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BHASE n°6 (mars-avril 2014)
01. Anceau (Aimé) – 1896-1964
Anceau (Edmond) – 1869-apr. 1918
Andras de Marcy (Charles) – 1892-1972
Aubert (Adrien) – 1896-apr. 1941
Aubert (Albert) – 1887-1960
Aubert (Edmond, dit Lucien) – 1894-1915
Aubert (Georges) – 1895-1915
Aubry (Léonce) – 1872-apr. 1919
Audelan (Émile) – 1873-1945
10. Audelan (René) – 1889-1926
11. Azieau (Émile) – 1878-1954
Azieau (Ferdinand) – 1898-1975
Barberot (Joseph) – 1871-1952 14. Bard (Jean) – 1899-1977
15. Barrué (Léon) – 1869-1962
16. Bazin (Paul) – 1868-1917
17. Bazin (Paulin) – 1873-1951
Beaugendre (Louis) – 1876-1968
Blot (Eugène) – 1867-apr. 1914
Bonduaux (André) – 1890-apr. 1914
Bougardier (Henri) – 1890-apr. 1939
Brossard (André) – 1894-1968
Brossard (Ernest) – 1872-apr. 1919
Brossard (Julien) – 1880-1962
Brossard (Kléber) – 1889-1980
Brossard (Médéric) – 1895-1918
Brossard (Paul E.) – 1884-1915
Brossard (Paul J.) – 1878-apr. 1929
Buffetault (Edmond) – 1868-1951
Buffetault (Marcel) – 1881-apr. 1925 pp. 7-289
ISSN 2272-0685
Publication du Corpus Étampois
BHASE n°6
Bulletin historique et archéologique du Sud-Essonne
Publié par le Corpus Étampois
mars-avril 2014
Préface
Voici le n°6 du BHASE de mars-avril 2014. C’est aussi le tome 2 de notre compilation sur le village étampois de Boissy-le-Sec pendant la Grande Guerre.
On trouvera dans ce volume nos trente premiers Poilus de Boissy, depuis Anceau (Aimé) jusqu’à Buffetault (Marcel). C’est ce que nous avons trouvé sur eux, soit près de 300 pages, en moyenne donc un peu moins de dix pages pour chacun.
Notre but en effet est de donner une image concrète et le plus grand nombre de renseignement précis aujourd’hui disponibles sur toutes les trajectoires humaines qui furent percutées par la Grande Guerre dans ce petit terroir beauceron.
On y trouvera autant ceux qui sont morts pour la France, et autant ceux qui furent simplement blessés, prisonniers ou décorés, que tous ceux qui se contentèrent de survivre sans avoir fait parler d’eux, et que ceux-là aussi qui pour diverses raisons échappèrent à l’enfer des combats. La Grande Guerre frappe autant les aristocrates que les gueux, qui ne nous intéressent pas moins qu’eux, sinon davantage.
Pour chacun nous remontons autant que possible à la naissance et nous les suivons jusqu’à leur décès, et nous efforçons aussi de faire voir par des illustrations appropriées les lieux et les milieux qu’ils ont traversés en leurs temps.
Bernard Métivier et Bernard Gineste, début mai 2014
(Anceau-Buffetault)
01. Anceau (Aimé) – 1896-1964
Anceau (Edmond) – 1869-apr. 1918
Andras de Marcy (Charles) – 1892-1972
Aubert (Adrien) – 1896-apr. 1941
Aubert (Albert) – 1887-1960
Aubert (Edmond, dit Lucien) – 1894-1915
Aubert (Georges) – 1895-1915
Aubry (Léonce) – 1872-apr. 1919
Audelan (Émile) – 1873-1945
10. Audelan (René) – 1889-1926
11. Azieau (Émile) – 1878-1954
Azieau (Ferdinand) – 1898-1975
Barberot (Joseph) – 1871-1952 14. Bard (Jean) – 1899-1977
15. Barrué (Léon) – 1869-1962
16. Bazin (Paul) – 1868-1917
17. Bazin (Paulin) – 1873-1951
Beaugendre (Louis) – 1876-1968
Blot (Eugène) – 1867-apr. 1914
Bonduaux (André) – 1890-apr. 1914
Bougardier (Henri) – 1890-apr. 1939
Brossard (André) – 1894-1968
Brossard (Ernest) – 1872-apr. 1919
Brossard (Julien) – 1880-1962
Brossard (Kléber) – 1889-1980
Brossard (Médéric) – 1895-1918
Brossard (Paul E.) – 1884-1915
Brossard (Paul J.) – 1878-apr. 1929
Buffetault (Edmond) – 1868-1951
Buffetault (Marcel) – 1881-apr. 1925
01. Anceau (Aimé) – 1896-1964
Aimé Anceau, fils d’un cultivateur du Rotoir, hameau de Boissy-le-Sec, avait 17 ans au commencement de la guerre, et 21 ans lors de l’armistice. Aîné de sept enfants, et son père étant déjà mobilisé, comme par ailleurs il avait les pieds très plats, il fut versé dans les services auxiliaires en janvier 1915. En mai il fut incorporé dans le 8e régiment d’artillerie de campagne. Il est mort à Étampes en 1964, âgé de 67 ans.
« N°31 Naissance de Anceau Aimé Théophile 29 décembre 1896– L’an mil huit cent quatre-vingt-seize, le vingt-neuf décembre, à cinq heures du soir, par devant nous Émile Roger, maire et officier de l’état civil de la commune de Boissy le Sec, arrondissement d’Étampes, département de Seine et Oise, a comparu Edmond Désiré Anceau, âgé de vingt-sept ans, cultivateur, demeurant en cette commune, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin qu’il nous a dit être né aujourd’hui, en son domicile, à midi, de lui et de Pauline Emma Binant, son épouse, âgée de vingt-six ans, sans profession, avec laquelle il demeure, et auquel enfant il a donné les prénoms de Aimé Théophile. Les dites déclaration et présentation ont été faites en présence de Alphonse Brossard, âgé de cinquante-neuf ans, épicier, et de Lucien Léon Plé, âgé de quarante-un ans, cultivateur, tous deux domiciliés en cette commune, et ont, le déclarant et les témoins signé avec nous le présent acte, après que lecture leur en a été faite. – [Signé :] Anceau Edmond – Plé
Brossard – Roger1. »
1 Naissance de sa sœur Suzanne-Marie le 5 octobre 1898 et de son frère Louis-Étienne le 14 février 1901.
Voyez la notice suivante consacrée à son père.
Au hameau du Rotoir vivent : Edmond Anceau né en 1869 à Boissy, cultivateur ; son épouse Emma Binant née en 1870 à Corbreuse ; leur fils aîné Aimé Anceau né en 1896 à Boissy, charretier employé par son père ; leurs six autres enfants tous nés à Boissy de 1898 à 1909, ainsi que leur grand-mère maternelle Stéphanie Hébuterne née en 1848 à Sermaise (voyez pour plus de détails la notice suivante).
Recensement et recrutement cantonal (1915) 2
« 1° 1 1° Boissy-le-Sec 2° 1 Anceau Aimé Théophile, charretier né le 29 décembre 1895 à Boissy-le-Sec résidant à Boissy-le-Sec fils de Edmond Désiré et de Binant Pauline Emma domiciliés à Boissy-le-Sec, célibataire. Cheveux châtains, yeux marron clair, front moyen, nez long, bouche moyenne, lèvres épaisses, visage long, teint pâle. Degré d’instruction : 2. L’inscrit sait monter à cheval, conduire et soigner les chevaux, conduire les voitures. Aîné de sept enfants
le père est mobilisé. 1ère année : Service auxiliaire, pieds très
plats. »
Versé en 1915 dans les services auxiliaires 3
« La classe 1916 – Canton d’Étampes – Résultats des opérations du Conseil de Révision du Mardi 12 janvier 1915.
2 Archives Départementales de l’Essonne (ADE) 1 R/52, classe 1916, certifié par le sous-préfet d’Etampes le 7/01/1915.
3Abeille-Réveil d’Étampes (16 janvier 1915), p. 4.
« Abréviation : B, bon. BA, bon absent. EV, engagé volontaire. E, exempt. A, ajourné. SA, services auxiliaires.
« […] Boissy-le-Sec. – Anceau Aimé. SA […] »
Liste matricule, première partie (1915-1916)4
« Nom : Anceau – Prénom : Aimé Théophile – Numéro matricule du recrutement : 1138.
« État civil : né le 29 décembre 1896 à Boissy-le-Sec, canton d’Étampes, département de Seine-et-Oise, résidant à Boissy-le- Sec, canton d’Étampes, département de Seine-et-Oise, profession de charretier agricole, fils de Edmond Désiré et de Binant Pauline Emma domiciliés à Boissy-le-Sec, canton d’Étampes, département de Seine-et-Oise.
« Signalement : cheveux châtains, yeux marron clair, front moyen, nez long, lèvres épaisses, taille : 1 mètre 66.
« Degré d’instruction : 3.
4 Archives Départementales des Yvelines (ADY) 1 R/RM 533
« Décision du conseil de révision et motifs : Inscrit sous le n°1 de la liste du canton d’Étampes, classé dans la 2e partie de la liste en 1915.
« Corps d’affectation : – Armée active : 20e escadron du train ; 8e régiment de campagne ; 8e escadron du train ; 15e
escadron du train. – Disponibilité et réserve de l’armée active :
« Détail des services et mutations diverses : incorporé à compter du 19 mai 1915 et soldat de 2e classe le dit jour, classé service armée par décision de la commission spéciale de réforme de Versailles du 13 juillet 1915 et soldat de 2e classe le dit jour, classé service auxiliaire par décision du général commandant les dépôts d’Avor du 28 octobre 1915 sur proposition de la commission de réforme d’Avor du dit jour pour : « Pieds plats ». Passé le 29 août 1915 au 8e régiment d’artillerie de campagne. Classé Service auxiliaire par la Commission de réforme d’Avor du 28 janvier 1916. »
Du 29 août 1915 au 26 septembre 1917 il appartient au 8e
R.A.C. Ce régiment basé au départ à Nancy se trouvait en Champagne du 1er septembre au 24 décembre 1915 ; en Lorraine à l’est de Nancy du 13 février au 13 mars 1916 ; à Verdun, rive gauche, du 24 mars au 17 avril 1916 ; dans la Somme au nord-est de Bray du 1er juin au 15 août puis du 17 novembre au 12 décembre 1916 ; à nouveau en Lorraine, au nord-est de Nancy, du 29 décembre 1916 au 16 janvier 1917 ; au Chemin des Dames, à l’ouest d’Œuilly du 29 mars au 12 juin 1917 et dans la Woëvre, à l’ouest de Flirey, du 28 juin au 6
octobre 1917.
5 Nous suivons ici l’article consacré à ce régiment par Wikipédia, sans indication de source (février 2014).
« Corps d’affectation : – Armée active : 8e escadron du train ; 15e escadron du train. – Disponibilité et réserve de l’armée active :
« Détail des services et mutations diverses : Passé le 26 septembre 1917 au 8e escadron du train. Apte conduite auto par la Commission de réforme de Dijon du 6 octobre 1917. Passé le 5 mars 1918 au 15e escadron du train, mis en congé illimité de démobilisation 10e échelon le 23 septembre 1919 par le dépôt mobilisateur du 20e escadron du train. Se retire à Boissy-le-Sec (S.et O.). Affecté dans la réserve (Plan P) au 6e escadron du train auto. Affecté (Plan A) 6e train auto. »
Souscrit pour le monument aux morts (1920) 6
« Anceau, 1 fr. »
Liste matricule, troisième partie (1920-1930) 7
« Corps d’affectation : Disponibilité et réserve de l’armée active : 6e escadron du train auto ; 361e régiment d’artillerie de portée ; centre de mobilisation artillerie n°306 ; sans affectation ; dépôt du train 22 ; Dépôt du train 19 ; fin 28 – Armée territoriale et sa réserve : [néant].
« Détail des services et mutations diverses : Passé au 361e régiment d’artillerie de portée (décision du général gouverneur militaire de Metz du 26-1-25. Passé le 1er mai 1929 au Centre
de mobilisation Artillerie n°396. Placé dans la position « Sans affectation » 20 décembre 1930.
« CP 3-9-25 Boissy-le-Sec (S. et O.) »
« Détail des services et mutations diverses : Rappelé à l’activité au dépôt du train 22 à compter du 11 mars 1940. Désaffecté du
train 22 le 8 avril 1940 au dépôt du train 19. »
6Abeille-Réveil d’Étampes du 5 juin 1920. Soit lui, ou son père, qui suit.
7 AD78 1 R/RM 533
8 AD78 1 R/RM 533
« Décédé le trente octobre mil neuf cent soixante quatre à Étampes (S et O). Le 29 février 1965. Le greffier– [Signé :] Illisible. »9
9 Mention marginale à son acte de naissance.
Cimetière de Boissy-le-Sec
Anceau (Edmond) – 1869-apr. 1918
Edmond Anceau, seul survivant de deux jumeaux, né en 1869, fils d’un cantonnier puis journalier de Boissy-le-Sec, avait fait son service militaire de 1890 à 1893 comme cavalier dans le 18e régiment de chasseurs à cheval avant d’être affecté en réserve dans le 12e régiment d’artillerie. Marié en 1896 à Pauline Hébuterne, de Corbreuse, il en eut neuf enfants dont seul l’aîné, Aimé, fut mobilisé en 1915. Lui-même, alors passé dans la réserve de l’armée territoriale depuis 1909, rattaché à
la classe 1887 de mobilisation comme père de 9 enfants vivants le 16 avril 1915, passa GVC (Garde des Voies de Communication), secteur B, section F, alors âgé de 46 ans. Il ne fut libéré de ses obligations militaires que quatre jours après l’armistice et contribua pour 1 francs à l’érection du monument aux morts de Boissy en 1920.
« N° 8. Présentation d’un enfant sans vie – L’an mil huit cent soixante neuf, le samedi dix-sept avril à six heures du soir, par devant nous maire de la commune de Boissy-le-Sec sont comparu les sieurs Narcisse Désiré Delangle, maréchal âgé de cinquante six ans et Etienne Henri Masson, marchand de vins, âgé de cinquante six ans, tous deux domiciliés en cette commune ; lesquels nous ont présenté un enfant sans vie, du sexe féminin et nous ont déclaré que les père et mère de cette enfant sont : Léopold Théophile Anceau, cantonnier, âgé de
vingt neuf ans et Stéphanie Marcelline Hébuterne, sans profession, âgée de vingt un ans, domiciliés au Rotoir hameau de cette commune, et aujourd’hui à trois heures du soir que l’enfant est sorti du sein de sa mère ; et les déclarants ont, ainsi que le père de l’enfant, signé avec nous le présent acte après que leur en a été fait lecture. – [Signé :] Anceau L. T., Delangle, Masson, Grandemain] »
« N° 9. Naissance de Anceau E. D. – Du samedi dix-sept avril mil huit cent soixante neuf à six heures du soir, acte de naissance de Edmond Désiré, du sexe masculin, frère jumeau de la précédente [présentation d’un enfant sans vie], né aujourd’hui à trois heures du soir chez ses père et mère, fils légitime de Léopold Théophile Anceau, cantonnier, âgé de vingt-neuf ans et de Stéphanie Marcelline Hébuterne, sans profession, âgée de vingt et un ans, domiciliés au Rotoir, hameau de cette commune. – Les témoins ont été les sieurs Narcisse Désiré Delangle, maréchal, âgé de cinquante six ans et Etienne Henri Masson, marchand de vins, âgé de cinquante-six ans, tous deux domiciliés en cette commune de Boissy-le-Sec. – L’enfant nous a été représenté et la déclaration faite par son père qui a signé avec les témoins et avec nous maire, officier de l’état-civil après lecture faite. – [Signé :] Anceau L. T., Delangle, Masson, Grandemain. »
Au Rotoir, rue des Pailles, vivent : Théophile Anceau, journalier, 32 ans ; sa femme Stéphanie Hébuterne, 24 ans, née à Sermaise (Seine-et-Oise) ; leur fils Edmond Anceau, 3 ans.
Voisins : Louis Anceau, cantonnier né à Sermaise, 60 ans ; Marguerite Leclert, sa femme, cultivatrice, 54 ans.
Et : Édouard Leclert, 26 ans, cultivateur ; sa femme Marie Anceau, 24 ans ; son fils Gustave, 2 ans ; sa mère Adèle Chevallier veuve Leclert, 56 ans, cultivatrice.
Au même lieu : Théophile Anceau, journalier, 36 ans ; sa femme Stéphanie Hébuterne, 28 ans ; leurs enfants : Edmond, 7 ans, et Irma, 1 an.
Parmi leurs voisins : Louis Anceau, cultivateur né à Sermaise, 65 ans ; Marguerite Leclert, sa femme, cultivatrice, 58 ans.
Et : Édouard Leclert, 30 ans, journalier ; sa femme Léontine Anceau, 28 ans ; ses deux fils : Gustave, 6 ans ; Octave, 1 mois ; sa mère Adèle Chevallier veuve Leclert, 56 ans.
Au même lieu : Théophile Anceau, journalier, 42 ans ; sa femme Stéphanie Hébuterne, 34 ans ; leurs enfants : Edmond, 13 ans, et Irma, 7 ans.
Voisins : Louis Anceau, cultivateur né à Sermaise, 71 ans ; Marie Leclert, sa femme, cultivatrice, 64 ans.
Voisins : Édouard Leclert, 36 ans, journalier ; sa femme Léontine Anceau, 35 ans ; ses deux fils : Gustave, 12 ans ; Octave, 6 ans ; sa mère Adèle Chevallier veuve Leclert, 64 ans.
Au même lieu : Théophile Anceau, journalier, 45 ans ; sa femme Stéphanie Hébuterne, 37 ans ; leurs enfants : Edmond, 16 ans, et Irma, 10 ans.
Voisins : Louis Anceau, cultivateur 74 ans ; Marie Leclert, sa femme, 67 ans.
Voisins : Édouard Leclert, 39 ans, journalier ; sa femme Léontine Anceau, 38 ans ; leur trois enfants : Gustave, 15 ans ; Octave, 9 ans et leur fille Camille, 2 ans ; leur mère Adèle Chevallier, 70 ans.
« Nom
: Anceau – Prénom : Edmond Désiré– numéro matricule du recrutement : 3223
– Classe de mobilisation : 1887.
« État civil : né le 17 avril 1869 à Boissy-le-Sec, canton d’Étampes, département de Seine-et-Oise, résidant à Boissy-le- Sec, canton d’Étampes, département de Seine-et-Oise, profession de cultivateur, fils de Léopold Théophile et de Stéphanie Marcelline Hébuterne, domiciliés à Boissy-le-Sec, canton d’Étampes, département de Seine-et-Oise.
« Signalement : Cheveux et sourcils noirs, yeux roux, front ordinaire, nez long, bouche grande, menton fuyant, visage long, taille : 1 m. 64 cent. – Degré d’instruction générale : 1 – Degré d’instruction militaire : exercé.
«
Indication des corps auxquels les jeunes gens sont affectés : Dans l’armée
active : 18e chasseurs
à cheval. – Dans la disponibilité ou dans la réserve de l’armée active :
Régt Artrie Dre Vincenne. – Dans l’armée territoriale et dans sa réserve
: Groupe territorial du 12e 45e régiment d’artillerie à Vincennes.
« Époque
à laquelle l’homme doit passer dans la disponibilité de l’armée active :
24 septembre 1893 – la réserve de l’armée active : 1er novembre 1893 – l’armée territoriale : 1er novembre 1903 – la réserve
de l’armée territoriale : 1er novembre 1er octobre 1909 – Date de libération du service militaire
: 15 novembre 1918.
Militaires du 18e Régiment de Chasseurs à Cheval de Lunéville au quartier de cavalerie (carte-photo postée de Vitry-le-François (Marne) le 8 mai 1911)
« Détail des services et mutations dans l’armée active : Parti le 13 novembre 1890. Arrivé au corps le 14 novembre 1890, N° Mle 1699. Cavalier de 2e classe le dit jour. Envoyé en congé le 27 septembre 1893 en attendant son passage dans la réserve. Certificat de bonne conduite accordé. – Passé dans la réserve de l’armée active le 1er novembre 1893.
« Détail des services et mutations dans la disponibilité ou la réserve de l’armée active : A accompli une 1er période d’exercices dans le 12e Régt d’Artillerie du 27 juillet au 23 août 1896. – A accompli une 2e période d’exercices dans le 12e Régt d’Artillerie du 9 octobre au 5 novembre 1899.
«
Détail des services et mutations dans l’armée territoriale ou sa réserve
: Affecté au groupe territorial du 12e 45e régiment
d’artillerie à Vincennes. – A accompli une période d’exercices dans
l : Dispensé, décision de Mr le
général commandant le département de Seine-et-Oise, en date du 11 mars 1905
– Passé dans la réserve territoriale le 1er octobre 1909. »
Poilus du 12e R.A. posant à Vincennes en 1916
Au même lieu : Théophile Anceau, cultivateur, 51 ans ; sa femme Stéphanie Hébuterne, 43 ans (seuls : Edmond faisant sans doute son service militaire).
Édouard Leclerc, 45 ans, cultivateur ; sa femme Marie Anceau, 43 ans ; leurs deux fils Gustave et Octave et leur fille Camille, 21, 14 et 7 ans.
Voisine : Adèle Chevallier, 75 ans, rentière. Voisine : Marie Leclerc, 72 ans, rentière.
Au même lieu : Théophile Anceau, cultivateur, 56 ans ; sa femme Stéphanie Hébuterne, 47 ans ; leur fils : Edmond, 26 ans, cultivateur.
Édouard Leclerc, 50 ans, cultivateur ; sa femme Marie Anceau, 48 ans ; leurs deux fils Gustave et Octave, cultivateurs, 26 et 19 ans ; leur fille Camille, 12 ans.
Voisine : Adèle Chevallier, 80 ans.
Mariage le 20 avril 1896 à Corbreuse entre Edmond Désiré Anceau et Emma Pauline Hébuterne10.
Le 29 décembre 1896. Voyez la notice précédente.
10 D’après la seule table décennale de Corbreuse, car le registre concerné n’est pas en ligne en 2014.
« N°22. Naissance de Anceau Suzanne Marie. 5 octobre 1898.
L’an mil huit cent quatre-vingt-dix-huit, le six octobre, à onze heures du matin, par devant nous Émile Roger, maire et officier de l’état civil de la commune de Boissy-le-Sec, arrondissement d’Étampes, département de Seine-et-Oise, a comparu Edmond Désiré Anceau, âgé de vingt-neuf ans, cultivateur, demeurant en cette commune, au hameau du Rotoir, lequel nous a présenté un enfant du sexe féminin qu’il nous a dit être né hier, en son domicile, à huit heures du soir, de lui et de Pauline Emma Binant, son épouse, âgée de vingt-sept ans, sans profession, avec laquelle il demeure, et auquel enfant il a donné les prénoms de Suzanne Marie. Les dites déclaration et présentation ont été faites en
présence de Léonce Anatole Aubry, âgé de vingt-six ans, épicier, et de Eugène François Gauffeny, âgé de
vingt-sept ans, facteur-receveur, tous deux domiciliés en cette commune. Et ont, le déclarant et les témoins signé avec nous le présent acte, après que lecture leur en a été faite. – [Signé :] Anceau – E. Gauffeny – Roger – Aubry. »
[Note marginale :] « Marié à Paris 12e le 30 juin 1923 avec Narcisse Albert Anjubault. – [Signé :] Roger [paraphe]. »
« N°6. Naissance de Anceau Louis Étienne. 14 février 1901. – L’an mil neuf cent un, le quinze février, à cinq heures du soir, par devant nous Émile Roger, maire et officier de l’état civil de la commune de Boissy-le-Sec, arrondissement d’Étampes, département de Seine-et-Oise, a comparu Edmond Désiré Anceau, âgé de trente-un ans, cultivateur, demeurant au Rotoir, hameau de cette commune, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin qu’il nous a dit être né hier, en son domicile, à neuf heures du soir, de lui et de Pauline Emma Binant, son épouse, sans profession, âgée de trente ans, avec laquelle il demeure, et auquel enfant il a donné les prénoms de Louis Étienne. Les dites déclaration et présentation ont été faites en présence de Alphonse Brossard, âgé de soixante trois ans, épicier, et de Léonce Anatole Aubry, âgé de vingt-huit ans, épicier, tous deux domiciliés en cette commune. Et ont, le déclarant et les témoins signé avec nous le présent acte, après que lecture leur en a été faite. – [Signé :] Anceau – Aubry – Roger – Brossard. »
[Note marginale :] « Marié à Boissy-le-Sec le vingt-neuf octobre mil neuf cent vingt-sept avec Le Maur Marie-Françoise. Le trois novembre mil neuf cent 27. Le greffier [paraphe]. »
[Note marginale :] « Décédé le premier mai mil neuf cent soixante six à Ormoy la Rivière. Le 17 avril 1970. Le greffier [paraphe]. »
Au Rotoir vivent dans la maison n°2 : Aimé Théophile Anceau, cultivateur, 61 ans ; sa femme Stéphanie Hébuterne, 53 ans.
Voisins : Edmond Désiré Anseau, 31 ans, cultivateur ; sa femme Pauline Emma Binant, 30 ans ; leurs trois enfants :
Aimé Théophile, 4 ans ; Suzanne Marie, 2 ans ; Louis Étienne, 1 mois.
Voisins : Édouard Louis Leclerc, 55 ans, cultivateur, patron ; sa femme Marie Léontine Anceau, 53 ans ; leurs deux fils Gustave Louis et Octave Édouard, 31 et 14 ans, tous deux charretiers employés par leur père ; leur fille Camille Octavie, 17 ans.
« N°8. Naissance de Anceau Marie Rose. 15 mars 1903. – L’an mil neuf cent trois, le quinze mars, à une heure du soir, par devant nous Émile Roger, maire et officier de l’état civil de la commune de Boissy-le-Sec, arrondissement d’Étampes, département de Seine-et-Oise, a comparu Edmond Désiré Anceau, âgé de trente-trois ans, cultivateur, demeurant au Rotoir, hameau de cette commune, lequel nous a présenté un enfant du sexe féminin qu’il nous a dit être né aujourd’hui, en son domicile, à une heure du matin, de lui et de Pauline Emma Binant, son épouse, sans profession, âgée de trente-deux ans, avec laquelle il demeure, et auquel enfant il a donné les prénoms de Marie Rose. Les dites déclaration et présentation ont été faites en présence de Eugène François Gauffeny, facteur-receveur, âgé de
trente-deux ans, et de Léonce Anatole Aubry, épicier, âgé de trente-un ans, tous deux domiciliés en cette commune.
Et ont, le déclarant et les témoins signé avec nous le présent acte, après que lecture leur en a été faite. – [Signé :] Anceau – Aubry – Gauffeny – Roger. »
« N°14. Naissance de Anceau Maria Marguerite. 8 juin 1905.
L’an mil neuf cent cinq, le neuf juin, à huit heures du matin, par devant nous Émile Roger, maire et officier de l’état civil de la commune de Boissy-le-Sec, arrondissement d’Étampes, département de Seine-et-Oise, a comparu Edmond Désiré Anceau, cultivateur, âgé de trente-six ans, demeurant au Rotoir, hameau de cette commune, lequel nous a présenté un enfant du sexe féminin qu’il nous a dit être né hier, en son domicile, à midi, de lui et de Pauline Emma Binant, son épouse, sans profession, âgée de trente-quatre ans, avec laquelle il demeure, et auquel enfant il a donné les prénoms de Maria Marguerite. Les dites déclaration et présentation faites en présence de Désiré Auguste Delangle, maréchal, âgé de trente-un ans, et de Albert Dupart, épicier, âgé de vingt-sept ans, tous deux demeurant en cette commune. Et ont, le déclarant et les témoins signé avec nous le présent acte, après que lecture leur en a été faite. – [Signé :]
Anceau Edmond – Dupart – Delangle
Roger. »
[Note marginale :] « Mariée à Boissy-le-Sec le vingt-cinq juin mil neuf cent vingt-huit avec Odie Henri Jean Marie. Le vingt juillet mil neuf cent vingt huit. Le greffier [paraphe]. »
Au même lieu : Théophile Anceau, cultivateur, né en 1840 ; sa femme Marcelline Hébuterne, née en 1848.
Voisins : Edmond Anseau, né en 1869, cultivateur ; sa femme Emma Binant, née en 1870 à Corbreuse ; leurs cinq enfants : Aimé, Suzanne, Louis, Marie et Maria, nés respectivement en 1896, 1898, 1901, 1903 et 1905.
Voisins : Édouard Louis Leclerc, né en 1846, cultivateur, patron ; sa femme Marie Anceau, née en 1848 ; leurs deux fils Gustave et Octave, nés en 1870 et 1876, tous deux ouvriers agricoles employés par leur père.
D’après le recensement de Boissy de 1911 (infra).
D’après le recensement de Boissy de 1911 (infra).
Au même lieu : Édouard [sic (Edmond)] Anceau, né en 1869 à Boissy, chef de famille, cultivateur, patron ; son épouse Emma Binant, née en 1870 à Corbreuse ; leur fils aîné Aimé Anceau, né en 1896 à Boissy, charretier employé par son père ; leurs six autres enfants tous nés à Boissy : Suzanne en 1898, Louis en 1901, Marie en 1903, Maria en 1905, Lucie en 1906, Germaine en 1909 ; ainsi que, aussi chef de famille, Stéphanie Hébuterne, née en 1848 à Sermaise.
D’après sa fiche de recrutement (cf. infra).
« Détail des services et mutations dans l’armée active : Rappelé à l’activité par suite de mobilisation générale du 1eraoût 1914. – Convoqué et arrivé le 12 décembre 1914 au service de Garde des Voies de Communication, secteur B, section F.
« Détail des services et mutations dans la disponibilité ou la réserve de l’armée active : Rattaché à la classe 1887 de mobilisation comme père de 9 enfants vivants le 16 avril 1915. N° Mle N°1999 1/11 du 11 février 1915.
« Campagne contre l’Allemagne du 12 décembre 1914 au 16 avril 1915.
« Détail des services et mutations dans l’armée territoriale ou sa réserve : Libéré du service militaire le 15 novembre 1918. »
Souscrit pour le monument aux morts (1920) 11
« Anceau, 1 fr. »
Non daté.
11Abeille-Réveil d’Étampes du 5 juin 1920, p. 1. Soit lui, ou son fils (notice précédente).
Tombe Anceau au cimetière de Boissy-le-Sec
Andras de Marcy (Charles) – 1892-1972
Charles Andras de Marcy était né au château de Boissy alors habité par ses grands-parents maternels Léonce Pommeret des Varennes et Berthe Branche de Flavigny.
« Andras de Marcy, seigneurs de Cougny, de Moutoi, de Changy, de Chassy, de Boisrousseaux, de Serre, de Chape, de Ferry, de Sougny, de Saincy, de Trégny ; barons de Poiseux ; comtes de Marcy, en Auxerrois et en Nivernais.
« Armes. D’argent, au chevron de gueules, accompagné de trois
tourteaux de même (2). Pl. IX. (Armorial de France, de d’Hozier. — Preuves de Malte, à la Bibliothèque de l’Arsenal.) »
Dictionnaire des familles françaises anciennes13 :
« Andras de Marcy. Armes : d’argent à un chevron de gueules accompagné de trois besants de même. — Couronne de comte.
— Supports : deux lions.
12 Jacques Hyacinthe Georges Richard, comte de Soultrait, Armorial de l’ancien duché de Nivernais, suivi de la liste de l’assemblée de l’ordre de la noblesse du bailliage de Nivernais aux États-généraux de 1789, Paris, Victor Didron, 1847, p. 81.
13 Gustave Chaix d’Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises
anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, Évreux, Charles Herissey, 1903, tome premier, pp. 193-194
« La famille Andras de Marcy, sur laquelle on trouvera d’intéressants renseignements dans les manuscrits de Chérin, appartient à la noblesse du Nivernais.
« Elle revendique pour auteur Pierre Andras qui fut reçu écuyer de la Grande Écurie par brevet du Dauphin en 1451 et dont le fils, Jean Andras, lieutenant au Chatel d’Auxonne en 1504, était devenu en1481 seigneur de Changy du chef de sa femme, Gervaise du Gué. Annet Andras, écuyer, Sgr de Changy,
petit-fils du précédent, épousa en 1539 Catherine de Villaines et fit son testament en 1583 ; mais l’authenticité de cet acte dans lequel il cite ses trois fils paraît suspecte à Chérin. La descendance de l’aîné de ces fils, François Andras, écuyer, Sgr de Changy, fut maintenue dans sa noblesse en 1667 par jugement de M. de Machault, intendant d’Orléans, et s’éteignit au XVIIIe siècle.
« Chérin considère comme suspects les divers actes se rapportant à Antoine Andras, Sgr du Montoi, second fils d’Annet et auteur de la branche qui s’est perpétuée jusqu’à nos jours ; il se demande si ce personnage ne serait pas le même qu’un Antoine Andras qui était en 1581 simple marchand bourgeois de Paris. Son fils, Edme Andras, écuyer, Sgr du Montoi, fut en 1641 déchargé du droit de franc-fief. Cette branche fut maintenue dans sa noblesse en 1701 par jugement de M. de Phélyppeaux, intendant de Paris ; elle a fourni une demoiselle de Saint-Cyr en 1746 et un page du Roi en 1763.
« Edme Andras, vicomte de Marsy, chevalier, Sgr de Cougny,
Pierre-Charles Andras, comte de Marsy, baron de Poiseux, ancien page du Roi, et Charles Andras, chevalier, Sgr de Changy et de Tregny, prirent part en 1789 aux assemblées de la noblesse du Nivernais.
« Le chef de la famille Andras est connu depuis le XVIIIe siècle sous le titre de comte de Marcy ou de Marsy.
« Principales alliances : Gentil de la Brouille 1648, de Bouille 1849, de Séguins-Pazzis 1819, de Planta-Wildenberg, Pommeret des Varennes, etc. »
Annuaire général héraldique pour 190214
14 Paris, Jules de Wigniolle (dir.), 1902, p. 131.
« N° 19 Naissance de Andras de Marcy Charles Marie Pierre 23 septembre 1892 – L’an mil huit cent quatre-vingt-douze, le vingt- cinq septembre, à quatre heures du soir, par devant nous, Emile Roger, maire et officier de l’état civil de la commune de Boissy-le-Sec, arrondissement d’Etampes, département de Seine-et Oise, a comparu Louis Fernand Joseph baron Andras de Marcy, âgé de vingt-sept ans, lieutenant au 5e bataillon de chasseurs à pied à Dijon (Côte-d’Or), lequel nous a
présenté un enfant du sexe masculin, qu’il nous a dit être né le vingt-trois septembre, à neuf heures trois quarts du matin, au château de Boissy-le-Sec, de lui et de Jeanne Marguerite Marie Pommeret des Varennes, son épouse, sans profession, âgée de vingt et un ans, et auquel enfant il a donné les prénoms de Charles Marie Pierre. Les dites déclaration et présentation ont été faites en présence de Léonce Pommeret des Varennes, propriétaire, âgé de cinquante-trois ans, et de François Gaston Marie Nicolas Pommeret des Varennes, sans profession, âgé de vingt-trois ans, tous deux domiciliés en cette commune. Et ont, le déclarant et les témoins signé avec nous le présent acte après que lecture leur en a été faite. – [Signé :] Bon de Marcy – L. des Varennes – G. des Varennes – Roger. »
Annuaire de la Noblesse de 1912 : «Sortie de l’École de Saumur. – Sont nommés dans la cavalerie au grade de sous- lieutenants : […] Andras de Marcy […] »15
Journal Officiel de 1912 : « École spéciale militaire. – 2e Liste d’admissibilité. – Est fixé à 450 le nombre de points nécessaire aux candidats à l’école spéciale militaire en 1912 pour être admis à subir l’examen oral. Militaire. – 2e Liste d’admissibilité comprenant les candidats ayant composé dans les centres de province (moins la Flèche), non compris les candidats de ces centres ayant demandé à subir l’oral à Paris […] 173 Andras de Marcy (Charles-Marie-Pierre), 6e rég. de hussards. […] »16.
Journal Officiel de 1912 : « École spéciale militaire. - Liste par ordre de classement des candidats reçus à l’école spéciale militaire à la suite du concours de 1912 avec indication des corps de troupes d’infanterie ou de cavalerie auxquels ils sont affectés pour accomplir une année de service militaire aux conditions ordinaires, par application de l’article 23 de la loi du 21 mars 1905 sur le recrutement de l’armée. – […] 173 Andras de Marcy (Charles-Marie-Pierre), 6e rég. de hussards. […] »17.
Le Gaulois en 1912 « École de Saint-Cyr. – L’admission en 1912. – Voici la liste par ordre de classement des candidats reçus à Saint-Cyr à la suite du concours de 1912, avec les corps auxquels ces jeunes gens sont affectés : - 1. Humbert, 140ed’inf.
15Annuaire de la noblesse de France 68 (1912), p. 192.
16 Journal officiel de la République française. Lois et décrets 44/189 (13 juillet 1912), p. 6241.
17 Journal officiel de la République française. Lois et décrets 44/262 (26 septembre 1912), pp. 8383-8384.
[…] – 173. Andras de Marcy, 6e huss. […] – 470. Poinçon de La Blanchardière, 161e. »18
Annuaire de la Noblesse de 1913 : « École de Saint-Cyr. – Concours de 1912 : […] Andras de Marcy […] »19
Journal Officiel de 1914 : « Par décret en date du 15 août 1914 les élèves de l’école spéciale militaire (1re année) ci- dessous désignés sont nommés au grade de sous-lieutenant pour prendre rang le 5 août 1914 et sont affectés, savoir : […] Andras de Marcy, Charles Marie Pierre, 6e rég. de hussards […]. »20
18Le Gaulois 12766 (26 septembre 1912), p. 2. 19Annuaire de la noblesse de France 69 (1913), p. 237. 20J.O. du (17 août 1914), p. 7472.
« Mondanités – […] Dans les châteaux. – Le comte et la comtesse Andras de Marcy ont donné, au château de la Belouze, à Poiseux (Nièvre), une très jolie matinée favorisée par un soleil merveilleux, le 24 septembre. – Remarqué dans l’assistance: – Baronet baronne Andras de Marcy, Mlle Madeleine Andras de Marcy, M. Charles Andras de Marcy, cavalier à l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr Mlle Marguerite Andras de Marcy, Mme et Mlles R. Robert, Mme G. du Verne, Mlle H. du Verne, M. et Mme J. de Beauvais, M. et Mme de Villeneuve, Mlle de Villeneuve, M. de Villeneuve, vicomtes Léon et Miclosk Delamalle, Mlle L. Delamalle, M. A. Mabire, Mlle Nicole Mabire, Mlle Odette de Lenferna, M. Auguste du Verne, Mlle A. du Verne, comte et comtesse de Bouillé, M. Roger de Bouillé, Mlles de Bouillé, M. et Mme Auguste Tiersonnier, M. et Mme Charles Tiersonnier, M. R. Aubergy, Mme G. d’Assigny, M. H. de Thé, M. et Mme G. Maure, MM. J. et G. Maure, Mlle Maure, M. J. Andrieux, marquis de Veyny, Mlles de Veyny, comtesse P. Serrois, Mme Blondel, Mlle Blondel,
M. Blondel, vicomte G. de Montrichard, Mlle de Guébriant, M. Béchard, Mlle S Béchard, Mme A. de Champs, Mme J. de
Lavesvre, Mme Henri de Fontenay, vicomtesse Chandon de Briailles, M. François Chandon de Briailles, comte et comtesse de Perthuis, vicomte de Perthuis, comtesse de Berthier-Bizy, Mlle de Berthier-Bizy, comtesse J. de Pazzis, M.de Montarby,
M. d’Anglejean, Mme Henri Périgot, M. Périgot, Mlle Bourgeois,
M. Félix Robert, comte et comtesse Benoist d’Azy, M. et Mme
Talabot, M. et Mme Henri Talabot, M. et Mme A. du Part, comte et comtesse B. de Champeaux, MM. Cari et François d’Arbigny, vicomte de Dreuzy, MM. Leblanc-Bellevaux, vicomte de Perthuis, M. Graeft, Mme et Mlle Adenot, M. Adenot,
21Le Gaulois 13133 (28 septembre 1913), p. 2.
