ils sortiront de l’enfer et eux, qui ont montré comme d’autres et mieux que tant d’autres peut-être, qu’ils étaient capables de vivre, d’agir et de mourir pour quelque chose, ils auront le droit de parler bien haut. Ils se diront plus Français que janais, avec la volonté forte et fière de conserver intacts et vivants l’esprit et l’intelligence française, et de garder dans l’intelligence, si possible, les souvenirs de toutes les horreurs qu’une agression sauvage et brutale a répandues sur leur contrée. Beaucoup d’entre eux déjà, dans les tranchées, dans les intervalles que leur laisse le lancement des grenades, discutent des lettres, des arts et de la métaphysique. Ils sont
d’avis que la philosophie et les arts sont dans une tranchée les seuls passe-temps, capables de détourner l’esprit de la guerre à dix mètres des lignes ennemies.
La France devra reconstruire. La jeunesse de demain donnera une vie nouvelle au vieux levain de pensée. Nulle intelligence française ne saurait oublier le mot de Henri Poincaré : « La pensée n’est que la lueur d’un éclair au milieu des ténèbres d’une longue nuit. » Mais cette lueur, c’est tout.
Elle nous a donné notre patrie spirituelle, la grande personne morale de la France, créée par nos penseurs, nos artistes et nos écrivains, la patrie de tous ceux qui nous ont appris à penser et qui constituent notre famille intellectuelle et si, à cette heure où, la victoire s’illumine comme un globe éblouissant à l’horizon, nous célébrons nos soldats, si l’univers entier, nos ennemis mêmes constatent leur héroïsme, unissons-les dans une seule et même gloire, à ceux qui, comme eux, ont incarné l’esprit immortel de la France et qui ont produit ce qu’il y a vraiment de grand, de durable et d’éternel, ce qui mérite de retenir l’attention et l’admiration des hommes. Et vous, les jeunes, vous qui dans ces jours d’épreuve avez appris à souffrir, vous qui êtes à jamais trempés, vous dont le courage n’a jamais faibli, n’oubliez jamais que cette patrie spirituelle est bien aussi une réalité que vous devez défendre, connaître et aimer. Cherchez dans Montaigne, Rabelais, Descartes, Voltaire, Diderot, Balzac, Hugo, Flaubert et tant d’autres ce que nous avons de meilleur, ce que représente la France par la pensée, dans l’histoire des civilisations et vous saurez ainsi répandre et accroître notre influence morale et intellectuelle dans le monde. Ce devoir vous semblera facile, car vous serez aidés, soutenus, encouragés par l’admiration, la tendresse et la reconnaissance universelle. Bientôt, sur le terreau neuf de la civilisation que des ouvriers, vaillants et habiles, disposent par-dessus des vieilles
idées ataviques, venues du fond des âges et durcies au feu du fanatisme prussien, vous verrez fleurir, à la lumière des heures glorieuses qui commencent, les nobles conceptions de la liberté des peuples et de l’égalité des races. Une ère nouvelle s’annonce, une ère brillante entre toutes, où un pays qui, cette fois encore, a été le champion du droit, de la justice et de l’égalité adorable des hommes, une nation, qui s’est élevée à la hauteur spirituelle de la France, sera plus grande, plus riche et plus rayonnante que jamais pour le bien et l’ornement de l’humanité.
Ce discours soulevait à maintes reprises de vifs applaudissements, puis M. Viguié, sous-préfet, prenait la parole en ces termes :
Mes chers Enfants,
Autrefois, avant la guerre, la distribution des prix était pour tous une grande fête. Autour de l’estrade, élèves, parents, amis, tout le monde s’empressait ; il y avait de la musique, des drapeaux, des fleurs. Bref, dans un décor agréable, au milieu de la joie générale, c’était vraiment une réjouissance publique.
Il n’y avait pour tous et spécialement pour vous qu’un moment ennuyeux : c’était celui des discours. Le président de la cérémonie et le professeur chargé de prononcer le discours d’usage sur des sujets littéraires, philosophiques ou moraux berçaient tour à tour l’assemblée de leurs périodes élégantes et balancées mais toujours trop longues surtout au gré d’un jeune auditoire impatient de reprendre sa liberté.
Aujourd’hui, les graves circonstances que nous traversons ont réduit cette cérémonie à l’essentiel et supprimé tout ce qui constituait son éclat extérieur. Il me paraîtrait donc
souverainement injuste à votre égard, puisque son attrait a disparu, de prolonger outre mesure la partie qu’en d’autre temps vous paraissait la moins agréable.
Votre professeur a su éviter cet écueil par un discours précis et documenté, inspiré d’un haut sentiment patriotique. Il a su vous intéresser, vous l’avez écouté attentivement et vous profiterez, je suis sûr, de ses conseils. Je ne saurais pour ma part prétendre à retenir aussi longtemps et aussi utilement votre attention, mais vous excuserez, j’en suis certain, cette insuffisance, en raison de mon extrême brièveté.
Permettez-moi seulement de m’associer d’avance et du plus profond de mon cœur à l’hommage que tout à l’heure on va rendre aux anciens élèves du Collège tombés au champ d’honneur.
Sans regret, sans faiblesse, ils ont pour nous défendre sacrifié cette vie pleine de promesses dans laquelle la plupart entraient à peine d’un pas joyeux ; que leur mémoire demeure à jamais parmi vous comme le plus haut et le plus pur exemple.