Léon Adenot, élève à l’Ecole spéciale militaire de Saint- Cyr, vicomtesse de Gaulmyn, Mlles de Gaulmyn, etc. »
Carte du château de la Belouze postée par son cousin Edme de Marcy
Décès de son père à la bataille de la Marne (1914)22
« Le Livre d’Or de l’Armée. – Citations à l’ordre de l’armée (suite). – […] Andras de Marcy, chef de bataillon au 2e bis de marche de zouaves (officier supérieur de grande valeur et doué des plus belles qualités militaires. A été mortellement frappé le 14 septembre 1914 en entraînant son bataillon pour le porter à l’assaut de positions formidablement retranchées […]. »
22Le Gaulois 13981 (24 janvier 1916), p. 1.
Louis-Fernand, père de Charles © Musée du Souvenir de l’École de Saint-Cyr
« Sont nommés au grade de lieutenant et maintenus à leur corps les sous-lieutenants dont les noms suivent : […] (pour prendre rang de 27 juin 1916) […] M. Andras de Marcy, du 6e rég. de hussards. […] »23
« Marié à Paris (8e) le 29 novembre 1916 avec Louise Augustine Marie Antoinette Grandin de l’Éprevier – [Signé :] Royer. »24
Le mariage religieux aurait eu lieu aussi à Paris, le 29 novembre 191625.
Sa femme Antoinette Grandin de l’Éprevier, fille d’Auguste Grandin de l’Éprevier (1864-1944) et d’Henriette Le Febvre (1865-1950), était née le 3 novembre 1894 à Saint-Sever (Landes) et décèdera le 16 mai 1981 à Mont-de-Marsan (Landes) à l’âge de 86 ans26. Elle lui a donné trois enfants : Charles, Madeleine et Xavier.
Ce sont d’après différentes pages généalogiques27 :
France (née et décédée le 14 juillet 1917) ;
23Journal officiel de la République française. Lois et décrets 48/172 (26 juin 1916), p. 5577.
24 Note marginale à son acte de naissance.
25 Du moins selon René Puvis de Chavannes (ici).
26 Guillaume de Tournemire, page GénéaNet (ici).
27Notamment celles de René Puvis de Chavannes sur GénéaNet (ici).
Yolande Marguerite Marie Augustine Antoinette (née le 28 août 1919, décédée le 15 février 1921) ;
Henriette Marie Jeanne (née le 6 novembre 1920, épouse de Raymond Jean François de Bouglon, décédée en 1981) ;
Fernand (né et décédé le 26 mai 1922) ;
Françoise Marie Jeanne (née le 8 août, mariée en 1945 à François Antoine Jean Marie Louis de Bouglon, décédée le 24 août 1977) ;
Marguerite Marie Claude dite Maggy (décédée en 200928, épouse de Bernard Marie Delarüe Caron de Beaumarchais, 1921-2003).
« […] M. Andras de Marcy (C.-M.-P.), lieutenant de réserve au 15e rég. de dragons, passe au 10e rég. de hussards. [… ] »29
« Ministère de la Guerre – […] Service d’État-Major – Réserve – Par décision ministérielle du 3 juillet 1926, les officiers de réserve dont les noms suivent sont passés dans le service d’état-major et ont reçu les affectations ci-après, savoir : […] M. Andras de Marcy (C.-M.-P.), lieutenant au 2erég. de hussards. – Affecté dans la 17e région. [… ] »30
28 Avis de décès mis en ligne le 10 octobre 2009 sur le site avis-de- deces.net.
29Journal officiel de la République française. Lois et décrets 53/141 (28 mai 1921), pp. 6225.
30Journal officiel de la République française. Lois et décrets 58/156 (5-6 juillet 1926), pp. 7408.
« Tableau d’avancement pour 1932. – Réserve – Sont inscrits au tableau d’avancement les officiers dont les noms suivent : […] Cavalerie : […] Pour le grade de capitaine : MM. Les lieutenants : […] Andras de Marcy (Charles-Marie-Pierre), du service d’état-major de la 17e région […] »31
« Cavalerie. Promotions. – Par décret du 13 juin 1932, sont promus dans l’arme de la cavalerie (réserve) pour prendre rang du 25 juin 1932, et par décision ministérielle du même jour reçoivent les affectations ci-après, les officiers dont les noms suivent, savoir : […] Au grade de capitaine : […] M. Andras de Marcy (Charles-Marie-Pierre) du service d’état-major de la 17e région. - Maintenu. […] » 32
« Décédée à Nantes le 19 mars 1955 [paraphe]. » 33
Le dossier en est conservé aux Archives nationales mais n’est pas communicable.34
31Journal officiel de la République française. Lois et décrets 64/118 (21 mai 1932), pp. 5258-5264.
32Journal officiel de la République française. Lois et décrets 64/148 (25 juin 1932), pp.6876-6877.
33 Note marginale à son acte de naissance (cf. BHASE n°5, p. 189).
34Au site de Fontainebleau, sous la cote 19800035/1129/29397, le document le plus récent de ce dossier étant daté de 1974.
Décès à Cère à l’âge de 79 ans (1972) 35
« Décédé le 19 août 1972 à Cère (Landes). Le 10 mai 1978 – [Signé :] illisible. »
35 Note marginale à son acte de naissance.
Aubert (Adrien) – 1896-apr. 1941
Adrien Aubert, né à Boutervilliers, troisième fils du journalier Lucien Aubert, installé à Paris entre 1901 et 1906, s’y porta en 1913 engagé volontaire pour sept ans. Il n’avait pas encore 18 ans au début de la guerre, qui le trouva rattaché au 5e dépôt
des équipages de la flotte à Toulon, dans la division navale de l’Extrême Orient et du Pacifique. Démobilisé en 1919, il se retira à Boissy, et eut au moins un fils avant 1923. En 1930 et 1931, temps de crise et de misère, il fut l’objet de trois condamnations pénales mineures dont une pour vagabondage. Il fut brièvement mobilisé à nouveau en novembre 1939, période pendant laquelle il fut affecté par mesure disciplinaire à la poudrerie de Sevran-Livry. Son dernier domicile connu est la Maison départementale de Nanterre, en 1941.
« N° 9 Naissance de Lucien Alfred Aubert 21 8bre 1863. – L’an mil huit cent soixante trois, le vingt-un du mois d’octobre, à sept heures du matin par devant nous Justin Bourgeois, maire et officier de l’état civil de la commune de Boutervilliers, canton et arrondissement d’Etampes, Seine-et-Oise, chevalier de la Légion d’honneur, a comparu Lucien Aubert âgé de vingt- neuf ans, cantonnier domicilié en cette commune, lequel nous a déclaré qu’aujourd’hui vingt-un, à trois heures du matin,
Césarine Pierre36, son épouse, âgée de vingt-un ans, sans
profession, est accouchée dans son domicile d’un enfant du sexe masculin qu’il nous présente et auquel il déclare vouloir donner les prénoms de Lucien Alfred.– Cette déclaration et
36 En 1911 Césarine Pierre, née en 1842, probablement veuve, vit seule avec son fils cadet Émile né le 11 janvier 1873 à Boutervilliers, frère de Lucien II.
cette présentation ont été faites en présence de Jean Louis Boudon âgé de cinquante ans, journalier et de Alexandre Honoré Fanon âgé de trente-trois ans, cultivateur, tous deux domiciliés en cette commune. Et nous avons dressé le présent acte que nous avons signé avec le déclarant et les témoins après leur en avoir donné lecture. – [Signé :] Aubert – Fanon – Bourgeois maire – Boudon. »
Fiche matricule de son père (1883)37
« Aubert Lucien Albert, n° matricule 3049 au recrutement de Versailles, résidant à Boutervilliers, profession cultivateur, cheveux et sourcils noirs, yeux roux, front ordinaire, nez petit, bouche petite, menton rond, visage ovale, degré d’instruction générale 3, degré d’instruction militaire exercé, affecté dans l’armée active 26e régiment d’infanterie, affecté dans la
37 ADY 1R/RM 140
disponibilité ou dans la réserve de l’armée active Infanterie Melun. »
« N°9 – Mariage entre le sieur Aubert Lucien Alfred et demoiselle Mauguin Marie Céline Pauline, 24 juin. – Du vingt- quatre juin mil huit cent quatre-vingt-treize, à onze heures du matin, par devant nous, Plé François Narcisse maire, officier de l’état civil de la commune des Granges-le-Roi, sont comparus :
Le sieur Lucien Alfred Aubert, cultivateur38, âgé de vingt-
neuf ans, né à Boutervilliers (Seine-et-Oise), le vingt-un octobre mil huit cent soixante-trois, y domicilié, fils majeur et légitime de Lucien Aubert, cultivateur39, âgé de cinquante-neuf ans et de Césarine Pierre, son épouse, sans profession, âgé de cinquante ans, domiciliés ensemble au dit Boutervilliers, d’une part ; - Et demoiselle Marie Céline Pauline Mauguin, couturière, âgée de vingt-deux ans, née aux Granges-le-Roi le dix-huit avril mil huit cent soixante-onze, y domiciliée, fille majeure et légitime de Charles Mauguin, charretier, âgé de quarante-six ans et de Denise Orélie Maximilienne Bichain, son épouse, sans profession, âgée de quarante-cinq ans, domiciliés ensemble aux Granges-le-Roi, d’autre part. – Lesquels nous ont requis de procéder à la célébration de leur mariage dont les publications ont été faites tant en cette commune qu’en celle de Boutervilliers les dimanches quatre et onze juin, présent mois, sans qu’il soit survenu aucune opposition.–A l’appui de leur réquisition, les comparants ont produit : leurs actes de naissance, celui de la future inscrit sur les registres de l’état
38 Lucien II est encore qualifié « cultivateur » en 1895 (naissance de Georges-Arthur) ; mais « marchand de vin » en 1896 (naissance d’Adrien- Émile.
39Lucien Aubert I est qualifié « cantonnier » en 1863 (naissance de Lucien II) et « garde champêtre » en 1901 (recensement de Boutervilliers).
civil de notre commune ; le certificat de publications et de non- opposition délivré par monsieur le maire de Boutervilliers ; un livret constatant que le futur a satisfait à la loi sur le recrutement et qu’il fait maintenant partie de la disponibilité de l’armée active. – Et après avoir visé ces pièces pour être annexées, nous en avons donné lecture aux parties comparantes assistées des quatre témoins ci-après nommés et qualifiés ainsi que du chapitre six du titre 11 du mariage du code civil sur les droits et devoirs respectifs des époux. Les comparants, de ce interpellés, nous ont à l’instant déclaré qu’il n’a pas été fait de contrat de mariage entre les futurs conjoints. – Après avoir reçu des sieur et dame Mauguin, père et mère de la future, leur consentement au dit mariage, nous avons demandé aux futurs époux s’ils veulent se prendre pour mari et pour femme. Chacun d’eux ayant répondu séparément et affirmativement, nous avons déclaré au nom de la loi que le sieur Lucien Alfred Aubert et la demoiselle Marie Céline Pauline Mauguin sont unis par le mariage. – Tout ce que dessus fait publiquement en notre maison commune, en en présence de : messieurs Ernest Gaudrée, charretier, âgé de vingt-neuf ans, ami de l’époux, demeurant à Boutervilliers (Seine-et-Oise), Jules Aubert, maréchal, âgé de vingt-huit ans, cousin de l’époux, demeurant à Bouville (Seine-et-Oise) ; Léon Eugène Milochau, cultivateur, âgé de soixante-deux ans, cousin paternel de l’épouse, demeurant à Vierville (Eure-et-Loir) et Eugène Bichain, journalier, âgé de quarante-trois ans, oncle maternel de l’épouse, demeurant à Gometz-le-Châtel (Seine-et-Oise). – Lesquels ont signé avec les époux, leurs pères et mères et avec nous, maire, officier de l’état civil qui avons dressé le présent acte et en avons donné lecture aux parties et aux témoins. La mère de l’époux a déclaré ne savoir signer de ce interpellée. – [Signé :] Aubert – M. Mauguin – Mauguin – M. Bichain – Aubert – Aubert – Gaudrée – L. Milochau – Bichain – Plé. »
Edmond-Charles (1894-1915) (plus tard surnommé Lucien III), né le 7 août 1894 à Boutervilliers, fils de Lucien Alfred, 31 ans, cabaretier et de Marie Céline Pauline Mauguin, 23 ans.
Georges-Arthur (1895-1915) né le 2 juillet 1895 à Boutervilliers, fils de Lucien Alfred, 32 ans, cultivateur et de Marie Céline Mauguin, 24 ans.
Adrien-Émile (1896-apr.1941) né le 28 septembre 1896 à Boutervilliers, fils de Lucien Alfred, 33 ans, marchand de vin et de Marie Céline Pauline Mauguin, 25 ans.
Georgette-Désirée (1898) née le 13 juin 1898 à Boutervilliers, fille de Lucien Alfred Aubert, 34 ans, cultivateur et de Marie Céline Pauline Mauguin, 27 ans.
Vivent à Boutervilliers : Lucien Alfred Aubert, 32 ans, marchand de vins ; Marie Mauguin, sa femme, 24 ans ; Georges Arthur Aubert, leur fils, 8 mois.
Vivent aussi à Boutervilliers : Lucien Aubert, cultivateur, 62 ans, sa femme Césarine Pierre, 53 ans et leur petite-fille Ernestine Gaudrée, 11 ans.
Et : Ernest Gaudrée, charretier, 32 ans ; Adolphine Aubert, sa femme, 27 ans ; leurs deux enfants Cécile et Adolphe, 7 ans et 1 an.
« N° 9 Naissance de Adrien Emile Aubert 28 septembre 1896
L’an mil huit cent quatre-vingt seize, le vingt-huit septembre à cinq heures du soir, par devant nous Victor Hippolyte Marcille, maire et officier de l’état-civil de la commune de Boutervilliers, arrondissement d’Etampes, Seine-et-Oise, a comparu le sieur Lucien Alfred Aubert, âgé de trente trois ans, marchand de vin, demeurant à Boutervilliers, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin qu’il nous a dit être né aujourd’hui, en son domicile à midi et demi, de lui et de Marie Céline Pauline Mauguin, son épouse, âgée de vingt-cinq ans, sans profession, avec laquelle il demeure et auquel enfant il a donné les prénoms de Adrien Emile. Les dites déclarations et présentations ont été faites en présence de Victor Claude, âgé de quarante ans, instituteur, et de Jules Cochery, âgé de cinquante deux ans, cultivateur, tous deux domiciliés en cette commune. Et ont le déclarant et les témoins signé avec nous le présent acte après que lecture leur en a été faite. – [Signé :] V. Claude – J. Cochery – L. Aubert – V. Marcille. »
Adrien Aubert, 4 ans, vit comme ses frère et sœur Georges et Georgette, 5 ans et 2 ans, chez leurs parents Lucien Aubert, 37 ans, journalier chez Launay, et Marie Mauguin, 29 ans.
Leur frère aîné Edmond Charles, 6 ans (alias Lucien III) est mentionné alors chez ses grands-parents aux Granges-le-Roi.
Vivent aussi à Boutervilliers ses grands-parents Lucien Aubert, 66 ans, garde champêtre, et Césarine Pierre, 58 ans.
Au quartier Saint-Pierre, au n°41 de la rue Saint-Pierre, vivent : Lucien Aubert, né en 1863 à Boutervilliers, journalier, chef du ménage ; sa femme Marie Mauguin, née en 1871 aux Granges-le-Roi, marchande de vin ; leurs quatre enfants tous nés à Boutervilliers, Edmond en 1894, Georges en 1895, Adrien en 1896 et Georgette en 1898.
Dans la même maison vivent : Pierre Bonzani, né en 1879 à Etampes, chef de famille, fumiste, patron ; et sa femme Irma Bonzani, née en 1883 à Etampes.
Au 41 rue Saint-Pierre, vivent : Lucien Aubert, né à Boutervilliers en 1863, journalier, chef de ménage ; sa femme Marie Aubert, née en 1871 aux Granges-le-Roi et deux de leurs enfants, Georges en 1895, tailleur de pierre et Georgette en 1898, tous deux nés à Boutervilliers.
Dans la même maison vit le même couple Bonzani qu’en 1906.
On notera qu’Edmond et Adrien, âgés respectivement et 17 et 15 ans ne vivent plus chez leurs parents. Il est vraisemblable qu’ils sont dans le département de la Seine, car nous voyons
qu’en 1913 c’est à Paris qu’Adrien s’engage, et qu’en 1914 c’est dans le 3e bureau du département de la Seine qu’est recruté son frère aîné, Edmond-Charles40.
Recensement et recrutement cantonal (1914)41
« 1° 3 1° Boissy-le-Sec 3°(a) 21 déc. 1914 Aubert Adrien Emile soldat né le 28 septembre 1896 à Boutervilliers résidant à — fils de Lucien Alfred et de Maugin [sic] Marie Céline Pauline domiciliés à Boissy-le-Sec, célibataire. Cheveux –, yeux –, front –, nez –, bouche –, lèvres –, visage –, teint –. Degré d’instruction : –. Engagé volontaire à Paris, le 1er octobre 1913 pour 7 ans. Division navale de l’Extrême Orient et du Pacifique. 1ère année : eng. vol. »
40 Malheureusement les fiches de recrutement de ce département ne sont pas encore en ligne après l’année 1913 (avril 2014).
41 ADE 1R/52, classe 1916, certifié par le sous-préfet d’Etampes le 7/01/1915.
« La classe 1916
« Canton d’Étampes
« Résultats des opérations du Conseil de Révision du Mardi 12 janvier 1915.
« Abréviation : B, bon. BA, bon absent. EV, engagé volontaire. E, exempt. A, ajourné. SA, services auxiliaires.
« […] Boissy-le-Sec.
« […] Aubert Adrien. EV […] »
Fiche matricule, première partie (1915-1920) 43
«
Nom : Aubert – Prénoms : Adrien Émile – numéro matricule du recrutement
: 1140, de la classe 1913 1916.
État
civil : né le 28 septembre 1896 à Boutervilliers, canton d’Étampes, département
de Seine-et-Oise, résidant à Choisy-le- Roi, canton d’Ivry-sur-Seine, département
de la Seine, profession de militaire ouvrier P. T. T., fils de Lucien
Alfred et de Mauguin Marie Céline Pauline domiciliés à Boissy-le-Sec, canton
d’Étampes, département de Seine-et-Oise.
« Signalement : cheveux châtains foncés (sic), yeux bleus jaunes, front légèrement proéminent, nez cave, taille 1 mètre 56 centimètres.
« Décision du conseil de révision et motifs : Inscrit sous le n°3 de la liste du canton d’Étampes, classé dans la 3e partie de la liste en 1915.
42Abeille-Réveil d’Étampes (16 janvier 1915), p. 4.
43 ADY 1R/RM 498, 1R/RM 514
« Indication des corps auxquels les jeunes gens sont affectés : Dans l’armée active : 5e dépôt des équipages de la Flotte. – Dans la disponibilité ou dans la réserve de l’armée active : 1erdépôt des équipages de la Flotte.
« Époque à laquelle l’homme doit passer dans la disponibilité de l’armée active : 15 octobre 1920.
« Détail des services et mutations diverses : Engagé volontaire pour 7 ans le 15 octobre 1913 à la mairie du 8e arrondissement de Paris, au titre du corps des équipages de la flotte. Dirigé sur le 5e dépôt à Toulon. Arrivé au dépôt le 17 octobre 1913 et matelot de 2e classe le dit jour. Renvoyé dans ses foyers en congé sans solde le 21 décembre 1919. Se retire à Dourdan (S. et O.) rue St Pierre, 26.
« Affecté dans la réserve au 1er dépôt des équipages de la
Flotte. – Classé dans la |
position « sans |
affectation » |
le |
9/11/1920 Classé dans la |
position « sans |
affectation » |
le |
9/11/1920. |
« Détail des services et mutations diverses : Affecté dans la réserve au 1er dépôt des équipages de la Flotte. – Classé dans la position « sans affectation » le 9/11/1920 – Classé dans la position « sans affectation » le 9/11/1920. »
Époque à laquelle l’homme doit passer dans la réserve de l’armée active : 1er octobre 1927 – l’armée territoriale : 1er octobre 1934 – la réserve de l’armée territoriale : – Date de libération du service militaire : 15 octobre 19??.
« Détail des services et mutations diverses : Rattaché le 30 octobre 1923 à la classe de mobilisation de 1911 comme père de un enfant vivant (art. 53 de la loi du 1er avril 1923).
« Versé dans la réserve de l’armée de terre le 15 juillet 1931
N° M. 1826 ½ du 3 mars 1931. – Poudrerie de Sevran-Livry 20 juin 1938 –
Affecté au dépôt d’infanterie artillerie par mesure disciplinaire
(ex. des prescr. de la note 319 RAD 3/1 du 5/11/1939
de la région de Paris) le 7/11/1939. – Rappelé à l’activité le 7/11/1939.
Arrivé au dit corps le dit jour, affecté au dépôt d’infirmerie 213 du 3/11/39.
– radié des cadres le 18/11/39.
«
Antécédents judiciaires et condamnations : condamné par jugement
contradictoire de la 13e chambre
du tribunal correctionnel de la Seine du 25 juin 1930 à un mois de prison
avec sursis et 25 fr. d’amende pour outrages et rébellion à agents
commis le 28 juin 1930, art. 224-212 du C.P. 194 du
C.J.C
1, loi 26.3.1891. – Condamné par jugement de la 10e chambre du tribunal correctionnel de la Seine du
6 mars 1931 à 11 mois d’emprisonnement pour bris de clôture commis
le 4 mars 1931, art. 456-463 du code pénal, 194 du
code
d’instruction criminelle. – Condamné par jugement
contradictoire de la 14e chambre du tribunal correctionnel de la Seine du 1er juin 1931 à 2 mois d’emprisonnement pour vagabondage commis le 30 mai 1931, art. 279-463 du code pénal, 194 du code d’instruction criminelle.
« Réformé définitivement n°2 décision de la commission de réforme de Versailles du 7 décembre 1939 pour ulcères de la 1e portion du duodénum44 vérifié radiologiquement.
« Localités successivement habitées par suite de changement de domicile ou de résidence : Choisy-le-Roi, 40 avenue Victor Hugo chez V. Héritier (6/6/1921), Dourdan, S. et O., rue Jubé de la Perrelle chez Mr Guay (29/6/1923), Choisy-le-Roi, Seine,
26 rue Auguste Blanqui (31/5/1929), Les Granges-le-Roi,
44 L’ulcère du duodénum a parfois pour cause l’alcoolisme.
cabine téléphonique, chez M. Poublanc (3/7/1939), Maison départementale de Nanterre45 (10/10/1941). »
45 Cet établissement fut ouvert à l’écart de Nanterre en juin 1883 par le département de la Seine pour remplacer la prison de Saint-Denis. Le décret du 13 septembre 1887 y institue un dépôt de mendicité, dans un but humanitaire et pour préserver l’ordre public des vagabonds, mendiants et sans abris de Paris. Il devient peu à peu un véritable hôpital ouvert à partir de 1930 aux communes voisines (site de la CASH de Nanterre, ici).
Aubert (Albert) – 1887-1960
Albert Aubert n’était pas de Boissy-le-Sec, mais s’y installa au retour de la guerre, y fut conseiller municipal et y est enterré : c’est à ces titres que nous l’intégrons à notre catalogue.
Né en 1887 à Brières-les-Scellés, fils d’un journalier originaire de Brétigny-sur-Orge, orphelin de père dès 1898, puis de mère en 1903, fut ensuite élevé par son grand-père maternel à Brières. Il fit son service militaire en 1907 dans le 12e régiment de dragons, alors qu’il était charretier (passant ensuite cultivateur).
En 1914 il fut éclaireur sur le Front, avant d’être affecté fin 1916 au 4e régiment de chasseurs d’Afrique, dans l’armée d’Orient. Il se fait remarquer par sa bravoure en Serbie le 25 janvier 1917 et reçoit à cette occasion la croix de guerre avec étoile de bronze.
Démobilisé en 1919 il se retire à Boissy-le-Sec où il épouse Yvonne Maurau qui lui donnera au moins quatre enfants entre 1920 et 1934. Il est élu conseiller municipal en 1925 et réélu en 1929. Il reçoit la Médaille commémorative serbe en 1931 et la Médaille d’Orient en 1935. Il meurt en 1960 à Boissy, où il est enterré.
« N°12. Naissance de Albert-Désiré Aubert (19 juillet). – L’an mil huit cent quatre-vingt-sept, le mercredi vingt juillet, à huit heures du matin, par devant nous, Germain-Joachim Pasquet, maire et officier de l’état civil de la commune de Brières-les- Scellés, canton et arrondissement d’Étampes, département de Seine-et-Oise, a comparu Alfred Aubert, journalier, âgé de vingt-six ans, demeurant à Brétigny-sur-Orge, arrondissement de Corbeil, département de Seine-et-Oise, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin, qu’il nous a dit être né hier, au domicile du sieur Aimable Désiré Menault, grand-père maternel de l’enfant, à onze heures trois quarts du soir, de lui déclarant et de Hermance-Eulalie Menault, son épouse, sans profession, âgée de vingt-un ans, avec laquelle il demeure, à Brétigny-sur-Orge, et auquel enfant il a donné les prénoms de Albert-Désiré. Les dites déclaration et présentation ont été faites en présence de Aimable-Désiré Menault, susnommé, cultivateur, âgé de quarante-six ans, et de Magloire-Auguste
Sommaire, cultivateur, âgé de quarante-un ans, tous deux domiciliés à Brières-les-Scellés. Et ont, le déclarant et les témoins, signé avec nous le présent acte, après que lecture leur en a été fait. – [Signé :] A. Aubert – Menault – A. Sommaire – Pasquet. »
Grande Rue habitent Alfred Maxime Aubert, 30 ans, cultivateur ; sa femme Hermance Eulalie Menault, 24 ans ; leur fils Albert Désiré Aubert, 3 ans.
« N°17. Naissance de Edmond-Maxime Aubert. – L’an mil huit cent quatre-vingt-quinze, le lundi trente décembre, à cinq heures du soir, par devant nous, Germain-Joachim Pasquet, maire et officier de l’état civil de la commune de Brières-les- Scellés, canton et arrondissement d’Étampes, département de Seine-et-Oise, a comparu Alfred Aubert, cultivateur, âgé de trente-cinq ans, demeurant à Brières-les-Scellés, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin, qu’il nous a dit être né aujourd’hui, en son domicile, à onze heures du matin, de lui déclarant et de Hermance-Eulalie Menault, son épouse, même profession, âgée de vingt-neuf ans, avec laquelle il demeure, et auquel enfant il a donné les prénoms de Edmond-Maxime. Les dites déclaration et présentation ont été faites en présence de Aimable-Désiré Menault, susnommé, cultivateur, âgé de cinquante-quatre ans, et de Théodore-Vincent Godin, ouvrier- maçon, âgé de trente-six ans, tous deux domiciliés en cette commune. Et ont, le déclarant et les témoins, signé avec nous le présent acte, après que lecture leur en a été fait. – [Signé :] Menault – A. Aubert – Godin – Pasquet. »
Grande Rue habitent Alfred Aubert, cultivateur, 35 ans, né à Saint-Hilaire ; sa femme Hermance Eulalie Menault, 24 ans, née à Brières ; leurs fils Albert Désiré et Edmond Maxime Aubert, âgés respectivement de 8 ans et 2 mois.
« N°3 – Décès de Alfred Aubert (29 mars) – L’an mil neuf cent quatre-vingt-dix-huit, le jeudi trente-et-un mars, à cinq heures du soir, par devant nous, Zéphir-Edmond Delton, maire et officier de l’état civil de la commune de Brières-les-Scellés, canton et arrondissement d’Étampes, département de Seine-et- Oise, sont comparus : Auguste Grelet, garde-champêtre, âgé de cinquante-huit ans, et Louis-Auguste Lefèvre, charron, âgé de soixante-et-onze ans, demeurant tous deux à Brières-les-Scellés, et tous deux non parents du décédé ci-après nommé et qualifié, lesquels nous ont déclaré que Alfred Aubert, cultivateur, âgé de trente-sept ans, domicilié à Brières-les-Scellés, né à Saint- Hilaire, arrondissement d’Étampes, fils de Claude-Alexandre- Anatole Aubert et de Marie-Louise Ducoup, tous deux défunts et autrefois domiciliés à Saint-Hilaire, époux de Hermance- Eulalie Menault, même profession, avec laquelle il demeurait, est décédé en cette commune le vingt-neuf du présent mois. Et après nous être assuré du décès, nous avons dressé le présent acte que les déclarants ont signé avec nous, après lecture faite. – [Signé :] Grelet – Lefevre – Delton. »
« N°18. – Mariage de Léon Charles Michau et de dame Hermance Eulalie Menault (veuve Aubert) (30 octobre) – L’an mil huit cent quatre-vingt-dix-neuf, le lundi trente octobre, à
une heure du soir, par devant nous, Zéphir-Edmond Delton, maire et officier de l’état civil de la commune de Brières-les- Scellés, canton et arrondissement d’Étampes, département de Seine-et-Oise, étant en la maison commune, sont comparus : Léon-Charles Michau, charretier, né à Ris-Orangis, arrondissement de Corbeil, département de Seine-et-Oise, le vingt-un avril mil huit cent soixante-quatorze, demeurant à Brières-les-Scellés, fils majeur et légitime de Alexandre Michau, couvreur, décédé à Saint-Ylie, arrondissement de Dôle, département du Jura, le vingt avril mil huit cent quatre-vingt- six, et de Joséphine-Eugénie Renard, son épouse, sans profession, décédée à Grigny, arrondissement de Corbeil (Seine-et-Oise), le vingt-huit mai mil huit cent soixante-dix- neuf ; – et dame Hermance-Eulalie Menault, cultivatrice, née à Brières-les-Scellés, le deux juin mil huit cent soixante-six, y demeurant, fille majeure et légitime de Aimable-Désiré Menault, cultivateur, âgé de cinquante-huit ans, et de Estelle- Marie Buisson, son épouse, même profession, âgée de cinquante-quatre ans, demeurant ensemble à Brières-les- Scellés, veuve de Alfred Aubert, de son vivant cultivateur, décédé à Brières-les-Scellés le vingt-neuf mars mil huit cent quatre-vingt-dix-huit ; lesquels nous ont représenté : 1° l’acte de naissance du futur ; 2° l’acte de naissance de la future ; 3° l’acte de décès du père du futur ; 4° l’acte de décès de la mère du futur ; 5° l’acte de décès de Pierre-Joachim Michaux, grand- père paternel du futur, en date du vingt-huit mars mil huit cent soixante-seize en mairie de Saint Vrain (Seine-et-Oise) ; 60 L’acte de décès de Élisabeth Collette, la grand-mère du côté paternel de l’époux, en date du dix mars mil huit cent quatre- vingt-dix-neuf, en mairie de Saint-Vrain (Seine-et-Oise) ; 7° l’acte de décès de François-Eugène Renard, grand père du côté maternel du futur, en mairie d’Angerville, arrondissement d’Étampes (Seine-et-Oise), le douze juin mil huit cent cinquante-six ; 8° l’acte de décès du premier époux de la future,
sus-mentionné ; les futurs, les père et mère de la future, et les témoins, ci-après nommés, nous ont déclaré qu’ils ignoraient le lieu du décès de la grand-mère maternelle du futur ; 9° les actes de publications faits en mairie de Brières-les-Scellés, domicile des deux futurs, les dimanches quinze et vingt-deux octobre présent mois, sans opposition ni empêchement. Et, après avoir visé ces pièces pour être annexées, sauf celles qui se trouvent aux archives de notre mairie, vu leur origine, nous en avons donné lecture aux parties comparantes assistées des quatre témoins ci-après nommés et qualifiés, ainsi que du chapitre six du titre du mariage du code civil sur les droits et devoirs respectifs des époux ; les comparants, de ce interpellés, ont à l’instant représenté le certificat délivré le vingt-huit octobre mil huit cent quatre-vingt-dix-neuf, par maître Louis Edmond Claude, notaire à Étampes, constatant que le contrat de mariage des dits futurs a été passé le même jour devant le dit notaire, qui en a gardé minute. Les père et mère de la future, à ce présents, ont donné verbalement et individuellement leur consentement au dit mariage. Ensuite nous avons reçu la déclaration du sieur Léon-Charles Michau qu’il prend pour épouse la dame Hermance-Eulalie Menault, veuve Aubert, et celle de la dame Hermance-Eulalie Menault, veuve Aubert, qu’elle prend pour époux le sieur Léon-Charles Michau. En conséquence nous avons déclaré au nom de la loi que le sieur Léon-Charles Michau et la dame Hermance-Eulalie Menault. – Tout ce que dessus fait publiquement et en présence de Pierre-Henri Michaut, âgé de soixante-quatre ans, concierge, demeurant à Paris, rue Cambacérès, numéro quinze, oncle paternel de l’époux ; et Ferdinand Leblanc, âgé de soixante ans, papetier, demeurant à Essonnes (Seine-et-Oise), oncle par alliance de l’époux ; et de Lucien-Désiré Menault, âgé de vingt-un ans, cultivateur, demeurant à Brières-les-Scellés, frère de l’épouse ; et Joseph-Charles Morin, âgé de trente-deux ans, jardinier, demeurant à Étampes (Seine-et-Oise), rue au Comte, numéro
deux, beau-frère de l’épouse, qui ont signé avec nous, maire, officier de l’état civil, qui avons dressé le présent acte et en avons fait lecture aux parties et aux témoins. – [Signé :] L. Michau – H. E. Menault – A. Menault – E. Buisson – H. Michaut – F. Leblanc – L. Menault – J. Morin – Delton. »
Aimable Alexandre Charles Michau, né le 29 mars 1900, à Brières et décédé au même lieu le 3 août 1902 âgé de 2 ans.
A Brières-les-Scellés, Grand’rue, vivent Michau Léon Charles, 26 ans, chef de ménage, cultivateur à loyer, sa femme Menault Hermance Eulalie, 34 ans, leur fils Michau Aimable
Alexandre Charles, 11 mois et les fils de sa femme, Aubert Albert Désiré, 13 ans et Aubert Edmond Maxime, 5 ans.
Léoncie Marie Antoinette Michau, née le 12 mai 1901 à Brières. Mariée le 22 mars 1919 à Brières avec Émile Mortier. Décédée à Étampes le 11 mai 1981.
Le 5 novembre 1903 à Brières, âgée de 37 ans.
A Brières, dans le quartier de la mairie et de l’église, vivent dans une même maison : Lucien Menault, né en 1877 à Brières, patron sans ouvrier ; sa mère Estelle Menault, née en 1845 à Étampes, sans profession ; son neveu et domestique agricole Edmond Menault, né à Brières 1895.
« Nom : Aubert– Prénoms : Albert Désiré – numéro matricule du recrutement : 4854 – Classe de mobilisation : Dernière classe de la 2e réserve.
« État
civil : né le 19 juillet 1887 à Brières-les-Scellés, canton d’Étampes, département
de Seine-et-Oise, résidant à Brières- les-Scellés, canton d’Étampes, département
de Seine-et-Oise, profession de charretier cultivateur, fils de feu
Alfred et de feue Menault Hermance Eulalie, le
tuteur : Mr Aubert, Ernest, domiciliés à Saint-Hilaire, canton d’Étampes,
département de Seine-et-Oise.
« Signalement : Cheveux et sourcils noirs, yeux noirs, front couvert, nez fort, bouche moyenne, menton rond, visage ovale, taille : 1 m. 68 cent. – Degré d’instruction générale : 3.
« N° 72 dans le canton d’Étampes.
« Décision du conseil de révision et motifs : Bon pour le service armé. – Compris dans la 1e partie de la liste du recrutement cantonal.
Dragons du 12e régiment (classe 1910)
« Indication des corps auxquels les jeunes gens sont affectés : Dans l’armée active : 12e régiment de dragons. – Dans la disponibilité ou dans la réserve de l’armée active : Régiment de dragons Vincennes.
« Détail des services et mutations dans l’armée active : incorporé le 1eroctobre 1908 au 12e régiment de dragons et immatriculé sous le n°3656. Dragon de 2e classe le 1er octobre 1908. Envoyé en disponibilité le 25 septembre 1910.Certificat
de bonne conduite « accordé ». – Passé dans la réserve de l’armée active le 1er octobre 1910.
« Détail des services et mutations dans la disponibilité ou la réserve de l’armée active : Affecté dans la réserve (plan P) au 16e régiment de dragons. – Affecté (plan A) au 6e régiment des cuirassiers – A accompli une 1er période d’exercices dans le 23e régiment de dragons esc. 57 du 29 janvier au 20 février 1912.
A Brières, dans le quartier de la mairie et de l’église, vivent dans une même maison : Estelle Buisson veuve Menault, née en 1845 à Étampes, cultivateur propriétaire sans ouvrier ; son fils Lucien Menault, né en 1877 à Brières, patron sans ouvrier ; ses petits-fils Albert et Edmond, nés à Brières respectivement en 1887 et 1895, le premier charretier, le second sans profession.
« Indication des corps auxquels les jeunes gens sont affectés : Dans l’armée active : 12e régiment de dragons. – Dans la disponibilité ou dans la réserve de l’armée active : Régiment de dragons Vincennes. 4e régiment de chasseurs d’Afrique. 23e régiment de dragons.
« Rappelé à l’activité par suite de l’ordre de mobilisation générale du 1er août 1914. Arrivé le 3 août 1914 au 23e régiment de dragons. Porté sur le front comme éclaireur le 8 août 1914. Rentré au dépôt le 6 novembre 1914. Passé au 4e chasseurs d’Afrique le 1er novembre 1916 (décision ministérielle 3669 4/2
du 24 octobre 1916). Passé le 13 août 1918 au 23e régiment de
dragons, décision G. M. de Marseille du 19 juin 1918. Nommé brigadier le 29 mars 1917. Mis en congé illimité de démobilisation (7e échelon) le 10 juillet 1919 par le dépôt démobilisateur du 27e dragons. Se retire à Boissy-le-Sec.
« Détail des services et mutations dans la disponibilité ou la réserve de l’armée active : Affecté dans la réserve (plan P) au 16e régiment de dragons. – Affecté (plan A) au 6e régiment des cuirassiers.
4e régiment de chasseurs d’Afrique (ici à Tunis)
« Citations : % du Régt n°55 du 1-2-1917 : « S’est remarquer au combat du 25 janvier 1917 par son courage, son énergie et son sang-froid dans une défense acharnée contre un ennemi mordant et très supérieur en nombre ».
« Décoration : Croix de guerre, étoile de bronze.
« Campagnes : Contre l’Allemagne, intérieur : du 3.8.1914 au 7.8.1914. – Aux armées : du 8.8.1914 au 10.7.1919.
Comportement héroïque (1917) 46
46Abeille-Réveil d’Étampes du 3 mars 1917, p. 2.
Il se marie à Boissy-le-Sec le 25 octobre 1919 à Yvonne- Louise Maurau (1893-1957), née à Boissy-le-Sec, fille de Gustave Levon et de Blanche Chevalier.47
« Dans l’Arrondissement. – Observations : Le nombre placé après le nom de la commune indique les inscrits ; le suivant les votants. Les noms qui suivent dans le même alinéa sont ceux des élus. – Les ballotages sont indiqués par la lettre B précédée du nombre de conseillers à élire au deuxième tour.
« Canton d’Étampes – Boissy-le-Sec. – 142-126. – Hardy, c.s., 90 ; Sagot, maire, s., 70 ; Thuriau ; Rabourdin, c.s. ; Chambon ; Boureille, c.s., 64, élus.
« 4 B. – Oziard, 62 ; Naudin, 53 ; Lelu, c.s.,53 ; Aubert, 41; Dupuis, 38 ; des Varennes, c.s. 31 ; Aziau, 30 ; Gautherin, 25.
« Les élections municipales dans l’arrondissement – Scrutin de ballotage du 10 mai 1925. – Canton d’Étampes – Boissy-le-Sec. – 142-120. – 4 B. – Oziard, 83 ; Aubert, 70 ; Naudin, 66 Leluc, c.s., 52, élus.
« Viennent ensuite : Dupuis, 45 ; des Varennes, c.s., 32. »49
« Les Élections municipales dans l’ex-arrondissement d’Étampes. […]
« Boissy-le-Sec. – Insc. : 132 ; vot. : 111 ; suf. ex. : 106 ; maj. ab. : 54. À élire : 10. Sont élus : Dupuis Henri, cm, 78 ;
47 Pages généalogiques de Patrice Brossard sur le site GénéaNet (ici).
48Abeille d’Étampes du 9 mai 1925, p. 1.
49Abeille d’Étampes du 16 mai 1925, p. 1.
Chambon Amable, maire, 75 ; Hardy Raymond, cm, 71 ; Naudin Henri, cm, 56 ; Boureille Octave, cm, 55 – 5 ball. M. Rabourdin, adjoint n’était pas candidat. – Viennent ensuite : Aubert Albert, cm, 51 ; Sagot, Eugène, cm, 42 ; Désiré Albert, 30 ; Thuriau Henri, cm, 28 ; Maurau Octave, 28 ; Matigny Julien, 27 ; Denfert Marcel, 22 ; Legendre Gabriel, 21 ; Gautherin Jean, 21 ; Bazin Paulin, 17 ; Lecomte Marcel, 17. »50
« Les résultats du scrutin de ballotage dans l’ex- arrondissement d’Étampes […]
« Boissy-le-Sec. – Insc. : 132 ; vot. : 112 ; suf. ex. : 106. Sont élus : Désiré Albert, 68 ; Gautherin Jean, 60 ; Legendre Gabriel, 60 ; Aubert, c. s., 59 ; Meurger Marcel, 48. »51
« Rattaché le 30 octobre 1923 à la classe de mobilisation de 1903 comme père de deux enfants vivants (art. 58 de la loi du 1er avril 1923. […] Rattaché le 31 mai 1931 à la classe de mobilisation de dernière classe comme père de trois enfants
vivants (art. 58 de la loi du 31 mars 1928). […] Rattaché le 4 décembre 1934 à la classe de mobilisation de dernière classe de la deuxième réserve comme père de quatre enfants vivants (art. 58 de la loi du 31-3.28) ».
« Indication des corps auxquels les jeunes gens sont affectés : Dans la disponibilité ou dans la réserve de l’armée active : Régiment de dragons, Vincennes. 4e régiment de chasseurs d’Afrique. 23e régiment de dragons.
50Abeille d’Étampes (11 mai 1929), p. 2.
51Abeille d’Étampes (18 mai 1929), p. 1.
« Localités successives habitées : Carte rappel. Le 14/8/24 à Boissy-le-Sec.
« Détail des services et mutations dans la disponibilité ou la réserve de l’armée active : Affecté dans la réserve (plan P) au 16e régiment de dragons. – Affecté (plan A) au 6e régiment des cuirassiers. – Rattaché le 30 octobre 1923 à la classe de mobilisation de 1903 comme père de deux enfants vivants (art.
58 de la loi du 1er avril 1923. – Affecté au dépôt du 11e
régiment de cuirassiers (par décision ministérielle 11116 1/11 du 30/12/25).
« Détail des services et mutations dans l’armée territoriale ou sa réserve : Rattaché le 31 mai 1931 à la classe de mobilisation de dernière classe comme père de trois enfants vivants (art.58 de la loi du 31 mars 1928). – Médaille commé- morative serbe le 31-12-31. – Rattaché le 4 décembre 1934 à la classe de mobilisation de dernière classe de la deuxième réserve comme père de quatre enfants vivants (art. 58 de la loi du 31-3.28)
Médaille d’Orient le 8 mai 1935 – Libéré de toute obligation militaire le 15 octobre 1936. »
« Certificat d’ancien com-
battant le 19/11/1929. Confirmation le 8 juillet 1933. »
Décernée le 31 décembre 1931.
Médaille créée en 1926, décernée le 8 mai 1935.
Décès de sa femme à Boissy-le-Sec (1957) 52
Décédée le 26 septembre 1957 à Boissy-le-Sec.
Décès à Boissy-le-Sec (1960) 53
« Décédé le 21 janvier 1960 à Boissy le Sec [non signé]. » Sa tombe porte : « Albert Aubert – 1887-1960 ».
52 Note marginale à son acte de naissance (du 6 novembre 1893 à Boissy- le-Sec).
53 Note marginale à son acte de naissance.
Aubert (Edmond-Charles, dit Lucien54) – 1894-1915
Edmond Charles Aubert, dit Lucien, né à Boutervilliers, fils aîné du journalier Lucien Auber, s’installe à Paris entre 1901 et 1906 et a presque 20 ans lorsque la guerre éclate. Tandis que sa famille s’installe à Boissy, soldat au 5e colonial, il est l’objet de deux citations avant de se faire tuer le 24 mai 1915 au Bois de Bolante (Meuse), âgé de 21 ans.
Inscription dans l’église de Boissy
Inscription au Monument aux Morts de Boissy
Nous renvoyons ici à la notice n°4 que nous avons consacrée à son frère Adrien, pour la période de 1894 à 1914.
Les deux stèles de Boissy sont les seuls documents à l’appeler Lucien, mais il est bien certain qu’il s’agit de lui, d’une part parce que sans cela il ne serait curieusement pas mentionné au
54 Ses prénoms d’état-civil étaient Edmond Charles ; l’Abeille d’Étampes en 1916 l’appelle Charles, tandis que le texte officiel de la citation éditée par le même journal en 1915 l’appelle par son premier prénom de l’état civil, Edmond. Mais les deux monuments aux morts de Boissy (au cimetière comme à l’église) l’appellent Lucien, comme son père, dont il était le fils aîné, selon un usage rustique constaté en plusieurs régions.
contraire de son frère, d’autre part parce que son père Lucien n’est pas mort à la guerre, et enfin parce qu’il est bien à sa place dans l’ordre chronologique des décès suivi par la stèle du cimetière.
« N° 7 Naissance de Edmond Charles Aubert 7 août 1894 – L’an mil huit cent quatre-vingt quatorze, le mardi sept août à l’heure de midi, par devant nous Charles Omer Marcille, maire et officier de l’état-civil de la commune de Boutervilliers, arrondissement d’Etampes, département de Seine-et-Oise, a comparu le sieur Lucien Alfred Aubert, cabaretier, âgé de trente et un ans, demeurant à Boutervilliers, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin qu’il nous a dit être né aujourd’hui, en son domicile à sept heures du matin, de lui et de Marie Céline Pauline Mauguin, son épouse, âgée de vingt-trois ans, sans profession, avec laquelle il demeure et auquel enfant il a donné les prénoms de Edmond Charles. Les dites déclaration et présentation ont été faites en présence de Emile Aubert, cultivateur, âgé de vingt un ans, et de Ernest Gaudrée, cultivateur, âgé de trente ans, tous deux domiciliés à Boutervilliers. Et ont, le déclarant et les témoins signé avec nous le présent acte après que lecture leur en a été faite. – [Signé :] L. Aubert – Gaudrée – C. Marcille – Aubert. »
Edmond Aubert, 6 ans, est mentionné chez ses grands-parents, Charles Mauguin, 53 ans, charretier chez Roulleau et son épouse Maximilienne Buhain, 53 ans, aux Granges-le-Roi, rue de Dourdan.
A cette date le reste de sa famille est toujours à Boutervilliers, ainsi que ses grands-parents paternels (voyez notre notice n°4 sur son frère Adrien)
Décès en 1915, son frère étant hospitalisé 55
55Abeille-Réveil d’Étampes (23 octobre 1915), p. 2.
Commémoration de sa mort en 191656
« La prise d’armes du mardi 10 octobre 1916
« La remise des médailles militaires et croix de guerre, qui eut lieu mardi matin sur la place de la mairie présentait un intérêt tout particulier pour la population de l’arrondissement d’Etampes. […]
« Mmes […] Aubert, de Boissy-le-Sec, représentaient leurs fils tombés au champ d’honneur.
« […]
« Aubert (Charles), soldat au 5e colonial :
« 1re citation : “A exécuté volontairement et avec succès dans
des bois très fourrés, en contact avec l’ennemi, une reconnaissance délicate et difficile des positions de l’adversaire, a réussi à rapporter des renseignements précieux pour le commandement.”
56Abeille-Réveil d’Étampes120 (14 octobre 1916), p. 2.
« 2e citation : “A fait preuve de courage et de sang-froid au cours d’une reconnaissance exécutée le 8 janvier sous un feu violent de l’ennemi. Décédé.” (Croix de guerre avec deux étoiles de bronze.) »
Bois de Bolante
« Nom : Aubert
« Prénoms : Edmond Charles
« Grade : soldat
« Corps : 5e Régt d’Infie coloniale
« N° Matricule : 5/8254 au corps. – classe : 1914
« N° Matricule : 4012 au Recrutement : Seine 3e beau
« Mort pour la France : le 24 mai 1915
« au : Bois de Bolante (Meuse)
« Genre de mort : tué à l’ennemi
« Né le : 7 août 1894
« à : Boutervilliers – Département : S.-et-Oise
« Acte transcrit le : 10 septembre 1915
« à : Choisy-le-Roi (Seine) »
Inhumé à la nécropole nationale de Florent-en-Argonne (Marne), tombe 1998.57
Mentionné à Boissy-le-Sec, tant à l’église que sur le monument aux morts sous le prénom de Lucien (avec son frère cadet Georges). Inscrit également avec son frère sur la plaque de l’église Saint-Léonard et sur le monument aux morts des Granges-le-Roi, mais cette fois sous son prénom d’état civil, Edmond.
57 Mémorial GenWeb.
Monument aux morts des Granges-le-Roi
Aubert (Georges) – 1895-1915
Georges Aubert, né à Boutervilliers, second fils du journalier Lucien Aubert, installé à Paris entre 1901 et 1906, avait 19 ans lorsque la guerre éclata. Il était marbrier.
Sa famille s’installant à Boissy-le-Sec, il fut recruté à Versailles et incorporé à un groupe cycliste basé à Orléans. Soldat à la 2e compagnie du 12e bataillon de chasseurs alpins, il fut d’abord blessé au genou par une grenade à Angres (Pas- de-Calais), le 4 octobre 1915 et soigné à l’hôpital de Verneuil (Eure).
Reparti au Front, il fut tué le 20 juillet 1916 à Hem-Monacu (Somme), d’après trois témoins qui déclarèrent avoir identifié son corps par les indications portées sur la plaque d’identité.
Inscription dans l’église de Boissy
Inscription au Monument aux Morts de Boissy
Voyez la notice n°4 consacrée à son frère Adrien.
« N° 6 Naissance de Aubert Georges Arthur 2 juillet. –L’an mil huit cent quatre vingt-quinze, le quatre juillet, à midi par devant nous Charles Omer Marcille, maire et officier de l’état civil de la commune de Boutervilliers, arrondissement d’Etampes, département de Seine-et-Oise, est comparu le sieur Lucien Alfred Aubert âgé de trente-deux ans, cultivateur demeurant à Boutervilliers, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin qu’il nous a dit être né avant-hier en son domicile, à cinq heures du matin, de lui et de Marie Céline Mauguin, son épouse, âgée de vingt-quatre ans, sans profession, avec laquelle il demeure, et auquel enfant il a donné les prénoms de Georges Arthur.–Lesdites déclaration et présentation ont été faites en présence de Walter Emmanuel Deshayes âgé de trente-sept ans, charretier et de Victor Léon Décauchereux âgé de vingt-sept ans, instituteur, tous deux domiciliés à Boutervilliers. Et ont le déclarant et les témoins signé avec nous le présent acte après que lecture leur en a été faite. – [Signé :] L. Aubert – W. Deshayes – C. Marcille – V. Décauchereux. »
Georges Aubert, 5 ans, vit comme ses frère et sœur Adrien et Georgette, 4 ans et 2 ans, chez leurs parents Lucien Aubert, 37 ans, journalier chez Launay, et Marie Mauguin, 29 ans (son frère aîné Edmond Charles, 6 ans, est alors chez ses grands- parents maternels aux Granges-le-Roi.
Nous avons vu (notice n°3) que sa famille s’est installée à Paris ou au moins dans le département de la Seine à une date comprise entre 1901 et 1906, puis à Boissy-le-Sec en 1914.
Déclaré bon pour le service en 1915 58
« La classe 1915 – Canton d’Étampes – Résultats des opérations du Conseil de Révision du Jeudi 8 octobre 1914.
« Abréviation : B, bon. BA, bon absent. EV, engagé volontaire. E, exempt. A, ajourné. SA, services auxiliaires.
« […] Boissy-le-Sec. – Aubert Georges-Arth. B […] »
Affecté en 1915 à un groupe cycliste 59
[Début et titre de la liste déchirée, sans doute le départ de la classe 1915]
« […] Groupe Cycliste
« 7e Orléans.
« Aubert Georges-Arthur, de Boissy-le-Sec […]
« Nom : Aubert – Prénom : Georges Arthur – numéro matricule du recrutement : 182 – Classe de mobilisation : 1915.
« État civil : né le 2 juillet 1895 à Boissy-le-Sec, canton d’Étampes, département de Seine-et-Oise, résidant à Boissy-le- Sec, canton d’Étampes, département de Seine-et-Oise, profession de marbrier, fils de Lucien Alfred et de Marie Céline Pauline Mauguin, domiciliés à Boissy-le-Sec, canton d’Étampes, département de Seine-et-Oise.
« Signalement : Cheveux châtains, yeux marrons, front haut, nez rectiligne, visage ovale ; renseignements physionomiques complémentaires : lèvres minces – taille : 1 m. 63 cent. – Degré d’instruction générale : 3.
« Décision du conseil de révision et motifs : Inscrit sous le n°2 de la liste du canton d’Étampes, classé dans la 1e partie de la liste en 1914.
59Abeille-Réveil d’Étampes (19 décembre 1914), p. 2.
60 ADY 1R/RM 518
Peloton cycliste doublant une colonne d’artillerie (Georges Lang, imp. Paris)
« Détail des services et mutations diverses : incorporé à compter du 19 décembre 1914. Arrivé au corps le 19 décembre 1914 et chasseur de 2e classe le dit jour. Passé le 12 juillet 1915au 3e bataillon de chasseurs à pied. Passé le 26 janvier 1916 au 12e bataillon de chasseurs à pied. Tué à l’ennemi le 3 septembre 1916 au bois de Hem-Monacu (avis officiel de décès du 18 septembre 1916 N° G. R. 7691). Rayé des contrôles le 4 septembre 1916. Inhumé au bois de La Pépinière près de Monacu. Jugement déclaratif de décès rendu le 30 octobre 1918 par le tribunal civil d’Etampes, transcrit sur les registres d’état- civil de la mairie de Boissy-le-Sec le 14 décembre 1918.
« Campagnes : contre l’Allemagne du 19 décembre 1914 au 03 septembre 1916.
« Blessures, citations, décorations, etc. : Blessé le 7 octobre 1915 à Angres (P. de C.) « plaie au genou gauche par éclat de grenade ». Cité à l’ordre de la division n° 158 du 7 août 1916. Tué à son poste de combat le 10 juillet en faisant courageu- sement son devoir.»
Décès de son frère aîné et hospitalisation (1915)61
« Boissy-le-Sec– Edmond Aubert
« Le soldat Aubert (Edmond), du .e d’infanterie coloniale, fils de Mme Aubert, à la gare du C.G.B. de Boissy-le-Sec, a été tué le 24 mai, au bois de B…, à l’âge de 21 ans. […]
« Son frère, Aubert (Georges), soldat à la 6e compagnie du .e bataillon de chasseurs à pied62, qui a été blessé d’une grenade
au genou, au bois de H…., le 4 octobre dernier, est en traitement à l’hôpital civil de Verneuil (Eure). »
61Abeille-Réveil d’Étampes (23 octobre 1915), p. 2.
62 Il faut sans doute lire plutôt : « chasseurs alpins » (B.G.).
L’illustration (21 mars 1915)
« Nom : Aubert
« Prénoms : Georges Arthur
« Grade : chasseur
« Corps : 12e Bon Chasseurs Alpins (BCA)
« N° Matricule : 7417 au corps. – classe : 1915
« N° Matricule : 182 au Recrutement : Versailles
«
Mort pour la France : 20 septembre juillet 1916
« au : Hem Monacu (Somme)
« Genre de mort : disparu (décès fixé par jugement déclaratif de décès rendu p. Tal d’Étampes)
« Né le : 2juillet 1895
« à : Boutervilliers – Département : S.-et-O.
« Jugement rendu le : 30 octobre 1918
« par le Tribunal de : Étampes
« Jugement transcrit le : 14 décembre 1918
« à : Boissy-le-Sec S. et O.
« N° du registre d’état civil : 3831/253
Jugement déclaratif de décès63
« 30 octobre 1918
« Tribunal d’Étampes (Seine-et-Oise)
63 Archives Départementales de l’Essonne (ADE) 3U/2128 (Tribunal civil d’Étampes, jugements déclaratifs de décès de soldats morts pour la France)
« Parquet du Procureur de la République
« Jugement déclaratif
« Décès du soldat Aubert
« [En marge : Grosse 6 rôles]
« A Messieurs les Président et Juge composant le Tribunal civil d’Étampes
« Le Procureur de la République près le dit tribunal a l’honneur d’exposer :
« Le 14 août 1916, un acte de disparition était dressé par le lieutt Favier du 12e baton de chasseurs alpins, au terme duquel le soldat Aubert (Georges Arthur) de la 2e Cie du 12e baton de chasseurs alpins, n’ayant pas reparu le 20 juillet 1916, après l’attaque de sa Cie au bois de la Pépinière (Somme), il y avait présomption de décès.
« D’autre part, le 3 septembre 1916, un procès-verbal de décès était dressé, sur le champ de bataille de Hem-Monascu [sic]
(Somme) par l’officier d’administration Laillet, en présence de deux soldats brancardiers, constatant le décès du soldat Aubert d’après les indications portées sur la plaque d’identité et autres effets dont ce militaire était détenteur.
« En outre, le 2 avril 1918 le capitaine ct le dépôt du 12 baton
de chasseurs alpins certifiait que jusqu’à cette date aucun renseignement de nature à faire douter de la réalité du décès de ce militaire n’était parvenu au dépôt de son corps. [p. 2]
« Enfin le nom du soldat Aubert ne figure sur aucune des listes de prisonniers de guerre communiquées par les autorités allemandes jusqu’au 26 mars 1918.
« En conséquence attendu que le décès du soldat Aubert (Georges Arthur) paraît constant et qu’il y a lieu de le faire déclarer judiciairement :
« Le Procureur de la République requiert :
« Vu les pièces jointes et notamment la lettre adressée le 15 octobre 1918 à M. le Procureur général à Paris par M. le sous- secrétaire d’Etat au ministère de la Guerre,
« Vu les articles 88, 89, 90, 91 et 92 du C. civil et la loi du 3
décembre 1915,
« Qu’il plaise au Tribunal :
« Sur le rapport de l’un et MM. Les juges à ces fins commis,
« Déclarer
que le soldat Aubert (Georges Arthur) du 12e baton de
chasseurs alpins, né à Boutervilliers (S. et O.) le 2 juillet 1895 de Lucien
Alfred et de Marie Céline Pauline Muguin [sic], domicilié en dernier lieu
à Boissy-le-Sec (S. et O.) est mort pour la France le 3 septembre 1915
le 20 juillet 1916 à Hem- Monacu (Somme).
« Ordonner que le jugement déclaratif du décès sera transcrit à sa date sur les registres de l’état-civil de la commune de Boissy- le-Sec lieu du dernier domicile du défunt et que mention de ce jugement et de sa transcription sera effectuée en marge des registres de la dite commune à la date du décès conformément à l’art. 92 du C. civil.
« Au Parquet, Etampes le 28 octobre 1918
« Le Procureur de la République. [Signé : illisible]
« Nous Président, vu la requête qui précède, commettons M. Chatillon juge pour rapport.
« Etampes le 29 octobre 1918 [signé : illisible] [p. 3]
« Le Tribunal
« Vu la requête qui précède
« Vu les pièces jointes
« Vu les articles 89, 90, 91, 92 du Code Civil et la loi du trois décembre mil neuf cent quinze
« Après avoir entendu M. Chatillon juge en son rapport, M. le Procureur de la République en ses conclusions et en avoir délibéré conformément à la loi
« Attendu que le quatorze août mil neuf cent seize, un acte constatant la disparition à la date du vingt juillet mil neuf cent seize au Bois de la Pépinière près Curlu (Somme) de Aubert Georges Arthur de la 2e Cie du 12e bataillon de chasseurs alpins a été dressé par le sous-lieutenant Claudius Favier du même bataillon.
« Attendu que le trois septembre mil neuf cent seize, un procès-verbal a été établi sur le champ de bataille de Hem- Monacu (Somme) par l’officier d’administration Laillet en présence de deux soldats brancardiers, constatant le décès de Aubert, d’après les indications portées sur la plaque d’identité et autres effets dont ce militaire était détenteur,
« Attendu que le deux avril mil neuf cent dix huit, le capitaine Major Fonbonne commandant le dépôt du 12e R. de chasseurs alpins a certifié que, jusqu’à cette date, aucun renseignement de nature à faire douter de la réalité du décès de ce militaire n’était parvenu au dépôt du corps ;
« Attendu que son nom ne figure sur aucune des listes de prisonniers de guerre communiquées par les autorités allemandes jusqu’au vingt six mars mil neuf cent dix huit ;
« Attendu qu’il résulte des documents et renseignements [p. 4] ci-dessus que le décès d’Aubert peut être considéré comme constant ;
« Qu’il y a lieu de le déclarer judiciairement ;
« Attendu que son dernier domicile était Boissy-le-Sec ;
« Par ces motifs,
« Déclare que le soldat Aubert Georges Arthur du 12e bataillon de chasseurs alpins, né à Boutervilliers le deux juillet mil huit cent quatre vingt quinze de Lucien Alfred et de Marie
Céline Mauguin, domicilié en dernier lieu à Boissy-le-Sec, est mort pour la France le vingt juillet mil neuf cent seize à Hem- Monacu (Somme) ;
« Ordonne que le jugement déclaratif de son décès sera transcrit à sa date sur les registres de l’état civil de la commune de Boissy-le-Sec, lieu de son dernier domicile et que mention de ce jugement et de sa transcription sera faite sur les registres de ladite commune à la date du décès conformément à l’article 92 du Code Civil
« Ainsi fait et jugé en l’audience publique du Tribunal civil de première instance de l’arrondissement d’Etampes, département de Seine-et-Oise, du mercredi trente octobre mil neuf cent dix huit où étaient présents MM. Marot Président, Chatillon juge, Mareuge juge de paix faisant fonction de juge. En présence de
M. Playoult juge suppléant faisant fonction de Procureur de la République en l’absence du titulaire empêché ; et assistés de M. Descazeaud Greffier en chef.
« [Signé : Descazeaud, et illisible]
« [En marge : Visé pour timbre et enregistré gratis à Etampes le 13 novembre 1918 f. 59 c 11
« Loi du 3 Xbre 1915 – [Signé :] illisible. »
Mentionné à Boissy-le-Sec, tant à l’église que sur le monument aux morts (avec son frère aîné Edmond-Charles surnommé Lucien). Inscrit également sur la plaque de l’église Saint-Léonard et sur le monument aux morts des Granges-le- Roi de même que son frère Edmond.
Monument aux morts des Granges-le-Roi
Aubry (Léonce) – 1872-apr. 1919
Léonce Aubry était le fils de Justin Isidore Aubry, tailleur né à Fresnay-l’Évêque et installé à Boissy-le-Sec. Il fut lui-même d’abord garçon-boucher à Paris, puis fit son service militaire de 1893 à 1896, après quoi, son père étant décédé, il vint lui succéder comme épicier à Boissy après s’y être marié avec une jeune fille belge, dont il eut un enfant mort-né, puis une fille, Léone.
Vers 1903 il céda son épicerie à un certain Albert Dupart originaire d’Arpajon et partit un temps en Belgique au pays de son épouse, mais revint ensuite, vers 1909, en France, où il divorça à Paris en 1911. La guerre le trouve installé à Neuilly- sur-Marne, âgé de 52 ans.
D’abord affecté au 35e régiment territorial d’infanterie, il fut détaché en octobre 1915 à la maison Thomson-Houston à
Paris, (qui avait une succursale à Neuilly-sur-Marne) ; puis, en mars 1917, aux Forges et Aciéries de Pompey en Meurthe-et- Moselle. Après quoi, en juillet de la même année, au 156e régiment d’infanterie à Troyes.
Après sa démobilisation en janvier 1919, il se remaria le 12 avril à une certaine Mathurine Lépinet, à l’âge de 57 ans. Nous perdons ensuite sa trace.
« N° 9 Naissance de Aubry Léonce Anatole – Du quatorze mars mil huit cent soixante douze, huit heures du matin ; Acte de naissance de Léonce Anatole Aubry, du sexe masculin, né hier à neuf heures du soir, chez ses père et mère, fils légitime de Isidore Justin Aubry, tailleur d’habits, âgé de vingt huit ans, et de Mathilde Caroline Maraby, couturière, âgée de vingt huit ans, domiciliés à Boissy-le-Sec. Les témoins ont été messieurs Louis Isidore Maraby, ancien tailleur, âgé de cinquante huit ans
et Henri Masson, marchand de vin, âgé de soixante ans, tous deux domiciliés en cette commune. – L’enfant nous a été représenté et la déclaration faite par son père qui a signé avec les témoins et avec nous, maire officier de l’état-civil, après lecture. – [Signé :] Aubry – Masson – Maraby – Grandemain. »
Rue de la Croix habitent : Justin Aubry, tailleur, 27 ans, né à Fresnay-l’Évêque (Eure-et-Loir) ; sa femme Mathilde Maraby, couturière, 29 ans, née à Boissy ; leur fils Léonce, âgé d’un mois.
Rue de la Croix habitent : Justin Aubry, tailleur, 32 ans, né à Fresnay-l’Évêque (Eure-et-Loir) ; sa femme Mathilde Maraby, couturière, 33 ans, née à Boissy ; leur fils Léonce, âgé de trois ans ; et dans la même maison : Isidore Maraby, receveur buraliste, 63 ans, né à Roinville-sous-Dourdan, et sa femme Flore Duval, 66 ans, née à Saint-Chéron.
Rue de la Croix habitent : Justin Aubry, tailleur d’habits, 38 ans ; sa femme Mathilde Maraby, 39 ans ; leur fils Léonce, 10 ans ; et dans la même maison : Flore Duval, 72 ans, mère de Mme Aubry.
Rue de la Croix habitent : Justin Aubry, tailleur, 41 ans ; sa femme Mathilde Maraby, 42 ans ; Flore Duval, 75 ans, mère de Mme Aubry.
Rue de la Croix habitent : Isidore Aubry, épicier, 46 ans ; sa femme Mathilde Maraby, 48. Léonce, âgé de 19 ans, est alors sans doute déjà boucher à Paris (cf. infra).
« Nom : Aubry – Prénoms : Léonce Anatole – Numéro Matricule de recrutement : 4425 – classe de mobilisation : 1892.
« État civil : né le 13 mars 1872 à Boissy-le-Sec, canton d’Étampes, département de Seine-et-Oise, résidant à Paris, profession de boucher (sait tuer), fils d’Isidore Justin et de Maraby Mathilde Caroline, domiciliés à Boissy-le-Sec, canton d’Étampes, département de Seine-et-Oise.
« Signalement : cheveux et sourcils châtains, yeux bleus, front ordinaire, nez et bouche moyens, menton rond, visage ovale, taille : 1 m. 60.
« Degré d’instruction générale : 2 – Degré d’instruction militaire : exercé.
« Indication de corps auxquels les jeunes gens sont affectés. Dans l’armée active : 27e régiment d’infanterie – 6e régiment du génie – 21e régiment d’infanterie. – Dans la disponibilité ou dans la réserve de l’armée active : régiment d’infanterie à Melun. – Dans l’armée territoriale et dans sa réserve : 35e régiment territorial d’infanterie à Melun – 156e régiment d’infanterie à Troyes.
« Détail des services et mutations diverses dans l’armée active : Parti le 16 novembre 1893, arrivé au corps et soldat de 2e classe le 17 du dit numéro matricule 7199, passé le 1er octobre 1899 au 6e régiment du génie (loi du 29 juin et décret présidentiel du 4 juillet 1894), arrivé au corps le dit jour numéro matricule 609, passé au 21e régiment d’infanterie le 15 octobre
1894 (décision ministérielle du 14 septembre 1894, arrivé au corps le dit jour numéro matricule 4861, caporal le 14 novembre 1894, envoyé en disponibilité le 22 septembre 1896, certificat de bonne conduite « accordé ». – Passé dans la réserve de l’armée active le 1er novembre 1896.
Rue de la Croix habitent : Isidore Aubry, marchand épicier, 52 ans ; sa femme Mathilde Maraby, 53 ans.
« Détail des services et mutations diverses dans la disponibilité ou dans la réserve de l’armée active : Dispensé de la 1ère période d’exercices dans la réserve, article 49 de la loi du 15 juillet 1889 (receveur buraliste à Boissy-le-Sec). – Dispensé de la 2e période d’exercices dans la réserve, article 49 de la loi du 15 juillet 1889 (receveur buraliste à Boissy-le-Sec). »
« N°26. Décès de Aubry Isidore Justin 2 décembre 1896. – L’an mil huit cent quatre-vingt-seize, le trois décembre, à huit heures du matin, par devant nous Émile Roger, maire et officier de l’état civil de la commune de Boissy-le-Sec, arrondissement d’Étampes, département de Seine-et-Oise, est comparu Léonce Anatole Aubry, garçon boucher, âgé de vingt-quatre ans, et Auguste Moufle, maçon, âgé de trente-sept ans, tous deux demeurant en cette commune, me premier fils et le second voisin du décédé, lesquels m’ont déclaré que Isidore Justin Aubry, épicier, âgé de cinquante-deux ans, domicilié en cette commune, né à Fresnay-l’Évêque, Eure et Loir, fils de François Isidore Aubry et de Élisa Judith Lesage, tous deux défunts, et
autrefois domiciliés en cette commune, époux de Mathilde Caroline Maraby, sans profession, avec laquelle il demeurait, est décédé hier, en son domicile, à dix heures du soir. Et après nous être assuré du décès, nous en avons dressé le présent acte que les déclarants ont signé
avec nous, après lecture faite.
[Signé :] L. Aubry – Roger
Moufle. »
« Mariage de Aubry Léonce Anatole et Devillé Marie. 10 juin 1897 – L’an mil huit cent quatre-vingt-dix-sept, le dix juin, à onze heures du matin, par devant nous, Émile Roger, maire, officier de l’état civil de la commune de Boissy-le-Sec, arrondissement d’Étampes, département de Seine-et-Oise, étant en la maison commune, sont comparus Léonce Anatole Aubry, épicier, âgé de vingt-cinq ans, domicilié en cette commune, où il est né le treize mars mil huit cent soixante-douze, fils majeur légitime de Isidore Justin Aubry, décédé en cette commune le deux décembre mil huit cent quatre-vingt-seize, et de Mathilde Caroline Maraby, sa veuve, sans profession, âgée de cinquante- quatre ans, domiciliée en cette commune, présente et consentante ; et demoiselle Marie Devillé, sans profession, âgée de vingt-cinq ans, domiciliée au Rotoir, hameau de cette commune, née à Waetermael Boissfort, Belgique, le dix-neuf octobre mil huit cent soixante et onze, fille majeure légitime de Jean Baptiste Devillé, décédé en la commune d’Ixelles, arrondissement de Bruxelles, Belgique, le seize octobre mil huit cent quatre-vingt-dix, et de Marie Louise Cornélis, décédée en la commune de Saventhem, Belgique, le onze novembre mil huit cent quatre-vingt-seize ; lesquels nous ont représenté leurs actes de naissance, les acte de décès des père et mère de la future, les actes de publication faits en cette commune les
dimanches vingt-trois et trente mai, présente année, à midi, sans opposition ; et après avoir visé toutes les pièces produites pour être annexées au présent acte, nous avons donné lecture de tous les actes énoncés ci-dessus aux parties comparantes assistées des quatre témoins ci-après nommés et qualifiés, ainsi que du chapitre six du titre du mariage sur les droits et devoirs respectifs des époux ; les comparants, de ce interpellés, ont à l’instant représenté le certificat délivré le sept juin mil huit cent quatre-vingt-dix-sept, par maître Étienne Henri Michaut, notaire à Dourdan, arrondissement de Rambouillet, constatant que le contrat de mariage des dits futurs a été passé le même jour devant le dit notaire, qui en a gardé minute ; ensuite nous avons demandé au futur époux et à la future épouse s’ils se prennent mutuellement pour mari et pour femme ; chacun d’eux ayant répondu séparément et affirmativement, nous avons déclaré au nom de la loi que Léonce Anatole Aubry et Marie Devillé sont unis par le mariage. Tout ce que dessus fait publiquement en présence de Louis Aubry, propriétaire, âgé de soixante ans, demeurant à Beauvilliers, Eure-et-Loir, cousin de l’époux ; de Louis Gerbault, épicier, âgé de cinquante-six ans, demeurant à Chalo-Saint-Mars, Seine-et-Oise, cousin de l’époux ; de Eugène Lelu, cultivateur, âgé de quarante-sept ans, demeurant en cette commune, au hameau du Rotoir, ami de l’épouse ; de Laurent Saysset, propriétaire, âgé de soixante-douze ans, demeurant en cette commune, ami de l’épouse, qui ont signé avec les époux, la mère de l’époux, et avec nous, maire, officier de l’état civil qui avons dressé le présent acte, et en avons fait lecture aux parties et aux témoins. – [Signé :] Marie Devillé – L. Aubry – Maraby –L. Aubry – Gerbault – L. Lelu – L. Saysset – Roger. »
« N°14. Enfant présenté sans vie. 15 juillet 1898. – L’an mil huit cent quatre-vingt-dix-huit, le quinze juillet, à quatre heures du soir, par devant nous, Émile Roger, maire et officier de l’état civil de la commune de Boissy-le-Sec, arrondissement d’Étampes, département de Seine-et-Oise, sont comparus, en la maison commune, Léonce Anatole Aubry, âgé de vingt-six ans, épicier-buraliste, et Émile Désiré Denfert, âgé de vingt-neuf ans, charron, domiciliés tous deux en cette commune, lesquels nous ont présenté un enfant sans vie du sexe féminin, nous déclarant que cet enfant, fille de Léonce Anatole Aubry ci- dessus nommé et qualifié, et de Marie Devillé, âgée de vingt-six ans, sans profession, son épouse demeurant avec lui à Boissy- le-Sec, ajoutant qu’il est sorti du sein de sa mère, aujourd’hui à midi et demi. Desquelles
présentation et déclaration nous avons dressé le présent acte, que les déclarants ont signé avec nous, après lecture faite. – [Signé :] Aubry – Denfert – Roger. »
« N°20. Naissance de Aubry Léone Marie Catherine. 6 novembre 1899. – L’an mil huit cent quatre-vingt-dix-neuf, le sept novembre, à midi, par devant nous, Émile Roger, maire et officier de l’état civil de la commune de Boissy-le-Sec, arrondissement d’Étampes, département de Seine-et-Oise, a comparu Léonce Anatole Aubry, âgé de vingt-sept ans, épicier, demeurant en cette commune, lequel nous a présenté un enfant du sexe féminin, qu’il nous a dit être né hier, en son domicile, à six heures du soir, de lui et de Marie Devillé, son épouse, âgée de vingt-huit ans, sans profession, avec laquelle il demeure, et
auquel enfant il a donné les prénoms de Léone Marie Catherine. Les dites déclaration et présentation ont été faites en présence de Charles François Houdy, âgé de trente-sept ans, cultivateur, et de Louis Martin Émile Richer, âgé de trente-cinq ans, instituteur public, tous deux domiciliés en cette commune. Et ont le déclarant et les témoins signé avec nous, après que lecture leur en a été
faite. – [Signé :] Aubry
– Ch. Houdy – E. Richer instituteur – Roger. »
Rue de la Croix habitent : Léonce Anatole Aubry, épicier, 29 ans ; sa femme Marie Devillé, 29 ans ; sa fille Léone Catherine Aubry, 1 ans ; sa mère Mathilde Caroline Maraby, 57 ans
On voit sur ce cliché (page suivante), très vraisemblablement, Léonce Aubry, âgé d’environ trente ans, à côté de sa femme belge Marie Devillé tenant dans ses bras la petite Léonie. Devant, une fillette non identifiée.
On lit sur la façade : « Épicerie – Aubry – Mercerie », avec l’habituelle plaque de réclame pour le « Chocolat Menier ».
On y lit aussi : « Recette des contributions indirectes – Dépôt de tabac ».
. Léonce Aubry devant son épicerie-mercerie vers 1902.
« Passé dans l’armée territoriale de 1er octobre 1906.
« Détail des services et mutations diverses dans l’armée territoriale et dans sa réserve : affecté au 35e régiment territorial d’infanterie à Melun, caporal.
« Localités successives habitées : Bruxelles, 156 chaussée d’Ixelles (22 avril 1903).
Rue de la Croix habite : Mathilde Maraby, née en 1843 à Boissy. – Dans la même rue l’épicerie est désormais tenue par Albert Dupart né en 1878 à Arpajon ; sa femme Blanche Lacroix née en 1886 à Cormeilles-en-Parisis et leur fils Georges né en 1904 à Boissy.
« Localités successives habitées : Boissy-le-Sec (14 janvier 1909) – Paris 18e, 33 rue de Clignancourt (9 juillet 1909) –
Paris 18e, 17 rue Belhomme (18 avril 1910) – Paris 18e, 33 rue de Clignancourt (1er octobre 1910) – Neuilly-Plaisance 90 rue Edgard-Quinet (25 janvier 1911) – Neuilly-sur-Marne, 8 Bd
Carnot (27 juillet 1914). »
« Divorcés suivant jugement rendu par le tribunal civil de la Seine, 64e chambre, le 7 novembre 1911. Jugement transcrit à Boissy-le-Sec, le 15 avril 1912. – [Signé :] Royer. »
64 Note marginale à l’acte du premier mariage de 1898.
Dernière résidence de Léonce Aubry avant la guerre, à Neuilly-sur-Marne
« Melun, soldats du 35e R.I.T., certainement du 4e bataillon formé à Rubelles » (indications données par le vendeur de cette carte en 2014).
« Rappelé à l’activité (mobilisation générale du 1 août 1914). Arrivé le 13 août 1914 au 35erégiment territorial d’infanterie. Détaché le 16 octobre 1915 à la maison Thomson-Houston à Paris (C.M. 61.609 2/3 du 11 octobre 1914). Muté le 19 mars 1917 aux Forges et Aciéries de Pompey (Meurthe-et-Moselle)
(D.M. N°6887 1/0 du 18 mars 1917).
« Passé le 1erjuillet 1917 au 156e régiment d’infanterie à Troyes. Militaire détaché sous le régime de l’article 6 de la loi du 17/08/1915. Mis en congé illimité de démobilisation le 20/01/1919.
« Se retire à Neuilly-sur-Marne, 8 boulevard Carnot.
« Campagne contre l’Allemagne du 13/08 au 15/10/1915. Détaché du 16/10/1915 au 19/01/1919. »
« Marié à Neuilly-sur-Marne le 12 avril 1919 avec Mathurine Marie Lépinet – [Signé :] Royer. »65
65 Note marginale à son acte de naissance.
Audelan (Émile) – 1873-1945
Émile Audelan était le cinquième enfant d’un maçon de Boissy-le-Sec. D’abord maçon comme son père il fit son service militaire en 1894 dans le 15e régiment de chasseurs à cheval. Il se marie en 1898 à une couturière de Roinville-sous-Dourdan, Henriette Clémenceau. En 1899 il réside à Tours et il est employé des chemins de fer d’Orléans, au moins de 1900 à 1919.
C’est à ce titre qu’en 1914, âgé de 41 ans, il échappe à la mobilisation. Il revient plus tard à Boissy où il meurt en 1945, à l’âge de 72 ans.
Rue du Hallot vivent : Marie Bernard Audelan, 34 ans, né à Boissy, maçon ; sa femme Clémence Brossard, 28 ans, née à Boissy ; leurs quatre enfants : Irma, Paulin, Émilienne et Marie, âgés respectivement de 8, 6, 3 et 1 ans ; deux enfants en nourrice nés à Paris : Adèle Buis, 1 an, Émile Savigné, 1 mois.
« N° 9 Naissance de Audelan Émile Clément – Du trente mars mil huit cent soixante-treize, à [mot non lisible] heures du soir, acte de naissance de Audelan Émile Clément, du sexe masculin, né aujourd’hui à trois heures du soir, chez ses père et mère, fils légitime de Marie Bernard Audelan, maçon, âgé de trente- quatre ans et de Clémence Eugénie Brossard, sans profession, âgée de vingt-neuf ans, domiciliés en cette commune. Les
témoins ont été messieurs : Jules Fourgeau, maçon, âgé de trente-trois ans et Henri Creuzy, instituteur, âgé de trente-un ans, tous deux domiciliés en cette commune. L’enfant nous a été représenté et la déclaration faite par le père qui a signé avec les témoins et avec nous, maire, officier de l’état civil, après lecture. – [Signé :] J. Fourgeau – Grandemain – Audelan – H. Creuzy. »
Rue du Hallot vivent : Marie Bernard Audelan, 37 ans, né à Boissy, maçon ; sa femme Clémence Brossard, 32 ans, née à Boissy ; leurs quatre enfants : Émilienne, Marie, Emile et Eugénie, âgés respectivement de 8, 5, 3 et 1 ans ; un enfant en nourrice né à Etampes : Léonce Fouquet, 1 an.