Et n’oublions pas non plus vos anciens camarades qui combattent encore ; la liste des citations et des décorations qu’ils ont mérité formerait le plus émouvant et le plus glorieux des palmarès, mais leur tâche est dure et périlleuse ; qu’ils sentent derrière eux notre constante et affectueuse pensée.
Et maintenant mes enfants, encore un mot.
Au temps jadis, quand la distribution des prix clôturait l’année scolaire, je vous aurais, suivant l’usage, à la veille de ces vacances si impatiemment attendues souhaité de les employer le plus joyeusement possible, je vous aurais recommandé d’y
puiser des forces nouvelles et aussi de sages révolutions pour le travail futur.
Cette année, par une exception qui, nous en sommes sûrs, ne se renouvellera pas, ma tâche est moins agréable et je dois simplement a u seuil de cette année d’études vous engager à poursuivre un utile et laborieux effort.
Cet appel au travail que je vous adresse, je suis sûr que vous l’entendrez. Vous l’entendrez, car quel que soit votre âge vous êtes déjà de bons et braves petits Français et aux heures que nous traversons, où tout le monde fait son devoir, vous sentez que vous devez faire le vôtre qui est de travailler et de vous instruire.
Bientôt, demain peut-être, la victoire complète et définitive viendra couronner l’héroïsme de nos soldats. Mais pour que notre triomphe soit fécond, pour que soient réparées tant de ruines et tant de misères, le pays aura besoin pendant de longues années de rassembler et de multiplier toutes ses énergies ; il faudra que tous les Français, afin que la France garde dans le monde la place qu’elle doit avoir, contribuent par un labeur sans cesse accru, à cet immense travail de réparation et d’organisation.
Cette œuvre de demain, mes enfants, ce sera la vôtre, vous qui êtes l’avenir ; pour la bien accomplir, préparez-vous dès maintenant par votre travail et vous serez ainsi, j’en suis sûr, les dignes héritiers de ceux qui ont combattu et sont morts pour sauver la France.
L’allocution de notre sympathique sous-préfet soulevait d’unanimes applaudissements. M. Leblanc, principal du Collège, donnait alors lecture de la liste des élèves de
l’établissement morts au champ d’honneur, funèbre palmarès que l’assistance profondément émue écoutait debout.
Le Casino vers 1912 (cliché Rameau n°497)
Discours et Palmarès de 1919
La salle du Casino en 1908 (cliché Garnier)
L’Abeille d’Étampes, n° 29, samedi 19 juillet 1919, p. 2
La distribution solennelle des prix aux élèves du Collège Geoffroy-Saint-Hilaire a eu lieu samedi [12 juillet 1919] dans la salle du Casino. M. Ferrand, inspecteur d’Académie, présidait, assisté de MM. Bouilloux-Lafont, conseiller général, maire d’Étampes et de M. Leblanc, principal du Collège. Sur l’estrade, avaient pris place avec les professeurs de l’établissement, MM. Gauché et Gagneux, conseillers municipaux ; François, procureur de la République ; Gleyzes, ancien inspecteur primaire ; Moussard, inspecteur primaire ;
Castelot et Monchoux, anciens professeurs ; Dr Manet ; Diard,
caissier de la Caisse d’Épargne ; Colson, Gorneau et Mulard, directeurs des écoles communales.
Une affluence nombreuse et élégante emplissait la salle.
A l’ouverture de la séance, l’excellent orchestre, composé de jeunes artistes, sous la direction de M. Schvartz, exécutait une vibrante Marseillaise et M. Ferrand, donnait la parole à M. Thourigny, professeur de sciences physiques qui s’exprimait en ces termes :
Chers élèves,
Au moment où je prends la parole pour prononcer le traditionnel discours qui clôture le cycle des études de l’année scolaire, j’éprouve une impression particulière, dont je ne puis me défendre, et, tout ému du périlleux honneur d’avoir à vous
entretenir à mon tour, je ne puis que vous demander l’indulgence dont n’avaient besoin aucun des orateurs qui m’ont précédé ici à l’occasion de solennités semblables à celle qui nous réunit aujourd’hui.
J’essaierai d’être bref ; mais avant de vous rendre la liberté, j’ai cependant un gros sacrifice à vous demander ; j’ai à vous dire des choses plutôt sérieuses ; pour vous les faire entendre, j’ai besoin de votre attention soutenue et c’est pour l’obtenir de votre bonne grâce que je me permets de vos appeler mes chers camarades, imitant en cela César, qui, pour mieux s’assurer le concours de ses légionnaires, usait volontiers de ce vocatif insinuant et caressant « Commilitones », « chers compagnons d’armes ».
Laissez-moi donc, mes chers amis, vous parler de la double influence que peuvent exercer les études scientifiques sur la formation et le développement de votre esprit et de votre caractère.
Les besoins de la société moderne rendent nécessaire l’acquisition d’un savoir de plus en plus vaste et varié et il devient de plus en plus difficile pour vos maîtres, de condenser en des leçons abrégées toute l’encyclopédie des connaissances reconnues indispensables pour faire de vous plus tard des hommes éclairés capables de vous diriger par vous-mêmes et capables à l’occasion de diriger les autres.
Aussi quand vous parcourez l’histoire des vicissitudes qui ont secoué et trop souvent, hélas ! bouleversé l’humanité ; quand, guidés par l’inspiration poétique, vous vous élevez au-dessus des contingences réelles et que faisant vôtres les paroles enflammées des poètes et des grands orateurs, vous restez ravis devant de sublimes pensées, quand perdue dans la
contemplation des chefs-d’œuvre de nos grands peintres, ou doucement bercée par le rythme mélodieux et les harmonieux accords d’une musique divine, toute votre âme d’artiste se réveille et s’affine, quand enfin vous suivez les progrès ininterrompus de la science à travers les siècles, ceux à qui ont été confiés l’honneur et la charge de vos instruire n’ont jamais eu la prétention de faire de vous des Pic de la Mirandole capables de discourir avec compétence de omni re scibili.
Notre enseignement plus modeste se propose un double but : tout en vous léguant un ensemble imposant de connaissances acquises, vos maîtres cherchent avant tout à vous apprendre à observer avec précision, à raisonner avec méthode et à développer votre naturelle tendance à admirer tout ce qui est vrai, tout ce qui est beau et tout ce qui est bien ; et, sans contester l’avantage que présentent les études littéraires ou artistiques pour orner votre esprit, je pense vous rendre un réel service en vous montrant combien est important aussi le rôle des études scientifiques pour donner leur plein essor à vos facultés intellectuelles.
L’étude sérieuse et approfondie réclame de votre part des efforts d’intelligence et de volonté dont l’intensité ne peut s’accroître que graduellement, que par une sorte de répercussion continue entre les résultats déjà acquis et ceux que nous poursuivons. Mus par le naturel désir de combattre notre ignorance, nous tenons tous à nous instruire, à faire appel à toutes les ressources de notre application, de notre imagination et de notre bon sens pour tenter de déchiffrer les profonds mystères de la nature, et, bientôt encouragés par nos propres découvertes, nous nous sentons comme aiguisés, stimulés, pour aller de l’avant et entreprendre de nouvelles recherches, essayant de résoudre tous les problèmes qui obscurcissent encore les horizons de la science, tellement est ardente notre
soif de vérité, tellement est violent et impérieux l’instinctif besoin que nous avons de vouloir tout expliquer.
Le savant dans son laboratoire est obligé par la nature et la complexité même des phénomènes qu’il observe et qu’il étudie de prêter une attention soutenue et toute particulière aux différentes phases de ses expériences, la moindre distraction pouvant être parfois suivie des conséquences les plus funestes, et il est aisé de comprendre jusqu’à quel point les laborieuses et patientes recherches du géologue, du botaniste, du physicien et même du mathématicien, constituent peut-être l’exercice le plus utile pour développer en nous l’art d’être attentif, pour nous faire contracter peu à peu l’habitude de resserrer notre activité intellectuelle sur un plus petit espace de façon à la rendre plus intense, en un mot, pour favoriser le développement de cette grande qualité de l’esprit : l’attention raisonnée et réfléchie.
A certains jours maussades où rien ne plaît, où tout effort nous coûte et semble surhumain, nous éprouvons le besoin de nous délasser en nous transportant par la pensée et pour un instant dans un monde imaginaire et en nous forgeant un idéal capable de remplacer la réalité. Il arrive même souvent que notre imagination, avec une certaine logique naturelle, crée de toutes pièces, comme une copie anticipée de la réalité ; elle peut alors inventer des hypothèses qui, débarrassées de leur gangue, traduiront les véritables lois qui régissent les phénomènes naturels ; elle nous permet de découvrir en l’espace d’un éclair, des lois et des règles qui bien suivies et bien appliquées peuvent modifier profondément les conditions matérielles et sociales de l’humanité.
Eh, bien ! mes chers amis, cette imagination si fertile, si créatrice, existe dans les sciences. Tout le monde connaît l’histoire de Pascal qui, grâce à sa puissance d’imagination et
d’invention, retrouva seul à l’âge de douze ans, sans le secours d’aucun livre ni d’aucun maître, les principaux théorèmes de la géométrie euclidienne. Et qui n’a entendu parler de ces hypothèses hardies et merveilleuses qui étonnent autant par leur simplicité que par leur fécondité ? La France s’honore d’avoir donné le jour à des hommes tels que Buffon et Laplace, qui, embrassant d’un seul coup d’œil la double immensité des espaces et des temps et ne la trouvant pas trop vaste pour leur génie, nous font assister en quelque sorte à la naissance et aux lentes transformations de notre planète perdue dans l’Univers. Quoi de plus admirable aussi que cette synthèse gigantesque dont rêvent les savants et qui les pousse à rechercher enfouies dans le sol à l’état de fossiles les mailles qui doivent compléter la chaîne ininterrompue des êtres vivants ! Permettez-moi encore de vous rappeler la somme considérable de travail fournie par un de nos plus profonds astronomes du siècle dernier, Le Verrier, qui, après deux années de calculs, arrivait à fixer la position dans le ciel d’une planète qu’aucun œil humain n’avait encore perçue ; ne possédant pas de lunette assez puissante pour observer l’astre dont il venait de découvrir l’existence par la seule vertu du calcul mathématique, il écrit à un de ses collègues plus heureux en le priant de chercher la planète et le soir même, au reçu de la lettre de Le Verrier, le 23 septembre 1846, un nouveau monde était découvert.