Rue du Hallot vivent : Marie Bernard Audelan, 43 ans, maçon ; sa femme Clémence Brossard, 38 ans ; leurs cinq enfants : Émilienne, Marie, Émile, Eugénie et Aline, âgés respectivement de 14, 11, 9, 7 et 4 ans.
« N° 2
Naissance de Audelan Paulin Léonce Raymond 23 janvier 1882 – L’an mil huit
cent quatre-vingt-deux, le vingt- trois janvier, à quatre heures du soir,
par devant nous, Jules Barrué, maire et officier de l’état civil de la commune
de Boissy-le-Sec, arrondissement d’Etampes, département de Seine-et Oise,
est comparu le sieur Marie Bernard Audelan, âgé de quarante-deux ans, journalier
maçon, demeurant à Boissy-le- Sec, lequel nous a présenté un
enfant du sexe masculin, qu’il nous a dit être né aujourd’hui, en son domicile,
à quatre heures
du matin, de lui et de Clémence Eugénie Brossard, son épouse, âgée de trente-sept ans, sans profession, avec laquelle il demeure, et auquel enfant il a donné les prénoms de Paulin Léonce Raymond. Les dites déclaration et présentation ont été faites en présence de Alphonse Narcisse Brossard, âgé de quarante-quatre ans, cultivateur et de Simon Victor Tellier, âgé de quarante-six ans, instituteur, tous deux domiciliés en cette commune. Et ont le déclarant et les témoins signé avec nous le présent acte après que lecture leur en a été faite. – [Signé :] Audelan – Brossard – V. Tellier – Barrué. »
Décédé le 28 août 1885.
Rue de la Croix vivent : Audelan Ludovic [sic], 46 ans, journalier, sa femme Clémence Brossard, 41 ans, leurs enfants, Emile 12 ans et Eugénie, 10 ans.
« N°24. Décès de Buffetault Paulin Fernand Eugène. 13 octobre 1888. – L’an mil huit cent quatre-vingt-huit, le treize octobre, à midi, par devant nous Léonce Pommeret des Varennes, maire et officier de l’état civil de la commune de Boissy-le-Sec, arrondissement d’Étampes, département de Seine-et-Oise, sont comparus Edmond Buffetault, menuisier, âgé de quarante-quatre ans, et Marie Jules François Contant, instituteur, âgé de vingt-cinq ans, tous deux domiciliés à Boissy-le-Sec, le premier père et le second voisin du défunt, lesquels nous ont déclaré que Paulin Fernand Eugène Buffetault, élève sortant de l’École normale d’instituteurs de Versailles, âgé de dix-huit ans, domicilié à Boissy-le-Sec où il est né, fils de Edmond Buffetault, ci-dessus qualifié et domicilié
et de Pauline Virginie Babault décédée, est décédé aujourd’hui à quatre heures du matin, au domicile de son père. Et après nous être assurés du décès, nous avons dressé le présent acte que les déclarants ont signé avec nous après lecture faite. – [Signé :] E. Buffetault – J. Contant – des Varennes. »
Voyez la notice suivante n°10.
Rue de la Croix vivent : Marie Bernard Audelan, 51 ans, maçon ; sa femme Clémence Brossard, 46 ans ; ses deux enfants : Émile, 18 ans ; René, 2 ans ; et leur petit-fils, Paulin, 2 ans.
« Nom : Audelan – Prénoms : Émile Clément. –Numéro matricule du recrutement : 4395
« État Civil : Né le 30 mars 1873 à Boissy-le-Sec, canton d’Etampes, département de Seine-et-Oise, résidant à Boissy-le- Sec, canton d’Etampes, département de Seine-et-Oise, profession de maçon, fils de Marie Bernard et de Brossard Clémence Eugénie domiciliés à Boissy-le-Sec, canton d’Etampes, département de Seine-et-Oise.
« Signalement : Cheveux et sourcils châtain foncé, Yeux marrons, Front ordinaire, Nez et Bouche moyens, Menton rond, Visage ovale, Taille 1 m. 62 cent.
« Degré d’instruction générale : 2. – Degré d’instruction militaire : exercé.
« N° 51 de tirage dans le canton d’Etampes.
« Décision du conseil de révision et motifs : Propre au service armé. – Compris dans la 1e partie de la liste du recrutement cantonal
« Détail des services et mutations diverses (Campagnes, blessures, actions d’éclat, décorations, etc.) : Incorporé à compter du 15 novembre 1894. Arrivé au corps [15e régiment de chasseurs à cheval] le dit jour N° Mle 2320. Brigadier le 25 septembre 1895. Envoyé dans la disponibilité le 26 septembre 1897. Certificat de bonne conduite « Accordé ».
Un détachement 15e régiment de chasseurs à cheval (cliché de 1895)
« A accompli une période d’exercices dans la 3e section de chemins de fer de campagne du 14 au 27 octobre 1910.
« Localités successives habitées : 13 septembre 1899 Tours 33 rue Bernard Palissy. »
À partir de 1896 Émile n’habite plus avec ses parents à Boissy.
« Acte de mariage de Audelan Émile Clément et Clémenceau Henriette Augustine – 7 juin 1898 – N°13 – L’an mil huit cent quatre vingt dix huit, le sept juin, onze heures du matin, devant nous Chevallier Claude Jean Baptiste, maire et officier de l’état civil de la commune de Roinville étant dans la maison commune sont comparus le sieur Audelan Émile Clément, maçon, âgé de vingt-cinq ans, né à Boissy-le-Sec (Seine et
Oise) le trente mars mil huit cent soixante-treize, demeurant à Boissy-le-Sec susdit, fils majeur et légitime de Audelan Marie Bernard, maçon, âgé de cinquante-neuf ans, et de Brossard Clémence Eugénie, sans profession, âgée de cinquante trois ans, son épouse, tous deux domiciliés à Boissy-le-Sec susdit, ses père et mère, d’une part. Et demoiselle Clémenceau Henriette Augustine, couturière, âgée de vingt un ans, née à Plateau, hameau dépendant de cette commune, le quinze juillet mil huit cent soixante-seize, et demeurant au hameau de Plateau susdit, fille majeure et légitime de Clémenceau Henri Alexis, cultivateur, âgé de soixante un ans, et de Challot Augustine Marie Louise, sans profession, âgée de cinquante quatre ans, son épouse, tous deux domiciliés au hameau de Plateau susdit, ses père et mère d’autre part. Lesquels nous ont représenté leurs actes de naissance, les actes de publications faits en cette commune et en celle de Boissy-le-Sec (Seine-et-Oise) les dimanches huit et quinze mai derniers sans opposition ainsi qu’il résulte du certificat délivré par monsieur le maire de la commune de Boissy-le-Sec susdite en date du dix huit mai présent mois. Et après avoir visé ces pièces pour être par nous annexées au présent acte nous en avons donné lecture aux parties comparantes assistées des quatre témoins ci-après nommés et qualifiés ainsi que du chapitre six du titre du mariage du code civil sur les droits et devoirs respectifs des époux. Les comparants de ce interpellés nous ont à l’instant représenté le certificat délivré le cinq juin dernier par maître Marchon notaire à Dourdan (Seine-et-Oise) constatant que le contrat de mariage desdits futurs a été passé le dit jour cinq juin devant le dit maître Marchon. Ensuite nous avons reçu le consentement du père et de la mère du futur et celui du père et de la mère de la future, tous quatre ici présents, puis la déclaration du sieur Audelan Émile Clément qu’il prend pour sa légitime épouse la demoiselle Clémenceau Henriette Augustine et celle de la demoiselle Clémenceau Henriette Augustine
qu’elle prend pour son légitime époux le sieur Audelan Émile Clément. En conséquence de quoi nous avons déclaré au nom de la loi que le sieur Audelan Émile Clément et la demoiselle Clémenceau Henriette Augustine sont unis par le mariage. Tout ce que dessus fait publiquement en présence de MM. Brossard Alphonse, épicier, âgé de soixante-un ans, demeurant à Boissy- le-Sec susdit, oncle de l’époux ; Plé Lucien Léon, cultivateur, âgé de quarante trois ans, demeurant à Boissy-le-sec susdit, beau-frère de l’époux ; Clémenceau Félix, journalier, âgé de trente quatre ans, demeurant à Plateau susdit, frère de l’épouse ; Clémenceau Michel, journalier, âgé de trente-un ans, demeurant à Dourdan (Seine et Oise) frère de l’épouse, qui ont signé avec les époux et avec nous maire officier de l’état civil qui avons dressé le présent acte et en avons donné lecture aux parties et aux témoins. Le père de l’épouse a déclaré ne savoir signer de ce requis suivant la loi. – [Signé :] Clémenceau H. A. – Audelan E. C. – Audelan – Brossard – E. Brossard – Challot – Plé – Clémenceau F. – Clémenceau M – Chevallier maire. »
De 1901 à 1911, Émile ne vit plus à Boissy-le-Sec d’après les recensements. En 1899 sa fiche de recrutement le signale à Tours, et employé des chemins de fer d’Orléans au moins de 1900 à 1919.
« Détail des services et mutations diverses (Campagnes, blessures, actions d’éclat, décorations, etc.) : Non disponible comme employé aux chemins de fer d’Orléans du 7 février 1900 au 14 janvier 1919.
« Passé dans la réserve de l’armée territoriale le 1er octobre 1914.
« Libéré du service militaire le 1er octobre 1921.
« Campagne contre l’Allemagne du 2 août 1914 au 14 janvier 1919.
« Décédé à Boissy-le-Sec le 7 octobre 1945 – [Signé :]
illisible. »
66 Note marginale à son acte de naissance.
10. Audelan (René) – 1889-1926
René Audelan demi-frère d’Émile et comme lui fils d’un maçon de Boissy-le-Sec, est signalé à l’âge de 17 ans comme maçon à Boissy (en 1906), puis comme jardinier à Saint- Sulpice de Favières en 1910, lorsqu’il fait son service dans le 17e régiment de chasseurs à pied. Il s’y marie en 1912 à une couturière, Henriette Henry.
En août 1914, âgé de 25 ans, il est incorporé au 59e régiment d’artillerie de campagne, avant de passer avril 1917 au 261e régiment d’artillerie jusqu’à sa démobilisation en juillet
1919. Après un séjour aux Croteaux à Huisseau-sur-Cosson (Loir-et-Cher), il s’installe en 1921 à Ville-d’Avray, où il se remarie et 1924, et décède en 1926 à l’âge de 37 ans.
« N° 1 Naissance de Audelan René Ludovic 22 janvier 1889 – L’an mil huit cent quatre vingt neuf, le vingt-deux janvier, à midi, par devant nous, Jules Barrué, adjoint, remplissant les fonctions de maire et officier de l’état civil, en l’absence du maire de la commune de Boissy-le-Sec, arrondissement d’Etampes, département de Seine-et-Oise, a comparu Marie Bernard Audelan, maçon, âgé de quarante-neuf ans, demeurant à Boissy-le-Sec, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin qu’il nous a dit être né aujourd’hui en son domicile à quatre heures du matin, de lui et de Clémence Eugénie Brossard, son épouse, âgée de quarante-quatre ans, sans profession, avec laquelle il demeure et auquel enfant il a donné les prénoms de René Ludovic. Les dites déclaration et présentation ont été faites en présence de Alphonse Brossard, épicier, âgé de cinquante-deux ans et de Lucien Plé, cultivateur, âgé de trente-deux ans, tous deux domiciliés en cette commune. Et ont, le déclarant et les témoins signé avec nous le présent
acte, après que lecture leur en a été faite. – [Signé :] Audelan – Plé – Brossard – Barrué. »
Rue de la Croix vivent : Marie Bernard Audelan, 51 ans, maçon ; sa femme Clémence Brossard, 46 ans ; ses deux enfants : Émile, 18 ans ; René, 2 ans ; et leur petit-fils, Paulin, 2 ans.
Rue de la Croix vivent : Bernard Audelan, 56 ans, maçon ; sa femme Clémence Brossard, 51 ans, journalière ; leur fils René, 7 ans.
Rue de la Croix vivent : Ludovic Marie [sic] Audelan, 62 ans, maçon employé par Puis ; sa femme Clémence Brossard, 56 ans, journalière ; leur fils René, 12 ans.
Rue de la Croix vivent : Ludovic [sic] Audelan, né en 1839 à Boissy-le-Sec, maçon chez Moulin ; sa femme Clémence Brossard, née en 1844 à Boissy-le-Sec, et leur fils René, né en 1889 à Boissy-le-Sec, maçon chez Moulin.
Rue de la Croix résident : Marie-Bernard Audelan, né en 1839, maçon employé par Moulin ; sa femme Clémence
Brossard née en 1832 ; leur fils René Audelan né en 1889, jardinier.
« Nom : Audelan – Prénoms : René Ludovic – Numéro matricule du recrutement : 5045.
« État civil : Né le 22 janvier 1889 à Boissy-le-Sec, canton d’Etampes, département de Seine-et-Oise, résidant à Saint- Sulpice-de-Favières, canton de Dourdan nord, département de Seine-et-Oise, profession de jardinier, fils de Marie Bernard et de Brossard Clémence Eugénie domiciliés à Boissy-le-Sec, canton d’Etampes, département de Seine-et-Oise.
« Signalement : cheveux et sourcils bruns, yeux verts, front haut, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, visage ovale, taille 1m 62 cent. – Degré d’instruction : 3.
« Décision du conseil de révision et motifs : Classé dans la 1e partie de la liste en 1910. – Inscrit sous le numéro 5 de la liste
du canton d’Etampes.
« Détail des services et mutations diverses : Incorporé le 1er octobre 1910 au 17e régiment de chasseurs et immatriculé sous le n° 1020. Arrivé au corps et chasseur de 2ème classe le 1er octobre 1910. Certificat de bonne conduite « accordé ». Passé dans la disponibilité le 25 septembre 1912. Passé dans la réserve de l’armée active le 1er octobre 1912.
« Localités successives habitées par suite de changements de domicile ou de résidence : 1er novembre 1912 Saint-Sulpice-de- Favières chez Mr Linier. »
« Marié à St Sulpice de Favières le 9 novembre 1912 avec Henriette Marie Louise Bernardine Henry. – [Signé :] Royer. »67
Cette Henriette Henry est recensée l’année précédente à Saint- Sulpice comme née en 1886 à Beaucamps-le-Jeune (Somme),
67 Note marginale à son acte de naissance.
couturière employée par divers patron à Saint-Sulpice, et vivant avec sa mère Pauline Henry, blanchisseuse, patron, née en 1854 Villers-sur-Saint-Leu (Oise). D’après son acte de naissance en date du 20 mai 1886, elle était fille du jardinier Anatole Jules Henry et de son épouse Louis Clotilde Pauline Thomas, alors femme de chambre, tous deux résidant alors à Beaucamps-le- Jeune.
« Détail des services et mutations diverses : Rappelé à l’activité par suite de mobilisation générale (Dt Pel du 1er août 1914). Arrivé le 3 août 1914 au 59e régiment d’artillerie de campagne. Parti aux armées le 7 août 1914.
« Passé le 1er avril 1917 au 261e régiment d’artillerie.
« Mis en congé illimité de démobilisation le 30 juillet 1919 (7e échelon) par le dépôt démobilisateur du 22e régiment d’artillerie de campagne.
« Se retire à Saint-Sulpice-de-Favières (Seine-et-Oise)
« Rattaché le 25 septembre au D.D. du 30e régiment d’artillerie de campagne.
« Affecté dans la réserve (Plan P) au 32e régiment d’artillerie
de campagne. Affecté dans la réserve au dépôt du 22e régiment d’artillerie de campagne. Affecté (Plan A) au 1er régiment d’artillerie Dre.
« Campagnes contre l’Allemagne du 2 août 1914 au 30 juillet 1919 : intérieur du 2 août 1914 au 6 août 1914, armées du 7
août 1914 au 20 juillet 1919. »
« Localités successives habitées par suite de changements de domicile ou de résidence : 2 septembre 1919 Huisseau-sur- Cosson aux Croteaux, Loir-et-Cher ; 6-4-1921 Ville d’Avray 25 avenue Thierry chez Mr Roussel. »
« Décédé le 12 avril 1926 à Ville d’Avray (Seine-et-Oise)
« [Le début de la phrase manque] le 27 avril 1924 avec Laurence Marie Augustine Gourdon. – [Signé :] Royer. »
« Décédé le 12 avril 1926 à Ville d’Avray (Seine-et-Oise) »
68 Note marginale à son acte de naissance.
69 Fiche matricule.
11. Azieau (Émile) – 1878-1954
Émile Azieau, né en 1878, quatrième des cinq enfants d’Aimé Azieau, cultivateur d’Orsonville (aujourd’hui dans les Yvelines) vécut et travailla chez son père, même après son service militaire effectué en 1899-1900, jusqu’à l’âge de 23 ans.
Entre 1901 et 1906, la famille s’installe au Rotoir, hameau de Boissy. En 1906, Émile y épouse Marie Lecomte dont il reconnaît le fils Ferdinand né en 1898 à Longvilliers et qui lui donne en 1909 un deuxième fils, Émile.
Mobilisé en août 1914 à l’âge de 36 ans, il est renvoyé chez lui en juin 1915, blessé au tibia, après quoi il est versé au service auxiliaire, et affecté à la sucrerie de Morigny jusqu’en janvier 1917. Il est ensuite placé jusqu’en janvier 1918 chez M. Sagot, cultivateur et maire de Boissy-le-Sec. En 1918 il est affecté comme bûcheron chez un marchand de bois de Pargny- sur-Saulx (Marne) et ce jusqu’au début de 1919. Il meurt à Boissy en 1954 à l’âge de 75 ans.
« N° 9 Naissance de Émile Louis Azieau – L’an mil huit cent soixante-dix huit, le vingt-quatre juillet à sept heures du matin,
par devant nous, Chignon Désiré, maire et officier de l’état civil de la commune d’Orsonville, arrondissement de Rambouillet, département de Seine-et-Oise, a comparu le sieur Azieau Aimé Alexandre, âgé de trente-un ans, cultivateur, demeurant à Orsonville, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin, qu’il nous a dit être né aujourd’hui, en son domicile, à Orsonville, à quatre heures du matin, de lui et de Buton Rosa Valentine, son épouse, sans profession, avec laquelle il demeure, et auquel enfant il a donné les prénoms de Emile Louis. Les dites déclaration et présentation ont été faites en présence de messieurs Duret Adrien Parfait, âgé de quarante- huit ans, cultivateur et de Bourgeois Alphonse, âgé de trente- neuf ans, journalier, tous deux amis du père de l’enfant et domiciliés en cette commune ; et ont le déclarant et les témoins signé avec nous le présent acte après que lecture leur en a été faite. – [Signé :] Duret – Bourgeois – D. Chignon. »
Rue d’Aunay-sous-Auneau résident : Aimé Azieau, 34 ans, cultivateur ; sa femme Valentine Buton, 35 ans ; leurs quatre enfants : Rosa, Octavie, Octave et Émile, âgés respectivement de 13, 9, 5 et 3 ans.
Rue d’Aunay résident : Aimé Azieau, 38 ans, cultivateur ; sa femme Valentine Buton, 40 ans, cultivatrice ; leurs cinq enfants : Rosa, Octavie, Octave, Émile et Agathe, âgés respectivement de 18, 14, 10, 8 et 3 ans.
Route d’Aunay résident : Aimé Azieau, 43 ans, cultivateur ; sa femme Valentine Buton, 44 ans ; quatre de leurs cinq enfants : Octavie, Octave, Émile et Agathe, âgés respectivement de 18, 15, 13 et 8 ans.
Route d’Aunay résident : Aimé Azieau, 49 ans, cultivateur ; sa femme Valentine Buton, 50 ans, sans profession ; trois de leurs cinq enfants : Octave, Émile et Agathe, âgés respectivement de 19, 18, et 13 ans, ainsi qu’un neveu, Léon Azieau, 20 ans, charretier.
« Nom : Azieau – Prénoms : Emile Louis – Numéro matricule du recrutement : 4562. – Classe de mobilisation :
« État civil : Né le 24 juillet 1878 à Orsonville, canton de Dourdan, département de Seine-et-Oise, résidant à Orsonville, canton de Dourdan, département de Seine-et-Oise, profession de cultivateur, fils de Aimé Alexandre, et de Buton Rosa Valentine, domiciliés à Orsonville, canton de Dourdan, département de Seine-et Oise.
« N° 46 de tirage dans le canton de Dourdan sud.
« Signalement : cheveux et sourcils et yeux châtains, front ordinaire, nez et bouche moyens, menton rond, visage ovale, taille 1m 73 cent. – Degré d’instruction générale : 2, degré d’instruction militaire : exercé.
« Décision du conseil de révision et motifs : Bon dispensé article 21, père au service.
« Compris dans la 2e partie de la liste du recrutement cantonal.
« Indication des corps auxquels les jeunes gens sont affectés : Dans l’armée active : 115e régiment d’infanterie. – Dans la disponibilité ou dans la réserve de l’armée active : régiment d’infanterie à Chartres. – Armée territoriale et sa réserve : 32e régiment territorial d’infanterie à Argentan, Service auxiliaire, 24e section de Commis et Ouvriers Militaires d’Administration, 22e section C.O.A.
« Incorporé à compter du 14 novembre 1899 arrivé au corps le dit jour N° Mle 9620 au 20e bataillon de chasseurs à pied et immatriculé sous le n° 1158 et soldat de 2e classe. Envoyé dans la disponibilité le 26 septembre 1900. Certificat de bonne conduite « accordé ». Passé dans la réserve de l’armée active le 1er novembre 1902.
« Affecté au régiment d’infanterie à Chartres.
« A accompli une 1re période d’exercices dans le 102e régiment d’infanterie du 21 août au 17 septembre 1905.
« A accompli une 2e période d’exercices dans le 102e régiment
d’infanterie du 10 mai au 26 mai 1909.
10e bataillon de chasseurs à pied (vers 1913)
102e régiment d’infanterie (Chartres, 1907)
« Passé dans l’armée territoriale le 1er octobre 1912. »
« Localités successives habitées : 25 mai 1908 Boissy-le-Sec, hameau du Rottier [sic : Rotoir]-R
Route d’Aunay résident : Aimé Azieau, 54 ans, cultivateur, patron ; sa femme Valentine Buton, 55 ans, sans profession ; deux leurs cinq enfants : Émile, 23 ans, cultivateur employé par son père, et Agathe, 18 ans.
Au hameau du Rotoir vivent Emile Azieau, né en 1878 à Oisonville [sic] (28), chef de ménage, cultivateur ; Aimé Azieau, né en 1845 aussi à Orsonville, propriétaire ; sa mère Valentine Buton, née en 1846 à Prunay-sous-Ablis ; sa nièce Célina Giroix, née en 1893 à Longjumeau.
« Par acte en date du 1er septembre 1906 inscrit à la mairie de Boissy-le-Sec, Azieau Emile Louis dont la naissance est
constatée dans l’acte ci-contre, a contracté mariage avec Lecomte Marie. Pour mention faite par nous Greffier. Rambouillet le 11 septembre 1906. Le greffier – [Signé :] illisible. »70
Cet Émile est enterré à Boissy dans la tombe de la « famille Azieau-Rio », où sont portés les noms de « Émile Azieau 1909- 1960 » et de « Christine Azieau 1909-1991 ».
Au Rotoir vivent Emile Azieau, né en 1878 à Oisonville (28) [sic], chef de ménage, cultivateur ; sa femme Marie Lecomte,
70 Note marginale à son acte de naissance.
née en 1880 à Longvillers [sic] ; leurs fils Fernand né à Longvillers [sic] en 1898 et Emile né en 1909 à Boissy-le-Sec.
« Rappelé à l’activité par suite de mobilisation générale (Décret présidentiel du 1er août 1914).
« Arrivé le 3 août 1914au 32e régiment territorial d’infanterie
le 17 août 1914
« Renvoyé dans ses foyers le 3 juin 1915. Classé service auxiliaire pour fracture de l’extrémité inférieure du tibia droit, douleurs, œdème après la marche.
« Rejoint la 24e section de C.O.A. le 26 juillet 1915. Maintenu service auxiliaire (Décision de la commission spéciale de
réforme de Versailles) dans sa séance du 16 septembre 1915.
« En sursis le 25 septembre 1915 jusqu’au 20 janvier 1916 au titre de la sucrerie de Morigny. Rentré au dépôt le 21 janvier 1916. Placé en sursis d’appel le 30 septembre 1916 jusqu’au 1erjanvier 1917 au titre de la sucrerie de Morigny, sursis
prolongé jusqu’au 25 janvier 1917. Rentré au dépôt le 26 janvier.
« Passé à la 22e section de la C.O.A. le 3 mars 1917. Placé en sursis d’appel le 4 juillet 1917 jusqu’au 31 juillet 1917 au titre de la Maison Sagot à Boissy-le-Sec. Sursis prolongé jusqu’au
30 septembre 1917. Sursis prolongé jusqu’au 31 janvier 1918.
« Rentré au dépôt le 1er février 1918. Placé le 18 mai 1918 en sursis d’appel jusqu’au 1er novembre 1918 en qualité de bûcheron à la disposition de M. Vitte
marchand de bois à Pargny s/ Saulx (Marne). Sursis prolongé jusqu’au 31 janvier 1919.
« Mis en congé illimité de démobilisation 2e échelon le 17 mars 1919 par le dépôt démobilisateur de la 24e section de C.O.A.
« Se retire à Boissy-le-Sec (S et O). Affecté dans la réserve (Plan P) à la 22e section de commis d’ouvriers d’administration
« Campagne contre l’Allemagne : Intérieur du 3/8/1914 au 5/6/1915 ; sursis du 25/9/15 au 19/1/17 ; intérieur du 20/1/17 au 3/7/17 ; sursis du 4/7/17 au 16/3/19. »
« Décédé à Boissy-le-Sec le 11-2-1954. Pour mention, le greffier. »71
Famille Azieau-Lecomte : Émile Azieau 1878-1954 – Marie Lecomte vve É. Azieau, 1880-1964 – Fernand Azieau 1898-1975.
71 Note marginale à son acte de naissance.
Azieau (Ferdinand) – 1898-1975
Ferdinand, dit Fernand, né en 1898 à Longvilliers, légitimé en 1906 lors du mariage de sa mère à Boissy-le-Sec avec Émile Azieau, avait seize ans lorsqu’éclata la guerre.
En février 1917, âgé de près de 19 ans, il est déclaré bon pour le service. On précise qu’il est charretier, qu’il sait monter à cheval et à vélo. Il fut incorporé dans le 29e bataillon de chasseurs à pied, dans lequel il combattit jusqu’à la fin de la guerre. Après quoi il fut en 1919 transféré dans le 4e régiment de zouaves et termina son service militaire à Tunis.
Il meurt à Boissy en 1975, âgé de 77 ans.
« N° 3 Naissance de Lecomte Ferdinand Clément 15 avril 1898. – L’an mil huit cent quatre-vingt dix huit le samedi 16 avril à midi, par devant nous Paul Théophile Tessier, maire et officier de l’état-civil de la commune de Longvilliers, arrondissement de Rambouillet (Seine-et-Oise) a comparu Madame Lecomte Hippolyte, née Avinin, sans profession
spéciale, âgée de quarante six ans, domiciliée à Bouc Etourdi hameau de cette commune, laquelle nous a déclaré et présenté un enfant du sexe masculin qu’elle nous a dit être né hier à dix heures du matin en son domicile, de Marie Lecomte domestique sa fille, âgée de dix-sept ans, domiciliée au sus dit Bouc Etourdi chez ses père et mère sus-désignés, et auquel enfant elle a donné les prénoms de Ferdinand Clément. Les dites déclaration et présentation ont été faites en présence de Messieurs Jules Clément Conard, instituteur, âgé de quarante trois ans et Ernest Cléophas Lasnier, garde champêtre âgé de quarante deux ans, tous deux amis de la mère de l’enfant et domiciliés en cette commune. Et ont la déclarante et les témoins signé avec nous le présent acte après que lecture leur en a été faite. – [Signé :] Avinin – Conard –Lasnier – Tessier. »
« N° 5 Reconnaissance de l’enfant Lecomte Ferdinand Clément par sa mère 10 mai 1898. – L’an mil huit cent quatre vingt-dix- huit, le dix mai à midi, est comparue par devant nous, Paul Théophile Tessier, maire et officier de l’état civil de la commune de Longvilliers, arrondissement de Rambouillet (Seine-et-Oise), Marie Lecomte, domestique, âgée de dix-sept ans et demi, domiciliée à Bouc-Etourdi, hameau de cette commune, chez ses père et mère, laquelle nous a déclaré qu’elle se reconnaît mère d’un enfant du sexe masculin qui nous a été [manque un mot] le samedi seize avril mil huit cent quatre- vingt-dix-huit à midi, né le quinze avril de la dite année à dix heures du matin et que nous avons inscrit sur les registres de l’état civil sous les nom et prénoms de Lecomte Ferdinand Clément. La dite déclaration faite en présence de Eugène Augustin Pelletier, cantonnier, âgé de quarante-neuf ans, domicilié à Rochefort-en-Yvelines (Seine-et-Oise) et de Jules Clément Conard, instituteur, âgé de quarante-trois ans,
domicilié en cette commune, tous deux amis de la mère de l’enfant. Et ont la mère de l’enfant et les témoins signé avec nous le présent acte de reconnaissance après lecture faite. – [Signé :] Conard – Pelletier – Lecomte – Tessier
Garde champêtre de Longvilliers en 1916 (au dos : « Mon père homme de loi
de la commune de Longvilliers, 1916.)
« Par leur mariage célébré à la mairie de Boissy-le-Sec le 1er septembre 1906, Azieau Emile Louis et Lecomte Marie ont légitimé l’enfant Lecomte Ferdinand Clément dont la naissance est constatée dans l’acte ci-contre, lequel enfant avait été reconnu par sa mère susnommée le 10 mai 1898 devant nous à la mairie de Longvilliers. Dont mention faite par nous Greffier à Rambouillet le 11 septembre 1906 – [Signé :] illisible. »72
Au hameau du Rotoir vivent Émile Azieau, né en 1878 à Oisonville (28), chef de ménage, cultivateur ; sa femme, Lecomte Marie, née en 1880 à Longvillers [sic] ; leurs fils, Fernand [sic] né à Longvillers [sic] en 1898 et Émile né en 1909 à Boissy-le-Sec.
Une ferme au Rotoir vers 1923
72Mention marginale à son acte de naissance.
Liste du recensement et du recrutement cantonal 73
« 1° 4 1° Boissy-le-Sec 2° 1 Azieau Ferdinand Clément charretier né le 28 février 1898 à Longvilliers canton de Dourdan-nord, Seine-et-Oise, résidant à Boissy-le-Sec fils de Emile Louis et de Marie Lecomte domiciliés à Boissy-le-Sec, célibataire. Cheveux noirs, yeux marron clair, front moyen, nez long, bouche petite, lèvres minces, visage rond, teint pâle. Degré d’instruction : 2. L’inscrit sait monter à cheval, conduire et soigner les chevaux, conduire les voitures, est vélocipédiste. Bon Service Armé. »
73 ADE 1 R/53, classe 1918, certifié par le sous-préfet d’Etampes le 8/02/1917.
74 ADY 1R/RM 570
« Nom : Azieau – Prénoms : Ferdinand Clément – Numéro matricule du recrutement : 3935.
« État
civil : né le 15 avril 1898 à Longvilliers, canton de Dourdan, département
de Seine-et-Oise, résidant à Boissy-le- Sec, canton d’Étampes, département
de Seine-et-Oise, profession de charretier agricole cultivateur, fils
de Émile Louis et de Lecomte Marie, domiciliés à Boissy-le-Sec, canton d’Étampes,
département de Seine-et-Oise.
« Signalement : cheveux noirs, yeux marrons clairs, front moyen, nez long, visage rond, bouche petite, lèvres minces, teint pâle. – Degré d’instruction : 2.
« Décision du conseil de révision et motifs : Inscrit sous le n°4 de la liste du canton d’Étampes, classé dans la 1e partie de la liste en 1917.
« Corps d’affectation dans l’armée active : 29e bataillon de chasseurs à pied (7946) – 4e régiment de zouaves, intérieur (9504) – 4e régiment de zouaves, Tunis (45008).
«
Corps d’affectation dans la disponibilité et réserve de l’armée active :
4e régiment de zouaves
(6.8.20) – dépôt du régiment d’infanterie coloniale du Maroc –
Dépôt annexe du 1er régiment
de zouaves – Centre de mobilisation infanterie n°42.
« Armée territoriale et sa réserve : 4e section infirmiers militaires – Sans affectation – Infanterie 213.
« Détail des services et mutations diverses : Incorporé à compter du 1er mai 1917. Arrivé au corps le 1er mai 1917. Chasseur de 2e classe le dit jour. Parti en renfort le 8 avril 1918. Évacué le 16 juillet 1918. Rejoint aux armées le 24 juillet 1918.
« Passé le 27 mars 1919 au 4e régiment de zouaves. Passé le 8 août 1919 au 4e régiment de zouaves à Tunis. Renvoyé dans ses foyers le 13 juin 1920 en attendant son passage dans la réserve de l’armée active qui aura lieu le 15 juin 1920. Certificat de bonne conduite « accordé ». Affecté au 4e régiment de zouaves.
«
Affecté dans la réserve 2 échelon au 4e zouaves. Affecté (Plan A) au dépôt (du régiment
d’infanterie coloniale du
Maroc)
annexe du 1er régiment
de zouaves. Passé au Centre de Mobilisation Infanterie N°42 le 1er mai 1929 (D. M. n°110681/11
du 28/11/1928). – Passé à la 4e section infirmiers militaires le 1er mai 1930 par D.M. 11958 1/11 du 6-12-1929. – Classé
dans la position « Sans affectation » 15 avril 1936. – Affecté au dépôt Infanterie
213 le 12.2.1940.
« Campagnes : Contre l’Allemagne : du 1er mai 1917 au 23 octobre 1919. – Tunisie : du 24 octobre 1919 au 29 mai 1920.
« Localités successives habitées : Ordre d’appel art. 33 –
23.11.25 : Boissy-le-Sec.
« En marge : Fiche d’affectation 8.3.20 : 7 zouaves – Confirmation [de sa qualité d’ancien combattant] le 5 août 1936. »
Souscrit au monument aux morts (1920) 75
« Aziau, 20 fr. »
75Abeille-Réveil d’Étampes des 22 mai, 5 et 26 juin 1920.
« Décédé à Boissy-le-Sec le 20 août 1975. »76
Famille Azieau-Lecomte : Émile Azieau 1878-1954 – Marie Lecomte vve É. Azieau, 1880-1964 – Fernand Azieau 1898-1975.
76 Mention marginale à son acte de naissance.
Barberot (Joseph) – 1871-1952
Joseph Barberot, fils d’un charron de Boissy-le-Sec originaire de Haute-Saône. Né à Boissy en 1871, il quitte le village et la région entre 1882 et 1886, et l’on ne sait pas quelle fut sa destinée pendant la Grande Guerre, qui le trouva âgé de 42 ans, sinon qu’il y survécut puisqu’il est mort à Ivry-sur-Seine en 1952, âgé de 80 ans.
« N° 21 Naissance de Barberot Joseph Augustin - Du vingt deux décembre mil huit cent soixante onze, à huit heures du matin. Acte de naissance de Joseph Augustin Barberot, du sexe masculin, né aujourd’hui à cinq heures du matin au domicile de ses père et mère, fils légitime de Léon Charles Augustin Barberot, charron, âgé de vingt neuf ans, et de Valère Alexandrine Levon, lingère, âgée de trente deux ans, domiciliés à Boissy-le-Sec. – Les témoins ont été messieurs Louis Alexandre Levon, charron, âgé de soixante six ans, et Jules Fourgeau, maçon, âgé de trente trois ans, domiciliés en ladite commune. – L’enfant nous a été représenté et la déclaration faite par son père qui a signé avec les témoins et avec nous, maire officier de l’état-civil, après lecture. – [Signé :] Levon – Barberot – J. Fourgeau – Grandemain. »
Rue de la Croix vivent dans une maison : Augustin Barberot, charron, 29 ans, né à Boncourt (Haute-Saône) ; Valère Levon, sa femme, 33 ans, née à Boissy ; leur quatre enfants : Blanche, 7 ans ; Juliette, 6 ans ; Jules, 2 ans ; Joseph, 4 mois, tous quatre nés à Boissy.
« N° 27 René Jules Séraphin Barberot – Du jeudi deux septembre mil huit cent soixante neuf, à sept heures du matin. Acte de naissance de René Jules Séraphin, du sexe masculin, né aujourd’hui à cinq heures du matin, chez ses père et mère, fils légitime de Léon Charles Augustin Barberot, charron, âgé de vingt six ans, et de Valérie Alexandrine Levon, sans profession, âgée de trente ans, domiciliés en cette commune. – Les témoins ont été les sieurs Louis Alexandre Levon, cultivateur, âgé de soixante quatre ans, aïeul de l’enfant et Jules Félix Fourgeau,
maçon, âgé de vingt neuf ans, oncle de l’enfant, tous deux domiciliés en cette dite commune. – L’enfant nous a été représenté et la déclaration faite par son père qui a signé avec les témoins et avec nous, maire officier de l’état-civil, après lecture faite. [Signé :] Levon – J. Fourgeau – Barberot – Grandemain. »
« N°38. Décès de Barberot René Jules Séraphin. – Du onze décembre mil huit cent soixante douze, à onze heures du matin.
Acte de décès de René Jules Séraphin Barberot, âgé de trois ans, né en cette commune et y décédé hier à dix heures du soir en la demeure de ses père et mère, fils de Léon Charles Augustin Barberot, charron, âgé de vingt-neuf ans et de Valère Alexandrine Levon, sans profession, âgée de trente-trois ans, domiciliés ensemble en cette commune. Les témoins ont été messieurs Louis Alexandre Levon, propriétaire, âgé de soixante-sept ans, grand-père du défunt, et Jules Félix Fourgeau, maçon, âgé de trente-deux ans, oncle du défunt, tous deux domiciliés en cette commune, qui ont signé le présent acte, avec nous maire, officier de l’état civil, après lecture faite, et décès constaté par nous soussigné. – [Signé :] Grandemain – Jules Fourgeau – Levon.
Rue de la Croix vivent dans une maison : Augustin Barberot, charron, 34 ans, né à Boncourt (Haute-Saône) ; Valère Levon, sa femme, 36 ans, née à Boissy ; leur trois enfants survivants : Blanche, 11 ans ; Juliette, 10 ans ; Joseph, 5 ans, tous trois nés à Boissy ; Sylvain Moru, ouvrier, 23 ans, né à Mont-Levicq (Indre).
Dans la maison n°6 de la rue de la Croix vivent : Augustin Barberot, charron, 40 ans ; Valère Levon, sa femme, 43 ans ; leur trois enfants survivants : Blanche, 17 ans (Juliette n’est plus mentionnée) ; Joseph, 11 ans ; Laurence, 4 ans.