On comprend facilement comment de pareils travaux tout d’observation, d’expérimentation et de raisonnement, finissent par donner à notre esprit plus de force et de sagacité, et, ces habitudes de circonspection et de méthode une fois acquises, se retrouveront partout ailleurs dans l’examen des questions sociales les plus graves, qui demandent à être traitées avec prudence et discernement et que les ignorants tranchent cependant avec tant de promptitude et de hardiesse. D’ailleurs, l’étude et le commerce des sciences inspirent à l’enfant une
salutaire défiance pour toute idée vague et obscure, pour toute affirmation dénuée de preuve, elles exercent sur le langage, et, par suite, sur la pensée, une action décisive ; elles nous habituent, inconsciemment, à ne nous servir que de mots ou de termes exacts et précis, qui, plus tard, dans les discussions auxquelles les circonstances de la vie nous feront un devoir de prendre part, mettront plus de clarté et donneront à nos paroles plus de poids et de valeur objective.
L’influence de la culture scientifique n’est pas moins considérable dans le domaine moral, et tout d’abord, malgré leur austérité apparente, les scientifiques offrent à ceux qui se consacrent à leur étude, des satisfactions que le vulgaire ne goûtera jamais. La joie éprouvée par l’élève qui a résolu tout seul, mais avec effort et travail, un problème difficile et compliqué, cette joie est pour lui la meilleure des récompenses, elle l’encourage plus que les satisfecits qu’on pourrait lui décerner ; l’élève puise dans ce succès personnel une énergie toute nouvelle et c’est ainsi que son caractère se trempe, que sa personnalité s’affirme par le travail intellectuel ; désormais, il aura confiance en lui, il comptera d’abord sur lui, il sera prêt à l’occasion à ne pas reculer devant d’autres difficultés.
Grande fut la joie d’Archimède, dont toute la préoccupation se portait sur la recherche de la solution d’un problème, lorsqu’un jour, au bain, il sentit son corps soulevé par la poussée exercée par l’élément liquide et fut ainsi conduit à la découverte du fameux principe qui porte aujourd’hui son nom. En 1617, Jean Néper publiait suivant ses propres paroles : « Une table merveilleuse de logarithmes et une explication de son usage universel, facile et rapide dans tout calcul mathématique » et, tout débordant de joie et d’enthousiasme, invitait le lecteur à payer avec lui un tribut de gloire et de reconnaissance à Dieu comme souverain auteur et dispensateur de tous les biens.
Les profondeurs vertigineuses où gravite le monde stellaire, les vitesses incroyables avec lesquelles se propage la lumière et l’électricité, la complexité et la diversité des êtres qui nous entourent et l’étendue des siècles que nous sommes aujourd’hui amenés à donner à la lente évolution de notre monde, bouleversent et confondent notre imagination. Dans l’espace comme dans le temps, les scientifiques approchent de plus en plus de l’infiniment grand comme de l’infiniment petit et sans jamais pouvoir les atteindre, elles arrivent à mesurer des quantités dont la grandeur ou la petitesse étonnent même ceux qui savent comment se font ces mesures. N’oublions pas du reste nous cause beaucoup plus de plaisir que sa possession :
« Si l’on m’offrait, disait un écrivain célèbre, le choix entre la vérité toute trouvée et le plaisir de la chercher, c’est le second parti que je prendrais. »
Le savant a donc ses émotions tout comme l’artiste ou le poète, elles peuvent être aussi vivaces et aussi profondes que les leurs ; la curiosité naturelle qui nous incite à tout voir et à tout savoir, fait naître dans notre âme, à mesure que l’intelligence se développe, la joie toute particulière de comprendre et de découvrir, et ce qui avant tout anime et soutient le chercheur dans son travail opiniâtre, c’est l’amour de la vérité pour elle- même, indépendamment de ses applications pratiques. « Il y a au monde, écrivait Augustin Thierry dans les dernières années de sa vie, quelque chose qui vaut mieux que les jouissances matérielles, mieux que la fortune, mieux que la santé elle- même, c’est le dévouement à la science. »
Les études scientifiques non seulement procurent à l’élève studieux de douces satisfactions, mais elles favorisent encore le développement des plus nobles sentiments moraux, car les plaisirs de l’étude, en détournant l’âme des occupations futiles ou grossières sont déjà des auxiliaires de la vertu. L’étude des
sciences qui nous révèle l’ordre de la nature, nous dispose à introduire aussi de l’ordre dans notre conduite. En nous faisant connaître les rapports étroits qui unissent tous les êtres, elle accroit en nous le sentiment de la solidarité universelle. Celui qui s’intéresse aux lois qui régissent le monde physique, aura honte de s’abaisser aux conversations banales, aux médisances perfides, aux mesquineries d’un égoïsme étroit et choquant. La vraie science, quoi qu’on en ait pu dire, est et sera toujours une grande école de morale et la recherche de la vérité conduira toujours les âmes droites et bien douées à l’admiration de tout ce qui est beau et à la pratique de tout ce qui est bien.
Aussi, n’est-il pas rare de rencontrer parmi les véritables savants, sous des apparences parfois un peu gauches, un peu frustres, — car beaucoup d’entre eux ont leurs petites manies inoffensives, — des hommes qui sont des modèles d’abnégation et de dévouement.
Avec quel désintéressement, sans souci du danger, uniquement hantés du désir de sonder les mystères de la nature et d’enrichir l’acquis de nos connaissances, de hardis explorateurs doublés de savants, n’ont-ils pas consacré toute leur énergie, toutes leurs ressources, parfois jusqu’à leur vie, à parcourir les océans, à gravir les sommets les plus élevés comme à descendre au fond des mers, à se rendre sous les latitudes les plus chaudes comme sous les plus froides et cela, bien souvent, pour courir soit à la recherche d’une empreinte d’un animal ou d’un végétal disparu, soit à la découverte de quelque nouveau gaz vomi des entrailles de la terre par un majestueux volcan ou pour tenter de mesurer avec encore un peu plus d’exactitude la longueur d’un fragment de méridien.
D’autres enfin, comme notre grand Pasteur, armés de puissants microscopes, passent leur vie à livrer les plus rudes
combats aux infiniment petits qui, sans répit, s’emploient à désagréger le fragile organisme qu’est notre corps, et, en nous traçant de sages règles d’hygiène, nous donnent les moyens de rester ou même de revenir forts et vigoureux et de réaliser le mens sana in corpore sano des Anciens ; et, grâce à cette heureuse influence du physique sur le moral, l’exécution fidèle de ces prescriptions donnera plus de force de pénétration à notre intelligence, plus de nerf et de fermeté à notre volonté et plus de ressort à notre activité, si bien que toutes nos facultés trouvant ainsi leur plein épanouissement, nous nous assurerons une jouissance plus parfaite du bonheur que nous poursuivons tous.
Mes chers amis, je n’abuserai pas plus longtemps de votre patience, je n’ai plus qu’un mot à vous dire ; si plus tard à vos moments d’ennui, il vous arrive de vous rappeler votre professeur de sciences, réservez-lui dans votre souvenir un petit espace libre, il ne vous en demande pas davantage pour le prix de sa trop longue leçon qui contient cependant une recette précieuse pour vous, à savoir que l’étude sérieuse des sciences de la nature peut aussi contribuer à édifier votre bonheur.
Le sympathique professeur qui, on s’en souvient, subit en Allemagne de longs mois d’une dure captivité, était chaleureusement applaudi ; puis M. Ferrand prononçait un discours dont la haute portée morale et la documentation puissante et édifiante ont vivement impressionné l’assistance. Nous nous faisons un devoir et un plaisir d’en publier le texte que nous soumettons aux méditations de tous nos lecteurs :
Mesdames, Messieurs,
Je remercie M. le professeur Thourigny. Il nous fait partager sa foi dans la vertu éducative et moralisatrice de la science. Et il
le fait bien à propos, car jamais nous n’avons eu si grand besoin de demander à la science nos ressources et nos espoirs.
La guerre, si glorieuse qu’elle soit pour nous, laisse notre nation exsangue et fiévreuse. L’après-guerre sera presque aussi redoutable que la guerre. Il y aura de par le monde, les bien- portants à qui ces dernières années furent légères, à qui la vie sourit, et les glorieux mutilés qu’on salue respectueusement mais dont on prend lestement la place.
Hommes ou peuples, les éclopés ne peuvent vivre de leurs seuls lauriers.
L’énigmatique Allemagne qui se déclare martyre quand tout chez elle est intact, hormis l’orgueil, quand tous les champs sont cultivés, quand toutes les usines marchent (Krupp est plus riche que jamais), quand toutes les villes sont debout, quand tous les monuments colossaux se dressent encore et proclament qu’on veut dominer l’univers, l’Allemagne sera-t-elle demain ce qu’elle était hier ? Nous ne savons. Il dépend d’elle-même d’être ou de ne pas être. Tout ce que nous constatons, c’est qu’elle veut être et qu’elle espère toujours grandir aux dépens d’autrui.
D’où lui venaient ses prétentions et sa foi arrogante en ses forces ? Précisément de la Science qu’elle avait — tout comme le vieux Dieu — domestiquée au service de ses ambitions. Et sa science progressait à pas de géant.
Non que le savant allemand fût un être surnaturel et que le génie allemand s’élevât d’un puissant essor. Le savant allemand était souvent un vrai savant, mais souvent aussi un savant « à la suite ». Originale ou non, bien des fois « habit d’arlequin » ou costume d’emprunt, la science allemande, — dût-elle acheter ou
piller les brevets du monde entier — était réaliste ; entendez par là qu’elle visait aux affaires, qu’elle avait pour idéal de se monnayer en beaux écus sonnants et d’enrichir la « grande nation ».
Ouvrez une statistique et comparez la production de la Germanie à celle de la France. En trente ans, la richesse allemande a crû dans des proportions qui dépassent l’imagination. La France, pendant ce même temps, restait presque stationnaire, je n’en donnerai que deux preuves.
L’hectare de froment produit, en 1880, 11 quintaux 07 en France, 11,8 en Allemagne. Ce point de départ est donc sensiblement le même dans les deux pays. 20 ans après, l’hectare produit 12 quintaux et ½ et l’allemand 18 quintaux 7. Après 1900, l’écart s’accentue encore ; les années d’avant la guerre, la moyenne est de 13,52 pour la France, pour l’Allemagne de 20 quintaux 3.
Or, n’allez pas croire que l’Allemagne ait abandonné les champs improductifs pour se limiter à emblaver les terres de rendement exceptionnel : la surface cultivée en blé a augmenté en Allemagne, diminué en France ; c’est nous qui délaissons les terres ingrates, ce qui doit augmenter notre moyenne. Sur un même sol, là où 4 allemands trouvaient à manger en 1880, 7 peuvent vivre 30 ans plus tard. En France, la nourriture reste à peu près stationnaire, la population aussi.
Mêmes constatations et non moins significatives au chapitre des pommes de terre. En France, 70 quintaux ½ à l’hectare en 1880, 87 ½ en 1913 ; belle augmentation de 17 ! Oui, mais [en] Allemagne, 70 quintaux ½ en 1880, 132 et davantage en 1913, soit une augmentation de près de 62 quintaux.