« N° 7 Naissance de Barberot Henri Alexandre Augustin – L’an mil huit cent quatre-vingt-un, le vingt mars, à neuf heures du matin, par devant nous, Jules Barrué, maire et officier de l’état civil de la commune de Boissy-le-Sec, arrondissement d’Etampes, département de Seine-et Oise, est comparu le sieur Léon Charles Augustin Barberot, âgé de trente-huit ans, charron, demeurant à Boissy-le-Sec, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin, qu’il nous a dit être né hier, en son domicile, à une heure et demie du soir, de lui et de Valère Alexandrine Levon, son épouse, sans profession, âgée de quarante-deux ans, avec laquelle il demeure, et auquel enfant il a donné les prénoms de Henri Alexandre Augustin. Les dites déclaration et présentation ont été faites en présence de Athanase Delangle, âgé de trente-neuf ans, maréchal ferrant et de Jules Félix Fourgeau, âgé de quarante-un ans, maçon, tous deux domiciliés en cette commune. Et ont le déclarant et les témoins signé avec nous le présent acte après que lecture leur en a été faite. – [Signé :] Barberot – Delangle – Jules Fourgeau
Barrué. »
« N° 9 Décès de Barberot Henri Alexandre Augustin 8 avril 1881 – L’an mil huit cent quatre-vingt-un, le neuf avril, à huit heures du matin, par devant nous, Jules Barrué, maire et officier de l’état civil de la commune de Boissy-le-Sec, arrondissement d’Etampes, département de Seine-et Oise, sont comparus Jules Félix Fourgeau, maçon, âgé de quarante-un ans et Athanase
Delangle, maréchal ferrant, âgé de trente-neuf ans, tous deux domiciliés à Boissy-le-Sec, le premier oncle et le second voisin du défunt, lesquels nous ont déclaré que Henri Alexandre Augustin Barberot, âgé de dix-huit jours, domicilié à Boissy-le- Sec où il est né le dix-neuf mars dernier, fils de Léon Charles Augustin Barberot, charron et de Valère Alexandrine Levon, domiciliés ensemble au dit Boissy-le-Sec, est décédé hier, au domicile de ses père et mère, à cinq heures du soir. Et après nous être assuré du décès, nous avons dressé le présent acte, que les déclarants ont signé avec nous, après lecture faite. – [Signé :] Delangle – Jules Fourgeau – Barrué. »
« L’an mil huit cent quatre vingt deux le trois octobre, à huit heures du matin, par devant nous, Jules Barrué, maire et officier de l’état civil de la commune de Boissy-le-Sec, arrondissement d’Etampes, département de Seine-et-Oise, a comparu Toussaint Alexandre Taneux [Tanneux], âgé de soixante quatre ans, journalier, demeurant à
Boissy-le-Sec […] en présence de Sébastien Barberot, âgé de quarante ans, charron […]. – [Signé :] […] Barberot – Barrué. »
Lors du recensement de 1886 on ne trouve plus les Barberot à Boissy-le-Sec, qui ont donc quitté le village entre 1882 et 1886.
Il semble que les Barberot aient même quitté la région, car on ne trouve en 1891 aucune trace de la fiche matricule de Joseph Barberot ni dans le département de Seine-et-Oise ni dans celui de la Seine, ni même dans celui de Haute-Saône dont son père était originaire. On ne sait pas où Joseph Barberot a fait son service militaire, ni comment il a traversé la Guerre mais seulement qu’il y a survécu.
« Décédé à Ivry-sur-Seine le 1er décembre 1952 – [Signé :]
77 Note marginale à son acte de naissance.
14. Bard (Jean) – 1899-1977
Jean Bard était né en 1899 fils d’Antoine Bard, instituteur au hameau du Rotoir, dont le collègue au bourg de Boissy, Louis Richer, témoin de sa naissance, avait composé la même année la monographie du village de Boissy-le-Sec pour l’Exposition Universelle de 1900.
Nous le retrouvons vingt ans plus tard, en 1918, dessinateur mécanicien résidant comme son père au Blanc-Mesnil. Il est alors exempté pour « faiblesse », mais fera cependant son service en 1920-1921 comme sapeur-mineur, et sera promu sergent en 1921. Il se marie dans l’Allier en 1933 et décèdera en 1977 dans les Alpes-Maritimes.
« N° 24 Naissance de Bard Jean 16 décembre 1899 – L’an mil huit cent quatre-vingt-dix-neuf, le dix-sept décembre, à deux heures du soir, par devant nous, Emile Roger, maire et officier de l’état civil de la commune de Boissy-le-Sec, arrondissement d’Etampes, département de Seine-et-Oise, a comparu Antoine Bard, âgé de trente-un ans, instituteur public, demeurant en cette commune au hameau du Rotoir, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin, qu’il nous a dit être né hier en son domicile à trois heures du soir, de lui et de Juliette Marie Lavot, son épouse, âgée de vingt-six ans, sans profession, avec laquelle il demeure, et auquel enfant il a donné le prénom de Jean. Les dites déclaration et présentation ont été faites en présence de Jacques Antoine Désiré Rousseau, âgé de trente-six ans, cultivateur, demeurant en cette commune au hameau du Rotoir et de Louis Martin Emile Richer, âgé de trente-six ans, instituteur public, domicilié en cette commune. Et ont, le déclarant et les témoins signé avec nous le présent acte, après
que lecture leur en a été faite. – [Signé :] Roger – Bard – Rousseau – E. Richer. »
Au Rotoir résident : Antoine Bard, 32 ans, instituteur public ; sa femme Juliette Marie Lavot, 27 ans ; leur fils Jean Bard, 1 an.
« Nom : Bard – Prénoms : Jean – Numéro matricule du recrutement : 948.
« État civil : Né le 16 décembre 1899 à Boissy-le-Sec, canton d’Etampes, département de Seine-et-Oise, résidant à Blanc- Mesnil avenue de la République, canton de Gonesse, département de Seine-et-Oise, profession de dessinateur mécanicien, fils de Antoine et de Lavot Juliette Marie
domiciliés à Blanc-Mesnil, canton de Gonesse, département de Seine-et-Oise.
« Signalement : cheveux châtain foncé, yeux marron foncé, front moyen, nez long, bouche petite, lèvres minces, menton à fossette, teint coloré, taille 1m 67 cent.– Marques particulières : cicatrice de [mot manquant] à l’avant bras [mot manquant] – Degré d’instruction : 2.
« Décision du conseil de révision et motifs : Inscrit sous le n° 6 de la liste du canton de Gonesse. Classé dans la 5e partie de la liste en 1918 : faiblesse. Classé dans la 5e partie de la liste en 1918 : faiblesse (Révision cl. 1920). Classé dans la 1e partie de la liste en 1920.
« Détail des services et mutations diverses (campagnes, blessures, actions d’éclats, décoration, etc.) : Incorporé à compter du 6 octobre 1920 et 2e sapeur-mineur le dit jour.1er sapeur-mineur le 8 avril 1921. Caporal le 16 mai 1921. Sergent le 1er novembre 1921. Envoyé dans la disponibilité le 8 mars 1922 en attendant son passage dans la réserve de l’armée active qui aura lieu le 15 mars 1922. Certificat de bonne conduite accordé. Se retire à Blanc-Mesnil (Seine-et-Oise) […]
Mariage dans l’Allier (1933)78
« Marié à Garnat-sur-Engièvre (Allier) le 1er août 1933 avec Germaine Jeanne Marie Adde – [Signé :] Royer. »
« Décédé le 20 janvier 1977 à Cagnes-sur-Mer (Alpes- Maritimes) – [Signé :] illisible. »
78 Note marginale à son acte de naissance.
79 Note marginale à son acte de naissance.
Cagnes-sur-Mer dans les années 1970
15. Barrué (Léon) – 1869-1962
Léon Barrué, fils cadet du cultivateur boissyon Jules Barrué chez qui il travailla jusqu’en novembre 1890 où il partit après le retour de son frère aîné faire son service militaire dans le 18e régiment de chasseurs à cheval. Il fut cependant réformé en septembre 1892 pour troubles intellectuels et perte de la mémoire à la suite d’une fièvre typhoïde. En 1896, il vivait
encore dans l’exploitation de son frère Paul à Boissy. Passé depuis 1909 dans la réserve de l’armée territoriale, il avait 44 ans au commencement de la guerre.
Il est affecté en août 1914 au 12e régiment d’artillerie, puis
en juin 1915 au 20e escadron du train. En avril 1916 il est détaché à la poudrerie d’Oissel (Seine-Maritime), puis en mars 1917 comme ouvrier agricole à Boissy-le-Sec. En novembre 1917, il est rattaché au 22e régiment d’artillerie de campagne, mais semble dans les faits être resté mobilisé jusqu’en novembre 1918.
Il meurt à Étampes en 1962, âgé de 93 ans.
« N° 35 Naissance de Léon Alexandre Barrué 16 octobre – Du dimanche dix sept octobre mil huit cent soixante neuf, à neuf heures du matin. Acte de naissance de Léon Alexandre, du sexe masculin, né hier à cinq heures du soir, chez ses père et mère, fils légitime de Louis Jules Barrué, cultivateur, âgé de trente- [mot non lu] ans, et de Elmire Désirée Hautefeuille, sans profession, âgée de trente-un ans, domiciliés en cette commune.
Les témoins ont été les sieurs Michel Puis, rentier, âgé de soixante dix neuf ans, et Louis Isidore Maraby, tailleur, âgé de cinquante sept ans, domiciliés à Boissy-le-Sec. – L’enfant nous a été représenté et la déclaration faite par son père qui a signé avec les témoins et avec nous, maire officier de l’état-civil,
après lecture faite. [Signé :] Barrué – Puis – Maraby – Grandemain. »
« Rue du Châtaignier, habitent Jules Barrué, cultivateur, chef de ménage, 37 ans, né à Morigny (S.-et-O.), sa femme Hautefeuille Elmire, 33 ans, née à Sainte-Mesme (S.-et-O.), leurs fils nés à Boissy-le-Sec, Paul et Léon âgés de 6 et 2 ans ; Honoré Barrué, rentier, père de Jules, 76 ans, né à Morigny (S.- et-O.) ; leurs employés : Charles Deshayes, charretier, 61 ans, né à Boutervilliers (S.-et-O.) ; Louis Lachemye, charretier, 18 ans, né à Sermaises (45) ; Eugène Dufour, berger, 17 ans, né à Bois-Herpin (S.-et-O.) ; et Adèle Auguste, domestique, 24 ans, née à Boissy. »
« Rue des Châtaigniers, habitent Jules Barrué, cultivateur, chef de ménage, 42 ans, né à Morigny (S.-et-O.), sa femme Elmire Hautefeuille, 37 ans, née à Sainte-Mesme (S.-et-O.), leurs fils nés à Boissy-le-Sec, Paul et Léon âgés de 10 et 7 ans ; leurs employés, Alphonsine Leroy, domestique, 17 ans, née à Oinville (28), Louis Etienne Deshayes, charretier, 65 ans, né à Châlo-Saint-Mars (S.-et-O.), Joseph Bailly, 15 ans, né à Brières-les-Scellés (S.-et-O.) et Clément Joanneau, domestique, 14 ans, né à Morigny (S.-et-O.). »
« Rue des Châtaigniers, habitent Jules Barrué, fermier, chef de ménage, 48 ans, sa femme Elmire Hautefeuille, 43 ans, leur fils Paul âgé de 16 ans ; leurs employés : Paul Michau, berger, 60 ans, Bougardier, ouvrier, 26 ans ; Victor Lacheny, ouvrier, 19
ans, Jules Laure, ouvrier, 14 ans, Zoé Guibet, domestique, 15 ans. »
« Rue des Châtaigniers, habitent Jules Barrué, cultivateur, 51 ans, chef de ménage, sa femme Elmire Hautefeuille, 46 ans, leurs fils, Paul et Léon âgés de 19 et 16 ans ; leurs employés, Paul Michau, berger, 63 ans, Pauline Chartier, domestique, 14 ans, Maurice Minier, charretier, 16 ans. »
« Nom : Barrué – Prénoms : Léon Alexandre – Numéro matricule au recrutement : 3189.
« État civil : né le 16 octobre 1869 à Boissy-le-Sec, canton d’Étampes, département de Seine-et-Oise, résidant à Boissy-le- Sec, canton d’Étampes, département de Seine-et-Oise,
profession de cultivateur, fils de Louis Jules et de Elmire Désirée Hautefeuille, domiciliés à Boissy-le-Sec, canton d’Étampes, département de Seine-et-Oise.
« N°82 de tirage dans le canton d’Étampes. – Décision du conseil de révision et motifs : Dispensé art 21, frère au service.
Compris dans la 2e partie de la liste du recrutement cantonal.
« Indication des corps dans lesquels les jeunes gens sont affectés : Dans l’armée active : 18e chas. à cheval.
«
Époque à laquelle l’homme doit passer dans : la réserve de l’armée active
: 1 novembre 1893 – l’armée territoriale : 1er novembre 1903 – la réserve de l’armée territoriale :
1er novembre
1er octobre
1909 – Date de la libération du service militaire : illisible [Tampon
: Rectification] 15 novembre 1918.
« Détail des services et mutations diverses (Campagne, blessures, actions d’éclat, décoration, etc.) : Dans l’armée active : A perdu ses droits à la dispense par suite du renvoi dans ses foyers de son frère de la classe 1886. Parti le 13 novembre 1890. Arrivé au corps le 14 novembre 1890, N° Mle 1097. Réformé n°2 par la commission spéciale de Neufchâteau dans sa séance du 12 septembre 1892 pour troubles intellectuels, perte de la mémoire, suite de fièvre typhoïde. Certificat de bonne conduite « accordé ».
« Passé dans la réserve de l’armée territoriale le 1er octobre 1909. »
« Rue des Châtaigniers, habitent Jules Barrué, cultivateur, 56 ans, chef de ménage, sa femme Elmire Hautefeuille, 52 ans, leur fils Paul Barrué, 25 ans ; leurs domestiques : Jules Lâne, charretier, 29 ans, Harmand Hébuterne, charretier, 27 ans, Bénoni Fanon, charretier, 55 ans, Cécile Girard, 17 ans, servante.
« Rue des Châtaigniers, habitent Paul Barrué, cultivateur, 30 ans, chef de ménage, sa femme Camille Hautefeuille, 22 ans, son frère Léon Barrué, 26 ans ; leurs domestiques, Rouable Paulin, cultivateur, 20 ans, Camille Duveau, berger, 35 ans, Jean Louis Pillas, vacher, 56 ans, Gustave Jouanest, 14 ans, commis de ferme. »
« Rue des Châtaigniers, habitent Paul Barrué, cultivateur, 35 ans, chef de ménage, sa femme Camille Hautefeuille, 27 ans, leurs filles Suzanne et Jeanne, 3 et 1 ans ; leurs domestiques : Berthe Daudé, 18 ans, Georges Marchand, 26 ans, Henri Mulot, 35 ans, Laurent Pichon, 19 ans, Louis Pillas, 64 ans, Eugène Ménard, 20 ans, Jules Garcia, 23 ans.
« Rue des Châtaigniers, habitent Paul Barrué, cultivateur, né en 1866 à Boissy-le-Sec, chef de ménage, sa femme Camille Hautefeuille, née en 1873 à Boissy, leurs filles Suzanne et Jeanne, nées à Boissy en 1897 et 1899 ; leurs domestiques, Anaïs Citron, né en 1884 à Saclas, Henri Sirou, né en 1887 à La Forêt-le-Roi, ouvrier agricole, Eugène Sirou, né en 1891 à La Forêt-le-Roi, ouvrier agricole, Charles Gourgerot, né en 1883 à Sougy (45), Antoine Clary, né en 1883 à Saint-Angel (19), ouvrier agricole. »
« Rue des Châtaigniers, habitent Paul Barrué, cultivateur, né en 1866 à Boissy-le-Sec, chef de ménage, sa femme Camille
Hautefeuille, née en 1873 à Boissy, leurs filles Suzanne et Jeanne, nées à Boissy en 1897 et 1899 ; leurs domestiques : Gabrielle Chardon, née en 1894 à La Forêt-le-Roi, Laurent Pichon, né en 1882 à Chateauneuf-du-Faou (29), charretier, Désiré Ménard, né en 1878 à La Bucy-le-Roy (45), berger, Gustave Garnier, né en 1888 à Sangeville (28), ouvrier agricole, Louis Pillas, né en 1839 à Morigny-Champigny, vacher, Clément Héron, né en 1884 à Orlu (28), ouvrier agricole, Louis Wiseur, né en 1884 à Boissy, ouvrier agricole. »
«
Indication des corps dans lesquels les jeunes gens sont affectés : Dans l’armée
territoriale : Gr. Tl du
12e régiment d’artillerie
(3189) (9078 bis) – 20e escadron du Train (13.330) – 22e Artillerie de campagne (30543).
« Détail des services et mutations diverses (Campagne, blessures, actions d’éclat, décoration, etc.) : Dans l’armée
territoriale : Classé service armé (décision du conseil de révision de Seine-et-Oise) dans sa séance du 28 novembre 1914.
« Affecté et arrivé le 17 août 1914 au 12e régt d’artillerie.
« Passé le 28 juin 1915 au 20e escadron du train.
« Détaché le 18 avril 1916 au titre de la poudrerie d’Oissel (Seine Infre) (D gal M.P. 4012 Z10 du 17/4/16).
« Détaché le 30 mars 1917 comme ouvrier agricole à Boissy- le-Sec (S. et O.) (C. M. 706 1/11 du 12 janvier 1917). Passé le 10 novembre 1917 au 22e Rgt d’artillerie de campagne, Don Melle n° 24416 1/11 du 22 octobre 1917.
« Libéré du service militaire le 15 novembre 1918. »
« Campagne contre l’Allemagne du 17 août 1914 au 17 avril 1916. Détaché sous le régime de l’art 6 (loi du 17 août 1915) du 18 avril 1916 au 29 mars 1917. Mobilisé agricole du 30 mars
1917 au 15 novembre 1918. »
« Décédé à Etampes le 12 juin 1962. Le 6 août 1962 – [Signé :] illisible. »80
80 Mention marginale à son acte de naissance.
16. Bazin (Paul) – 1868-1917
Paul Bazin, fils d’Étienne Bazin, charretier au Rotoir, y passe sa jeunesse avec ses parents.
En 1886 nous le retrouvons à Étampes, âgé de 18 ans, recensé comme cordonnier et le recensement suivant de 1891 nous le montre employé de commerce à Étampes chez le cordonnier Jules Legrand au n°21 de la rue de la Juiverie. Sa fiche matricule le qualifie de coupeur en chaussures et précise qu’il a été exempté du service militaire en 1889 pour cause de faiblesse du bras gauche. Nous perdons ensuite sa trace jusqu’en 1906 où il est de retour ou de passage à Boissy-le-Sec chez ses parents, qui quittent cependant le village avant 1911.
La guerre le trouve âgé de 27 ans et résidant à Pussay. Mobilisé en avril 1915, il est reconnu à nouveau inapte à Melun en octobre pour « Paralysie infantile type brachial supérieur ». Il meurt à Paris, XIVe arrondissement le 16 août 1917.
« N° 28 Naissance de Bazin Paul Zéphir – Du vendredi vingt cinq septembre mil huit cent soixante huit, à six heures du matin. Acte de naissance de Paul Zéphir, du sexe masculin, né hier à quatre heures du soir chez ses père et mère, fils légitime de Étienne Adolphe Bazin, charretier, âgé de vingt sept ans, et de Ambroisine Eugénie Deshayes, âgée de dix neuf ans, sans profession, domiciliés au Rotoir hameau de cette commune. – Les témoins ont été messieurs Louis Isidore Maraby, tailleur, âgé de cinquante quatre ans et Narcisse Désiré Delangle, maréchal, âgé de cinquante sept ans, tous deux domiciliés en cette commune. – L’enfant nous a été représenté et la déclaration faite par son père qui a signé avec les témoins et avec nous, maire officier de l’état-civil, après lecture faite. – [Signé :] Bazin – Maraby – Delangle – Grandemain. »
« N° 19 Naissance de Pauline Zéphirine Bazin. 27 octobre 1871 – Du samedi vingt-huit octobre mil huit cent soixante onze, à huit heures du matin. Acte de naissance de Pauline Zéphirine, du sexe féminin, née hier à quatre heures du soir chez ses père et mère, fille légitime de Étienne Adolphe Bazin, cultivateur, âgé de trente ans, et de Ambroisine Eugénie Deshayes, âgée de vingt-deux ans, sans profession, domiciliés au Rotoir hameau de cette commune. – Les témoins ont été messieurs Isidore Aubry, tailleur, âgé de vingt-sept ans et Henri Masson, marchand de vins, âgé de soixante sept ans, tous deux amis des parents de l’enfant, et domiciliés en cette commune. – L’enfant nous a été représenté et la déclaration faite par son père qui a signé avec les témoins et avec nous, maire officier de l’état-civil, après lecture faite. – [Signé :] Bazin – Masson – Aubry – Grandemain [paraphe]. »
Le recensement de 1872 trouve dans une maison du hameau du Rotoir, rue du Moulin à Vent : d’une part Adolphe Bazin, charretier, 31 ans ; sa femme Ambroisine Deshayes, 23 ans, née à Allainville ; leurs deux enfants : Paul, 3 ans, et Pauline, 6 mois ; plus Estelle Soccard, âgée de deux jours, née à Paris, en nourrice. Et d’autre part Adèle Jousse veuve Bazin, 58 ans, journalière.
Voir la notice suivante n°13 qui lui est consacrée.
Au même lieu vivent : Étienne Adolphe Bazin, journalier, 35 ans ; sa femme Ambroisine Deshayes, 27 ans ; leur trois enfants : Paul, 8 ans ; Pauline, 5 ans ; Paulin, 3 ans ; Auguste Vuillemain, enfant en nourrice, 2 ans, né à Paris ; et d’autre part : Adèle Jousse veuve Bazin, cultivatrice, 62 ans.
Au même lieu vivent : Ambroisine Deshayes femme Bazin, 33 ans, journalière ; ses trois enfants : Paul, 14 ans ; Pauline, 11 ans ; Paulin, 9 ans ; et d’autre part : Adèle Jousse veuve Bazin, journalière, 69 ans.
Au Rotoir, rue du Moulin à Vent vivent toujours : Ambroisine Deshayes, 36 ans, journalière ; son fils Paulin, 12 ans ; et d’autre part : Adèle Jousse, journalière, 72 ans.
Paul ne vit plus à Boissy, mais à Étampes rue de l’Hôtel-de- Ville, n°16 : Louis Sallé, 32 ans, aubergiste ; sa femme Clarisse Pinson, 30 ans ; leurs trois enfants Blanche, Marguerite et Gaston, respectivement âgés de 5 ans, 2 ans et 4 mois ; Ernestine Boyard, domestique attachée ; et quatre pensionnaires : Paul Basin [sic], 17 ans, cordonnier ; Louis Bardin, 18 ans, géomètre ; François Murat, 32 ans, tonnelier et Louis Tomasi Alin, 21 ans, employé de bureau.
Sans doute Paul travaille-t-il déjà, comme ce sera clair en 1891, pour Legrand, 21 rue de la Juiverie : Joseph Legrand, 55 ans, fabricant de chaussures ; Pauline Mind sa femme, 44 ans ; Jules Legrand leur fils, 17 ans, voyageur de commerce, leur fille Madeleine, 3 ans, leur employé Charles Mind, 18 ans, coupeur et leur domestique Louise Brunon, 18 ans.
Sa sœur Pauline réside quant à elle déjà rue de la Juiverie n°4 en temps que domestique de madame Estelle Hervet veuve Petit, modiste, 52 ans.
« Nom : Bazin – Prénom : Paul Zéphir – numéro matricule du recrutement : 3861.
« État civil : né le 24 septembre 1868 à Boissy-le-Sec, canton d’Étampes, département de Seine-et-Oise, résidant à Étampes, canton du dit, département de Seine-et-Oise, profession de coupeur en chaussures, fils de Adolphe et de Deshayes Ambroisine, domiciliés à Boissy-le-Sec, canton du dit, département de Seine-et-Oise.
« Signalement : taille : 1 m. 75 cent.
« N°31 de tirage dans le canton d’Étampes.
« Décision du conseil de révision et motifs : Exempté en 1889. Faiblesse du bras gauche.
À Boissy-le-Sec, rue du Moulin-à-Vent, vivent : Adolphe Bazin, 50 ans, charretier ; sa femme Ambroisine Deshayes, 47 ans ; Eugène Favard, en garde, 12 ans ; Geneviève Favard, en garde, 8 ans ; Georgette Leclerc, Blanche Coquet et Charlotte Sevestre, toutes trois âgées d’un an, en nourrice.
À Étampes, 21 rue de la Juiverie, résident : Joseph Louis Legrand, 60 ans, cordonnier ; sa femme Pauline Mind, 48 ans, de nationalité suisse, sans profession ; son fils et employé Jules Legrand, 21 ans ; sa fille Madeleine, 8 ans ; Paul Bazin, 23 ans, employé de commerce ; Henriette Pinard, 18 ans, domestique ; Marie Hippolyte, 16 ans, de nationalité suisse, brodeuse ; Joseph Dold, 13 ans, coupeur ; Auguste Dold, 15 ans, cordonnier.
La sœur de Paul Bazin, Pauline, 19 ans, réside aussi rue de la Juiverie n°4, où elle est demoiselle de magasin chez madame Estelle Hervet veuve Petit, modiste, 57 ans.
En 1896 À Boissy-le-Sec, rue du Moulin-à-Vent, vivent : Adolphe Bazin, 55 ans, journalier, et sa femme Ambroisine Deshayes, 47 ans ; Berthe Clouzeau, 3 ans, en nourrice
Pauline Bazin, 24 ans, est toujours au n°4 de la rue de la Juiverie, employée chez Estelle veuve Petit, 60 ans, cette dernière désormais qualifiée lingère.
Mais Paul n’est plus employé par la cordonnerie du n°21 désormais tenue par le fils Legrand, Jules, 27 ans, et ne paraît plus habiter à Etampes : nous perdons sa trace jusqu’en 1915.
« N° 8 Décès de Bazin Étienne Adolphe. 19 mars 1898 – L’an mil huit cent quatre-vingt-dix-huit, le dix-neuf mars, à sept heures du matin, par devant nous, Émile Roger , maire et officier de l’état civil de la commune de Boissy-le-Sec, arrondissement d’Étampes, département de Seine-et-Oise, est comparu Étienne Adolphe Bazin, journalier, âgé de cinquante- sept ans, demeurant en cette commune, au hameau du Rotoir, et Laurent Saysset, rentier, âgé de soixante-treize ans, demeurant en cette commune, le premier neveu et le second ami du décédé, lesquels nous ont déclaré que Étienne Adolphe Bazin, sans profession, âgé de soixante-dix-neuf ans, domicilié à Venant, hameau de cette commune, y étant né, fils de Denis Laurent Bazin et de Marie Agathe Dallier, tous deux défunts et autrefois domiciliés à Sonchamp, Seine-et-Oise, époux de Catherine Éléonore Grenet, sans profession, avec laquelle il demeurait, est décédé aujourd’hui, en son domicile, à une heure
du matin. Et après nous être assuré du décès nous avons dressé le présent acte, que les déclarants ont signé avec nous, après lecture faire – [Signé :] Bazin – Saysset – Roger. »
Au Rotoir vivent : Adolphe Bazin, 60 ans, journalier ; son épouse Ambroisine Deshayes, 52 ans ; leur fils Paulin Bazin, 27 ans, journalier.
Au Rotoir vivent : Adolphe Bazin, né à Boissy-le-Sec en 1841, journalier ; son épouse Ambroisine Deshayes, née à Allainville-aux-Bois en 1840, journalière ; leurs deux fils aussi nés à Boissy, Paul en 1868 et Paulin en 1873, tous deux journaliers.
En 1911 il n’y a plus de membre de la famille Bazin à Boissy- le-Sec.
« Indication des corps auxquels les jeunes gens sont affectés : Dans l’armée territoriale et dans sa réserve : 31e régiment d’infanterie.
« Détail des services et mutations dans l’armée territoriale ou sa réserve : Bon absent. Service armé. Circulaire ministérielle du 15 avril 1915 – Affecté et convoqué au 31e régiment d’infanterie. – Arrivé au corps le 12 juillet 1915. – Réformé n°2 le 18 octobre 1915 par la commission de réforme de Melun pour « Paralysie infantile type bracchial supérieur » –
Campagne contre l’Allemagne du 12 juillet au 18 octobre 1915. »
Caserne du 31 e R.I. de Melun
« Localités successives habitées : Pussay (30 juillet 1915).
« Décédé le 16 août 1917 à Paris (14e). »
17. Bazin (Paulin) – 1873-1951
Paul Bazin, deuxième fils du journalier Étienne Bazin naît et passe sa jeunesse à Boissy chez ses parents, avec qui il ne vit plus cependant en 1891, alors âgé de 17 ans.
Il fait son service en 1894. Les recensements de 1901 et 1906 nous le montrent de retour à Boissy chez ses parents. En mai 1913 il est signalé comme employé au Val-Saint-Germain comme employé à la ferme des Bruyères.
La guerre le trouve âgé de 41 ans et il est affecté d’abord au 35e régiment territorial d’infanterie puis dès octobre au 34e. Il est blessé le 8 décembre 1915 à Béthincourt et évacué (« Plaie pénétrante sous-claviculaire gauche par balle ayant intéressé le poumon et l’omoplate »). Il est affecté en décembre 1917 au 369e régiment d’infanterie, puis en mai 1918 au 500e régiment territorial d’infanterie.
Enfin démobilisé en janvier 1919, il revient à Boissy-le-Sec., où il se marie en 1922 à Louise Martin. Il meurt à Étampes en 1952, à l’âge de 78 ans.
« N° 13 Naissance de Bazin Paulin – Du dix-huit avril mil huit cent soixante-treize, à cinq heures du soir, acte de naissance de Paulin Bazin, du sexe masculin, né aujourd’hui à trois heures du matin, chez ses père et mère, fils légitime de Etienne Adolphe Bazin, journalier, âgé de trente-deux ans et de Ambroisine Eugénie Deshayes, sans profession, âgée de vingt- quatre ans, domiciliés en cette commune. Les témoins ont été messieurs : Isidore Aubry, tailleur, âgé de vingt-neuf ans et Dominique Levon, garde champêtre, âgé de quarante-deux ans, tous deux domiciliés en cette commune. L’enfant nous a été représenté et la déclaration faite par le père qui a signé avec les
témoins et avec nous, maire, officier de l’état civil, après lecture. – [Signé :] Grandemain – Levon – Bazin – Aubry. »
Voyez la notice précédente n°16 consacrée à son frère Paul.
« Nom : Bazin – Prénoms : Paul [sic] – Numéro matricule du recrutement : 4456 Classe de mobilisation : 1893.
« État Civil : Né le 18 avril 1873 à Boissy-le-Sec, canton d’Etampes, département de Seine-et-Oise, résidant à Boissy-le- Sec, canton d’Etampes, département de Seine-et-Oise, profession de charretier, fils de Etienne Adolphe et de Deshayes Ambroisine Eugénie domiciliés à Boissy-le-Sec, canton d’Etampes, département de Seine-et-Oise.
« Signalement : Cheveux et sourcils bruns, Yeux roux, Front ordinaire, Nez moyen, Bouche grande, Menton rond, Visage ovale, Taille 1 m. 70 cent.
« Degré d’instruction générale : 2 – Degré d’instruction militaire : exercé.
« N° 119 de tirage dans le canton d’Etampes.
« Décision du conseil de révision et motifs : Propre au service armé. – Compris dans la 1e partie de la liste du recrutement cantonal (2e portion)
« Détail des services et mutations diverses (Campagnes, blessures, actions d’éclat, décorations, etc.) : Incorporé à compter du 13 novembre 1894. Arrivé au corps le dit jour N° Mle 5306 et soldat de 2e classe. Envoyé en congé le 26 septembre 1895. Certificat de bonne conduite « Accordé ».
« A accompli une période d’exercices dans le 35e régiment territorial d’infanterie du 3 au 11 juin 1909.
« Localités successives habitées : 12 mai 1913, Le Val-Saint- Germain, ferme des Bruyères chez Mr Chevallier. »
« Détail des services et mutations diverses (Campagnes, blessures, actions d’éclat, décorations, etc.) : Rappelé à l’activité par suite de mobilisation générale du 1er août 1914. Arrivé le 14 août 1914 au 35e régiment territorial d’infanterie. Passé au 34e régiment territorial d’infanterie le 30 octobre 1914. Évacué blessé le 10 décembre 1915. Rentré au dépôt le 21 février 1916, soldat de 2e classe le dit jour. Passé le 1er décembre 1917 au 369e régiment d’infanterie. Passé le 23 mai 1918 au 500e régiment territorial d’infanterie. Mis en congé illimité de démobilisation 1er échelon le 5 janvier 1919 par le dépôt démobilisateur du 21e régiment d’infanterie coloniale.
« Se retire à Boissy-le-Sec, S. et O.
« Blessure – Blessé le 8 décembre 1915 à Béthincourt. Plaie pénétrante sous-claviculaire gauche par balle ayant intéressé le poumon et l’omoplate.
« Campagne contre l’Allemagne du 14 août 1914 au 4 janvier 1919.
« Passé dans la réserve de l’armée territoriale le 1er octobre
1914.
« Libéré du service militaire le 1er octobre 1921.
« Localités successives habitées : 1919 Boissy-le-Sec. »
« Marié à Boissy-le-Sec le 21 juin 1922 avec Louise Marguerite Martin. – [Signé :] Royer. »
« Décédé à Etampes le 17 octobre 1951 – [Signé :] illisible. »
81 Note marginale à son acte de naissance.
82 Note marginale à son acte de naissance.
Beaugendre (Louis) – 1876-1968
Louis Beaugendre, originaire d’Ille-et-Vilaine, s’était installé entre 1911 et 1914, avec sa femme Claire Huret au hameau de Venant, dans une maison louée à Marie Agathe Gillotin, veuve du cultivateur Basilide Chrétien.
La guerre le trouva âgé de 38 ans environ. Il perdit deux doigts en Belgique le 26 octobre 1915. Il fut sans doute délivré après cela de ses obligations militaires.
Nous perdons ensuite sa trace mais on trouve au cimetière de Boissy sa tombe et celle de sa femme, tous deux décédés en 1968.
On peut déduire que Louis Beaugendre était originaire d’Ille- et-Vilaine de la conjonction de deux faits : il fut mobilisé en 191 dans le 73e R.I.T. qui avait sa caserne à Guingamp (Côtes- du-Nord, auj. Côtes d’Armor), et recrutait dans les
départements environnants. D’autre part le patronyme Beaugendre est surtout représenté, d’après diverses sources généalogiques, dans le département voisin d’Ille-et-Vilaine, dont les archives départementales à ce jour n’ont pas encore mis en ligne leurs fichiers d’incorporation. La date de sa naissance ne nous est connue que par sa tombe au cimetière de Boissy-le- Sec.
En 1911, Louis Beaugendre n’est pas encore installé à Boissy- le-Sec. Il s’y installe avant août 1914 avec sa femme Claire Huret, née vers 1889, dans une maison louée à Marie Agathe Gillotin veuve du cultivateur Adolphe Basilide Chrétien, grand- mère de Maurice Leduc (Cf. infra 1916).
« Louis Beaugendre
« Beaugendre (Louis), cultivateur à Venant, commune de Boissy-le-Sec, soldat à la 10e compagnie du 73e régiment territorial d’infanterie, a été cité à l’ordre du régiment pour le motif suivant :
« Très bon soldat, dévoué, courageux. Étant dans une tranchée de première ligne le 26 octobre 1915, a été grièvement blessé par une balle qui lui a enlevé deux doigts de la main droite et l’a privé de l’usage de cette main. »
83Abeille-Réveil d’Étampes du 5 août 1916.
Historique de son régiment vers cette date (1915) 84
« La deuxième campagne d’hiver.
« Car l’attaque en Champagne n’ayant pas donné tous les résultats espérés, une deuxième campagne d’hiver était inévitable. Il fallait encore avoir recours aux territoriaux qui garderaient la ligne, tandis que les plus jeunes s’instruiraient à l’arrière. Le 30 septembre, ordre au 73e d’aller avec les autres
régiments de la division, dans le secteur de Steenstraat Het-Sas. Dès lors, pendant de longs mois d’automne et d’hiver, ce fut une vie en quelque sorte rythmée : huit jours de tranchées, huit jours de travaux en cantonnements d’alerte autour de Woesten. Huit de tranchées, huit de repos à Westvleteren ou Eyekoeck et ainsi de suite. Au début, situation satisfaisante, bien que l’ennemi commençât à user d’engins de tranchées plus considérables, ne les employant d’abord que dans l’après-midi pour ensuite commencer le tir de plus en plus tôt. Dès qu’on avait quitté les tranchées, le cinématographe et le gramophone, dons généreux faits au régiment grâce au général de Tonquédec, valaient aux poilus quelques instants de distraction. Mais, à chaque reprise, on était moins nombreux. Certes, on était mieux outillé grâce aux effets chauds, grâce aux cuisines roulantes. L’hiver cependant fut pénible, presque toujours nos hommes furent en ligne, soit pour la garder, soit pour la fortifier. […]
« C’est pendant cette période pénible, le 26 octobre, que mourut d’une mort qu’il aurait souhaitée, l’aumônier Croizier85. Accoutumé à aller jusqu’aux premières lignes à tout moment, il partit après déjeuner. Arrivé au poste de secours, bien précaire déjà, bientôt en ruines, de Steenstraat, il causait avec le médecin
84Historique sommaire du 73e régiment d’infanterie territoriale. Août 1914-avril 1917 (in-8°; 52 p.), Rennes, imprimerie Oberthur, 1920, 6e partie (dont une saisie en ligne, ici)
85 Ernest Désiré Croisier, né le 23 juillet 1876 à Lampaul Plouerzel (Finistère), aumônier volontaire.
auxiliaire Dembrowski lorsqu’un éclat de bombe vint le frapper. Il mourut presque aussitôt. Et ce fut une stupeur douloureuse pour tous. D’ailleurs, à cette époque quand on était frappé, on n’était pas au bout de ses peines et il n’était pas aisé de vous ramener à l’arrière. Les brancardiers remplirent cette tâche avec un véritable héroïsme, parcourant dans la boue jusqu’aux genoux toute la zone sous le feu, dans l’eau, surmontant toutes les difficultés, acceptant toutes les fatigues. Et alors, régulièrement, à Westvleteren, on célébrait un service à la mémoire des camarades tombés au champ d’honneur. Tristes et grandioses à la fois, les enterrements, dans le cimetière vite peuplé, hélas ! sous le jour sombre, au bruit du canon, une bière recouverte d’un drapeau, une croix de bois et des soldats derrière, des amis profondément émus, prêts au même sacrifice. Heureusement, grâce aux progrès accomplis, il n’y eut guère de maladies. […] »
Son épouse, locataire insolvable à Venant (1916)86
On notera que cette madame Chrétien, qui le mardi 1er février 1916 harcèle la femme de Louis Beaugendre insolvable, ignore alors qu’il a été blessé sur le Front le 26 octobre 1915, nouvelle que l’Abeille-Réveil d’Étampes ne publiera que le 5 août 1916.
Cette veuve ne sait pas non plus que son petit-fils Maurice Leduc, de la classe 1918, va aussi partir à la guerre, et mourir sous les drapeaux le 18 juillet 1918. Ni qu’elle-même sera condamnée en novembre 1918 à huit jours de prison pour avoir
86Abeille-Réveil d’Étampes du 5 février 1916.
été « surprise en train de chaparder des betteraves dans le champ de Mme Clémenceau »87.
On trouve au cimetière de Boissy-le-Sec une tombe qui nous donne les dates de naissance et de décès de Louis Beaugendre (1876-1968) et de son épouse Claire Huret (1889-1968).
87Abeille-Réveil (30 novembre 1918), p. 3.
Blot (Eugène) – 1867-apr. 1918
Eugène Blot n’a guère fait que naître à Boissy-le-Sec, fils d’un journalier de passage. Nous le retrouvons plus tard avec son père veuf à Dourdan. Journalier comme lui il fit son service en 1888 dans le 154e régiment d’infanterie.
Journalier comme son père, il est signalé ensuite en Eure-et- Loir à Moinville-la-Jeulin en 1899, à Moigny puis à Milly-la- Forêt en 1901, au hameau de Marchais à Boutigny en 1906 et enfin au hameau de Gollainville à Orveau (Loiret), en novembre 1914, ce qui explique sans doute que sa fiche de recrutement de Seine-et-Oise n’ait pas été mise à jour.
Âgé de 47 ans en août 1914 il ne devait être libéré de ses obligations militaires que le 15 novembre 1918, ce qui suggère qu’il a dû être mobilisé en 1914 à Orléans, où sa fiche de recrutement n’est pas aujourd’hui disponible.
Dans la maison numérotée 115 vivent : Léon Blot88, journalier, chef du ménage, 31 ans, sa femme, Félicie Pivert89, 23 ans, leur fille Désirée, 10 mois et Céline Bion, 2 mois, en nourrice.
88 Léon Alexandre Blot, né le 8 juin 1834 à Chalo-Saint-Mars (fils d’Armand Désiré Blot, né en 1802 à Chalo et mort en 1878 à Saint-Hilaire ; et de Félicité Hortense Bansard, née en 1801 à Chalo et morte en 1859 à Chalo), marié à Authon-la-Plaine le 6 juin 1863.
89 Félicie Alphonsine Pivard, née le 10 mai 1842 à Authon-la-Plaine (fille
de Louis François Pivard, 1788-1865, et de Marie Catherine Modeste Loiseau née en 1800).