Etonnez-vous après cela que cette Germania nourricière, aux mamelles si extensibles ait appelé à naître une pareille masse d’hommes ! Il était inévitable qu’elle débordât sur le monde… Alors que le champ du Français s’accommode du « fils unique » qui répond à son genre de fertilité !
1871 : France 35 millions d’habitants ; 1914 39 millions.
1871 : Allemagne 36 millions ; 1914 70 millions.
Est-ce clair ? Et que le facteur décisif de cet enrichissement s’appelle nitrate ou soit potasse, je ne lui donnerai qu’un nom générique : c’est le dressage scientifique du producteur allemand.
N’est-il pas évident que si la France veut vivre, il lui faut à son tour, créer et les ressources et la population qui soutiendront sa grandeur et l’empêcheront de disparaître étouffée entre les édifices politiques monstrueux que l’avenir nous opposera ? Certes nous favorisons de notre mieux la naissance des petites nations : mais notre sort sera-t-il d’être l’une d’elles quand les Etats-Unis compteront 200 millions d’habitants, et « l’univers anglais » 400 ?... La France haussera sans doute aussi le nombre de ses naissances, mais quoi ! peut- être jusqu’à ce total mirifique de 40 millions d’âmes que, depuis cinquante ans, nous effleurons sans l’atteindre. Encore devons-nous l’estimer heureuse de pouvoir demander à ses colonies un supplément d’hommes et de ressources qui lui permettent — pour un temps — de faire figure dans le monde.
Produire ou ne pas produire, se peupler ou se dépeupler, c’est- à-dire être ou ne pas être : voilà le problème.
Produire pour pouvoir peupler : mais avec quoi produire ? Nos 1 700 000 morts (sans compter le million d’enfants qui auraient dû naître et ne sont pas nés), la paix ne nous les rendra pas. Nos campagnes ont toujours manqué de main-d’œuvre : combien davantage maintenant !
Et pourtant la partie est belle encore, si nous voulons. La main-d’œuvre manque : que la machine la remplace. L’esclave antique, le prolétaire moderne, machines humaines de faible rendement doivent (l’intérêt des hommes comme leur fraternité l’exige) faire place au puissant tracteur, à l’agile engrenage, au mécanisme ingénieux et de marche sûre. Du même coup, tout l’édifice social s’élève d’un degré. Tout homme est libre et commande… à l’esclave métal. Tout travailleur est, pour le moins, mécanicien sinon ingénieur. Tout prolétaire passe capitaliste. La production s’accélère et la vie chère, ce cauchemar, devient un lointain souvenir.
Nous n’en sommes pas tout à fait là… hélas ! et le commis- voyageur boche aura longtemps beau jeu à nous vanter sa marchandise bon marché et sa camelote aussi commode que laide. Mais si nous ne nous hâtons de nous armer contre sa concurrence, de nous donner et le matériel producteur et l’esprit hardi de production qui conviennent au peuple si coûteusement vainqueur, alors nous serons vaincus dans l’après-guerre par le producteur ennemi. Or, la victoire économique du Boche, ne l’oubliez pas, c’est l’exubérance de sa population, la croissance de sa fortune, la multiplication de ses usines qui toutes sont à la fois usines de paix et usines de guerre.
Ainsi nous devons nous faire à cette idée que le Français de demain ne peut plus être un manœuvre, une machine humaine ; qu’il doit tendre à devenir de plus en plus homme de savoir et d’initiative ; que sa préparation à la vie doit être celle d’un
citoyen libre et responsable, d’un homme qui veut agir et sait agir ; que sa préparation à une profession doit être celle d’un homme réfléchi, méthodique, de culture scientifique, capable d’observer, d’interroger les faits, de les comprendre, de remonter jusqu’à leurs causes, enfin de se débrouiller, devant une panne de moteur s’il dirige une machine, comme devant une complication d’ordre politique si l’heure est venue pour lui de prendre parti comme citoyen.
Cette formation du Français de demain, nous voudrions que ce collège d’Étampes qui a derrière lui un si beau passé, et qui depuis l’origine ne songe qu’à évoluer selon les besoins de l’avenir, nous voudrions que ce collège l’entreprît avec des hardiesses nouvelles et une confiance en lui qui serait pleine de promesses. Nous souhaiterions que la municipalité lui adjoignît sans tarder — parce que les heures sont précieuses, parce que le sang de la France a fui goutte à goutte et qu’à son noble corps épuisé il faut en hâte infuser une vigueur nouvelle —, que la municipalité, dis-je, lui adjoignît sans tarder une section technique. Là le jeune collégien, tout en suivant avec fruit ce qui serait indispensable de nos cours littéraires, se formerait à loisir aux sciences et à leurs applications pratiques. Quand il aurait étudié avec le professeur de sciences, à l’aide d’expériences, de calculs, d’inductions, quelque loi scientifique de haute valeur, il ne la classerait pas vénérable et intangible dans quelque coin de sa mémoire, mais, bien vite, il irait essayer une application pratique et reconnaître quel obstacle ou quel secours cette même loi lui présentera dans la vie : car pour vaincre la nature, ne faut-il pas obéir à ses lois ? Il visiterait avec le professeur d’agriculture telle ou telle exploitation agricole : il examinerait le bétail, les engrais, les semences, leur rendement. Il étudierait les machines, apprendrait à les démonter, à diagnostiquer leurs défaillances, voire même à y remédier. Il se ferait la main à certains travaux d’atelier. Ni les
moteurs ni les forces motrices ne lui seraient étrangers. Ni la vie rurale, ni les préoccupations du cultivateur, ni les bienfaits de l’association, ni les lois d’usage courant ne lui échapperaient. Il n’aurait aucune prétention à être un savant, ayant appris tout juste assez pour mesurer la petitesse de son savoir : mais il se serait fait une mentalité docile aux enseignements des savants, une culture qui le préparerait à se cultiver davantage. Oserai-je dire qu’il saurait beaucoup s’il savait seulement bien lire ? Je veux dire si, premièrement, il n’avait pas pris en dégoût les livres… qui ne sont pas des romans, et si, ensuite ouvrant un ouvrage d’économie rurale, par exemple, ou écoutant une conférence du professeur d’agriculture, ou une discussion au syndicat agricole, il se trouvait tout heureux et tout aise de comprendre ce qu’il lirait ou ce qu’il entendrait et d’y prendre plaisir et profit.