« N° 23 Naissance de Blot Eugène – Du jeudi premier août mil huit cent soixante-sept, à onze heures du matin. Acte de naissance de Eugène, du sexe masculin, né aujourd’hui à huit heures du matin chez ses père et mère, fils légitime de Léon Alexandre Blot, journalier, âgé de trente quatre ans, et de Félicie Pivert, sans profession, âgée de vingt-quatre ans, domiciliés au Rotoir hameau de cette commune. – Les témoins ont été messieurs Louis Isidore Maraby, tailleur, âgé de cinquante-trois ans, et Narcisse Désiré Delangle, maréchal, âgé de cinquante-six ans, domiciliés à Boissy-le-Sec, amis du père de l’enfant. – L’enfant nous a été représenté et la déclaration faite par son père qui a déclaré ne savoir signer. Les témoins ont signé avec nous, maire officier de l’état-civil, après lecture.
[Signé :] Maraby – Delangle – Grandemain. »
La famille Blot n’est plus à Boissy. Elle ne paraît pas non plus encore à Dourdan.
Rue du Puits-des-Champs résident : Léon Alexandre Blot, 47 ans, veuf, journalier ; Joséphine Ferry, sa femme (?) 46 ans, journalière ; Désiré [sic], 16 ans, journal. ; Eugène Blot, 14 ans, aussi journalier.
Rue du Puits-des-Champs résident : Léon Blot, 49 ans, journalier ; son fils Eugène Blot, 19 ans, aussi journalier.
« Nom : Blot – Prénoms : Eugène – Numéro matricule du recrutement : 2807 Classe de mobilisation :
« État Civil : Né le 1er août 1867 à Boissy-le-Sec, canton
d’Etampes, département de Seine-et-Oise, résidant à Dourdan, canton du dit (sud), département de Seine-et-Oise, profession de journalier, fils de Léon Alexandre et de Pivard [sic] Félicie domiciliés à Dourdan, canton du dit, département de Seine-et- Oise.
« Signalement : Cheveux et sourcils châtain clair, Yeux bleus, Front large, Nez moyen, Bouche moyenne, Menton rond, Visage long, Taille 1 m. 58 cent.
« Degré d’instruction générale : 2 – Degré d’instruction militaire : exercé.
« N° 33 de tirage dans le canton de Dourdan (sud).
« Décision du conseil de révision et motifs : Propre au service armé. – Compris dans la 1e partie de la liste du recrutement cantonal (1e portion).
« Détail des services et mutations diverses (Campagnes, blessures, actions d’éclat, décorations, etc.) : Parti le 12 novembre 1888 pour le 154e régiment d’infanterie. Arrivé au corps et incorporé comme soldat de 2e classe le dit jour. N° mle 1635. Envoyé en congé le 1er octobre 1891. Certificat de bonne conduite « accordé ».
Cuisiniers du 154e R.I. à Commercy avant-guerre.
« Passé dans la réserve de l’armée active le 1er novembre 1891.
« A accompli une 1e période d’exercices dans le 102e régiment
d’infanterie du 27 août au 22 septembre 1894.
« A accompli une 2e période d’exercices dans le 130e régiment d’infanterie du 8 mai au 4 juin 1899.
« Passé dans l’armée territoriale le 1er novembre 1901.
« A accompli une période d’exercices dans le 30e régiment territorial d’infanterie du 13 au 21 octobre 1902.
Passé dans la réserve de l’armée territoriale le 1er octobre
1907.
« Libéré du service militaire le 15 novembre 1918. « Localités successives habitées par suite de changements de domicile ou de résidence : 26 mars 1899, Moinville-la-Jeulin (28) ; 7 juillet
1901, Moigny ; 16 octobre 1901, Milly, 5 boulevard de l’Est ; 22 avril 1906, Boutigny (hameau de Marchais) ; 15 novembre 1914, Orveau, hameau de Gollainville chez M. Dosne (45). »
Lisez: Gollainville.
Bonduaux (André) – 1890-apr. 1914
André Bonduaux est le deuxième des quatre enfants du maréchal-ferrant Désiré Bonduaux et il est le seul d’entre eux à être né à Boissy-le-Sec pendant les quelques mois qu’y séjournèrent ses parents. Il vécut ensuite successivement au moins à Roinville-sous-Dourdan, Brétigny puis Ablon-sur- Seine, où nous le trouvons courtier en charbon lorsqu’il part faire son service militaire en 1910 dans le 20e régiment de chasseurs.
La guerre le trouve, âgé de 24 ans, tout juste marié à Montreuil avec Marguerite Coudray et installé à Paris dans le VIIe arrondissement. Réincorporé dans son régiment, il est promu brigadier en août 1915, puis dégradé en mars 1916 et transféré au 8e régiment de chasseurs à cheval ; puis au 4e régiment de chasseurs d’Afrique en septembre ; puis au 8e régiment de chasseurs en août 1917 ; puis au 6e régiment de chasseurs d’Afrique en décembre 1918 ; puis au 2e chasseurs d’Afrique en mars 1919 ; il n’est démobilisé que le 31 juillet 1919.
Après-guerre il est signalé comme résidant à la Garenne- Colombes en 1919 et 1921, à Montreuil-sur-Seine en 1923 ; à Maisons-Alfort en 1929 et 1934. En 1933 il souffre encore des séquelles du paludisme qu’il a contracté en 1916, pendant ses treize mois passé sur le front d’Orient.
« N° 8 Naissance de Bonduaux André Ernest 25 mai 1890 – L’an mil huit cent quatre-vingt-dix, le vingt-six mai, à huit heures du matin, par-devant nous, Jules Barrué, adjoint remplissant les fonctions d’officier de l’état civil, en l’absence du maire de la commune de Boissy-le-Sec, arrondissement d’Etampes, département de Seine-et Oise, a comparu Désiré
Joseph Bonduaux, maréchal, âgé de trente-trois ans, demeurant en cette commune, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin, qu’il nous a dit être né hier, en son domicile, à dix heures du soir, de lui et de Ernestine Clémentine Delétoile, son épouse, sans profession, âgée de trente-huit ans, avec laquelle il demeure, et auquel enfant il a donné les prénoms de André Ernest. Les dites déclaration et présentation ont été faites en présence de Jules Fourgeau, entrepreneur de maçonnerie, âgé de cinquante ans, et de Edmond Buffetault, menuisier, âgé de quarante-six ans, tous deux domiciliés à Boissy-le-Sec. Et ont, le déclarant et les témoins, signé avec nous le présent acte après que lecture leur en a été faite. – [Signé :] Bonduaux – Jules Fourgeau – E. Buffetault – Barrué. »
Rue de Vaucouleurs résident : Désiré Bonduaux, 34 ans, maréchal ; sa femme Ernestine Delétoile, 38 ans ; leurs deux fils : Sosthène90, 3 ans, et André, 11 mois.
Rue de Vaucouleurs résident le maréchal est désormais Athanase Delangle, 54 ans. Les Bonduaux sont sans doute à Brétigny (cf. infra).
Au n°29 de la rue de la Mairie résident : Désiré Joseph Bonduaux, né en 1856 [sans indication de profession ni de lieu de naissance] ; sa femme Ernestine Clémentine Delétoile, née
90 Désiré Sosthène Bonduaux épousera le 3 novembre 1911 à Saint-Jean- de Froidmentel (Loir-et-Cher) Jeanne Clémence Daux (1884-1970).
en 1856 à Cambron (Somme) ; leur quatre enfants : Sosthène, né en 1888 à Fleury-Mérogis (Seine-et-Oise) ; André Ernest, né en 1890 [sans indication de lieu (Boissy-le-Sec)] ; Henri- Joseph, né en 1891 à Roinville (Seine-et-Oise) ; Maurice Louis, né en 1893 à Brétigny (Seine-et-Oise).
« Nom : Bonduaux – Prénoms : André Ernest – Numéro matricule du recrutement : 4926. – Classe de mobilisation :
« État
civil : Né le 25 mai 1890 à Boissy-le-Sec, canton d’Etampes, département
de Seine-et-Oise, résidant à Ablon-sur- Seine, canton de Longjumeau, département
de Seine-et-Oise, profession de marchand de ?? courtier en charbons,
fils de Désiré Joseph et de feue Delétoile Ernestine Clémentine domicilié
à Ablon-sur-Seine, canton de Longjumeau, département de Seine-et-Oise.
« Signalement : cheveux blonds, yeux marrons, front inclinaison : vertical, hauteur : moyen, largeur : petit, Nez dos : rectiligne, base relevé, hauteur : moyen, saillie : moyen, largeur : grand, visage long, sourcils drus, yeux enfoncés, oreilles ourlées, bouche petite, lèvres minces, teint coloré, taille 1 m 66 cent. – Degré d’instruction : 3.
« Décision du conseil de révision et motifs : Classé dans la 1e partie de la liste en 1911.
« Détail des services et mutations diverses : Inscrit sous le numéro 88 de la liste du canton de Longjumeau.
Incorporé le 2 octobre 1911 au 20e régiment de chasseurs et immatriculé sous le n° 1431. Arrivé au corps et chasseur de 2ème classe le dit jour. Chasseur de 1ère classe le 24 mai 1912. Certificat de bonne conduite « accordé ». Maintenu sous les drapeaux par application de l’article 33 de la loi du 21 mars
1905. Passé dans la réserve de l’armée active le 8 novembre 1913.
Cavaliers du 20e régiment de chasseurs à cheval en manœuvres à Saumur (1911)
« Localités successives habitées par suite de changements de domicile ou de résidence : 28 avril 1914, Paris 7e, 54 rue Saint- Dominique. »
Mariage à Montreuil-sous-Bois (1914)91
« Marié avec Marguerite Marie Louise Coudray à Montreuil (Seine) le 31 mars 1914. P. mention. Le C greffier – [signé :] illisible. »
« Rappelé à l’activité par suite de mobilisation générale (Dt Pel du 1er août 1914). Arrivé le 2 août 1914 au 20e régiment de chasseurs à cheval. Nommé brigadier le 27 août 1915. Cassé de
91 Note marginale à son acte de naissance.
son grade et remis soldat de 2e classe le 10 mars 1916 (Don du Ct du dépôt).
« Passé le 14 mars 1916 au 8e régiment de chasseurs à cheval. Passé le 14 septembre 1916 au 4e régiment de chasseurs d’Afrique. Passé au 8e régiment de chasseurs le 2 août 1917. Passé le 2 décembre 1918 au 6e régiment de chasseurs d’Afrique. Passé le 1er mars 1919 au 2e chasseurs
d’Afrique. Mis en congé illimité de démobilisation
Soldats du 4e chasseurs d’Afrique
7e échelon le 31 juillet 1919 par le dépôt démobilisateur du 23e régiment de dragons.
« Se retire à Paris, 39 rue Claude Tillier.
« Affecté dans la réserve (Plan P) au 5e régiment de hussards. Passé au 28e régiment de dragons le 15 mars 1921. Affecté (Plan A) au 6e régiment de dragons. Passé à la 22e section d’infirmiers le 30 décembre 1925. Classé dans la position
« sans affectation » le 1 mai 1929.
« Maintenu service armé invalidité inférieure à 10% par la 1ère commission de réforme de la Seine du 26-7-33 pour séquelles
de paludisme 1916. 13 mois d’Orient. 6 accès larvés l’an dernier durant ½ heure. Foie et rate de volume normal. Etat général moyen. Hémato 0.
« Campagne contre l’Allemagne du 2 août 1914 au 30-7- 1919.
« Localités successives habitées par suite de changements de domicile ou de résidence : 4 août 1919 La Garenne-Colombes, 68 rue du Centre ; 9 nov. 1921, La Garenne (Seine 2e beau) 13
bis rue Voltaire ; 21-11-23 Montreuil-sur-Seine (Seine) 8 rue du Gal Galliéni ; 18-8-1929 Maisons-Alfort Seine, 92 rue de Normandie ; 9-2-34 Maisons-Alfort Seine, 52 rue Raspail. »
Bougardier (Henri) – 1890-apr. 1939
Henri Bougardier, fils d’un charretier, né à Boissy-le-sec en 1890 au Rotoir, est ensuite élevé par sa mère au hameau de Saudreville à Villeconin.
En 1911 nous le trouvons journalier chez Désiré Hautefeuille, cultivateur à Saudreville. La même année il part faire son service militaire dans le 9e bataillon chasseurs à pied. Il se marie en avril 1914 à Souzy-la-Briche avec Aurélie Lecœur et s’installe un temps à Marcoussis au hameau du Gacé.
La guerre le trouve âgé de 24 ans et qualifié terrassier. Affecté au 26e bataillon de chasseurs à pied, il est évacué pour blessure par balle le 6 septembre 1914, amputé de l’index droit. Passé au 59e régiment d’artillerie en octobre 1915, il est à nouveau évacué le 4 novembre 1916, blessé par balle au bras gauche. Il obtient une citation en 1917 pour sa conduite héroïque le 20 octobre 1917 : « incommodé au cours d’un violent bombardement de la batterie par des obus à gaz, a tenu à servir sa pièce toute la nuit et a dû être évacué le lendemain ». Il reçoit la croix de guerre et, en 1930, la médaille militaire.
Après-guerre il retourne à en 1919 à Souzy-la-Briche. Nous le voyons ensuite toujours journalier en 1937, à Mondeville puis à Mennecy, et enfin à Videlles en 1939.
« N° 10 Naissance de Bougardier Henri Florentin 7 juin 1890
L’an mil huit cent quatre-vingt-dix, le huit juin, à midi, par devant nous, Jules Barrué, adjoint remplissant les fonctions d’officier de l’état civil, en l’absence du maire de la commune de Boissy-le-Sec, arrondissement d’Etampes, département de Seine-et Oise, a comparu Florentin Bougardier, charretier, âgé de trente-quatre ans, demeurant au Rotoir, hameau de Boissy-
le-Sec, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin, qu’il nous a dit être né hier, en son domicile, à cinq heures du matin, de lui et de Eugénie Chartier, son épouse, sans profession, âgée de vingt-quatre ans et demi, avec laquelle il demeure, et auquel enfant il a donné les prénoms de Henri Florentin. Les dites déclaration et présentation ont été faites en présence de Edmond Buffetault, menuisier, âgé de quarante-six ans, et de Brossard Alphonse, épicier, âgé de cinquante-trois ans, domiciliés tous deux à Boissy-le-Sec. Le déclarant ayant déclaré ne savoir signer, les deux témoins ont seuls signé avec nous le présent acte après que lecture leur en a été faite. – [Signé :] Brossard –
E. Buffetault – Barrué. »
Au hameau du Rotoir, rue des Châtaigniers, vivent : Florentin Bougardier, 34 ans, charretier, chef de ménage, sa femme Eugénie Chartier, 24 ans ; leurs deux filles, Camille, 7 ans, et Victoria, 4 ans ; et leur fils Henri, 10 mois.
« Au hameau de Saudreville vivent : Eugénie Chartier femme Bougardier, 30 ans, domestique, chef du ménage ; ses filles Camille, 12 ans, Eugénie, 8 mois ; ses fils, Henri, 5 ans, et Fernand, 2 ans. »
« Au hameau de Saudreville vivent : Eugénie Chartier, 34 ans, journalière, chef du ménage ; sa fille Eugénie, 5 ans ; ses fils, Henri, 10 ans, et Fernand, 7 ans. »
Dans la Grande rue, vivent : Alexandre Bruneau, né en 1862 à Paris, journalier, chef de ménage ; Eugénie Chartier, née en 1865 à Boissy-le-Sec, déclarée bonne de Bruneau, journalière ; son fils Henri Bougardier né en 1890 à Boissy et journalier chez Alphonse Moreau ; ses deux autres enfants nés à Villeconin, Fernand en 1893 et Eugénie en 1895.
Henri ne vit plus avec sa mère et ses frères et sœur.
Au hameau de Saudreville, chez Désiré Hautefeuille (cultivateur, né à Boissy en 1872), vit Louis Florentin Bougardier, né en 1855 à Roinville (S. et O.), journalier chez Hautefeuille Désiré. Mais dans le recensement de 1906 il est dit né à Boissy-le-Sec et charretier.
« Nom : Bougardier – Prénom : Henri Florentin – numéro matricule du recrutement : 4754 – Classe de mobilisation : 1906.
« État
civil : né le 7 juin 1890 à Boissy-le-Sec, canton d’Étampes, département
de Seine-et-Oise, résidant à Villeconin, canton d’Étampes, département de
Seine-et-Oise, profession de charretier terrassier, fils de Florentin
et de Chartier Eugénie, domiciliés à Boissy-le-Sec, canton d’Étampes, département
de Seine-et-Oise.
« Signalement : Cheveux noirs ; yeux marrons ; front fuyant (inclinaison), moyen (hauteur), petit (largeur) ; nez sinueux (dos), horizontal (base), grand (hauteur), moyen (largeur) ; visage étroit ; sourcils drus, yeux saillants, oreilles écartées, lèvres épaisses, teint coloré ; taille : 1 m. 66 cent.
« Degré d’instruction générale : 0.
« Décision du conseil de révision : classé dans la 1e partie de la liste en 1911.
« Corps d’affectation : Dans l’armée active : 9e bataillon chasseurs à pied (1896). – Dans la disponibilité ou dans la
réserve de l’armée active : Bataillon de chasseurs à pied de Vincennes (50/02737).
« Détail
des services et mutations diverses : Inscrit sous le n°59 de la liste du
canton d’Étampes. – Condamné le 8 juin 1910 par le tribunal correctionnel
d’Étampes à 50 francs d’amendes pour incendie par imprudence.
Incorporé le 10 octobre 1911 au 9e bataillon de chasseurs à pied et immatriculé sous le
n°1896. Chasseur de 2ème classe
le dit jour. Certificat de bonne conduite accordé. Maintenu sous les drapeaux
par application de l’article 33 de la loi du 21 mars 1905. Passé dans la
réserve de l’armée active le 8 novembre 1913.
« Localités successives habitées par suite de changements de domicile ou de résidence : 25 mai 1914 : Marcoussis, hameau du Gacé (?) (S. et O.) »
« Marié avec Aurélie Delphine Georgette Lecœur à Souzy-la- Briche le 18 avril 1914. – P. mention Le C greffier [paraphe]. »
«
Corps d’affectation : Dans la disponibilité ou dans la réserve de l’armée
active : Bataillon de chasseurs à pied de Vincennes (50/02737) – 59e régiment d’artillerie (A.S.38/
016002) - 59e régiment
d’artillerie (B/015836) – 32e
régiment d’artillerie ligne
32e régiment d’artillerie Dre. – Dans l’armée territoriale et dans sa réserve : 129e 59e régiment d’artillerie lourde – Dépôt
du 32e régiment d’artillerie Dre. – Sans affectation le 1 juillet 1927.
« Détail
des services et mutations diverses : Rappelé à l’activité par suite de mobilisation
générale (décret présidentiel du 1er août 1914). Arrivé le 2 août 1914 au 26e bataillon de chasseurs à pied.
Parti aux armées le 2 août 1914. Évacué du front pour blessure le 6 septembre
1914. Rentré au dépôt le 24 mai 1916 1915. Passé au 59e régiment d’artillerie le 25
octobre 1915. Parti aux armées le 25 novembre 1915. Évacué le 4 novembre
1916. Dirigé sur le D.C.I. (?) du G.M.P. (?) pour être mis à la disposition
du réseau du P.O. [Paris-Orléans] le 16 janvier 1919. Classé dans l’affectation
spéciale (3e section de
chemins de fer de Cne) subdivisions complémentaires
comme employé permanent dans la Compagnie de Chemins de fer d’Orléans. «
Poseur » du 29 mars 1919 au 20 septembre 1919 et réaffecté au 59e régiment d’artillerie le 10
janvier 1920. Maintenu service armé et proposé pour une pension définitive
de 15% par décision de la 3e commission
de réforme de la Seine du 27 avril 1920 pour « Amputation de l’index droit
». Affecté dans la réserve (Plan P) au 32e régiment d’artillerie de campagne. Admis à une pension
de 360 f. par arrêté ministériel 4-6-1939.
« Attaché le 30 octobre 1923 à la classe de mobilisation de 1906 comme père de deux enfants vivants (art. 58 loi du 1er avril 1923). Affecté (Plan P) au 32e régiment d’artillerie Dre. – Mis en congé illimité de démobilisation par le 29e régiment d’artillerie de campagne le 29-9-1919 8e échelon n°3842. Se retire à Souzy la Briche (S. et O.) – Passé au 129e régiment d’artillerie lourde le 15 octobre 1925 (D.M. n°7272 1/11 du 26 août 1925) Affecté au dépôt du 32e régiment Dre par D.M. 11116 1/11 du 21-12-25. Classé dans la position « Sans affectation ».
« Campagnes : Allemagne du 3 août 1914 au 29 mars 1919.
Du 3 août 1914 au 24 mai 1915 : armées ; du 24 mai 1915 au 25
novembre 1915 : intérieur ; du 25 novembre 1915 au 4
novembre 1916 : armées ; du 4 novembre 1916 au 12 décembre
1916 : intérieur ; du 12 décembre 1916 au 20 octobre 1917 :
armées ; du 20 octobre 1917 au 24 décembre 1917 : intérieur ;
du 24 décembre 1917 au 14 mai 1918 : armées ; du 14 mai 1918
au 29 septembre 1919 : intérieur.
« Blessures, actions d’éclat, décoration : Blessé par balle, plaie main droite ayant nécessité l’amputation de l’index le 6 septembre 1914 au combat du Bois d’Abbaye. – Blessé le 3 novembre 1916, par balle, au bras gauche – Intoxiqué le 21 octobre 1917 –
Citation. Cité à l’% de la 13e D.I. n°315 du 12 novembre 1917 : « Le 20 octobre
1917, incommodé au cours d’un violent bombardement de la batterie par des obus à gaz, a tenu à servir sa pièce toute la nuit et a dû être évacué le lendemain. Déjà 2 fois blessé, a toujours la plus belle attitude au feu. – Décoration : croix de guerre étoile d’argent. – Médaille militaire, décret du 27 juillet 1930, J.O. du 10 août 1930.
« Livret individuel le 5-6-19. – Certificat combattant le 1-4-
30. »
« Localités successives habitées par suite de changements de domicile ou de résidence : 11-2.37 : Mondeville, hameau de Ladole (?) chez Mr Ghensi (subd. de rég. : Versailles). –
11.9.37 : Mennecy 7 rue des Sabliers (subd. de rég. : Versailles) – 4-6-1939 : Videlles, chez Mr Perrin (subd. de rég. : Versailles). »
22-28. Les sept cousins Brossard
On donne ici la descendance mâle de Paul Philémon Brossard (1828-1868). Sur les onze petits fils de ses trois fils survivants, trois moururent jeunes, sept furent en âge de prendre part à la Grande Guerre, et trois moururent pour la France.
Paul Philémon (1828-1868) ép. Rosalie Lejars (1826-1899) |
1. Louis (1852-…) ép. Rose Maurau (1848-…)
Ernest (1872-apr. 1914) – n°23 Paul Julien (1878-apr. 1929) – n°28 Henri (1883-1884) Marcel (1886-1895) |
2. Paul (1853-…) ép. Geneviève Coquet (1857-…)
Julien (1880-1962) – n°24 Paul Eugène (1884-1915) – n°27 |
3. Théophile (1860-1945) ép. Clémentine Thuriau (1862-…)
Gaston (1887-1902) Kléber (1889-1980) – n°25 André (1894-1968) – n°22 Médéric (1895-1918) –n°26 Louis (1902-apr. 1924) |
Brossard (André) – 1894-1968
André Brossard était le troisième fils du charretier boissyons Théophile Brossard. Mobilisé en août 1914 à l’âge de 20 ans et incorporé au 153e régiment d’infanterie, il fut fait prisonnier à Saint-Julien (Meuse) le 4 décembre. Il passa tout le reste de la guerre en Allemagne, d’abord à Wetzlar puis à Merseburg.
En 1919 il se maria à Juliette Bedos fille d’un charron et d’une couturière de Brières-les-Scellés. Il est mort à Boissy en 1968, âgé de 73 ans.
N° 2 Mariage de Brossard Théophile et Thuriau Marie Clémentine 12 janvier 1886 – L’an mil huit cent quatre-vingt- six, le douze janvier à onze heures du matin, devant nous Henri Gibier, maire et officier de l’état civil de la commune de Boissy-le-Sec, étant en la maison commune, sont comparus : Théophile Brossard, âgé de vingt- cinq ans, charretier, né à Boissy-le-Sec le vingt-six septembre mil huit cent soixante, y domicilié, fils majeur légitime de Paul Philémon Brossard, décédé à Boissy-le-Sec le 22 juin mil huit cent soixante-huit, et de Rosalie Lejars, journalière, âgée de cinquante-neuf ans, demeurant à Boissy-le-Sec, consentante suivant acte passé devant maître Masson notaire à Etampes, le 12 novembre mil huit cent quatre-vingt-cinq ; et Marie Clémentine Thuriau, âgée de vingt-trois ans, sans profession, née à Boissy-le-Sec le premier août mil huit cent soixante-deux, y demeurant avec sa mère, au hameau du Rotoir, fille majeure légitime de Louis Frédéric Thuriau, décédé audit lieu le neuf novembre mil huit cent quatre-vingt-trois et de Rose Euphrasie Saillant, cultivatrice, âgée de soixante-sept ans, domiciliée audit Rotoir, présente et consentante ; lesquels nous ont représenté leurs actes de naissance, les actes de décès de leurs pères, l’acte
consentement de la mère du futur, les actes de publication faits en cette commune les dimanches vingt et vingt-sept décembre dernier, à midi, sans opposition. Après avoir visé les pièces produites, lesquelles pièces annexées au présent acte de mariage, nous avons donné lecture de tous les actes énoncés ci- dessus, aux parties comparantes, assistées des quatre témoins ci-après nommés et qualifiés, ainsi que du chapitre six du titre du mariage du code civil sur les droits et devoirs respectifs des époux. Les comparants, de ce interpellés, ont à l’instant déclaré qu’il n’a pas été fait de contrat de mariage entre les futurs. Ensuite nous avons demandé au futur époux et à la future épouse s’ils se prennent pour mari et pour femme. Chacun d’eux ayant répondu séparément et affirmativement, nous avons déclaré au nom de la loi que Théophile Brossard et Marie Clémentine Thuriau sont unis par le mariage. Tout ce que dessus, fait publiquement en présence de Alphonse Maurau, propriétaire, âgé de soixante-six ans, demeurant à Boissy-le- Sec, oncle de l’époux ; Eugène Laure, âgé de vingt-cinq ans, cultivateur, domicilié aussi à Boissy-le-Sec, ami de l’époux ; Louis Thuriau, âgé de trente-cinq ans et Eugène Lelu, âgé de trente-six ans, tous deux cultivateurs et domiciliés en cette commune, au hameau du Rotoir, le premier frère et le second beau-frère de l’épouse, qui ont signé avec les époux, la mère de l’épouse et avec nous, maire et officier de l’état civil, qui avons dressé le présent acte, et en avons fait lectures aux parties au parties et aux témoins. – [Signé :] T. Brossard – M. C. Thuriau
E. Saillant – A. Maurau – Laure – Thuriau – Lelu – Gibier Henri.
« N° 3 Naissance de Brossard Gaston Eugène 2 février 1887
L’an mil huit cent quatre-vingt-sept, le trois février, à midi, par devant nous, Henri Gibier, maire et officier de l’état civil de
la commune de Boissy-le-Sec, arrondissement d’Etampes, département de Seine-et Oise, a comparu Théophile Brossard, âgé de vingt-six ans, charretier, demeurant au Rotoir, hameau de cette commune, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin, qu’il nous a dit être né hier, en son domicile, à quatre heures du soir, de lui et de Marie Clémentine Thuriau, son épouse, sans profession, âgée de vingt-quatre ans, avec laquelle il demeure, et auquel enfant il a donné les prénoms de Gaston Eugène. Les dites déclaration et présentation ont été faites en présence de Dominique Eugène Julien Laure, âgé de vingt-six ans, cultivateur et de Georges Louis Alphonse Levon, âgé aussi de vingt-six ans, journalier, tous deux domiciliés à Boissy-le- Sec. Et ont le déclarant et les témoins signé avec nous le présent acte après que lecture leur en a été faite. – [Signé :] Levon – Laure – Brossard – Gibier Henri. »
Voir la notice n°25 qui lui est consacrée.
Au hameau du Rotoir, rue des Châtaigniers, vivent : Théophile Brossard, 30 ans, cultivateur ; sa femme Clémentine Thuriau, 28 ans ; leurs deux fils Gaston et Kléber, âgés respectivement de 4 et 1 ans.
« N° 11 Naissance de Brossard André Georges 23 avril 1894
L’an mil huit cent quatre-vingt-quatorze, le vingt-trois avril, à six heures du soir, par devant nous, Emile Roger, maire et officier de l’état civil de la commune de Boissy-le-Sec, arrondissement d’Etampes, département de Seine-et-Oise, a
comparu le sieur Théophile Brossard, âgé de trente-trois ans, cultivateur, demeurant au Rotoir, hameau de cette commune, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin, qu’il nous a dit être né aujourd’hui en son domicile à neuf heures du matin, de lui et de Marie Clémentine Thuriau, son épouse, âgée de trente-un ans, sans profession, avec laquelle il demeure, et auquel enfant il a donné les prénoms de André Georges. Les dites déclaration et présentation ont été faites en présence de Eugène Laure, âgé de trente-trois ans, cultivateur et de Louis Brossard, âgé de quarante-deux ans, journalier, tous deux domiciliés en cette commune. Et ont, le déclarant et les témoins signé avec nous le présent acte, après que lecture leur en a été faite. – [Signé :] Brossard Louis – Brossard T. – Roger – Laure Eugène. »
Voir la notice n°26 qui lui est consacrée.
Au hameau du Rotoir, rue des Châtaigniers, vivent : Théophile Brossard, 40 ans, cultivateur ; sa femme Clémentine Thuriau, 38 ans ; leurs cinq enfants Gaston-Eugène, Kléber- Clément, André-Georges, Médéric-Paul, Marguerite et Marie- Louise, âgés respectivement de 14, 11, 6, 5, 4 et 1 ans.
Au hameau du Rotoir résident ensemble : Théophile Brossard, né en 1860, cultivateur, patron ; sa femme Clémentine Thuriau née en 1862 ; six de leurs enfants : Kléber, ouvrier agricole employé par son père ; André, Médéric, Marguerite, Marie-
Louise et Louis, nés respectivement en 1889, 1894, 1895, 1897,
1899 et 1902.
« Ici reposent : Clémentine-Anne Brossard, décédée le 24 janvier 1902, âgée de 1 ans. – Gaston-Eugène Brossard, décédé le 3 septembre
1902 dans sa 16e année – regrettés
de leur famille. – De Profundis. »
« N°11
Naissance de
Brossard Louis Désiré 8 juin 1902
L’an mil neuf cent deux, le neuf
juin, à dix heures du matin, par-devant nous, Emile Roger, maire et officier de l’état civil de la commune de Boissy-le-Sec, arrondissement d’Etampes, département de Seine-et-Oise, a
comparu Théophile Brossard, âgé de quarante-un ans, cultivateur, demeurant au Rotoir, hameau de cette commune, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin qu’il nous a dit être né hier, en son domicile, à onze heures du soir, de lui et de Marie Clémentine Thuriau, son épouse, sans profession, âgée de trente-neuf ans, avec laquelle il demeure, et auquel enfant il a donné les prénoms de Louis Désiré. Les dites déclaration et présentation ont été faites en présence de Louis Brossard, charcutier, âgé de cinquante ans, et de Emile Désiré Denfert, charron, âgé de trente-trois ans, tous deux domiciliés en cette commune. Et ont, le déclarant et les témoins signé avec nous le présent acte, après que lecture leur en a été faite. – [Signé :] L. Brossard – T. Brossard – Roger – Denfert. »
[En marge :] « Marié à Boissy-le-Sec le 29 décembre 1924 avec Augustine Alphonsine Oziard. – [Signé :] Royer. »
Au hameau du Rotoir résident ensemble : Théophile Brossard, 35 ans, cultivateur ; sa femme Marie Thuriau, 33 ans ; leurs cinq enfants Gaston, Kléber, Anne, André et Médéric, âgés respectivement de 9, 6, 4 ans, 18 mois et 6 mois.
Au Rotoir résident ensemble : Théophile Brossard, né en 1860, cultivateur ; son épouse Clémentine Thuriau née en 1863 ; cinq de leurs enfants : André, Médéric, Marguerite, Marie et Louis, nés respectivement en 1894, 1895, 1897, 1899
et 1902.
« Nom : Brossard – Prénoms : André Georges – Numéro matricule du recrutement : 2345. – Classe de mobilisation :
« État civil : Né le 23 avril 1894 à Boissy-le-Sec, canton d’Etampes, département de Seine-et-Oise, résidant à Boissy-le- Sec, canton d’Etampes, département de Seine-et-Oise, profession de cultivateur, fils de Théophile et de Thuriau Marie Clémentine domiciliés à Boissy-le-Sec, canton d’Etampes, département de Seine-et-Oise.
« Signalement : cheveux châtains, yeux marrons verts, front haut, fuyant, nez long, droit, visage long, plein, lèvres minces, taille 1m 68 cent. – Degré d’instruction : 3.
« Décision du conseil de révision et motifs : Inscrit sous le n° 11 de la liste du canton de Etampes. Classé dans la 1e partie de la liste en 1914.
« Détail des services et mutations diverses (campagnes, blessures, actions d’éclats, décoration, etc.) : Incorporé à compter du 4 septembre 1914. Arrivé au corps le 4 septembre 1914 [153e régiment d’infanterie] et soldat de 2e classe le dit jour.
« Disparu à Saint-Julien le 4 décembre 1914. Prisonnier interné à Wetzlar. Transféré à Merseburg. Rapatrié d’Allemagne le 23 janvier 1919. Permission de 30
jours. Affecté le 23 février 1919 au 102e régiment d’infanterie. Mis en congé illimité de démobilisation 9e échelon le 1er septembre 1919 par le dépôt démobilisateur du 21e régiment d’infanterie.
Carte postale envoyée par un prisonnier français du camp de Merseburg
Camp de prisonniers de Merseburg
Un groupe de prisonniers français à Merseburg
Autre groupe de prisonniers français à Merseburg
« Se retire à Boissy-le-Sec (S. et O.)
« Affecté dans la réserve (Plan P) au 104e régiment d’artillerie lourde. Certificat de bonne conduite accordé. Affecté (Plan A) au 47e régiment d’artillerie Dre. »
« Campagne. Contre l’Allemagne du 4 septembre 1914 au 31 août 1919. Intérieur du 4-9-1914 au 9-11-1914. Armées du 10-
11-1914 au 10-12-1914. Captivité du 11-12-1914 au 22-1-1919.
Intérieur du 23-1-1919 au 31-9-1919. »
Mariage à Brières-les-Scellés (1919)92
« Marié à Brières-les-Scellés le 15 octobre 1919 avec Juliette Césarine Léonie Berdos – [Signé :] Royer. »
« Détail des services et mutations diverses : Passé au 25e régiment d’artillerie Divisre le 16 décembre 1926. Passé au centre de mobilisation artillerie n°27 le 1er mai 1929. Classé dans la position « Sans affectation » le 1 mai 1931. »
« Décédé le vingt-neuf janvier 1968 à Boissy-le-Sec. Le 1er juin 1972. –Le greffier NG. »
92 Note marginale à son acte de naissance.
93 Note marginale à son acte de naissance.
Brossard (Ernest) – 1872-apr. 1919
Ernest, né à Boissy en 1872, fut reconnu par son père le garçon boucher Paul Brossard, lors de son mariage avec Rose Maurau. En 1892 il fut affecté dans les services auxiliaires de l’armée en raison d’une flexion permanente du pouce gauche.
Après quelques écarts de jeunesse à Boissy, et d’abord charcutier chez son père, il se marie en 1901 à l’étampoise Léonie Collin, qui lui donne trois enfants de 1901 à 1906.
La guerre le trouve âgé de 42 ans. Théoriquement affecté à 22e section territoriale de Commis Ouvriers d’Administration, puis à partir de mars 1916 au 24e régiment d’infanterie, il reste dans les faits, grâce à l’intervention du sous-préfet, en sursis d’appel à la disposition de la Maison Brossard à Etampes. Il ne peut cependant échapper plus longtemps à la conscription et doit gagner son corps d’août 1916 à novembre 1917, puis à nouveau, après une nouvelle période de sursis grâce à l’intervention de la commune, de mars 1918 à janvier 1919.
La date de son décès nous reste inconnue à ce jour.
« N° 3 Naissance de Maurau Ernest - Du dix-huit janvier mil huit cent soixante douze, huit heures du matin ; Acte de naissance de Ernest Maurau, du sexe masculin, né hier à sept heures du soir, chez sa mère, fils naturel de Rose Caroline Maurau, cultivatrice, âgée de vingt trois ans, domiciliée à
Boissy-le-Sec chez son père Joseph Alphonse Frédéric Maurau, cultivateur, âgé de cinquante deux ans. Les témoins ont été messieurs Etienne Benjamin Delabrouille, bourrelier, âgé de soixante ans et Pierre Désiré Coquet, instituteur, âgé de trente huit ans, domiciliés en cette commune. – L’enfant nous a été représenté et la déclaration faite par le sieur Maurau, ci-dessus qualifié, qui a signé avec les témoins et avec nous, maire officier de l’état-civil, après lecture. [Signé :] P. D. Coquet – A. Maurau – Delabrouille – Grandemain. »
Rue des Champs vivent : Alphonse Moreau, 52 ans, cultivateur ; sa femme Caroline Lejars, 50 ans ; leurs filles Mathilde Moreau, 13 ans, et Rose, 23 ans, cette dernière avec son fils Ernest Moreau, 3 mois [non encore reconnu par son père] ; tous nés à Boissy.
« Acte de mariage du 22/02/1876 de Louis Paul Brossard, garçon boucher, né à Boissy-le-Sec le 21/01/1852 et demeurant chez sa mère, fils majeur et légitime de défunt Paul Philémon Brossard et de Rosalie Lejars, sans profession, âgée de cinquante deux ans, demeurant en cette commune, et Rose Caroline Maurau, sans profession, née en cette commune le 28/09/1848 et y demeurant chez ses père et mère, fille majeure et légitime de Joseph Alphonse Maurau, cultivateur, âgé de cinquante six ans et de Françoise Caroline Lejars, sans profession, âgée de cinquante cinq ans. […] Le dit sieur Brossard et la demoiselle Maurau nous ont déclaré qu’ils se reconnaissaient père et mère d’un enfant du sexe masculin inscrit sur les registres de l’état-civil sous les nom et prénom de Maurau Ernest né en cette commune le 17/01/1872 et qu’ils
entendaient lui conférer conformément à l’article 331 du code civil les droits d’enfant légitime et qu’il porte à l’avenir le nom propre de Brossard. […] »
« Par acte dressé le vingt deux février 1876 à la mairie de Boissy-le-Sec, l’enfant dont l’acte de naissance est ci-contre a été reconnu par le mariage de Brossard Louis Paul et Maurau Rose Caroline. Pour mention. P. le greffier – [Signé :] illisible. »94
Rue de la Croix vivent Louis Brossard, 24 ans, charcutier ; sa femme Rose Moreau, 24 ans ; son fils Ernest Brossard, 5 ans (avec pour voisines sa mère Rosalie Lejard veuve Brossard, 46 ans, journalière et sa sœur Olive, 10 ans), tous nés à Boissy.
Voir la notice n°28 qui lui est consacrée.
Rue des Châtaigniers vivent : Louis Brossard, 30 ans, boucher ; sa femme Rose Morau, 34 ans ; leurs trois enfants : Ernest, Paul et Louise, âgés respectivement de 10, 4 et 2 ans.
« N° 9 Naissance de Brossard Henri Olivier 28 mai 1883 – L’an mil huit cent quatre-vingt-trois, le vingt-huit mai, à midi, par devant nous, Jules Barrué, maire et officier de l’état civil de
94 Note marginale à son acte de naissance.
la commune de Boissy-le-Sec, arrondissement d’Etampes, département de Seine-et Oise, est comparu Louis Paul Brossard, âgé de trente et un ans, marchand boucher, demeurant à Boissy- le-Sec, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin, qu’il nous a dit être né aujourd’hui, en son domicile, à une heure du matin, de lui et de Rose Caroline Maurau, son épouse, âgée de trente-quatre ans, sans profession, avec laquelle il demeure, et auquel enfant il a donné les prénoms de Henri Olivier. Les dites déclaration et présentation ont été faites en présence de Simon Victor Tellier, âgé de quarante-sept ans, instituteur, et de Elie Alexandre Solon, âgé de vingt-neuf ans, marchand boulanger, tous deux domiciliés à Boissy-le-Sec. Et ont le déclarant et les témoins signé avec nous le présent acte après que lecture leur en a été faite. – [Signé :] V. Tellier – Brossard – Barrué – Solon. » – Décédé 22 octobre 1884.