Perfectible et désireux de se perfectionner, le collégien de la section technique deviendra donc le producteur prévoyant et débrouillard dont la France a besoin. Et ainsi il fera honneur à la maison qui l’aura élevé et donné à la nation… pourvu, du moins, que tout ceci ne soit pas le rêve de Perrette, que la section technique du Collège d’Étampes vienne au monde, et que, comme je le souhaite et l’espère, la municipalité « lui prête vie ».
Les applaudissements terminés, l’orchestre se fit entendre et ce fut une véritable aubaine pour beaucoup d’assistants privés de bonne musique depuis cinq ans. Puis M. le Principal fit la lecture, que tout le monde écouta debout, de la liste des fonctionnaires et des anciens élèves du Collège morts pour la patrie. Voici les noms de ces vaillants :
Maxime LECLERC, Pascal GHIO, Général DELARUE ; Pierre DELPEUCH, Paul DELPEUCH, Maurice VILLETTE,
Francis AUBERT, Marcel SARCIRON, Charles AUBRY, René SOUBALOFF, Henri BLAVET, Georges MASSON, Georges LÉRY, Charles IMBAULT, Stanislas DEMARSEILLE, Charles DUCLOS, Pierre GUION, André MÉNARD, Raoul BONNIN, Charles LEFEBVRE, Lucien TIMBERT, Jacques ARGENVILLIERS, Charles RABOURDIN, Louis
GUILLOTEAU, André NAÏS, Marcel LEDUC, Georges PAPINEAU, Marcel DELESSERT, Gaston BOUTROUX,
Louis PETIT, René GRAJON, Pierre LAMBERT, Louis MICHAU, René DAVID, Jacques MONIN, Lucien POISSON, Charles LANGUMIER, Louis MIGNON, Gaston LANCELEUX, Louis TERRIER, Raphaël MIGNON, CHACHIGNON, Roger DUVERSON, Emile EDET, Louis KREMER, René QUISFIS, Yves MARIA, Jacques BOUVARD, Louis JAUBERT, Marcel PUIS, Louis AUBERT,
Marcel RICHE.
La distribution des prix suivit, agrémentée d’intermèdes de musique qui furent unanimement appréciés et très applaudis.
Voici un extrait du palmarès des récompenses décernées aux élèves :
Baccalauréats
Lettres philosophie (2e partie) : COUSIN Henri, admissible.
Latin-grec (1re partie) : RICHAULT Pierre ; TERRIER Olivier, mention : Assez bien.
Sciences-langues vivantes (1re partie) : FOURRAS René, admissible.
Certificat d’Etudes Secondaires
1er degré : CHARPAGNE Henri ; BOIVIN Jean ; DUBOIS Jean ; JACQUIER Léon ; MIGNON Marcel.
Elémentaire : BONAT Jean ; DUROCHER Jacques ; FANTON Lucien ; FANTON Marcel ; LACHENY Jacques ; LANNOY André ; LEFEBVRE Maxime ; LELONG Paul ; MANET Olivier ; RABOURDIN Marcel ; VAILLANT Marcel.
Certificat d’Etudes Primaires
DAUER Maurice.
Ont reçu les félicitations du Conseil de discipline, les élèves : RICHAULT Pierre, élève de philosophie, externe ; TERRIER Olivier (1re A), externe ; DELAROCHE Emile (1re D), interne ; CHARPAGNE Henri (3e B), externe.
DEUXIÈME CYCLE
Classe de mathématiques et de philosophie
Elèves le plus souvent nommés : RICHAULT Pierre, 4 n. ; prix spécial à l’élève COUSIN Henri qui, malade une partie de l’année, n’a pu prendre part à toutes les compositions.
Classe de première
Sections A B C D
Excellence : A B TERRIER Olivier, 11 n. ; C D
DELAROCHE Emile.
Classe de seconde Excellence : LECOMTE Robert, 5 n.
Elèves le plus souvent nommés : DUROCHER Robert, 5 n. ; GRENET Auguste, 5 n. ; BLONDELOT Maurice ; GERVAISE Raymond ; SCHAEFFER Jean, 4 n. ; DUPRÉ Bernard.
PREMIER CYCLE
Classe de troisième Excellence : CHARPAGNE Henri, 11 n.
MIGNON Marcel, 6 n. ; BOIVIN Jean, PRÉVOST Robert, 4
n. ; AVENEL Pierre, DUBOIS Jean, JACQUIER Léon, 3 n. ; MAUZAC Pierre, RIMMEL Raymond, RANDON, 2 n.