Rue de la Croix vivent : Louis Brossard, 33 ans, journalier ; sa femme Rose Maurau, 37 ans ; leurs deux enfants : Paul, 7 ans ; et Amande, 5 ans.
« N° 21 Naissance de Brossard Marcel Olivier 8 août 1886 – L’an mil huit cent quatre-vingt-six, le neuf août, à midi, par devant nous, Henri Gibier, maire et officier de l’état civil de la commune de Boissy-le-Sec, arrondissement d’Etampes, département de Seine-et Oise, a comparu Louis Paul Brossard, âgé de trente-quatre ans, journalier, demeurant à Boissy-le-Sec, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin, qu’il nous a dit être né hier, en son domicile, à sept heures du soir, de lui et de Rose Caroline Maurau, son épouse, sans profession, âgée de trente-sept ans, avec laquelle il demeure, et auquel enfant il a
donné les prénoms de Marcel Olivier. Les dites déclaration et présentation ont été faites en présence de Louis Eugène Carriot, âgé de trente ans, boulanger et de Alphonse Brossard, âgé de quarante-neuf ans, cultivateur, tous deux domiciliés à Boissy- le-Sec. Et ont, le déclarant et les témoins signé avec nous le présent acte après que lecture leur en a été faite. – [Signé :] Carriot – Brossard – L. Brossard – Gibier Henri. » – Décédé 12 mai 1895.
Rue de Vaucouleurs vivent : Louis Brossard, 39 ans, charcutier ; sa femme Rose Maurau, 42 ans ; leurs quatre enfants : Ernest, Paul, Amande et Marcel, âgés respectivement de 19, 13, 11 et 5 ans.
« Nom : Brossard – Prénom : Ernest – numéro matricule du recrutement : 4450 – Classe de mobilisation : 1892
« État civil : né le 17 janvier 1872 à Boissy-le-Sec, canton d’Étampes, département de Seine-et-Oise, résidant à Boissy-le- Sec, canton d’Étampes, département de Seine-et-Oise, profession de boucher, fils de Louis Paul et de Maurau Louise [sic] Caroline, domiciliés à Boissy-le-Sec, canton d’Étampes, département de Seine-et-Oise.
« Signalement : Cheveux et sourcils bruns, yeux marrons, front ordinaire nez et bouche moyens, menton rond, visage ovale, taille : 1 m. 64 cent. – Degré d’instruction générale : 2 – Degré d’instruction militaire : non exercé.
« N° 96 de tirage dans le canton d’Etampes.
« Décision du conseil de révision et motifs : services auxiliaires : flexion permanente du pouce gauche.
« Compris dans la 6e partie de la liste du recrutement cantonal. »
« En date du 22 septembre 1[897] 95 : Quatre mois d’emprisonnement pour coups et blessures et outrage public à la pudeur (Art. 311 et 330).
Rue de Vaucouleurs résident : Louis Brossard, 44 ans, charcutier ; sa femme Rose Maurau, 47 ans ; leur fils Ernest, 24 ans, journalier ; leur fille Amande, 16 ans ; leur nièce Marguerite Thoret, 7 ans ; Juliette Hipert, 10 ans, en garde.
Leur fils Paul Brossard, 18 ans, est ouvrier boulanger chez leur voisin Philippe Large, 33 ans, boulanger (vivant aussi avec sa femme Berthe Charier, 31 ans ; leur fils Pierre Large ; leur domestique servante Louise Grenet, 17 ans ; leur apprenti boulanger Alfred Pelletier, 16 ans et leur domestique journalier Joseph Chardon, 31 ans).
« Boissy-le-Sec. – Le ‘Don Juan’ de Boissy-le-Sec, dont nous avons annoncé dernièrement l’arrestation97 vient de comparaitre devant le Tribunal correctionnel, sous la multiple accusation d’injures graves, violences, et attentats aux mœurs, qui résulte de ses façons d’agir envers de jeunes personnes de Boissy-le- Sec, dont il cherchait à obtenir les faveurs. Les jeunes
95 La date illisible sur le dossier mis en ligne par les Archives des Yvelines est ici restituée d’après l’article que nous avons retrouvé dans l’Abeille d’Étampes du 25 septembre 1897, ci-dessus reproduit.
96 Abeille d’Étampes du 25 septembre 1897, p. 3.
97 Nous n’avons pas pu trouver trace de cette arrestation dans l’Abeille qui l’avait peut-être annoncé dans le numéro du 28 août, manquant dans les collections publiques.
personnes en question viennent défiler à la barre du tribunal et ne font grâce à l’auditoire d’aucun détail, d’aucun trait de mœurs ; certaine histoire de couteau à pain est même assez… piquante ; ‘Don Juan’ cherchait à obtenir par la terreur ce que ne pouvaient98 lui faire obtenir ses charmes naturels.
« A l’audience, l’accusé met sur le compte de la boisson ses brutaux agissements ; il essaie même d’intimider les témoins sur lesquels il croyait encore avoir de l’influence, mais les témoins ne craignent plus ses coups maintenant, c’est à son tour de subir la loi du plus fort.
« Le Tribunal suffisamment édifié condamne ‘Don Juan’ à quatre mois d’emprisonnement. »
La prison cellulaire d’Étampes
(gravure d’Henri Meyer parue en 1893 dans le Petit Parisien)
98 Le texte porte ici « cherchait ».
Signatures d’Ernest Brossard et de Léonie Collin à leur mariage en 1901.
« N°8 Brossard et Collin – L’an mil neuf cent un, le mardi douze février à onze heures du matin, par devant nous Charles Auguste Dujoncquoy second adjoint spécialement délégué par monsieur le maire de la ville d’Étampes officier de l’état civil de la dite ville, département de Seine-et-Oise, sont comparus Ernest Brossard, boucher-charcutier, âgé de vingt-neuf ans, demeurant en la commune de Boissy-le-Sec (Seine-et-Oise) avec ses père et mère, et y étant né le dix-sept janvier mil huit cent soixante-douze, fils majeur de Louis Paul Brossard, charcutier, âgé de quarante-neuf ans, et de Rose Caroline Morau, son épouse, sans profession, âgée de cinquante-deux ans, demeurant ensemble en la dite commune de Boissy-le-Sec, ici présents et consentants au mariage de leur fils. Et demoiselle Léonie Collin, sans profession, âgée de vingt-six ans, demeurant à Étampes rue du Hameau de Bretagne numéro sept avec ses père et mère, et y étant née le vingt-neuf septembre mil huit cent soixante-quatorze, fille majeure de Eugène Collin, journalier, âgé de soixante-quinze ans, et de Césarine Alphonsine Guérin, son épouse, sans profession, âgée de soixante-deux ans, demeurant ensemble à Étampes rue et numéro susdits ici présents et consentants au mariage de leur fille. Lesquels nous ont présenté leurs actes de naissance et les actes de publication du présent mariage faits tant en cette mairie qu’en celle de Boissy-le-Sec (Seine-et-Oise) les deux dimanches vingt et vingt-sept janvier dernier sans opposition. Ici les deux époux nous ont déclaré qu’il n’a pas été fait de
contrat de mariage. Et après avoir vérifié sur nos registres de l’état civil l’acte de naissance de la futur nous avons visé pour être annexées les autres pièces énoncées ci-dessus et nous avons donné lecture du tout aux parties comparantes assistées des quatre témoins ci-après nommés et qualifiés, ainsi que du chapitre six du titre du mariage sur les droits et les devoirs respectifs des époux. Ensuite nous avons reçu la déclaration de Ernest Brossard qu’il prend pour son épouse la demoiselle Léonie Collin et celle de la demoiselle Léonie Collin qu’elle prend pour son époux Ernest Brossard. En conséquence nous avons déclaré au nom de la loi que Ernest Brossard et Léonie Collin sont unis par le mariage. Tout ce que dessus fait publiquement à Étampes en l’hôtel de la mairie les dits jour et an en présence de Sylvain Mouru, aubergiste, âgé de quarante- huit ans, oncle de l’époux, demeurant à Villeneuve-Saint- Georges (Seine-et-Oise), Louis Maurau, cultivateur, âgé de cinquante-cinq ans, aussi oncle de l’époux, demeurant à Boissy- le-Sec, Louis Fréville, limonadier, âgé de trente-six ans, beau- frère de l’épouse, demeurant à Courbevoie (Seine) rue Ficatier numéro douze et de Auguste Jémeau, journalier, âgé de trente- neuf ans, beau-frère de l’épouse, demeurant à Courbevoie rue de Colombes numéro trente, qui ont signé avec les époux, les pères et mères des époux et nous, adjoint susnommé, après lecture faite. – [Signé :] E. Brossard – L. Collin – Brossard L. –
R. Maurau – E. Collin – Guérin – L. Fréville – A. Jémeau – L. Maurau – S. Mouru – Aug. Dujoncquoy. »
Rue de Vaucouleurs résident : Louis Brossard, 49 ans, charcutier ; sa femme Rose Maurau, 52 ans ; leur fils Ernest, 29 ans, charcutier ; leur fille Armande [sic], 21 ans, couturière ; leur bru Léonie Collin, 26 ans.
« N°208 – Brossard Léone Ernestine99 – L’an mil neuf cent un, le deux décembre à deux heures de relevée, par devant nous Charles Auguste Dujoncquoy, second adjoint spécialement délégué par monsieur le maire de la ville d’Étampes, officier de l’état civil de la dite ville, département de Seine-et-Oise, a comparu Ernest Brossard, charretier [sic (charcutier ?)], âgé de vingt neuf ans, demeurant à Étampes, rue du Perray numéro 55, lequel nous a présenté une enfant du sexe féminin qu’il nous a dit être née hier à sept heures et demie du soir, en son domicile de lui et de Léonie Collin son épouse, sans profession, âgée de vingt sept ans, avec laquelle il demeure et à la quelle enfant il a donné les prénoms de Léone Ernestine. Lesquelles déclaration
99 En marge : « Mariée à St Étienne du Rouvray (Seine-Inférieure), le 7 novembre 1939 avec Mazeran Henri Adrien Lherminé. – [Signé :] Roger.) » – « Décédée le 5 mai 1985 aux Sables-d’Olonne (Vendée). – Le 28 octobre 1985 [paraphe]. »
et présentation faites en présence de Édouard Chevallier, maçon âgé de cinquante sept ans, demeurant Étampes rue Baugin numéro dix et de Édouard Chevallier, âgé de vingt neuf ans, marbrier demeurant aussi à Étampes, rue Sadi-Carnot numéro cinq. Et ont le comparant et les témoins, signé le présent acte, avec nous adjoint susnommé,
après lecture faite. – [Signé :] Brossard – E. Chevallier – E. Chevallier – C. Aug. Dujoncquoy. »
« N°205 – Brossard Roger-Ernest100 – L’an mil neuf cent trois, le dix-neuf décembre, à une heure de relevée, par devant
100 En marge : « Marié à Villeconin, le cinq décembre mil neuf cent vingt neuf avec Forestier Albertine Marie. Le 30 mai 1930 – Le greffier [paraphe]. » – « Décédé le vingt cinq février 1978 à Étampes (Essonne). Le 6.12.1978 [paraphe]. »
nous Charles Auguste Dujoncquoy, officier d’Académie, second adjoint, officier de l’état civil spécialement délégué par monsieur le maire de la ville d’Étampes, département de Seine- et-Oise, a comparu Ernest Brossard, charcutier, âgé de trente-un ans, domicilié à Étampes, rue de la Boucherie N°10, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin, qu’il nous a dit être né hier, à dix heures et demie du soir, en son domicile, de lui et de Léonie Collin son épouse, sans profession, âgée de vingt- neuf ans, avec laquelle il demeure et auquel enfant il a donné les prénoms de Roger Ernest. Lesquelles déclaration et présentation faites en présence de Jules Benoist, marchand de meubles, âgé de trente-deux ans, demeurant Étampes rue de la Boucherie n°15 et de Fernand Canal, employé des Contributions indirectes, âgé de trente-quatre ans, marbrier demeurant à Morigny-Champigny (Seine-et-Oise). Et ont le déclarant et les témoins, signé le présent acte, avec nous adjoint susnommé, après lecture faite. – [Signé :] Brossard – G. Benoit
Canal – C. Aug. Dujoncquoy. »
À Étampes au quartier Saint-Pierre, au n°10 de la rue de la Boucherie, résident (avec douze autres foyers) : Ernest Brossard, né en 1872 à Boissy-le-Sec, charcutier ; sa femme Léonie Collin née en 1874 à Étampes ; leurs trois enfants tous nés à Étampes, Léone en 1901, Roger en 1903 et Rolande en 1906.
Son père et sa mère vivent seuls désormais à Boissy rue de Vaucouleurs : Louis Brossard, né en 1852, journalier ; sa femme Rose Maurau, née en 1848, tous deux nés à Boissy.
À Étampes, au n°3 de la rue de Darnatal101, résident trois foyers. Ce sont, outre la famille du cordonnier Théodote Lejeune :
d’une part : Henri Jules Benoist, né en 1877 à Aulnay, patron charcutier (déjà à cette adresse en 1906) ; son épouse Georgette-Camille née en 1883 à Saint-Denis ; son fils Pierre Marcel né à Étampes en 1910 ; son commis charcutier Armand Maurice Gilbon né en 1895 à Mainvilliers ; sa bonne Marthe Hyron née en 1896 à Chateaudun ; son apprenti charcutier Maurice Gabriel Gillet née en 1898 à Brières-les-Scellés ;
et d’autre part : Ernest Brossard, né en 1872 à Boissy-le- Sec, charcutier employé par Benoist ; sa femme Léonie née en 1874 à Étampes ; leurs trois enfants tous nés à Étampes, Léone en 1901, Roger en 1903 et Rolande en 1906.
101 C’est aujourd’hui le n°51 de la rue de la République : charcuterie tenue par Papinot en 1925, boucherie tenue par André Peschard en 1958, aujourd’hui restaurant China Town, 2014.
A Boissy : Louis Brossard, né en 1851 [sic] ; sa femme Rose Maurau née en 1848 tous deux nés à Boissy ; leur ami Jean Lecouvé né en 1904 à Paris.
« Rappelé à l’activité par suite de mobilisation générale (Dt Pel du 1er août 1914). Arrivé au corps [22e section territoriale de COA] le 21 août 1914. Maintenu service auxiliaire
(décision de la commission spéciale de réforme de Versailles)
dans sa séance du 4 octobre 1915. Loi du 17 août 1915.
« Affecté au 24e régiment d’infanterie (décision de la circulaire Melle n° 35022/1 du 17 mars 1916) n’a pas rejoint étant placé en sursis d’appel à la disposition de la Maison Brossard à Etampes (S. et O.).
« Était en sursis d’appel jusqu’au 15 juillet 1916 au titre de la Maison Brossard Etampes par don Dt du 1° art. 6503 du 8 mai 1916. S. n. renouvelé Don I. du 25-7-16.
« Convoqué le 9 mai 1916 au 24e régiment d’infanterie ; arrivé au corps le dit jour. A obtenu sur la demande de Mr le Préfet de Seine-et-Oise un sursis d’arrivée de 15 jours valable
jusqu’au 30 juillet 1916 inclus. Décision de Mr le Gal Comt le département de Seine-et-Oise n° 405 en date du 15 juillet 1916. Convoqué à nouveau le 31 juillet 1916. Arrivé au corps le 1er
août 1916.
24e RI et réservistes du 224e R.I. (ici à Fontainebleau en 1908)
« Placé en sursis d’appel le 10 novembre 1917 jusqu’au 20 mars 1918 au titre de la commune d’Etampes (Don G M P n° 18550 du 27 octobre 1917). Sursis prolongé jusqu’au 31 août 1918 Don G M P du 18 mars 1918. Sursis annulé Don G M P n° 9753 du 31 août 1918. Rentré au corps [24e régiment d’infanterie] le 4 septembre 1918. Passé le 23 octobre 1918 au 1er régiment d’artillerie à pied. Passé le 20 novembre 1918 au 74e régiment d’infanterie. Passé le 29 novembre 1918 au 58e territorial d’infanterie.
« Mis en congé illimité de démobilisation 1er échelon le 9 janvier 1919 par le D. D. du 21e Rt Iie coloniale.
« Se retire à Etampes 5 rue Darnatal.
« Campagne contre l’Allemagne du 1er août 1916 au 9 novembre 1917 ; du 4 septembre 1918 au 8 janvier 1919. Sursis
du 4 octobre 1915 au 31 juillet 1916 ; du 10 novembre 1917 au
3 septembre 1918.
« Localités successives habitées par suite de changements de domicile ou de résidence : 7 juillet 1916, Etampes, 5 rue Darnatal. »
« Liste des Habitants de la Ville d’Étampes par ordre alphabétique : […] Brossard Ernest, 6, impasse au Bois. […] »
102 Le Familial 1958. Annuaire de la ville et de l’arrondissement d’Étampes, Étampes, Impr. La Familiale, 1958, p. 214 (mais s’agit-il bien du même ?)
Brossard (Julien) – 1880-1962
Julien Brossard était l’aîné des deux fils de Paul Brossard, charretier au Rotoir. À 15 ans il est cité lui-même comme charretier chez son père, puis, à 20 ans, chez le cultivateur Désiré Rousseau, toujours au Rotoir. Il part faire son service militaire en novembre 1901 dans le 1er régiment de chasseurs à cheval, où il passe cavalier de 1ère classe en avril 1903.
En 1905 il devient chef aiguilleur à la gare de Juvisy, gare d’une grande importance stratégique. En 1914, âgé de 34 ans, il est maintenu dans cet emploi.
Il se marie deux fois après-guerre : d’abord à Boissy en 1922 à sa cousine germaine Marguerite Brossard, puis à Juvisy en 1927 avec Suzanne Rivet. Il meurt à Étampes en 1962, âgé de 82 ans.
« N° 16 Naissance de Brossard Julien Louis – L’an mil huit cent quatre-vingt, le quinze juillet, à huit heures du matin, par devant nous, Jules Barrué, maire et officier de l’état civil de la commune de Boissy-le-Sec, arrondissement d’Etampes, département de Seine-et Oise, a comparu le sieur Paul Brossard, charretier, âgé de vingt-six ans, demeurant au Rotoir, hameau de la commune de Boissy-le-Sec, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin, qu’il nous a dit être né hier, en son domicile, à huit heures du matin, de lui et de Geneviève Honorée Coquet, son épouse, sans profession, âgée de vingt- deux ans avec laquelle il demeure, et auquel enfant il a donné les prénoms de Julien Louis. Les dites déclaration et présentation ont été faites en présence de Louis Paul Brossard, âgé de vingt-neuf ans, boucher, et de Louis Désiré Lejars, âgé de quarante-cinq ans, tous deux domiciliés à Boissy-le-Sec. Et ont le déclarant et les témoins signé avec nous le présent acte
après que lecture leur en a été faite. – [Signé :] P. Brossard – L. Brossard – Lejars – Barrué. »
Au Rotoir rue des Châtaigniers vivent : Hilaire Coquet, 52 ans, cultivateur ; sa femme Zoé Chenu, 47 ans ; leur fille Honorée Coquet femme Brossard, 25 ans, avec son fils Julien Brossard, 2 ans.
Voir la notice n°27 qui lui est consacrée.
Au Rotoir rue des Châtaigniers vivent : Hilaire Coquet, 55 ans, ouvrier ; sa femme Zoé Chenu, 50 ans ; leur fille Honorée Coquet, 28 ans ; leur gendre Paul, 34 ans ; leurs petits fils Julien et Paul, âgés respectivement de 5 et 1 ans.
Au Rotoir rue des Châtaigniers vivent, d’une part : Hilaire Coquet, 61 ans, maçon ; sa femme Zoé Chenu, 56 ans ; et d’autre part : Paul Brossard, 37 ans, cultivateur ; sa femme Honorée Coquet, 33 ans ; leurs deux fils Julien et Paul, âgés respectivement de 10 et 6 ans.
Au Rotoir rue des Châtaigniers vivent, d’une part : Hilaire Coquet, 65 ans ; sa femme Zoé Chenu, 61 ans ; et d’autre part : Paul Brossard, 42 ans, cultivateur ; sa femme Geneviève
Coquet, 39 ans ; leurs deux fils : Julien, 15 ans, charretier ; et Paul, 11 ans.
Au Rotoir résident dans la même exploitation : Désiré Rousseau, 37 ans, cultivateur, patron ; son épouse Marceline Constancien, 35 ans ; leur fille Yvonne Rousseau, 12 ans ; trois domestiques, à savoir : Jean Pons, 40 ans, vacher ; Julien et Paul Brossard, 20 et 16 ans, tous deux charretiers.
Ces deux frères ne vivent donc plus chez leurs parents qui résident pourtant toujours au Rotoir : Paul Brossard, 47 ans, cultivateur ; son épouse Honorée Coquet, 43 ans ; sa belle-mère Zoé Chenu, 66 ans.
« Nom : Brossard – Prénoms : Julien Louis – Numéro matricule du recrutement : 4389.
« État Civil : Né le 14 juillet 1880 à Boissy-le-Sec, canton d’Etampes, département de Seine-et-Oise, résidant à Boissy-le- Sec, canton d’Etampes, département de Seine-et-Oise, profession de charretier, fils de Paul et de Coquet Geneviève Honorée domiciliés à Boissy-le-Sec, canton d’Etampes, département de Seine-et-Oise.
« Signalement : Cheveux et sourcils blonds, yeux gris verts, Front ordinaire, Nez moyen, Bouche moyenne, Menton rond, Visage ovale, Taille 1 m. 60 cent.
« Degré d’instruction générale : 2.
« N° 104 de tirage dans le canton d’Etampes
« Décision du conseil de révision et
motifs : Propre au service armé. – Compris dans la 1e partie de la liste du recrutement cantonal.
« Détail des services et mutations diverses (Campagnes, blessures, actions d’éclat, décorations, etc.) : Incorporé à compter du 16 novembre 1901. Arrivé au corps [1er régiment de chasseurs à cheval] le dit jour N° Mle 1145. Cavalier de 2e classe. Cavalier de 1e classe le 2 avril 1903. Envoyé en congé le 22 septembre 1904. Certificat de bonne conduite accordé.
« Passé dans la réserve de l’armée active le 1er novembre 1904. – Affecté au 17e régiment de chasseurs à cheval à Lunéville. Cavalier de 1ère classe.
« Classé non affecté comme homme d’équipe à la compagnie des chemins de fer d’Orléans du 2 octobre 1905. Classé affecté spécial au titre de la compagnie des chemins de fer d’Orléans comme chef aiguilleur à Juvisy. Local. »
Ouvriers dans la gare de Juvisy, vers 1905
Travaux dans la gare de Juvisy en 1907
Juvisy, la plus grande gare du monde vers 1914
Convoi de prisonniers alsaciens-lorrains en gare de Juvisy, vers 1914
« Localités successives habitées par suite de changements de domicile ou de résidence : 30 avril 1905, Vitry-sur-Seine, 16 avenue du Chemin de Fer. »
Au Rotoir résident dans la même exploitation : Édouard Brossard, né en 1853, cultivateur ; son épouse Honorée Coquet, née en 1857 ; sa belle-mère Zoé Chenu, née en 1835 ; son fils Julien, né en 1880, journalier, tous nés à Boissy.
Au Rotoir résident dans la même exploitation : Paul Brossard, né en 1853, cultivateur ; sa femme Honorée Coquet née en 1857.
« Considéré comme appelé sous les drapeaux et maintenu affecté à son emploi du temps de paix au titre des sections de chemins de fer de campagne (article 42 de la loi de recrutement) du 2 août 1914 au 8 mars 1919.
« Campagne contre l’Allemagne du 2 août 1914 au 8 mars 1919.
1916, tampon: "Service GVC secteur B, section E, poste Savigny-sur-Orge"
Premier mariage à Boissy (1922)103
« Marié à Boissy-le-Sec le 27 février 1922 avec Marguerite Louise Brossard. – [Signé :] Roger. »
Second mariage à Juvisy (1927)105
« Marié à Juvisy-sur-Orge le vingt-quatre octobre mil neuf cent vingt-sept avec Rivet Suzanne Charlotte Léontine. Le cinq novembre mil neuf cent vingt-sept. – Le greffier [paraphe] »
« Libéré du service militaire le 10 novembre 1929.
« Localités successives habitées par suite de changements de domicile ou de résidence : 16/1/1928, Juvisy, Local. »
« Décédé à Étampes le quatre septembre 1962. Le 19 décembre 1962 – [paraphe] ».
104 La date de ce même mariage donnée en marge de son acte de naissance est du 10 mars 1922, qui doit constituer plutôt la date de transcription du dit mariage
105 Note marginale à son acte de naissance.
Brossard (Kléber) – 1889-1980
Kléber Brossard était le second des cinq fils de Théophile Brossard, cultivateur au Rotoir, et l’aîné des survivants. Il fit son service en 1910 dans le 17e régiment de chasseurs.
La guerre et trouva âgé de 25 ans. Il fut l’objet d’une citation le 26 juillet 1915 : « Conducteur tout à fait dévoué et consciencieux. A fait preuve de beaucoup de sang-froid pendant un ravitaillement de la batterie sous un bombardement violent ». Passé en avril 1917 au 261e régiment d’artillerie, il fut blessé le 6 juillet 1917 en Champagne.
Il se maria le 13 septembre de la même année à Brières-les- Scellés 1917 avec Marcelle Godin. Il a reçu la croix de guerre, et il est mort à Boissy en 1980, âgé de 90 ans.
Ses parents : Clémentine Thuriau ép. Brossard 1862-19..
Théophile Brossard 1860-1945
« N° 18 Naissance de Brossard Kléber Clément 20 juillet 1889 – L’an mil huit cent quatre-vingt-neuf, le vingt juillet, à une heure de l’après-midi, par devant nous, Léonce Pommeret des Varennes, maire et officier de l’état civil de la commune de Boissy-le-Sec, arrondissement d’Etampes, département de Seine-et Oise, a comparu Théophile Brossard, âgé de vingt-huit ans, cultivateur, domicilié au Rotoir, hameau de cette commune, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin, qu’il nous a dit être né aujourd’hui, en son domicile, à dix heures du matin, de lui et de Marie Clémentine Thuriau, son épouse, âgée de vingt-six ans, sans profession, avec laquelle il demeure, et auquel enfant il a donné les prénoms de Kléber Clément. Les dites déclaration et présentation ont été faites en présence de Eugène Laure, âgé de vingt-neuf ans, cultivateur, et de Albert Dupeu, âgé de trente-un ans, journalier, tous deux domiciliés en cette commune. Et ont, le déclarant et les témoins, signé avec nous le présent acte après que lecture leur en a été faite. – [Signé :] Laure – Dupeu – Brossard – des Varennes. »
Voir la notice n°22 consacrée à son frère André.
« Nom : Brossard – Prénoms : Kléber Clément – Numéro matricule du recrutement : 5112.
« État civil : Né le 20 juillet 1889 à Boissy-le-Sec, canton d’Etampes, département de Seine-et-Oise, résidant à Boissy-le- Sec, canton d’Etampes, département de Seine-et-Oise, profession de cultivateur, fils de Théophile et de Thuriau Marie
Clémentine domiciliés à Boissy-le-Sec, canton d’Etampes, département de Seine-et-Oise.
« Signalement : cheveux et sourcils bruns, yeux verts, front ordinaire, nez long, bouche moyenne, menton rond, visage rond, taille 1 m 61 cent. – Degré d’instruction : 2.
« Décision du conseil de révision et motifs : Classé dans la 1e partie de la liste en 1910.
« Détail des services et mutations diverses : Inscrit sous le numéro 74 de la liste du canton d’Etampes. – Incorporé le 1er octobre 1910 au 17e régiment de chasseurs et immatriculé sous le n° 978. Arrivé au corps et chasseur de 2ème classe le 1er octobre 1910. Certificat de bonne conduite « accordé ». Passé dans la disponibilité le 25 septembre 1912. Passé dans la réserve de l’armée active le 1er octobre 1912.
« Rappelé à l’activité par suite de mobilisation générale du 1er août 1914. Arrivé le 3 août 1914 au 59e régiment d’artillerie de campagne. Parti aux armées le 7 août 1914. Passé le 1er avril 1917 au 261e régiment d’artillerie. Mis en congé illimité de démobilisation (6e échelon) le 17 avril 1919 par le dépôt démobilisateur du 22e régiment d’artillerie de campagne.
« Se retire à Boissy-le-Sec (S. et O.)
« Affecté dans la réserve (Plan P) au 32e régiment d’artillerie de campagne. Affecté dans la réserve au
dépôt du 22e régiment d’artillerie de campagne. Affecté (Plan A) au 1er régiment d’artillerie Dre. »
« Campagnes contre l’Allemagne du 2 août 1914 au 16 avril 1919 : intérieur du 2
août 1914 au 6 août 1914, armées du 7 août
1914 au 6 juillet 1917, intérieur du 7 juillet
1917 au 17 avril 1919.
« Blessures, actions d’éclat, décorations, etc. Blessé le 7 juillet par éclats d’obus aux positions de batterie en assurant son service de ravitaillement. % du régiment du 26 juillet 1915 : Conducteur tout à fait dévoué et consciencieux. A fait preuve de beaucoup de sang-froid pendant un ravitaillement de
la batterie sous un bombardement violent. Blessé le 6 juillet 1917 en Champagne.
« Croix de guerre. »
Mariage à Brières-les-Scellés (1917)107
« Marié à Brières-les-Scellés le 13 septembre 1917 avec Marcelle Victorine Godin – [Signé :] Royer. »
« Détail des services et mutations diverses : Passé au centre de mobilisation artillerie n° 421 le 1er juin 1930 défense du territoire.
« Rappelé à l’activité le 28/9/38 en application de l’article 40 de la loi du 31 mars 1903. Affecté au 401e DCA. Arrivé au corps le 29/9/38. Renvoyé dans ses foyers le 10/10/38.
« Dégagé des obligations du service militaire prévues par la loi du 31 mars 1928. Maintenu à la disposition du ministre de la guerre pour la défense passive.
« Certificat de combattant le 23 mai 1930. »
« Décédé le 8 mai 1980 à Boissy-le-Sec (Essonne). – Le 11 juin 1980. [Signé :] illisible. »
107 Note marginale à son acte de naissance.
108 Note marginale à son acte de naissance.
Tombe de Kléber Brossard au cimetière Boissy-le-Sec (palme des sapeurs-pompiers de l’Essonne)
Brossard (Médéric) – 1895-1918
Plaque mortuaire à l’abandon, traînant par terre en 2014 à côté de la tombe familiale des Brossard
Médéric Brossard, quatrième des cinq fils de Théophile Brossard, avait 19 ans lorsqu’éclata la guerre et il exerçait chez son père le métier de cultivateur. Il fut d’abord ajourné par le conseil de révision, pour « faiblesse ». On note cependant qu’il «sait monter à cheval, conduire et soigner les chevaux, conduire les voitures, est vélocipédiste ».
En septembre 1915 il est incorporé au 134e régiment d’infanterie. Le 1er avril 1917 il est blessé au combat de
Beauséjour : « plaie contuse de l’épaule droite et du coude droit par éclat d’obus ». Il est l’objet d’une citation :
« Excellent soldat, d’un calme absolu et d’une bravoure remarquable ». Après 45 jours de convalescence, il rejoint son
corps et se fait tuer le 27 juillet 1918 au plateau de Quennevières, ce qui lui vaut une nouvelle citation, et la Croix de guerre avec 2 étoiles de bronze.
« N° 25 Naissance de Brossard Médéric Paul 7 octobre 1895 – L’an mil huit cent quatre vingt-quinze, le sept octobre, à midi, par devant nous, Emile Roger, maire et officier de l’état civil de la commune de Boissy-le-Sec, arrondissement d’Etampes, département de Seine-et-Oise, a comparu Théophile Brossard, âgé de trente-cinq ans, cultivateur, demeurant au Rotoir, hameau de cette commune, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin qu’il nous a dit être né aujourd’hui, en son domicile, à une heure du matin, de lui et de Marie Clémentine Thuriau son épouse, âgée de trente-trois ans, sans profession, avec laquelle il demeure, et auquel enfant il a donné les prénoms de Médéric Paul. Les dites déclaration et présentation ont été faites en présence de Louis Brossard, âgé de quarante trois ans, journalier et de Dominique Eugène Julien Laure, âgé de trente quatre ans, cultivateur, tous deux domiciliés en cette commune. Et ont, le déclarant et les témoins signé avec nous le présent acte, après que lecture leur en a été faite. – [Signé :] Brossard L. – Brossard T. – Roger – Laure E. »
Voir la notice n°22 consacrée à son frère André.
Ajourné par le Conseil de révision en 1914 109
« La classe 1915 – Canton d’Étampes
109Abeille-Réveil d’Étampes du 10 octobre 1914, p. 3.
« Résultats des opérations du Conseil de Révision du Jeudi 8 octobre 1914. – Abréviation : B, bon. BA, bon absent. EV, engagé volontaire. E, exempt. A, ajourné. SA, services auxiliaires.
« […] Boissy-le-Sec. – Brossard Fréd.-Paul. [sic] A […] »
Liste du recensement et du recrutement cantonal 110
« 1° 2 1° Boissy-le-Sec 2° 2 Brossard Médéric Paul marbrier né le 7 octobre 1895 à Boissy-le-Sec résidant à Boissy-le-Sec fils de Théophile et de Thuriau Marie Clémentine domiciliés à Boissy-le-Sec, célibataire. Cheveux châtain clair, yeux gris, front moyen, nez ordinaire, bouche petite, lèvres épaisses, visage long, teint coloré. Niveau d’instruction : 2. L’inscrit sait monter à cheval, conduire et soigner les chevaux, conduire les voitures, est vélocipédiste. 1ère année : Ajourné faiblesse 2e année B. S. A. 18 mai 1915. »
« Nom : Brossard – Prénoms : Médéric Paul – Numéro matricule de recrutement : 201.
État civil : né le 7 octobre 1895 à Boissy-le-Sec, canton d’Étampes, département de Seine-et-Oise, résidant à Boissy-le- Sec, canton d’Étampes, département de Seine-et-Oise, profession de cultivateur, fils de Théophile et de Marie Clémentine Thuriau, domiciliés à Boissy-le-Sec, canton d’Étampes, département de Seine-et-Oise.
« Signalement : cheveux châtains claires, yeux gris, front moyen, nez ordinaire, visage long, bouche petite, lèvres
110 ADE 1 R/51, classe 1915, certifié par le sous-préfet d’Etampes le 5/10/1914.
111 ADY 1R/RM 518
épaisses, menton rond, taille : 1 mètre 61 centimètres. – Degré d’instruction : 3.
« Décision du conseil de révision et motifs : inscrit sous le n°21 de la liste du canton d’Étampes - Classé dans la 5e partie de la liste en 1914 : faiblesse. – Classé dans la 1re partie de la liste en 1915. – Révision cl. 1917.
« Corps
d’affectation : Armée active : 134e régiment d’infanterie (10371).
« Époque à laquelle l’homme doit passer dans la réserve de l’armée active : 10 avril 1918.
« Détail des services et mutations diverses : Incorporé à compter du 9 septembre 1915, arrivé au corps le 10 septembre 1915, soldat de 2e classe le dit jour. Parti aux armées le 14 décembre 1915. Blessé évacué le 2 avril 1917. Sorti de l’hôpital
le 17 avril 1917 avec 45 jours de convalescence et après il a rejoint son corps en campagne.
« Tué à l’ennemi le 27 juillet 1918. Avis ministériel N°30352
E. 8bis C. du 16 août 1918. Rayé des contrôles le 27 juillet 1918.
« Citation : Ordre du régiment n°47 du 03 août 1918. « Très bon soldat : au cours du coup de main du 27 juillet 1918 s’est particulièrement distingué en se portant résolument à l’attaque d’une position ennemie fortement organisée. A été tué au cours du nettoyage des abris. »
« Campagne contre l’Allemagne du 10 septembre 1915 au 27 juillet 1918.
« Blessures, citations, décorations, etc. : Blessé le 2 avril 1917 au secteur de Beauséjour (Marne) « plaie contuse de l’épaule droite et du coude droit par éclat d’obus ». Cité à l’ordre de la brigade n°59 du 15 avril 1917 « Excellent soldat d’un calme résolu et d’une bravoure remarquable. Le 1er avril 1917 a assuré dans des circonstances particulièrement difficiles la défense d’un barrage violent pris à parti par l’ennemi. A donné à tous pendant le cours du combat l’exemple du plus grand mépris du
danger et de la plus belle abnégation. A été blessé au cours du combat ».
« Croix de guerre avec 2 étoiles de bronze. »
Citation à l’ordre de la brigade le15 avril 1917112
« Médéric Brossard
« Le soldat Brossard (Médéric), de la 2e compagnie du 134e régiment d’infanterie, a été cité en ces termes, le 15 avril 1917, à l’ordre de la brigade :
« “Excellent soldat, d’un calme absolu et d’une bravoure remarquable. Le 1er
avril 1917, a assuré dans des circonstances particulièrement difficiles la défense d’un barrage violemment pris à partie par l’ennemi. A donné à tous pendant le cours du combat, l’exemple du plus grand mépris du danger et de la plus belle abnégation. A été blessé au cours du combat.” »
Inscription dans l’église de Boissy
Inscription au Monument aux Morts de Boissy
112Abeille- Réveil d’Étampes du 12 mai 1917, p. 2.
« Nom : Brossard
« Prénoms : Médéric Paul
« Grade : soldat de 2e classe
« Corps : 134e Régiment d’Infanterie
« N° Matricule : 10371 au corps. – classe : 1915
« N° Matricule : 201 au Recrutement Versailles
« Mort pour la France : 27 juillet 1918
« Au : plateau de Quennevières (Oise)
« Genre de mort : tué à l’ennemi
« Né le : 7 octobre 1895
« à : Boissy-le-Sec – Département : Seine-et-Oise
« Acte transcrit le : 17 mars 1919
« à : Boissy-le-Sec (Seine-et-Oise) »
Brossard (Paul Eugène) – 1884-1915
Paul-Eugène Brossard était le deuxième fils de Paul Brossard, cultivateur au Rotoir. En 1905, charretier employé par son père, il fit son service militaire dans le au 31e régiment d’infanteries. Il se marie ensuite vers 1908 à Henriette Texier, de Sermaise.
La guerre le trouve âgé de 29 ans, cultivateur au Rotoir et père de quatre enfants. Mobilisé dès le 4 août 1914 il est blessé le 27 mai 1915 lors de la bataille de Carency, évacué le 28, et décède des suites de ses blessures le 5 juin 1915 à l’asile départemental de Dury (Amiens). Il y est d’abord inhumé avant que sa dépouille ne soit transférée en 1923 au carré militaire du cimetière d’Amiens.
Sa veuve reçoit le 20 août 1915 un secours de 150 francs. Les terres qu’il exploitait sont mises en vente le 7 novembre 1918.
Inscription dans l’église de Boissy
Inscription au Monument aux Morts de Boissy
« N° 20 Naissance de Brossard Paul Eugène 27 août – L’an mil huit cent quatre vingt-quatre, le vingt sept août, à midi, par devant nous, Henri Gibier, maire et officier d’état civil de la
commune de Boissy-le-Sec, arrondissement d’Etampes, département de Seine-et-Oise, a comparu Paul Brossard, âgé de trente ans, cultivateur demeurant au Rotoir, hameau de cette commune, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin qu’il nous a dit être né aujourd’hui en son domicile à deux heures du matin, de lui et de Geneviève Honorée Coquet, son épouse, âgée de vingt-six ans, sans profession, avec laquelle il demeure et auquel enfant il a donné les prénoms de Paul Eugène. Les dites déclaration et présentation ont été faites en présence de Elie Solon, boulanger, âgé de vingt-neuf ans et de Alphonse Brossard, cultivateur, âgé de quarante sept ans, tous deux domiciliés à Boissy-le-Sec. Et ont, le déclarant et les témoins, signé avec nous le présent acte après que lecture leur en a été faite. – [Signé :] Solon – Brossard – Brossard – Gibier Henry. »
Voir la notice n°24 consacrée à son frère Julien.
Fiche matricule, première partie (1905-1907)113
« Nom : Brossard – Prénom : Paul Eugène – numéro matricule du recrutement : 4482 – Classe de mobilisation : DI
« État civil : né le 27 août 1884 à Boissy-le-Sec, canton d’Étampes, département de Seine-et-Oise, résidant à Boissy-le- Sec, canton d’Étampes, département de Seine-et-Oise, profession de charretier, fils de Paul et de Coquet Geneviève Honorée, domiciliés à Boissy-le-Sec, canton d’Étampes, département de Seine-et-Oise.
N° 112 de tirage dans le canton d’Etampes.
113 ADY 1R/RM 359
« Signalement : Cheveux et sourcils châtains, yeux noirs, front moyen, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, visage ovale, taille : 1 m. 61 cent. – Degré d’instruction générale : 2 – Degré d’instruction militaire :
« Décision du conseil de révision et motifs : Bon pour le service armé. Compris dans la 1e partie de la liste du recrutement cantonal.
« Détail des services et mutations diverses (Campagnes, blessures, actions d’éclat, décorations, etc.) : Incorporé au 31e régiment d’infanterie le 10 octobre 1905 et immatriculé le dit jour sous le n° 7962. Soldat de 2e classe le 10 octobre 1905. Passé au 5e escadron du train des équipages militaires le 30 juillet 1906. Arrivé au corps et soldat ordonnance le 1er août 1906. Passé au 31e régiment d’infanterie le 16 février 1907. Envoyé dans la disponibilité de l’armée active le 13 octobre 1907. Certificat de bonne conduite « Accordé ».
Il se marie vraisemblablement à Sermaise vers 1908, à Henriette Texier, qui lui donne quatre enfants avant 1915, dont Pauline et Paulin, nés respectivement en 1909 et 1910.
Résident au Rotoir : Paul Brossard, né en 1884 à Boissy, cultivateur ; sa femme Texier Henriette née en 1888 à Sermaise ; leurs deux enfants nés à Boissy : Pauline en 1909 et Paulin en 1910.
Fiche matricule, deuxième partie (1914-1920)114
« Détail des services et mutations diverses (Campagnes, blessures, actions d’éclat, décorations, etc.) : Rappelé à l’activité par suite de mobilisation générale (Dt Pel du 1er août 1914). Arrivé au corps le 4 août 1914. Blessé le 27 mai 1915, évacué le 28. Décédé le 5 juin 1915, asile départemental de Dury (Amiens).
« Un secours de 150 frs a été accordé le 20 août 1915 à la veuve. Précédemment inhumé à Dury (Somme) cimetière de l’asile départemental tombe 29 allée B. A été transféré le 25 mai 1923 au cimetière d’Amiens (Somme) carré militaire Saint- Pierre tombe 858. Avis officiel du 1er juin 1923. Campagne contre l’Allemagne du 4 août 1914 au 5 juin 1915.
« Médaille militaire à titre posthume Journal officiel du 14 octobre 1920. »
114 ADY 1R/RM 359
Annonce de son décès (1915)115
« Morts pour la Patrie
« Les renseignements publiés sous ce titre, et sous les rubriques qui suivent, nous ont été fournis par les familles et sont publiés avec leur autorisation. […]
« Boissy-le-Sec. Paul Brossard.
« Brossard (Paul), cultivateur à Boissy-le-Sec (le Rotoir), soldat au …e régiment d’infanterie, blessé à la bataille de Carency le 27 mai, est décédé à l’hôpital de Dury-les-Amiens le 5 juin 1915, à l’âge de 30 ans. Il laisse une veuve et quatre enfants en bas âge.
« Il a fait l’objet de la citation à l’ordre du jour du …e régiment, dont nous avons à plusieurs reprises publié le texte. […] »
« Nom : Brossard
« Prénoms : Paul Eugène
« Grade : 2e classe
« Corps : 31e d’Infanterie
« N° Matricule : 018809 au corps. – classe : 1904
« N° Matricule : 4482 au Recrutement Versailles
« Mort pour la France : 5 juin 1915
« à : asile départemental de Dury-les-Amiens (Somme)
« Genre de mort : décédé des suites de blessures de guerre
« Né le : 27 août 1884
« à : Boissy-le-Sec –Département : Seine-et-Oise
« DC
« Extrait au registre transmis :
« à : Boissy-le-Sec (Seine-et-Oise)
Nécropole nationale d’Amiens
Les terres qu’il exploitait tant à Boissy-le-Sec qu’à la Forêt- le-Roi sont mises en vente en la maison d’école du Rotoir le 7 novembre 1918, 4 jours avant l’armistice, comme le signale l’annonce suivante parue dans l’Abeille-Réveil d’Étampes.
116 Selon le Mémorial GenWeb.
117Abeille-Réveil d’Étampes des 19 et 26 octobre 1918.
Brossard (Paul Julien) – 1878-apr. 1929
Paul-Julien Brossard père était le deuxième fils du marchand boucher boissyon Louis Brossard, et il apprit le métier de boulanger chez leur voisin Philippe Large à Boissy. Il quitta Boissy vers 1897 et fut boulanger successivement à l’Île-Saint- Denis, à Paris XIe, à Bois-Colombes, puis à la Plaine Saint Denis.
Il fit son service militaire en 1899-1901 dans des sections de commis et ouvriers d’administration. Passé ensuite dans l’armée de réserve il fit ses périodes d’exercice en 1905 et 1908. Passé en 1912 dans l’armée territoriale, il fit encore une période d’exercice en juin 1914.
La guerre le trouve âgé de 46 ans. Il est affecté à la boulangerie de campagne n°20, puis renvoyé en juillet 1916 à la Plaine-Saint-Denis, détaché à l’usine Mouton. En 1917 il est versé au 1er régiment de zouaves (sans doute à son dépôt de Rueil), et finalement démobilisé en 1919, âgé de 51 ans. Dix ans plus tard, on lui refuse la carte d’ancien combattant.
« N° 3
Naissance de Brossard Paul Julien – L’an mil huit cent soixante-dix-huit,
le vingt-sept janvier, à cinq heures du soir, par devant nous, Michel Olivier
Puis, maire et officier de l’état civil de la commune de Boissy-le-Sec, arrondissement
d’Etampes, département de Seine-et Oise, a comparu le sieur Louis Paul Brossard,
âgé de vingt-six ans, marchand boucher, demeurant à Boissy-le-Sec, lequel
nous a présenté un enfant du sexe féminin masculin, qu’il nous a dit
né aujourd’hui, en son domicile à Boissy-le-Sec, à deux heures du soir, de
lui et de Rose Caroline Maurau, son épouse, sans profession, avec laquelle
il demeure, et auquel enfant il a donné les prénoms de Paul Julien. Les dites
déclaration et présentation ont été faites
en présence de Jacques Prouet, boulanger, âgé de quarante-deux ans et de Henry Gibier, propriétaire, âgé de quarante-neuf ans, tous deux domiciliés en cette commune. Et ont le déclarant et les témoins signé avec nous le présent acte après que lecture leur en a été faite. – [Signé :] Brossard – Barrué [sic] – Prouet – Gibier Henry – Puis. »
Voir la notice n°23 consacrée à son frère Ernest. On rappellera seulement ici que le recensement de 1896 le trouve encore à Boissy rue de Vaucouleurs, âgé de 18 ans, vivant non plus chez son père boucher mais passé ouvrier boulanger chez leur voisin boulanger Philippe Large, 33 ans. Entre 1896 et 1898 il quitte Boissy et s’installe définitivement dans le département de la Seine.
« Nom : Brossard – Prénoms : Paul Julien – Numéro matricule du recrutement : 4472.
« État Civil : Né le 27 janvier 1878 à Boissy-le-Sec, canton d’Etampes, département de Seine-et-Oise, résidant à L’Île- Saint-Denis, canton de Saint-Ouen, département de la Seine, profession de boulanger, fils de Louis Paul et de Moreau Rose Caroline domiciliés à Boissy-le-Sec, canton d’Etampes, département de Seine-et-Oise.
« Signalement : Cheveux et sourcils châtains, Yeux gris, Front ordinaire, Nez et Bouche moyens, Menton rond, Visage ovale, Taille 1 m. 63 cent.
« Degré d’instruction générale : 3.
« N° 40 de tirage dans le canton d’Etampes
« Décision du conseil de révision et motifs : Propre au service armé. – Compris dans la 1e partie de la liste du recrutement cantonal
« Détail des services et mutations diverses (Campagnes, blessures, actions d’éclat, décorations, etc.) : Incorporé à compter du 16 novembre 1899. Arrivé au corps [25e section de commis et ouvriers militaires d’administration] le dit jour N° Mle 341. Soldat de 2e classe le 16 novembre 1899. Passé le 1er octobre 1901 à la 14e section de commis et ouvriers d’administration. Parti et rayé des contrôles le 1er octobre 1901. Arrivé au corps et soldat de 2e classe le 1er octobre 1901. Envoyé dans la disponibilité le 20 septembre 1902. Certificat de bonne conduite « Accordé »
« Passé dans la réserve de l’armée active le 1er novembre 1902 affecté à la 24e section de commis et ouvriers d’administration à
Versailles, soldat.
« A accompli une 1e période d’exercices dans la 24e section de commis et ouvriers du 18 septembre au 5 octobre 1905.
« A accompli une 2e période d’exercices dans la 24e section de commis et ouvriers Mres d’adon du
21 septembre au 7 octobre 1908.
« Passé dans l’armée territoriale le 1er octobre 1912.
« A accompli une période d’exercices dans la 22e section de
C.O.A. du 5 au 13 juin 1914.
« Localités successives habitées par suite de changements de
domicile ou de résidence : 6 novembre 1902, Ile Saint Denis 4 rue Méchin ; 27 octobre 1904, Paris, 10 avenue Parmentier (11e) ; 14 janvier 1908, Bois Colombes, 269 avenue d’Argenteuil ; 1ermai 1908, La Plaine Saint Denis, 120 avenue de Paris. »
« Rappelé à l’activité par suite de mobilisation géné- rale (Dt P. du 1er août 1914). Arrivé le 7 août 1914 à la 22e section territoriale de C.O.A. Arrivé au détachement de la boulangerie de campagne n°20 le 10 août 1914.
Détaché le 31 juillet 1916 à la Mon Mouton 204 avenue de Paris à La Plaine-Saint- Denis.
« Versé au 1er régiment de zouaves le 1er juillet 1917.
« Mis en congé illimité de démobilisation 2e échelon le 15 février 1919 par le dépôt démobilisateur de la 22e section de C.O.A.
« Se retire à La plaine- Saint-Denis 120 avenue de Paris.
« Affecté dans la réserve Plan P à la 22e section commis ouvriers d’administration
« Campagne contre l’Allemagne : zone des armées du 7-8-14 au 30-7-16 ; détaché art. 6 du 31-7-16 au 15-2-19.
« Libéré du service militaire le 10 novembre 1927.
« Certificat de combattant refusé le 13/12/29. »
Buffetault (Edmond) – 1868-1951
Edmond Buffetault, aîné et seul survivant des trois fils d’un menuisier de Boissy, était le petit-fils d’un instituteur ; comme aussi son frère cadet Paulin mort à peine diplômé, il se fit à son tour instituteur et tout d’abord à Étampes, en 1888.
Exempté cette même année du service militaire en raison d’une très forte myopie, il échappa aussi à la mobilisation de 1914, dispensé par son engagement décennal comme instituteur.
Il est alors âgé de 46 ans et réside à Paris 10e
arrondissement, 71 boulevard de Sébastopol, instituteur rue des Granges-aux-Belles, après avoir exercé successivement au moins à Dourdan, Bagnolet puis Pantin. Il part en retraite en 1929, directeur d’école, et meurt à Soisy-sous-Montmorency en 1951.
« N° 7 Naissance de Buffetault E. P. V. - Du jeudi dix neuf mars mil huit cent soixante huit, à dix heures du matin. Acte de naissance de Edmond Paul Victor du sexe masculin, né aujourd’hui à six heures et demie du matin chez ses père et
mère, fils légitime de Edmond Buffetault, menuisier, âgé de vingt quatre ans, et de Pauline Virginie Babault, lingère, âgée de vingt quatre ans, domiciliés à Boissy-le-Sec. – Les témoins ont été messieurs François Augustin Buffetault, instituteur, âgé de soixante deux ans, aïeul paternel de l’enfant et Amédé Napoléon Mauge, rentier, âgé de soixante six ans, grand oncle maternelle [sic] de l’enfant, domiciliés à Boissy-le-Sec. – L’enfant nous a été représenté et la déclaration faite par son père qui a signé avec les témoins et avec nous, maire officier de l’état-civil, après lecture faite. – [Signé :] Buffetault – E. Buffetault – Mauge – Grandemain. »
« N° 23 Naissance de Paulin Fernand Eugène Buffetault - Du mercredi dix sept août mil huit cent soixante dix, à onze heures du matin. Acte de naissance de Paulin Fernand Eugène, du sexe masculin, né aujourd’hui à neuf heures du matin chez ses père et mère, fils légitime de Edmond Buffetault, menuisier, âgé de vingt six ans, et de Pauline Virginie Babault, lingère, âgée de vingt six ans, domiciliés à Boissy-le-Sec. – Les témoins ont été messieurs François Augustin Buffetault, ancien instituteur, âgé de soixante quatre ans, aïeul paternel de l’enfant, et Amédé [sic] Napoléon Mauge, rentier, âgé de soixante huit ans, grand oncle maternel de l’enfant, domiciliés à Boissy-le-Sec. – L’enfant nous a été représenté et la déclaration faite par son père qui a signé avec les témoins et avec nous, maire officier de l’état- civil, après lecture faite. – [Signé :] Mauge – Buffetault – E Buffetault – Grandemain. »
Rue de Vaucouleurs résident : Edmond Buffetault, menuisier, 29 ans, né à Boissy ; sa femme Pauline Babault, 29 ans, née à
Étampes ; leurs deux fils nés à Boissy : Edmond, 4 ans, et Fernand, 1 an ½ ; Émile Riquois, 17 ans, ouvrier, né à Étampes.
« N° 17 Naissance de Buffetault Henri Victor - Du vingt neuf mai mil huit cent soixante douze, huit heures du matin ; Acte de naissance de Henri Victor Buffetault, du sexe masculin, né hier à huit heures du soir, chez ses père et mère, fils légitime de Edmond Buffetault, menuisier, âgé de vingt-huit ans et de Pauline Virginie Babault, lingère, âgée de vingt huit ans, domiciliés à Boissy-le-Sec. Les témoins ont été messieurs François Augustin Buffetault, ancien instituteur, âgé de soixante six ans et de Amédé [sic] Napoléon Mauge, rentier, âgé de soixante-dix ans, domiciliés en cette commune. – L’enfant nous a été représenté et la déclaration faite par le père qui a signé avec les témoins et avec nous, maire officier de l’état-civil, après lecture. – [Signé :] E. Buffetault – Mauge – Buffetault – Grandemain. »
« N° 2 Décès de Buffetault Victor Henri - Du vingt janvier mil huit cent soixante-treize, à onze heures du matin. Acte de décès de Henri Victor Buffetault, âgé de huit mois, née en cette commune et y décédée aujourd’hui à cinq heures du matin, en la demeure de ses père et mère, fils de Edmond Buffetault, menuisier, âgé de vingt-neuf ans, et de Pauline Virginie Babault, lingère, âgée de vingt-neuf ans, domiciliés en cette commune. Les témoins ont été messieurs François Augustin Buffetault, rentier, âgé de soixante sept ans, grand’père du défunt, et de Amédé Napoléon Mauge, rentier, âgé de soixante et onze ans, voisin du défunt, tous deux domiciliés en cette commune, lesquels ont signé le présent acte avec nous, maire officier de l’état-civil, après lecture faite et le décès constaté par
nous soussigné. – [Signé :] Buffetault – Grandemain – Mauge. »
« N° 33 Décès de Babault Pauline Virginie - Du dix-neuf septembre mil huit cent soixante-treize, à cinq heures du soir ; Acte de décès de Pauline Virginie Babault, sans profession, âgée de trente-deux ans, née à Étampes, décédée aujourd’hui à sept heures du matin, en sa demeure à Boissy-le-Sec, fille de Isidore Babault et de Flore Élisa Pelé, tous deux décédés, épouse de Edmond Buffetault, menuisier, âgé de trente ans, demeurant en cette commune. Les témoins ont été messieurs François Augustin Buffetault, rentier, âgé de soixante sept ans, beau-père de la défunte, et de Amédé Napoléon Mauge, rentier, âgé de soixante et onze ans, oncle de la défunte, tous deux domiciliés en cette commune, lesquels ont signé le présent acte avec nous, maire officier de l’état-civil, après lecture faite et le décès constaté par nous soussigné. – [Signé :] Buffetault – Grandemain – Mauge. »
Rue de Vaucouleurs résident : Edmond Buffetault, menuisier, 33 ans, son fils Edmond, 8 ans, tous deux nés à Boissy.
Avec Joséphine Delahaye.
« N° 5 Naissance de Buffetault Marrie Espérance – L’an mil huit cent quatre-vingt, le vingt-quatre février, à midi, par devant
nous, Jules Barrué, maire et officier de l’état civil de la commune de Boissy-le-Sec, arrondissement d’Etampes, département de Seine-et Oise, a comparu le sieur Edmond Buffetault, âgé de trente-sept ans, menuisier, demeurant à Boissy-le-Sec, lequel nous a présenté un enfant du sexe féminin, né hier, à onze heures du soir, en son domicile, de lui déclarant, et de Joséphine Delahaye, âgée de vingt-huit ans, son épouse, et auquel il a déclaré vouloir donner les prénoms de Marie-Espérance, les dites déclaration et présentation faites en présence de François Augustin Buffetault, âgé de soixante- quatorze ans, ancien instituteur retraité, et Simon Victor Tellier, âgé de quarante-quatre ans, instituteur, tous deux domiciliés à Boissy-le-Sec. Et ont le père et les témoins signé avec nous le présent acte de naissance après lecture faite. – [Signé :] V. Tellier – Buffetault – E. Buffetault – Barrué. »
« N° 29 Décès de Buffetault François Augustin – L’an mil huit cent quatre-vingt, le trois décembre, à midi, par devant nous Jules Barrué, maire et officier de l’état civil de la commune de Boissy-le-Sec, arrondissement d’Étampes, département de Seine-et-Oise, sont comparus Edmond Buffetault, âgé de trente-sept ans, menuisier, et Simon Victor Tellier, âgé de quarante-cinq ans, instituteur, tous deux domiciliés à Boissy-le-Sec, le premier fils du décédé, et le second son voisin, lesquels nous ont déclaré que François Augustin Buffetault, âgée de soixante-quatorze ans, ancien instituteur retraité, demeurant à Boissy-le-Sec, né à Gommerville (Eure-et-Loir), le vingt-trois février mil huit cent six, époux de Marie Thérèse Victoire Benoist, âgée de soixante- seize ans, sans profession, avec laquelle il demeurait, fils de défunt de [sic] Louis Honoré Buffetault et de défunte Marie Jeanne Barberon, est décédé aujourd’hui en son domicile, et
après nous être assuré du décès, nous avons dressé le présent acte que les déclarants ont signé avec nous, après lecture faite. – [Signé :] E. Buffetault – V. Tellier – Barrué. »
Rue de Vaucouleurs résident : Edmond Buffetault, menuisier, 39 ans ; sa femme Joséphine Delahaye, 31 ans ; leur fils [sic] Edmond, 14 ans ; leur fille Marie, 2 ans.
Voyez la notice suivante n°30 qui lui est consacrée.
« N° 17 Décès de Buffetault Marie Espérance – L’an mil huit cent quatre-vingt-deux, le treize août, à midi, par devant nous Jules Barrué, maire et officier de l’état civil de la commune de Boissy-le-Sec, arrondissement d’Étampes, département de Seine-et-Oise, sont comparus Edmond Buffetault, menuisier, âgé de trente-huit ans, et Simon Victor Tellier, instituteur, âgé de quarante-six ans, tous deux domiciliés à Boissy-le-Sec, le premier père, et le second voisin de la décédée, lesquels nous ont déclaré que Marie Espérance Buffetault, âgée de deux ans, domiciliée chez ses père et mère, née à Boissy-le-Sec, fille de Edmond Buffetault, ci-dessus nommé et qualifié, et de Joséphine Delahaye, demeurant avec son mari, est décédée hier, à sept heures du soir, au domicile de ses père et mère. Et après nous être assuré du décès, nous avons dressé le présent acte que les déclarants ont signé avec nous, après lecture faite. – [Signé :] V. Tellier – E. Buffetault – Barrué. »
« N° 22 Naissance de Buffetault Marie Edma – L’an mil huit cent quatre-vingt-quatre, le vingt-neuf septembre, à huit heures du matin, par devant nous, Henri Gibier, maire et officier de l’état civil de la commune de Boissy-le-Sec, arrondissement d’Etampes, département de Seine-et Oise, ont comparu Edmond Buffetault, âgé de quarante-un an, menuisier, demeurant à Boissy-le-Sec, lequel nous a présenté un enfant du sexe féminin, qu’il nous a dit être né hier, en son domicile, à huit heures du matin, de lui et de Joséphine Delahaye, son épouse, âgée de trente-trois ans, avec laquelle il demeure, et auquel enfant il a donné les prénoms de Marie Edma. Les dites déclaration et présentation ont été faites en présence de Simon Victor Tellier, instituteur, âgé de quarante-huit ans, et de Frédéric Puis, entrepreneur de maçonnerie, âgé de quarante-et- un ans, tous deux domiciliés en cette commune. Et ont le déclarant et les témoins signé avec nous le présent acte, après que lecture leur en a été faite. – [Signé :] V. Tellier – Puis –E. Buffetault – Gibier Henry. »
Rue de Vaucouleurs résident : Edmond Buffetault, menuisier, 42 ans ; sa femme Joséphine Delahaye, 34 ans ; leur fils Marcel, 4 ans ; leur fille Marie [2e du nom], 1 an.
« N° 4 Naissance de Buffetault Marie Anne. 27 février 1887.
L’an mil huit cent quatre-vingt-sept, le vingt-huit février, à midi, par devant nous, Henri Gibier, maire et officier de l’état civil de la commune de Boissy-le-Sec, arrondissement d’Etampes, département de Seine-et Oise, ont comparu Edmond
Buffetault, âgé de quarante-trois an, menuisier, demeurant à Boissy-le-Sec, lequel nous a présenté un enfant du sexe féminin, qu’il nous a dit être né hier, en son domicile, à midi, de lui et de Joséphine Delahaye, son épouse, sans profession, âgée de trente-six ans, avec laquelle il demeure, et auquel enfant il a donné les prénoms de Marie Anne. Les dites déclaration et présentation ont été faites en présence de Simon Victor Tellier, instituteur, âgé de cinquante et un ans, et de Jules Félix Fourgeau, âgé de quarante-sept ans, maçon, tous deux domiciliés à Boissy-le-Sec. Et ont le déclarant et les témoins signé avec nous le présent acte, après que lecture leur en a été faite. – [Signé :] V. Tellier – Jules Fourgeau –E. Buffetault – Gibier Henry. »
« N°24. Décès de Buffetault Paulin Fernand Eugène. 13 octobre 1888. – L’an mil huit cent quatre-vingt-huit, le treize octobre, à midi, par devant nous Léonce Pommeret des Varennes, maire et officier de l’état civil de la commune de Boissy-le-Sec, arrondissement d’Étampes, département de Seine-et-Oise, sont comparus Edmond Buffetault, menuisier, âgé de quarante-quatre ans, et Marie Jules François Contant, instituteur, âgé de vingt-cinq ans, tous deux domiciliés à Boissy-le-Sec, le premier père et le second voisin du défunt, lesquels nous ont déclaré que Paulin Fernand Eugène Buffetault, élève sortant de l’École normale d’instituteurs de Versailles, âgé de dix-huit ans, domicilié à Boissy-le-Sec où il est né, fils de Edmond Buffetault, ci-dessus qualifié et domicilié et de Pauline Virginie Babault décédée, est décédé aujourd’hui à quatre heures du matin, au domicile de son père. Et après nous être assurés du décès, nous avons dressé le présent acte que les déclarants ont signé avec nous après lecture faite. – [Signé :] E. Buffetault – J. Contant – des Varennes. »
« Nom : Buffetault – Prénoms : Edmond Paul Victor – numéro matricule du recrutement : 3443 [selon la table mais la fiche ne porte aucun numéro et se trouve entre les fiches 3343 et 3344] – Classe de mobilisation :
« État civil : né le 19 mars 1868 à Boissy-le-Sec, canton d’Étampes, département de Seine-et-Oise, résidant à Etampes, canton dudit, département de Seine-et-Oise, profession d’instituteur adjoint, fils d’Edmond et de feue Babault Virginie, domiciliés à Boissy-le-Sec, canton d’Étampes, département de Seine-et-Oise.
« Signalement : Cheveux et sourcils châtains, yeux châtains, front ordinaire, nez moyen, bouche petite, menton rond, visage plein, taille : 1 m. 65 cent. – Degré d’instruction générale : – Degré d’instruction militaire :
« N° 1 de tirage dans le canton de Etampes.
« Décision du conseil de révision et motifs : ajourné au 18 juin. Exempté myopie très prononcée.
« Détail des services et mutations diverses (Campagnes, blessures, actions d’éclat, décorations, etc.) : Engagé décennal. Dispensé art. 20 Loi de 1872. Certificat présenté au conseil de révision de la Seine lors de sa séance du 14 avril 1915.
« Au CR réside à Paris 10e 71 boulevard de Strasbourg. »
« N° 17 Décès de Buffetault Edmond – L’an mil huit cent quatre-vingt-douze, le vingt-un mars, à midi, par devant nous Jules Barrué, adjoint, officier de l’état civil de la commune de Boissy-le-Sec, arrondissement d’Étampes, département de Seine-et-Oise, en l’absence du maire, sont comparus Edmond Paul Victor Buffetault, maître adjoint à l’École supérieure de Dourdan, âgé de vingt-quatre ans, demeurant à Dourdan, et
François Fourgeau, maçon, âgé de quarante ans, demeurant en cette commune, le premier fils, et le second ami du décédé, lesquels nous ont déclaré que Edmond Buffetault, âgée de quarante-huit ans, domiciliée en cette commune, y étant né, fils de François Augustin Buffetault et de Marie Thérèse Victoire Benoist, tous deux décédés et
autrefois domiciliés en cette commune, époux de Joséphine Delahaye, sans profession, âgée de quarante-un ans, avec laquelle il demeurait, est décédé aujourd’hui,
en son domicile, à cinq heures du matin. Et après nous être
assuré du décès, nous avons dressé le présent acte que les déclarants ont signé avec nous, après lecture faite. – [Signé :]
E. Buffetault – Barrué – Fourgeau. »
Mutation de Bagnolet à Pantin (1900) 118
« Par arrêté préfectoral, en date du 17 novembre 1900, ayant effet à partir du 16 du même mois : […] M. Buffetault (Edmond), instituteur adjoint à Bagnolet (Coutures), est transféré à Pantin (Mairie), en remplacement de M. Devaux, au service militaire. »
Collecteur de la mutualité scolaire (1911) 119
« Aux termes d’un rapport présenté par le président du conseil, ministre de l’intérieur et approuvé le 13 février 1911 par le Président de la République, des médailles d’honneur et des mentions honorables sont accordées et des lettres de
118 Bulletin municipal officiel de la ville de Paris du dimanche 20/4 (5 janvier 1901), pp. 2275-2276.
119 Journal officiel de la république française. Lois et décrets 43/49 (19 février 1911), pp. 1308-1372.
félicitations seront adressées aux personnes ci-après désignées qui ont accompli des actes de courage et de dévouement : […] Département de la Seine : […] mention honorable : […] Buffetault (Edmond), collecteur de la mutualité scolaire de Pantin. […] »
Mutation de Bagnolet à Pantin (1913) 120
« Par arrêté préfectoral, en date du 30 juillet 1913, ayant effet à partir du 1er octobre 1913 : […] M. Buffetault (Edmond), instituteur titulaire à Pantin (Mairie), est nommé rue de la Grange-aux-Belles, en remplacement de M. Dain, transféré rue Rollin. […] »
120 Bulletin municipal officiel de la ville de Paris du dimanche 32/279 (16 octobre 1913), p. 4262 = 32/293 (30 octobre 1913), p. 4353.
Pension de retraite de directeur d’école (1929) 121
« Pensions civiles – Par décret du 19 décembre 1928, sur le rapport du ministre des finances, les vingt-neuf pensions civiles ci-après sont approuvées : […] Buffetault (Edmond-Paul- Victor), directeur d’école : 42 ans 6 mois 12 jours de services. – Pension avec jouissance du 1er octobre 1928 : 13.320 fr. – Relèvement (art. 69) : 861 fr. […] »
Décès à Soisy-sous-Montmorency (1951) 122
« Décédé à Soisy-sous-Montmorency, 15 novembre 1951. – [Signé :] illisible. »
121 Journal officiel de la république française. Lois et décrets 61/6 (7-8 janvier 1929), p. 297.
122 Note marginale à son acte de naissance.
Buffetault (Marcel) – 1881-apr. 1936
Marcel Buffetault, demi-frère d’Edmond, fils d’un second mariage de leur père menuisier Edmond, fut comme leur grand- père, et comme deux de ses demi-frères, instituteur. Il fut lui aussi dispensé en 1901 de service, pour cause de bronchite chronique. En 1915, âgé de 34 ans, il fut maintenu exempté.
En temps qu’instituteur il exerça successivement à Neuilly- Plaisance, au Perreux, au Raincy puis à Paris. Il prit sa retraite en 1936, après quoi nous perdons sa trace.
« N° 16 Naissance de Buffetault Marcel Joseph 14 août 1881
L’an mil huit cent quatre-vingt-un, le quinze août, à midi, par devant nous, Jules Barrué, maire et officier de l’état civil de la commune de Boissy-le-Sec, arrondissement d’Etampes, département de Seine-et Oise, a comparu le sieur Edmond Buffetault, âgé de trente-huit ans, menuisier, demeurant à Boissy-le-Sec, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin, qu’il nous a dit être né hier, en son domicile, à cinq heures et demie du soir, de lui et de Joséphine Delahaye, son épouse, âgée de trente ans, couturière, avec laquelle il demeure, et auquel enfant il a donné les prénoms de Marcel Joseph. Les dites déclaration et présentation ont été faites en présence de Jules Félix Fourgeau, âgé de quarante-un ans, maçon et de Simon Victor Tellier, âgé de quarante-cinq ans, instituteur, tous deux domiciliés en cette commune. Et ont le déclarant et les témoins signé avec nous le présent acte après que lecture leur en a été faite. – [Signé :] V. Tellier – E. Buffetault – Jules Fourgeau – Barrué. »
Voyez la notice précédente n°29 consacrée à son demi-frère Edmond.
« Nom : Buffetault – Prénoms : Marcel Joseph – Numéro matricule du recrutement : 4805 Classe de mobilisation : DI.
« État Civil : Né le 14 août 1881 à Boissy-le-Sec, canton d’Etampes, département de Seine-et-Oise, résidant à Neuilly- Plaisance, canton du Raincy, département de Seine-et-Oise, profession d’instituteur public, fils de Edmond décédé et de Delahaye Joséphine domiciliée à Boissy-le-Sec, canton d’Etampes, département de Seine-et-Oise.
« Signalement : Cheveux et sourcils bruns, yeux marrons, Front ordinaire, Nez moyen, Bouche moyenne, Menton rond, Visage ovale, Taille 1 m. 62 cent.
« Degré d’instruction générale : 3.
« N° 123 de tirage dans le canton d’Etampes
« Décision du conseil de révision et motifs : Exempté (bronchite chronique). »
Mutation du Raincy au Perreux (1912) 123
« M. Buffetault (Marcel), instituteur titulaire au Raincy (Seine- et-Oise), est nommé, en la même qualité, au Perreux, rue Adèle, en remplacement de M. Olivier, nommé à Paris. »
« Par arrêté préfectoral, en date du 18 février 1914, ayant effet à dater du 1er janvier précédent, sont promus : […] à la 3e
123 Bulletin municipal officiel de la ville de Paris du dimanche 31/102 (14 avril 1912), p. 2001.
124 Bulletin municipal officiel de la ville de Paris du dimanche 33/147 (31 mai 1914), pp. 2275-2276.
classe : 1° à l’ancienneté : MM. […] Buffetault (Marcel), au Perreux, rue Adèle […]. »
« Détail des services et mutations diverses (Campagnes, blessures, actions d’éclat, décorations, etc.) : Maintenu exempté (Décision du conseil de révision de la Seine) dans sa séance du 29 janvier 1915 (décret du 9 septembre 1914).
« Classé service auxiliaire par décision de la commission spéciale de réforme de la Seine siégeant à Paris le 14 avril 1917 (Loi du 20 février 1917) pour « bronchite emphysème ». Affecté le 16 mai 1917 à la 20e section de S.E.M.R. N’a pas rejoint étant en sursis d’appel jusqu’au 31 juillet 1917 au titre de l’Ecole des garçons 8 rue Adèle, Le Perreux (S. et O.) (Don du Gr Mre de Paris n° 7547 du 1 juin 1917).
« Rentré au dépôt le 1 août 1917. Placé en sursis d’appel le 27 septembre 1917 jusqu’au 31 juillet 1918 au titre d’instituteur au Perreux. Sursis prolongé jusqu’au 31 juillet 1919. Mis en congé
illimité de démobilisation (4e échelon) le 31 juillet 1919 par le dépôt démobilisateur de la 20e section S.E.M.R. Se retire au Perreux 8 rue Adèle.
« Affecté dans la réserve (Plan P) à la Section de Secrétaires d’état-major et de recrutement du G. M. P. Affecté au dépôt du 19e escadron du train des équipages militaires le 15 nov. 1924 (S.E.M.R.)
« Campagnes contre l’Allemagne : sursis du 16 mai 1917 au 31 juillet 1917, (dépôt) du 1er août 1917 au 26 septembre 1917,
(sursis) du 27 septembre 1917 au 30 juillet 1919.
« Libéré du service militaire le 10 novembre 1929.
« Localités successives habitées par suite de changements de domicile ou de résidence : C.R. 1917 Le Perreux 8 rue Adèle ; 1er août 1919 Le Perreux 8 rue Adèle ; 18 décbre 1925 Paris 16 passage des Petites Ecuries 10e art. Seine 1er bureau. »
« Pensions civiles. – Par décret en date du 20 octobre 1936, sur le rapport du ministre des finances, les soixante-neuf pensions civiles ci-après sont approuvées : […] Éducation nationale […] Buffetault (Marcel-Joseph), instituteur. Services militaires, 1 mois 26 jour ; services civils, 36 ans 7 mois 19 jours. – Pension avec jouissance du 1er octobre 1936 : 12.510 fr.
[…] »
125 Journal officiel de la république française. Lois et décrets 68/247 (21 octobre 1936), pp. 109777-10978.
(Anceau-Buffetault)
01. Anceau (Aimé) – 1896-1964
Anceau (Edmond) – 1869-apr. 1918
Andras de Marcy (Charles) – 1892-1972
Aubert (Adrien) – 1896-apr. 1941
Aubert (Albert) – 1887-1960
Aubert (Edmond, dit Lucien) – 1894-1915
Aubert (Georges) – 1895-1915
Aubry (Léonce) – 1872-apr. 1919
Audelan (Émile) – 1873-1945
10. Audelan (René) – 1889-1926
11. Azieau (Émile) – 1878-1954
Azieau (Ferdinand) – 1898-1975
Barberot (Joseph) – 1871-1952 14. Bard (Jean) – 1899-1977
15. Barrué (Léon) – 1869-1962
16. Bazin (Paul) – 1868-1917
17. Bazin (Paulin) – 1873-1951
Beaugendre (Louis) – 1876-1968
Blot (Eugène) – 1867-apr. 1914
Bonduaux (André) – 1890-apr. 1914
Bougardier (Henri) – 1890-apr. 1939
Brossard (André) – 1894-1968
Brossard (Ernest) – 1872-apr. 1919
Brossard (Julien) – 1880-1962
Brossard (Kléber) – 1889-1980
Brossard (Médéric) – 1895-1918
Brossard (Paul E.) – 1884-1915
Brossard (Paul J.) – 1878-apr. 1929
Buffetault (Edmond) – 1868-1951
Buffetault (Marcel) – 1881-apr. 1925
Page 1 de couv. (tombe des deux frères Marchand à Boissy-le-Sec),
p. 4 (stèle commémorative de l’église paroissiale de Boissy-le-Sec), 15, 30, 58, 73b, 74, 75ab, 84ab, 131, 136, 137, 141, 142, 151, 210, 242, 247, 248, 253bc, 256ab : clichés B. G. – p. 1 : Logo du Corpus Étampois, par Gaëtan Ader – pp. 9, 11, 12ab, 13, 20, 21, 22, 28, 27, 34, 36, 38, 43, 45, 48, 51, 53, 54, 55, 56, 57, 59, 64, 66, 68, 69b, 78, 79, 80, 81, 86, 88ab, 89, 90, 91ab, 93, 94, 107, 108, 109, 110ab, 111, 112, 113, 118, 119ab, 122, 126, 127, 128, 129, 130, 132, 133ab, 138ab, 139ab, 140ab, 144, 145, 146, 147, 148, 150ab, 153, 159, 161, 164, 167, 168, 169, 176, 179, 180, 181, 182, 183, 185, 191, 192ab, 196, 197, 198, 212, 213ab, 214, 215ab, 226, 227b, 229, 230, 231, 235, 236, 237ab, 238ab, 239, 240, 244, 245a, 251, 252, 254, 255, 259, 260, 261, 262, 266, 267ab, 268ab, 269ab, 270, 280b, 281, 282, 283, 285, 286, 287, 288 : cartes postales anciennes et autres documents (scans d’origine variée, généralement empruntés à des sites de vente en ligne, le plus souvent Delcampe, et, pour ce qui concerne Étampes, à la collection constituée par Jean-Michel Rousseau pour le Corpus Étampois) – pp. 16, 23ab, 25, 26, 103, 104, 105, 106, 114, 121, 152, 156, 217, 224, 227a, 271, 280a : images plus ou moins retravaillées de signatures extraites de scans mis en ligne par les sites de différentes archives départementales, surtout de l’Essonne. – p. 31 : image empruntée à Wikicommons. – p. 33 : image empruntée à un scan mis en ligne par la BnF sur son site Gallica. – p. 39 : site du Musée du Souvenir de l’École de Saint-Cyr
– pp. 69a, 77, 186, 263 : extraits de scans de l’Abeille d’Étampes mis en ligne par les Archives départementales de l’Essonne – pp. 72, 73a, 204, 245b, 253a : extraits retravaillés de clichés de décorations en ligne, d’origine indéterminée. – pp. 92 : cliché de l’Illustration (21 mars 1915). – p. 223 : gravure du Petit-Parisien (1893).
BHASE n°6 (mars-avril 2014)
01. Anceau (Aimé) – 1896-1964
Anceau (Edmond) – 1869-apr. 1918
Andras de Marcy (Charles) – 1892-1972
Aubert (Adrien) – 1896-apr. 1941
Aubert (Albert) – 1887-1960
Aubert (Edmond, dit Lucien) – 1894-1915
Aubert (Georges) – 1895-1915
Aubry (Léonce) – 1872-apr. 1919
Audelan (Émile) – 1873-1945
10. Audelan (René) – 1889-1926
11. Azieau (Émile) – 1878-1954
Azieau (Ferdinand) – 1898-1975
Barberot (Joseph) – 1871-1952 14. Bard (Jean) – 1899-1977
15. Barrué (Léon) – 1869-1962
16. Bazin (Paul) – 1868-1917
17. Bazin (Paulin) – 1873-1951
Beaugendre (Louis) – 1876-1968
Blot (Eugène) – 1867-apr. 1914
Bonduaux (André) – 1890-apr. 1914
Bougardier (Henri) – 1890-apr. 1939
Brossard (André) – 1894-1968
Brossard (Ernest) – 1872-apr. 1919
Brossard (Julien) – 1880-1962
Brossard (Kléber) – 1889-1980
Brossard (Médéric) – 1895-1918
Brossard (Paul E.) – 1884-1915
Brossard (Paul J.) – 1878-apr. 1929
Buffetault (Edmond) – 1868-1951
Buffetault (Marcel) – 1881-apr. 1925 pp. 7-289
ISSN 2272-0685
Publication du Corpus Étampois