Classe de quatrième A
Elèves le plus souvent nommés : CHAMBON Charles, n. ; CÉLESTIN Adrien, 5 n. ; ROBERT Pierre, 3 n.
Classe de quatrième B
LECLERCQ Léon, 8 n. ; BOURGEOIS Nicolas, 5 n. ;
DENIZE Henri, 4 n. ; GUILLAUME Maurice, 2 n.
Classe de cinquième A
CHAVIGNY Pierre, 10 n. ; PERDUCAT Charles, 6 n. ; LAGARROSSE Pierre, 5 n ; BRUNEAU Pierre, 2 n.
Classe de cinquième B Excellence : DESFORGES René, 8 n.
CHARPAGNE Maurice, 8 n. ; GUITTON Maurice, 7 n. ; RYCKEWAERT André, 6 n. ; GAULTIER Louis, 5 n. ; DRON
Maurice, 4 n. ; LECOMTE Michel.
Classe de sixième A
Jacques, 3 n.
Classe de sixième B Excellence : VAILLANT Jean, 2 n.
BRÉBION Georges ; DAUER Maurice, 9 n. ; CHAVIGNY Jean, 6n. ; CREVAUX Daniel, 5 n. ; LÉAUTÉ Pierre, PASQUIER André, 4 n. ; MAZURE Albert, VAILLANT Jean,
2 n. ; ARNOULT Robert, BILLARAND Maurice.
DUROCHER Jacques, 7 n. ; FANTON Lucien, FANTON Marcel, LANNOY André, RABOURDIN Marcel, 6 n. ; LELONG Paul, 5 n. ; BONAT Jean, 4 n. ; RANDON Philippe, 2 n. ; MINIER Roger.
Classe de huitième Excellence : VIGUIÉ Raymond, 9 n.
LIGNIER Pierre ; TÊTU Fernand, 6 n. ; HEYSER Maurice, ROLLET Marcel, 4 n. ; JEANNIARD André, 2 n. ; SÉDARD
Jacques.
Classe de neuvième
LELONG Pierre, 5 n. ; SPINETTE Maurice, 3 n. ; BEAUFORT André, BLUET Henri, CHARDON Paul, DELABROUILLE André, DIARD Roger, LEGENDRE René,
LUTAUD Xavier.
Classe préparatoire Excellence : MANET Philippe.
n. ; MICHAUT Louis, 4 n.
POPOT André, 3 n. ; MARTIN Jean, 2 n. ; BEAUFORT
Henry, BOUDARD Fernand, NUGUE Bernard.
Classe enfantine Excellence : VIGUIÉ Roger.
LUTAUD François, LIGNIER Jacques, MICHAUT Lucien, COUAN Georges, GODARD Jack, GUYOT Jean, MOISSON
Louis.
La distribution des prix terminée, M. Leblanc, principal, se leva pour annoncer à l’assistance qu’une surprise des plus agréables était réservée aux élèves ayant obtenu déjà un prix. Il apprenait à ceux-ci que M. Marcel Bouilloux-Lafont, offrait à chacun d’eux un voyage à Reims, pour qu’ils puissent se rendre compte de l’œuvre dévastatrice des Barbares. Cette proposition était accueillie par des salves d’applaudissements à l’adresse du généreux président de l’Association amicale des Anciens élèves du Collège ; puis l’assistance se retirait enchantée aux accents de la populaire Madelon.
La rentrée des classes est fixée au jeudi 2 octobre pour les pensionnaires et pour les internes [sic] au vendredi 3 octobre, à huit heures du matin.
TABLE DES MATIÈRES
Préface |
5 |
Palmarès de 1914 7-45 |
|
Discours de M. Maxime Leclerc 47-63 |
|
Allocution de M. Dosithé Bourdeau, ancien maire 63-66 |
|
Palmarès de 1915 67-96 |
|
Discours de M. Aimé Leblanc, principal 97-113 |
|
Palmarès de 1916 115-160 |
|
Allocution de M. Aimé Leblanc principal 161-173 |
|
Palmarès de 1917 175-213 |
|
Allocution de M. Aimé Leblanc, principal 215-223 |
|
Palmarès de 1918 225-262 |
|
Discours de M. Hattner, professeur d’allemand 263-280 |
|
Discours de M. Viguié, sous-préfet 285-283 |
|
Discours de 1919 par M. Thourigny 285-294 |
|
Discours de M. Ferrand, inspecteur d’académie 294-301 |
|
Palmarès 301-307 |
|
Table des matières 309 |
Publication du Corpus Étampois
Directeur de publication : Bernard Gineste 12 rue des Glycines, 91150 Étampes redaction@corpusetampois.com
BHASE n°17 (juin 2015)
Préface |
5 |
Palmarès de 1914 7-45 |
|
Discours de M. Maxime Leclerc 47-63 |
|
Allocution de M. Bourdeau, ancien maire 63-66 |
|
Palmarès de 1915 67-96 |
|
Discours de M. Leblanc, principal 97-113 |
|
Palmarès de 1916 115-160 |
|
Allocution de M. Leblanc principal 161-173 |
|
Palmarès de 1917 175-213 |
|
Allocution de M. Leblanc, principal 215-223 |
|
Palmarès de 1918 225-262 |
|
Discours de M. Hattner 263-280 |
|
Discours de M. Viguié, sous-préfet 285-283 |
|
Discours de 1919 par M. Thourigny 285-294 |
|
Discours de M. Ferrand 294-301 |
|
Palmarès 301-307 |
|
Table des matières 309 |